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TP DE CONVERTION
Présente par
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Tp1 : Caractéristique électrique de modules photovoltaïque sous
l’effet de l’ombrage et compréhension du rôle des dioles by-Pass
Dans ce travail, nous présenterons les résultats de simulation sous Matlab/Simulink, en
utilisant le modèle à deux diodes, de l’effet de l’ombrage partiel sur la production énergétique
des panneaux photovoltaïques (PV). Pour cela, une étude exhaustive de toutes les
configurations de modules PV disponibles : série-parallèle (SP), Bridge-Linked (BL), Honey-
Comb (HC), Total-Cross-Tied (TCT) et Su-Do-Ku sera présentée et deux scenarios de
l’ombrage, Short Narrow (SN) et Short Wide (SW) seront traites et discutes. Enfin, une
comparaison entre les pertes de puissances dans les différentes configurations est présentée.
Les résultats de simulation montrent que la configuration Su-Do-Ku présente les meilleures
performances sous les conditions de l’ombrage partiel de type Short-Narrow (SN) et Short-
Wide (SW) étudies dans le cadre de ce travail.
I-Introduction :
La puissance electrique générée par un module photovoltaïque peut entre fortement diminuée
par rapport aux conditions optimales de production (point maximum de puissance), mais aussi
par rapport aux conditions métrologiques. En effet, de nombreux facteurs, tels que l’ombrage,
ou la température, peuvent agir considérablement sur la production électrique d’un panneau
photovoltaïque (PV) [1-2]. L’ombrage partiel (PS) est un problème qui est souvent rencontré
lors de l'utilisation de l'énergie solaire photovoltaïque, il peut être dû à des nuages, des
poteaux électriques, à l'ombre de bâtiments, etc... Lorsqu’une partie d'un champ
photovoltaïque est ombrée, les modules ombrés ne peuvent pas produire autant de courant
comme ceux non ombrés étant donné que tous les modules sont connectés en série et/ou en
parallèle. En effet, les modules ombrés obligeront les modules non ombragés à opérer dans la
région de tension négative. Cela entraîne une perte nette de tension dans le système. Les
modules ombrés absorbent la puissance et commencent à agir comme une charge. En d'autres
termes, les modules ombrés dissipent la puissance sous forme de chaleur et provoquent des
points chauds. Actuellement, de nombreuses études sur les effets d'ombrage partiel sur les
différents systèmes PV sont réalisées, elles ont pour objectif de tenter d’améliorer les
performances électriques de ces systèmes [1][2]. En général, les systèmes PV utilisent
différentes configurations pour atteindre la tension et les courants désirés [3]. Parmi ces
configurations, on trouve série parallèle (SP), Totale-Cross-Tied (TCT), Honey Comb (HC) et
Bridge Linked (BL), Su-Do-Ku [4].
Dans ce travail, nous nous intéressons particulièrement à l’effet de l’ombrage partiel sur la
production énergétique des PV des différentes configurations citées au-dessus. Nous
utiliserons pour cela le modèle à deux diodes pour la simulation des caractéristiques
puissance-tension. Deux scénarios de l’ombrage partiel seront traités et discutés et une
comparaison des pertes de puissance des différentes configurations est ensuite présentée.
L'objectif est de pouvoir sélectionner la configuration la plus appropriée du champ
photovoltaïque qui fournit les meilleures performances à savoir celle qui présente les pertes
les plus faibles sous les mêmes conditions d'ombrage partiel.
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Le modèle à une diode est le plus répandu pour représenter une cellule PV grâce à sa
simplicité et sa précision[4]. L’évolution de ce modèle a conduit à des modèles plus précis,
tels que le modèle deux diodes (figure 1)
OùIph est le courant produit par la lumière incidente. IS1,2 sont les courants de saturation inverse
respectivement de la diode 1 et la diode 2. VT1, 2 est la tension thermique du module PV ayantNs
cellule connectée en série. q est la charge de l’électron, k la constante de
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Figure 2: Caractéristiques simulées en condition normal. (a) I-V et (b) P-V
Ce modèle validé, sera ensuite utilisé pour la simulation des caractéristiques des différentes
configurations du champ PV. Dans la suite, nous présentons ces configurations ainsi que le
calcul des courants et des tensions qui serviront pour le calcul des puissances.
Le circuit de la configuration SP est représenté sur la figure (3a). Le champ comporte quatre
Strings (branches) en parallèles, chacun contient six modules connectés en série[4] :
Les lois de Kirchhoff pour les courants (KCL) et les tensions (KVL) de cette configuration SP
sont comme suivant :
La configuration (BL) est représentée sur la figure (3b) ci-dessous composée de plusieurs
mailles répétitives. Chaque maille est constituée de quatre modules de deux strings adjacents,
reliés entre eux par des connexions [4]. Nous avons accordé pour le circuit de la figure 3
l’indice n, j et k des courants, tensions et modules respectivement comme suivant :
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3-Configuration Honey Comb
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4-Configuration Su-Do-Ku
La configuration Su-Do-Ku figure (3e) est une amélioration de celle de la TCT. Elle consiste
à faire la dispersion d’ombrage sur les différentes lignes et colonnes pour que les lignes de la
configuration TCT reçoivent les mêmes quantités de puissance. Les relations courant-tension
sont les mêmes que celle de la configuration TCT.
III-Résultats et discussions:
Il existe quatre conditions d'ombrage différents pour panneaux photovoltaïques solaires [6]
qui sont : Short Wide, Long Wide, Short Narrow et Long Narrow. Elles sont basées sur le
nombre de colonnes ombragées (largeur (Wide) ou étroite (Narrow)) et le nombre de modules
ombré par colonne (longueur (courte (Short) ou longue (Long)) comme exposé sur la figure 4:
Notre étude porte sur deux scénarios de l’ombrage partiel à savoir, Short-Narrow (SN) et
Short-Wide (SW) car, ils sont plus fréquents en pratique. Notre objectif est de prévoir la
configuration du champ photovoltaïque qui, sous les mêmes conditions d'ombrage partiel,
donne les meilleures performances ou présente le minimum de pertes.
Dans ce type de scénario, le champ photovoltaïque est divisé en trois groupes de modules
différents, chaque groupe recevant une irradiation différente. Le premier groupe reçoit une
irradiation de 1000W/m2, tandis que le deuxième et le troisième groupe reçoivent
respectivement une irradiation de 324 W/m2 et 163W/m2. Sur la figure 5, nous avons tracé les
caractéristiques Puissance-Tension (P-V) des différentes configurations sous l’effet de
l’ombrage partiel de type SN. De cette courbe, nous remarquons que pour toutes les
configurations, la position des pics est déplacée vers la droite. Aussi, nous obtenons une
légère diminution de puissance entre les configurations SP et Su-Do-Ku. Ces pertes de
puissance entre les différentes configurations sont groupées sur le tableau 1.
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Les résultats résumés dans le tableau montrent clairement que les pertes de puissance entre les
configurations SP, BL et HC sont presque les mêmes. Cependant, la configuration TCT et Su-
Do-Ku présentent moins de pertes et fournissent des puissances identiques car la position des
modules ombragés n’a pas été configurée dans la configuration TCT pour atteindre celle du
TCT amélioré ou (Su-Do-Ku).
Dans ce cas, trois irradiations différentes sont considérées pour le calcul de la puissance du
système PV. Les résultats de simulation sont présentés sur la figure6 ci-dessous :
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Ces caractéristiques montrent l’apparition de pics locaux dans les configurations SP, BL, HC
et TCT qui pics correspondent à la quantité d’ombrage causé par ce scénario SW. Tandis que
la configuration Su-Do-Ku ne fournit qu’un pic maximal. Les performances des différentes
configurations, en termes de pertes de puissance, sont résumées dans le tableau 2 suivant :
IV-Conclusion :
Dans ce travail, nous avons utilisé le modèle à deux diodes pour étudier et modéliser l’effet de
l’ombrage partiel sur les configurations des PV de type série-parallèle (SP), Bridge-Linked
(BL), Honey-Comb (HC), Total-Cross-Tied (TCT) et Su-Do-Ku. En outre une étude
exhaustive sur la méthode analytique pour le calcul des puissances de ces différentes
configurations a été effectuée. Nous avons aussi présenté et comparé les performances de
toutes ces configuration PV dans le cas de l'ombrage partiel de type SN et SW. Les résultats
obtenus montrent que Su-Do-Ku est la configuration qui fournit le maximum de puissance
sous les conditions d’ombrage partiel traité dans le cadre de ce travail. Les résultats obtenus
pourraient également être utilisés dans un algorithme intelligent pour le suivi du point
maximum global de puissance dans le cas d'ombrage partiel.
1. INTRODUCTION
Le développement et l’exploitation des énergies renouvelables ont connu une forte croissance
ces dernières années [1]. Parmi ces sources d’énergies, les générateurs éoliens occupent une
place particulière. En effet d’une part, l’énergie éolienne est appelée à se développer
fortement dans de nombreuses régions, et d’autre part, cette énergie très fluctuante, du fait
d’importantes variations de la vitesse du vent, peut affecter significativement la qualité de la
tension et du courant dans le réseau ou elle est injectée.
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électrique d'une forme quelconque à une autre forme. Ces convertisseurs apportent un progrès
considérable au niveau des procédés industriels.
2. MODELE DE LA TURBINE
L’éolienne capte l’énergie cinétique du vent et la convertit en un couple qui fait tourner les
pales du rotor. Trois facteurs déterminent le rapport entre l’énergie du vent et l’énergie
mécanique récupérée par le rotor: la densité de l’air, la surface balayée par le rotor et la
vitesse du vent. La densité de l’air et la vitesse du vent sont des paramètres climatologiques
qui dépendent du site [3].
L’évolution du coefficient de puissance est une donnée spécifique à chaque éolienne. A partir
de relevés réalisés sur une éolienne, l’expression du coefficient de puissance a été approchée,
pour ce type de turbine, par l’équation suivante [4]:
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Fig. 2: Coefficient aérodynamique en fonction du ratio de vitesse de la turbine ( λ )
La puissance mécanique récupérée par une turbine éolienne peut s’écrire sous la forme:
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Fig. 4: Puissance théorique disponible pour un type d'éolienne donnée
3. MODELE DE LA GADA
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Ls , Lr : Inductance cyclique propre statorique et rotorique M : Inductances cycliques
mutuelle stator – rotor
Contrairement aux redresseurs classiques, les redresseurs MLI sont réalisés à l’aide de semi-
conducteurs commandés à l’ouverture et à la fermeture. La possibilité de commande à
l’ouverture permet un contrôle total du convertisseur, parce que les interrupteurs peuvent être
commutés, selon les besoins, aussi bien à la fermeture qu’à l’ouverture [7].
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Fig. 5: Topologies de base d’un redresseur de tension
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Fig. 7: Schéma fonctionnel du redresseur MLI de tension dans le référentiel tournant d − q
5. RESULTATS DE SIMULATION
M = 12.12 mH , P = 2 .
Turbine: R = 40 m , J = 256 kgm2 , ρ = 1.2 kg / m3 , G = 70 .
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Le fonctionnement du dispositif complet a été simulé sous environnement Matlab/Simulink,
la référence de la tension à la sortie du redresseur étant prise égale à 600 V, nous avons simulé
le modèle de profil de vent en deux formes:
La vitesse du vent sera modélisée sous forme déterministe par une somme de plusieurs
harmoniques:
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Fig. 10: Variation de la tension et du courant de la GADA
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Fig. 13: Impulsions de commande
6. CONCLUSION
Les résultats obtenus par simulation montrent que le rendement du système est très
encourageant.
I. INTRODUCTION
La modélisation de cette chaine de conversion a été fait pour bien comprendre le principe de
fonctionnement et surtout pour dimensionner de façon optimale les principaux éléments de la
chaine,
-- en terminera par un modèle complet d’une chaine éolienne alimente une charge résistive
(figure 1).
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Fig. 1. Chaine de conversion éolienne.
(1) : Les pales ; (2) : Tour ; (3) : La génératrice
La figure. 1 montre une turbine éolienne couplée directement à une génératrice synchrone à
aimants permanents. La vitesse de rotation optimale de la turbine détermine la fréquence
d’alimentation de la génératrice synchrone.
L’élément principal du moteur éolien est la pale. Considérons donc un profil d’aile dans un
vent de vitesse V (figure. 2) et précisons quelques définitions.
α : Angle de portance
Considérons l’élément de pale (figure. 2) compris entre les distances r et r+dr (figure. 3).
Calculons les efforts qui s’exercent sur cet élément de deux manières tout d’abord en
considérant l’action aérodynamique directe et ensuite par les théorèmes généraux de la
mécanique des fluides. Ce qui nous permet la connaissance de la poussée axiale et du couple
moteur produit et de calculer la puissance fournie par le vent à l’hélice.
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Fig. 3. Elément de surface (de pale) entre les cercles de rayon r et r+dr
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permanent :
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D’après les figures 7, 8, 12 et 16 on remarque que le couple de la turbine et le courant de
chargement des batteries dépendent de la vitesse du vent. L’augmentation de la vitesse du
vent tend à augmenter la vitesse de rotation de la turbine et par conséquence la tension du bus
continue, et comme la charge au niveau du bus continu est un groupe des batteries, cela va
augmenter le courant de chargement, ce qui donne la croissance du couple résistant de la
génératrice et en fin le système génératrice et turbine se stabilise à une vitesse de rotation
quasi constant comme il est représenté dans la figure9.
La figure 13 montre que le système de stockage commence à fournir une tension stable après
le chargement des batteries. Cette tension reste stable quelque soit la vitesse du vent.
L’onduleur de tension alimente la charge avec une tension échantillonnée d’une principale
sinusoïdale comme il est illustré dans les figures 14 et 15.
VI. CONCLUSION
Dans ce type d’aérogénérateur, la charge est en générale constante mais la vitesse du vent
varie (diminuer ou augmenter), on aura alors une puissance supérieure ou inferieure à la
puissance demandée par la charge. Donc, pour extraire le maximum de la puissance du vent et
au même temps, pour alimenter la charge sous une tension stable. La solution se trouve dans
un système de stockage qui absorbe la puissance supplémentaire générée par la turbine, ou
bien fournit la puissance manquante de la puissance désirée.
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Sous un éclairement donné, toute cellule photovoltaïque est caractérisée
par une courbe courant-tension (I-V) représentant l’ensemble des
configurations électriques que peut prendre la cellule. Trois grandeurs
physiques définissent cette courbe:
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Rem : Pour permettre une comparaison de l’efficacité de différentes
cellules, on définit ces caractéristiques dans des conditions de test bien
précises (STC = Standard Test Conditions). Ces conditions sont : émission
lumineuse de 1 000 W/m², température de 25 °C, conditions spectrales Air
Mass 1.5 (composition du spectre identique au spectre solaire lorsqu’il
traverse une épaisseur et demie d’atmosphère, ce qui correspond à un
angle d’incidence de 41.8° par rapport à l’horizontale).
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afin de rendre la tension à la sortie utilisable.
Ces modules sont ensuite associés en réseau (série-parallèle) de façon à
obtenir les tensions/courants désirés.
Association en série
Par association en série (appelée “String”), les cellules sont traversées par le
même courant et la tension résultante correspond à la somme des
tensions générées par chacune des cellules.
Association en parallèle
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Par association en parallèle, les cellules sont soumises à la même tension
et le courant résultant correspond à la somme des courants générés par
chacune des cellules.
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L’utilisation de ces by-pass induit néanmoins des perturbations de la
courbe caractéristique, modifiant le point de puissance maximal du
module :
Pour ne pas induire inutilement ces pertes, il est donc très important que ces diodes de by-pass
soient utilisées et placées en cohérence avec les ombres générées par l’environnement du
module.
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