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Année scolaire 2023/2024

Classes renforcées LVA


TC2 Prof : Eugène GOMA

RESUME SUCCINT DU COURS D’ENSEIGNEMENT SCIENTIFIQUE.


MODUL PHYSIQUE Chapitres: 5; 6 ; 7
CLASSE TC2 PROGRAMME DU BAC FRANCAIS
THEME : découvertes à l’origine de la production d’électricité et comment ont – elles été appliquées
à l’échelle industrielle.
Objectifs général : à la fin de ce cours l’élève doit être capable de faire : une analyse structurale ; une analyse
fonctionnelle et citer quelques exemples d’applications de production de l’énergie électrique

A/ Rappels des acquis de première.

1 – Le champ magnétique :

a) – Définition : Le champ magnétique est une zone de l’espace dans laquelle un aimant ou une pièce en
fer est soumis à une force magnétique.
C’est une grandeur physique vectorielle notée : ⃗ le module s’exprime en Tesla (T)

Remarque : Une aiguille aimantée permet de détecter un champ magnétique.

b) – Les différentes sources du champ magnétique sont :


- Le globe terrestre (grâce au champ magnétique terrestre la navigation est possible) ;
- Les aimants formés essentiellement de l’oxyde magnétique de fer (Fe3O4 = FeO + Fe2O3)
- Un conducteur traversé par un courant électrique.

N.B. un aimant présente toujours deux pôles : pôle nord N, pôle sud S. C’est pourquoi on le qualifie de paire de
pôles. Ces pôles sont indivisibles.

2 – Les principes fondamentaux de l’électromagnétisme :

2 – 1 Expérience d’Oersted (physicien danois en 1820):

Le passage d’un courant dans un fil électrique fait dévier l’aiguille aimantée d’une boussole posée à proximité
comme le ferait un aimant. La preuve que le courant électrique est source du champ magnétique.

Selon les besoins le conducteur peut avoir une forme rectiligne, bobine plate ou longue (solénoïde). Dans tous
les cas il est possible de dimensionner la valeur du champ souhaitée.

Dans les machines tournantes le champ magnétique est créé par des bobines comme nous le verrons dans la
structure de l’alternateur.

2 – 2 Expérience de Mikael Faraday en 1831 :

Observations : Disposant d’un aimant (source du champ magnétique) à proximité d’une bobine (conducteur
électrique) munie d’un voltmètre, très sensible, à ses extrémités.

Si on met en mouvement l’aimant par rapport à la bobine on voit apparaitre à travers le voltmètre une tension
électrique variable. Cette tension disparait si le mouvement s’arrête.

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Interprétation : cette expérience a permis de convertir l’énergie mécanique (mouvement de l’aimant) en
énergie électrique (apparition d’une tension aux bornes de la bobine).

C’est par ce principe qu’est né l’alternateur. La bobine fixe sera appelée le stator ou induit; tandis que la partie
mobile (l’aimant) est le rotor ou inducteur.

Ce principe est appelé : induction électromagnétique.

2 - 3 Approfondissement et illustration : Consulter le manuel pages 112 et 113.

B Applications de l’induction électromagnétique : Réalisation d’un alternateur

1 – Structure de l’alternateur :

L’alternateur est un convertisseur électromagnétique, il converti l’énergie mécanique en énergie électrique. Il


est formé de deux parties essentielles :

- Le stator ou induit comprend : une ou plusieurs bobines associées placées dans une carcasse
métallique. C’est aux bornes de ces bobines que se produira la tension généralement sinusoïdale
d’après le principe de Faraday.
- Le rotor ou inducteur comprend : un ou plusieurs aimants permanents ou des bobines traversées par
un courant continu afin de produire un champ magnétique tournant afin d’induire les bobines du
stator.

N.B. Dans le cas où le champ magnétique du rotor est généré par des bobines ; le courant fournit arrive grâce
au système des collecteurs et des balaies.

Voir photos illustratives documents 3, 4 et 5 page 114 ; page 127 doc 1 et 2 du manuel.

2 – Fonctionnement de l’alternateur :

Le rotor est mis en rotation grâce à une énergie mécanique extérieure fournie par :

- Un moteur à explosion cas des groupes électrogènes ;


- Une chute d’eau cas des barrages d’une centrale hydroélectrique : doc 1,2,3 page 132
- Le vent dans le cas d’une éolienne : doc 4,5 page 133
- La vapeur d’eau produite au sein d’une centrale thermique ou centrale nucléaire doc 3 page 134

3 – Bilan énergétique de l’alternateur :

 Pour fonctionner l’alternateur reçoit l’énergie mécanique soit puissance d’entrée : Puissance
mécanique ; P = CxѠ avec C = couple mécanique en N.m ; Ѡ = vitesse de rotation du rotor en rad/s.
 Puissance de sotie : puissance électrique P = U.I avec U est la tension fournie en V et I est l’intensité du
courant débité par l’alternateur en A, P est exprimé en Volt Ampère (VA).
 Puissance perdue par effet joule mais aussi par les frottements.
 Rendement de l’alternateur r = Pélec/Pméca.

4 – Quelques relations utiles :

Soit N la fréquence de rotation du rotor ou roue polaire comportant P aimants ou bobines c’est-à-dire P paires
de pôles ;

Soit f la fréquence du courant produit par l’alternateur on a la relation : f = P.N ou P = f/N.

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C Conversion de l’énergie lumineuse en énergie électrique : la cellule photovoltaïque

1 – Les transitions électroniques de l’atome.

Dans le nuage électronique de l’atome les électrons sont reparties dans les zones particulières appelées
2
orbites. Les orbites sont désignées par numéros n = 1, 2, 3, ….Chaque orbite contient un maximum de 2n
d’électrons.

Dans l’orbite l’électron possède une énergie appelée énergie de niveau noté E n

Dans le nuage un électron peu passer d’une orbite à une autre selon les cas suivants :

- Du niveau inférieur n vers le niveau supérieur p : l’atome doit absorbé de l’énergie ΔE = Ep - En


- Du niveau supérieure p vers le niveau inférieur n l’atome restitue l’énergie sous forme de lumière.

Approfondissement : lire pages 116 à 117.

2 – L’effet photoélectrique

2-1 Définition :

L’effet photoélectrique consiste à produire un courant électrique c’est-à-dire un mouvement des électrons
dans un matériau éclaire par un faisceau lumineux approprié dit efficace.

En effet en éclairant un matériau à l’aide d’un faisceau lumineux efficace les électrons passent de la bande de
valence ou niveau fondamentale à la bande dite de conduction dans laquelle ils se déplacent d’un atome à un
autre créant ainsi un courant électrique. Toutefois il y a une différence entre les conducteurs, les semi-
conducteurs et les isolants.

- Dans les conducteurs la bande de valence et la bande de conduction sont séparées par une bande
intermédiaire appelée bande de chevauchement.
- Dans les semi-conducteurs et les isolants ces deux bandes sont séparées par une zone interdite

2-2 Applications de l’effet photoélectrique : la plaque solaire :

Les plaques solaires sont confectionnées en matériaux semi-conducteurs; ceux-ci convertissent l’énergie
lumineuse en énergie électrique par excitation des électrons.

Le courant ainsi obtenu permet de charger les batteries d’accumulateur après être traité par des régulateurs de
tension ce pendant la journée ensoleillée§

Les batteries une fois chargées fournissent le courant continu. Ce courant continu est alors converti en courant
alternatif à partir d’un onduleur.

Les appareils électroménagers sont alimentés par les onduleurs. Pour éviter les fluctuations on se sert toujours
d’un régulateur (stabilisateur de tension).

Remarque : la tension fournie par les plaques solaires n’est pas constante à cause l’éclairement qui n’est pas
constante d’où la nécessité d’utiliser un régulateur.

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Plaque Régulateur Batterie Onduleu Régulateur Appareils
Solaire
r
D/ CONVERSION ELECTROCHIMIQUE : REALISATION D’UNE PILE

1 – Rappels

Au sein d’une pile électrochimique il se produit une transformation chimique mettant en jeu un transfert
d’électrons. C’est donc une réaction d’oxydo-réduction.

1 – 1 Notion de couple oxydant/réducteur :

C’est un ensemble de deux entités chimiques l’une oxydante (capteur d’électrons) l’autre réductrice (donneur
d’électrons) équilibrées par un ou plusieurs électrons.
2+ 2+
On distingue des couples métalliques exemples Fe /Fe ou Cu /Cu ; des couples non métalliques exemples :
+ -
H /H2 ou O2/OH .

Chaque couple possède un potentiel normal d’électrode c’est-à-dire sa capacité à céder ou à capter des
électrons à un voisin.

Ainsi un couple est d’autant plus réducteur si son potentiel est faible.

1 – 2 Réalisation d’une pile :


2+ 2+
Cas simple : la pile de type Daniell : elle est formée à partir des couples : Zn /Zn et Cu /Cu
2+/ 2+ 2-
-Du couple Zn Zn est réalisé en plongeant une lame de zinc dans une solution de Zn + SO4
2+ 2-
- Du coule Cu2+/Cu de même on plonge une lame de cuivre dans une solution de Cu + SO4

- On relie les deux demi-pile par un pont de jonction électrolytique.

1- 2 Fonctionnement : elle présente deux fonctionnement : comme générateur (lorsqu’elle débite) et


comme récepteur (lorsqu’elle est en recharge).

Fonctionnement en générateur : Si on relie l’électrode de Zn à celui du cuivre à un circuit extérieur


l’ampèremètre indique le passage du courant du Cu vers le Zn ainsi les électrons vont dans le sens contraire
d’où les équations aux électrodes :
2+ - 2+ 2+ 2+
Zn Zn +2e et Cu +2e Cu l’équation de la pile Zn + Cu Zn + Cu

L’électrode de Cu est le pôle + tant disque le Zn est le pôle négatif de cette pile.

N.B. L’électrode de Zn s’use tandis qu’il se dépose le cuivre à l’autre.

Fonctionnement en récepteur: charge de la pile. On insert la pile dans un circuit alimenté par un générateur
continu de fem supérieure à celle de la pile. Les équations aux électrodes sont inversées. L’électrode de Zn est
restaurée et le dépôt de cuivre est dissout.

Approfondissement : lire les pages 136 et 137 du manuel.

1-3 Cas pratique des énergies nouvelles: la pile à hydrogène pour alimenter les automobiles.

- Identifier les couples redox ;

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- Ecrire les équations aux électrodes et l’équation de la pile ;
- Quels sont les avantages ; les inconvénients et les conséquences industrielles ? Exploiter le manuel
page 137.

LES RECOMMANDATIONS UTILES :

- les chapitres 7 et 8 font l’objet d’une étude individuelle ou en groupe sous forme d’exposée.

Pour consolider votre cours et vos acquis il est prévu dans le manuel :

- Au terme d’une unité un questionnaire intitulé « EXPLOITER LES DOCUMENTS»


- Une série d’exercices sous diverses formes : pages : de 122 à 130. Il est recommandé de traiter ses
exercices.

Les précisions et explications pourront être apportées au cours en présentiel.

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