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Département Génie Mécanique Etude modélisation et

optimisation des systèmes


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Année universitaire 2020-2021

Module photovoltaïque

I. Généralités

I.1. Gisement solaire (support audio-visuelle n°1)

21 decembre: Solstice d’hiver

21 juin : Solstice d’été

21 septembre: Equinoxe d’automne

21 mars: Equinoxe de printemps

I.2. Nature du rayonnement reçu

Le niveau d’éclairement correspond à ---------------------------------perpendiculairement à la surface de la


cellule photovoltaïque. Il s’agit d’une puissance et se mesure en W/m² (watt par m²).

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Fig.1. Rayonnement incident

Lorsque l’origine de l’éclairement est le soleil, on parle de rayonnement solaire. Au niveau de la surface
supérieur de l’atmosphère, le rayonnement reçu face au soleil est de l’ordre de 1367 W/m² (il s’agit de
la constante solaire). Cette valeur est dégradée par des relations géométriques et par les propriétés
physiques de l’atmosphère, qui limite la quantité disponible sous nos latitudes à environ 1000 W/m²
dans les meilleures conditions.

Fig.2. Nature du rayonnement reçu par un PV

A la surface terrestre, une cellule photovoltaïque peut recevoir un rayonnement incident qui présente 3
origines :

 ----------------------------------------------------
 ------------------------------ qui est le rayonnement issue de toute la voute céleste. Le spectre du
rayonnement diffus est plus riche en bleu que le rayonnement direct. Les cellules

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photovoltaïques sont bien sensibles au rayonnement diffus (alors que ce n’est pas le cas pour
les capteurs solaires thermiques).
 ---------------------------------- par les obstacles tels que le sol ou les nuages. Ce rayonnement est
appelé l’albédo. L’albédo d’un obstacle se quantifie par un coefficient d’albédo sans dimension
compris entre 0 et 1. Ce coefficient est le rapport de l’énergie solaire réfléchie par l’énergie
solaire incidente. Un corps noir disposerait donc d’un coefficient d’albédo égal à 0 (aucun
rayonnement n’est réfléchi), alors qu’un miroir présenterait un coefficient d’albédo égal à 1(tout
le rayonnement incident est réfléchi).

I.3. Notion de l’aire masse AM

Fig.3. Notion de l’AM

Le soleil émet continuellement une énergie radiative considérable dans toutes les directions du système
solaire. Une moyenne de 1 367 W/m² de cette énergie atteint le bord externe de l'atmosphère terrestre.
Celle-ci absorbe et reflète une partie de ce rayonnement solaire de telle sorte que le l'énergie reçue au
niveau de la surface de la mer (altitude 0 m), par ciel clair et quand le soleil est au zénith, vaut 1 000
W/m². Cette situation a été définie par la communauté scientifique comme une situation de référence
décrite par l'indicateur Air-Masse, notée AM 1.

Le coefficient Air-Masse évalue la masse atmosphérique traversé par la rayonnement solaire.

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II. Propriétés électriques des modules photovoltaïques

II.1. Définitions

II.1.1. Module photovoltaïque

Un module photovoltaïque est un ensemble de plusieurs cellules photovoltaïques connectées entre elles
en série, ou plus rarement en parallèle.

Fig.4. Composition d’un module photovoltaïque

Typiquement les modules usuels comportent 60 ou 72 cellules de 150 mm de côté chacune. Ils font
environ 1,5 m2 à 2 m² et délivrent une puissance de 250 à 410 Wc sous 24 V-45V.

La mise en module consiste à laminer ensemble :

 une plaque de verre trempé en face avant ;


 une couche de cellules préalablement connectées ensemble grâce à des rubans de cuivre étamés
(recouvert d’un matériau fusible à base d’étain) et une soudure de ces rubans sur les bus-bar des
cellules ;
 un matériau en face arrière qui peut être soit une autre plaque de verre, soit un sandwich de
matériaux polymères comportant au moins une couche de polymère fluoré ;
 deux couches intermédiaires de couche polymère dont le but est de réaliser la liaison entre les
trois autres couches et de remplir totalement le volume intermédiaire où sont placées les cellules
et les rubans de cuivre, ces couches étant appelées les encapsulant.

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II.1.2. Conditions standards de test

Les conditions standards de test définissent la façon dont les modules photovoltaïques sont examinés en
laboratoire afin d’en dégager les propriétés électriques de ceux-ci. Il s’agit de conditions normalisées
qui permettent de comparer des modules entre eux.

Les conditions STC donnent un certain nombre de condition de test dont notamment :

 -----------------------------------------------
 ------------------------------------------------
 --------------------------------------------------

Fig.5. Plaque signalétique d’un panneau photovoltaïque

II.1.3. Caractéristique courant-tension d’une cellule PV

La puissance électrique délivrée par une cellule photovoltaïque est le produit de la tension par le courant
qu’elle génère. Ces deux grandeurs, courant et tension, dépendent à la fois des propriétés électriques de
la cellule mais aussi de la charge électrique à ses bornes.

Les propriétés électriques de la cellule sont synthétisées dans un graphe qu’on appelle caractéristique
courant-tension.

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Fig.6. Caractéristique U(I) d’un panneau solaire

Trois grandeurs physiques définissent cette courbe :

 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
------------------------------.
 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------.
 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
--------------------------------.

Remarque :pour s’assurer qu’on travaille en permanence dans le point de maximum de puissance on
utilise ce qu’on appelle un adaptateur ou un régulateur de charge pour les installations isolés et un
onduleur photovoltaïque pour les installations connectées réseau.

Fig.7. Nécessité d’un régulateur dans la chaine

II.2. Performances des modules photovoltaïques :

II.2.1. Effet du niveau d’éclairement

Le courant de court-circuit est ----------------- à l’éclairement : lorsque l’éclairement est multiplié par 2,
le courant de court-circuit est également multiplié par 2.

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Quant à la tension, celle-ci ------------------------------------ aux variations du niveau d’éclairement.

Exemple : lorsque le niveau d’éclairement passe de 1000 W/m² à 500 W/m², le courant de court-circuit
Icc est passe de 5 A à 2.5 A et la tension en circuit ouvert Uco diminue de 4 %.

Fig.8. Effet de l’éclairement

II.2.2. Effet de la température

La production des modules PV dépend étroitement de la température des cellules. Plus la température
augmente plus le rendement diminue.

Une augmentation de la température (liée à L’éclairement et à la température ambiante) entraine :

 • --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
 • --------------------------------------------------------------------------------------------------------------
 • --------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Fig.9. Effet de la température

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A retenir !!!!

I cc (T )  I cc (TSTC )    (T  TSTC ) si  est en A/°C


I cc (T )  I cc (TSTC )  (1    (T  TSTC )) si  est en %/°C

Voc (T )  Voc (TSTC )    (T  TSTC ) si  est en V/°C


Voc (T )  Voc (TSTC )  (1    (T  TSTC )) si  est en %/°C

P(T )  P(TSTC )    (T  TSTC ) si  est en w/°C


P(T )  P(TSTC )  (1    (T  TSTC )) si  est en %/°C

II.2.3. Effet de l’orientation des modules photovoltaïques

En Tunisie, et plus généralement dans tout l'hémisphère nord, l'orientation ------------------ est la
meilleure orientation possible pour un module photovoltaïque.

II.2.4. Effet de l’inclinaison des modules photovoltaïques

L'inclinaison correspond à la pente du module par rapport à l'horizontale. Elle se mesure en ° :

 Une inclinaison de 0° signifie que le module est ------------------------------.


 Une inclinaison de 90° signifie que le module est à ---------------------------------.

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Fig.10. Inclinaison des modules

Le but d’une installation photovoltaïque raccordée au réseau est de produire un maximum d’électricité
(cette électricité sera injectée dans le réseau). Il existe une inclinaison optimale permettant de capter un
maximum d’irradiation solaire tout-au-long de l’année.

L’inclinaison optimale est théoriquement fonction de la latitude du lieu. Aux latitudes tunisiennes
(comprises entre 31° et 37° NORD), l’inclinaison optimale est comprise entre 28° et 34°.

Pour maximiser l’énergie captée du soleil, les rayons solaires doivent être perpendiculaires à la surface
du panneau. Cette inclinaison est de 30° en été et 60° en hiver.

Fig.11. Effet de l’inclinaison des modules

Sur le plan pratique, on doit installer nos panneaux de façon à maximiser la puissance incidente annuelle.
A Tunis, l’ongle d’inclinaison optimale est de 30°.

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Fig.12. Irradiation globale à Tunis

II.2.5. Effet de la localisation

La production électrique d'un module photovoltaïque est fonction du rayonnement solaire reçu : plus le
rayonnement reçu est important, plus la production électrique est importante.

La carte ci-dessous donne l’énergie radiative reçu pendant 1 an par une surface plane, d’une surface
d’un m², perpendiculaire aux rayons du soleil, en Tunisie, et exprimé en kWh/m²/an :

Fig.13. Rayonnement global direct en Tunisie

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II.2.6. Effet de l’ombrage

Pour fonctionner de manière optimale, une installation solaire photovoltaïque doit être soumise au moins
d’ombrage possible. Cependant, certaines contraintes liées au lieu d'installation (présence de montagne,
d'arbres, cheminée, poteau électrique…) ne peuvent être évitées.

On appelle masque tout obstacle cachant les modules photovoltaïques de la lumière du soleil. On
distingue les masques immédiats (cheminé, câble.) Les masques proches (<100m immeuble voisin,
arbre) et les masques lointains (>100m montagne, colline.)

. Remarque :

On doit absolument éviter les obstacles créant I ’ombrage des modules PV (en changent l’orientation
des panneaux, ….

Attention, l ‘ombrage varie au cours d’une même journée et selon la saison

III. Technologies des modules photovoltaïques

Les cellules photovoltaïques les plus répandues sont constituées de semi-conducteurs, principalement à
base de silicium (Si) et plus rarement d’autres semi-conducteurs : séléniure de cuivre et d'indium
(CuIn(Se) 2 ou CuInGa(Se) 2), tellurure de cadmium (CdTe)…comme le monte la figure suivante.

Fig.14. Les différentes technologies d'un module PV.

Les critères de distinction entre ces différentes technologies se fait selon le rendement de chacune et la
surface de module nécessaire pour 1 kWc donnés dans le tableau 1.

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Puissance crête : la puissance de crête représente la puissance maximum fournie par une cellule lorsque
l’éclairement E = 1000W/m², la température T = 25°C et une répartition spectrale du rayonnement dit
AM 1,5. L’unité de cette puissance est le Wc.

𝑃
Le rendement : η = (1)
𝑆∗𝐸

 P : Puissance électrique au point de puissance maximale (W)


 E : Eclairement solaire (W/m²)
 S : Surface hors-tout du module solaire (m²)

Tableau 1: Les caractéristiques de chaque technologie.

Matériaux Rendement du Surface de modules


module nécessaire pour 1 kWc
Si monocristallin 14 à 22 % 5 à 8 m2

Si polycristallin 13 à 19 % 6 à 8 m2

Couche mince 12 à 15 % 7 à 10 m2
CdTe Ou CIGS
Si amorphe 7% 14 m2

De plus du rendement des modules PV, chaque technologie se diffère par ses propres avantages et
inconvénients.

IV. Savoir lire la fiche technique d'un module photovoltaïque

Les fabricants de modules indiquent toujours sur leur fiche technique de produit des propriétés d’ordre
générale telles que les dimensions du module ou le poids, les sections des câbles, le degré d’étanchéité
des boite de jonction…

Fig.15. Extrait d’une fiche technique du module YINGLI Solar

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Ce qui nous intéresse en vue du dimensionnement des installations photovoltaïques, ce sont les
propriétés électriques des modules. Prenons l’exemple suivant :

La gamme YINGLI SOLAR propose des modules de différentes puissances crêtes (de 280wc à 320wc).
Soit le module de 315Wc. La tension en circuit ouvert de ce module est de 40.1V, son courant de court-
circuit est de 9.85A, sa tension au point de maximum de puissance est de 33.7V et son courant à ce point
est de 9.35A. Les coefficients de correction de température sont de -0.29%/C pour la tension et 0.05%/C
pour le courant.

Fig.16. Extrait d’une fiche technique du module YINGLI Solar

V. Couplage des modules photovoltaïques

V.1. Composants de connexion

Afin d'éviter tout risque ----------------------------- et un -------------------------------, -------------------------,


lors du raccordement des modules PV entre eux et du raccordement des câbles d'extrémité des strings,
les fabricants proposent des connecteurs typés "mâle" et "femelle" avec détrompeurs mécaniques.

Leur montage sur les câbles s'effectue avec un outillage spécifique à chaque modèle, permettant
d'assurer un sertissage performant et une liaison optimum des pièces mécaniques et isolantes.

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Fig.17. Principe du raccordement série parallèle des modules

Le raccordement en série est effectuée directement entre les modules, par contre le raccordement
parallèle de chaque branche est effectué dans un boitier en utilisant une fiche Y, comme indiquée dans
la figure suivante

Fig.18. Composants de couplage parallèle (fiche Y)

V.2. Mise en série/parallèle des modules PV

Il s’agit de la connexion de plusieurs modules PV pour répondre à un besoin spécifique en énergie


électrique. Les modules peuvent ainsi être connectés en série ou en parallèle selon le courant et le courant
imposés par l’utilisation.

V.2.1. Mise en série

Par association en série (appelée « String »), les cellules ns sont traversées par ---------------- courant et
la tension résultante correspond à -------------------------------------- par chacune des cellules

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Fig.19. Mise en série principe et caractéristique U(I)

V.2.2. Mise en parallèle

Par association en parallèle, les cellules np sont soumises à la même --------------- et le courant résultant
correspond à --------------------------------------------------------------------------------------------

Fig.20. Mise en parallèle principe et caractéristique U(I)

Les chaines d’un champ PV susceptibles d’être mises en parallèle doivent être constituées :

• --------------------------------------------------------------------------------------------------------------

• --------------------------------------------------------------------------------------------------------------

• --------------------------------------------------------------------------------------------------------------

• --------------------------------------------------------------------------------------------------------------

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