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Module M04
Diagnostic des systèmes électriques
automobile
SOMMAIRE
OFPPT/DRIF/CDC 2
Présentation du Module
OFPPT/DRIF/CDC 3
I. LA STRUCTURE DE LA MATIERE
1. L'ATOME
A. PREALABLE :
Pour fournir quelques notions simples d'électricité, il est nécessaire de savoir que la matière
est constituée de molécules et que celles-ci peuvent être formées d'un ou de plusieurs atomes.
Structure de la matière.
B. CONSTITUTION DE L’ATOME :
Chaque atome dispose d’une partie centrale appelée noyau, composée de protons, particules
de charge positive, et de neutrons, particules sans charge. Protons et neutrons ne peuvent se
déplacer.
Autour du noyau, en zone périphériques (orbite) gravitent les électrons, des particules très
petites dotées d'une charge négative.
C. CHARGE ELECTRIQUE :
La charge électrique est la caractéristique de certains corps, pouvant induire des forces
d'attraction ou de répulsion entre eux. Il est important de savoir que des charges de même
signe se repoussent, alors que des charges de signe opposé s'attirent.
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La charge de l'électron est égale à celle du proton, donc de ce fait un atome est normalement
neutre.
2. CONDUCTEURS ET ISOLANTS
CONDUCTEURS :
Les conducteurs (cuivre, graphite, métaux en général) sont des matériaux dans lesquels
existent des électrons libres de se déplacer.
ISOLANTS :
Les isolants sont des matériaux dans lesquels les électrons, à cause de très fortes liens avec
le noyau, ne sont pas libres de se déplacer.
SEMI-CONDUCTEURS :
Il sexiste des matériaux, appelés semi-conducteurs, qui possèdent des caractéristiques
intermédiaires entre celles des conducteurs et celles des isolants.
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a. Conducteurs des électrons :Ce sont tous des conducteurs électriques
constitués de matières métalliques. Les atomes métalliques peuvent libérer des
électrons hors de leurs orbites. Ces électrons libres se déplacent facilement entre
les atomes métalliques qui sont bien ancrés à la grille métallique. En appliquant
une tension, si le circuit électrique est fermé, tous les électrons libres du
conducteur et du récepteur sont forcés d'effectuer en même temps un mou-
vement ordonné. Le courant électrique circule.
c. Sensdu courant
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Sens de déplacement des électrons. A la source de la tension électrique, il y a un
surplus d'électrons au pôle négatif et un manque d'électrons au pôle positif. Si le pôle
positif est connecté avec le pôle négatif de la source de tension par l'intermédiaire d'un
récepteur, les électrons se déplacent alors dans le circuit extérieur, du pôle négatif au
pôle positif de la source de courant, à travers le récepteur (Ill. 2).
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Flux des électrons dans le circuit de courant
La tension électrique est la tendance à l'équilibre existant entre différentes quantités de
charges. Elle est la cause de la circulation du courant électrique.
Il n'y a pas de tension électrique aux bornes d'un alternateur lorsque celui-ci n'est pas
en rotation. En effet, les électrons libres se trouvant dans les bobinages sont répartis
régulièrement, par conséquent, les bobines sont électriquement neutres. Lorsque le
générateur est mis en rotation, les électrons affluent alors vers le pôle négatif. Il en
²résulte un surplus d'électrons au pôle négatif par rapport au pôle positif, soit une
tension électrique.
L'unité de la tension U est le volt (V).
ANALOGIE HYDRAULIQUE :
La tension électrique peut se comparer à la différence de niveau entre l'eau du bassin d'une
digue et l'eau en aval, et c'est également la "force" qui pousse le courant à circuler dans un
cicruit électrique.
Sans tension, on ne peut avoir de circulation électrique, mais la seule présence de tension ne
génère pas forcément un courant électrique.
La tension peut être définie de différentes façons suivant le contexte.
FORCE ELECTROMOTRICE :
Lorsque l'on parle de la tension d'une batterie exclue du circuit, on parle de FORCE
ELECTROMOTRICE (f.e.m.).
Comme une digue qui, avec ses parois fermées, ne laisse pas tomber l'eau d'amont en aval
même s'il existe une différence de niveau, ainsi, dans un circuit électrique ouvert, il existe une
force électromotrice mais il ne circule pas de courant électrique.
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1. RESERVOIR A
2. RESERVOIR B
3. RIDEAU
4. TUYAU
5. TURBINE
6. DENIVELLE
7. POMPE
2 .Courant électrique
Il faut la présence d'une tension électrique pour qu'un courant électrique circule.
Le courant électrique résulte du déplacement ordonné des électrons libres.
Circuit de courant électrique (Ill. 3). Le courant électrique ne peut circuler que dans
un circuit électrique fermé. Un circuit électrique est composé au mimi-num d'un
générateur de tension, d'un récepteur et des conducteurs (câblage). Le circuit électrique
peut être fermé ou interrompu au moyen d'interrupteurs. Dans les schémas électriques,
les interrupteurs sont généralement représentés en position ouverte.
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Circuit de courant
ANALOGIE HYDRAULIQUE :
En faisant una analogie hydraulique, le courant électrique qui circule dans un circuit électrique
est semblable au flux de l'eau qui circule dans un tuyau.
L’eau contenue dans un bassin représente la quantité de litres disponibles. Le débit représente
le nombre de litres d'eau qui circulent dans le tuyau dans l'unité de temps.
1. RESERVOIR A
2. RESERVOIR B
3. COURANT
4. POMPE
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La résistance électrique R est le freinage du courant électrique dans un conducteur.
Son unité est indiquée en ohm (Ω).
EQUIVALENCE HYDRAULIQUE :
Quand un fluide circule dans un conduit qui présente un rétrécissement, on note une chute de
pression proportionnelle au type de rétrécissement.
1. RESERVOIR A
2. RESERVOIR B
3. CHUTE DE PRESSION
4. RETRECISSEMENT
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Types de courant
Courant continu (DC1), signe-). Il circule dans un circuit, où la tension et la
résistance sont constantes, lorsque les électrons se déplacent à vitesse constante dans la
même direction (Ill. 3).
Courant continu
Courant alternatif (AC ), signe ~). Il circule dans un circuit, où la tension et la
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résistance sont constantes, lorsque les électrons libres adoptent un mouvement de va-
et-vient régulier dans le conducteur (Ill 4).
Courant alternatif
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On distingue les résistances fixes et les résistances variables. Les symboles des
composants les plus importants figurent dans l'Ill.1.
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Potentiomètre
Le rapport entre la tension totale U et la tension partielle U2 est égal au rapport entre la
résistance totale (R1 + R2) et la résistance partielle R2
En technique automobile, les potentiomètres sont souvent utilisés pour mesurer l'angle
de rotation de certains éléments mécaniques (comme p. ex. l'accélérateur électronique,
le potentiomètre de papillon, etc.). Cette mesure cle l'angle de rotation du curseur est
convertie en une tension électrique qui sera transmise à une centrale de commande.
c .Loi d'Ohm
Dans un circuit électrique fermé, la tension U aux bornes fait passer un courant I à
travers une résistance R (Ill. 1). Du rapport entre la tension U en volt et le courant 1 en
ampère résulte une résistance R en ohm. On appelle cette équation la loi d'Ohm.
U V
I= A=
R Ω
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Si l'on rapporte les valeurs I1 et I2, en fonction de la tension U,on obtient deux droites
de progression différente (Ill. 2). Sur le diagramme, il apparaît que :
Le courant I est proportionnel à la tension U (I ~ U) ;
Une résistance de faible valeur laisse passer un courant I plus élevé si la tension
d'alimentation U reste constante, c'est-à-dire que l'accroissement
Du courant devient plus grand
Ien fonction de U
Tableau 2. En appliquant aux bornes des résistances variables R 1 et R2 une tension
constante de U1 = 5 V et U2 = 10 V, on obtient alors différentes valeurs de courant I1 et
I2.
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Illustration 3 : I en fonction de R
1 watt-seconde est le travail fourni par une puissance de 1W pendant une durée de
1s.
3 600 000 Ws correspondent à 1 kWh.
1 Ws = 1\/ • 1A • 1s = 1 J = 1 Nm
Rendement
Le rendementɳest égal au rapport entre la puissance utile Pu et la puissance absorbée Pa
ɳ= Pu / Pa Pperdue= Pa - Pu
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La puissance absorbée Pa est toujours supérieure à la puissance utile P u. Le rendement
ɳest toujours inférieur à 1 ou à 100%. Ceci est dû à la perte de puissance Pperdue qui
apparaît lors de chaque transformation d'énergie.
Le couplage en série est soumis à des lois précises : Le même courant traverse
simultanément toutes les résistances.
I = I1 = I2 = I3 = …
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U = U1 + U2 + U3 + …
U 1 : U 2 : U 3 = R1 : R 2 : R 3
R = R 1 + R 2 + R 3 +…
Généralement, tous les consommateurs d'un véhicule automobile (p. ex. les lampes
d'éclairage) sont branchés en parallèle sur la batterie.
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Couplage mixte de résistances
Les lois applicables au couplage mixte sont les mêmes que celles du couplage en série
ou en parallèle.
Pour calculer la résistance totale du couplage, il faut le simplifier en procédant par
étapes. Les résistances couplées en parallèle ou en série doivent ainsi être converties
en résistances dites équivalentes.
Mesure de la tension
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Mesure de l'intensité du courant
Mesure directe avec un ohmmètre. Pour effectuer la mesure directe d'une résistance,
on doit déconnecter le composant à mesurer de la source d'alimentation et brancher
l'ohmmètre en parallèle à la résistance (Ill. 4). Le non-respect de cette prescription
peut détruire l'appareil de mesure.
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Illustration 5 : Mesure directe d'une résistance (couplée en parallèle)
La mesure directe des résistances de faible valeur est très imprécise car la résistance
interne de l'appareil (couplé en parallèle) fausse les mesures.
Mesure indirecte. Cette mesure est effectuée par des mesures de la tension et de
l'intensité. Ces deux mesures sont utilisées pour calculer la valeur et la résistance selon
la loi d'Ohm. Deux possibilités permettent de calculer de manière indirecte la valeur de
la résistance de la tension et de l’intensité : le couplage en écart de tension (Ill.1, p. 510)
et le couplage en écart de courant (Ill. 2, p. 510).
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Dans le cas du couplage en écart de courant (Ill. 2), le voltmètre mesure la tension
effective appliquée à la résistance. L'ampèremètre indique toutefois une intensité I trop
élevée par rapport au courant IiV. Pour le calcul de la résistance selon la loi d'Ohm, on
obtient ainsi une valeur trop faible.
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Symboles des instruments de mesure
Le cadran des appareils de mesure analogiques ne comporte pas seulement l'échelle
des grandeurs à mesurer mais également des informations sur l'appareil (p. ex. mode
de fonctionnement, précision, symboles de type de courant, position dans laquelle il
est utilisé, tension d'essai). Ces informations supplémentaires sont représentées par des
symboles et des chiffres (tableau 1).
L'affichage analogique incorporé (Ill. 1) apparaît dans l'affichage sous forme de traits
noirs dont le nombre varie proportionnellement à la valeur numérique. Dans ce cas,
plus de 25 mesures par seconde peuvent être saisies et affichées en même temps. La
visualisation donne l'impression d'un processus de mesure continu.
Ecarts de mesure. La précision des appareils à affichage digital est souvent trompeuse du
fait de leur affichage numérique. Cette précision n'existe pas. Pour obtenir les écarts
admissibles, il faut se référer à la description de l'appareil de mesure digital mentionnée par
le fabricant. Cette valeur est donnée en pourcentage par rapport à la valeur mesurée (p. ex.
± 0,5 % de 19,99 V). En outre, le dernier chiffre affiché peut varier de 1 digit (digit signifie
chiffre).
Résolution et nombre de chiffres.Les appareils digitaux les plus simples ont une fenêtre
d'affichage pouvant contenir 3,5 positions, ce qui veut dire que le premier chiffre inscrit ne
peut être que le chiffre 1 ; les plus performants peuvent afficher jusqu'à 6,5 positions.
Selon le type d'appareils, la première position de l'affichage est seulement prévue pour
certains chiffres (p. ex. de 0 à 1 ou de 0 à 3) ; ainsi, dans les deux cas, l'affichage des nombres
est au maximum : 1999 ou 3999.
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Généralement, l’échelle de mesure change automatiquement aussitôt que ces valeurs
dépassées.
III.1.Multimètres
1. Multimètresanalogiques .
Ils sont non seulement employés pour mesurer les tensions mais aussi pour les
courants continus et alternatifs. Les valeurs des résistances peuvent être déterminées
uniquement par une mesure indirecte par l'intermédiaire d'une tension et d'un courant,
c'est pourquoi il est indispensable que l'appareil soit équipé d'une batterie pour son
alimentation.
C'est le courant Itraversant la résistance R qui est mesuré selon la loi d'Ohm 1 ~ 1/R.
L’affichage de la valeur de la résistance est effectué selon cette loi, d'où une plage de
mesure du cadran non linéaire. Pour une mesure de résistance infinie, l'aiguille ne
dévie pas. Par contre, une valeur de résistance nulle provoque une déviation maximale
de l'aiguille.
Multimètre analogique
L'échelle de mesure peut être étendue avec un facteur de 1000, donnant ainsi la
possibilité de mesurer des résistances en Ω, kΩ et MΩ.
Pour mesurer une valeur inconnue, il est conseillé de choisir d'abord la plus grande
échelle de mesure afin de pouvoir ensuite régler le commutateur sur l'échelle
appropriée de façon à ce que l'affichage se situe au tiers supérieur de l'échelle
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le commutateur rotatif. Par ex. (Ill. 1), l'aiguille indique 38 sur l'échelle de 50 et le
champ de mesure est de 0,05 A. La valeur mesurée est donc de (38 : 50) • 0,05 A =
0,038 A.
2.Multimètre digital
Ses possibilités d'utilisation sont identiques à celles du multimètre analogique.
L'avantage est que, malgré sa grande précision et sa robustesse, son prix de revient à la
fabrication est peu élevé.
Multimètre digital
Le commutateur central permet de choisir les plages de mesure et les fonctions (p. ex.
test des diodes). Dans les appareils de qualité supérieure, la commutation des échelles
de mesure est souvent automatique.
Des fusibles électroniques protègent les appareils en cas de surcharge. De plus, des
valeurs mesurées peuvent éventuellement être mémorisées. Grâce à une interface
appropriée, il est aussi possible de transférer des données sur un ordinateur afin de
pouvoir les traiter et les utiliser ultérieurement.
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IV. Protection contre les dangers du courant électrique
Le courant électrique peut être mortel pour les êtres humains et les animaux.
Le passage d'un courant électrique d'une intensité supérieure à 50 mA à travers un
corps humain peut déjà être mortel. Des tensions alternatives de plus de 50 V peuvent
également être mortelles.
Défauts possibles (Ill. 1). Dans une installation électrique, des défauts peuvent survenir
au niveau de la carcasse, du circuit (court-circuit), du commutateur ou de la mise à
terre.
Défauts possibles
Contact direct et indirect
Le contact direct e lieu lorsqu'il y a contact direct avec la tension d'un
appareil ou d'une ligne. Pour éviter ce risque, il faut isoler et couvrir toutes les
parties qui sont sous tension.
Les mesures de protection contre le contact direct empêchent d'entrer en
contact avec des lignes ou des parties sous tension électrique.
Le contact indirect a lieu lorsqu'il y a contact avec des éléments d'appareils
qui sont sous tension (suite à un défaut) alors qu'ils ne devraient pas l'être.
Cela peut être le cas lorsque, p. ex., le boîtier d'un appareil est sous tension
à cause d'un défaut d'isolation.
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Contact direct Contact indirect
Pour assurer la protection contre le contact indirect, les appareils doivent être
suffisamment protégés contre d'éventuelles fuites de tension.
Mesures de protection indépendantes du réseau L'appareil n'est pas déconnecté en
cas de défaut ; les mesures de protection agissent sans conducteur de protection. Parmi
les mesures de précaution indépendantes du réseau figurent l'isolation de protection, la
protection de basse tension et la protection par séparation.
Isolation de protection Toute partie d'un appareil électrique qui peut, en cas de
défaut, entrer en contact avec la terre est entourée, en plus de son isolation de base,
d'une enveloppe isolante ou séparée de ses parties conductrices par des pièces isolantes.
Isolation de protection
Protection de basse tension Les basses tensions sont des tensions alternatives allant
jusqu'à 50 V. Les protections doivent être intégrées dans les transformateurs ou dans
les convertisseurs rotatifs de manière à ce que le côté basse tension ne soit pas en
contact avec le réseau d'alimentation.
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Protection de basse tension
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Dispositifs de protection en cas de surcharge de courant
Pour les appareils électriques mobiles, dont l'alimentation dépend des prises du réseau,
la protection du conducteur PE doit correspondre au contact de protection de la fiche,
respectivement à la prise de courant du réseau (Ill. 2).
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Disjoncteur de protection à courant de défaut
En cas de défaut, un courant partiel (courant de défaut 4) traverse le conducteur de
protection PE, c'est-à-dire que les courants dans le transformateur de courant
différentiel (IL, IN) sont différents.
Les champs magnétiques de la bobine ne présentent plus d'effet nul. Il y a alors une
induction de tension à la sortie de la bobine du transformateur. Cette tension actionne
le déclencheur dans le dispositif et celui-ci provoque à son tour l'ouverture de toutes
les phases du réseau qui alimentent les récepteurs. Avec le bouton de contrôle P, on
peut vérifier le bon fonctionnement du disjoncteur FI.
QUESTIONS DE REVISION
1) Quelles relations la loi d'Ohm décrit-elle dans un circuit électrique ?
2) De quelles valeurs dépend la puissance électrique ?
3) De quelles valeurs dépend le travail électrique ?
4) Quelles unités utilise-t-on pour le travail électrique ?
5) Qu'entend-on par rendement ?
6) Pourquoi le rendement est-il toujours <1 ?
7) Comment se comportent les tensions et les courants dans un couplage en série ?
8) Quel est le rapport entre la résistance totale et les résistances partielles dans un
couplage parallèle ?
9) Quels sont les effets provoqués par le courant électrique ?
10) Quelles sortes de défauts peuvent survenir dans les installations électriques ?
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V.MAGNÉTISME
Les effets du magnétisme ont été observés pour la première fois sur des fragments
de minerai de fer (que l'on appela magnétite) trouvés dans la nature, qui semblaient
attirer d'autres morceaux de métal.
1. Champs magnétiques
En étudiant plus en détail cet aimant droit, on découvrit qu'il exerçait une certaine
force d'attraction sur des morceaux de fer ou de la limaille de fer lorsqu'on les plaçait
à proximité. D'après ces observations, il était clair qu'il existait une force dans
l'espace à proximité de l'aimant droit.
Cet espace autour de l'aimant, dans lequel la limaille de fer était attirée, fut appelé
champ de force ou champ magnétique.
Ce motif montre que les lignes de force sont fortement concentrées aux pôles N et S
de l'aimant, puis se propagent dans l'espace entre les pôles. La concentration (ou le
nombre) de lignes ainsi que la force d'attraction sur la limaille de fer sont les mêmes
sur les deux pôles. Remarquez que la force d'attraction sur les morceaux de métal
est plus grande à l'endroit où la concentration de lignes magnétiques est plus
importante.
Dans le cas d'un aimant droit, cet endroit se situe à proximité des deux pôles.
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Nous avons vu que les lignes de force quittaient toujours le pôle N pour aller vers le
pôle S de l'aimant. Lorsqu'on place une petite aiguille de compas (qui est en fait un
petit aimant droit) sur le champ magnétique d'un aimant droit puissant, l'aiguille du
compas s'alignera de façon à être parallèle aux lignes de force de l'aimant droit.
Cet alignement se produit parce que les puissantes lignes magnétiques de l'aimant
droit doivent quitter le pôle N pour aller dans le pôle S de l'aiguille du compas.
On peut également observer que les pôles inverses de deux aimants s'attirent.
Pour démontrer la force d'attraction entre les pôles inverses de deux aimants, on
peut observer une force d'attraction entre deux aimants droits posés côte à côte avec
un pôle N face à un pôle S. Cette force d'attraction augmente à mesure que l'on
rapproche ces deux aimants.
À l'inverse, si l'on place les aimants avec les pôles N ou les pôles S face à face, on
observe une force de répulsion entre les deux aimants, et cette répulsion augmente
à mesure que l'on rapproche ces deux aimants.
Théorie du magnétisme
La théorie N°1 stipule qu'un aimant est composé d'un très grand nombre de petites
particules aimantées. Quand une barre de fer n'est pas aimantée, c'est parce que les
petites particules aimantées sont arrangées de manière aléatoire. Mais lorsque cette
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barre de fer devient un aimant, c'est parce que ses particules aimantées se sont
alignées de façon à ce que leurs effets individuels s'additionnent et forment un
puissant aimant.
La théorie N°2 sur le magnétisme concerne les électrons. L'électron est entouré d'un
champ de force, et lorsque les orbites des électrons s'alignent dans une barre de fer
de façon à ce que leurs champs de force s'additionnent, la barre de fer devient
aimantée.
Bien que le fer soit l'élément aimanté le mieux connu, rappelez-vous qu'il existe des
éléments non aimantés car ils ne possèdent aucune des propriétés propres au
magnétisme. Parmi ces éléments non aimantés, on peut citer le bois, le papier, le
verre, le cuivre et le zinc.
L'une de ces méthodes consiste à cogner la barre de fer avec un autre morceau de
fer déjà aimanté.
Une autre méthode d'induction magnétique consiste simplement à placer une barre
de fer dans un puissant champ magnétique. Les lignes de force du champ
magnétique traversant la barre de fer transformeront la barre en aimant, tant que la
barre se situe dans le champ. Si l'on retire la barre du champ de force et que sa
composition lui permet de retenir une certaine quantité de magnétisme induit, on
peut alors dire que la barre est aimantée de façon permanente, et on l'appelle un
aimant permanent.
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La plupart des aimants permanents sont composés d'un alliage de métaux durs, car
les métaux mous ne retiennent pas une grande quantité de magnétisme. Les alliages
les plus courants sont en fer-nickel et en aluminium-nickel-cobalt.
2 .Électromagnétisme
C'est en 1820 que l'on a découvert le lien entre électricité et magnétisme. Avant cette
date, on pensait que le magnétisme existait uniquement dans la magnétite ou le
minerai de fer que l'on trouvait dans la nature, et qu'il n'y avait absolument aucun lien
entre électricité et magnétisme.
OFPPT/DRIF/CDC 35
Dans une expérience avec un compas et un câble transportant un courant, on
découvrit alors le lien entre électricité et magnétisme. Lorsqu'on tenait le compas au-
dessus du câble, l'aiguille s'alignait en diagonale du câble.
Étant donné que la seule force connue pouvant attirer une aiguille de compas était le
magnétisme, il devint évident que le courant générait un champ magnétique autour
du câble.
Papier
Circulation du courant
Ces cercles sont plus concentrés à proximité du câble. Bien que la limaille de fer
placée sur le carton forme ce motif sur un seul plan, rappelez-vous que les cercles
concentriques s'étendent sur toute la longueur du câble acheminant le courant.
Lorsque le courant circule dans un câble dans la direction indiquée par la croix, le
pôle N d'une aiguille de compas pointera toujours dans une direction donnée.
Cependant, lorsque le courant circule dans le câble dans la direction opposée à celle
indiquée par la croix, le pôle N de l'aiguille de compas s'inversera et pointera dans la
direction opposée.
Étant donné que l'aiguille aura toujours tendance à s'aligner avec les lignes
magnétiques (ou lignes de force), qui quittent le pôle N pour aller vers le pôle S, nous
pouvons en conclure que :
Les lignes magnétiques ont une direction, qui change en même temps que la
circulation du courant dans le câble.
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Pouce indiquant la direction du courant
Pour appliquer cette règle, attrapez le câble avec votre pouce dans la direction
conventionnelle du courant (positif vers négatif). Vos doigts pointeront alors dans la
direction des lignes de force entourant le conducteur. Ces lignes de force sont
toujours en angle droit avec le conducteur, et l'aiguille du compas confirme ces
directions déterminées par la règle de la main droite.
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3.Auto-induction ou self-induction
L'auto-induction apparaît dans des bobines parcourues par un courant électrique
lorsque celui-ci varie. Cette variation du courant électrique provoque une variation du
champ magnétique dans la bobine. Cette induction, produite par le courant dans son
propre circuit, est appelée tension de self-induction.
Expérience 1.Une bobine avec un noyau de fer (N = 1200 spires) et une résistance
variable sont respectivement couplées en série avec une ampoule de 1,5 V/3 W. Une
tension de 6 V leur est appliquée. La résistance est réglée de façon à ce que les deux
ampoules brillent avec la même intensité.
Expérience 2 .Une bobine avec un noyau de fer (N= 1200 spires) et une lampe au
néon d'une tension d'allumage d'environ 150 V sont couplées en parallèle à une source
de tension de 6 V
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Ouverture d'un circuit incluant une bobine
Observation. Lors de l'ouverture du circuit, la lampe couplée en parallèle avec la
bobine s'allume instantanément pendant un court instant.
Cette tension induite (tension d'auto-induction) est appliquée dans le même sens que la
tension d'alimentation. Elle maintient encore, pendant un court instant, le passage d'un
courant dans la bobine, empêchant ainsi la suppression brutale du champ magnétique .
La tension d'auto-induction est toujours opposée à la variation du flux qui lui a donné
naissance.
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Variation des tensions et du flux magnétique
VI.Circuit de charge
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Le circuit de charge remplit plusieurs fonctions:
Il recharge la batterie lors du démarrage du moteur ou après l'utilisation
d'accessoires électriques lorsque le moteur est éteint:
Il alimente tout le véhicule en électricité lorsque le moteur tourne. Il
doit changer de puissance de sortie pour convenir à différentes charges électriques:
Il fournit une tension de sortie légèrement plus élevée que la tension de la batterie.
La batterie:
Produit un courant pour alimenter ou chauffer l'alternateur et contribue à la
stabilisation de la puissance de sortie initiale de l'alternateur.
Un alternateur ou générateur:
Utilise l'énergie mécanique (moteur) pour produire de l'électricité.
Le régulateur de tension:
Fait office de voltmètre, d'ampèremètre ou de témoin d'alerte pour informer
l'opérateur de l'état du système de charge.
1. La batterie
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Un accumulateur à pile au plomb-acide est conçu pour résister à de fortes vibrations,
au temps froid, à la chaleur du moteur, aux produits chimiques corrosifs, à une
décharge de courant élevée et à des périodes d'inutilisation prolongées. Pour tester
et entretenir une batterie correctement, vous devez en comprendre la construction.
Bornes de batterie
Boîtier de batterie
Bornes de batterie: C'est ici que l'énergie quitte les piles galvaniques. Elles sont en
plomb, qui est un bon conducteur résistant à la corrosion.
Boîtier de batterie: Les six piles galvaniques sont maintenues en position par ce
boîtier en plastique composite non réactif.
Plaques de plomb:L'électrode négative réagit avec les ions sulfuriques pour créer
des ions hydrogène et une quantité supplément de sulfate de plomb.
Plaques de dioxyde de plomb: Il s'agit de la matière active de la batterie, qui réagit
avec l'acide pour produire des ions et du sulfate de plomb.
Acide sulfurique: Les plaques sont immergées dans de l'acide qui fait office de
catalyseur chimique et d'électrolyte pour les ions.
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isolées l'une de l'autre par des séparateurs adaptés, et sont immergées dans une
solution d'acide sulfurique (électrolyte).
Dans le fond du boîtier, on a façonné des stries (ou nervures) rigides pour soutenir
les plaques et faire office de chambre de sédimentation pour recevoir la matière
active écaillée qui tombe des plaques durant l'utilisation de la batterie.
Ce dépôt est ainsi séparé des plaques pour empêcher tout court-circuit.
Le couvercle de batterie est fabriqué dans la même matière que le boîtier, auquel il
est attaché et scellé. Il contient des ouvertures pour les deux bornes de batterie et
pour le bouchon de chaque pile.
Les batteries sans entretien sont dotées d'un grand couvercle qui n'est pas conçu
pour être retiré durant un usage normal.
Attention
De l'hydrogène gazeux peut s'accumuler au sommet de la batterie.
Si ce gaz est exposé à une flamme ou une étincelle, il peut exploser.
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Les bornes de batterie permettent de raccorder les plaques de batterie au système
électrique du véhicule. On peut utiliser soit des bornes rondes, soit des bornes
latérales.Les bornes de batteries rondes sont des éléments en métal qui passent par
le sommet du couvercle de batterie. Elles servent de branchements pour les
extrémités de câble de batterie. La borne positive est plus large que la borne
négative. Elle peut être différenciée par une peinture rouge et un symbole positif (+).
La borne négative est plus petite. Elle peut être différenciée par une peinture noire
ou verte, et un symbole négatif (-) sur la borne ou à proximité.
Les bornes latérales sont des branchements électriques situés sur le côté de la
batterie. Elles sont dotées d'un filetage intérieur qui peut recevoir le boulon de
l'extrémité de câble de batterie. On identifie la polarité des bornes latérales par un
symbole positif et négatif sur le boîtier.
b.Électrolyte
L'électrolyte d'une batterie complètement chargée est une solution d'acide sulfurique
concentré dans de l'eau. Elle se compose d'environ 60 pour cents d'eau et 40 pour
cents d'acide sulfurique.L'électrolyte d'une batterie à accumulateurs au plomb-acide
a une densité de 1,28, ce qui signifie qu'elle est 1,28 fois plus dense que l'eau. La
quantité d'acide sulfurique présente dans l'électrolyte ainsi que la densité de celle-ci
changent en fonction de la quantité de charge électrique. Dans une batterie
complètement chargée, elle a une densité spécifique de 1,28 à 26,6°C (80°F). La
densité augmente lorsque la température diminue et inversement.
Ballon en caoutchouc
Densimètre
Réservoir en verre
Tuyau en caoutchouc
Batterie à piles
OFPPT/DRIF/CDC 44
C.Capacité de la batterie
La capacité d'une batterie se mesure en ampères/heure. Elle est égale au produit de
l'intensité du courant (en ampères) et de la durée (en heures) pendant laquelle la
batterie fournit un courant. La capacité en ampères/heure est inversement
proportionnelle au courant de décharge. La taille d'une pile est généralement
déterminée par sa capacité en ampères/heure.
e.Charge de la batterie
En conditions normales, un densimètre mesurant une densité inférieure à 1,240 à
26,6°C (80°F) est une indication que la batterie doit être retirée et chargée. Sauf en
cas de climat extrêmement chaud, ne laissez jamais la densité passer en dessous de
1,225. Cette mesure indique une batterie complètement déchargée.
OFPPT/DRIF/CDC 45
d'utiliser un redresseur de courant ou un moteur-générateur pour le convertir en
courant continu.
Les deux principales méthodes de charge sont (1) à intensité constante et (2) à
tension constante (potentiel constant). La charge à intensité constante doit être
utilisée sur une batterie simple ou sur plusieurs batteries montées en série. La
charge à tension constante doit être utilisée sur des batteries montées en parallèle
(un circuit parallèle a plus d'un parcours entre deux bornes de source, un circuit en
série n'a qu'un seul parcours). Il convient de connaître les deux méthodes, bien que
la dernière soit la plus couramment utilisée.
Procédure de charge
Il est facile de brancher la batterie au chargeur, d'allumer le courant et, après une
période de charge convenable, d'éteindre le courant et de retirer la batterie. Il est
cependant nécessaire de prendre certaines précautions, aussi bien avant que
pendant la période de charge.
Batteries en service
OFPPT/DRIF/CDC 46
Lorsqu'une batterie est neuve, elle doit être entièrement chargée et remplie
d'électrolyte. Dans ce cas, il convient alors simplement d'installer correctement la
batterie dans l'équipement. La plupart des batteries envoyées arrivent sèches et
chargées.
Pour activer une batterie sèche, retirez les restricteurs des trous d'aération et retirez
également les bouchons d'aération. Remplissez ensuite les compartiments à pile à
un niveau d'électrolyte convenable. Les meilleurs résultats sont atteints lorsque la
température de la batterie et de l'électrolyte est comprise entre 15,5°C (60°F) et
26,6°C (80°F).
Attention
Lorsque vous mélangez l'électrolyte, n'oubliez pas que vous manipulez de l'acide
sulfurique pur, qui peut rapidement enflammer vos vêtements et brûler gravement
votre visage et vos mains. Portez toujours des gants en caoutchouc, un tablier, des
lunettes de protection et un écran facial pour vous protéger de toute éclaboussure ou
de renversement accidentel.
OFPPT/DRIF/CDC 47
Entretien de la batterie
Si la batterie n'est pas entretenue correctement, sa durée de vie risque d'être
grandement réduite. Il convient d'effectuer un entretien de la batterie à chaque cycle
de gestion du rendement.
Inspection visuelle
L'entretien de la batterie doit toujours commencer par une inspection visuelle
minutieuse. Vérifiez la présence éventuelle de signes de corrosion sur la batterie ou
autour de celle-ci, de fuites, de fissures sur le boîtier ou le couvercle, de bouchons
manquants et de fixations manquantes ou mal serrées.
Eau distillée
Il convient d'utiliser de l'eau distillée car elle ne contient pas les impuretés que l'on
peut trouver dans l'eau du robinet. Cette dernière peut être remplie de produits
chimiques réduisant la durée de vie de la batterie. Les produits chimiques
contaminent l'électrolyte et s'accumulent au fond du boîtier de batterie. Si une grande
quantité de produits contaminés s'accumulent dans le fond, les plaques des piles
risquent de court-circuiter, ce qui détruirait la batterie.
OFPPT/DRIF/CDC 48
Si l'on ajoute de l'eau à intervalles réguliers, le système de charge risque de
surcharger la batterie. Un système de charge défaillant peut en effet faire circuler
trop de courant dans la batterie. Le dégagement gazeux de la batterie peut ensuite
évacuer l'eau de la batterie.
Pour nettoyer les bornes, retirez les câbles et inspectez les bornes afin de vérifier
qu'elles ne sont pas cassées ou déformées. Nettoyez les bornes de batterie ainsi
que la surface intérieure des pince-câbles avec un outil de nettoyage avant de
replacer ces derniers sur les bornes de batterie.
Serrez les bornes suffisamment pour fixer les branchements. Veillez cependant à ne
pas trop serrer, car cela dénuderait le filetage extérieur des câbles.
Voyant de batterie
Voyant
Tube en plastique
OK
Remplacer batterie
OFPPT/DRIF/CDC 49
pouvez utiliser ce changement de densité pour vérifier l'état de charge de la batterie.
Il existe plusieurs moyens de vérifier l'état de charge d'une batterie.
Vous pouvez tout d'abord effectuer cette vérification avec un densimètre, sauf pour
les batteries sans entretien. Le densimètre mesure la densité de l'électrolyte. Il est
rapide et facile à utiliser. Il existe trois types de densimètres : à flotteur, à bille et à
aiguille.
Les densimètres à bille (disque) deviennent de plus en plus populaires, car il n'est
pas nécessaire d'utiliser un tableau de conversion de température. Les billes tolèrent
un changement de température lorsqu'elles sont plongées dans l'électrolyte. Cela
vaut pour tout écart de température.
Batterie 12 V
Mesurer la tension avec un multimètre ne vous donnera pas une bonne indication de
l'état de la batterie. Pour cela, il est préférable d'utiliser le densimètre d'un testeur de
batterie. Pour utiliser un densimètre à bille, pompez l'électrolyte dans le densimètre
grâce au ballon en caoutchouc au sommet de l'appareil. Notez ensuite le nombre de
billes flottant dans l'électrolyte. Les instructions figurant sur le densimètre ou fournies
avec celui-ci vous indiqueront si la batterie est complètement chargée ou déchargée.
Une batterie entièrement chargée doit avoir une densité d'au moins 1,265. Si elle est
en dessous de ce chiffre, elle peut être défectueuse ou doit être rechargée.
OFPPT/DRIF/CDC 50
Avec un testeur de charge de batterie, vous pouvez simuler les conditions de départ
de la batterie et enregistrer l'état de celle-ci.
2.Générateurs
Un générateur envoie de l'énergie à la batterie utilisée dans le démarrage du moteur.
Que l'énergie nécessaire pour le reste du système électrique soit alimentée
directement par le générateur, par la batterie, ou par les deux, cela dépend des
conditions de fonctionnement du générateur.
OFPPT/DRIF/CDC 51
a.Générateur de courant continu (CC)
Générateur Alternateur
Bien que les générateurs soient conçus pour avoir n'importe quel nombre pair de
pôles, les générateurs les plus communs sont à deux et quatre pôles. Les bobines
de champ sont montées en série. Dans la culasse d'un générateur à deux pôles, le
circuit magnétique traverse seulement une partie du noyau d'induit. L'induit doit donc
être fabriqué en fonction du nombre de pièces polaires, car le courant est produit
lorsque la bobine (enroulement sur l'induit) se déplace dans chaque circuit
magnétique.
Le courant est accumulé depuis les bobines de l'induit par les balais (généralement
en carbone) qui établissent un contact frottant avec un collecteur. Ce collecteur se
compose de plusieurs segments en cuivre isolés, montés sur une extrémité de
l'induit. Chaque segment est relié à une ou plusieurs bobines de l'induit. Les bobines
de l'induit sont reliées aux circuits externes (batteries, feux ou allumage) grâce au
collecteur et à ses balais. Le courant généré dans les bobines de l'induit peut ainsi
rejoindre ces circuits externes.
OFPPT/DRIF/CDC 52
Il existe deux types de circuits inducteurs, que l'on détermine par leur point de mise à
la terre: Un premier circuit (que l'on appellera le circuit «A»), déplace le courant
inducteur des balais isolés vers la mise à la terre de l'enroulement de champ à
l'extérieur, au niveau du régulateur.
Étant donné que la plupart des véhicules et engins construits actuellement sont
équipés de générateurs de CA, nous ne parlerons plus des générateurs de CC.
3.Alternateurs
L'alternateur a remplacé le générateur de CC en raison de sa plus grande efficacité.
Il est plus petit, plus léger et plus fiable que le générateur de CC. Il produit également
davantage de puissance de sortie lorsque le moteur tourne au ralenti, ce qui le rend
idéal pour les derniers modèles de véhicules.
L'alternateur est doté d'un champ magnétique tournant. Les enroulements de sortie
(stator) sont stationnaires. Lorsque le champ magnétique tourne, il génère un
courant dans les enroulements de sortie.
OFPPT/DRIF/CDC 53
Construction d'un alternateur
Il convient de connaître la construction d'un alternateur avant de pouvoir en
comprendre le bon fonctionnement, ainsi que les procédures de vérification et de
réparation.
Stator Rotor
Boîtier
Régulateur de tension
Palier
Palier
Bagues de frottement
Poulie à courroies
Redresseur de courant
Ventilateur
Ventilateur
OFPPT/DRIF/CDC 54
Ensemble porte-diodes Ensemble rotor
Bague de retenue Boîtier
Boîtier
Palier Poulie
Ensemble stator
Palier
L'ensemble rotor
Le rotor se compose d'enroulements de champ (câble enroulé formant une bobine
placée au-dessus d'un noyau de fer) montés sur l'arbre rotor. Deux pièces polaires à
griffes entourent les enroulements de champ pour en augmenter le champ
magnétique. Les branches de l'une des pièces polaires à griffes forment les pôles
sud (S) et les autres forment les pôles nord (N). Lorsque le rotor tourne dans
l'alternateur, il génère un CA et une polarité alternative NS-N-S.
Aimants
Sortie en CC
Une source d'électricité extérieure est nécessaire pour exciter le champ magnétique
de l'alternateur.
OFPPT/DRIF/CDC 55
Des bagues de frottement sont montées sur l'arbre rotor pour alimenter les
enroulements du rotor en courant. Chaque extrémité de bobine de champ est reliée
aux bagues de frottement.
L'ensemble stator
Le stator produit la puissance électrique de sortie de l'alternateur. Le stator, qui fait
partie de la culasse de l'alternateur lors de l'assemblage, se compose de trois
enroulements ou bobines produisant trois CA séparés. C'est ce que l'on appelle la
sortie triphasée. L'une des extrémités des enroulements est reliée à l'ensemble
stator, et l'autre et reliée à l'ensemble redresseur de courant. Les enroulements sont
placés autour d'un noyau de fer doux laminé, qui concentre et renforce le champ
magnétique autour des enroulements du stator. Il existe deux types de stators : les
stators en Y et les stators en triangle.
Stator en Y
Dans un stator en Y, les extrémités de câble des enroulements du stator sont
branchées à un raccordement neutre. Le circuit ressemble à un Y. Ce type de stator
fournit une bonne puissance de sortie à basse vitesse du moteur.
Branchement en triangle
Sortie en CC
Entrée en CA
OFPPT/DRIF/CDC 57
Diode positive
Diode négative
Un redresseur de courant peut avoir 3 ou 6 diodes. La défaillance de l’une d’elles peut entraîner une perte de
Lorsqu'un alternateur produit du courant, les diodes isolées font passer uniquement
le courant sortant vers la batterie. Elles font office de blocage, empêchant ainsi un
courant inverse de circuler depuis l'alternateur.
Anode Cathode
OFPPT/DRIF/CDC 58
Balais
Bagues de frottement
Lorsque le pôle S est en haut et le pôle N en bas, le courant circule dans une
direction donnée. Lorsque le pôle N est en haut et le pôle S en bas, le courant circule
alors dans la direction opposée. C'est ce que l'on appelle le courant alternatif, car il
change de direction deux fois à chaque révolution complète. Si l'on augmentait la
vitesse du rotor à 60 révolutions par seconde, cela produirait un courant alternatif à
60 cycles.
Étant donné que la vitesse du moteur d'un véhicule varie, la fréquence de révolutions
varie également en fonction du changement de vitesse. De la même manière,
l'augmentation du nombre de paires de pôles magnétiques nord et sud augmentera
la fréquence en fonction du nombre de paires de pôles. Un générateur à quatre pôles
peut produire le double de la fréquence par révolution d'un rotor à deux pôles.
OFPPT/DRIF/CDC 59
Le régulateur de tension à pièces de contact, monté hors de l'alternateur dans le
compartiment moteur;
Le régulateur de tension électronique, monté hors de l'alternateur dans le
compartiment moteur;
Le régulateur de tension électronique, monté à l'arrière ou à l'intérieur de
l'alternateur.
Le régulateur de tension à pièces de contact possède une bobine, un ensemble de
pièces et des résistances limitant la tension du système. Les régulateurs
électroniques ou à semi-conducteurs ont remplacé ce vieux modèle.
Le régulateur de tension électronique utilise un circuit électronique pour contrôler la
puissance de champ du rotor et la puissance de sortie de l'alternateur. Il s'agit d'un
dispositif scellé et non réparable. Il est nécessaire de sceller le circuit électronique
afin d'empêcher tous dommages dus à la moisissure, aux vibrations ou à une chaleur
excessive.
OFPPT/DRIF/CDC 60
La vitesse et la charge de l'alternateur déterminent si le régulateur doit augmenter ou
diminuer la puissance de sortie de charge. Si la charge est élevée ou que la vitesse
du rotor est faible (moteur qui tourne au ralenti), le régulateur détecte une chute de la
tension du système. Il augmente alors l'intensité du champ magnétique des rotors
jusqu'à obtenir une tension de sortie préréglée. Si la charge diminue ou que la
vitesse du rotor augmente, c'est l'action inverse qui s'effectue.
e.Entretien de l'alternateur
La vérification et l'entretien de l'alternateur sont à effectuer avec précaution, car la
borne de sortie de l'alternateur est branchée en permanence à la batterie. Veillez à
ne pas inverser la polarité lorsque vous entretenez la batterie. Une surtension dans
la direction opposée risquerait de brûler les diodes de l'alternateur.
OFPPT/DRIF/CDC 61
Ajustement de la courroie trapézoïdale de l'alternateur
Vis de réglage
Boulon de desserrage
Desserrez doucement
Moteur de démarrage
Accu
Contact
Relais de démarrage
Moteur de démarrage
OFPPT/DRIF/CDC 62
Le moteur de démarrage convertit l'énergie électrique de la batterie en énergie
mécanique ou rotative pour démarrer le moteur. La principale différence entre un
moteur de démarrage électrique et un générateur électrique est que dans un
générateur, la rotation de l'induit dans un champ magnétique produit une tension.
Dans un moteur, le courant est envoyé dans l'induit et le champ. L'attraction et la
répulsion entre les pôles magnétiques des bobines de champ et d'induit repoussent
et attirent alternativement l'induit. Cette rotation (énergie mécanique), lorsqu'elle est
correctement branchée au volant d'un moteur, permet au vilebrequin de tourner.
Solénoïde
Raccordement au commutateur-starter
Raccordement à la batterie
OFPPT/DRIF/CDC 63
Levier Bendix
Balais
Les principaux composants d'un moteur de démarrage sont les suivants :
L'ensemble induit: Enroulements, noyau, arbre et ensemble collecteur tournant dans
Couronne dentée du volant moteur
un champ constant;
Ressort
Palier côté collecteur: Boîtiers aux extrémités pour les balais, ressorts de balai et
coussinets ; Collecteur Rotor Stator Roue libre
Commande à pignon : Engrenage à pignon, mécanisme
Enroulements d'entraînement de pignon et
de stator
solénoïde;
Culasse: Boîtier central maintenant les bobines de champ et les masses polaires;
Palier côté commande: Boîtier autour de l'engrenage à pignon, doté d'un coussinet
pour l'arbre d'induit.
L'ensemble induit
L'ensemble induit se compose d'un arbre, d'un noyau, d'un collecteur et
d'enroulements. L'arbre d'induit soutient l'ensemble en tournant à l'intérieur du boîtier
du démarreur. Le noyau d'induit est en fer et maintient les enroulements de l'induit en
place. Le fer augmente la force du champ magnétique des enroulements.
Commande à pignon
La commande à pignon se compose d'un engrenage à pignon, d'un mécanisme
d'entraînement de pignon et d'un solénoïde. Le moteur de démarrage peut entraîner
l'engrenage à pignon de deux façons: avec une masse polaire mobile ou avec un
solénoïde et une fourchette.
L'engrenage à pignon est un petit engrenage situé sur l'arbre d'induit qui entraîne la
couronne dentée du volant moteur. La plupart des engrenages à pignon de
démarreur font partie du mécanisme d'entraînement de pignon. Ce mécanisme glisse
sur une extrémité de l'arbre d'induit du démarreur. Il existe trois types de
mécanismes d'entraînement de pignon que vous pourrez rencontrer sur la plupart
des moteurs de démarrage: La commande de démarreur Bendix, la roue libre et la
commande de démarreur Dyer.
OFPPT/DRIF/CDC 64
La commande de démarreur Bendix repose sur le principe d'inertie pour engrener
l'engrenage à pignon avec la couronne dentée du volant moteur. Lorsque le moteur
de démarrage ne fonctionne pas, l'engrenage à pignon n'est pas engrené et est
séparé de la couronne dentée. Lorsque le commutateur d'allumage est enclenché,
l'intégralité de la tension de la batterie est envoyée au moteur de démarrage, et
l'induit commence immédiatement à tourner à grande vitesse.
Le pignon, lesté d'un côté et doté de pas de vis internes, ne tourne pas
immédiatement avec l'arbre à cause de l'inertie. Il s'avance d'abord dans le manchon
fileté tournant jusqu'à s'engrener avec la couronne dentée. Si les dents du pignon et
de la couronne dentée ne s'engrènent pas, le ressort moteur permet au pignon de
tourner et le force à s'engrener avec la couronne dentée.
Roue libre
La roue libre permet à l'engrenage à pignon du moteur de démarrage et à la
couronne dentée du volant moteur de s'engrener et de se désengrener. L'arbre
d'induit du moteur de démarrage entraîne l'ensemble virole et manchon de
l'embrayage. L'ensemble rotor est raccordé à l'engrenage à pignon, qui s'engrène
avec la couronne dentée du volant moteur. Des rouleaux en acier à ressort sont
placés dans des encoches effilées entre la virole et le rotor. Les ressorts et
plongeurs maintiennent les rouleaux en position dans les encoches effilées. Lorsque
l'arbre d'induit tourne, les rouleaux sont coincés contre la surface des encoches,
forçant ainsi les éléments intérieurs et extérieurs de l'ensemble à tourner ensemble
pour démarrer le moteur.
Borne de batterie
Disque de contact
Enroulement Plongeur
Porte-balais isolé
Pignon de commande
OFPPT/DRIF/CDC 65
Roue libre
Balais
Induit Bobine de champ
Une fois que le moteur a démarré, la couronne dentée tourne plus rapidement que
l'engrenage à pignon, ce qui ramène les rouleaux contre les plongeurs, causant ainsi
l'effet de roue libre. Cette action empêche une vitesse excessive du moteur de
démarrage. Lorsque le moteur de démarrage se relâche, l'ensemble collier et ressort
force le pignon à se désengrener de la couronne dentée.
Culasse
La culasse est le boîtier central qui maintient les bobines de champ et les masses
polaires.
La bobine (ou l'enroulement) de champ est un ensemble stationnaire d'enroulements
générant un puissant champ magnétique autour de l'induit du moteur. Lorsque le
courant circule dans l'enroulement, le champ magnétique entre les masses polaires
devient très large. En repoussant le champ magnétique généré par l'induit, cela
permet au moteur de tourner avec davantage de puissance. Les enroulements de
champ varient en fonction de l'application du moteur de démarrage.
OFPPT/DRIF/CDC 66
nnnnnnnn nnnnnnnn
C. 4 D. 6 E. 3
Enroulements en Enroulements en Enroulements, 2 en
parallèle et en série parallèle et en série série, 1 en dérivation
OFPPT/DRIF/CDC 67
Le démarreur à démultiplication double utilise la démultiplication dans le démarreur,
mais aussi entre le pignon de commande et la couronne dentée. On utilise une tête
motrice de démultiplication sur un équipement lourd.
Relais
Démultiplication double
OFPPT/DRIF/CDC 68
Un contacteur de sécurité de démarrage défaillant ou mal ajusté peut empêcher le
moteur de démarrer. Si le véhicule ne démarre pas, il convient de vérifier l'intégrité
du contacteur de sécurité de démarrage en déplaçant le levier de vitesses dans
diverses positions tout en essayant de démarrer le véhicule. Si le démarreur
commence à fonctionner, vous devez réajuster le contacteur.
Condensateur
OFPPT/DRIF/CDC 69
Cette différence subsiste même lorsque le condensateur est séparé de sa source de
tension. Le condensateur est chargé. Le pouvoir d'accumulation du condensateur est
appelé capacité C. Son unité est le farad (F).
Electrochimie
OFPPT/DRIF/CDC 70
Illustration 4 : Electrolyse du chlorite de cuivre
Les ions chargés positivement se dirigent vers la cathode (pôle négatif) où ils se
combinent avec les électrons manquants ; ils deviennent électriquement neutres et se
déposent sur la cathode.
Les ions chargés négativement se dirigent vers l'anode (pôle positif) où ils donnent
leurs électrons libres ; ils deviennent électriquement neutres et se déposent sur l'anode
1)
Ion (grec.) = errer
Electrolyse
Lorsqu'ils sont traversés par un courant continu, les électrolytes se décomposent en
leurs éléments de base. Ce processus s'appelle électrolyse.
Les éléments de base se déposent sur les bornes électriques (électrodes) et peuvent
former une liaison chimique avec celles-ci.
Galvanisation.Grâce à l'électrolyse, on peut recouvrir différents matériaux d'une fine
couche de métal, p. ex. afin de les protéger contre la rouille ou de créer des surfaces
conductrices sur les matériaux synthétiques (plaques pour circuits imprimés).
Lorsqu'une tension d'alimentation continue est appliquée dans le montage expérimental
(Ill. 1), les ions positifs de cuivre (Cu++) se dirigent vers l'électrode négative où ils se
déchargent. Le cuivre se dépose sur l'électrode négative (cathode) et la recouvre.
OFPPT/DRIF/CDC 71
Illustration 1 : Galvanisation
Les ions négatifs d'acide restants (SO4--) se dirigent vers l'électrode positive de cuivre
(anode) et y déposent leurs charges (électrons). Il se forme alors une molécule de
sulfate de cuivre (CuSO4). Celle-ci peut à son tour se dissocier. Ce processus se répète
jusqu'à dissolution complète de l'anode de cuivre. Pendant ce temps, le cuivre pur se
dépose au pôle négatif. Cette méthode est utilisée pour fabriquer des métaux non
ferreux de haute pureté comme par exemple le cuivre électrolytique pur à 99,98%.
La méthode électrolytique peut aussi être utilisée pour recouvrir les tôles de carrosserie
d'une couche de zinc d'une épaisseur définie.
Eléments galvaniques
Ils sont composés de deux électrodes métalliques différentes et d'un électrolyte. Dans
certains cas, une des électrodes peut être en charbon.
La tension électrique est générée par un processus électrochimique qui se produit entre
les deux électrodes.
La tension électrique générée dépend de la position des électrodes dans le classement
des tensions électrochimiques (Ill.2)ainsi que du type et de la concentration
d'électrolyte.
VII.Composants électroniques
Les composants électroniques (p. ex les diodes, les transistors) sont fabriqués à partir de
matériaux semi-conducteurs. Ces matériaux se comportent comme des isolants électriques
OFPPT/DRIF/CDC 72
lorsqu'ils sont soumis à des températures proches du zéro absolu (-273 °C = 0 K), ce qui
signifie qu'ils possèdent une grande résistivité électrique.
A température ambiante, la résistivité des matériaux semi-conducteurs se situe entre celle des
conducteurs métalliques et celle des isolants (Ill 1).
OFPPT/DRIF/CDC 73
Conducteur de type N et P(représentation schématique)
Conducteurs de type N (N pour négatif). Ce sont des matériaux semi-conducteurs
dopés avec des atomes ayant un surplus d'électrons. Lorsqu'une tension est appliquée à
un conducteur de type N, les électrons libres se déplacent comme dans un conducteur
métallique.
Les conducteurs de type N ont des électrons comme charges électriques.
Conducteurs de type P (P pour positif). Ce sont des matériaux semi-conducteurs
dopés avec des atomes ayant un manque d'électrons. Les électrons étant absents en des
endroits précis, le matériau semiconducteur possède ainsi une charge positive. Les
endroits où les électrons manquent sont aussi appelés trous. Lorsqu'une tension est
appliquée à un conducteur de type P, un électron libre peut sauter dans un trou voisin.
Les trous se déplacent comme des électrons.
Les conducteurs de type P ont des trous comme charges électriques.
Jonction PN. Lorsqu'on assemble un conducteur de type P avec un conducteur de type
N, on obtient une jonction PN. Les électrons libres du conducteur de type N circulent
dans la zone de contact vers les trous du conducteur de type P. La couche de contact ne
contient alors presque plus de charges électriques libres (électrons et trous) (Ill. 1).
Illustration 1 : Jonction PN
Une barrière de potentiel apparaît à la jonction PN des semi-conducteurs.
1.Condensateur
OFPPT/DRIF/CDC 74
: Construction d'un condensateur
2.Diodes
OFPPT/DRIF/CDC 75
Ce sont des composants semi-conducteurs qui comprennent un conducteur de type P et
un autre de type N ; ceux-ci forment ensemble une jonction PN et possèdent deux
raccordements.
Lorsque la diode est insérée dans un circuit électrique, on distingue en fonction de sa
polarisation, deux modes de fonctionnement : l'état de conduction et l'état de blocage
(Ill. 2).
OFPPT/DRIF/CDC 76
Illustration 4 :Courbe caractéristique d'une diode
Redresseurs
Les diodes peuvent être utilisées pour redresser des tensions alternatives.
Redresseur à une alternance (Ill. 5). Au moment où l'alternance positive apparaît à la
borne 1 du générateur, la diode est montée dans le sens de conduction, l'alternance
positive passe à travers la diode. Lorsque l'alternance négative apparaît à la borne 1 du
générateur, la diode est montée dans le sens de blocage ; l'alternance négative est
supprimée et la tension de sortie est nulle à ce moment.
Redresseur à double alternance (Ill. 1). Les diodes sont montées de façon à ce que
l'alternance positive et l'alternance négative soient utilisées pour le redressement. Le
fonctionnement du redressement est illustré par le schéma ci-dessous. (Ill. 1).
OFPPT/DRIF/CDC 77
Lorsque l'alternance positive apparaît à la borne 1 du générateur, le courant passe à
travers les diodes et le récepteur en direction de la borne 2 (flèche rouge).
La direction du courant dans le récepteur R est la même dans les deux cas. Les deux
alternances sont ainsi utilisées pour le redressement. Le courant continu qui en résulte
est plus régulier que celui du redresseur à une alternance (Ill.1).
Diode Z
Les diodes Z (diodes Zener1)) sont généralement utilisées (donc montées) dans le sens
de blocage. Lors du passage de la zone de blocage vers la zone de claquage, leurs
courbes caractéristiques présentent un coude très brusque. A ce point, le courant de
claquage (courant de Zener Iz) augmente fortement (Ill. 2).
Stabilisation de la tension (Ill.3). Si la tension Zener n'est pas encore atteinte aux
bornes d'une diode Zener, la résistance RZ, de la diode est alors significativement
OFPPT/DRIF/CDC 78
supérieure à la résistance ballast R 1couplée en série. La tension d'alimentation U 1 est
presque totalement appliquée aux bornes de la diode et donc aussi aux bornes de la
résistance de charge (récepteur)
Lorsque la tension d'alimentation U1 dépasse la tension Zener Uz, la résistance Rz de la
diode Zener diminue fortement. Ainsi le courant Zener passe aussipar la résistance R 1
si bien que la tension Uaux bornes de la résistance R1 augmente.
3.Transistors
Ils sont constitués par un assemblage de trois couches semi-conductrices qui sont
toutes munies d'une connexion électrique. L'assemblage des couches semiconductrices
du transistor peut être comparé à des diodes de jonctions opposées. Selon la
disposition des couches semi-conductrices, on différencie les transistors PNP des
transistors NPN. Les couches semi-conductrices etleurs connexions sont appelées
émetteur E, collecteur Cet base B (tableau 1).
OFPPT/DRIF/CDC 79
Transistors en commutation (Ill. 1)
Ils permettent la jonction sans contact d'un grand courant de service avec un très faible
courant de commande. Comme il n'y a pas de pièces mécaniques en mouvement, le
transistor en commutation fonctionne sans usure, en silence et sans produire
d'étincelles. Les commutations sont effectuées dans des intervalles de l'ordre d'une
microseconde. Dans ce cas, le transistor fonctionne comme un relais.
OFPPT/DRIF/CDC 80
Etat de commutation `hors fonction". En coupant le courant de base, on interrompt
automatiquement le courant du collecteur par la polarisation négative du courant de
base. Toutes les autres étapes sont identiques à celles du transistor PNP.
OFPPT/DRIF/CDC 81
Illustration 1 : Transistor comme amplificateur
Transistor à effet de champ à jonction (J-FET1)) (Ill. 2). Il se compose d'un canal
conducteur "N"ou "P" reliant les deux connexions Drain (D) et Source (S). Le flux de
courant du canal Drain-Source est piloté par la connexion Gate(G) par la tension de
commande.
Fonctionnement. Dans les transistors à effet dechamp, les porteurs de charge se
déplacent à l'aide d'un semi-conducteur entre les connexions Drain (D) et Source (S).
OFPPT/DRIF/CDC 82
Illustration 2 : Transistor à effet de charge avec canal ''N"
La tension présente sur Gate génère un champ électrique qui est susceptible, selon sa
conception, de rendre conducteur le canal. Dans le cas des transistors à effet de champ
à jonction dopée "N", Gate est constitué de zones dopées "P". Lorsqu'une tension
négative par rapport à Source est appliquée à Gate, il se forme un champ électrique ré-
pulsif qui réduit ainsi la section conductrice du canal Drain-Source ce qui diminue le
passage des électrons donc réduit l'intensité de passage. En fonction de la tension
appliquée sur Gate, le courant ne circule plus dans le canal ; le transistor est alors
bloqué (non conducteur).
Transistor à effet de champ à couche isolante (IG-FET2)). En principe, il est réalisé sous
forme de MOS-FET (Meta) OxideSemiconductor Field Effect Transistor) (Ill. 3). Dans ce
cas, Gate n'est pas formé par une zone dopée "P" mais par une électrode Gate métallique
qui est isolée du canal par une couche oxydée.
Illustration 3 : MOSFET
Les transistors à effet de champ à couche isolante (IG-FET) sont subdivisés en deux
groupes.
1. FET autoverrouillant ("à enrichissement") : Dans les FET de type à
enrichissement, aucun courant ne peut circuler entre le Drain et la Source tant qu'il n'y
a pas de tension appliquée sur Gate.
2. FET autoconducteurs ("à appauvrissement") :Dans les FET de type à
appauvrissement, un courant peut circuler entre le Drain et la Source lorsqu'il n'y a pas
de tension appliquée sur Gate
Le tableau 1montre un aperçu des différents types de transistors à effet de champ.
OFPPT/DRIF/CDC 83
Par rapport aux transistors normaux (bipolaires), les transistors à effet de champ
présentent notamment des avantages au niveaudu temps de déclenchement et de la
fréquence limite (tableau 2).
Tableau 2 : Comparaison entre transistors habituels
(Bipolaires) et transistors unipolaires (FET)
Bipolaire FET
Résistance d'entree Faible Élevée
Commande Courant, perte de charge Tension, sans charge
Temps d'encl 50 à 500 ns 10 à 600 ns
Temps de décl 500 à 2000 ns 10 à 600 ns
Fréquence limite 100 MHz Plusieurs GHz
Rés à la surcharge Faible Bonne
Stabilisation thermique Nécessaire Pas nécessaire
Comme les transistors normaux, les transistors à effet de champ peuvent être utilisés
comme commutateurs et comme amplificateurs.
4.Thyristors
Le thyristor est un commutateur électronique commandé avec une propriété de
redressement. Il est composé de quatre couches semi-conductrices couplées en série.
Trois de ces couches sont pourvues de bornes de raccordement (Ill. 1):
L’anode (A)
La cathode (C)
La gâchette (G)
La gâchette, également appelée porte ("gate" en anglais) est l'électrode de commande.
Selon la disposition des couches du semi-conducteur, on distingue les thyristors à
gâchette Pet les thyristors à gâchette N. Le thyristor le plus utilisé est de type PNPN à
gâchette R.
OFPPT/DRIF/CDC 84
Illustration 1 : Structure de base et symbole d'un thyristor à gâchette P
Thyristor en conduction. La mise en conduction d'un thyristor à gâchette P, c'est-à-
dire le fait de rendre les quatre couches conductrices, s'effectue par une courte
impulsion de tension positive sur la gâchette (Ill. 2). Après l'établissement du courant,
le thyristor reste conducteur aussi longtemps qu'une très faible différence de tension
subsiste entre l'anode (A) et la cathode (C). C'est le cas tant qu'un petit courant de
maintien circule. Par rapport au transistor, le courant de service n'est pas réglable.
OFPPT/DRIF/CDC 85
Régulateur du courant alternatif (p. ex. variateur de lumière). L'amplitude de la
tension peut être réglée ;
Convertisseur de fréquence. La fréquence produite par la conversion du courant
continu en courant alternatif peut être modifiée. Ceci permet de régler la vitesse
des moteurs à courant alternatif ;
Dans l'électronique de puissance. Certains thyristors supportent des tensions de
blocage de 50 V, d'autres jusqu'à 8000 V et le passage de courants de 0,4 A à 4
500 A.
5.Résistances semi-conductrices
Ce sont des composants électroniques avec deux bornes de raccordement qui, dans un
circuit électrique, doivent être sous tension.
Varistance (VDR)
Voltage DependentResistor
Ce sont des résistances qui varient en fonction de la tension L'augmentation de tension
provoque une diminution brusque de leur résistance, c'est-à-dire que le courant
augmente fortement dans la varistance. La courbe caractéristique des varistances est
semblable à celle d'une diode Zener. Par contre, dans la courbe de la varistance, la
direction du courant (polarisation) est indifférente.
Les varistances (VDR) ont une grande résistance à basse tension et une faible
résistance à haute tension.
Utilisation. Elles sont utilisées (p. ex. dans les circuits électroniques) pour faire office de
protection contre les surtensions. Ces surtensions peuvent naître dans un bobinage où le
courant change très rapidement et où il peut donc se créer par la suite des tensions d'auto-
induction très élevées.
Pour protéger un composant électronique, il faut coupler la VDR en parallèle à la
source de tension qui provoque ces surtensions (bobinage) (Ill. 1). En cas de
surtension, la varistance court-circuite le bobinage durant un bref instant
Les résistances VDR sont aussi utilisées pour stabiliser la tension. Elles occupent, dans
le circuit, la fonction d'une diode Zener.
OFPPT/DRIF/CDC 86
Les résistances NTC ont une grande résistance à basse température et une faible
résistance à température élevée.
Utilisation. Elles sont utilisées comme capteur de températures dans les systèmes
nécessitant une mesure de température.
OFPPT/DRIF/CDC 87
Temporisation d'attraction (Ill.1b). A l'enclenchement du circuit, la valeur de la
résistance NTC (R1)est grande. La résistance en parallèle Rnest également grande. De
cette façon, le courant de commande du relais K1n'est pas suffisant pour fermer les
contacts. Le flux du courant provoque l'échauffement de la NTC, sa résistance diminue
et le courant augmente jusqu'à atteindre la valeur d'enclenchement du relais K 1 Celui-ci
peut permettre p. ex. de commander la mise en fonction d'un moteur de ventilateur.
Les résistances PTC ont une faible résistance à basse température et une grande
résistance à haute température
Utilisation. Les applications des résistances PTC sont les mêmes que celles des
résistances NTC. Par contre, il faut observer que, dans le schéma du circuit, le
déroulement du comportement de la résistance et de la température est inversé.
OFPPT/DRIF/CDC 88
Illustration 3 : Exemples d'utilisation de résistances PTC
Protection contre les surcharges (Ill. 3b). Une thermistance PTC est placée dans le
circuit du récepteur. La résistance de la PTC augmente dès que sa température atteint une
certaine valeur. Le courant est ainsi limité à une valeur déterminée (p. ex. pour régulariser
le chauffage d'un rétroviseur extérieur).
6.Optoélectronique
Photorésistance (LDR)
LightDependingResistor
Les photorésistances sont utilisées comme détecteurs de flammes dans les installations
de chauffage et dans les systèmes d'alarme incendie, dans les interrupteurs
crépusculaires et les barrières photoélectriques (p. ex. pour les installations de lavage
de voitures, pour capter le point d'allumage).
OFPPT/DRIF/CDC 89
Illustration 1 : Commande dépendant de la luminosité
Commande dépendant de la luminosité (Ill. 1).La résistance de la LDR augmente
lorsque la luminosité diminue.La base B du transistor devient positive. Le transistor
commute et la lampe à incandescence s'éclaire.
Photodiodes. Ce sont des semi-conducteurs qui ...
... à l'aide d'une source de tension, travaillent comme des résistances variables
en fonction de l'intensité lumineuse (Ill. 2).
... sans source de tension, travaillent comme des éléments photovoltaïques (ilt
3).
Les photodiodes peuvent être très petites et sont utilisées comme transformateur de
lumière en énergie électrique et dans des circuits de régulation.
Photodiode comme résistanceen fonction de la luminosité
Plus l'intensité lumineuse captée par la photodiode est grande, plus sa résistance
diminue. Le passage du courant dans la photodiode est alors possible et le relais K 1
s'enclenche. Les photodiodes sont insérées dans un circuit dans le sens de non-
conduction (blocage) (Ill. 2).
OFPPT/DRIF/CDC 90
Les photodiodes génèrent une tension lorsqu'elles sont exposées à la lumière. Cette
tension dépend du matériau du semi-conducteur et de l'intensité lumineuse. Elles sont
utilisées p. ex. dans les montres, dans les calculatrices de poche et comme source de
tension pour les mesures de l'intensité lumineuse.
Lorsqu'elles sont alimentées par une tension, ces diodes transforment le courant
électrique en lumière. En fonction du matériau de la diode, la couleur peut être verte,
jaune, orange, rouge ou bleue. La tension de service se situe entre 1,5 et 3 V. En cas
d'utilisation avec d'autres tensions, il faut coupler la diode avec une résistance de
protection, ceci afin de limiter le courant de service (Ill. 4).
Elles sont utilisées dans les automobiles comme affichage alphanumérique et lampes
de contrôle car leur consommation est minime (quelques mW). Elles sont montées
dans le sens de conduction.
OFPPT/DRIF/CDC 91
Illustration 4 : Diode lumineuse avec résistance d'appoint
Phototransistor
(Lumière et rayonnement infrarouge)
La commutation d'un transistor est généralement commandée par une tension négative
ou positive appliquée sur la base.
Dans le cas du phototransistor, la lumière ou rayon IR (rayonnement infrarouge)
pénètre à travers une fenêtre ou une lentille optique dans la zone de blocage base-
collecteur du transistor qui génère, à la sortie, un courant photovoltaïque I p,
augmentant proportionnellement l'intensité lumineuse EV. (Ill. 1). Il agit comme
courant de base.
Le courant du collecteur d'un phototransistor croît avec l'augmentation de l'intensité
lumineuse.
Utilisation. Dans la technique automobile, ils sont utilisés pour des commandes
dépendantes de la lumière (p. ex. pour commander le dispositif anti-éblouissement du
rétroviseur intérieur ou comme opto-coupleur électronique).
OFPPT/DRIF/CDC 92
L'opto-coupleur comprend deux circuits électriques indépendants l'un de l'autre,
couplés ensemble par des rayons infrarouges.
La tension de sortie est limitée à 5 V, c'est-à-dire que tous les signaux qui entrent dans
l'opto-coupleur sont transformés et se présentent à la sortie entre 0 et 5 V. Dans la
technique automobile, ces tensions sont utilisées comme signaux d'entrée pour de
nombreux appareils de commande
Élément piézoélectrique
Les capteurs piézoélectriques produisent une tension électrique aux bornes des électrodes
de raccordement lorsqu'ils sont soumis à des forces de traction, de pression ou de flexion.
Cet effet piézoélectrique est obtenu p. ex. avec des cristaux de quartz (SiO2) (Ill. 4).
OFPPT/DRIF/CDC 93
Dans les véhicules, les éléments piézoélectriques sont utilisés p. ex. comme capteurs
de pression ou détecteurs de cliquetis.
9.Circuits intégrés
Le procédé planaire permet de fabriquer tous les composants d'un circuit (résistances,
condensateurs, diodes, transistors, thyristors) y compris les liaisons conductrices, en un
seul processus de fabrication et sur une seule plaquette (monolithique) 1) de silicium
(chip)2),
Tous les composants ainsi réunis deviennent des circuits intégrés IC3) (integrated
circuits) monolithiques (Ill. 1).
OFPPT/DRIF/CDC 94
Exemple d'un circuit intégré en technique monolithique (choix des étapes de
fabrication)
Etant donné qu'il n'y a plus de composants "indépendants" dans un IC, (les composants
ont des contacts à l'extérieur), on parle d'éléments de commutation ou d'éléments
fonctionnels.
OFPPT/DRIF/CDC 95
Illustration 2 : Régulateur d'alternateur en technique hybride
QUESTIONS DE RÉVISION
1) Quel est le porteur de charges électriques d'unconducteur N, respectivement d'un
conducteur P ?
2) Comment doit-on polariser une jonction PN pour qu'elle devienne conductrice ?
3) Qu'entend-on par tension de seuil ?
4) Quelle partie de la courbe caractéristique de ladiode Zener est utilisée pour la
stabilisation de la tension ?
5) Qu'est-ce qu'un redresseur à une alternance ?
6) Comment est construit un transistor NPN ?
7) Comment appelle-t-on les électrodes de raccordement d'un transistor ?
8) Comment doit-on polariser un transistor NPN pour qu'il devienne conducteur ?
9) Comment se comporte un conducteur chaud lorsque la température augmente ?
10) Comment varie la résistance d'une varistance lorsque la tension augmente ?
11)Comment se comporte une résistance LDR lorsqu'elle capte de la lumière ?
12) Que signifie l'abréviation LED ?
13) Quelles sont les fonctions d'un opto-coupleur électronique ?
14) Comment les circuits hybrides sont-ils réalisés ?
VIII.Application de l'électrotechnique.
OFPPT/DRIF/CDC 96
1 Schémas de circuits
Classification des schémas
Un schéma de circuit est la représentation graphique des moyens électriques utilisés,
sous forme de symboles, de croquis ou de plans de construction simplifiés.
Schéma fonctionnel (Ill. 1). C'est la représentation simplifiée d'un circuit dans laquelle
ne sont retenus que les éléments fondamentaux. On y trouve le fonctionnement et la
composition d'une installation électrique. Les appareils y sont représentés par des carrés,
des rectangles ou des cercles avec une indication des symboles ou des désignations
correspondantes.
OFPPT/DRIF/CDC 97
Illustration 2 : Schéma de connexion (représentation assemblée)
Schéma de connexion en représentation développée (Ill. 3). Dans la représentation
développée, les lignes de connexion ne sont pas tracées d'un appareil à l'autre.
OFPPT/DRIF/CDC 98
De la couleur de la ligne si celle-ci est exigée. La couleur est toujours séparée
par le signe barre oblique (/) de la désignation de la borne d'arrivée (p. ex. :
+/noir signifie que la ligne est en noire.
2.Schéma de circuit en représentation partielle par sections
Dans l'exemple de l'Ill.3, p. 84, le marquage au générateur G1 signifie que les lignes
OFPPT/DRIF/CDC 99
B- ILa borne B- est à la masse.
La description des lignes de connexion ci-dessus est également représentée sur le
schéma de connexion.
Schémas de circuit
Ce sont des représentations détaillées des circuits. lis montrent, au travers d'une
représentation claire, le fonctionnement des différents circuits. Un schéma de circuit se
compose du circuit électrique, des désignations des appareils et des désignations des
connexions.
En fonction de l'organisation des circuits, on distingue :
Les schémas de circuits en représentation assemblée ;
Les schémas de circuits en représentation développée.
Schéma de circuit en représentation assemblée (Ill. 1). Tous les composants constituant
le circuit sont reliés les uns aux autres. Il n'est pas nécessaire de respecter la position
dans l'espace des composants et de leurs points de connexion. Les liaisons mécaniques
sont indiquées par des lignes pointillées
OFPPT/DRIF/CDC 100
Pour simplifier la lecture de schémas partiels, on réalise des sections dans la partie
supérieure du schéma de circuit (Ill.2). Pour cela, il existe trois possibilités de
représentation :
Numérotation linéaire (1, 2, 3, ...) à distance égale de gauche à droite ;
Désignation des sections de circuits (p. ex. alimentation électrique);
Combinaison des deux méthodes.
Le schéma de circuit partiel peut être réalisé sous forme simplifiée ou sous forme
détaillée avec la représentation interne des composants.
OFPPT/DRIF/CDC 101
Illustration 1 : Equipement essuie-glaces et lave-glace
OFPPT/DRIF/CDC 102
Le moteur d'essuie-glace M5 du pare-brise est commandé par le relais intermittent
d'essuie-glace K2. A partir de la borne 15, le courant passe par le fusible F9 sur la borne
53a du commutateur d'essuie-glace S10. Le temporisateur du relais K2 se trouve alimenté
par la borne J et prend sa masse par la borne 31.
Le relais K2 fait circuler le courant durant un bref instant à partir de la borne 15 en passant
par la borne Sjusqu'à l'entrée du moteur d'essuie-glace (borne 53).
Le moteur effectue un mouvement de balayage.
Pour la course de retour de l'essuie-glace en position initiale, l'alimentation par le
contact 53a est nécessaire. Ce contact alimente le moteur d'essuie-glace, quel que soit
sa position, pour sa course de retour. En position de repos, le moteur n'est plus
alimenté par la borne 53a, sinon l'essuie-glace fonctionnerait au-delà de cette position.
Lorsque le balai d'essuie-glace arrive en fin de course, le moteur doit être rapidement
immobilisé. Ceci est réalisé par un frein électrique. Le freinage est obtenu en
courtcircuitant les deux charbons de l'induit (encore en rotation à ce moment) avec la
masse.
Position de commutation 1 (Ill. 1)
Le moteur est alimenté en courant par la borne 53 (fonctionnement continu)
Position de commutation 2
Le moteur est alimenté en courant par la borne 53b (fonctionnement continu en
mouvement rapide). Une vitesse d'essuie-glace plus rapide est obtenue, car le moteur
d'essuie-glace est entraîné par l'enroulement shunt.
Installation lave-glace
Illustration 1 : Equipement essuie-glaces et lave-glace
Les moteurs d'essuie-glaces M5 et M6 sont branchés de façon à se retrouver en position
de repos après leur déclenchement.
En actionnant le commutateur de lave-glace S9, le moteur de lave-glace M4 est
alimenté. Le courant circule de la borne 15 par le fusible F9 au moteur M4 sur la
masse 31. La pompe transporte le liquide de nettoyage des vitres. Simultanément, le
relais intermittent est alimenté par la borne 86 et le moteur d'essuie-glace fonctionne
en mode intermittent aussi longtemps que le commutateur de lave-glace est actionné.
Installation lave-glace pour vitre arrière
Elle comprend le commutateur S11, le moteur d'essuie-glace de la vitre arrière M6 et le
moteur de pompe lave-glace pour la vitre arrière M7. Le commutateur S11 permet un
fonctionnement continu de l'essuie-glace arrière et, en plus, alimente la pompe à l'aide du
bouton-poussoir.
5. Dispositifs de signalisation
Sur le schéma électrique complet, ils figurent sous la section de circuit 7.
Les dispositifs de signalisation sont composés des appareils qui permettent de générer
des signaux audibles (acoustiques) et visibles (optiques).
Dans le trafic routier, ces dispositifs prennent en charge des tâches d'avertissement et
d'information importantes pour les autres usagers de la route et constituent une
contribution importante à la sécurité routière.
OFPPT/DRIF/CDC 103
Illustration 1 : Système de signalisation
Avertisseurs acoustiques. Les klaxons et les avertisseurs électropneumatiques en font
partie. Selon le schéma représenté, le conducteur peut sélectionner le klaxon B3 ou les
sirènes B4
Selon les prescriptions légales, le fonctionnement simultané des deux avertisseurs n'est
pas autorisé. Pour le choix de l'avertisseur, un commutateur d'avertisseur S12 est
installé.
Klaxon B3. En actionnant le bouton-poussoir du klaxon S13, le courant circule
(fond bleu) de la borne 15 par le fusible F11 au klaxon B3 puis à la masse 31.
Avertisseurs électropneumatiques B4. L'interrupteur d'avertisseur S12 est commuté.
En activant S13, le courant de commande circule de la borne 15 par F11 au relais K3.
Le relais commute le courant de travail de la borna 30 par F10 aux avertisseurs
électropneumatiques B4 puis jusqu'à la masse 31.
Ce circuit est nécessaire car les courants des avertisseurs électropneumatiques sont
plus élevés que celui du klaxon.
Dans le schéma, le circuit de commande est de couleur vert clair et le circuit de travail
vert foncé.
OFPPT/DRIF/CDC 104
Feux stop H10, H11.En actionnant la pédale de frein, l'interrupteur des feux stop F16
se ferme. Le courant circule de la borne 15 par F14 aux feux stop, ainsi qu'a la masse
31. Les véhicules neufs sont équipés d'un troisième feu stop. Les feux stop signalent
aux usagers de la route qui suivent le véhicule que le frein de service est actionné.
Feux indicateurs de direction. Le processus clignotant est actionné par le conducteur
à l'aide du commutateur d'indicateur de direction S15 et par la centrale clignotante K4.
Le témoin de contrôle des feux de direction indique au conducteur le bon fonction-
nement du dispositif.
Si l'inverseur des feux clignotants S15L est actionné, le courant circule de la borne 15
sur le fusible F12 par le contact fermé du commutateur des feux de détresse S14 puis,
par les bornes 49 à la centrale clignotante K4 et à la masse. La sortie 49a de la centrale
clignotante K4 fournit un courant pulsé à l'inverseur des feux clignotants S15. Les feux
indicateurs de direction H6 et H7 sont à la masse par la borne 31. La lampe témoin
branchée entre les bornes 49 et 49a s'allume de façon alternée avec les feux indicateurs
de direction.
La défaillance d'un feu indicateur de direction est signalée soit par la fréquence plus
élevée du clignotement soit par le non-fonctionnement du témoin des clignoteurs.
OFPPT/DRIF/CDC 105
Feux clignotants de détresse. Les véhicules multipistes ont besoin d'un dispositif de
signalisation de détresse. Celui-ci doit pouvoir être actionné indépendamment et
séparément des feux clignotants. La fonction du dispositif de signalisation de détresse
est aussi assurée sans contact d'allumage. Le dispositif est alimenté par le fusible F13
directement de la borne 30. Le fonctionnement de tous les feux clignotants doit être
indiqué au conducteur par le témoin rouge de signal de détresse H4.
Si le commutateur des feux de détresse S14 est actionné, le courant circule de la borne 30
vers F13 puis à la borne 49 de la centrale clignotante K4. Les quatre feux clignotants et le
témoin H4 sont alimentés en courant par la borne 49a.
6. Dispositifs d'éclairage
Sur le schéma de circuit électrique complet, ils figurent sous les sections suivantes :
8 pour les feux ;
9 pour les projecteurs ;
10 pour les phares antibrouillards et le feu brouillard arrière.
Feux (Ill. 1). Les feux de recul, l'éclairage intérieur, l'éclairage des instruments et de la
plaque d'immatriculation, les feux de position et les feux arrière sont représentés dans
la section de schéma 8.
Eclairage intérieur E3. Il peut être enclenché et déclenché par un interrupteur intégré
ou par les contacts de porte S24, respectivement S4. En ouvrant les portes, le contact est
établi entre Set S24 ouS4 et la masse. Pour pouvoir être actionné indépendamment de
l'interrupteur de démarrage, l'éclairage intérieur est alimenté en courant par la borne
30. La protection est assurée par le fusible F16.
OFPPT/DRIF/CDC 106
Illustration 1 : Eclairage
Eclairage de la plaque d'immatriculation- E9, E10, feux de position E11, E12,
feuxarrière E13, E14. Ils sont protégés par les fusibles F17, F18 respectivement F19
et sont alimentés en courant par les bornes 58L, 58R et 58 en position 1 et 2 du
commutateur des phares.
Circuit de feux de stationnement. Les feux de position et les feux arrière E11/E12
respectivement E13/E14, peuvent être sélectionnés par le commutateur des feux de
stationnement S22 ou par la position 57L ou 57R. L’alimentation en courant de la
borne 57a est réalisée par le commutateur d'allumage démarrage S2 en position 0.
Projecteurs. Les feux de route et les feux de croisement sont représentés dans la
section 9 du schéma de circuit principal.
Lorsque le commutateur des phares S18 est en position 2, contact enclenché, la tension
est présente sur la borne 56 de l'inverseur croisement/route S19.
Feux de croisement (Ill. 1, fond rouge). Lorsque S19 est connecté à la borne 56b, les
feux de croisement sont enclenchés et protégés par les fusibles F21/F23.
OFPPT/DRIF/CDC 107
Feux de route (Ill. 1, fond bleu). Lorsque S19 est connecté à la borne 56a, les feux de
route sont enclenchés et protégés par les fusibles F20/F22. Le témoin bleu H12 est
aussi automatiquement allumé.
Avertisseur lumineux. Lorsque la commande d'avertisseur lumineux S20 est
actionnée, le courant traverse les feux de route.
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Illustration 2 : Phares de brouillard, feux arrière de brouillard
Quand les feux de route sont allumés, la tension de la batterie est présente sur la borne
56a. Ainsi, le relais des feux de brouillard a la même tension sur les bornes 85 et 86 et
le champ magnétique de l'enroulement est interrompu. L'interrupteur du relais des feux
de brouillard s'ouvre et coupe les phares de brouillard.
Feux arrière de brouillard S23. En position 2 du commutateur du feu de brouillard
S23, les feux arrière de brouillard E19, E20 et le témoin H13 sont alimentés par la
borne 58 du commutateur des phares S18.
Système de nettoyage des phares (Ill. 3).Lorsque le contact est enclenché, les
moteurs du système de nettoyage des phares M8, M9, M10 sont alimentés depuis la
borne 15 par l'interrupteur à poussoir S21. Le retour des essuie-glaces en position
initiale est assuré par la borne 53a (voir Equipement d'essuie-glace et de lave-glace).
OFPPT/DRIF/CDC 109
Selon le constructeur du véhicule, la représentation des schémas de circuit peut varier.
Ceux-ci peuvent être complétés par différentes indications complémentaires (Ill. 1).
Les schémas de circuit peuvent être utilisés pour la recherche des défaillances dans les
installations électriques des véhicules et dans le cadre du montage ultérieur
d'équipements complémentaires (p. ex. chauffages permanents, systèmes de navigation
ou téléphones mobiles).
OFPPT/DRIF/CDC 110
dessous (Ill. 1) montre le déroulement d'une recherche de défaillance de la commande
électrique de la boîte de vitesses au moyen d'un schéma de circuit.
Il faut toujours respecter les directives du fabricant lors de la recherche de défaillances !
OFPPT/DRIF/CDC 111
8.Avertisseurs
Les avertisseurs ont pour fonction de mettre en garde les autres usagers de la route
(klaxon, avertisseur lumineux), d'identifier le freinage (feux stop), d'indiquer les
changements de direction et de signaler un véhicule en situation de danger (feux de
détresse).
Klaxon. Selon les prescriptions légales, les véhicules doivent être équipés d'un dispositif
d'avertissement acoustique. Pour cela, on utilise des klaxons frappeurs (klaxons normaux)
et/ou des avertisseurs fanfare.
Klaxon frappeur. Il comprend un électroaimant, une armature, une assiette vibrante, une
membrane et un interrupteur actionné par l'armature (Ill. 1).
Avertisseur surpuissant. Il est plus puissant que le klaxon normal. Son utilisation n'est
autorisée qu'en dehors des localités et ne peut pas remplacer le klaxon normal. Le véhicule
doit également être équipé d'un commutateur ceci afin que le conducteur puisse choisir s'il
veut utiliser le klaxon normal ou l'avertisseur surpuissant.
OFPPT/DRIF/CDC 112
colonne d'air dans l'amplificateur hélicoïdal génèrent le son caractéristique des
avertisseurs fanfare (Ill. 2).
Feux stop. Ils doivent s'allumer lorsque le frein de service (frein à pied) est actionné et
émettre une lumière de couleur rouge. Leur intensité lumineuse doit être
significativement supérieure à celle des autres feux arrière (à l'exception des feux anti-
brouillard arrière).
Ampoules clignotantes. Elles sont utilisées pour les feux indicateurs de direction et pour
les feux de détresse (voir chapitre Dispositifs de signalisation). Elles doivent émettre une
lumière orange vers l'avant et orange ou rouge vers l'arrière.
Feux indicateurs de direction. Pour les actionner, on utilise des centrales clignotantes
électroniques. Leur fréquence de clignotement doit être de 90 +/- 30 impulsions à la
minute.
Feux de détresse. Ils sont obligatoires pour les véhicules multipistes. Les feux de détresse
doivent pouvoir fonctionner indépendamment des autres systèmes lumineux du véhicule et
être fonctionnels en permanence. C'est pour cette raison qu'ils sont branchés en parallèle. Le
fonctionnement des feux de détresse doit être signalé au conducteur par un témoin lumineux
de couleur rouge.
OFPPT/DRIF/CDC 113
9. Relais
Il s'agit d'un interrupteur électromécanique. Les contacts de relais sont actionnés par
un électroaimant.
Structure (Ill. 1). Un relais est composé d'une bobine, d'une armature avec ressort de
rappel et de contacts.
Types de relais. Selon le type de contacts et leur arrangement, on distingue les relais à
contact ouvert au repos, les relais à contact fermé au repos et les relais inverseur.
Relais ouvert au repos (à contact de travail) (Ill. 2). Il ferme le circuit entre la
source de tension et le consommateur, c'est-à-dire qu'il enclenche le consommateur.
Au moyen de l'électroaimant (bornes de raccordement 85 et 86), le courant de
commande active l'armature qui ferme les contacts. Cela a pour effet d'enclencher le
circuit du courant de travail (bornes de raccordement 88 et 88a). Un faible courant de
commande suffit à enclencher le circuit de travail (puissance).
Illustration 2 : Circuits d'un relais ouvert au repos avec circuit de commande
ouvert et fermé
OFPPT/DRIF/CDC 114
Relais fermé au repos (à contact de repos) (Ill. 3). Il ouvre le circuit entre la source
de tension et le consommateur, il déclenche le consommateur.
Exemples d’utilisation : coupure du circuit de consommateur pendant le démarrage
(projecteurs principaux, chauffage de vitre arrière, radio, etc.).
Relais inverseur (Ill. 4). Il s'agit d'une combinaison entre un relais ouvert au repos et
un relais fermé au repos. Il actionne en même temps deux circuits. Il alterne le passage
du courant d'un consommateur à l'autre. Le contact de travail d'un circuit se transforme
en contact de repos de l'autre circuit.
Exemples d'utilisation : inversion entre deux consommateurs (lampes à incandescence)
OFPPT/DRIF/CDC 115
que la ligne de commande a une section nettement plus petite que la ligne
principale, cela permet d'en réduire le coût et le poids ;
Il protège les contacts de l'interrupteur de commande afin que les
consommateurs puissent être enclenchés par des courants initiaux plus impor-
tants (p. ex. lampes à incandescence, démarreurs).
Désignation des bornes dans les relais. La désignation est normalisée selon DIN
72552.Toutefois, dans la pratique, on emploie encore souvent les anciennes désignations.
Quelques fabricants utilisent en outre leur propre système de désignation.
Tableau 1 : Désignation des bornes dans les relais selon DIN 72552
Diode de protection contre l'inversion (Ill. 1). Son rôle est de protéger la diode de self-
induction contre l'inversion. Sans diode de protection contre l'inversion et en cas de
mauvais branchement (borne 85 (-) et 86 (+)), la diode de self-induction va absorber la
totalité du courant et va ainsi être détruite par un court-circuit.
Résistance de coupure (Ill. 1). Elle peut être utilisée à la place d'une diode de
protection contre la self-induction. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de monter une
diode de protection contre l'inversion. Ce système présente l'inconvénient d'engendrer
une perte de puissance.
OFPPT/DRIF/CDC 116
Illustration 1 : Relais avec diode de protection contre la self-induction et diode
de protection contre l'inversion
Relais Reed (Ill. 3). Le relais Reed est composé d'un tube en verre rempli d'un gaz de
protection dans lequel sont intégrées deux languettes de contact. Un bobinage
constitué de quelques spires de fil entoure le tube de verre.
OFPPT/DRIF/CDC 117
Illustration 3 : Relais Reed
10.Éclairage du véhicule
Les fonctions des dispositifs d'éclairage des véhicules sont les suivantes :
Éclairer la chaussée (p. ex. au moyen des feux de route, des feux de
croisement);
Donner une visibilité accrue des contours du véhicule dans l'obscurité pour les
autres usagers de la route (p. ex. par les feux de position, les feux de
stationnement, les feux de recul) ;
Indiquer les intentions du conducteur aux autres usagers de la route (p. ex. par
les feux indicateurs, les feux stop) ;
Avertir les autres usagers de la route (p. ex. par les
Feux de détresse) ;
Signaler au conducteur le statut du dispositif d'éclairage (p. ex par la lampe
témoin des feux de route).
Les prescriptions légales concernant le système d'éclairage font une distinction entre
les projecteurs, les feux et les dispositifs réfléchissants (p. ex. réflecteurs arrière) (Ill.
1).
OFPPT/DRIF/CDC 118
Illustration 1 : Equipement d'éclairage
Système à quatre projeteurs. Une paire de phares est prévue soit pour les feux de
croisement, soit pour les feux de croisement et de route. La deuxième paire de phares
est uniquement prévue pour les projecteurs de route.
Système à six projecteurs. En plus du système à quatre projecteurs,on compte encore une
paire deprojecteurs antibrouillard ou de projecteurs de route suivant la disposition des
projecteurs.
OFPPT/DRIF/CDC 119
Illustration 2 : Systèmes de projecteurs
a. Sources de lumière
Les différentes ampoules qui peuvent être utilisées dans les projecteurs et les feux des
véhicules automobiles sont :
Les lampes à incandescence à filament métallique ;
Les lampes à décharge au néon ;
Les lampes halogènes ;
Les lampes à décharge à gaz ;
Les diodes lumineuses.
OFPPT/DRIF/CDC 120
Lampes à incandescence à filament. L'élément luminescent (filament) en tungstène a
un point de fusion d'environ 3400 °C. Le filament de l'ampoule peut atteindre 3000 C.
Pour éviter la combustion du filament à températures élevées et évacuer plus facile-
ment la chaleur, on supprime l'oxygène contenu dans l'ampoule et on le remplace par
une petite quantité d'azote ou de krypton.
Le tungstène est un conducteur froid, c'est-à-dire que sa résistance est plus faible à froid
qu'à chaud. De ce fait, l'intensité élevée présente à l'allumage peut provoquer la
destruction du filament. A températures élevées, le tungstène s'évapore et noircit
l'intérieur de l'ampoule réduisant le rendement lumineux.
Lampes halogènes (Ill. 1). Il s'agit de lampes à incandescence remplies d'un gaz
halogène (brome, iode). Dans leur comportement en service, les lampes halogènes se
distinguent des lampes à filament métallique par ...
Une température plus élevée du filament et de l’ampoule ;
Une pression intérieure du gaz plus élevée (jusqu'à environ 40 bar) ;
Un meilleur rendement lumineux grâce à la température plus élevée du filament
OFPPT/DRIF/CDC 121
Les lampes à décharge pour systèmes à réflexion nécessitent une zone d'ombre servant
à définir la ligne de séparation clair-obscur.
Par rapport à une lampe halogène, la lampe à décharge présente les avantages
suivants :
Meilleur éclairage de la chaussée ;
Consommationréduite ;
Rendement lumineux indépendant de la tension du réseau de bord ;
Dégagement de chaleur réduit ;
Durée de vie plus longue ;
Couleur de la lumière émise comparable à la lumière du jour.
OFPPT/DRIF/CDC 122
Illustration 1 : Transformateur électronique amont
Circuit de contrôle et de sécurité. Le transformateur amont est en mesure de
reconnaître une interruption de l'arc, lors de l'allumage de la lampe à décharge ou
durant son fonctionnement. Dans ce cas, il tente à plusieurs reprises d'allumer à
nouveau la lampe. Si ces tentatives ne réussissent pas à cause d'une défaillance de
l'ampoule ou du câble, la tension est interrompue. Dans les systèmes à autodiagnostic,
l'erreur est enregistrée dans la centrale de commande. Les défaillances des projecteurs
peuvent générer des surintensités. Si celles-ci sont supérieures à 20 mA, le
transformateur amont interrompt la tension d'alimentation de la lampe.
Lampe à décharge au néon. H s'agit d'une lampe à décharge qui atteint sa luminosité
maximale en 0,2 s environ, raison pour laquelle elle est principalement utilisée pour les
feux stop supplémentaires.
Diodes luminescentes (LED). En fonction de l'intensité lumineuse requise et de la
couleur d'éclairage souhaitée, on assemble le nombre correspondant de diodes en une
seule unité. Le regroupement des diodes permet en outre de réduire la probabilité de
défaillance de la fonction globale Les diodes luminescentes ont une durée de vie d'env.
10000 heures. Elles sont surtout utilisées pour les feux stop car, contrairement aux
ampoules à filaments ou aux lampes halogènes, elles atteignent leur intensité lumineuse
maximale en un temps très bref (environ 2 ms) (Ill. 2)
OFPPT/DRIF/CDC 123
Il se composent principalement de:
Optique. Elle comprend le réflecteur et le diffuseur, la source lumineuse et le
dispositif de réglage du projecteur.
Réflecteur. Il réfléchit et concentre la lumière de la lampe. On utilise des
réflecteurs paraboliques, ellipsoïdaux et à formes libres.
Utilisation. Ce système de projecteurs est utilisé avec les lampes bifilaires H4 pour les
feux de croisement et les feux de routes.
Feu de route (Ill. 1). L'éclairage est assuré par le filament du feu de route qui se
trouve exactement au centre du réflecteur parabolique. La lumière est reflétée et
concentrée en faisceaux de manière à éclairer parallèlement à l'axe du phare. Grâce à
cette concentration, l'intensité du faisceau lumineux est presque mille fois plus élevée
que celle d'une lampe à incandescence sans réflecteur.
OFPPT/DRIF/CDC 124
Feu de croisement (Ill. 1). L'éclairage est assuré par le filament du feu de croisement
situé devant le centre du réflecteur parabolique. Cette position provoque une
inclinaison des rayons lumineux vers l'axe de réflexion.
Pour éviter une dispersion de la lumière vers le haut, un cache (cuillère) est fixé sous le
filament du feu de croisement (Ill. 2). Il empêche les rayons de toucher la moitié
inférieure du réflecteur et de se disperser vers le haut. De plus, il permet une trajectoire
précise des rayons et détermine nettement la séparation entre la zone de lumière et la
zone d'obscurité (Ill. 3).
Réflecteur étagé (ill. 4). Sa surface est composée de réflecteurs paraboliques partiels et
de distances focales différentes (réflecteur multifocal).
OFPPT/DRIF/CDC 125
Illustration 4 : Réflecteur étagé
Il permet d'obtenir un meilleur rendement lumineux et un meilleur éclairage de la
chaussée.
Systèmes de projecteurs avec réflecteurs ellipsoïdaux (Ill 5).
On obtient la forme par la rotation d'une ellipse autour de son axe, qui est également
l'axe optique. Le réflecteur ellipsoïdal possède deux foyers.
Utilisation. Ces réflecteurs sont appropriés pour les feux de croisement et les
feuxantibrouillard à lampes unifilaires.
OFPPT/DRIF/CDC 126
Réflecteur ellipsoïdal multiple. C'est un réflecteur comprenant deux ellipses à
sommet commun, un axe principal commun et des axes secondaires différents
(dénomination du fabricant : réflecteur DE = réflecteur ellipsoïdal à trois axes;
réflecteur PES = réflecteur poly-ellipsoïdal). Ils sont constitués du réflecteur, du
diaphragme et de la lentille convergente. A cause de sa forme complexe, le réflecteur
est fabriqué en matière plastique.
Il s'agit de réflecteurs à foyer variable progressif. La forme du réflecteur est libre. Chaque
point du réflecteur est calculé pour éclairer une partie de la route (Ill.2).
OFPPT/DRIF/CDC 127
La surface du réflecteur est conçue selon les spécificités du constructeur automobile
pour une meilleure répartition de la lumière et pour l'éclairage de la chaussée (Ill. 3).
OFPPT/DRIF/CDC 128
Illustration 4 : Réflecteur à formes libres avec lentille de projection
La lumière est orientée par le réflecteur de manière à être répartie vers le haut du
diaphragme puis récupérée par la lentille et projetée sur la route (désignation : Super
DE). Cette technique permet une large diffusion de la lumière et donc un meilleur
éclairage des bords de la route. La lumière peut être concentrée sur la ligne de
séparation clair-obscur.
Utilisation. Ce système peut être utilisé dans les projecteurs pour feux de croisement
équipés de lampes unifilaires et de lampes à décharge.
Le système de projecteurs peut être à réflexion ou à projection. Dans ce dernier cas, les
réflecteurs sont généralement de type à formes libres.
OFPPT/DRIF/CDC 129
Illustration 1 : Réglage dynamique de la distance d'éclairage
Les systèmes de projecteurs avec lampes à décharge qui font office de feux de
croisement et de feux de route (désignation : Bi-Xénon, Bi-Litronic) disposent en
principe, enplus de l'unité d'éclairage à lampe à décharge, de feux de route
supplémentaires (p. ex. avec une lampe H7).
Dans les modules de projecteurs Bi-Xénon, le passage des feux de route aux feux de
croisement est réalisé à l'aide d'un diaphragme métallique (shutter) actionné par un
électroaimant (Ill. 2).
OFPPT/DRIF/CDC 130
Illustration 3 : Diaphragme mécanique (shutter)
Projecteurs directionnels statiques (phares orientables). Dans les contours très serrés
(p. ex. aux carrefours), un projecteur supplémentaire s'allume en plus du système
d'éclairage principal permettant ainsi d'éclairer la zone située autour du véhicule (Ill. 4).
OFPPT/DRIF/CDC 131
Illustration 1 : Système de projecteur avec projecteur directionnel dynamique
Fonctionnement. Le module Bi-Xénon dispose d'un diaphragme mobile permettant de
passer des feux de route aux feux de croisement. Le projecteur directionnel est orienté
en fonction du rayon du virage, par un engrenage à vis sans fin, entraîné par un moteur
pas à pas (Ill. 2). La détection du rayon du virage est opérée par des capteurs qui
mesurent soit l'angle de braquage du volant, soit la rotation du véhicule sur son axe
vertical. Un appareil de commande traite les signaux reçus et actionne le moteur pas à
pas qui entraîne le dispositif de pivotement.
OFPPT/DRIF/CDC 132
Illustration 3 : Ecran réfléchissant
Différentes fonctions d'éclairage peuvent en outre être activées par la rotation de
l'écran réfléchissant, qui est relié au dispositif de pivotement.
Le système de pilotage automatique de l'éclairage permet d'activer des fonctions
supplémentaires selon la luminosité ambiante et les conditions de conduite.
Commande automatique des feux de croisement. Des capteurs, situés dans la zone du
pare-brise, mesurent les conditions de lumière ambiante et transmettent ces informations à
la centrale de commande. Celle-ci, qui reçoit également des informations concernant la
vitesse et l'angle de braquage du véhicule, pilote alors l'écran réfléchissant et le dispositif
de réglage des projecteurs afin de les orienter dans la position appropriée.
Assistant des projecteurs de route. La commande automatique des feux de croisement peut
être complétée par l'assistant des projecteurs de route. Celui-ci optimise l'utilisation des
projecteurs en fonction de la situation. Il permet l'enclenchement et le déclenchement des
projecteurs, libérant ainsi le conducteur de cette tâche. Ce système permet également, grâce à
l'activation et à la désactivation automatique, d'augmenter le temps durant lequel il est possible
de rouler avec les projecteurs de route allumés tout en évitant d'aveugler les autres usagers de
la route. Une caméra, placée sur la face avant du rétroviseur intérieur, mesure les conditions de
lumière et commande automatiquement l'enclenchement ou le déclenchement des projecteurs
de route.
OFPPT/DRIF/CDC 133
L'assistant éteint automatiquement les projecteurs de route dès qu'il détecte du trafic
venant en sens inverse. Les projecteurs de route sont également éteints si le système
mesure suffisamment de lumière (p. ex. dans des endroits éclairés) ou à basse vitesse
(p. ex. en-dessous de 60 km/h.
Eclairage en mode rue à vitesse réduite. A une vitesse allant de 5 à 30 km/h, les
ampoules des deux projecteurs sont orientées à huit degrés par rapport aux bords de la
route.
Faisceaux antibrouillard. Ils servent d'appoint aux phares de brouillard normaux et
permettent d'éclairer plus intensément les bords de la route afin que leconducteur
aperçoive mieux le balisage et le marquage horizontal. Pour cela, les deux faisceaux
de lumière sont légèrement orientés vers l'extérieur. Les faisceaux de brouillard sont
automatiquement activés dès que les phares de brouillard sont allumés et que la
vitesse du véhicule est supérieure à 70 km/h. Ils s'éteignent automatiquement à partir
de 100 km/h.
Feux de mauvais temps. Ils sont activés si le capteur de pluie détecte des
précipitations ou lorsque les essuie-glace sont en fonction. Dans ce cas, le faisceau de
lumière du côté gauche est raccourci et la puissance lumineuse est réduite de 25 à 32
Watt, ce qui diminue la réflexion de la lumière sur la chaussée mouillée. La puissance
du projecteur de droite passe, quant à elle, de 35 à 38 Watt afin d'améliorer la visibilité
du côté du bord de la route.
Eclairage mode autoroute. A partir de 100 km/h, la puissance des phares est
augmentée afin d'augmenter la portée de l'éclairage.
Projecteurs de route. Par rapport aux projecteurs habituels, la puissance de l'éclairage
est augmentée de 35 à 38 Watt.
CONSEILS D'ATELIER
Dépannage des installations d'éclairage (lampes à incandescence)
Constatation : la lampe à incandescence ne fonctionne ples
Cause possible Contrôle Dépannage
Filament fondu Contrôle visuel Remplacer l'ampoule
Fusible défectueux Contrôle visuel Remplacer le fusible
Pas d'alimentation Mesure de la résistance, resp. Rétablir l'alimentation
électrique de la tension
OFPPT/DRIF/CDC 134
Batterie déchargée Contrôle de la tension de la Remplacer ou charger la
batterie batterie
Lampe non adaptée Contrôle visuel Remplacer la lampe
(Lampe 24 V dans un
système à 12V)
Les LED blanches ont une température de couleur d'environ 5000 Kelvin (lumière du
jour : env. 6000 Kelvin). Les phares à LED, quant à eux, ont une température de
couleur de seulement 4000 Kelvin. Par rapport aux systèmes conventionnels, les
systèmes de projecteurs à LED présentent les avantages suivants :
Les dimensions réduites des systèmes LED permettent une grande liberté de
design ;
Par rapport aux projecteurs avec ampoules à incandescence, la
technologie LED affiche une consommation d'énergie moindre ;
Les LED ne s'usent pas.
OFPPT/DRIF/CDC 135
Illustration 1 : Unité LED
Fonctionnement. La diffusion de la lumière sur la chaussée est réalisée par des unités
LED à différents niveaux de réglage (Ill.2). Les unités LED sont ainsi enclenchées ou
déclenchées par groupes. Pour assurer l'éclairage en conduite de jour, certaines unités
LED peuvent être enclenchées à puissance réduite. Le refroidissement des unités LED
est assuré par un échangeur thermique. Certains systèmes sont équipés de ventilateurs,
montés dans le module d'éclairage, qui assurent une circulation d'air en direction du
verre du phare, améliorant ainsi le refroidissement.
IX.Capteurs
Dans les systèmes électroniques, les capteurs servent à mesurer les états de
fonctionnement et à les transformer en signaux électriques
1. Classification des capteurs
OFPPT/DRIF/CDC 136
On différencie les capteurs selon :
Leurs fonctions (p. ex. transmission du régime, de la température, de la
pression);
Le genre de signal de sortie (p. ex. analogique, binaire, digital) ;
Le type de courbe caractéristique (p. ex. toujours linéaire, toujours non linéaire,
non régulière) ;
Le fonctionnement physique (p. ex. inductif, capacitif, optique, thermique);
Le nombre de niveaux d'intégration (ill. 1) ;
S’ils sont actifs ou passifs.
Niveaux d'intégration. On entend par là le nombre d'étapes nécessaires depuis la
mesure du signal jusqu'à son traitement dans la centrale de commande. R ex., dans les
capteurs du 3èTe niveau d'intégration, l'information est mesurée par le capteur et
convertie en tension électrique. Celle-ci est ensuite traitée (p. ex. renforcée) puis enfin
digitalisée (numérisée). Le signal est ensuite traité par une électronique d'évaluation
pour être utilisé directement par la centrale de commande. Un niveau d'intégration élevé
présente les avantages suivants :
Grâce à la transmission du signal par un système de bus, le capteur peut
desservir plusieurs centrales de commande ;
Le signal ne doit être traité qu'une seule fois pour pouvoir être utilisé dans
plusieurs centrales de commande ;
Grâce à la digitalisation, le signal est relativement protégé des perturbations ;
Les centrales de commande peuvent facilement être adaptées à différents
capteurs car le traitement du signal a déjà lieu au niveau du capteur ;
Au besoin, les informations du signal du capteur peuvent être demandées par
la centrale de commande elle-même.
Inconvénients :les capteurs des 2ème et 3ème niveaux d'intégrations ne peuvent plus être
contrôlés dans les ateliers avec des outils courants, tels que le multimètre ou
l'oscilloscope. Seul un testeur de moteur est capable de procéder au contrôle.
Capteurs actifs. Ce sont les capteurs qui ont besoin d'une alimentation électrique pour
pouvoir mesurer des valeurs physiques. Exemples de capteurs actifs : le débitmètre d'air
à film chaud, le capteur de pression d'admission, le capteur à effet Hall.
Capteurs passifs. Contrairement aux capteurs actifs, ils ne doivent pas être alimentés
électriquement. Exemples de capteurs passifs : les CTN, les potentiomètres, les
capteurs de cliquetis.
OFPPT/DRIF/CDC 137
OFPPT/DRIF/CDC 138
TRAVAUX PRATIQUES
OFPPT/DRIF/CDC 139
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
OFPPT/DRIF/CDC 140
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
La puissance
C’est la quantité d’énergie consommée par un récepteur électrique chaque
seconde. Cette grandeur notée (P) s’exprime en watts (W).
OFPPT/DRIF/CDC 141
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
Nota :
> Dans un montage série tous les récepteurs sont montés « bout à bout ».
> Dans un montage parallèle (dérivation). Le câblage se scinde autant de fois
qu’il y a de récepteurs.
À NOTER
Pour mesure des intensités importantes il est nécessaire d’utiliser une
pince ampèremétrique. Dans ce cas, lire attentivement la notice de cet
outil de mesure.
OFPPT/DRIF/CDC 142
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
MESURER – CONTRÔLER
Charger
1. Débrancher la batterie ou simplement la cosse négative.
2. Vérifier le niveau d’électrolyte (10 à 15 mm au-dessus des plaques).
3. Laisser les bouchons ouverts.
4. Brancher le chargeur en parallèle : + chargeur sur + batterie et – sur –.
5. Régler la tension de charge (12 V).
6. Mettre le chargeur sous tension.
7. Charger au minimum d’intensité. En général, on charge au 1/10e de la
capacité nominale de la batterie pendant 10 h.
Ex : capacité 40 Ah = 4 A pendant 10 h.
Beaucoup de chargeurs possèdent un système de régulation : en début de
charge l’intensité est maximale puis diminue au fur et à mesure de la charge.
Lorsque l’ampèremètre est à 0, la batterie est chargée.
Contrôler
1. Nettoyer la batterie de toute trace de gras et d’humidité.
2. Contrôler le niveau d’électrolyte : 10 à 15 mm au-dessus des plaques (eau
distillée seulement).
OFPPT/DRIF/CDC 143
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
OFPPT/DRIF/CDC 144
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
OFPPT/DRIF/CDC 145
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
OFPPT/DRIF/CDC 146
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
OFPPT/DRIF/CDC 147
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
À NOTER
OFPPT/DRIF/CDC 148
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
OFPPT/DRIF/CDC 149
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
OFPPT/DRIF/CDC 150
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
CONTRÔLER – RÉGLER
1. Placer la commande des phares en position croisement.
2. Placer la molette du rabattement de faisceau à la valeur indiquée sur le
véhicule.
3. Contrôler la position supérieure du faisceau:
• hauteur,
• horizontalité et déport de la partie relevée.
4. Régler en hauteur et en direction pour amener le faisceau dans la position
du schéma ci-contre. Si le réglage est impossible, vérifier la position de la
lampe dans l’optique.
• vérifier sur le graphique du luxmètre l’horizontalité,
• vérifier sur le secteur croisement du luxmètre la limite tolérable.
5. Placer le commutateur en positon route. Si le réglage croisement a été
parfaitement réalisé, le point le plus lumineux du faisceau doit être centré sur
la cellule photoélectrique de l’appareil. Sinon, régler en direction seulement.
6. Revenir en position croisement.
7. Appuyer sur le bouton du luxmètre (si l’appareil en est muni) et parfaire le
réglage hauteur.
8. Revenir en position route.
9. Lire sur le luxmètre et parfaire le réglage en direction.
10. Répéter l’opération à l’autre phare.
Nota : Si l’intensité lumineuse est trop faible, remplacer la lampe de phare.
Remplacer l’optique complètement si la parabole est ternie ou la vitre fissurée
ou cassée.
À NOTER
Laisser refroidir les lampes halogènes avant de les déposer (3200 °C). Ne
pas toucher le verre avec les doigts.
La réglementation oblige les véhicules équipés de projecteurs avec des
lampes à décharge (lampe au xénon) à posséder des dispositifs :
• de correction d’assiette automatique, • de lave-phares.
OFPPT/DRIF/CDC 151
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
RÉVISER UN DÉMARREUR
Objectif:
Détecter l’origine des défauts lorsque le démarreur se lance dans le vide, est
bruyant ou tourne trop lentement en absorbant trop d’énergie.
Contrôler l’état général du démarreur après avoir effectuer les contrôles de la
fiche « contrôler le circuit de démarrage ».
MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
La revue technique du véhicule.
Une fiche de relevé des contrôles.
Un multimètre.
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique du véhicule
Les références du démarreur et les comparer avec celles du démarreur à
réviser (graver sur le corps du démarreur).
Préparer
1. Déposer le démarreur.
2. Essayer le démarreur sur batterie en le branchant ; le lanceur doit
s’avancer et le moteur tourner à la bonne vitesse. La roue libre doit agir.
RÉALISER L’INTERVENTION
Démonter
1. Déconnecter le câble d’alimentation des inducteurs.
2. Déposer la vis et le système de freinage arrière.
3. Déposer le flasque arrière et récupérer les rondelles de calage.
4. Dégager le corps du démarreur.
5. Chasser l’axe de la fourchette (si elle en est munie).
6. Dévisser et sortir le solénoïde. Retirer la fourchette en notant son sens.
7. Déposer l’induit muni du lanceur.
8. Chasser la bague, retirer le jonc ou les deux demi-joncs, sortir la bague et
le lanceur si le lanceur est à déposer.
OFPPT/DRIF/CDC 152
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
Test surdémarreurdéposé
Contrôler mécaniquement
1. L’entrefer entre la carcasse de l’induit et les masses polaires (traces de
frottement).
2. Le non-contact des bobinages de l’induit avec ceux de l’inducteur.
3. Le faux-rond du collecteur (0,05 mm maximum). Dégager l’isolant entre les
lames à l’aide d’un morceau de lame de scie à métaux dont la voie a été
meulée.
4. La roue libre, qui doit tourner librement dans un sens et résister au couple
dans l’autre.
5. Les bagues des flasques avant et arrière en replaçant les extrémités de
l’arbre d’induit dans leur logement.
6. L’état des balais : coulissement, usure. L’état des ressorts : force pressante.
7. Visuellement l’état : des soudures, des lames sur collecteur, des bobinages
(dénudés), des tendeurs non isolés.
Contrôler électriquement
1. L’induit :
• Continuité : Brancher un ohmmètre sur deux bagues du collecteur, il doit y
avoir continuité, et l’appareil doit indiquer la valeur de la résistance de l’induit
donné par le constructeur.
• Isolement : Brancher l’ohmmètre entre le collecteur et le corps de l’induit.
L’appareil doit indiquer une résistance infinie. Si l’ohmmètre indique une valeur
de résistance, il y a court circuit entre le collecteur et la masse. Changer le
rotor.
2. Les inducteurs :
• Continuité : brancher l’ohmmètre entre le balai et l’arrivée du courant dans
les enroulements; il doit indiquer la résistance donnée par le constructeur.
• Isolement : brancher l’ohmmètre entre les balais et le corps, l’appareil doit
indiquer une valeur infinie sinon il y a court-circuit.
3. Le solénoïde : En activant son bobinage d’appel, le noyau doit se déplacer
avec une légère aide.
OFPPT/DRIF/CDC 153
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
4. Le flasque ou porte-balais :
• Positif : isolement.
• Négatif : continuité.
5. Le lanceur :
• Contrôle des dents et de la roue libre.
• S’assurer que le pignon tourne dans le même sens que le démarreur. Il ne
doit pas tourner en sens inverse.
Remonter
1. Remplacer les balais si c’est nécessaire.
2. Graisser légèrement l’arbre côté lanceur.
3. Remonter dans l’ordre inverse du démontage en respectant :
• le sens de la fourchette et du solénoïde,
• l’alignement nez, carcasse, flasque arrière en respectant les détrompeurs.
4. Remonter le frein d’induit. Assurer le bon contact des balais sur le
collecteur.
À NOTER
OFPPT/DRIF/CDC 154
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
OFPPT/DRIF/CDC 155
Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
RÉVISER UN ALTERNATEUR
Objectif:
Détecter l’origine du défaut en contrôlant chacun des éléments, si
l’alternateur ne débite pas ou débite insuffisamment après les contrôles de la
fiche « contrôler le circuit de charge ».
MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
La revue technique du véhicule.
Une fiche de relevé des contrôles.
Un multimètre.
Un fer à souder.
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique du véhicule
> Identifier l’alternateur et comparer ses références avec celles proposées
dans la revue technique.
> Noter les valeurs des résistances :
• du rotor (inducteur),
• du stator (induit).
Préparer
1. Déposer l’alternateur.
2. Contrôler la libre rotation du rotor.
3. Détecter les bruits de roulement éventuel.
RÉALISER L’INTERVENTION
Démonter
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Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
4. Dessouder les fils. Interposer une pince sur la queue des diodes afin
d’éviter de les détériorer par échauffement.
Déposer le rotor et le stator (4).
5. Chasser le roulement (2) du palier avant (1).
6. Extraire de l’arbre de rotor (3) le roulement arrière (5) à l’aide d’un petit
arrache-moyeu.
Contrôler mécaniquement
1. Faire tourner les roulements à la main pour constater leur état.
2. Vérifier les frottements éventuels entre rotor et cages feuilletées du stator.
3. Contrôler l’état des bagues lisses. Les polir avec une toile émeri usée.
4. Mesurer la longueur des balais, leur bon coulissement dans les porte-balais
et l’action des ressorts.
Contrôler électriquement
1. Le rotor :
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Guide de travaux pratiques L’ELECTROTECHNIQUE
Remonter
1. Remplacer toutes les pièces usées.
2. Remonter tous les éléments en sens inverse du démontage.
À NOTER
Les essais électriques en dynamique d’un alternateur s’effectuent sur un
banc spécial de contrôle des alternateurs et régulateurs. Actuellement la
réfection d’un alternateur se fait très rarement. Avant de réviser un
alternateur, il faut voir s’il existe un nécessaire de réparation pour cet
alternateur. Parfois le coût d’un alternateur en échange standard revient
moins cher que la réfection complète.
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