Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Présenté par :
Comme nous adresserons mes remerciements à mon les amies et collègues qui ont
contribué à la réalisation de ce travail à travers ses précieuses discussions et leurs
dynamismes.
Depuis les années trente, la réfrigération magnétique est appliquée avec succès dans la physique
des basses températures. Bien plus tard, en 1976, Brown construisit le premier réfrigérateur
magnétique. Ce pas franchit, un important nombre de réfrigérateurs de ce type ont été brevetés
et construits. Le premier réfrigérateur magnétique fonctionnant à température ambiante et
pourvu d'aimants permanents a été construit en 2001 par Astronautics Cooperation of America.
Parmi d'autres groupes KITANOVSKI, EGOLF et Sari ont proposé de nouveaux systèmes cycliques de
réfrigérateur thermodynamique. Pour ces réfrigérateurs, l'utilisation de simulations numériques, a
permis de prédire des COP très élevés, mais non encore publiés. Ces machines, qui en sont encore
au stade du développement, devraient opérer dans des conditions analogues aux réfrigérateurs
conventionnels à compression/expansion ou aux pompes à chaleur.
Dans les années quatre-vingt, la recherche sur les matériaux magnétocaloriques, qui sont
nécessaires à la réfrigération magnétique à température ambiante, s'est énormément accrue.
Ainsi après la découverte d'alliages basés sur le Gadolinium, qui étaient produits par l’AMES
LABORATORY, une croissance exponentielle s'est produite. Cet état de fait a été mis en évidence
par un comptage annuel du nombre d'articles scientifiques corrigés dans le domaine. Dès lors, une
grande variété de composés magnétocaloriques différents ont été proposés. Aujourd'hui, de
nouveaux alliages sont produits avec des températures de Curie proches de la température
ambiante et de grands effets magnétocaloriques. Parmi les scientifiques qui travaillent dans ce
Motivation :
La réfrigération magnétique est basée sur l’effet magnétocalorique (EMC) qui se traduit
par le réchauffement d’un matériau lors de son aimantation et son refroidissement lors de sa
désaimantation L’effet est connu depuis plus d’un siècle et son application en cryogénie remonte
aux années trente. Mais, ce n’est que récemment que l’on cherche à l’appliquer à la réfrigération
autour de la température ambiante. Dans un système de réfrigération classique, on utilise un gaz
auquel on fait subir des cycles compression / détente ce qui conduit à son réchauffement puis son
refroidissement. De manière similaire, nous essayons de faire un système de réfrigération
magnétique dans lequel un matériau possédant un effet magnétocalorique est soumis à un cycle
aimantation / désaimantation.
La réfrigération magnétique est donc une technologie plus écologique que la réfrigération
conventionnelle qui n’a aucun impact dangereux sur l’environnement puisqu’elle ne met pas en
œuvre des gaz à effet de serre mais uniquement des matériaux magnétiques et des fluides
caloporteurs comme l'eau ou l'air. Elle présente également un autre avantage majeur qui est la
grande efficacité thermodynamique. En effet, avec l'EMC, les efficacités peuvent atteindre 60% de
l'efficacitéé limite de Carnot alors qu'elles ne dépassent pas 40% dans les meilleurs systèmes
L’application d’un champ magnétique aligne les moments magnétiques à l’origine désordonnés par
l’agitation thermique. Dans la plupart des cas, l'entropie électronique et de réseau sont
indépendantes du champ magnétique. Par conséquent, la valeur de l’entropie magnétique
diminue. Si cette opération est réalisée de façon isotherme, l’entropie magnétique varie de ∆SM,
alors que si cette opération s’effectue sans échange de chaleur avec l’extérieur (adiabatique-
ment), l’entropie de réseau et l’entropie électronique augmentent afin de maintenir l’entropie
Université Hassan II de Casablanca
Page 9
totale du système constante. L’augmentation de cette entropie entraine un échauffement du
système et donc à une élévation de la température ΔTad. Si le processus est réversible, une
désaimantation adiabatique provoquera une diminution de la température jusqu’à sa valeur
initiale. Pour un système antiferromagnétique l’application du champ magnétique déstabilise
l’arrangement antiparallèle des moments et donc le désordre augmente.
le cycle d’Ericsson.
le cycle de Brayton
1. cycle d’ericsson
Le cycle d’Ericsson (Figure 1.1) est constitué de deux isothermes et deux isochamps et nécessite un
régénérateur thermique pour son fonctionnement (accumulant la chaleur du fluide chaud et
réchauffant le fluide froid).
Le cycle de Brayton est l’un des cycles les plus basiques de la réfrigération.
Le mécanisme du cycle, représenté sur la( Figure 3) repose sur deux isochamps et deux courbes
isentropiques , Lorsque le matériau réfrigérant est soumis adiabatiquement à un champ
magnétique.
1-2 entropie totale reste constante pendant que sa température augmente. La chaleur du
matériau est ensuite évacuée.
2-3 Par désaimantation adiabatique, le matériau refroidit.
3-4 entropie totale reste constante pendant que sa température diminue.
4-1 la chaleur peut être absorbée par la source chaude conduisant à un refroidissement
supplémentaire du système.
3. Cycle Active Magnetic Regenerator (AMR):
Le cycle AMR (Active Magnetic Regenerator ou Régénérateur Magnétique Actif en français), est le
cycle le plus prometteur pour les applications au voisinage de l’ambiante et celui utilisé dans les
démonstrateurs actuels. Dans les cycles décrits précédemment, le rôle de régénérateur est
Université Hassan II de Casablanca
Page 12
assuré par un fluide circulant de la source chaude à la source froide et ayant un gradient de
température stable pour assurer l’effet de régénération. Ici, le matériau en plus d’être réfrigérant
assure le rôle de régénérateur du fluide caloporteur.
Une variation de température ∆Tad élevée correspondant à une faible capacité calorifique.
Ces deux paramètres sont étroitement liés à la nature de la transition magnétique selon
qu’elleest du premier ordre ou du second ordre.
Les matériaux dits « du premier ordre », c’est-à-dire possédant une transition de phase du premier
ordre, présentent de fortes variations de l’entropie magnétique SM(T) et de la température ∆Tad
mais sur un faible domaine de température TFWHM. C’est dans cette famille que l’on retrouve les
matériaux à effet magnétocalorique géant. Toutefois, l’irréversibilité de ces systèmes et leur
cinétique lente peuvent entrainer des artefacts de mesures. En effet, la relation de Maxwell ne
peut être utilisée que dans le cas d’un système à l’équilibre, son application hors équilibre peut
conduire à des surestimations de SM. De plus, ces matériaux peuvent présenter quelques
inconvénients comme un vieillissement précoce dû aux modifications structurales accompagnant
généralement ces transitions. Enfin, les pertes par hystérèse ainsi que les cinétiques assez lentes
de ces transitions pourraient réduire l’efficacité des matériaux à effet magnétocalorique géant
dans les systèmes de réfrigération à cycle rapide.
Dans cette recherche du matériau magnétocalorique idéal, les études se sont concentrées
autour des constituants les plus populaires : le gadolinium et le manganèse.
Ainsi pour x > 0,56, la structure orthorhombique est stable et on observe une transition
magnétique du second ordre avec une température de Curie entre 300 et 330 K. L’effet
magnétocalorique est du même ordre de grandeur que celui du gadolinium.
Pour 0,52 > x > 0 ,42, on observe un changement structural d’une phase orthorhombique vers une
phase monoclinique coïncidant avec la transition magnétique. Cette transition magnétostructurale
du premier ordre se traduit par un effet magnétocalorique géant, de l’ordre de 140 mJ.cm-3.K-1
(pour un ΔH = 5T) pour Gd5Ge2Si2.
Bien qu’il soit plus faible que ceux des terres rares, le moment magnétique porté par le manganèse
est en général le plus grand que l’on puisse trouver dans les composés intermétalliques à base de
métaux de transition. De plus, les composés à base de manganèse présentent des températures de
transitions magnétiques souvent proches de la température ambiante. Pour ces raisons, les
composés intermétalliques à base de manganèse sont particulièrement étudiés.
Du point de vue économique, MnAs et Mn(As 1-xSbx) sont constitués d’éléments peu chers mais
sont délicats à fabriquer compte tenu de la haute toxicité de l’arsenic et de l’antimoine.
Entre autres, l’utilisation de ces éléments hautement toxiques n’est pas favorable pour un
appareil grand public.
La (Figure 14) montre l’effet magnétocalorique calculé avec le modèle de WDS. On remarque
que la variation d’entropie est maximale à la température de Curie, comme expliqué
précédemment. Pour une transformation adiabatique, cela se traduit par une variation de
température, elle aussi maximale à la température de Curie.
V. Conclusion
Un système thermodynamique est caractérisé par des variables d’état. On distingue les
variables extensives qui dépendent de la taille du système considéré, des variables intensives
qui n’en dépendent pas. Dans le cas d’un matériau magnétique, les variables extensives sont le
volume V, l’énergie interne U et l’entropie S. Les variables intensives sont la pression p, la
température T et l’amplitude du champ magnétique H (ou de façon équivalente l’amplitude de
l’aimantation M). L’énergie interne U est une fonction thermodynamique qui caractérise
l’énergie d’un système fermé et l’entropie S caractérise son désordre.
I. Relation principle :
G = U − TS + PV − µ0V MH (3)
La différentielle de l’enthalpie libre s’écrit alors :
On a une transformation d’un solide indiformable dV=0
En dérivant les Équations (5), (6) et (7) respectivement par rapport à T, M et T on obtient les
relations de Maxwell :
𝜕𝑆 𝜕𝑉
( ) T,H = − ( ) H,p (9)
𝜕𝑝 𝜕𝑇
𝜕𝑆 𝜕𝐻
( ) T,p = µ0 ( ) M,p (10)
𝜕𝑀 𝜕𝑇
𝜕𝑆 𝜕𝑀
( ) T,p = µ0 ( ) H,p (11)
𝜕𝐻 𝜕𝑇
M
ΔS=µ0 dH
T
L’entropie du système ne dépend que des variables intensives :
S = S (T, H, P) (12)
La différentielle de l’entropie s’écrit alors :
𝜕𝑆 𝜕𝑆 𝜕𝑆
dS = ( ) H,p dT +( ) T,p dH + ( ) T,H dP (13)
𝜕𝑇 𝜕𝐻 𝜕𝑝
Dans le cas d’un système adiabatique (dS = 0) et isobare, l’Équation (15) s’écrit :
𝜕𝑀
dT = − T /CH,p ( )H,p µ0dH (16)
𝜕𝑇
Lorsque l’on considère ce critère, la différence de performance entre les matériaux à transition
du premier ordre et du second ordre est nettement réduite.
refroidissement relatif ou RCP (Relative Cooling Power) qui peut être calculé soit à partir de
SM, on a alors RCP(S) ; soit à partir de Tad, avec RCP(T).
RCP (S) correspond au produit de la variation d’entropie maximale de ΔS M(T) par sa largeur à
mi-hauteur δTFWHM :
𝑅𝐶𝑃 = −∆𝑆𝑀 𝑚𝑎𝑥 × 𝛿𝑇𝐹𝑊𝐻𝑀
La capacité de réfrigération q et le pouvoir de refroidissement relatif RCP représentent la
capacité de réfrigération au sens large, les valeurs de RCP obtenues sont généralement égales à
4/3 des valeurs de q pour des réponses magnétocaloriques classiques .
En résumé, le futur matériau magnétoréfrigérant doit avoir un fort effet magnétocalorique ; ce
phénomène est proportionnel au moment magnétique, mais aussi à la dérivée de l’aimantation
par rapport à la température qui est plus grande pour une transition du premier ordre.
Dans la perspective de la mise en application, d’autres critères sont à prendre en compte :
- un effet magnétocalorique couvrant une large gamme de température,
- une faible capacité calorifique massique et une grande conductivité thermique pour optimiser
les échanges thermiques,
- une grande résistance électrique pour limiter les pertes par courant de Foucault, - l’absence
d’hystérèse magnétique pour l’efficacité du processus d’aimantation,
- l’absence d’hystérèse thermique pour la réversibilité du cycle thermodynamique,
- des matières premières peu coûteuses et non toxiques,
- des matériaux simples à mettre en forme,
Université Hassan II de Casablanca
Page 29
- des matériaux résistants à la corrosion.
Ainsi, les matériaux intéressants pour la réfrigération magnétique sont principalement des
intermétalliques à base de terre rare et/ou à base d’élément de transition 3d. Le défaut
récurrent de tous ces matériaux est la faible étendue de leur domaine de travail. Du point de
vue applicatif, ce critère est tout aussi important qu’un fort effet magnétocalorique, ainsi dans
le but de pallier à ce défaut, plusieurs solutions sont envisageables :
- la réalisation de matériaux composites, permettant d’élargir artificiellement le domaine de
température de travail ;
- ou l’utilisation d’un matériau à transition multiple, exploitant l’effet magnétocalorique généré
par ces transitions sur une large plage de température.
Dans le cadre de ma thèse sur « les nouveaux matériaux magnétoréfrigérants à large zone de
travail », nous avons examiné ces deux aspects. Dans un premier temps, avec la synthèse d’une
solution solide à base de terre rare avec les alliages Gd1-x Tbx afin de réaliser un composite.
Dans un second temps, la recherche de nouveaux matériaux à transitions multiples à base de
manganèse, avec les composés dérivés de Mn3GaC et Mn3Sn2 présentant la particularité de
posséder divers types de transitions magnétiques. Dans cette partie, la solution solide
MnCoGe1-x Snx (non étudié au début de nos travaux) devait être étudiée. Toutefois au cours de
notre étude, Hamer et al. ont publié un article sur cette même solution solide, par conséquent,
nous avons décidé de ne pas présenter ces résultats.
La mise en forme de ces nouveaux matériaux et leur résistance à la corrosion sont deux autres
points clés pour leur utilisation à l'échelle industrielle, ainsi une étude préliminaire concernant
ces deux autres aspects a également été réalisée.
III. Modèle du champ moyen de Weiss
La théorie de Weiss est basée sur l’approximation de champ moyen. Elle consiste à dire que le
champ que subit une particule au sein d’un système de N particules en interaction est
approximativement la moyenne des champs créés par les autres particules. L’entropie
magnétique massique est alors calculée à partir de la relation de Smart :
2𝐽+1
𝒩A sinh( 𝑥)
2𝐽
𝑠mag(𝑇, 𝐻) = 𝑘B [ln 1 − 𝑥𝐵J (𝑥)]
𝑀x sinh(2𝐽𝑥)
2.𝐽+1 2𝐽+1 1 1
𝐵J (𝑥) = coth ( 𝑥) − coth ( 𝑥)
2𝐽 2.𝐽 2.𝐽 2𝐽
𝑀J 𝜇0𝐻 3𝑇C𝐽
𝑥= + 𝐵 (𝑥)
𝑘B 𝑇 𝑇(𝐽 + 1) J
𝑀J 𝜇0 𝐻
𝑥=
𝑘B 𝑇
avec Ns le nombre d’atomes magnétiques par mole (Ns = NA dans le cas d’un matériau
magnétique pur et Ns ≤ NA dans le cas d’un alliage).
𝒩 𝑇 3 𝑇 /𝑇 𝑥 4 exp (𝑥)
𝑐lat (𝑇) = 9𝑘B 𝑀A (𝑇 ) ∫0 D (exp(𝑥)−1)2 d𝑥
x D
Depuis le premier prototype construit par Brown en 1976, un nombre important de systèmes
de réfrigération magnétique à température ambiante a été développé par des laboratoires et
des industriels. Une liste exhaustive de tous les prototypes construits depuis lors serait bien
trop longue, nous nous limiterons donc à présenter une partie seulement des prototypes de
réfrigération magnétique à température ambiante.
1. Composition :
Les phases d’aimantation et désaimantation sont assurées par la génération d’un champ
variable dans le matériau magnétocalorique. Pour des applications à température
ambiante, la génération de ce champ est réalisée par le déplacement relatif d’une structure
à aimants par rapport au matériau magnétocalorique. Il est possible de réaliser deux types
de mouvement, un mouvement linaire (alternatif) ou un mouvement de rotation, illustrés
sur la Figure 17. S’il existe des systèmes de réfrigération magnétique des deux types, les
systèmes rotatifs sont préférables pour plusieurs raisons. Premièrement ces systèmes ont
généralement un encombrement plus réduit par rapport aux systèmes linéaires.
Deuxièmement, les structures rotatives canalisent souvent mieux le flux magnétique que les
structures linéaires. Enfin, avec des structures rotatives, il est envisageable de réaliser un
mouvement à vitesse constante, ce qui est favorable à la réduction des dissipations de
l’énergie.
I. les prototypes :
Mouvement linéaire
matériau magnétocalorique 7T
Tcold 248K
Thot 284K
∆Tmax 40K
Steyert (du Los Alamos Scientific Laboratory) est à l’origine du concept de régénération active.
Mouvement rotatif
µ0∆H 0,9 T
porosité ε 0,63
∆Tmax 11 K
Dans le chapitre précédent, nous avons développé un modèle thermique de l’AMRR. Ce dernier
permet, à partir des équations mathématiques modélisant les échanges entre le fluide et le
matériau magnétocalorique d’avoir les profils de températures et de puissances d’un système
de réfrigération magnétique à régénération. Dans ce chapitre, nous allons focaliser notre étude
sur l’exploitation et l’optimisation de ce modèle.
Nous allons présenter les propriétés magnétocaloriques du Gadolinium tel que l’aimantation et
la variation d’entropie. Par conséquent Nous allons utiliser la méthode de Weiss pour avoir
élaboré la courbe de l’aimantation en fonction de la température sous différentes valeurs du
champ appliqué .ainsi que la variation d’entropie magnétique.
La figure 21 révèle que le Gadolinium présente une transition de deuxième ordre à une
température de 293 K où l’aimantation s’annule. Pour des valeurs élevées du champ externe
(2T, 5T, 10T), l’aimantation persiste au-delà de à la température critique ce qui signifie le fait
de retarder la transition de phase par le champ appliqué et diminuer le degré de désordre.
Quand x=0 avec l’augmentation de champ magnétique la variation d’entropie aussi augmente
est le pic est égal 0.25 J/K.Kg confondu avec T=360K pour H=0.5T .
Et quand x=0.1 aussi avec l’augmentation de champ magnétique la variation d’entropie aussi
augmente est le pic est égal 0.45 J/K.Kg est confondu avec la même de la température
précédente. Et quand x=0.3 aussi avec l’augmentation de champ magnétique est le pic est égal
0.35 J/K.Kg confondu avec T=310K pour H=0.5T.
On remarque qu’avec l’augmentation de x, et aussi il y a déplacement de température à
gauche.
a. Grande diffusion :
Les matériaux composites à grande diffusion offrent des avantages essentiels, qui sont :
Optimisation des coûts par diminution des prix de revient, sa composition de polyester avec
des fibres de verre longues ou courtes (sous forme de mat ou tissu) et la simplicité du principe
du matériaux (moulage par contact, SMC et injection).
b. Hautes performances :
Les matériaux composites à hautes performances sont utilisés dans le domaine d’aéronautique
où le besoin d’une grande performance déduite des hautes valeurs ajoutées. Les renforts sont
plutôt des fibres longues. Le taux de renfort est supérieur à 50%.
Figure 25. Courbes de variation d'entropie d'échange (-ΔSM) en fonction de température d'un matériau
composite formé de couches multiples de Gd65Mn25Si10 et Gd dans un champ magnétique appliqué variant
de 0-2 T et 0-5 T.
Figure 26. Courbes de variation d'entropie d'échange (-ΔSM) en fonction de température d'un matériau
composite formé de La0.7Ca0.2Sr0.1MnO3 et La0.7Ca0.15Sr0.15MnO3
Dans ce chapitre, nous avons essayé de donner une brève revue de la réfrigération magnétique
et aussi de certains matériaux tels les composites et les matériaux avec substitution qui sont
couramment destinés et nous avons également présenté leurs effets magnétocaloriques (EMC)
proche de la température ambiante. De cette manière, il serait facile de se faire une idée
générale sur la direction à suivre dans l'étude des matériaux magnétocaloriques.
[1] G.W. Swift, Thermoacoustics: A Unifying Perspective for some Engines and Refrigerators,
Fifth Draft (2001).
[2] P. Duthil, D. Baltean-Carlès, A. Bétrancourt, M.X. François, Z.B. Yu, J.P. Thermeau,
Experiments and valve modelling in thermoacoustic device, Adv. Cryogenic Eng, 823
(2006), 1095-1102.
[3] J. Vián and D. Astrain, « Development of a heat exchanger for the cold side of a
thermoelectric module », Applied Thermal Engineering, vol. 28, no. 11–12, pp. 1514-1521,
August 2008.
[4] A.M. Tishin, Y.I. Spichkin (2003), the Magnetocaloric Effect and its Applications,
Institute of Physics Publishing, London
[5] F. Allab, « Conception et réalisation d’un dispositif de réfrigération magnétique basé sur
l’effet magnétocalorique et dédié à la climatisation automobile », Thèse de Doctorat,
Institut National Polytechnique de Grenoble, 2008.
[6] A.M. Tishin, « Hand Book of Magnetic Material », Vol.12, Ed. K.H.J. Buschow, North
Holland, Amsterdam, 1999.
[7] A. Tura, « Active Magnetic Regenerator Experimental Optimization », Master of Applied
Science, Université de Victoria, 2005.
[8] L. Ulrich, « Caractérisation et modélisation magnétothérmique appliquée à la
réfrigération », Thèse de Doctorat, université de Grenoble, 2011.
[9] V. K. Pecharsky et K. A. Gschneidner, « Giant Magnetocaloric Effect in (Gd 5 Si2Ge2) » ,
important depuis le début du vingtième siècle 1912. Cette technologie basée sur l’effet
magnétocalorique a suscité l’intérêt des chercheur auteur du monde par son important rendement
énergétique et aussi considéré l’un des solutions pour réduire le taux de l’effet de serre.
Dans ce travail, nous avons procédé à définir cette nouvelle technologie de refroidissement et son
principe de fonctionnement qui repose sur deux étapes d’aimantation et désaimantation, et aussi
examiner les paramètres physiques qui nous permet d’évaluer l’effet magnétocalorique d’un
mi-hauteur maximale d’entropie et aussi la capacité de refroidissement RCP à travers une étude
thermodynamique.
Dans un autre terme nous avons présenté quelques techniques expérimentales qui visent à
améliorer la capacité de refroidissement, dans ce sens nous citons que Le champ renforce la
capacité de réfrigération ce qui nous incite à développer les aimants ou électro-aimants adaptés à
ces applications. Aussitôt la simulation des propriétés magnétocaloriques chez les matériaux
composites exposent un effet magnétocalorique géant pour atteindre une efficacité convenable de
refroidissement. Comme il y a d’autre technique de substitution des atomes dans les alliages avec