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République De Côte
l’Enseignement Supérieur
D’Ivoire et de le Recherche
Union-Discipline-travail Scientifique
THÈME
N° du candidat : CI02 13037804
JURY :
Président :
Examinateur :
Date de Soutenance :
Mémoire de Master 1 STE 2016-2017
REMERCIEMENTS...................................................................................................iii
DEDICACE..................................................................................................................iv
SIGLES ET ACRONYMES.........................................................................................v
LISTES DES FIGURES..............................................................................................vi
INTRODUCTION
GENERALITES
I. CADRE DE L’ETUDE.......................................................................................3
1. Situation Géographique......................................................................................3
2. Contexte climatique............................................................................................4
2.1 Climat............................................................................................................4
2.2 Pluviométrie..................................................................................................4
2.3 Température et Insolation...........................................................................4
2.4 Diagramme ombrothermique......................................................................5
3. Contexte géologique............................................................................................6
3.1 Contexte géologique de la ville de M’bahiakro..........................................6
3.2 Topographie..................................................................................................7
4. Contexte hydrogéologique..................................................................................7
4.1 Notion d’aquifère et nappe..........................................................................7
4.2 Types d’aquifères et nappes........................................................................8
I. CARACTERISTIQUES HYDRODYNAMIQUES DE L’AQUIFERE............9
1. Conductivité hydraulique...................................................................................9
2. Porosité...............................................................................................................10
2.1 Porosité totale.............................................................................................10
2.2 Porosité efficace..........................................................................................10
2.3 Gradient hydraulique.................................................................................10
3. Piézométrie.........................................................................................................11
3.1 Fluctuations piézométriques......................................................................11
3.2 Estimation de la recharge..........................................................................12
REMERCIEMENTS
Le présent mémoire est le fruit d’un travail réalisé à l’UFR SGE de l’Université
Nangui Abrogoua (UNA).
De même ma gratitude va :
A l’endroit de tous mes parents, car ils ont su créer autour de moi un environnement
favorable à mon épanouissement et à la réussite de mes études. Je les remercie pour
tous les efforts qu’ils ont consentis au cours de ces longues années. Je voudrais avoir
une pensée particulière à mes parents, en particulier :
DEDICACE
SIGLES ET ACRONYMES
Figure 6 : carte présentant les zones de recharge de la nappe après une saison
pluvieuses……………………………………………………………………………..13
Figure 11 : piézomètre……………………………………...………………………..20
Figure 13 : Etuve…………………………………………...………………………...21
INTRODUCTION
L’utilisation des eaux souterraines pour les besoins domestiques s’est intensifiée à
partir de 1950 à cause du tarissement et de la pollution des eaux de surface (Kouamé,
2007). Ces eaux souterraines constituent une source précieuse pour l’alimentation en
eau de plusieurs régions dans le monde car elles sont à l’abri des fluctuations
saisonnières et d’éventuelles sources de pollution.
Selon Morris et al., (2003) environ deux milliards de personnes dépendent
directement des eaux souterraines et 40% de la production alimentaire mondiale
provient de l’irrigation par les eaux souterraines.
Dès lors, les eaux souterraines constituent un élément incontournable pour le
développement économique de plusieurs pays.
latrines et des douches sont toujours stockées dans des fosses septiques situées dans le
voisinage et en amont des puits. De même, Kouamé et al., (2012) ont montré que le
risque de pollution de la nappe phréatique de la ville de M’bahiakro par les composés
azotés et les bactéries, est réel. En outre, les nitrates (NO 3-) et leurs précurseurs, sont
toxiques pour l’Homme et pourraient avoir des effets potentiels négatifs en termes de
santé publique dans toute la ville.
Dès lors, il est impératif de faire une étude sur le fonctionnement hydrodynamique de
la nappe phréatique. Ce qui permettrait de donner un diagnostic pertinent de l’état
quantitatif et qualitatif présent et future de la nappe pour une bonne gestion de celle-ci.
Pour atteindre ces objectifs, le travail est organisé en deux parties suivies d’une
conclusion.
La première partie est consacrée à la description de la zone d’étude et aux généralités
sur les paramètres hydrodynamiques de l’aquifère. Le matériel et les méthodes de
travail font l’objet de la deuxième partie et une conclusion suivie de perspectives
mettra fin à notre étude.
GENERALITES
I. CADRE DE L’ETUDE
1. Situation Géographique
M’bahiakro est une ville de la région du Iffou, région du Centre-Est ivoirien (Figure
1) ou résident 49888 personnes (RGPH, 2014). La ville est située entre les longitudes
351500 et 353000 W et les latitudes 823500 et 825500 N et est traverser par le fleuve
N’Zi. Elle se subdivise en quatre quartiers : Koko, Baoulekro, Dougouba et
N’gattakro (Kouame et al., 2012).
2. Contexte climatique
2.1 Climat
2.2 Pluviométrie
Les trois (3) mois les pluvieux du département de M’bahiakro sont : avril, juin et
octobre avec pour point culminant le mois d’octobre (moyenne 155 mm de pluie). Le
mois de janvier est le mois le plus sec (0 mm). Les autres mois de la saison sèche
reçoivent des pluies non négligeables (18 à 120 mm). De novembre à mars, la région
connaît un déficit pluviométrique important. A partir d’avril, on assiste à une reprise
des pluies jusqu’en octobre avec une prédominance en septembre (Kouassi et al.,
2013) (Figure 2).
180
160 155
Précipitation (mm)
150
140 135
120
120
105
100 90
80 80
80
60 50
40
20 18
20
0
0
Jan. Fev. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Dec.
MOIS
moyenne est de 29.1 °C à cette période. Le mois le plus froid de l'année est celui
d’Aout avec une température moyenne de 25.6 °C. L’insolation journalière varie de 6
à 7 heures exceptés pour la période de juin à septembre ou elle se chiffre autours de 3 à
4 heures (Anonyme 1, 2015).
Les formations birrimiennes constituent des bandes étroites et orientées NNE ‐SSW
(Yao, 1990). La géologie de la ville de M’bahiakro est essentiellement constituée de
formations détriques de comblement (sables, argile, grès, etc.) reposant sur un socle
granitique et métamorphique (Kouamé, 2012 ; Kouassi et al., 2013) (Figure 4).
3.2 Topographie
4. Contexte hydrogéologique
4.1 Notion d’aquifère et nappe
Une nappe souterraine est une masse d'eau contenue dans les interstices ou fissures
du sous-sol. Elle se caractérise par son niveau supérieur ou son niveau piézométrique.
Le niveau des nappes peut varier en fonction des infiltrations et des prélèvements
d'eau. On distingue trois types de nappes : libre ou phréatique, semi captive et captive.
(Beauchamp, 2006).
A M’bahiakro les aquifères d’altérites qui sont des aquifères a nappes libre,
considérés comme très exposés aux phénomènes de pollutions constituent l’une des
principales sources d’approvisionnement en eau d’une grande partie de la
population de la ville et cela à partir des puits traditionnels dont les profondeurs
n’excèdent pas 7 m dans la localité (Dibi et al, 2013).
1. Conductivité hydraulique
QL
K=
AΔH
Avec
Q : débit en m³/s
2. Porosité
La porosité d’un sol est le pourcentage des vides (pores) contenu naturellement dans
ce sol et pouvant être occupé par l’eau (Côté, 2011). Elle prend en compte deux types
de porosité qui sont la porosité totale et la porosité efficace.
De façon générale la porosité totale représente la proportion des vides remplis d’eau
si le milieu est saturé et qu’une partie de cette eau sera retenue par les particules du sol
(eau liée) et les pores vacuolaires fermés. Le volume d’eau gravitaire nous renseigne
sur la porosité de drainage ou efficace.
Vd
n e ( % ¿= ∗100
Vt
ΔH
I=
L
3. Piézométrie
A M’bahiakro, les niveaux d'eaux dans la nappe varient entre 125 et 135 m pendant la
saison sèche et de 127 à 136 m pendant les saisons pluvieuses. On note en générale
que les niveaux d'eaux dans la nappe pendant les saisons pluvieuses sont supérieurs
aux niveaux d’eaux pendant des saisons sèches (Kouamé et al., 2012) (Figure 5).
Figure 6 : Carte présentant les zones de recharge de la nappe après une saison
pluvieuses (Kouame et al, 2012)
données associées pour les prendre en compte dans un modèle numérique (Koffi,
2004). Il est statique et décrit la situation présente du système.
Ce type de modèles capables d’être manipulés est utilisé pour faire des prévisions
avec le système. Il existe en général trois types de modèles dynamiques : les modèles
physiques, les modèles analogiques et les modèles mathématiques (Fetter, 2001).
assignés à l’aquifère sont rassemblées. Durant cette étape, une visite sur le site
est hautement recommandée. Cette visite aidera le concepteur du modèle à
s’imprégner de certaines réalités qui vont avoir une influence positive sur des
décisions subjectives.
Woessner, 1992)
MATERIEL ET
METHODES
I. MATERIEL
1. Matériel de terrain
I.1 Tarière et Sacs en plastique
Ce dispositif sera utilisé pour les mesures de conductivité hydraulique des sols in situ
(Figure 9).
I.4 Piézomètres
Les puits utilisés par les populations pour leurs besoins nous servirons de
piézomètres (Figure11).
Figure11 : piézomètre
I.5 GPS
Le GPS nous permettra de relever les coordonnés des différents points de mesures et
d’échantillonnages (Figure12).
Figure12 : Un GPS
Cet appareil sera utilisé pour le séchage des échantillons des sols (Figure 13)
Figure 13 : Etuve
3. Données cartographiques
4. Logiciels
3.1 ArcGis 10.0
II. METHODES
1. Mesure des paramètres hydrodynamiques
1.1 Mesure de la porosité efficace
Nous prélèverons des échantillons de sol in situ à l'aide d’une tarière. Une fois au
laboratoire, nous mesurerons un certain volume de sol à l’aide de l’éprouvette. Ensuite
ces échantillons seront aspergés par des volumes d’eau connus jusqu’à saturation.
Après 48 heures d’égouttage, les volumes d’eau recueillis au niveau des échantillons
seront déterminés à l’aide de l’éprouvette. Ces volumes permettront de calculer les
Vd
différentes porosités efficaces par l'équation suivante : ne (%) = Vt × 100
On a donc : K= V
S .T
2. Niveaux piézométriques
3. Recharge efficace
Les cartes des niveaux piézométriques seront élaborées à partir du logiciel SURFER
9.2, selon le processus suivant :
On clique sur Grid ensuite data pour l’enregistrement des données des niveaux
piézométriques traité sur une fiche Excel. Ensuite on clique sur Grid line geometry
pour incorporer les coordonnées de la carte de M’bahiakro (X ; Y ; minimum et
maximum), et ok. La carte de la ville de M’bahiakro est importée en cliquant sur
l’icône new Base map. Pour faire apparaitre les niveaux piézométriques sur la carte de
M’bahiakro, on clique sur map contour. La carte ainsi obtenue avec les niveaux
piézométrique est enregistrée dans un dossier.
Dans cette partie, nous montrerons les principales étapes pour la mise en place de
notre modèle seront-elles détaillées. Il s’agira des étapes de la mise en place du modèle
conceptuel. Selon Anderson et Woessner (1992), les étapes essentielles dans la mise
en place du modèle conceptuel sont la définition des unités hydrostratigraphiques et la
préparation du bilan hydrologique.
10t a
donc : ETP =1,6 ( )
I
Avec:
t
L’indice thermique mensuel (i) est donné par : i = ( ) 1,514
5
Cette formule n’est valable que pour les mois de 30 jours et une durée de 12 heures
par jour pendant toute l’année. Ce qui est assez rare. C’est pourquoi, il sera introduit
un facteur correctif qui est fonction de la latitude du mois. D’où :
10t a
ETP = 1,6 ( ) ×f
I
La RFU est la quantité d’eau qui peut être stockée temporairement dans le sol à une
profondeur suffisamment faible pour pouvoir être reprise par l’évapotranspiration.
Cette grandeur est extrêmement difficile à déterminer dans la pratique. On considère
qu’elle se situe généralement entre 50 et 100 mm d’eau. Dans le cadre de cette étude,
la valeur de ce paramètre sera fixée à 100 mm. La réserve initiale du premier mois de
calcul sera également fixée à 100 mm et le mois de juillet (fin de la saison des pluies)
est pris comme point de départ des calculs. Pour les différents calculs, le programme
EVC (Evaluation des Variabilités Climatiques) (Coulibaly, 1997) sera utilisé. Les
données d’entrée du programme seront les températures et les pluviométries moyennes
mensuelles collectées à la SODEXAM, et les facteurs correctifs mensuels.
L’infiltration totale sera déterminée pour un coefficient de ruissellement de surface R
estimé à 7% de l’excédent de pluie, valeur maximale admise (Kouadio, 1997), à partir
de l’équation générale du bilan hydrologique :
I = (P – ETR) – R
RESULTATS ET
DISCUSSION
I. RESULTATS
- Conductivité hydraulique
- Porosité efficace
- Recharge efficace
Ces résultats seront présentés à travers des cartes de répartition de chaque paramètre
réalisé avec le logiciel ArcGis 10.0. Les résultats présentés serviront de paramètre
d’entrés du model d’écoulements.
Les résultats du model conceptuel établie avec le logiciel Modfow seront également
présenté.
4. Calage du modèle
Le calage du modèle ayant pour objectif de reproduire avec une certaine fiabilité
l’évolution réelle de la nappe dans l’ensemble de la zone d’étude sur une période
déterminée. Le calage effectué en régime transitoire nous permettra de calculer les
valeurs de tous les paramètres du modèle. Le module PEST de Visual Modflow a
permettra de calculer les meilleures valeurs des différents paramètres à caler. Ces
valeurs calculées seront don présentés et mis en confrontation avec les valeurs
observées. Les valeurs mis en confrontation seront donc discutés.
II. DISCUSSION
CONCLUSION
Deux objectifs principaux font l’objet de la présente étude. Comme premier objectif, Il
s’agira de connaitre les paramètres hydrodynamiques et la piézométrie de la nappe de
la ville de M’bahiakro à travers la détermination de certains paramètres tels que la
conductivité hydraulique et la porosité efficace. Ensuite comprendre le fonctionnement
de la nappe phréatique à partir de la mise place d’un modèle conceptuel. Parvenir à
ces deux objectifs nous permettra de bien mieux suivre le comportement de la nappe et
d’évaluer les potentialités hydrogéologiques de celle-ci.
En outre, cette étude s’avérerait nécessaire dans la mesure où la nappe libre constitue
une réserve d’eau importante pour les activités domestiques des populations et une
source d’alimentation en eau de certaines collectivités de la ville de M’bahiakro.
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Kouassi K. L., Kouamé K. I., Konan K. S., Dibi B., Soumahoro M., Kone D et
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31p.