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N° D’ordre ….….………/2022
1
Remerciements
Un grand merci à toutes les personnes qui ont contribué de près ou de loin à
la réalisation de ce travail.
2
SOMMAIRE
Liste des tableaux et figures .......................................................................................................... 4
Introduction .................................................................................................................................. 5
Chapitre 1 : Généralité sur la radioactivité ................................................................................. 6
1.1. Définition .......................................................................................................................... 6
1.2. Les types de rayonnements .............................................................................................. 6
3.2.1. Les rayonnements Alpha 𝜶 .......................................................................................... 6
1.2.2. Les rayonnements bêta 𝜷 ............................................................................................. 7
3.2.1. La capture électronique ............................................................................................... 9
1.2.4. les rayonnements électromagnétiques........................................................................ 10
1.3. Les lois générales de la radioactivité .............................................................................. 11
1.4. Les unités de mesure de la radioactivité ........................................................................ 13
Chapitre 2 : la radioprotection ................................................................................................... 15
2.1. définition......................................................................................................................... 15
2.2. Les risques liés à la radioactivité ................................................................................... 15
2.3. Les normes de sureté ...................................................................................................... 17
2.3.1. Organisations internationales non gouvernementales ............................................... 17
2.3.2. ORGANISATIONS INTERNATIONALES GOUVERNEMENTALES ................. 18
2.3.3. Les règles élémentaires de la radioprotection............................................................ 19
2.3.4. Des normes spécifiques pour les professionnels exposés à LA RADIOACTIVITE .. 20
2.4. Les textes juridiques réglementant la protection contre les rayonnements .................... 20
Chapitre 3 : interactions rayonnements-matière ....................................................................... 23
3.1. Interaction photon-électron ........................................................................................... 23
3.1.1. La diffusion Rayleigh ................................................................................................. 23
3.1.2. L’effet photoélectrique ............................................................................................... 23
3.1.3. La diffusion Compton ................................................................................................ 25
3.2. Interaction photon-noyau .............................................................................................. 26
3.2.1. Les réactions photo-nucléaires ................................................................................... 26
3.3. La prédominance et répartition des effets ..................................................................... 27
3.4. La pénétration des rayonnements dans la matière ........................................................ 28
3.5. La section efficace .......................................................................................................... 29
3.6. Loi d’absorption des rayons par la matière .................................................................. 30
3.7. Application de la loi d’absorption.................................................................................. 31
Bibliographie ............................................................................................................................... 39
3
LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES
4
INTRODUCTION GENERALE
Jour par jour, les scanners médicaux ne cessent pas à s’augmenter en ce monde, et plus
précisément au Maroc, ce qu’est très bénéfique. Mais il ne faut oublier à quel point ces
scanners sont dangereux, que se soit aux travailleurs ou aux autres personnes, à cause de
l’émission des rayonnements, le fait que nous oblige à réfléchir pour trouver des manières
utilisables et efficaces pour se protéger contre ces rayons fatals, c’est ce qui a donné naissance
à des organisations, et a poussé le Maroc à mettre des lois relatives à la protection contre les
rayonnements ionisants. D’autre part, nous somme comme physiciens, on doit proposer des
solutions scientifiques pour éviter ou au moins diminuer le risque lié à l’émission de ces
rayonnements, de sorte qu’on va chercher un matériau utile qui peut nous protéger contre les
radiations.
Alors, ce projet a pour but de présenter la définition et les lois de la radioactivité et aussi les
types des rayonnements, puis de savoir les lois posées par notre pays se protéger contre ces
rayonnements, en outre, connaitre les normes de sureté proposées par les organisations
nationales et internationales, ensuite, ce mémoire va présenter les interactions des
rayonnements et leurs pouvoir de pénétrations dans la matière, et encore la section efficace
qui joue un rôle important dans la détermination du matériau le plus convenable.
tout ça est bien présenter dans trois chapitres bien détaillés en plus d’une application avec
le logiciel Excel et une conclusion finale.
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CHAPITRE 1 : GENERALITE SUR LA RADIOACTIVITE
1.1. DEFINITION
Depuis la création de l’univers, il y’a des milliards d’année, notre planète et les êtres qui
y vivent sont plongés dans un bain de radioactivité.
La radioactivité est un phénomène naturel qui naît au cœur de l’atome. Le cuivre, le fer ou
encore l’oxygène que nous respirons, sont constitué d’atomes, et comme tout le monde le
sait, un atome est composé d’un noyau avec autour un nuage d’électrons en mouvement. En
général, un noyau est stable, il reste lui-même. C’est le cas par exemple du carbone de
l’oxygène ou du fer, toutefois, un noyau instable, trop lourd ou trop léger, recherche
spontanément un nouvel état d’équilibre, il se transforme en autre atome en émettant
simultanément de l’énergie sous forme de rayonnements ionisants, qui se présentent sous la
forme de particules ou d’ondes, c’est la radioactivité.
L’Homme est aussi exposé en permanence aux rayonnements ionisants. Qui sont provient
du centre de la terre, l’atmosphère dans laquelle nous vivons, la croûte terrestre qui contient
naturellement de l’Uranium, Thorium ou du Potassium, ces éléments sont instables donc
naturellement sont radioactifs. En plus, une autre partie du rayonnements quotidiens que
l’Homme reçoit, provient des rayons cosmiques, c’est-à-dire du soleil et du galaxies. Tout
ça, c’est la radioactivité naturelle.
En plus de la radioactivité naturelle, il y’ a aussi la radioactivité produite par les activités
humaines, on l’appelle radioactivité artificielle, cette dernière a de nombreuses applications
bénéfiques dans plusieurs domaines, allant de la production d’électricité et d’Energie aux
applications Médicales, Agricoles et Industrielles.
6
Le rayonnement alpha est émis par les atomes possédant trop de protons ou de neutrons.
Il correspond à l’émission d’un noyau d’atome d’hélium, composé de deux protons et de
deux neutrons .la particule alpha. Sa portée dans l’air est de quelques centimètres seulement.
Il peut être arrêté par une simple feuille de papier.
Les lois de conservations donnent :
A
ZX → A-4Z-2 X + 42He ( Eq.1.1 )
Beta plus 𝜷+
La radioactivité β+ est une réaction spontanée au cours de laquelle un noyau père instable
se désintègre en un noyau fils plus stable avec émission d’un positron appelé ”particule β+
”. Cette radioactivité est qualifiée de radioactivité artificielle car elle se produit avec des
noyaux obtenus en laboratoire. Ce type de radioactivité se produit pour des noyaux
contenant trop de protons.
Les lois de conservations donnent :
A
ZX → A
Z-1Y + 0+1e + 00 v ( Eq.1.2 )
7
FIGURE 2 : DESINTEGRATION DU PROTACTINIUM 230.
Beta moins 𝜷−
La radioactivité β- est une réaction spontanée au cours de laquelle un noyau père instable
se désintègre en un noyau fils plus stable avec émission d’un électron appelé ”particule β- ”.
Ce type de radioactivité se produit pour les noyaux trop riches en neutrons.
Et les lois de conservations donnent :
A
ZX → AZ+1Y + 0-1e + 00 v ( Eq.1.3 )
8
3.2.1. LA CAPTURE ELECTRONIQUE
D’autre part, il est également possible de transférer ce surplus d’énergie à un autre électron
orbital, qui peut être éjecté de l’atome. Ce deuxième électron éjecté appelé électron d’Auger.
Il s’agit de l’effet d’Auger.
Remarque : La capture électronique peut aussi accompagnée par une émission d’un rayon
gamma.
9
Alors, pour transférer un proton en un neutron, le noyau a deux manières possibles, la
désintégration β+ et la capture électronique :
Désintégration β+ Q = [M(X)-M(Y)-2me].c2
M : la masse atomique.
me : la masse d’un électron.
Remarque : en négligeant l’énergie de liaison de l’électron pour la capture électronique.
le bilan énergétique est plus favorable pour la capture électronique que pour la
désintégration β+.
E= hv où h et la constante de Planck.
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FIGURE 5: CLASSEMENT DES ONDES ELECTROMAGNETIQUES.
Loi de désintégration
Un radioisotope quelconque a autant de chances de se désintégrer à un moment donné
qu'un autre radioisotope de la même espèce. Cette désintégration ne dépend pas des
conditions d'environnement, telles que température, pression, mais uniquement de l'isotope
considéré. le nombre d’atomes de cet isotope radioactif qui se désintègrent naturellement
pendant une certaine durée ne dépend donc que du nombre d’atomes initial.
Soit N(t) le nombre de radionucléides d'une espèce donnée présents dans un échantillon à
un instant t quelconque, le nombre total de désintégrations dN pendant un intervalle
de temps dt à l'instant t est proportionnel au nombre de radionucléides de même espèce N
présents et à la durée dt de cet intervalle :
𝒅𝑵 = −𝝀𝑵𝒅𝒕 ( Eq.1.6 )
où λ (la constante de désintégration) est la probabilité de désintégration d’un noyau
radioactif entre t et t+dt.
En intégrant l'équation différentielle précédente, et on trouve :
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FIGURE 6 : DECROISSANCE D’UN NOYAU RADIOACTIF.
La période radioactive d'un isotope radioactif est le temps nécessaire pour que la moitié
des noyaux de cet isotope initialement présents se désintègrent naturellement.
La demi-vie T1/2 s’exprime en fonction de la constante radioactive λ :
𝒍𝒏(𝟐)
𝑻𝟏/𝟐 = ( Eq.1.8 )
𝝀
𝟎.𝟔𝟗𝟑
d’où 𝝀= ( Eq.1.9 )
𝑻
12
Exemples :
Pour mesurer la radioactivité et ses effets, trois unités sont utilisées pour évaluer trois
types de grandeurs :
Le Becquerel (Bq) : mesure de la radioactivité
Le Becquerel (Bq) est l’unité de mesure de la radioactivité d’un corps. Elle caractérise le
nombre de désintégrations spontanées de noyaux d’atomes instables qui s’y produit par
seconde. Plus l’activité d’un élément instable est forte, plus sa radioactivité est puissante.
1(Bq) = 1 désintégration par seconde.
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Le Gray (Gy) est l’unité qui permet de mesurer la quantité de rayonnement absorbé (appelée
dose absorbée) par un corps exposé à de la radioactivité. Il correspond à la quantité d’énergie
communiquée à un corps par unité de masse exposée.
1 (Gy) = 1 joule par kilo de matière irradiée.
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CHAPITRE 2 : LA RADIOPROTECTION
2.1. DEFINITION
Mais avant de savoir comment se protéger contre la radioactivité, il faut d’abord savoir les
risques pour la santé humaine.
L’exposition externe :
On parlera d’exposition externe lorsque la source de rayonnement radioactive ou autre est
située à l’extérieur de l’organisme et en contact direct avec la peau, lors de l’irradiation, ce
qui compte c’est la durée de l’exposition, la distance et la puissance de la source. Cette
exposition est moins dangereuse.
Cette irradiation peut causer des brûlures cutanées ou toucher éventuellement les organes
situés juste sous la peau, comme elle peut être mortelle au cas où la dose d’exposition est
très forte même si sa durée est courte, car elle détruit un grand nombre de cellules.
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FIGURE 9 : EXPOSITION EXTERNE.
L’exposition interne :
Si cette contamination touche les organes vitaux, par exemple les reins, le pancréas, le cœur
ou le système nerveux central, elle peut être mortelle. A une forte dose, l’exposition interne
peut être cancérigène, à cause des mutations génétiques qui peuvent être l’origine de
pathologies comme le cancer du sang et le cancer de la thyroïde.
Donc, le décès d’une personne peut quant à lui subvenir en quelque heures si elle a été
exposée a plus de 6000 mSv. En outre, une femme enceinte risque des malformations de
son bebe s’elle exposée a entre 100 et 200 mSv.
Alors, pour illustrer la différence entre l’exposition externe et interne, L'iode se fixe très
facilement sur la thyroïde, Lors de l'accident de Tchernobyl, des quantités importantes
d’iode-131 ont contaminé des produits frais (lait, légumes et viande) dont la consommation
a conduit à la concentration de l'iode radioactif ingéré dans cette glande. Cette exposition
de la thyroïde n'a duré que les trois premiers mois suivants les dépôts radioactifs, et a eu des
conséquences sanitaires importantes dans les zones les plus exposées. Les rapports de
l'UNSCEAR (Comité Scientifique des Nations Unies pour l'étude des effets des
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rayonnements ionisants) ont montré une augmentation du risque de cancer de la thyroïde
chez les enfants et adolescents exposés au moment de l’accident de Tchernobyl. Cette
augmentation est liée à l’exposition aux atomes radioactifs d’iode et surtout l’iode-131.
Par ailleurs, des atomes radioactifs d'iode-131 ont été disséminés dans l'atmosphère. Des
rayons gamma émis ont traversé les personnes exposées, mais les effets de ce gamma se
sont trouvés répartis sur le corps entier au lieu de se concentrer dans la thyroïde. Leur
nocivité a été beaucoup plus faible.
Si on prend par exemple la propagation du césium 137 en France en 1986 :
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personae, sans considération de nationalité, et 4 comités. Elle a créé aussi des groupes de
travail qui peuvent faire appel à des experts. Les fonctions de la C.I.P.R. sont purement de
conseil du fait qu’il s'agit d'un organisme privé. La tâche essentielle de la Commission
consiste en l'élaboration de principes fondamentaux de radioprotection, basés sur l'ensemble
des données scientifiques actuelles, et en la proposition des limites de doses. La C.I.P.R.
formule des recommandations en toute indépendance.
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L'A.I.E.A. fait partie des institutions spécialisées des Nations Unies tout en étant une
organisation autonome, avec des compétences se rapportant à tous les domaines de l’énergie
nucléaire. Rappelons que sa mission essentielle consiste à veiller à ce que l'atome ne puisse
menacer ni la paix, ni la santé.
Et dans le domaine de la radioprotection, cette agence a plusieurs activités :
activités normatives se rapportant aux mesures à prendre pour la protection de la
santé et de la sécurité.
action favorisant les échanges d’information et de documentation.
action concernant les recherches, les services d’assistance technique et la formation
des chercheurs.
L’A.I.E.A. a pour fonction d'établir des normes de sécurité destinées à protéger la santé et à
réduire au minimum les dangers auxquels sont exposés les personnes.et pour ça, elle a mis
des normes de sureté de la radioprotection. Ces normes sont fondées sur les
recommandations de la C.I.P.R., et elles sont acceptées par l'O.M.S. et l’O.l.T.
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diminuer autant que possible la durée d’exposition aux rayonnements,
placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans de protection
appropriés à la nature des différents rayonnements ionisants,
ventiler les lieux où flottent des gaz radioactifs afin de diluer ces gaz (par exemple,
aérer les galeries des mines souterraines d’uranium pour en évacuer le radon),
attendre si possible que la radioactivité baisse naturellement, par exemple en cas
d’intervention sur un site contaminé par des substances radioactives à vie courte.
Dans les installations nucléaires, des murs et parois en béton, en verre et en plomb
permettent de confiner les matières radioactives. Ils protègent les travailleurs dans
leurs tâches quotidiennes des rayonnements. De plus, ces personnels respirent une
atmosphère contrôlée grâce à des radiamètres.
De plus, les travailleurs exposés portent des tenues adaptées à la nature des risques
encourus : tenues d’isolement ou étanches avec bottes, surbottes, gants, combinaison,
couvre-tête, masque…
Les professionnels exposés à des rayonnements ionisants portent sur eux un dosimètre.
Cet appareil mesure la quantité de radioactivité à laquelle ils sont exposés chaque jour
dans le cadre de leur travail. Ainsi, on peut contrôler régulièrement que le niveau de
radioactivité auquel ils sont soumis reste inférieur aux normes en vigueur.
La mise en place de notre cadre juridique, nous amené à définir les principaux objectifs
qui visent à établir un cadre normatif dans lequel seront réglementes les applications des
techniques nucléaires et les utilisateurs des sources de rayonnement ionisants en général
dans le respect de la protection de la santé des travailleurs et de la population ainsi que de
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la préservation de l’environnement, et créer les structures administratives et techniques
investies de l’autorité règlementaire pour assurer les missions de surveillance et de contrôle
pour la protection radiologique et la sureté nucléaire.
Les textes juridiques réglementant les différents aspects de la protection contre les
rayonnements ionisants sont :
La loi 005 71 relatives à la protection contre les rayonnements ionisants édicte des
dispositions destinées à régir les activités privées ou publiques impliquant des risques
radiologiques. A des fins de prévention et de protection des travailleurs et de la population
contre ces risques, elle prescrit l’établissement d’un régime d’autorisation ou de déclaration
préalable pour les activités précitées, elle prescrit également des cas d’exemption,
d’interdiction et de sanctions.
Le décret n° 2-97-30 pris pour l’application de la loi 005 71 relatives à la protection contre
les rayonnements ionisants : les différents aspects de radioprotection procèdent des normes
fondamentales de radioprotection de l’AIEA fondées sur les recommandations de la
commission internationale de protection radiologique (C.I.P.R), basées sur le principe selon
lequel l’exposition aux rayonnements ionisants, doit être maintenue au niveau le plus bas
qu’on puisse raisonnablement atteindre compte tenu des facteurs économiques et sociaux.
Dans le champ d’application, le décret fixe les principes généraux de protection et les
conditions auxquelles sont soumises les activités impliquant une radio- exposition : Il donne
la classification des établissements en catégories et classes. Il détermine les modalités
d’autorisation, de déclaration et d’exemption et donne une définition des termes techniques
employés dans le texte. Il fixe les conditions de radio exposition en circonstance normales
et anormales et le système des limitations des doses pour les travailleurs, la femme en état
de procréer, l’étudiant, l’apprenti et le public, les situations d’urgence. Il fixe les principes
fondamentaux de la surveillance des travailleurs : par les mesures administratives,
techniques et médicales. Il prévoit l’enregistrement et l’archivage des dossiers, Il fixe les
principes de la surveillance de la sante publique. Il définit l’autorisation et les conditions de
son obtention. Il fixe les modalités de contrôle et d’inspection. Il porte la création de la
commission nationale de radioprotection.
Le décret 2-97-132 régissant l’utilisation des rayonnements ionisants et concernant le
secteur de la radiologie médicale. Les dispositions concernent :
L’acquisition, la détention, l’utilisation de sources de rayonnements ionisants de
catégorie 2, classe 2 (appareils de radiologie fixes ou mobiles à des fins médicales) sont
soumises autorisation.
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Obligation de respecter pour les locaux de radiologie des normes précises, de mettre
en place les moyens de radioprotection et d’utiliser les appareils de radiologie
homologues par le Ministère de la Sante Publique.
Toute radiographie doit comporter le nom du médecin qui l’a effectuée, le nom du
patient et la date à laquelle la radiographie a été réalisée. Elle doit être accompagnée
d’un compte-rendu signe.
L’utilisation des appareils de radioscopie à des fins de diagnostic est interdite. Les
médecins qui disposent déjà d’appareils de radioscopie ont un délai de cinq ans pour
mettre fin à leur usage.
Seuls les médecins spécialistes en radio-isotopes et en radiothérapie ont le droit
d’utiliser des sources de rayonnement
ionisants pour les actes relevant de leur spécialité respective.
Seuls les médecins spécialistes en radiologie ont le droit de pratiquer des examens
radiologiques utilisant des rayons X. Des dispositions transitoires sont prévues pour
les villes ou il n’y a pas de médecins radiologues ou de structures publiques
équivalentes.
Est passible de sanctions tout praticien en infraction avec l’interdiction qui lui est faite
de poursuivre l’utilisation d’appareils émettant des rayonnements ionisants.
22
CHAPITRE 3 : INTERACTIONS RAYONNEMENTS -MATIERE
23
Lorsque la cathode reçoit une énergie suffisante pour éjecter des électrons, alors ces
électrons sont collectés par l’anode, ce qui donne de la naissance a un courant électrique(i)
que l’on peut mesurer en fonction de l’intensité I et du fréquence v du rayonnement incident.
La surface de cette cathode reçoit un faisceau lumineux, chaque photon de ce faisceau a une
énergie 𝜀 = ℎ𝑣. Si cette énergie est suffisante pour extraire un électron, c.-à-d. que ε > We
donc cet électron va éjecter, et s’énergie cinétique est Ec, alors le bilan énergétique est :
𝟏
𝜺 = 𝒉𝒗 = 𝑾𝒆 + 𝑬𝒄 = 𝑾𝒆 + 𝟐 𝒎𝐯 𝟐 (Eq.3.1)
We : l’énergie d’extraction.
m : la masse de l’électron.
v : la vitesse de l’électron lorsqu’il quitte la cathode.
Si v = vs (fréquence seuil), alors h.vs =We , et Ec est nulle.
La fréquence seuil vs est la minimum fréquence qui permet l’extraction des électrons.
Et λs présente la longueur seuil, et la relation entre les deux est :
𝒄
𝒗𝒔 = (Eq.3.2)
𝛌𝒔
Par exemple :
Fréquence seuil
1.14 1.03 0.558
(×1015 Hz)
Longueur
d’onde seuil 263 290 538
(nm)
TABLEAU 2: FREQUENCE ET LONGUEUR D'ONDE SEUIL.
Voici le diagramme énergétique d’un conducteur pour bien comprendre les résultats de l’effet
photo-électrique.
24
FIGURE 15: DIAGRAMME ENERGETIQUE D'UN CONDUCTEUR.
Dans cette diffusion, un photon incident de quantité de mouvement hv/c entre en collision
avec un électron au repos. Après la collision le photon sera diffusé dans un angle θ avec une
quantité de mouvement hv’/c, alors que l'électron recule sous un angle φ avec une quantité
de mouvement p = mv.
25
FIGURE 16: DIFFUSION COMPTON.
La relation entre la longueur d’onde du photon diffusé λ’ et celle du photon incident λ est :
𝒉
𝛌𝒄 =𝒎 : la longueur d’onde Compton.
𝟎𝒄
26
Pour vaincre l'énergie de liaison du nucléon éjecté, qui est généralement plusieurs MeV, le
photon doit avoir une énergie suffisante. comme dans le cas de l’effet photoélectrique.
La probabilité pour des réactions photo-nucléaires est des ordres de grandeur plus petits que
les probabilités pour l'effet photoélectrique, la diffusion Compton, et de production de
paires, respectivement. Cependant, à la différence de ces processus, les réactions photo-
nucléaires peuvent produire les neutrons, qui posent souvent des problèmes spéciaux de
radioprotection.
27
prédominance de chaque effet à l’aide de l’énergie en abscisse et le Z en ordonnée via le
diagramme suivant :
28
FIGURE 19: PENETRATION DES DIFFERENTS RAYONNEMENTS.
Donc, la probabilité pour qu’une quelconque des particules du faisceau incident produise
une interaction est le rapport du nombre de particules qui ont interagi sur le nombre de
particules incident sur la cible pendant une unité de temps, est :
29
𝒏.𝝈 𝑵.𝑺.𝒅𝒙
𝑷= = = 𝑵. 𝒅𝒙 (Eq. 3.6)
𝑺 𝑺
𝑹 = 𝝈. 𝑰. 𝑵. 𝑺 (Eq.3.7)
R est le taux d’interaction.
Alors :
𝑰 = 𝑰𝟎 𝒆−𝝁𝒙 (Eq.3.9)
Le coefficient d’atténuation linéique μ (en cm-1) se change d’un matériau à l’autre comme
il varie avec la variation de l’énergie du photon incident.
Il y’a aussi le coefficient d’atténuation massique noté ξ (en cm2/g), tel que :
𝝁
𝝃= (Eq. 3.10)
𝝆
30
FIGURE 21: ABSORPTION DES RAYONS.
Cette loi va nous aider à choisir le matériau le plus convenable pour se protéger de la
radioactivité, donc on va faire une application avec le logiciel Excel pour bien la
comprendre.
le plomb
à une faible énergie du rayon incident, le coefficient d’atténuation du plomb est
μpb = 9.126 mm-1 .donc, sa courbe va être comme suit :
1.2
0.8
0.6
I/I0
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
-0.2
epaisseur
31
Et à haute énergie, μ = 4.984 mm-1.
Alors :
1.2
0.8
0.6
I/I0
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
-0.2
epaisseur
Le Fer :
à faible énergie (50 KeV), le coefficient d’atténuation du Fer est μ = 1.541 mm-1 .
ça donne :
1.2
0.8
I/I0
0.6
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
epaisseur
32
1.2
I//0 0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
epaisseur
Aluminium
à basse énergie du rayon incident, μAL =0.099 mm-1, ça va donner :
1.2
0.8
I/I0
0.6
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
epaisseur
Par contre, si l’énergie du rayon incident est plus élevée (= 6 MeV), μAL = 0.007 mm-1,
Et la courbe d’atténuation sera :
33
1.2
I/I0 0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
epaisseur
Zinc
Le coefficient d’atténuation du Zinc, au cas où l’énergie du rayon incident est faible, est
μzn = 2.062 mm-1.
1.2
0.8
0.6
I/I0
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
-0.2
epaisseur
Dans le cas ou l’énergie du rayon incident est égale à 6 MeV, le coefficient d’atténuation
linéique du Zinc va être μ= 0.023 mm-1. Alors :
34
1.2
I/I0 0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
epaisseur
Nickel
Si le faisceau incident a une énergie basse, le coefficient d’atténuation du Nickel va être
μ =2.202 mm-1, donc :
1.2
0.8
0.6
I/I0
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
-0.2
epaisseur
Par ailleurs, si le faisceau incident a une énergie très élevée, le coefficient sera μ= 0.286
mm-1.
35
1.2
I/I0 0.8
0.6
0.4
0.2
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
epaisseur
Faible énergie :
1.2
PLOMB
1 FER
ZINC
0.8
ALUMINIUM
0.6 NICKEL
I/I0
0.4
0.2
0
0 10 20 30 40 50
-0.2
epaisseur
Observation 1 :
Dans le premier cas, on constate que les matériaux plomb, fer, nickel et zinc sont les plus
absorbants du rayonnement d’une basse énergie.
Haute énergie :
36
1.2
PLOMB
1 FER
ZINC
0.8
ALUMINIUM
0.6 NICKEL
I/IO
0.4
0.2
0
0 10 20 30 40 50
-0.2
epaisseur
Observation 2 :
Lorsqu’on augmente l’énergie du rayon incident de 50 KeV a 6MeV, on observe que le fer et
le zinc ne sont plus capables à absorber les rayonnements, en outre, le nickel a une capacite
supposée petite par comparaison à celle du plomb.
Alors, d’après les observations 1 et 2, on peut conclure que le plomb est le matériau le plus
convenable parmi ces matériaux.
Ça ne dit pas qu’il n’y a que le plomb qui peut absorber tous les rayons ionisants, mais dans
le domaine industriel, il doit toujours tenir compte le prix du matériau utilisé.
37
Pour conclure, la radioactivité a des avantages trop utiles en différentes domaines, non
seulement la médecine mais encore l’agroalimentaire, l’industrie…, en revanche, elle est aussi
nuisible et dangereuse à l’Homme si ce dernier ne fait pas l’attention et ne prend pas en
considération les normes de sureté proposées par les organisations internationales et les lois
prévues par l’état.
Alors que pour construire un centre médical ou un centre quelconque contient une source
radioactive, il est obligatoire d’utiliser des matériaux capables à absorber les rayonnements
émisses par cette source, comme l’or, platine, thorium, protactinium, plomb…, mais
puisqu’on doit tenir compte les prix des matériaux dans la construction, le plomb reste le choix
le plus parfait.
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BIBLIOGRAPHIE
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rayonnements-ionisants
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[10]https://www.radioprotection.org/articles/radiopro/full_html/2017/01/radiopro170012/radiopro170012.h
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[11] https://e-cours.univ-paris1.fr/modules/uved/envcal/html/rayonnement
[12] Décret 2-97-132. (1997, octobre 28).
[13] Loi no 005-71 du 12 octobre 1971 relative à la protection contre les rayonnements ionisants. (1971,
octobre 20). Casablanca, Maroc: Librairie Al Wahda Al Arabia.
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