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Table des matières

1 . Introduction
2 .Cellule photovoltaïque
2.1 . Eléments d'une cellule photovoltaïque
2.2 . Familles de cellules photovoltaïques
2.3 . Caractéristique énergétique d'une cellule photovoltaïque
2.4 . Caractéristiques électriques d'une cellule photovoltaïque
3 .Module photovoltaïque
3.1 .De la cellule au module
3.2 . Association des cellules
3.3 . Caractéristiques des modules photovoltaïques
3.4 . Hot-spots et diodes by-pass
3.5 . Problèmes liés à la mise en parallèle des cellules photovoltaïques
4 . Assemblage de Panneaux photovoltaïques
5 . Systèmes photovoltaïques
5.1 . Composants d’un système photovoltaïque
5.2 . Types de systèmes photovoltaïques
6 .Dimensionnement
6.1 . Evaluation des besoins (Etape 1)
6.2 . Energie solaire récupérable (étape 2)
6.3 . Définition des modules photovoltaïques : tension de fonctionnement, technologie, puissance totale
à installer (étape 3)
6.4 . Dimensionnement du stockage et du régulateur
6.5 . Dimensionnement des câbles
6.6 . Dimensionnement des câbles
1 . Introduction
Au Senegal comme dans d'autres pays d'Afrique sub-saharienne, l’offre énergétique conventionnelle est
essentiellement concentrée dans les villes alors que la plupart des populations sont encore rurales et
leur accès aux énergies commerciales demeure faible. En effet, le taux d’électrification rurale est de
23,8% contre 90,1% en milieu urbain. Pourtant, Le Sénégal possède un potentiel solaire important avec
en moyenne 5,5 kWh/m²/jour au sol d’énergie solaire brute. Cette énergie solaire peut transformée en
électricité par effet photoélectrique. Mais, il faut apprendre à capter, à stocker et à transformer cette
énergie.
2 .Cellule photovoltaïque
L'énergie solaire photovoltaïque consiste à transformer directement le rayonnement solaire en
électricité à partir de cellules photovoltaïques.
2.1 . Eléments d'une cellule photovoltaïque
Les caractéristiques de base des composants d’une cellule photovoltaïque sont identiques même si les
technologies utilisées varient selon les fabricants.

Figure 1: Cellule photovoltaîque


Pratiquement, la cellule PV est composée de plusieurs couches minces à savoir :
une couche "anti-reflet" sur la face avant dont le but est de faciliter au maximum la pénétration d’un
maximum de photons à travers la surface et de réduire les pertes par réflexion ;
une grille conductrice avant " collectrice des électrons " qui doit (être dense pour collecter les
électrons mais peu dense pour laisser passer la lumière) également être liée au silicium et ne pas
être sensible à la corrosion ; (Ni, Sn, Pb)
une couche dopée N avec porteurs de charge libres négatifs (électrons) ; (Phosphore)
une couche dopée P avec porteurs de charge positifs (trous) ; (Bore)
une surface de contact arrière conductrice en métal " collectrice des électrons ", ayant une bonne
conductivité ainsi qu'un bon accrochage sur le silicium ; (Al, Ni, Sn, Pb).
2.2 . Familles de cellules photovoltaïques
Deux grands familles de technologies existent actuellement : la première à base de silicium cristallin
comprenant le mono et le multi cristallin, couvre de l'ordre de 85% de la production mondiale. La
deuxième famille, celle des couches minces, comprend les cellules au silicium amorphe, polycristallin
ou microcristallin ; au tellure de cadmium, au cuivre indium sélénium, et à l’arséniure de gallium. En
outre, d'autres technologies sont en cours d'expérimentation comme les cellules organiques, polymères
ou à base de fullerènes.
-Le Silicium mono cristallin (mono c-Si) : la technologie mono cristalline est coûteuse car elle
nécessite des barres de silicium pur. Son rendement est le plus élevé (14 à 16%). Ce qui a l’avantage de
réduire la taille des modules pour une même puissance, chose utile lorsqu’un gain de place est
nécessaire.
-Le silicium multi cristallin (multi c-Si) : la technologie multi cristalline est obtenue par la refonte de
chute de cristaux de silicium de l’industrie électronique et elle nécessite 2 à 3 fois moins d'énergie que
la technologie précédente. Son rendement un peu moindre (12 à 14 %) mais son coût est plus
avantageux, ce qui permet à cette technologie de dominer actuellement le marché.
-Le silicium amorphe (a-Si) : Matériau composé de silicium hydrogéné (état non-cristallin) déposé sur
un substrat de verre. D'un rendement moins bon que le cristallin (5-7%), le silicium amorphe est souvent
appliqué à des appareils de petite puissance (calculatrices, lampes ou horodateurs), mais des firmes
comme Solarex, Phototronix, Canon ou Fortum proposent des modules de taille équivalente à celle des
modules cristallins. Sanyo a mis au point une technologie de silicium amorphe sur une couche de
silicium mono cristallin (technologie HIT) dont les rendements sont supérieurs à celui du silicium mono
cristallin (rendement de l'ordre de 19%).

Figure 2: Technologies de cellules photovoltaïques


2.3 . Caractéristique énergétique d'une cellule photovoltaïque
2.1. Réponse spectrale d'une cellule photovoltaïque
Elle est représentée à la figure 3.

Figure 3: Réponse spectrale d'un cellule PV


L'analyse de la réponse spectrale montre que l'efficacité d'une cellule PV est meilleure dans la zone du
visible.
Le rendement energétique de la cellule PV est défini par:

(1)

avec

Les pertes sont liées à la réflexion de la lumière sur la cellule et au rayonnement (recombinaison des
photons pas assez énergétiques, excès d’énergie des photons très énergétiques, recombinaison des
électrons et trous).
2.4 . Caractéristiques électriques d'une cellule photovoltaïque
2.4.1. Schéma électrique équivalent d’une cellule photovoltaïque
Le schéma électrique équivalent d'une cellule photovoltaïque peut être décrit par le modèle à une
exponentielle

Figure 4: Schéma équivalent d'une cellule photovoltaïque


-Pour la cellule idéale:

(2)


I(V) : courant disponible
V : tension aux bornes de la jonction
Iph(ø) : courant produit par la photopile, ce courant est proportionnel au flux lumineux (ø).

(3)

VT=kT/q; VT=26 mV à T=300 K pour le silicium.


: facteur technologique dépendant du type de diode et de la manière dont elle est fabriquée ; 1<a<2
pour les diodes
Is : courant de saturation inverse de la diode
-Une photopile comporte en réalité une résistance série (Rs) et une résistance en dérivation ou shunt
(Rsh).

(4)

Ces résistances auront une certaine influence sur la caractéristique I=f(V) de la photopile :
la résistance série (Rs) est la résistance interne de la cellule ; elle dépend principalement de la
résistance du semi-conducteur utilisé, de la résistance de contact des grilles collectrices et de la
résistivité de ces grilles ;
• la résistance shunt (Rsh) est due à un courant de fuite au niveau de la jonction ; elle dépend de la
façon dont celle-ci a été réalisée.
Figure 5: Influence des résistances série et shunt sur la caractéristique courant-tension d'une cellule
photovoltaïque
2.4.2. La caractéristique courant-tension d'une cellule photovoltaïque

Figure 6: Caractéristique courant-tension d'une cellule photovoltaïque


La courbe caractéristique d'une cellule PV représente la variation du courant qu'elle produit en fonction
de la tension aux bornes de la cellule. Cette courbe est établie dans des conditions ambiantes de
fonctionnement données. En effet, le fonctionnement des cellules photovoltaïques dépend des
conditions d’ensoleillement et de température à la surface de la cellule. Ainsi, chaque courbe courant-
tension correspond à des conditions spécifiques de fonctionnement. Si par exemple la température de
la surface évolue, la courbe n’est plus la même.
2.4.3. Grandeurs caractéristiques
a. Tension de circuit ouvert VCO (pour ICO = 0)
On l’obtient en branchant directement un voltmètre aux bornes de la cellule.
b. Courant de court-circuit ICC (pour VCC = 0) : tension nulle correspondant au courant maximum
.On obtient sa valeur en branchant un ampèremètre aux bornes de la cellule.
c. La puissance maximale d’une cellule
Une cellule PV possède un point pour lequel sa puissance débitée est maximum. Ce point est tangent à
une courbe d’isopuissance. On la nomme Pmax.
d. Facteur de forme
On appelle facteur de forme f le rapport entre la puissance maximum fournie par la cellule Pmax , dans
des conditions d'éclairement, de température et de vitesse de circulation de l’air ambiant donnés, et le
produit du courant de court-circuit ICC par la tension de circuit ouvert VCO (c’est à dire la puissance
maximale d’une cellule idéale) :

(6)

e. La puissance crête d’une cellule PV


Dans le cas d’utilisation de photopiles avec le rayonnement solaire, la puissance crête d'une photopile,
notée Wc (Watt crête) ou Wp (Watt peak), représente la puissance électrique maximum délivrée dans les
conditions suivantes dites conditions standard :
2
éclairement solaire de 1 kW / m
température de la cellule PV égale à + 25 °C.
répartition spectrale du rayonnement dit AM.1,5
f. Influence de la température
L’influence de la température est non négligeable sur une cellule photovoltaïque. Pour le silicium,
lorsque la température augmente, le courant augmente d’environ 0,025 mA/cm2/°C alors que la tension
décroît de 2,2 mV/°C/cellule. Cela se traduit par une
baisse de puissance d’environ 0,4%/°C. Cette influence devra être prise en
compte lors du dimensionnement du générateur photovoltaïque.
3 .Module photovoltaïque
Cette partie décrit l'association des cellules PV et las caractéristiques des modules photovoltaïques.
3.1 .De la cellule au module
Le module photovoltaïque est par définition un ensemble de cellules assemblées pour générer une
puissance électrique exploitable. En effet, une cellule élémentaire ne génère pas suffisamment de
tension, de l’ordre de 0,6 V pour la technologie cristalline. Il faut presque toujours plusieurs cellules pour
générer une tension et un courant utilisable. L’association des cellules correspond à des règles
électriques et mécaniques(possibilités d’assemblage des cellules).
3.2 . Association des cellules
3.2.1. Association de cellules en série
Si on assemble en série n cellules, la tension aux bornes de l’assemblage est égale à la somme des
tensions délivrées par chacune des cellules.

(7)

V(V) : Tension aux bornes de l’assemblage.


VC0 (V) : Tension aux bornes de d’une cellule.
Dans le cas d’une association en série, les cellules délivrent le même courant mais elles peuvent
fonctionner avec des tensions différentes.
3.2;2. Association de cellules en parallèle
Si on assemble en parallèle m cellules, le courant aux bornes de l’assemblage est égal à la somme des
courants produits par chacune des cellules.

(8)

I (A): Courant circulant dans l’assemblage.


ICC (A): Courant circulant dans chaque cellule.
Dans le cas d’une association en parallèle, les cellules délivrent la même tension mais elles peuvent
fonctionner avec des courants différents.
3.3 . Caractéristiques des modules photovoltaïques
Sur la fiche technique d’un module photovoltaïque, figurent bien entendu les caractéristiques
physiques : dimensions, poids, principe de fixation, connexions de sortie et surtout ses caractéristiques
électriques que nous allons reprendre.
Rappelons que les modules photovoltaïques sont mesurés et garantis dans des conditions de référence
dites ‘’STC’’ (Standard condition test) qui sont :
2
-rayonnement solaire 1000 W/m
-spectre solaire AM 1,5
Température ambiante 25°C
la tension de circuit ouvert mesurée aux bornes de la cellule PV aux conditions de fonctionnement
standard, VCO (V) Volt,
l’intensité de court-circuit mesurée aux bornes de la cellule PV aux conditions de fonctionnement
standard, ICC (A),
la puissance nominale, puissance maximale mesurée aux bornes de la cellule PV aux conditions de
fonctionnement standard (STC) Pmax nominale (W),
la tension de puissance nominale, tension maximale aux bornes de la cellule PV aux conditions de
fonctionnement standard, VPmax nominale (V),
l’intensité de puissance nominale, intensité maximale aux bornes de la cellule PV aux conditions de
fonctionnement standard (STC), IPmax nominale (A).
3.4 . Hot-spots et diodes by-pass
Si une cellule est occultée (si elle ne reçoit plus qu’une faible partie de l’énergie solaire reçue par les
cellules voisines), elle ne peut délivrer qu’un courant limité.
Le pire des cas apparaît lorsque l’ensemble est court-circuité.
Le courant de court circuit ICC traverse alors la cellule occultée et qui est donc soumise à la tension
inverse –VIcc et se comporte donc en récepteur qui dissipe alors la puissance
P= VIcc ´ ICC donnant lieu à un échauffement local nommé parfois « hot spot ».
Au-delà d’une certaine tension inverse (environ 20 V), la probabilité de claquage d’une cellule
(destruction de la jonction électrique) devient importante. Pour limiter la tension inverse maximum
susceptible de se développer aux bornes d’une cellule, les fabricants ou installateurs de modules
photovoltaïques placent donc une diode parallèle, appelée diode by-pass, toutes les 18 à 36 cellules
(selon les applications).

Figure: Implantation d'une diode By-pass


3.5 . Problèmes liés à la mise en parallèle des cellules
photovoltaïques
Si une ou plusieurs cellules sont occultées, les autres deviennent réceptrices car la tension de
fonctionnement est supérieure à la tension de circuit ouvert. Bien qu’une cellule puisse dissiper un
courant important, il est préférable de disposer d’une diode anti-retour, laquelle empêche également de
gaspiller dans une autre cellule occultée une partie de la puissance produite par les cellules
fonctionnant normalement. Pour limiter ces pertes et protéger les cellules, on place donc une diode en
série, appelée diode série, toutes les n cellules (n étant fonction des caractéristiques du montage).

Figure: Implantation de la diode série


4 . Assemblage de Panneaux photovoltaïques
Pour disposer d’une puissance installée de plusieurs centaines de W, kW, voie MW, il faut
nécessairement assembler les modules photovoltaïques. On réalise alors un champ photovoltaïque de
surface variable. L’assemblage obéit aux lois de l’électricité. Encore faut-il que les courants des
différents panneaux soient identiques dans une liaison série de même que les tensions dans une liaison
parallèle. On retiendra la première règle suivante :
-on ne monte en série que des panneaux ayant le même courant de fonctionnement(mais ils peuvent ne
pas avoir la même tension),
On ne monte en parallèle que des panneaux ayant la même tension de fonctionnement (mais ils
peuvent ne pas avoir le même courant).
Dans la réalité, comme les panneaux ne sont pas tous rigoureusement identiques, on peut être amené à
les apparier en tension ou en courant selon le cas ; cela Consiste à mettre ensemble des panneaux dont
les valeurs sont les plus proches ;
Même appariés, les panneaux peuvent, sur le terrain, ne pas débiter la même puissance, tout
simplement parce qu’ils ne reçoivent pas le même rayonnement. Une ombre portée sur une partie du
champ photovoltaïque peut faire baisser, de manière significative, la production de l’ensemble du
champ photovoltaïque, sur le même principe que le ‘’hot-spot’’. Pour éviter tout problème de ce type, il
faut placer une diode anti-retour de puissance adéquate en sortie de chaque série de panneaux.
Ces diodes sont mises dans des boites de raccordement qui servent aussi à réunir les câbles venant
des panneaux, et à débiter la puissance totale au travers d’un câble de diamètre supérieur dans le
régulateur.
5 . Systèmes photovoltaïques
Cette partie s'intéresse aux composants d'un système photovoltaïque et les différents types de
système.
5.1 . Composants d’un système photovoltaïque
Un système photovoltaïque est généralement constitué d’un champ de panneaux photovoltaïques, d’un
régulateur, d’un ou plusieurs batteries de stockage, d’un convertisseur, de câbles et de récepteurs
électriques.

Chapitre: Système photovoltaïque


5.1.1. Le régulateur
Le régulateur contrôle la production d’électricité du panneau et l’électricité allant vers les appareils
Il laisse passer le courant dans un sens ou dans l’autre selon que la tension des composants atteint
une certaine valeur
Il contrôle la charge et la décharge de la batterie et protège cette dernière contre les surcharges et
les décharges profondes pouvant l’endommager. Il mesure la tension de la batterie, et la coupe si la
tension est au dessus (ex: 14,5V) ou en dessous (ex: entre 10,5 et 11,9V) d’un certain niveau
Le régulateur permet d’optimiser la production d’énergie du panneau solaire
Il permet de donner des informations à l’utilisateur sur l’état actuel du système solaire.
5.1.2. Les batteries
Une batterie est un composant qui sert à stocker chimiquement de l’énergie électrique (seulement
du courant continu DC) pour un usage ultérieur
La batterie est donc utilisée pour conserver l’électricité produite au cours de la journée par le
panneau solaire
Il existe 3 types de batteries:
– Les batteries plomb-acide ouvertes (= batteries de voitures) qui ont une durée de vie courte et
nécessitent beaucoup d’entretien
– Les batteries plomb-acide étanches (= batteries sèches) qui ont une durée de vie plus longue et
qui nécessitent moins d’entretien
– Les batteries à gel qui ont une durée de vie beaucoup plus longue et qui ne nécessitent presque
pas d’entretien
Caractéristiques des batteries
Capacité de stockage = Ampère-heure (Ah)
La capacité de stockage va diminuer si:
-Le courant de décharge augmente
-La batterie reste sans être chargée pendant plusieurs semaines
-La batterie fonctionne de manière prolongée avec un état de charge faible
-Si l’utilisation et la maintenance n’est pas correctement faite (par exemple pas suffisamment
d’électrolyte)
Tension (Volt)
Degré de décharge quotidien (DDQ)
Durée de vie = nombre de cycles de charge/décharge qu’une batterie est capable de supporter sans
dommage
Dans un système solaire la batterie est successivement chargée et déchargée quotidiennement. La
durée de vie d’une batterie dépendra du degré de décharge quotidien (DDQ). La durée de vie de la
batterie augmente si le DDQ est faible. Exemple pour une batterie de voiture:
-DDQ de 50% è durée de vie = 6 mois
-DDQ de 30% è durée de vie = 2 ans
Partie pratique:
Mesurer l’état de charge d’une batterie:
Tension de circuit ouvert = 12,8 V → charge = 100%
Tension de circuit ouvert = 12,5 V → charge = 70%
Tension de circuit ouvert = 11,9 V → charge = 20%
5.1.3. Les convertisseurs
Les convertisseurs sont des appareils servant à transformer la tension continue fournie par les
panneaux ou les batteries par l’adapter à des récepteurs fonctionnant soit à une tension continue
différents, soit à une tension alternative.
-Les convertisseurs DC/DC
Ce type de composant est utilisé pour transformer la tension des batteries en une tension DC différente
pour alimenter un appareil spécial : chargeur téléphone pôrtable, radio, ordinateur portable…
-Les onduleurs DC/AC
Dés que le nombre d’appareils est important, il est plus avantageux d’utiliser un bon onduleur.
Les onduleurs sont des appareils capables de transformer le courant continu (CC) en courant alternatif
(CA). Ils consomment de l’électricité (en fonction de leur rendement)
Caractéristiques:
Puissance nominale (= somme de la puissance des appareils qui peuvent être branchés/supportés
par l’onduleur)
Plage de tension de sortie (= tension à la sortie)
Plage de tension d’entrée (= tension qui entre dans l’onduleur)
Rendement = Puissance de sortie / Puissance d’entrée (par exemple, un TV de 50W CA alimentée
par un onduleur dont le rendement est de 75% nécessite une puissance d’entrée de 50W/0,75 =
66,6W en CC)
La puissance nominale doit être environ 2 à 3 fois supérieure à la puissance des appareils à alimenter
(permet d’absorber les pics de courant de démarrage de certains appareils électriques).
5.1.4. Les câbles
Les câbles vont servir à transporter l’électricité; les câbles doivent donc être dimensionnés afin de
limiter les chutes de tension.
5.1.5. Les récepteurs
Ce sont les éléments qui utilisent l’électricité produite par le panneau solaire (lampes, radio, télévision,
chargeur de téléphone,…). Il est conseillé d’utiliser des récepteurs fonctionnant en courant continu et de
faible consommation afin de minimiser le coût de l’installation (exemple: utiliser des lampes
économiques au lieu de lampes incandescentes). Pour les appareils fonctionnant en courant alternatif,
il faudra utiliser un onduleur.
5.2 . Types de systèmes photovoltaïques
Ils peuvent être classés en systèmes autonomes et en systèmes raccordés au réseau.
5.2.1. Systèmes autonomes au fil du soleil
Pompage au fil du soleil

Figure: Système autonome au fil du soleil


5.2.2.Systèmes autonomes avec stockage
utilisés pour des sites isolés

Figure: Système autonome avec stockage


5.2.3. Systèmes autonomes hybrides

Figure: Système autonome hybride


5.2.4. Systèmes raccordés au réseau
Ils présentent une meilleure durée de vie du système
Chapitre: Système raccordé au réseau
6 .Dimensionnement
Méthodologie
Etape 1 : Détermination des besoins de l’utilisateur : tension, puissance des appareils et durée
d’utilisation
Etape 2 : Chiffrage de l’énergie solaire récupérable selon l’emplacement et la situation géographique
Etape 3 : Définition des modules photovoltaïques : tension de fonctionnement, technologie,
puissance totale à installer
Etape 4 : Définition de la capacité de la batterie et choix de la technologie,
Etape 5 : choix d’un régulateur,
Etape 6 : Plan de câblage : détermination des accessoires de câblage, des sections des câbles…
Etape 7 : Coût du système
6.1 . Evaluation des besoins (Etape 1)
-C’est la somme des énergies consommées par chaque équipement électrique
-L’énergie de chaque appareil électrique étant sa puissance multipliée par le nombre d’heure d’utilisation
(ou de fonctionnement)
-Cette énergie est exprimée en Kilo Watt heure par jour (kWh/J)
-Le tableau suivant montre comment se fait cette détermination de la consommation journalière.
Tableau : Grille de calcul des consommations en énergie

N.B :
La consommation de l’outillage en 220 VAC via le convertisseur DC/AC se calcule de la façon suivante
(l’onduleur ayant un rendement de 85% à la puissance de 500 W).
6.2 . Energie solaire récupérable (étape 2)
La position des modules photovoltaïques par rapport au soleil influe directement sur leur production
énergétique. Il est important d’orienter les panneaux face avec une inclinaison égale à la latitude du lieu.
Pour un dimensionnement rapide, on prendra la valeur la plus faible de l’ensoleillement journalier.
6.3 . Définition des modules photovoltaïques : tension de
fonctionnement, technologie, puissance totale à installer (étape
3)
Puissance crête à installer Pc

(9)

Ej : consommation journalière
k est le coefficient de correction est compris entre 0,55 et 0,70
Ec est l’éclairement moyenne journalière (kWh/m²/jour).
Technologie des modules
La technologie des modules la plus appropriée dépend de la puissance à mettre en œuvre, du type de
climat et du coût.
Le silicium amorphe possède de bonnes performances aux faibles éclairements et sous rayonnement
diffus mais son rendement u soleil n’est que de 7 à 9% contre 13 à 20% pour le silicium cristallin. Il est
réservé à des cas particuliers : faible puissance(<10Wc) en climat tempéré, applications bas coût,
produits portables.
La plupart des applications photovoltaïques de plus de 50Wc sont équipés de modules au silicium
cristallin.
Tension nominale du système photovoltaïque
La tension du champ photovoltaïque dépend du type d’installation, de la puissance photovoltaïque du
système, des modules et récepteurs et de l’extension géographique du système.
Tableau: Tension recommandée pour les systèmes photovoltaïques en fonction de leur puissance
6.4 . Dimensionnement du stockage et du régulateur
Détermination de la Capacité de la batterie

C est la capacité en Ampère-heure Ah


Ej est la consommation journalière en Wh
N est le nombre de jours d’autonomie
N=3 à 5 jours pour les installations rurales en milieu tropical
N=5 à 8 jours pour les installations rurales en milieu équatorial
N=5 jours pour les réfrigérateurs à vaccins en milieu tropical.
N=8 jours pour les réfrigérateurs à vaccins en milieu équatorial.
Plus de 8 jours pour les systèmes professionnels (telecoms).
Vb est la tension de la batterie en Volt
Pd est la profondeur de décharge de la batterie donnée par le construction (en général elle est de 80%)
Pd=1-Ech ;
Ech est un nombre compris entre 0 et 1, il exprime l’état de charge de la batterie.
N.B : une batterie ne doit pas être déchargée en dessous d’un certain seuil, sinon, on risque de
l’endommager.
Dimensionnement du régulateur
Avant de dimensionner un régulateur, on doit se décider sur le type de régulateur
-régulateur à charge : il fait de sorte que la batterie soit bien chargée et la protège contre la surcharge
mais il ne gère pas les problèmes de décharge éventuels.
-régulateur charge-charge : il est requis pour les applications domestiques car les utilisateurs peuvent
dépasser les consommations prévues. Il coupe l’utilisation d’une partie des récepteurs pour permettre à
la batterie de recharger.
Après avoir identifié la technologie, le régulateur est dimensionné d’après les paramètres suivants :
tension, courant d’entrée et courant de sortie.
-Tension nominale (12, 24, 48 VDC) doit être celle du champ photovoltaïque.
-courant d’entrée : courant maximal que les modules sont susceptibles de débiter à un instant donné et
supporté par le régulateur. Pour estimer ce courant, prendre 1,5 fois le courant de court-circuit et 1,5
fois le courant Im total au point de puissance maximum.
-courant de sortie : courant total maximal que peuvent tirer les récepteurs simultanément. Il dépend du
mode d’utilisation des récepteurs.
6.5 . Dimensionnement des câbles
Les sections doivent être adaptées aux paramètres de l’installation. Les sections des fils de cuivre sont:
1; 1,5; 2,5; 4; 6; 10; 16; 20… -Trop fins les câbles chauffent et les pertes sont inacceptables -Trop gros,
inutilement chers La section des câbles détermine le débit de courant On a :

-Perte de tension (donc de puissance) provoquée par la résistance des grandes longueurs de câbles,
entre les extrémités. La résistance du câble convertit l’énergie électrique en chaleur.
Suggestion de chutes de tensions maximales acceptables:
De batterie à régulateur: <1%
De batterie à onduleur : <1%
De GPV à régulateur: <3%
De régulateur à charges : <5%
De l’onduleur à charges : <5%
Détermination de la section
Pour chaque circuit:
-Mesurer les distances réelles
-Calculer l’intensité maximale du courant dans chaque câble en totalisant la puissance des lampes
divisée par la tension
-Les tables donnent les longueurs maximales de câbles (dans un sens)
Tableau : Longueur maximale de câbles, chute de tension de 5%(0,6V) pour installation de 12V

Pour chaque circuit:


-Mesurer les distances réelles
-Calculer l’intensité maximale du courant dans chaque câble en totalisant la puissance des lampes
divisée par la tension
-Calculer la résistance totale du câble en multipliant la résistance linéique par la longueur,

-Calculer la chute de tension (loi d’Ohm)


-Vérifier si la chute de tension ne dépasse pas les limites, selon les circuits. Si oui, choisir une section
plus élevée.
6.6 . Dimensionnement des câbles
Les sections doivent être adaptées aux paramètres de l’installation. Les sections des fils de cuivre sont:
1; 1,5; 2,5; 4; 6; 10; 16; 20… -Trop fins les câbles chauffent et les pertes sont inacceptables -Trop gros,
inutilement chers La section des câbles détermine le débit de courant On a :

-Perte de tension (donc de puissance) provoquée par la résistance des grandes longueurs de câbles,
entre les extrémités. La résistance du câble convertit l’énergie électrique en chaleur.
Suggestion de chutes de tensions maximales acceptables:
De batterie à régulateur: <1%
De batterie à onduleur : <1%
De GPV à régulateur: <3%
De régulateur à charges : <5%
De l’onduleur à charges : <5%
Détermination de la section
Pour chaque circuit:
-Mesurer les distances réelles
-Calculer l’intensité maximale du courant dans chaque câble en totalisant la puissance des lampes
divisée par la tension
-Les tables donnent les longueurs maximales de câbles (dans un sens)
Tableau : Longueur maximale de câbles, chute de tension de 5%(0,6V) pour installation de 12V

Pour chaque circuit:


-Mesurer les distances réelles
-Calculer l’intensité maximale du courant dans chaque câble en totalisant la puissance des lampes
divisée par la tension
-Calculer la résistance totale du câble en multipliant la résistance linéique par la longueur,

-Calculer la chute de tension (loi d’Ohm)


-Vérifier si la chute de tension ne dépasse pas les limites, selon les circuits. Si oui, choisir une section
plus élevée.

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