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République Algérienne démocratique et populaire Ministère

de l'éducation nationale

UNIVERSITE ZIANE ACHOUR DE DJELFA FACULTE DES


SCIENCES ET DE LA TECHNOLOGIE

DEPARTEMENT DE GENIE MECANIQUE

TP DE CONVERTION
Présente par

ABDRAMANE CHEICK AMALA DIAGOURAGA


ANNEE UNIVERSITAIRE 2022-2023

1
Tp1 : Caractéristique électrique de modules photovoltaïque sous
l’effet de l’ombrage et compréhension du rôle des dioles by-Pass
Dans ce travail, nous présenterons les résultats de simulation sous Matlab/Simulink, en
utilisant le modèle à deux diodes, de l’effet de l’ombrage partiel sur la production énergétique
des panneaux photovoltaïques (PV). Pour cela, une étude exhaustive de toutes les
configurations de modules PV disponibles : série-parallèle (SP), Bridge-Linked (BL), Honey-
Comb (HC), Total-Cross-Tied (TCT) et Su-Do-Ku sera présentée et deux scenarios de
l’ombrage, Short Narrow (SN) et Short Wide (SW) seront traites et discutes. Enfin, une
comparaison entre les pertes de puissances dans les différentes configurations est présentée.
Les résultats de simulation montrent que la configuration Su-Do-Ku présente les meilleures
performances sous les conditions de l’ombrage partiel de type Short-Narrow (SN) et Short-
Wide (SW) étudies dans le cadre de ce travail.

Mots-clés : Panneau Photovoltaïque, Ombrage Partiel, Configuration HC, Configuration BL,


Configuration TCT, Configuration Su-Do-Ku Short-Narrow (SN), Short-Wide (SW).

I-Introduction :
La puissance electrique générée par un module photovoltaïque peut entre fortement diminuée
par rapport aux conditions optimales de production (point maximum de puissance), mais aussi
par rapport aux conditions métrologiques. En effet, de nombreux facteurs, tels que l’ombrage,
ou la température, peuvent agir considérablement sur la production électrique d’un panneau
photovoltaïque (PV) [1-2]. L’ombrage partiel (PS) est un problème qui est souvent rencontré
lors de l'utilisation de l'énergie solaire photovoltaïque, il peut être dû à des nuages, des
poteaux électriques, à l'ombre de bâtiments, etc... Lorsqu’une partie d'un champ
photovoltaïque est ombrée, les modules ombrés ne peuvent pas produire autant de courant
comme ceux non ombrés étant donné que tous les modules sont connectés en série et/ou en
parallèle. En effet, les modules ombrés obligeront les modules non ombragés à opérer dans la
région de tension négative. Cela entraîne une perte nette de tension dans le système. Les
modules ombrés absorbent la puissance et commencent à agir comme une charge. En d'autres
termes, les modules ombrés dissipent la puissance sous forme de chaleur et provoquent des
points chauds. Actuellement, de nombreuses études sur les effets d'ombrage partiel sur les
différents systèmes PV sont réalisées, elles ont pour objectif de tenter d’améliorer les
performances électriques de ces systèmes [1][2]. En général, les systèmes PV utilisent
différentes configurations pour atteindre la tension et les courants désirés [3]. Parmi ces
configurations, on trouve série parallèle (SP), Totale-Cross-Tied (TCT), Honey Comb (HC) et
Bridge Linked (BL), Su-Do-Ku [4].

Dans ce travail, nous nous intéressons particulièrement à l’effet de l’ombrage partiel sur la
production énergétique des PV des différentes configurations citées au-dessus. Nous
utiliserons pour cela le modèle à deux diodes pour la simulation des caractéristiques
puissance-tension. Deux scénarios de l’ombrage partiel seront traités et discutés et une
comparaison des pertes de puissance des différentes configurations est ensuite présentée.
L'objectif est de pouvoir sélectionner la configuration la plus appropriée du champ
photovoltaïque qui fournit les meilleures performances à savoir celle qui présente les pertes
les plus faibles sous les mêmes conditions d'ombrage partiel.

II- Modèles utilisés et description des configurations étudiées :

2
Le modèle à une diode est le plus répandu pour représenter une cellule PV grâce à sa
simplicité et sa précision[4]. L’évolution de ce modèle a conduit à des modèles plus précis,
tels que le modèle deux diodes (figure 1)

Figure 1: Le modèle deux diodes d’une cellule photovoltaïque

la caractéristique courant-tension est donnée par l’expression suivante[5]:

OùIph est le courant produit par la lumière incidente. IS1,2 sont les courants de saturation inverse
respectivement de la diode 1 et la diode 2. VT1, 2 est la tension thermique du module PV ayantNs
cellule connectée en série. q est la charge de l’électron, k la constante de

Boltzmann, T est la température absolue de la jonction P-N en Kelvin K . Les variables a1 et


a2 représentent respectivement la diffusion et le courant de recombinaison des composantes
des diodes 1 et 2. Finalement Rsh est la résistance parallèle et Rs est la résistance série. La
figure 2 montre la sortie du module PV MSX 60 dans les conditions standard de test ‘CST’,
constitué de 36 cellules, délivrant une puissance de 60 W et un courant de 3.8 A sous une
tension de 21.1 V[2]. Les courbes courant-tension et puissance tension montrent clairement
que le modèle de simulation à deux diodes donne des résultats plus précis :

3
Figure 2: Caractéristiques simulées en condition normal. (a) I-V et (b) P-V

Ce modèle validé, sera ensuite utilisé pour la simulation des caractéristiques des différentes
configurations du champ PV. Dans la suite, nous présentons ces configurations ainsi que le
calcul des courants et des tensions qui serviront pour le calcul des puissances.

1-Configuration Série Parallèle :

Le circuit de la configuration SP est représenté sur la figure (3a). Le champ comporte quatre
Strings (branches) en parallèles, chacun contient six modules connectés en série[4] :
Les lois de Kirchhoff pour les courants (KCL) et les tensions (KVL) de cette configuration SP
sont comme suivant :

2-Configuration Bridge Linked

La configuration (BL) est représentée sur la figure (3b) ci-dessous composée de plusieurs
mailles répétitives. Chaque maille est constituée de quatre modules de deux strings adjacents,
reliés entre eux par des connexions [4]. Nous avons accordé pour le circuit de la figure 3
l’indice n, j et k des courants, tensions et modules respectivement comme suivant :

4
3-Configuration Honey Comb

Le circuit du système de Honey Comb(HC) est inspiré de la forme hexagonale du nid


d'abeilles comme le montre la figure (3c)[4]. Les indices des courants et des tensions n et j
sont liées au nombre du module par k comme suit:

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4-Configuration Su-Do-Ku

La configuration Su-Do-Ku figure (3e) est une amélioration de celle de la TCT. Elle consiste
à faire la dispersion d’ombrage sur les différentes lignes et colonnes pour que les lignes de la
configuration TCT reçoivent les mêmes quantités de puissance. Les relations courant-tension
sont les mêmes que celle de la configuration TCT.
III-Résultats et discussions:

Il existe quatre conditions d'ombrage différents pour panneaux photovoltaïques solaires [6]
qui sont : Short Wide, Long Wide, Short Narrow et Long Narrow. Elles sont basées sur le
nombre de colonnes ombragées (largeur (Wide) ou étroite (Narrow)) et le nombre de modules
ombré par colonne (longueur (courte (Short) ou longue (Long)) comme exposé sur la figure 4:

Figure 4 : Types de scénarios de l’ombrage partiel.

Notre étude porte sur deux scénarios de l’ombrage partiel à savoir, Short-Narrow (SN) et
Short-Wide (SW) car, ils sont plus fréquents en pratique. Notre objectif est de prévoir la
configuration du champ photovoltaïque qui, sous les mêmes conditions d'ombrage partiel,
donne les meilleures performances ou présente le minimum de pertes.

1-Effet de l'ombrage Short Narrow (SN):

Dans ce type de scénario, le champ photovoltaïque est divisé en trois groupes de modules
différents, chaque groupe recevant une irradiation différente. Le premier groupe reçoit une
irradiation de 1000W/m2, tandis que le deuxième et le troisième groupe reçoivent
respectivement une irradiation de 324 W/m2 et 163W/m2. Sur la figure 5, nous avons tracé les
caractéristiques Puissance-Tension (P-V) des différentes configurations sous l’effet de
l’ombrage partiel de type SN. De cette courbe, nous remarquons que pour toutes les
configurations, la position des pics est déplacée vers la droite. Aussi, nous obtenons une
légère diminution de puissance entre les configurations SP et Su-Do-Ku. Ces pertes de
puissance entre les différentes configurations sont groupées sur le tableau 1.

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Les résultats résumés dans le tableau montrent clairement que les pertes de puissance entre les
configurations SP, BL et HC sont presque les mêmes. Cependant, la configuration TCT et Su-
Do-Ku présentent moins de pertes et fournissent des puissances identiques car la position des
modules ombragés n’a pas été configurée dans la configuration TCT pour atteindre celle du
TCT amélioré ou (Su-Do-Ku).

2-Effet de l'ombrage Short Wide (SW):

Dans ce cas, trois irradiations différentes sont considérées pour le calcul de la puissance du
système PV. Les résultats de simulation sont présentés sur la figure6 ci-dessous :

Figure 6 : Caractéristiques P-V de différentes configurations sous l’ombrage partiel SW

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Ces caractéristiques montrent l’apparition de pics locaux dans les configurations SP, BL, HC
et TCT qui pics correspondent à la quantité d’ombrage causé par ce scénario SW. Tandis que
la configuration Su-Do-Ku ne fournit qu’un pic maximal. Les performances des différentes
configurations, en termes de pertes de puissance, sont résumées dans le tableau 2 suivant :

IV-Conclusion :

Dans ce travail, nous avons utilisé le modèle à deux diodes pour étudier et modéliser l’effet de
l’ombrage partiel sur les configurations des PV de type série-parallèle (SP), Bridge-Linked
(BL), Honey-Comb (HC), Total-Cross-Tied (TCT) et Su-Do-Ku. En outre une étude
exhaustive sur la méthode analytique pour le calcul des puissances de ces différentes
configurations a été effectuée. Nous avons aussi présenté et comparé les performances de
toutes ces configuration PV dans le cas de l'ombrage partiel de type SN et SW. Les résultats
obtenus montrent que Su-Do-Ku est la configuration qui fournit le maximum de puissance
sous les conditions d’ombrage partiel traité dans le cadre de ce travail. Les résultats obtenus
pourraient également être utilisés dans un algorithme intelligent pour le suivi du point
maximum global de puissance dans le cas d'ombrage partiel.

TP2 : Modélisation et simulation d’une turbine éolienne

1. INTRODUCTION

Le développement et l’exploitation des énergies renouvelables ont connu une forte croissance
ces dernières années [1]. Parmi ces sources d’énergies, les générateurs éoliens occupent une
place particulière. En effet d’une part, l’énergie éolienne est appelée à se développer
fortement dans de nombreuses régions, et d’autre part, cette énergie très fluctuante, du fait
d’importantes variations de la vitesse du vent, peut affecter significativement la qualité de la
tension et du courant dans le réseau ou elle est injectée.

L’intérêt porté à la génératrice asynchrone à double alimentation (GADA) ne cesse de croître


surtout dans le domaine des énergies renouvelables. En effet, dans le domaine éolien, la
GADA présente bien des avantages: le convertisseur lié à l’armature rotorique est
dimensionné au tiers de la puissance nominale du rotor, les pertes dans les semi- conducteurs
sont faibles, etc. [2].

L’avènement de l’électronique de puissance a eu un impact majeur sur le monde industriel au


cours des dernières décennies. Cet avènement s’est produit par l’arrivée sur le marché des
composants d’électronique de puissance, tels que les thyristors, les triacs, les GTO, les IGBT
ou les transistors de forte puissance. Ces composantes ont permis le développement de
convertisseurs statiques de grande puissance qui permettent la conversion de la puissance

9
électrique d'une forme quelconque à une autre forme. Ces convertisseurs apportent un progrès
considérable au niveau des procédés industriels.

L’utilisation de ces convertisseurs statiques dans les installations de conversion d’énergie


électrique participe à détériorer la ‘qualité’ du courant et de la tension des réseaux de
distribution. En effet, ces systèmes consomment des courants non sinusoïdaux, l’article
présente une synthèse des redresseurs MLI à bande d’hystérésis, qui sont classés comme une
solution de ce problème.

2. MODELE DE LA TURBINE

L’éolienne capte l’énergie cinétique du vent et la convertit en un couple qui fait tourner les
pales du rotor. Trois facteurs déterminent le rapport entre l’énergie du vent et l’énergie
mécanique récupérée par le rotor: la densité de l’air, la surface balayée par le rotor et la
vitesse du vent. La densité de l’air et la vitesse du vent sont des paramètres climatologiques
qui dépendent du site [3].

L’évolution du coefficient de puissance est une donnée spécifique à chaque éolienne. A partir
de relevés réalisés sur une éolienne, l’expression du coefficient de puissance a été approchée,
pour ce type de turbine, par l’équation suivante [4]:

Fig. 1: Coefficient de puissance en fonction du ratio de vitesse ( λ ) et de l’angle de calage ( β


)

Modélisation, simulation et contrôle d’une turbine éolienne à vitesse...

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Fig. 2: Coefficient aérodynamique en fonction du ratio de vitesse de la turbine ( λ )

La puissance mécanique récupérée par une turbine éolienne peut s’écrire sous la forme:

11
12
Fig. 4: Puissance théorique disponible pour un type d'éolienne donnée

La vitesse variable permet également d’améliorer la qualité de la puissance électrique


produite, en introduisant de la souplesse dans la réaction du système face aux fluctuations
brusques de la vitesse du vent.

L’inconvénient principal de ce genre de système est le surcoût introduit par l’incorporation


des convertisseurs de puissance. Ce coût dépendant de la taille de ces convertisseurs, il
devient relativement important pour les éoliennes de grande taille. De plus les performances
des composants électroniques utilisés par ces convertisseurs tels que les transistors IGBT
diminuent à partir d’une certaine puissance [5].

Au vu de la caractéristique suivante, il apparaît clairement que si l’éolienne et par conséquent


la génératrice fonctionne à vitesse fixe, les maxima théoriques des courbes de puissance ne
sont pas exploités.

3. MODELE DE LA GADA

La génératrice asynchrone à double alimentation est classiquement modélisée dans le repère


de Park, donnant lieu aux équations suivantes [6].

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Ls , Lr : Inductance cyclique propre statorique et rotorique M : Inductances cycliques
mutuelle stator – rotor

p : Nombre de paires de pôles de la machine.


ωr=dθr dt (19)

ωr : Vitesse angulaire (pulsation) électrique du rotor Cr : Couple résistant


Cem : Couple électromagnétique
Ω : Vitesse de rotation de la machine.

4. MODELE DU REDRESSEUR MLI

Contrairement aux redresseurs classiques, les redresseurs MLI sont réalisés à l’aide de semi-
conducteurs commandés à l’ouverture et à la fermeture. La possibilité de commande à
l’ouverture permet un contrôle total du convertisseur, parce que les interrupteurs peuvent être
commutés, selon les besoins, aussi bien à la fermeture qu’à l’ouverture [7].

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Fig. 5: Topologies de base d’un redresseur de tension

Le redresseur de tension fonctionne en gardant la tension du bus continu à une valeur de


référence désirée, en utilisant une commande en boucle fermée.

La méthode de la bande d’hystérésis permet la commutation des interrupteurs du redresseur,


lorsque l’erreur entre le signal et sa consigne excède une amplitude fixée. Cette amplitude est
communément appelée fourchette ou bande d’hystérésis. Cette technique ne demande qu’un
comparateur à hystérésis par phase [8, 9].

Le comparateur à hystérésis fonctionne selon le principe expliqué en figure 6, l’interrupteur


s’ouvre si l’erreur devient inférieure à -H/2, et il se ferme si cette dernière est supérieure à + H
/ 2 , où H représente la fourchette (ou largeur) d’hystérésis. Si l’erreur est maintenant
comprise entre -H/2 et +H/2 (c’est-à-dire,

qu’elle varie à l’intérieur de la fourchette d’hystérésis), l’interrupteur ne commute pas [10].

Fig. 6: Principes de fonctionnement de Modulateur MLI à bande d’hystérésis

On peut faciliter la modélisation et réduire le temps de simulation en modélisant le redresseur


par un ensemble d'interrupteurs idéaux, ces interrupteurs étant complémentaires, leur état est
défini par la fonction suivante [11] :

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Fig. 7: Schéma fonctionnel du redresseur MLI de tension dans le référentiel tournant d − q

5. RESULTATS DE SIMULATION

Les principaux paramètres des éléments considérés du système [12]:


GADA: Rs =3.82mΩ, Rr =2.97mΩ, Ls =12.241mH, Lr =12.177mH,

M = 12.12 mH , P = 2 .
Turbine: R = 40 m , J = 256 kgm2 , ρ = 1.2 kg / m3 , G = 70 .

16
Le fonctionnement du dispositif complet a été simulé sous environnement Matlab/Simulink,
la référence de la tension à la sortie du redresseur étant prise égale à 600 V, nous avons simulé
le modèle de profil de vent en deux formes:

La vitesse du vent sera modélisée sous forme déterministe par une somme de plusieurs
harmoniques:

Vv (t) = 8 + 0.2sin(0.1047×t) + 2sin(0.2665×t) + 0.2sin(3.6645×t) (28)

Fig. 8: Variation de la vitesse du vent (m/s)

Fig. 9: Variation de la vitesse mécanique (rad/s)

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Fig. 10: Variation de la tension et du courant de la GADA

Fig. 11: Variation de la tension et du courant de la GADA (Zoom)

Fig. 12: Variation de la tension redressée en fonction du temps

On observe que la tension du bus continu reste en moyenne et égale à 600 V.

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Fig. 13: Impulsions de commande

6. CONCLUSION

Ce travail nous a permis d’étudier le mode de fonctionnement du système de conversion


d’énergie éolienne (modèle de la turbine à vitesse variable, modèle de la Génératrice
asynchrone à double alimentation et modèle du redresseur MLI à bande d’hystérésis).

Les résultats obtenus par simulation montrent que le rendement du système est très
encourageant.

TP 3 : Modélisation simulation des convertisseurs de puissance utilises dans l’éolien


(onduleur ,redresseur)

I. INTRODUCTION

La modélisation de cette chaine de conversion a été fait pour bien comprendre le principe de
fonctionnement et surtout pour dimensionner de façon optimale les principaux éléments de la
chaine,

Pour ce faire, on a réparti l’article comme suit:

--une première partie contiendra la modélisation aéronautique de la turbine éolienne.

--une deuxième partie présentera l’association de la turbine éolienne et de la génératrice


synchrone à aimants permanents connectée à un redresseur à six diodes.

-- en terminera par un modèle complet d’une chaine éolienne alimente une charge résistive
(figure 1).

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Fig. 1. Chaine de conversion éolienne.
(1) : Les pales ; (2) : Tour ; (3) : La génératrice

II. MODELISATION DE LA TURBINE EOLIENNE

La figure. 1 montre une turbine éolienne couplée directement à une génératrice synchrone à
aimants permanents. La vitesse de rotation optimale de la turbine détermine la fréquence
d’alimentation de la génératrice synchrone.

II. A. Notions sur la théorie de l’aile portante

L’élément principal du moteur éolien est la pale. Considérons donc un profil d’aile dans un
vent de vitesse V (figure. 2) et précisons quelques définitions.

Fig. 2. Caractéristique d’un profile de pale d’éolienne. AB : corde de référence du profil, L :


profondeur du profil, i : Angle d’incidence du profil,

α : Angle de portance

II. B. Evaluation des efforts axiaux et tangentiels

Considérons l’élément de pale (figure. 2) compris entre les distances r et r+dr (figure. 3).
Calculons les efforts qui s’exercent sur cet élément de deux manières tout d’abord en
considérant l’action aérodynamique directe et ensuite par les théorèmes généraux de la
mécanique des fluides. Ce qui nous permet la connaissance de la poussée axiale et du couple
moteur produit et de calculer la puissance fournie par le vent à l’hélice.

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Fig. 3. Elément de surface (de pale) entre les cercles de rayon r et r+dr

1) première évaluation : La projection de la résistance de l’air selon l’axe de l’éolienne donne


la composante axiale FV, et par projection sur la vitesse U, on trouve la composante
tangentielle FU, tel que :

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permanent :

Le modèle complet de la génératrice synchrone à aimant permanent dans le repaire de PARK


(d, q) lié au rotor,

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D’après les figures 7, 8, 12 et 16 on remarque que le couple de la turbine et le courant de
chargement des batteries dépendent de la vitesse du vent. L’augmentation de la vitesse du
vent tend à augmenter la vitesse de rotation de la turbine et par conséquence la tension du bus
continue, et comme la charge au niveau du bus continu est un groupe des batteries, cela va
augmenter le courant de chargement, ce qui donne la croissance du couple résistant de la
génératrice et en fin le système génératrice et turbine se stabilise à une vitesse de rotation
quasi constant comme il est représenté dans la figure9.

La figure 13 montre que le système de stockage commence à fournir une tension stable après
le chargement des batteries. Cette tension reste stable quelque soit la vitesse du vent.
L’onduleur de tension alimente la charge avec une tension échantillonnée d’une principale
sinusoïdale comme il est illustré dans les figures 14 et 15.

La génératrice fournie un courant d’une amplitude variable suivant la variation du courant de


chargement des batteries ; la forme de ce courant n’est pas sinusoïdale a cause du pont
redresseur à diode qui relie la machine avec le bus continu, figure 16.

VI. CONCLUSION
Dans ce type d’aérogénérateur, la charge est en générale constante mais la vitesse du vent
varie (diminuer ou augmenter), on aura alors une puissance supérieure ou inferieure à la
puissance demandée par la charge. Donc, pour extraire le maximum de la puissance du vent et
au même temps, pour alimenter la charge sous une tension stable. La solution se trouve dans
un système de stockage qui absorbe la puissance supplémentaire générée par la turbine, ou
bien fournit la puissance manquante de la puissance désirée.

Donc, Il est préférable d'utiliser ce type d'aérogénérateur dans un système hybride de


production d’électricité pour couvrir l’inconvénient majeur de l’énergie éolienne, qui est
l’instabilité de la puissance disponible dans le vent .

TP4 : Caracterisation electrique demodules photovoltaïque sous conditions climatiques


normales (module totalement éclaire)( simulation ouexpérimental)

38
Sous un éclairement donné, toute cellule photovoltaïque est caractérisée
par une courbe courant-tension (I-V) représentant l’ensemble des
configurations électriques que peut prendre la cellule. Trois grandeurs
physiques définissent cette courbe:

• Sa tension à vide : Vco. Cette valeur représenterait la tension générée


par une cellule éclairée non raccordée.

• Son courant court-circuit: Icc. Cette valeur représenterait le courant


généré par une cellule éclairée raccordée à elle-même.

• Son point de puissance maximal: MPP (en anglais : maximal power


point) obtenu pour une tension et un courant optimaux : Vopt, Iopt
(parfois appelés aussi Vmpp, Impp).

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Rem : Pour permettre une comparaison de l’efficacité de différentes
cellules, on définit ces caractéristiques dans des conditions de test bien
précises (STC = Standard Test Conditions). Ces conditions sont : émission
lumineuse de 1 000 W/m², température de 25 °C, conditions spectrales Air
Mass 1.5 (composition du spectre identique au spectre solaire lorsqu’il
traverse une épaisseur et demie d’atmosphère, ce qui correspond à un
angle d’incidence de 41.8° par rapport à l’horizontale).

Actuellement, les cellules présentent des valeurs de l’ordre de 0.5V-3.5A-2.1


Wc.

Raccordement des cellules entre elles

Dans les conditions standardisées de test, la puissance maximale pour une


cellule Si (silicium) de 100 cm² (10 sur 10) tourne aux alentours de 1,25 Watt.
Cette cellule constitue donc un générateur de très faible puissance,
insuffisant pour les applications électriques courantes. Les modules sont
donc réalisés par association, en série et/ou en parallèle, de cellules
élémentaires. La connexion en série augmente la tension pour un même
courant alors que la connexion en parallèle augmente le courant pour une
tension identique.
Pour que l’électricité générée soit utilisable pour nos applications
électriques, il est donc nécessaire d’associer entre elles un grand nombre
de cellules.

Les modules (généralement présentés sous forme de panneaux) sont


constitués d’un certain nombre de cellules élémentaires placées en série

40
afin de rendre la tension à la sortie utilisable.
Ces modules sont ensuite associés en réseau (série-parallèle) de façon à
obtenir les tensions/courants désirés.

Association en série

Par association en série (appelée “String”), les cellules sont traversées par le
même courant et la tension résultante correspond à la somme des
tensions générées par chacune des cellules.

Association en parallèle

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Par association en parallèle, les cellules sont soumises à la même tension
et le courant résultant correspond à la somme des courants générés par
chacune des cellules.

Les caractéristiques globales d’une installation se déduisent donc d’une


combinaison des caractéristiques des constituants des ns*np.

Les diodes de by-pass

Il arrive fréquemment que les cellules élémentaires qui composent le


module ne présentent pas toutes la même courbe caractéristique au
même moment. Les raisons peuvent être multiples : variété inévitable de
fabrication, défaillance, différence d’éclairement ou de température (dues
par exemple à un ombrage non uniforme du module, un encrassement,…).

Sous certaines conditions, la cellule la plus faible peut alors se comporter


comme une cellule réceptrice, dissipant la puissance générée par la cellule
la plus forte. Celle-ci peut même être détruite si la contrainte ou la
température devient trop importante.

Pour éviter ce phénomène, on place des diodes de by-pass (empêchant


tout courant ou tension inverses). Celles-ci sont placées en série lorsque les
cellules sont connectées en parallèle et en parallèle lorsque les cellules sont
connectées en série.
Les modules aujourd’hui commercialisés comprennent généralement des
diodes de protection situées en parallèle des différents strings qui le
composent.

42
L’utilisation de ces by-pass induit néanmoins des perturbations de la
courbe caractéristique, modifiant le point de puissance maximal du
module :

Pour ne pas induire inutilement ces pertes, il est donc très important que ces diodes de by-pass
soient utilisées et placées en cohérence avec les ombres générées par l’environnement du
module.

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