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MODULE D’INGÉNIERIE
6GIN333 PROJET
Rapport final
Pour :
Le 22 Février 2010
1 Résumé
Mme France Gagnon est propriétaire d’une ferme récemment incendiée qui est localisée au
1685, Rang 10 à Normandin. Elle a reçu une compensation monétaire de la part de ses assurances et
aimerait faire des investissements. Étant donné que le ruisseau de la décharge du lac Doucet passe sur
ses terres dans la partie offrant un fort dénivelé, elle y voit un potentiel de production d’énergie
électrique et considère investir en ce sens. Mme Gagnon croit qu’elle pourrait devenir autonome du
réseau électrique tout en revendant ses surplus de production à Hydro-Québec. À cette fin, elle désire
connaitre les principaux éléments nécessaires à la construction d’une mini-centrale. Dans cette optique,
elle aimerait avoir une évaluation du potentiel électrique de son terrain et de l’envergure technique et
financière du projet.
Une étude de préfaisabilité doit être effectuée pour ce site. Cette étude doit considérer les volets
techniques et financiers, en plus d’assurer la sécurité du public et de l’environnement.
Il a été déterminé que le projet nécessitera l’analyse de l’emplacement envisagée. Afin d’y
installer les éléments constitutifs d’une centrale, à savoir : un ouvrage de retenue, une conduite
d’amenée, un groupe turbine-générateur et une ligne de transport.
Les recherches bibliographiques concernant les mini-centrales hydroélectriques ont permis la
familiarisation avec les coûts d’équipements, les coûts d’installation, les plans minimaux d’entretien, les
projets similaires, les barèmes d’évaluation de projets et les lois qui régissent ce type d’infrastructures
soit, le domaine légal et les normes d’Hydro-Québec.
La visite du terrain et l’étude des cartes topographiques, ont permis d’identifier trois variantes de
production énergétique : la variante A, couvrant 20 m de dénivelés pour 185 m de tuyauterie; la variante
B, couvrant 7 m de dénivelés pour 40 m de tuyauterie; et la variante C, avec la turbine branchée
directement sur la digue.
Le débit minimum du ruisseau à été mesuré à 0,25 m3/s, ce qui à permis d’estimer une production
annuelle sans interruption de 335 MWh d’électricité pour la variante A et de 117 MWh pour la variante
B. Cette mesure a permis de rejeter la variante C, pour sa faible production d’énergie.
L’évaluation de la rentabilité financière, incluant la détermination du coût de construction et
d’entretien, a permis de déterminer les délais de récupération (DR) et les valeurs actualisées nettes
(VAN) des variantes du projet. Le DR de la variante A est d’approximativement 19 ans tandis que celui de
la variante B est d’environ 43. . La VAN sur 20 ans montre une perte de 112 000 $ pour la variante A et
de 199 000 $ pour la variante B. La VAN sur 25 ans montre une perte de 88 000 $ pour la variante A et
de 194 000 $ pour la variante B. Les DR démontrent que le projet est rentable, mais les VAN montrent
que le projet ne serait pas nécessairement profitable.
Le projet est techniquement faisable, mais la profitabilité est fortement questionnable.
2 Introduction
Les projets de centrale hydroélectrique sont depuis longtemps utilisés pour approvisionner
en électricité les petites communautés éloignées ou isolées. Ce type de centrale est fiable, bien
connu et produit environ 14 %1 de la totalité de l’électricité générée sur la planète.
Avec ce type de projet, il est possible de produire de bonnes quantités d’énergie électrique à
faible coût. Ces coûts d’exploitation s’expliquent par la simplicité et la modicité des coûts
d’entretien. Ces projets demandent toutefois un important investissement initial. Si les activités
de maintenance sont effectuées correctement, il est possible de bénéficier de la production
électrique pour une longue durée.
Une mini-centrale est d’une envergure moindre qu’une centrale. C’est dans cette optique
qu’il est envisageable de croire que son contexte économique, environnemental, social et
technique est plus simple.
Ainsi, le but de ce projet est de réaliser une étude de préfaisabilité pour le promoteur. Cette
étude couvrira l’évaluation sommaire de la faisabilité légale, financière et technique.
1
Agence internationale de l’énergie : Monthly Electricity Statistics, November 2009.
http://www.iea.org/stats/surveys/elec_archives.asp
3 Présentation du projet
3.1 Description de l’entreprise
Mme France Gagnon est propriétaire d’une ferme localisée au 1685, Rang 10 à Normandin.
Récemment, un incendie a rasé la majeure partie des bâtiments de ferme. Elle a reçu une
compensation monétaire de la part de ses assurances et considère faire des investissements.
Étant donné que le ruisseau de la décharge du lac Doucet passe sur son terrain dans la partie
offrant un fort dénivelé, elle croit que son terrain possède un potentiel de production d’énergie
électrique et considère investir en ce sens.
Mme Gagnon croit qu’elle pourrait devenir autonome du réseau électrique tout en
revendant ses surplus de production à Hydro-Québec.
À cette fin, elle désire connaitre les principaux éléments nécessaires à la construction d’une
mini-centrale. Selon les intervenants du milieu qu’elle a rencontrés, tout semble être positif
pour la réalisation de ce projet. Pour s’y assurer, elle voudrait une évaluation du potentiel
électrique de son terrain et de l’envergure technique et financière du projet.
3.2.2 Conseillers
L’équipe a été conseillée par Issouf Fofana, PhD. ing. et Jean-François Noël, PhD. ing jr.
M. Fofana est professeur en génie électrique à l’UQAC. Il est spécialisé en haute tension et en
électromécanique. Il touche également à l’électronique de puissance et à la simulation des
phénomènes physiques. Concernant M. Noël, également professeur a l’UQAC, il se spécialise
dans le domaine de la mécanique des roches.
3.2.3 Coordonnateur
Jacques Paradis, ing. est coordonnateur de stage à l’UQAC. M. Paradis a effectué le lien
entre les superviseurs, l’équipe et l’entreprise.
3.3 Problématique
Il a été déterminé que le projet nécessitera l’analyse de l’emplacement envisagée. Afin d’y
installer les éléments constitutifs d’une centrale : un ouvrage de retenue, une conduite
d’amenée, un groupe turbine-générateur et une ligne de transport.
L’ouvrage de retenue consistera en une digue qui maintiendra un niveau d’eau minimal et
laissera couler l’excédent. Il est prévu de le réaliser avec du béton armé.
La conduite d’amenée est un tuyau d’acier placé dont les embouchures relient la base de
l’ouvrage de retenue à la turbine.
Le groupe turbine-générateur consiste en une turbine entrainée par un déplacement d’eau.
La turbine entraine par un arbre une génératrice. Le groupe sera positionné en proximité de
l’ouvrage de retenue à l’intérieur d’une construction qui le protégera des éléments qui
pourraient nuire à son bon fonctionnement.
La ligne de transport devra transporter l’énergie du lieu de production vers le lieu
d’utilisation et/ou de vente. Elle devra également comporter des éléments de protections et de
contrôles nécessaires au bon fonctionnement du groupe turbine-générateur et du réseau.
De plus, le projet nécessite un plan de maintenance, ce qui permettra de prolonger la durée
de vie de l’ouvrage.
3.3.1 Mandat
Le mandat s’articule autour de trois éléments :
Évaluation du potentiel de génération électrique du ruisseau
Évaluation de la faisabilité technique
Évaluation de la faisabilité financière
20
Hauteur (m)
15
10
0
0 50 100 150 200
Distance (m)
3.4.3 Turbine-génératrice
Pour le groupe de turbine-génératrice, il a été nécessaire de déterminer la puissance et le
type de génératrice, ainsi qu’un système de protection et une ligne de transport, pour en
évaluer les coûts.
4.1.1 Dimension
Comme mentionné ci-dessus, la hauteur de la digue serait de 1,75 m, ceci afin d’éviter que la
masse d’eau dépasse le niveau acceptable sous le pont. Sa longueur correspondrait à la largeur
du ruisseau.
4.1.2 Ancrage
L’ancrage de barre d’armature serait fait avec la cartouche d’ancrage AMBEX AAC, voir
section 8.2, qui est un coulis de type cimentaire à retrait compensé. Ce produit est utilisable
pour tous les travaux de génie civil, architecturaux, minier ou projets géologiques. Il peut
s’utiliser avec des barres d’armature de tous types et diamètres.
4.2.2 Longueurs
Pour faciliter les calculs, trois variantes de position de turbine ont été analysées, voir section
8.1 pour le plan de variante :
La variante A : couvrant 20 m de dénivelés pour 185 m de tuyauterie.
La variante B : couvrant 7 m de dénivelés pour 40 m de tuyauterie.
La variante C : avec la turbine branchée directement sur la digue.
Le facteur de friction :
Où :
= Rugosité
= diamètre du tuyau (m)
Re = nombre de Reynolds
Le nombre de Reynolds :
Re =
Où :
= densité de l’eau (kg/m3)
V = vitesse (m/s)
= diamètre du tuyau (m)
= viscosité (kg/m s)
Exemple de calcul :
Données :
Débit dans la conduite : Q = 0,25 m3/s
Diamètre du tuyau : d = 0,508 m
Longueur de tuyau : Δh = 185 m
Rugosité du tuyau d’acier : ε = 46 µm
Viscosité : kg/m s
V= = 1,23 m/s
Re = = = 481 995
= = 0,014 22
hfriction = = 0,402 m
En utilisant des tableaux de calculs, en posant un débit de 0,25 m³/s et en supposant que
toute l’eau passe par le tuyau, des analyses ont été effectuées pour le dimensionnement de la
conduite d’amenée, voir Tableau 1. Selon ces calculs, un diamètre de 0,508 m semble
approprié. Puisqu’un diamètre plus faible augmenterait la perte de charge et qu’un diamètre
plus important augmenterait les coûts sans accroitre le rendement de façon significative.
Tableau 1: Perte de charge en fonction du diamètre
4.2.5 Isolation
Isolation TNG, une entreprise fournissant des isolants de toute sorte, a fournis son expertise
officieuse concertant l’utilisant d’isolant rigide de 0,102 m d’épais muni d’une gaine métallisée
protégeant contre les intempéries.
Il faudra que les supports soient capables de supporter une charge minimale de 25 859 N
chaque.
Dans cette équation, la vitesse à l’entrée est nulle, la hauteur a l’entrée est la dénivellation
et la hauteur à la sortie est nulle et les pressions sont les mêmes (Patm). En connaissant le débit
dans la conduite, il est possible de déterminer la hauteur de tête à la turbine en (m). Après
simplification des termes, l’équation d’énergie de Bernoulli devient :
20 m = + 0,402 m + hturbine
hturbine = 19,536 m
La puissance extraite par la turbine est évaluée avec le débit massique d’eau. Pour assurer la
production, une efficacité de 0,82 a été sélectionnée.
2
L’efficacité utilisée est celle d’une turbine à impulsion, ce qui est moindre que celle que nous utiliserons.
FRANK M., WHITE, Fluid Mechanics, Sixth Edition, 2008, McGraw Hill, p. 732 de 794.
FRANK M., WHITE, Fluid Mechanics, Sixth Edition, 2008, McGraw Hill, p. 732 de 794.
P = ηρQght
Où:
η = efficacité de la turbine
= densité de l’eau (kg/m3)
= débit dans la conduite (m3/s)
= accélération gravitationnelle terrestre : 9,81 m/s2
ht = hauteur de tête de la turbine (m)
Ainsi, il est recommandé d’utiliser une turbine de 40 kW pour la variante A et une turbine de
20 kW pour la variante B. La variante C a été éliminée, car sa production énergétique est trop
faible.
3
La turbine consomme de l’énergie; elle fonctionnerait comme une pompe.
Un câble de 4/0 AWG est nécessaire pour amener l’énergie produite jusqu’au lieu de
consommation qui se trouve à environ 250 m.
Plan entretien
Trimestrielle Annuelle Trisannuelle Quinquennale Décennal
Groupe turbine - générateur Visuel Technicien Ingénieur Remise à neuf -
Tuyau 20'' Visuel - - - Technicien
Grille anti-débris Nettoyage - - - -
Clôture de protection Visuel Réparation - - -
Corde de sécurité Visuel - Remplacement - -
DR récapitulative
Variante A Variante B
Conception / Matériel 233 303,00 $ 177 009,00 $
Installation / Transport 104 923,00 $ 60 459,00 $
Fonctionnement - Entretien 143 967,65 $ 143 967,65 $
Le délai de récupération nous montre que le projet aura récupéré l’investissement initial
après 19 ans, 1 mois et 13 jours. Ce calcul ne tien pas compte de la diminution de la valeur de
l’argent en fonction du temps.
Le Tableau 4 montre aussi l’évaluation du coût relatif des installations par Watt produit.
Ainsi, la Variante A (8,98 $ du Watt) est, en tenant compte de la différence de production, deux
fois moins onéreuse que la variante B (18,11 $ du Watt). En comparaison, le projet du complexe
de la Romaine (4,19 $ du Watt)5 a un coût relatif deux fois moins élevé que la Variante A de ce
projet.
4
Association des Ingénieurs Conseil du Québec (AICQ) : Barème des honoraires. Novembre 2008. Accédé le
19 février 2010. http://www.aicq.qc.ca/bareme.php
5
Calculé à partir des informations trouvées (6,5 G$ & 1 550 MW) sur le site internet d’Hydro-Québec dédié au
projet du complexe de la Romaine : http://www.hydroquebec.com/romaine/pdf/2009G187Fromaine.pdf
VA récapitulatif
Valeur actualisée
Durée Variante Crédit Débit Nette
A 289 866,79 $ 401 702,74 $ (111 835,95) $
20 ans
B 101 644,11 $ 300 944,74 $ (199 300,63) $
A 319 672,23 $ 407 361,40 $ (87 689,17) $
25 ans
B 112 095,63 $ 306 603,40 $ (194 507,77) $
La valeur actualisée nette montre que le projet produirait moins d’argent qu’un
investissement dans un placement à 5 %. Ce calcul tient compte de l’inflation (2 %) et du risque
encouru (3 %) lors de la réalisation du projet. Ainsi, la variante A sur 25 ans est la plus rentable
avec une perte relative de 87 689,17 $. La variante A sur 25 ans est la seule qui soit profitable,
calcul non montré, avec un résultat de 60 167,28 $, soit 2,6 %6 de mieux que l’inflation et le
risque combiné ou l’équivalent d’un placement à un taux de 2,6 % sur 25 ans en tenant compte
de la perte de valeur de l’argent.
6
Calculé à partir du taux de rendement interne (TRI) soustrait du taux d’inflation (TI) et du taux de risque (TR);
TRI - ( TI + TR ).
Une lacune de notre formation est le trop faible état de développement de notre
compétence d’évaluation des coûts. L’évaluation du temps et des ressources requises pour la
mise en place, ainsi que l’estimation des coûts reliés au personnel technique et exécutant sont
des tâches essentielles à tout projet d’ingénierie.
Une autre lacune de notre formation est la trop faible préparation aux interactions politiques
et interpersonnelles. Les lois et règlements modifient l’envergure d’un projet du simple au
double et parfois plus. Les interactions à l’intérieur d’un groupe de travail ont un effet similaire.
Ainsi, nous prévoyons faires des efforts pour acquérir les connaissances légales, et les
compétences de travail d’équipe. Cependant, nous croyons que notre formation devrait couvrir
l’essentiel de ces sujets de manière à nous préparer adéquatement pour la réalisation d’autres
projets intra-universitaires et pour nos futurs emplois.
Ce projet nous a fait expérimenter une partie des limites de nos connaissances, nos
expériences futures nous permettront de définir les fines lignes et d’évaluer adéquatement
notre niveau de connaissance. Nous avons également acquis l’intime conviction que les lois et
règlements sont des éléments complexes qui modifient grandement les limites de nos prises de
décision en tant que futurs ingénieurs. Nous avons finalement éprouvé des difficultés dans nos
relations de groupes qui nous ont fait considérer diverse approche de gestion d’horaire et qui
nous ont fait entrer dans une démarche de compromis afin de terminer le projet dans les
temps.
5.4.2 Hypothèses
Plusieurs hypothèses ont été utilisées tout au long de la réalisation du projet. :
Production continue (100% du temps) d’énergie électrique au débit minimal
(0,25 m3/s).
Un cycle de production continue est improbable. L’entretien normal et les avaries naturelles
de fonctionnement feront que la production ne sera pas continue. Ainsi, ce facteur aura
tendance à faire diminuer la production d’énergie et affectera l’achat d’énergie en
conséquence.
La nature d’un débit minimal est telle que son occurrence se produit lors de sécheresse. Ces
périodes seront généralement concentrées pendant l’été ou l’hiver. Ainsi, l’hypothèse de
production à débit minimal implique l’usage d’une turbine à débit constant. Si le débit variable
du cours d’eau est utilisé, il sera nécessaire de sélectionner une autre turbine que celle que
nous envisageons ce qui fera nécessairement changer le coût de construction, mais ce
changement devrait faire augmenter la production d’énergie ce qui affectera l’achat d’énergie
en conséquence. Cependant, la turbine présentement utilisée n’est qu’environ 10 % du coût
total de l’ouvrage, ainsi la variation de coût devrait peu affecter les résultats financiers.
Cette hypothèse est donc réaliste dans l’optique des contraintes financières.
5.4.3 Limitations
La réalisation de cette étude de préfaisabilité comporte plusieurs limitations :
Calcul financier réalisé sur des ébauches
Diverses ébauches ont été réalisées (digue, support tuyau, éléments électriques, bâtiment
électromécanique, etc.) afin de calculer des coûts approximatifs de constructions, d’installations
et d’entretien. Ces ébauches n’ont fait l’objet d’aucune étude de mises en contrainte en raison
du cours lapse de réalisation.
Champ de compétence des membres de l’équipe
Les champs de compétences des membres de l’équipe sont en cours de développement. Les
membres de l’équipe sont dépassés par plusieurs éléments de compétences. Donc l’étude de
préfaisabilité réalisée ne doit pas être le seul facteur de prise de décision quant à la faisabilité
réelle du projet.
Aucune entrée d’argent n’est prévue
L’étude de ce projet à été regardée comme un projet de réduction de coûts. Ainsi, l’énergie
produite est consommée localement par d’autres projet du promoteur. Il faudra, pour la mise
en réalisation, financer entièrement le projet en utilisant les entrées d’argents extérieurs au
projet.
6 Conclusion et recommandation
Une étude bibliographique sur les lois, règlements et normes régissant les digues et la vente
d’énergie électrique a été réalisée. Une visite sommaire du terrain a été effectuée. En
combinant les données recueillies et les éléments normatifs, des ébauches de digue, de
conduite d’amenée, de support de tuyau, d’élément électrique et de bâtiment
électromécaniques ont été réalisées (section 4). En vertu de ces ébauches, un calcul
d’évaluation financier a été produit (section 4.9).
Toutes ces réalisations ont permis d’affirmer que le projet est techniquement faisable et qu’il
est financièrement rentable. Cependant, l’évaluation de la profitabilité repose dans les mains
du promoteur.
En considérant les incertitudes (section 5.4.1), les hypothèses (section 5.4.2) et les limitations
(section 5.4.3) de ce projet, il semble évident que les recommandations suivantes soient
effectuées :
Étude débitmétrique
Une étude débitmétrique est nécessaire afin d’établir l’évaluation du potentiel électrique,
requis par l’Hydro-Québec, et les contraintes de crues, requis pour l’évaluation des contraintes
sur la digue.
Étude géotechnique
Une étude géotechnique est nécessaire afin d’évaluer la stabilité du barrage lors de la mise
en contrainte et son degré d’imperméabilité.
Étude topographique
Une étude topographique est nécessaire pour évaluer le potentiel électrique et positionner
adéquatement des constructions.
Étude environnementale
L’étude des contraintes environnementales n’a pas été omise dans ce projet. La loi sur la
qualité de l’environnement exige qu’une analyse environnementale soit effectuée.
Étude de contrainte sur les ébauches
Aucune étude de contrainte n’ayant été sur les ébauches, ils sont appelés à être modifié afin
de résister aux diverses contraintes imposées par l’économie, les facteurs normatifs et le milieu
biophysique.
Réévaluation de faisabilité
Puisque les recommandations précédentes auront un impact non négligeable sur l’aspect
financier et technique, il est possible que les conclusions de ce rapport soient erronées.
7 Bibliographie
Voici les éléments trouvés lors de la recherche bibliographique :
Carte topographique du terrain (Plan No AF-15994)
Principale mesure découlant de la loi et règlement sur la sécurité des barrages (L.R.Q.,
chapitre S-3.1.01)
Règlement sur le domaine hydrique de l'État
Carte des zones séismicité du Québec
Centre d’expertise hydrique du Québec (CEHQ)
http://www.cehq.gouv.qc.ca/loisreglements/barrages/reglement/Seismiques_QC_15
0.pdf
Réglementation d’Hydro-Québec (Normes)
o Normes E.12-01 – Exigences relatives au raccordement des centrales privées
au réseau de distribution moyenne tension d’Hydro-Québec.
o Normes E.12-05 – Exigences relatives au raccordement de la production
décentralisée de 600 kVA et moins au réseau de basse tension d’Hydro-
Québec.
o Normes E.12-07 – Exigences relatives au raccordement de la production
décentralisée utilisant des onduleurs de faible puissance au réseau de
distribution basse tension d’Hydro-Québec.
o Normes E.12-09 – Exigences relatives à la qualification des équipements de
protection utilisés pour le raccordement de la production décentralisée sur le
réseau de distribution d’Hydro-Québec.
o Normes E.21-10 – Service d’électricité en basse tension.
o Normes E.21-11 – Service d’électricité en basse tension à partir des postes
hors réseau.
Principales mesures découlant de la loi et du règlement sur la sécurité des barrages.
Loi sur la qualité de l’environnement.
L.R.Q., chapitre Q-2.
Loi sur le régime des eaux.
L.R.Q., chapitre Q-2.
Règlement sur le domaine hydrique de l’état.
L.R.Q., chapitre R-13, a.2 et 2.1.
Document de projet similaire.
Document sur les turbines, conduites d’amenée, digue et barrage.
Volume de mécanique et dynamique des fluides, structure de béton.
Leurs résumés utiles sont présentés en annexe à la section 8.7.
8 Annexes
8.1 Carte topographique des variantes
8.6.3.1 Total
Coût annuel moyen de 5925,24 $; inflation de 2%.
Pour 25 ans
Année Entretien
0 5 925,24 $
Pour 20 ans
1 6 043,74 $
Année Entretien
2 6 164,62 $
0 5 925,24 $
3 6 287,91 $
1 6 043,74 $
4 6 413,67 $
2 6 164,62 $
5 6 541,94 $
3 6 287,91 $
6 6 672,78 $
4 6 413,67 $
7 6 806,23 $
5 6 541,94 $
8 6 942,36 $
6 6 672,78 $
9 7 081,21 $
7 6 806,23 $
10 7 222,83 $
8 6 942,36 $
11 7 367,29 $
9 7 081,21 $
12 7 514,63 $
10 7 222,83 $
13 7 664,92 $
11 7 367,29 $
14 7 818,22 $
12 7 514,63 $
15 7 974,59 $
13 7 664,92 $
16 8 134,08 $
14 7 818,22 $
17 8 296,76 $
15 7 974,59 $
18 8 462,70 $
16 8 134,08 $
19 8 631,95 $
17 8 296,76 $
20 8 804,59 $
18 8 462,70 $
21 8 980,68 $
19 8 631,95 $
22 9 160,29 $
23 9 343,50 $
Total: 143 967,65 $
24 9 530,37 $
ABB :
http://www.abb.ca/
GrosMEC :
http://www.gromec.com/
Isolation TNG :
http://www.tngisolation.com/
8.7.1.1 Classement :
Chaque barrage est classé en fonction de sa vulnérabilité et de son niveau de conséquences
de rupture. Il y a cinq classes : « A », « B », « C », « D » et « E ». La classe « A » comprend de
façon générale les barrages les plus grands, dont les conséquences de rupture sont
potentiellement les plus importantes.
La classe « E » ne s’applique qu’aux barrages dont le niveau des conséquences en cas de
rupture est considéré « minimal ».
8.7.2.4 Délimitation
Le ministre est autorisé à convenir d'une délimitation du domaine hydrique avec le
propriétaire d'un terrain riverain adjacent.