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Réalisé par :
Boumaiza Adnane
Et
Zahou El mehdi
Pour l’obtention de
Diplôme Universitaire de Technologie
Spécialité Génie Civil
1
2
Remerciement
Le succès et la réussite de Notre projet de fin d’étude
n’auraient pas été possibles sans la participation effective de
certaines personnes qui ont assuré notre encadrement durant toute
la période de formation.
3
Dédicace
Tout d’abord et avant d’annoncer les 1ers mots de notre rapport
de projet fin d’étude, nous aimerons Que ce travail présente nos
respects :
A nos parents :
Grâce à vos tendres encouragements et vos grands
sacrifices, vous avez pu créer le climat affectueux propice à la
poursuite de nos études.
Aucune dédicace ne saurait exprimer nos respects, nos
considérations et nos profonds sentiments pour vous.
A nos professeurs :
4
Résumé
Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un projet à vocation pédagogique, qui sera
réalisé à l’EST par l’Equipe de recherche EMDD « Energie matériaux
Développement durable.
L’idée de ce projet est une serre « green house » qui sera alimentée par deux
systèmes différents : une eau dessalée par un distillateur solaire et une eau
issue d’une station d’épuration à système intégré.
5
SOMMAIRE :
Introduction générale .......................................................................................................... 8
1. Généralités : .................................................................................................................. 9
6
6.2. Assemblage boulonné :..........................................................................................78
7. Métré ............................................................................................................................82
Annexe.................................................................................................................................98
7
Introduction générale
8
Partie 1 : Dimensionnement de la structure métallique
1. Généralités :
C’est quoi une Green House, et pourquoi l’utiliser ?
Une green house dite « une serre » est une structure (souvent fermée) qui
permet de cultiver différentes plantes en créant un climat plus favorable que
celui à l’extérieur, qu’on peut maîtriser et contrôler durant toute l’année.
Les serre sont caractérisées par leurs formes, les formes et les dimensions sont
nombreux, Chaque forme de serre de jardin est censée correspondre à un type
de culture.
a. La serre traditionnelle
9
La serre dite « traditionnelle » possède des parois verticales. Ce type de serres
de jardin offre plusieurs possibilités d’aménagement, en fonction de sa taille.
Elle présente un espace intérieur le plus vaste et convient particulièrement aux
plantes grimpantes.
b. La serre Hollandaise
La serre hollandaise est similaire à celle dite traditionnelle, avec des parois
inclinées vers l’intérieur.
Elle permet une meilleure pénétration des rayons du soleil qui frappant les
vitres à 90°.
Les parois inclinées présentent une point faible face au vent, elles sont à éviter
dans les pays très venteux.
La serre hollandaise possède de plus grands panneaux que la serre
traditionnelle au niveau de toiture, ce qui donne une projection minimale
d'ombre sur les plantes.
c. Les serres tunnels
C’est une serre avec des parois verticales ou arquées, avec une toiture
généralement en forme d’arches, cette forme à pour but de collecter le
maximum lumière tout au long de l'année.
Sa forme entraîne cependant une perte de hauteur sur les côtés qui peut
présenter un inconvénient.
10
Ce type des serres est destiné à la culture potagère. Par ailleurs c'est un type de
serre coûteux en raison de sa structure très élaborée et sa couverture qui
nécessite un remplacement annuel.
Les matériaux utilisés dans les serres :
Pour la construction : on utilise souvent l’aluminium, le bois ou l’acier pour les
grandes dimensions
En fait, dans une serre trop basse, on ne peut pas se tenir debout, et les plantes
grimpant le long de la toiture.
Pour une serres à double versant ce qui est le cas dans ce projet , elle doit être
aussi haute que possible mais d’une façon proportionnée à sa longueur et à sa
largeur.
La largeur :
11
Plus la serre est large, plus de l’aménager de façon à la fois pratique et
agréable. La largeur doit être proportionnée à la longueur., soit les 5/8 de la
longueur.
La hauteur :
L’angle entre le côté et la pente du toit doit être de l’ordre de 30° au minimum
pour permettre à la condensation de s’écouler. Sinon, les gouttes restent
accrochées à la paroi jusqu’à ce qu’elles soient assez volumineuses pour
tomber sur les plantes, entraînant chez ces dernières plusieurs maladies.
La longueur :
La longueur : L= 10m
La largeur : l = 6m
12
Gestion climatique des serres
L’objectif des serres est de créer un climat favorable pour les et contrôler
durant l’année, et pour bon climat il faut tenir compte de deux paramètres sont
la température et l’humidité.
➢ La température est l'un des d'eux. Trop élevée ou trop froide, cette dernière
peut ralentir le développement des plantes cultivées à l'intérieur.
En fait la température ne doit pas dépasser les valeurs 10° et 35°
La ventilation :
En été, une température de 35°C, est dangereuse pour les plantes. Le premier
réflexe à avoir est d'ouvrir toutes les ouvertures (porte et fenêtres) faire
circuler l'air.
Il est donc important d'avoir plusieurs ouvertures dans une serre situés au plus
haut possible.
Des fois il est nécessaire de pousser l’aire à circuler par une ventilation
mécanique.
L'isolation
Le chauffage
13
➢ L’humidité aussi a un grand effet sur la croissance des plantes, en fait,
tableau suivant présente ces déférents effets sur les plante :
La plupart des plants cultivées en serre exigent une humidité comprise entre 40
et 75 %.
2. Présentation du projet :
Le projet est une structure en charpente métallique, situé à Salé.
Vue qu’on a des faibles dimensions, nous allons éviter d’utiliser des fermes en
treillis au portique et les liernes pour les panne, pour réduire les charges
permanentes.
14
Pour l’aération de la structure,8 fenêtres soufflets de dimension (1.25x2.5)
seront installés tout au long des deux côtés sur la partie supérieure, et une
porte coulissante de (2x1m²) dans la façade principale. Comme il est montré
sur la figure suivante :
15
Les pannes :
Pour les pannes, on utilise les profilés standards IPE vu leur capacité de résister
à la flexion dans le cas des charges ascendantes et descendantes, cependant, la
grande inclinaison des pannes induit sur une flexion fortement déviée.
Les pannes sont placées avec un entre axe de 1.15 pour minimiser les charger
et utiliser des profilés de faibles dimensions.
La couverture :
Les assemblages :
Les assemblages généralement utilisés sont : Les boulons pour : les pieds des
poteaux, le faitage et assemblage traverse-poteau, pour le reste on va utiliser
un assemblage soudé
Les lisses :
Les lisses sont sollicités à la flexion bi-axiale, on va utiliser des profilé UPN pour
leur grande résistance à la flexion dans les deux axes y et z
16
3. ETUDE AU VENT (Selon NV65) :
Introduction :
L’effet du vent sur les structures métalliques est très important vue que se sont
des structures relativement légères par rapports aux structures en béton.
Le calcul de ces actions se fait à partir des valeurs données de référence de
vitesse ou de la pression dynamique.
On admet alors que le vent a une direction d’ensemble moyenne horizontale.
Détermination de la pression du vent sur la structure :
« Dans cette partie, les calculs seront effectués conformément aux règles
NV65 »
La pression statique du calcul est donnée par la formule :
q(H) = q(10).Ks.Kh.Km.δ.β.[Ce-Ci]
Où :
q10 : pression dynamique de base à 10 m à partir du sol.
Ks : est un coefficient qui tient compte de la nature du site ou se trouve la
construction .
Kh : est un coefficient correcteur du à la hauteur au dessus du sol.
Km : est le coefficient de masque.
δ : est un coefficient de réduction des pressions dynamiques, en fonction de la
plus grande dimension de la surface offerte au vent.
β : coefficient de majoration dynamique.
Ce et Ci sont les coefficients de pression extérieure et intérieure.
17
3.2. Effet de site Ks
Le coefficient de site est un coefficient d'augmentation pour les sites exposés
et de réduction pour les sites protégés.
Les valeurs du coefficient du site sont données sur le tableau suivant :
La pression dynamique de base est celle régnant à 10m de hauteur, notée q10 .
La variation de la pression dynamique en fonction de la hauteur d’une
construction est donnée par la formule suivante :
KH = 2,5 x
Avec :H la hauteur totale.
Pour notre cas, H= 5,5m, on trouve KH = 0,89
18
Ainsi le coefficient de dimension des différents éléments est présenté dans le
tableau suivant :
Eléments Grande dimension Coefficient δ
Poteau 3,75 0,89
Potelet 4,9 0,86
Traverse 3,46 0,88
Panne 2,5 0,91
Lisse 2,5 0,91
Tableau 3 : Coefficient de dimension δ des différents éléments
Remarque :
Pour les constructions définitives, la totalité des réductions Effet de masque et
effet de dimension, ne doit dépasser 33%. Ce qui est vérifié dans notre cas
Km x δ > 0,67
19
Coefficient global θ
Rapport de dimension λ :
20
λA = = 5,5/10=0,55 et λB= =5,5/6 =0,91
Coefficient Y0 :
A déterminer selon λ à partir de l’abaque suivant :
21
3.6.1. Action extérieure Ce
Parois verticales :
→ Vent perpendiculaire au pignon
Face au vent : Ce = 0,8
Faces sous le vent : Ce = -(1,3γ0 – 0,8) = -0, 5
→ Vent perpendiculaire au long pan
Face au vent : Ce = 0,8
Faces sous le vent : Ce = -(1,3γ0 – 0,8) = -0,5
Toitures :
La figure ci-après donne la valeur de Ce en fonction de γ0 et l’angle
d’inclinaison des toitures par rapport à l’horizontale.
22
Au vent Sous vent
Vent normal au +0,8 -0, 5
Face long pan
Vent normal au +0,8 -0, 5
pignon
Vent normal au -0,46 -0,42
Toiture long pan
Vent normal au -0,35 -0,35
pignon
Tableau 4 : Tableau récapitulatif des valeurs Ce
➢ Perméabilité de la construction :
1-Paroi 1 :
𝟐𝐱𝟏
µ= = 7% (5 < µ < 35) → Paroi partiellement ouvert.
𝟔𝐱𝟑,𝟕𝟓+𝟑𝐱𝟏,𝟕𝟓
2- Paroi 2 et 4
𝟏,𝟐𝟓𝐱𝟏𝟎
µ= = 33%(5 < µ < 35) → Paroi partiellement ouvert.
𝟑,𝟕𝟓𝐱𝟏𝟎
3-Paroi 3
Sans ouvertures → Paroi fermée.
→ Alors on a une Construction partiellement ouverte.
23
➢ Calcul de actions intérieures :
Le calcule des actions intérieures pour une construction partiellement ouverte
se fait par interpolation entre les actions intérieures déterminées en cas de
construction fermée et ouverte. Avec :
avec : µfer = 5%
µlong pan=33%
µPignon=7%
On obtient :
Long pan Pignon
Suppression +0,3 +0,3
Dépression -0,3 -0,31
24
Les différents résultats des coefficients de pression obtenus ci-dessus sont
regroupés dans le tableau ci-dessous :
Actions sur : Long pan Pignon Toiture
Suppression 0,5 0,5 0 ,3 (Valeur min citée par
le règlement NV65)
Dépression -0,2 -0 ,19 -0,12
Tableau 5 : Tableau récapitulatif des valeurs Ci
25
4. Calcul des éléments résistants
Introduction :
Hypothèses de calcul :
▪ Acier S235
▪ Charges permanentes G :
▪ Charges d’exploitation Q :
▪ Charges climatiques W :
26
Combinaisons de calcul :
à l’ ELU :
1,35 G + 1,5Q
à l’ ELS :
G + Q1 + Ψ0.Q
G + Ψ1Q1 + Ψ2 Q
27
4.1. Calcul des Lisses
Introduction :
On utilise comme lisses des poutrelles en U constitué de profile laminé, ils sont
disposé horizontalement entre les poteaux, ils sont considérées comme une
poutre articulée qui porte sur les poteaux de portique, ils sont destinés à
reprendre les efforts du vent sur les bardages et ils sont calculés pour pouvoir
résister au poids de la couverture, leur poids propre et les surcharges
climatiques.
Charges permanentes :
Bardage…………………………10daN/m²
28
Chares Climatique :
Dans notre cas on a une poutre posée sur 2 appuis simple et une charge
uniformément répartie donc la flèche est :
5 𝒒 𝒍4 𝑳
F= 384 . 𝑬𝑰
et la flèche admissible : fad= 200
5 𝒒 𝒍4 𝑳 1000 𝒒 𝒍3
Ce qui donne : F= 384 . 𝑬𝑰
< 200 → I= 384 𝑬
1000 𝐱 𝐪𝐳 𝐥3 1000 𝐱 292,5 𝐱 2,53
• Iy =
384 𝐄
= 384𝐱2,1𝐱10 11
= 56675 𝒎𝒎4
1000 𝐱 𝐪𝐲 𝐥3 1000 𝐱 225 𝐱 2,53
• Iz=
384 𝐄
= 384 𝐱 2,1 𝐱 10 11
= 43596 𝒎𝒎4
→ Donc le profilé est un UPN 50
29
Vérification :
Risque de diversement
On a un diversement risque de si :
avec :
λ1=93,91ε=93,91 →λ1=93,91
C1 =6,38
2500
11,3
▪ λLT= = 12,51
2500
1 11,3
6,38(1+ ( 50 )²
20
7
12,65
▪ ƛLT= ( ) 1 = 0,13 < 0,4
93,91
Donc pas de risque de diversement
30
Vérification à la flexion :
Vérification au cisaillement :
V y.Sd≤ Vpl.y
31
Remarque : Dans le cas de section symétriques en ( I ) L’effort tranchant V Z.Sd
est repris par la section de l’âme ( Az), et l’effort tranchant V y.Sd est repris par la
section des deux semelles (Ay).
Vérification au voilement :
=4,2< 69 =69
32
4.2. Calcul des pannes
Introduction
Dans notre projet nous avons choisi un entraxe de 1,15m, avec une portée de
2,5m .
Charges permanentes :
Bardage…………………………10daN/m²
Charges Climatique :
Surcharge de montage :
Q = 20 x 1 ,15 = 23 daN/m
33
Combinaison de charge :
Dans ce cas on a une poutre posée sur 2 appuis simple et une charge
uniformément répartie donc la flèche est :
5 𝑞 𝑙4 𝐿
F= 384 . 𝐸𝐼
et la flèche admissible : fad= 200
5 𝑞 𝑙4 𝐿 1000 𝑞 𝑙 3
Ce qui donne : F= 384 . 𝐸𝐼
< 200 → I= 384 𝐸
1000 x F x l 3 1000 x 478 x 2,53
• Iy =
384 E
= 384x2,1x10 11
= 92618 𝑚𝑚4
34
Les caractéristiques et les dimensions du profilé sont résumé dans le tableau
suivant :
Vérification :
Risque de déversement :
On a un diversement risque de si :
λ1=93,9ε=93,9 → λ1=93,9
C1 =7,39
λLT= = 24,3
35
24,3
ƛLT= (93,9) 1 = 0,25 < 0,4
Donc : pas de risque de diversement
Risque de voilement :
59,6 235
3,8
=15,7 < 69 235
=69
Donc : pas de risque de voilement
Vérification au instabilité :
36
Vérification au cisaillement :
V y.Sd≤ Vpl.y
Conclusion :
37
Calcul des charges revenant à l’échantignolle :
b ≤ t ≤ 3 (b/2)
46 ≤ t ≤ 69
soit t=6cm
Qx = -16.9 daN/ml
Donc = = 0.36cm
On prend e = 4mm
38
4.4. Calcul des contreventements
Introduction :
Les contreventements sont des pièces qui ont pour objet d’assurer la stabilité
de l’ossature en s’opposant à l’action de forces horizontales : vent, effets de
séismes, chocs etc.
Avec : S1=1m²
S2=2,45m²
S3=3m²
S4=3,46m²
39
Calcul de la poutre au vent en pignon :
Ve = 40,95 daN/m²
F1 Ve x S1 41
F2 Ve x S2 101
F3 Ve x S3 123
F4 Ve x S4 142
Dans notre (a/h< 4), donc il n’y a pas lieu de tenir compte de cette force.
On utilise la méthode des coupures pour évaluer l’effort de traction dans les
diagonales des extrémités (Les plus sollicités).
R1 = R2 = R = F1 + F2 + F3 + F4/2= 336daN
40
ΣF = 0 :
F1 + F cos(25°) = R
Donc :
F= = 326 daN
Détermination du profilé :
→ Donc le profilé est un CAE 20x3 avec une section A = 1.12 cm²
Les pannes qui travaillent à la flexion déviée sous l’action de charges verticales,
et en outre à la compression sous (F), on doit donc vérifier la panne à la flexion
déviée composée.
41
▪ Npl = A Fy/YM0 = 760 x 235/1 =178.6 KN
▪ a= = 0.37
▪ My = 601 N.m
▪ Mz=351.5 N.m
Les palées de stabilité doivent reprendre les efforts de vent sur pignons
transmis par le contreventement des versants (poutre au vent). On ne fait
travailler que les diagonales tendues, comme dans le cas de la poutre au vent.
42
Evaluation des efforts de traction dans la diagonale :
N Cos(β)=R-F1
𝑹−𝑭1 336−41
N=𝑪𝒐𝒔(𝜷) =𝑪𝒐𝒔(56)
N= 528 daN
Section de la diagonale :
→ Donc le profilé est un CAE 20x3 avec une section A = 1.12 cm²
43
4.5. Calcul des potelets
Introduction
44
Evaluation des charges :
Bardage…………………………10daN/m²
Longueur de la lisse : 2 m
Charges Climatique :
5 𝒒 𝒍4 𝑳
F= 384 . 𝑬𝑰
et la flèche admissible : fad= 200
l= 4,9 ml : longueur du potelet
5 𝒒 𝒍4 𝑳 1000 𝒒 𝒍3
Ce qui donne : F= 384 . 𝑬𝑰
< 200 → I= 384 𝑬
1000 𝐱 468 𝐱 10 −2 𝐱 4.903
• Iy = =
384 𝐱 2,1 𝐱10 11
= 682780 𝒎𝒎4
45
Combinaison des charges :
Vérification :
46
▪ Vérification du moment résistant :
𝐖𝐩𝐥𝐲 𝐱 𝐅𝐲 23200 𝐱235
Section de classe 1 donc : Mry= = = 495.6 daN.m
𝒀𝑴0 1.1
𝐕 𝐱 𝐥² 70,2 𝐱 4.9²
My= = = 210daN.m
8 8
Risque de déversement
avec :
λ1=93,91ε=93,91 →λ1=93,91
C1=7,39
𝟒𝟗𝟎𝟎
10,𝟓
λLT= 2
= 25,03
𝟒𝟗𝟎𝟎
1 10,𝟓
7,39(1+ 80 )
20
5,2
22,01
ƛLT= ( 93,9 ) 1 = 0,26 < 0,4
Donc pas de risque de diversement
47
Risque de flambement :
235
λ1=93,9 𝑭𝒚
= 93,9
𝐋0 1∗4.9∗1000
λy = 𝒊𝒚 = 32,4
= 151.23
𝛌𝐲
ƛy = 𝛌1 = 1,61
235
λ1=93,9 𝑭𝒚
= 93,9
𝐋0 1∗4.9∗1000
λy = 𝒊𝒚 = 10.5
= 466
𝛌𝐳
ƛz = 𝛌1 = 4.96
Vérification au flambement
48
• Calcul du coefficient de réduction minimal pour le flambement (χmin) :
Courbe de flambement :
Donc α = 0.34
Ø= 13.61
𝟐𝟑𝟐𝟎𝟎−𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎
µy=0,56(2x1,3-4) + 𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎
= -0,62
49
0,62 x 2530
▪ Ky = 1+ = 1,01
0,8371 x 760 x 235
1,5WnL ² 702𝑥4,9²
▪ Mysd = = = 2106 N
8 8
𝟐𝟓𝟑𝟎 𝟏.𝟎𝟏𝐗𝟐𝟏𝟎𝟔
+ = 0.83 < 1….oK
𝟎.𝟎𝟑𝟖𝐱𝟏𝟔𝟐𝟑𝟔𝟎 𝟒𝟗𝟓𝟕
Vérification au voilement :
59,6 235
3,8
=15,7< 69 235
=69
50
4.6. Dimensionnement du portique
Les traverses sont des éléments porteurs qui constituent la partie des cadres
de halle supportant la toiture, leur fonction principale est de transmettre aux
poteaux les forces agissantes sur la toiture.
On utilise souvent comme traverses des profilés IPE qui sont placés
horizontalement ou parfois inclinés.
51
Evaluation des charges :
Charges permanentes :
Bardage…………………………10daN/m²
Charges Climatique :
14,03 daN/m²
Surcharge de montage :
Q=20x2,5 = 50 daN/ml
Les efforts dans la traverse considérée, sont donnés dans le tableau suivant :
52
Vérification de la résistance :
λ1=93,91ε=93,91 →λ1=93,91
C1=7,4
λLT= = 24,12
Vérification à la flexion :
On doit vérifier :
53
𝑁
▪ n= avec : Npl = Ax Fy / YM1= 764 x 235= 17954 daN
𝑁𝑝𝑙
161,4
▪ n=
17954
= 9,15x10−3
𝐴−2𝑏𝑡𝑓 764−2x46x5,2
▪ a= = = 0,37
𝐴 764
1−n 1−𝑛
▪ MNY = Mply x = Wply x Fy/YM0 x 1−0,5𝑎 = 23220 x 235 x
1−0,5a
1−9,15x 10 −3
1−0,5x 0,37
= 663,4 daN.m
▪ MNZ= Mplz = Wplz x Fy/YM0 = 5820x235/1 = 136,7 daN.m
▪ α=2
▪ β= 5n = 0,045
240.2 47.7 0,045
( )² + ( ) = 1,08 >1
663,4 136,7
→La condition de la résistance n’est pas vérifiée, il faut augmenter la section
du profilé.
Vérification à la flexion :
λ1=93,91
C1=7,65
λLT= 26,04
54
Vérification à la stabilité :
On doit vérifier :
𝑁
▪ n= avec : Npl = Ax Fy / YM1= 1030 x 235= 24205 daN
𝑁𝑝𝑙
161,4
▪ n=
24205
= 6,66x10−3
Vérification au voilement :
Conclusion :
55
4.6.2. Calcul des poteaux
Les poteaux sont les éléments porteurs qui ont pour fonction le transfert aux
fondations des efforts provenant des actions agissantes sur le cadre et
introduits par la traverse. Ils sont sollicités à :
Le poteau doit supporter un effort normal N plus d’un moment, il est donc
soumis à la flexion déviée composée.
Charges permanentes :
➢ Charges réparties
Bardage…………………………………..…10daN/m²
➢ Charge concentrée
➢ Charges Climatique :
Wn’=23,4 daN/m²
Wn’=23,4 daN/m²
56
➢ Surcharge de montage :
Q=20x2,5 = 50 daN/ml
q l4 𝐿
F= 384EI
et la flèche admissible : fad= 200
𝑞 𝑙4 𝐿 200𝑞 𝑙 3
Ce qui donne : F= <
384𝐸𝐼 200
→ I= 384 𝐸
200xWn 1x l 3 200 x 585 x 3,75 3
• Iy =
384 E
= 384x2,1x10 11
= 76511 𝑚𝑚4
200 x Wn 2 x l 3 200 x 235 x 3,75 3
• Iz=
384 E
= 384 x 2,1 x 10 11
= 30735 𝑚𝑚4
Vérification de la résistance :
57
Risque de déversement :
λ1=93,91ε=93,91 →λ1=93,91
C1=7,65
𝟑𝟕𝟓𝟎
𝟏𝟎.𝟓
λLT= 𝟐
= 27,44
𝟑𝟕𝟓𝟎
𝟏 𝟏𝟎,𝟓
𝟕,𝟖(𝟏+ 𝟖𝟎 )
𝟐𝟎
𝟓,𝟐
22,01
ƛLT= ( 93,9 ) 1 = 0,29 < 0,4 → pas de risque de diversement
.
Vérification à la stabilité :
On doit vérifier :
▪ n= = 0,022
▪ a = 0,39
58
▪ MNZ= Mplz = 215daN.m
▪ α = 2 et β= 5n = 0,11
Vérification au voilement :
d 74,6 235
tw
= 5,7
=13< 69 235
=69 → pas de risque de voilement
Conclusion :
Conclusion :
Elément Section
Lisses UPN 50
Potelets IPE 80
59
4.7. Modélisation de la structure :
Définition de la structure :
60
Définition des charges :
Surcharges du vent :
61
Charges permanentes :
Poids propres de la structure Poids du bardage
Surcharges d’exploitation :
62
Combinaisons de calcul :
Après avoir lancé le calcul statique par éléments finis, on obtient tous les
ingrédients pour effectuer une vérification des éléments résistant en acier.
2 Lisses UPN 50
5 Potelets IPE 80
63
Les résultats de la vérification sont :
A L’ELU
A L’ELS
Concluions :
Tous les profilés obtenus selon le calcul manuel son vérifiés avec ROBOT.
64
5. Calcul des fondations (règles CM66) :
Introduction :
On admet que les platines, soumises aux réactions des fondations, risquent de
se plier suivant les lignes tangentes au contour du poteau (lignes 1-1 et 2-2)
.
Figure : Ligne tangentes au contour du poteau
65
Il faut vérifier que la section de la tôle située au droit de la ligne de pliage est
capable de résister au moment des réactions exercées par le massif de
fondation entre cette section et le bord libre de la platine.
Surface de la platine
Epaisseur de la platine
Les platines sont des plaques rectangulaires qu’on dispose entre les poteaux et
les massifs en béton de leurs fondations, elles permettent de distribuer l’effort
transmis par le poteau à la fondation.
66
- L’effort à droite de la ligne 1-1 est : F= u x σ x b
- Le moment correspondant a pour valeur : M=Fx = σ x bx
On doit avoir M < M’ ce qui exige t > u avec σ= N/h x b =0,05 daN/mm²
L’effort admissible par scellement, pour les goujons avec crosse, est donné par
la formule suivante
Na > = 57daN
Soit φ = 10mm.
67
Prédimensionnement de la semelle :
On prend h = 10 cm
Vérification de poinçonnement :
3σM + σm
Il faut vérifier que : < σsol
4
𝑁 6𝑒
avec : σM : contrainte maximale = [1+ ]
𝐴𝐵 𝐵
𝑁 6𝑒
σm : contrainte minimale = [ 1 - ]
𝐴𝐵 𝐵
Donc notre cas on a :
L’excentricité e = M/N e=0,765 m
σM= 2.6MPa
σm = -2.47 MPa
3σM+ σm
= 1,33MPa 13.3 bar > σsol ≈ 2bar
4
(On prenant A = B)
𝑁xB
𝐵3 -σsol -3𝑁xe
σsol
>0
A=B = 0,3m
68
Vérification avec robot :
Vue de l’assemblage :
Principe de vérification :
69
Pour dimensionner la base du poteau on doit :
70
La platine sera fixée par des boulons de diamètre 10mm
Vérification :
On calcul l’excentrement :
e=M/N= 187.9/529.2 = 0.355m>D/6 = 140/6=23,3 mm donc le centre de
poussée se trouve hors du tiers central de la section, et la platine est soulevée à
gauche (les boulons de gauche sont sollicités en traction).
Donc :
2N x I 2 x 5292 x0.425
σb’= h′
= 0.08 = 1.96 MN/m²=1.96MPa < σb=14.17MPa
h− b x h′ 0.17− x0.2 x 0.08
6 3
0.08
ℎ′ 5292 ( 0.425−0.17+ )
N( I−h+ )
σa= h′
3
= 3
0.08 = 89.64 MN/m² = 89.6MPa< 𝜎e = 235 MPa
A(h− ) 1.16x10−4 (0.17− )
3 3
71
Ligne A-A :
Effort de compression développé dans le béton comprimé :
➢
M = C (2/3 h’ + (u - h’)) = 15.68 (2/3 x 0.08 + (0.05 – 0.08)) = 0.36 KN.m
Ligne B-B :
L’effort de traction dans les boulons est :
D’où : t= 5.1 mm
L’épaisseur retenue est la maximum des deux valeurs qui égale à 6 , on opte
alors pour une épaisseur de 8mm.
72
on prend : δ = 1.0 pour plus de sécurité.
Poids du poteau, Poits des lisses, P. des traverses, P. des pannes, P. du bardage
Prédimensionnement de la semelle :
3σM + σm
Il faut vérifier que : < σsol
4
avec : σM : contrainte maximale et σm : contrainte minimale
Donc notre cas on a :
e=0,355 m
σM= 0.47MPa
σm = -0.35 MPa
3σM+ σm
= 0,26MPa 2.6 bar > σsol ≈ 2bar
4
Donc la condition de non poinçonnement n’est pas vérifiée
𝑁xB
𝐵3 -
σsol
-3𝑁xe
σsol
>0
73
La solution réelle est :
A=B = 0,34m
Vue de l’assemblage :
74
6. Calcul des assemblages (l’eurocode3)
Les assemblages réalisent les liaisons entre les différentes pièces d’une
structure métallique.
Ils assurent la transmission des efforts des pièces entre elles mais leur
conception ne doit pas générer des sollicitations secondaires.
Il existe une formule, qui dispense de tous les autres calculs, qui place en
sécurité, quelle que soit l’orientation de l’effort et du cordon de soudure :
Σl : La longueur du cordon
1-assemblage Lisse-Poteau
Pour y on va supposer que la cordon des semelles résiste aux effort de vent et
le cordon de lame résiste aux effort due aux pp de la lisse et bardage
Avec Σl(Lame) = 50 mm
Σl(semelle) = 2x38 = 76 mm
75
Evaluation des charges :
N2=V/2=29.25x2.5/2= 366N
a1(Lame) = = = 0.02 mm
a2(semelle)= = = 0.02 mm
= = = 5.22 mm
76
2-Contreventemnt du long pan
Σ = = = 8.5 mm
77
6.2. Assemblage boulonné :
avec : F=R=42.2daN
YMb=1.25
m As=14 .2mm²
78
avec:
T= R=422daN
V= P sin (30) = 39 .8
▪ Hauteur = 120 mm
▪ Largeur = 55 mm
▪ Epaisseur = 5 mm
79
Pour la soudure :
L’âme : 4 mm
Les semelles : 4 mm
Vérification de l’assemblage :
▪ Hauteur =120 mm
▪ Largeur = 55 mm
▪ Epaisseur =10 mm
Pour les boulons :
80
Pour la soudure :
▪ L’âme : 4 mm
▪ Les semelles : 4 mm
▪ Les raidisseurs :4 mm
Vérification de l’assemblage :
81
7. Métré
N° Désignation Unité Quantité
1 Terassement
1.2 Fouille en pleine masse pour semelle m3 0.78
2 Profilé ml
2.1 IPE 100 72.2
2.2 IPE 80 101.6
2.3 UPN 50 126
2.4 L 20x20x3 104.51
3 Profilé de fixation ml 489.4
4 Platine d'assemblage u
4.1 Traverse-Traverse(120x55x5) 10
4.2 Traverse-Poteau(120x55x10) 10
5 Boulons
5.1 M10 Classe 4.6 90
5.2 M5 4.6 pour echantignol 120
6 Tiges (10mm 4.6) 50
7 Platine d'assie U
7.1 P1(200x200) U 10
7.2 P2(100x100) U 5
8 Beton pour semelle m3 0.29
9 Panneau polycarbonate 10mm m² 172
10 Fenétre soufflet(2.5x1.15) u 8
11 Porte coulissante (2x1) u 1
Voir les détails de calcul à l’annexe
82
Partie 2 : Dimensionnement du system d’alimentation
1.1. Introduction :
Le dessalement des eaux saumâtres ou des eaux de mer par distillation solaire
est une opération très utilisée dans les régions arides, à l’échelle d’un petit
village ou même d’une famille.
Plusieurs types de distillateurs solaires ont été réalisés, les plus répandus sont
ceux du type à effet de serre ; ils présentent l’avantage d’être simples, faciles à
réaliser, de conception rustique, et peu coûteux. Mais ils présentent le gros
inconvénient d’une production très faible d’eau potable (de l’ordre de 2,5 à 3
litres par m² par jour), [HAI 2002].
1.2. Définition
La distillation solaire est une technique qui utilise le rayonnement solaire pour
chauffer de l’eau saumâtre dans un bac couvert par une vitre inclinée [OUT
2006]. L’eau salée dans le bac va se chauffer (d’autant plus vite que le bassin
est noir) et avec l’augmentation de température une partie de l’eau s’évapore
et la vapeur d’eau se liquéfie sur la surface intérieure de la vitre transparente.
Éventuellement des gouttes d’eau vont se former, couler sur la surface de la
vitre ettomber dans le récupérateur situé au coin. Il faut régulièrement
nettoyer le bassin pour éliminer le sel.
83
Voir la figure ci-dessus (Figure 1-1).
84
Conceptions hybrides- il y a un certain nombre de manières dont des
distillateurs solaires peuvent utilement être combinés. Trois exemples sont
donnés :
▪ Collection d'eau de pluie. En ajoutant une gouttière externe, la
couverture du distillateur est utilisée pour la collection d'eau de pluie
pour compléter la production du distillateur solaire.
▪ Distillateur solaire à effet de serre. Le toit d'une serre chaude peut être
utilisé comme couverture d'un distillateur.
85
On peut donc utiliser la chaleur de condensation de la vapeur produite dans
une première chambre d’évaporation pour faire fonctionner le faisceau de
chauffe d’une seconde chambre à pression et température plus faible, et ainsi
de suite (Figure 1-6), [ALA 2001].
Le nom de multiples effets a été donné à ce type d’appareils parce que la
vapeur initiale
(Vapeur de chaudière) accomplit plusieurs fois son effet.
86
2. Le système intégré
2.1. Introduction
87
Sur le plan de la conception, on peut résumer le principe de base ayant présidé
à la mise au point de la technologie RACHAHR en quelques points. Il s’agit de
combiner, dans l’ordre, un réacteur anaérobie, entièrement couvert à un
réacteur aérobie, les deux étant des unités à haut rendement de telle manière
que les principales fonctions biologiques, impliquées dans la dégradation des
déchets, puissent être, plus ou moins, séparées et confinées dans des espaces
limités pour éviter les inhibitions réciproques et la dilution.
88
1. Le rôle majeur du réacteur anaérobie est de supporter la matière
organique et la matière en suspension dont le chenal algal à haut
rendement ne peut résister , ce bassin est souvent placer avant le chenal
algal à haut rendement .
89
Un système de traitement économique : La récupération de la biomasse algale,
le faible coût d’énergie et la restriction du terrain utilisé
Il a une grande capacité de capture de l’énergie solaire, ce qui force les algues à
produire le maximum d’Oxygène pour la dégradation des déchets par les
bactéries aérobies. En retour l’azote, le phosphore et le CO2 qui résultent de la
dégradation de la matière organique sont prélevés et servent à soutenir la
croissance algale dans le bassin.
Les produits d’oxydation bactérienne sont assimilés par les algues, élément
principal dans l’épuration biologique, les produits finaux reminéralisés du
métabolisme bactérien sont utilisés à leurs tours par les algues pour leur
croissance
Le CAHR est un bassin qui a la forme d’un carrousel à faible profondeur (entre
35 à 50 cm). Le contenu est maintenu en circulation permanente grâce à une
roue à palette
90
Les paramètres qui influencent dans le Chenal Algal à Haut Rendement :
➢ Le climat :
➢ la topographie du site :
Le site de construction doit avoir une pente très faible de l’ordre de 0,001 à
0,005. Ceci s’explique par la faible profondeur du bassin.
91
3. Chapitre 2 : Dimensionnement du CAHR
92
Dimensionnement :
Ts=4 (j)
P= 0,4 (m)
Calcule de Surface :
S= =
S=3 m²
Donc l=
l=1,58 m
Alors que L=1,92 m
S=3 m²
l=1,50 m
L=2,00 m
93
Dimensionnement des diamètres d’entré, sortie et intermédiaire
= 0,4.1,5.0,4
= 0,24 m³
0,24 m³ ======> X
0,24.24
Donc : X= = 19,2 ℎ𝑒𝑢𝑟𝑒𝑠
0,3
Diamètre : on a Q=V.S
Q= V. 3,14 . R²
𝑄 0,3
R= =
𝑉.3,14 24. 4,3. 3,14
R= 0,0304 m = 3 cm
On adopte R= 6 cm
94
Voici les photos réelles après la réalisation du prototype (CAHR) :
95
96
Conclusion :
Cette approche permet de recycler les eaux épurées in situ, pour l’arrosage des
espaces verts avec un minimum de coût et de convoyage. En outre, elle
pourrait même aider à éviter ou à retarder l’extension des installations
existantes
97
Annexe
98
Digramme de vérification
99
100
Calcul de métré
101
4 Platine d'assemblage u
4.1 Traverse-Traverse(120x55x5) 10 10
4.2 Traverse-Poteau(120x55x10) 10 10
5 Boulons
5.1 M10 Classe 4.6 90 90
5.2 M5 4.6 pour echantignol 120 120
102
Photos réelles d’une station C.A.H.R
103