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Dimensionnement d’une

installation de 35.2 KW à
Casablanca

Réalisé par :

LAMTI Ghizlane Encadré par : LMAI Fatima


HAFFOU Oumaima
EL QATINI Mariem
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Liste d’abréviation

Symbole Signification Unité


PV Photovoltaïque -
AC Courent alternative Ampère
DC Courent continu Ampère
Puissance crête Watt
Pc
W Watt -
Wh Watt heure -
Wc Watt crête -
Pmax Puissance maximale W
Umpp Tension de point maximal Volte
Impp Courent de point maximal Ampère
Icc Courent de court-circuit Ampère
Vco Tension de circuit ouvert Volte
MPPT Maximum Power Point Tracking -
Nb Nombre -

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Chapitre 1: généralité sur
effet photovoltaïque

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1. Introduction
L’effet photovoltaïque a été découvert par le physicien français A. Becquerel en 1839.
Le mot « photovoltaïque » vient du mot « photo » (du grec « phos » qui signifie « lumière ») et
du mot « Volt » (patronyme du physicien Alessandro Volta qui a contribué de manière très importante à la
recherche en électricité).
Le développement des cellules solaires a suivi les progrès de l’industrie des semi-conducteurs, en particulier
ceux de l’industrie du silicium qui constitue le principal matériau à partir duquel sont fabriquées les cellules. Les
premières cellules ont été conçues pour permettre une alimentation électrique fonctionnant plusieurs années sur
les satellites. De grandes sociétés de l’électronique se sont au début intéressées à cette technologie pour
alimenter des sites isolés (mesures, télécommunications, balises…) avant que les successifs chocs pétroliers
relancent leur intérêt dans les années soixante-dix. A partir de cette période, des sociétés spécialisées dans ce
domaine se sont créées, tout d’abord aux USA, ensuite au Japon et en Europe.
La technologie des cellules au silicium est maintenant bien maîtrisée et les nouveaux développements se
concentrent sur l’amélioration du rendement et l’abaissement des coûts de fabrication. En parallèle avec ces
produits existants, de nouvelles cellules, utilisant des phénomènes proches de la photosynthèse, pourraient
apparaître sur le marché dans la prochaine décennie si les développements prometteurs obtenus en laboratoire
se concrétisent par des produits industriels.

2. La cellule photovoltaïque
La cellule photovoltaïque ou encore photopile est le plus petit élément d’une installation photovoltaïque.
Elle est composée de matériaux semi-conducteurs et transforme directement l’énergie lumineuse en énergie
électrique.
Les cellules photovoltaïques sont constituées :
 D’une fine couche semi-conductrice (matériau possédant une bande interdite, qui joue le rôle de
barrière d’énergie que les électrons ne peuvent pas franchir sans excitation extérieure, et dont il
est possible de faire varier les propriétés électriques) tel que le silicium, qui est un matériau
présentant une conductivité relativement bonne.
 D’une couche antireflet permettant une pénétration maximale des rayons solaires. Chapitre III :
principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque 25
 D’une grille conductrice sur le dessus ou cathode et d’un métal conducteur sur le dessous ou
anode. Les plus récentes possèdent même une nouvelle combinaison de multicouches
réfléchissants justes en dessous de semi-conducteur, permettant à la lumière de rebondir plus
longtemps dans celui-ci pour améliorer le rendement.

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Structure basique d’une cellule solaire

Une cellule photovoltaïque est basée sur le phénomène physique appelé effet photovoltaïque qui consiste à
établir une force électromotrice lorsque la surface de cette cellule est exposée à la lumière. La tension générée
peut varier entre 0.3V et 0.7 V en fonction du matériau utilisé et de sa disposition ainsi que de la température et
du vieillissement de la cellule.

3. Conversion photovoltaïque
a) Semi-conducteur
Les matériaux semi-conducteurs sont des corps dont la résistivité électrique est intermédiaire entre celle
des conducteurs et celle des isolants. Les quatre électrons de valence du silicium permettent de former quatre
liaisons covalentes avec un atome voisin. Dans ce cas, tous les électrons sont utilisés et aucun n’est disponible
pour créer un courant électrique.
b)

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b. Le dopage de semi-conducteur

Pour augmenter la conductivité des semi-conducteurs on y introduit des impuretés. Ce


procédé est appelé dopage.
Dopage de type N
On remplace un atome de silicium par un atone pentavalent (phosphore p). Quatre d’entre eux assurent les
liaisons avec les atomes voisins de silicium et le cinquième reste disponible, il sera excité vers la bande de
conduction très facilement par l’agitation thermique.D’où le nombre d’électron libre qui va fortement augmenter :
dans ce cas le nombre de trou est très inférieur au nombre d’électron libre. On obtient ainsi un cristal dopé N
(négatif).

Dopage de type P
De la même façon on introduit des atomes trivalents, ses trois électrons vont assurer les
liaisons covalentes avec trois atomes voisins mais laisser un trou au quatrième. Ce trou se déplace de
proche en proche dans le cristal pour créer un courant.
Ici le nombre de trous est très supérieur au nombre d’électrons libres du cristal intrinsèque,
on obtient donc un cristal dopé P (positif), les impuretés utilisées sont souvent du Bore B.

Figure: dopage de semi-conducteur de type p.

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La Jonction PN
Une jonction PN est l’accolement d’une région dopé P et d’une région dopée N. Lors de cet assemblage les
porteurs de charges libres s’attirent et se recombinent dans la zone de jonction où les porteurs libres
disparaissent : c’est la zone de transition. Il ne reste donc plus que les ions dans cette zone qui vont créer un
champ électrique interne au niveau de la jonction et qui empêche les charges libres restantes dans chaque zone de
traverser la jonctionpour se recombiner.

4. Effet photovoltaïque
La conversion de l’énergie solaire en énergie électrique repose sur l’effet photovoltaïque,
c’est-à-dire sur la capacité des photons à créer des porteurs de charges (électrons et trous) dans un
matériau. Lorsqu’un semi-conducteur est illuminé avec un rayonnement de longueur d’onde
appropriée (l’énergie des photons doit être au moins égale à celle du gap énergétique du matériau),
l’énergie des photons absorbée permet des transitions électroniques depuis la bande de valence
vers la bande de conduction du semi- conducteur, générant ainsi des paires électrons-trous, qui
peuvent contribuer au transport du courant (photoconductivité) par le matériau lorsqu’on le
polarise.
Si on illumine maintenant une jonction PN représenté sur la figure (III.5), les paires électrons-trous qui
sont créés dans la zone de charge d’espace de la jonction sont immédiatement séparées par le champ
électrique qui règne dans cette région, et entraînées dans les zones neutres de chaque côté de la
jonction. Si le dispositif est isolé, il apparaît une différence de potentiel aux bornes de la jonction (photo
tension), s’il est connecté à une charge électrique extérieure, on observe le passage d’un courant alors
qu’on n’applique aucune tension au dispositif. C’est le principe de base d’une cellule photovoltaïque.

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5. Principe de fonctionnement
Pour créer un courant électrique dans un semi-conducteur, il faut lui fournir une énergie qui permet
d’extraire des électrons de la bande de valence pour les transférer dans la bande de conduction, soit une énergie
supérieure au gap de la bande interdite. La lumière dont les photons transportent une énergie : E = hυ permet
d’atteindre cet effet : c’est l’effet photovoltaïque.
La lumière pénétrant dans un semi-conducteur permet donc, si son énergie est supérieure au gap de faire
passer le semi-conducteur de l’état isolant à l’état conducteur, ce phénomène augmente lorsque la température
du semi-conducteur s’élève. Lorsqu’un électron est extrait de la bande de valence pour passer dans la bande de
conduction, il laisse derrière lui une vacance ou un trou à sa place, alors un autre électron proche de la bande de
valence peut combler ce trou et laisser derrière lui à son tour un trou, on aura ainsi établi un courant de trous. Les
deux types de courant ne seront pas différenciés, on parlera simplement de courant, qu’il s’agisse d’électrons ou
de trous.
De même on dit que l’absorption de l’énergie des photons par le semi-conducteur crée des paires de
porteurs électron-trou. L’effet photoélectrique modifie simplement la conductivité électrique de certains semi-
conducteurs, ceci est utilisé pour fabriquer des résistances dépendant de la lumière, composants largement
utilisés dans les appareils

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photographiques et partout où la lumière doit être mesurée. Pour transformer le semi- conducteur
photosensible de composant passif en composant actif, il faut pouvoir générer un courant de porteurs, donc
apporter une force qui obligera les électrons et les trous à s’écouler dans deux directions opposées. Cette force
sera réalisée par un champ électrique interne provenant du dopage du semi-conducteur. [12]

Figure: le principe de fonctionnement d`une cellule PV.

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6. Les types des cellules photovoltaïques
Les différentes techniques utilisées de nos jours, ont permis de mettre au point divers types de cellules au
silicium : monocristallin, poly-cristallin, amorphe.
Il existe aussi d'autres types de cellules qui utilisent d'autres types de matériaux.
a) Cellule en silicium monocristallin
Lors du refroidissement, le silicium fondu se solidifie en ne formant qu'un seul cristal de grandes
dimensions. On découpe ensuite le cristal en fines tranches qui donneront les cellules. Ces cellules sont en général
d'un bleu uniforme. Les cellules monocristallines sont les plus commercialisés offrant un bon rendement
électrique compris entre 10% et 17%, mais font appel à une méthode de production plus complexe et donc
coûteuse.
En effet, l’obtention d’un cristal pur nécessite une grande quantité d’énergie.

Cellule photovoltaïque monocristallin.

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Cellule en poly-cristallin
Pendant le refroidissement du silicium dans une lingotière, il se forme plusieurs cristaux. La cellule
photovoltaïque est d'aspect bleuté, mais pas uniforme, on distingue des motifs créés par les différents cristaux.
Les cellules poly-cristallines ont un rendement électrique compris entre 11% et 15%. Leur procédé de fabrication
consomme moins d’énergie. Elles ont ainsi un coût de production plus faible mais un rendement légèrement
inférieur à celui des cellules monocristallines. [13]

Figure : Cellule photovoltaïque poly-cristallin


b) Cellule amorphe
Le silicium lors de sa transformation, produit un gaz, qui est projeté sur une feuille de verre. La cellule est
marronne. C’est la cellule des calculatrices et des montres dites « solaires , leurs coûts de fabrication sont les plus
intéressants, mais elles ont un rendement compris entre

Figure : Cellule photovoltaïque amorphe.

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Chapitre 2 : les différents types
des installations pv

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Systèmes photovoltaïques autonomes :
Une installation photovoltaïque autonome est une installation qui produit de l’électricité mais qui
fonctionne indépendamment du réseau électrique. Dans la majorité des cas, ce système est utilisé dans
les sites isolés où le raccordement des locaux en électricité serait beaucoup plus coûteux. La différence
majeure entre ce système et l’installation photovoltaïque standard (raccordée au réseau), c’est la
présence de batteries. Une installation photovoltaïque autonome doit être capable de fournir de
l’énergie même lorsqu’il n’y a pas de soleil. Il faut donc assurer le stockage d’une partie de la production
journalière des panneaux photovoltaïques. Le système photovoltaïque d’un site isolé est composé de :
 Panneaux photovoltaïques : produisent de l’énergie électrique à partir de la lumière.
 Batterie : permet le stockage de l’énergie électrique afin de garantir une autonomie du système
pendant les jours non ensoleillés.
 Régulateur de charge : installé entre le panneau photovoltaïque et la batterie, il sert à contrôler le
courant qui rentre ou sort de la batterie afin d’éviter son endommagement par excès de charge ou de
décharge.
 Onduleur : convertit le courant continu sortant de la batterie en courant alternatif nécessaire au
fonctionnement de la majorité des appareils électriques domestiques. Année universitaire : 2020/2021
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 Disjoncteur de protection : installé entre le panneau photovoltaïque et le régulateur pour isoler et
protéger le système lors de la maintenance du panneau ou lors d’une panne ou défaut électrique.
 Parafoudre : protège le système contre les surtensions d’origine atmosphérique comme la foudre.
 Câblage électrique

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1. Systèmes photovoltaïques raccordés au réseau :
C’est le système de production d’électricité photovoltaïque standard. Il se compose de :
 Modules photovoltaïques : convertissent l’énergie émise par le soleil en électricité.
 Onduleurs : convertissent le courant continu DC fournit par les panneaux en courant alternatif
AC.
 Dispositifs de protection : toute application photovoltaïque exige une protection électrique.
Cependant, elle doit être conforme aux normes applicables à une installation électrique
photovoltaïque. L’ensemble des appareils connectés doivent être protégés par une mise à la terre,
des fusibles, disjoncteurs, parafoudres, interrupteurs, sectionneurs Année universitaire : 2020/2021
46 contre tous les défauts électriques pouvant survenir dans les circuits de l’installation (surtension,
surcharge, fuite de courant, court-circuit …).
 Câblage électrique : constitué de câbles en cuivre, de connecteurs DC et de boite de jonction, le
câblage électrique d’un système photovoltaïque raccordé au réseau doit faire l’objet d’une
attention particulière, car en basse tension toute chute de tension peut être préjudiciable au
système. Il doit respecter les normes applicables aux installations photovoltaïques et être
dimensionné en fonction du courant maximum admissible et de la chute de tension admissible.
 Dispositifs de comptage : ces éléments permettent de compter la quantité d’énergie électrique
injectée dans le réseau public. On peut trouver les trouver à deux niveaux :
 Général, sur le tableau.
 Individuel, après chaque onduleur ou groupe d’onduleurs, ce qui permet une surveillance de la
production, et par conséquence un bon fonctionnement de chaque zone.

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Chapitre 3 : dimensionnement
d’une usine

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1) Présentation sur l’installation


Cette installation a été installée à Casablanca . Energie consommé totale est 42 KWh
Tableau : les caractéristiques géographiques de site

site géographique Casablanca


Latitude 31.71527 °
Longitude -7.4641°
Gisement solaire [kWh/m2] 3900

1. Calcul de la puissance crête


𝐸𝑐
Pc=𝐼𝑟𝑟∗0.85 =42 608/0.85*3.9 = 35.21 KWc

Irradiation à Marrakech est .39 kWh/m^2/jr

Facteur de performance = 0.85

2) Choix des panneaux


La puissance crête est 201.5 KWc

On a travaillé avec un panneau de 280 Wc

Donc Nb panneau = la puissance crête / la puissance unitaire du panneau

Nb = 35213.9/400 = 88 panneaux

Tableau 1 : fiche technique de panneau RISEN SOLAR

Puissance crête 400 W


Impp 9.9 A
Vmpp 40.4 V
Icc 10.5 A
Vco 48.6 V

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3) Surface occupée par les modules Obtenu par la formule

𝑆𝑚 = 𝑁𝑚(𝐿𝑚 × 𝑙𝑚)

𝑆𝑚 = 88 × (1,65 × 0,99)

𝑆𝑚 = 143 𝑚2

4) Dimentionnement d’onduleur

 Compatibilité en puissance

On a la puissance crête totale est 35.21 Kw

Donc pc * 0.8 < puissance de variateur < pc *1.1

35.21* 0.8 < puissance de variateur <35.21* 1.1

28.168 Kw < puissance de variateur < 38.731 Kw

Condition vérifiée

Donc on a travaillé avec 2 onduleurs de 18 Kw marque SOLARMAX

Tableau 2 : fiche technique d’onduleur SOLARMAX 18 KW

Puissance d’entrée max 18 KW


Tension d’entrée max 850 V
Plage de tension mppt 250/850 V
Courent d’entrée max 47 A
Nombre d’entrée 3
Plage de température ambiante -25°/60°

 Compatibilité en tension
Umpp,max 850
Nombre maximal de modules en séries = E – [ ] = E – 40.45= 19
Vmpp(60°)

Umpp,min 250
Nombre minimal de modules en séries = E+ [Vmpp(25°)] = E+ 40.45∗0.8 = 7

U max
Le nombre module en série est = [ Voc∗1.08] = 16

La tension max qui peut fournir une chaine de 16 module en série =16 *Vco*K =20 *48.6*1.08= 838.08V

979.77 V < Umax = 850 V

Condition vérifiée

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 Compatibilité en courant
𝐼𝑚𝑎𝑥 47
Nombre maximal d chaines en parallèles = E – [𝐼𝑚𝑝𝑝] = E – [ 9 ] = 5 chaines

Donc on a 5 chaines

Ipv = 5*Impp =5*9 = 45

Ipv = 45A < Imax = 48.6 A


Condition vérifiée

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5) Rapport pvsys

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Les schémas dans AUTOCAD

Schéma unifilaire

Schéma multifilaire
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Schéma multifilaire dans AUTOCAD

I. Etude économique du projet :


1. Investissement :

Notre étude nous a permis de faire un devis, correspondant à l‘installation que nous avons dimensionné et nous
arrivons enfin à estimer un budget. Ce budget prévisionnel comprend tout le matériel utilisé. Donc pour simplifier
le calcul du cout total de l’installation photovoltaïque, on va fixer le prix de 9DH pour 1Wc :

Prix total du materiel 9 * 785 * 450 * 1 = 3 179 250 DH 2.

Le gain :
Le gain d’une installation photovoltaïque est calculé à l’aide de l’équation suivante : G = Ep × Coût du kWh
Avec :
 G : Gain en Dh/an ;
 Ep : Energie produite en une année en kWh, ici on a injecté jusqu’à 498,021MWh ;

G = 498 021 * 1,0732 = 534 476 DHs

Temps de retour :
Temps de retour Brut (TRB) (en année) : représente l’investissement initial divisé par la recette annuelle.
Autrement dit, le nombre l’année pour rembourser l’investissement initial. Cette valeur, souvent utilisée car
simple à calculer, mais elle est considérée comme un indicateur peu fiable sur la rentabilité d’un projet car il ne
tient pas compte du taux d’actualisation de l’argent, de la maintenance et de la durée d’exploitation de
l’installation PV.

𝐓𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐭𝐨𝐮𝐫 = 𝐢𝐧𝐯𝐞𝐬𝐭𝐢𝐬𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐢𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐥 / 𝐜𝐚𝐬𝐡−𝐟𝐥𝐨𝐰 = 𝟑 𝟏𝟕𝟗 𝟐𝟓𝟎 𝟓𝟑𝟒 𝟒𝟕𝟔 = 6ans

Avec :
Cash – flow : les ressources annuelles générées par le projet (le gain).
Donc le temps de retour est 6ans, c’est bien pour une durée de production de 25 ans de ce modèle de panneaux.

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CONCLUSION

Le Royaume du Maroc a adopté depuis 2009, sous les Hautes Orientations Royales, une stratégie énergétique qui

a fixé pour objectif, la montée en puissance des énergies renouvelables, le renforcement de l'efficacité

énergétique et l'intégration régionale. Cette stratégie a été déclinée en feuilles de route avec des objectifs à court,

moyen et long termes, accompagnée d'une vision claire de réformes législatives, règlementaires et

institutionnelles. La période 2009-2013 a connu le lancement du Plan National d'Actions Prioritaires (PNAP), en

vue de rétablir l'équilibre entre l'offre et la demande électriques en agissant, d'une part, sur le renforcement des

capacités de production avec la réalisation d'une puissance additionnelle de 1400 MW et, d'autre part, sur la

rationalisation de l'utilisation de l'énergie. Pour le moyen terme, l'objectif fixé à l'horizon 2020 est de porter la

part des énergies renouvelables à 42% de la puissance électrique installée. Pour atteindre cet objectif, des

programmes intégrés visant l'installation de 6000 MW de sources renouvelables ont été lancés : 2000 MW pour

l'énergie éolienne, 2000 pour l'énergie solaire et 2000 MW pour l'énergie hydroélectrique. L'évaluation de la mise

en œuvre de la première phase de la stratégie a abouti à des résultats très encourageants. Ainsi le Maroc s'est fixé

en décembre 2015 un nouveau objectif pour accélérer sa transition énergétique en portant la part des énergies

renouvelables de 42 % de puissance installée prévue en 2020, à 52% à l'horizon 2030 .

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