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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO

FACULTE DE DROIT, D’ECONOMIE, DE GESTION ET DE SOCIOLOGIE

DEPARTEMENT GESTION
OPTION MARKETING

MEMOIRE DE MAITRISE EN GESTION

AMELIORATION DU SYSTEME DE GESTION DES


EQUIPEMENTS HOSPITALIERS ET DE LEUR
MAINTENANCE.
Cas du Service des Infrastructures des Equipements et de la Maintenance
S.I.E.M (Min San PF)

Présenté par Monsieur ANDRIANAINA RANAIVO Soloherilala.

Encadreur pédagogique : Monsieur Encadreur professionnel : Monsieur


ANDRIAMAMONJY Louis, Inspecteur RAKOTOMALALA Martin, Chef de division
de travail. Technique du S.I.E.M.

Année Universitaire 2007/2008


Session 02 Novembre 2008
SOMMAIRE

REMERCIEMENTS
INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : ENVIRONNEMENT PRATIQUE ET THEORIQUE DE LA


GESTION DES EQUIPEMENTS ET DE LA MAINTENANCE HOSPITALIERE

CHAPITRE I : SITUATION ACTUELLE :


Section 1 : Présentation du SIEM
Section 2 : La gestion des équipements hospitaliers.
Section 3 : La gestion de la maintenance hospitalière.

CHAPITRE II : THEORIE SUR LA GESTION DES EQUIPEMENTS ET LA GESTION


DE LA MAINTENANCE
Section 1 : Notion sur la maintenance.
Section 2 : La Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur.

DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DES PROBLEMES RENCONTRES

CHAPITRE I : LES PROBLEMES RENCONTRES :

Section 1 : Problème relatif à la gestion des équipements hospitaliers.


Section 2 : Problème relatif à la gestion de la maintenance.

CHAPITRE II ANALYSE DES PROBLEMES

Section 1 : Analyse des problèmes des équipements.


Section 2: Analyse des problèmes de la maintenance.
TROISIEME PARTIE : LES SOLUTIONS PROPOSEES ET
RECOMMANDATIONS:

CHAPITRE I : LES SOLUTIONS PROPOSEES

Section 1 : Redéfinition du rôle et missions du S.I.E.M – renforcement de ses moyens et


ceux des autres ateliers et Mise en place de la Gestion de la Maintenance Assistée par
Ordinateur.

Section 2 : Mise en place de la Politique Nationale d’Ingénierie et de Maintenance


hospitalière.

Section 3 : Changement de statut du S.I.E.M en Etablissement Public à Caractère Industriel


et commercial.

CHAPITRE II : LA SOLUTION RECOMMANDEE

Section 1 : Redéfinition du rôle et missions du S.I.E.M – Renforcement de ses moyens et


ceux des autres ateliers et Mise en place de la Gestion de la Maintenance Assistée par
Ordinateur.

Section 2 : Présentation du logiciel SYSTEMIS VER 5

CONCLUSION
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
Liste des tableaux et illustrations :

Photo 1 - Technicien du SIEM .


Photo 2 - Appareil radio dentaire.
Photo 3 - Equipement dentaire.

Fig. 1 – Evolution du budget du SIEM.


Fig. 2 – Répartition du crédit alloué au SIEM en 2007.
Fig.3 – Evolution du budget du SILO pour l’acquisition des équipements hospitaliers.
Fig. 4 – Diagramme d’Intervention
Fig. 5 – Schéma d’implantation de la GMAO.
Fig. 6 – Menu principal du Systemis ver 5.

Tableau 1 – Intervention technique du SIEM durant l’année 2007.


Tableau 2 – Les CFS disposant d’au moins un agent de maintenance.
Tableau 3 – Répartition des ingénieurs et techniciens de l’ARM.
Tableau 4 – Répartition des ingénieurs et techniciens de l’AH.
Tableau 5 – Répartition des agents de maintenance.
Tableau 6 – Récapitulation des besoins en techniciens par niveau d’études.
Tableau 7 – Comparaison du coût de la maintenance préventive et curative.
Tableau 8 – Cout d’installation d’une G.M.A.O.
Liste des abréviations :

A.H : Atelier Hospitalier.


A.R.M : Atelier régional de Maintenance.
B.A.D: Banque Africaine pour le Developpement.
C.F.S : Centre de Formation Sanitaire.
C.H.D : Centre Hospitalier du District.
CHRR : Centre Hospitalier de référence régional
C.H.U: Centre Hospitalier Universitaire
C.S.B : Centre de Santé de Base.
CRESAN : CREdit SANté
D.I.T Demande d’Intervention Technique.
E.P.I.C : Entreprise Publique à Caractère Industriel et Commercial
G.M.A.O : Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur
H.J.R.B: Hospital Joseph Ravoahangy Befelatanana.
I.S.T : Institut Supérieur de Technologie
J.I.C.A: Japan International Cooperation Agency.
M.A.P: Madagascar Action Plan.
P.D.R : Pièces de Rechange.
P.N.I.M : Politique Nationale d’Ingénierie et de la Maintenance.
S.C.R : Service Central de Radiologie
S.I.E.M : Service des Infrastructures des Equipements et de la Maintenance.
S.I.L.O : Service des Investissements et de la Logistique.
S.M.A.G.S : Service de la Maintenance de l’Assainissement et du Génie Sanitaire
S.S.D : Service de Santé du District.
.
.
.
.
Remerciements

Nous tenons à remercier Dieu, le Seigneur Tout Puissant qui a guidé nos pas, nous a
donné force et santé pour la réalisation de ce présent Mémoire.
L’assistance de plusieurs personnes m’a aussi aidé à concrétiser ce travail. Je tiens à leur
témoigner ma sincère reconnaissance et gratitude.
Aussi, je tiens à remercier :

-Monsieur RAJERISON Wilson Adolphe, Professeur Titulaire, Président de l’Université


d’Antananarivo.
-Monsieur RANOVONA ANDRIAMARO, Maître de conférences, Doyen de la Faculté de
Droit, d’Economie, de Gestion et de Sociologie de l’Université d’Antananarivo.
-Monsieur ANDRIAMASIMANANA Aurigène Olivier, Maître de Conférence, chef du
département Gestion
-Madame RAVALITERA Fara, Maître de Conférence, Directrice du Centre de Recherche
et des Etudes en Gestion
-Monsieur ANDRIANTSEHENO Daniel, Maître de conférence, Notre professeur,
-Monsieur ANDRIAMAMONJY Louis, Inspecteur de Travail, qui a accepté aimablement
l’assurance d’un encadrement Pédagogique à ce mémoire.

Sans oublier :
-Madame RAZAFIARIVELO Berthe Elysée, notre Chef de Service pour son
assistance,
-Monsieur RAKOTOMALALA Martin, Chef de division Technique du SIEM, notre
encadreur professionnel.
-Ma très chère famille et mes proches pour leur soutien moral.

Ainsi que tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à l’élaboration de ce Mémoire.
INTRODUCTION

OBJECTIFS :

Dans le cadre de Madagascar Action Plan MAP, engagement numéro cinq, défi
numéro un, la réhabilitation et l’équipement des centres de Santé de Base sont des activités
prioritaires.
Il en est de même, pour le défi numéro six, la mise aux normes (réhabilitation et/ou
équipement, médicaments essentiels) de tous les centres sanitaires.
En plus, le Ministère de la Santé a comme politique, la mise aux normes de ces
équipements afin d’avoir des services de soins de qualité.
Les équipements hospitaliers jouent un rôle très important dans l’amélioration de la
santé de la population. Ses indisponibilités (équipements en panne ou en cours de
réparation), ou leurs manquements dans les centres de santé peuvent entraîner des
conséquences néfastes pour les patients.
EQUIPEMENT et MAINTENANCE sont deux domaines indissociables et
complémentaires : la réorganisation des équipements a comme finalité une meilleure
organisation de la maintenance et vice versa.
Chaque année, le Ministère dépense des milliards d’ariary pour l’acquisition et la
maintenance de ces équipements au profit des centres de santé. C’est le Service des
Infrastructures des Equipements et de la Maintenance S.I.E.M qui est l’Atelier Central pour
s’occuper de la gestion du suivi, du contrôle de ces équipements et la planification de leur
maintenance.
Or, actuellement, il est très difficile de savoir leur nombre exact (même si le
Ministère fait l’inventaire tous les cinq ans en moyenne), leur répartition, leur
mouvement. De plus, beaucoup tombent souvent en panne et il est difficile d’organiser leur
maintenance (maintenance préventive,…..).
C’est pourquoi, nous avons choisi le thème : « AMÉLIORATION DE LA
GESTION DES EQUIPEMENTS HOSPITALIERS ET DE LEUR MAINTENANCE »
qui consiste donc à étudier ces équipements et leur environnement dès leur acquisition, en
passant par leur utilisation et leur maintenance, jusqu’à leur condamnation technique (*),
d’identifier les problèmes y afférents et, ensuite de donner ou de proposer des
recommandations pour l’amélioration de leur gestion.

1
L’objectif de cette étude est de proposer aux Responsables de notre service et du
Ministère en général, une ou des solutions pour mieux gérer les équipements biomédicaux
(ou hospitaliers) ainsi que leur maintenance, et de permettre aux publics cibles (utilisateurs
finaux, patients) une disponibilité des équipements d’une façon permanente et dans les
normes (soins de qualité).

Nous avons également choisi ce thème pour les raisons suivantes : d’une part, nous
avons de bonnes connaissances sur la Gestion des équipements hospitaliers (stage au
Groupement Hospitalier- Sud Réunion) ainsi que sur la Maintenance (formation sur les
techniques du froid, stage auprès du SIEM, ….). Donc c’est le sujet sur lequel nous
maîtrisons le mieux. D’autre part nous voulons apporter à notre service un projet qui
pourrait améliorer son fonctionnement. Ce projet consiste à la mise en place d’un système de
norme et de qualité, que le Ministère devrait adopter d’ici quelques années.
Comme outils de travail, nous avons déjà travaillé au sein du SIEM pendant plus de
cinq ans. Notre expérience, les archives du service ainsi que les différentes interviews ou
enquêtes que nous avons faites auprès de certains responsables (chef de service ou
Responsable d’Hôpital), nous permettent également de réaliser ces travaux de recherche.
Ces travaux comportent trois grandes parties : la première partie concerne
la présentation en général de notre service, ainsi que les théories sur la Gestion de la
Maintenance assistée par Ordinateur. Dans la seconde partie, nous essaierons de voir les
différents problèmes rencontrés et leur analyse. Et enfin, dans la troisième partie, nous
allons voir les différentes solutions possibles et les recommandations

2
PREMIERE PARTIE : ENVIRONNEMENT PRATIQUE ET THEORIQUE DE
LA GESTION DES EQUIPEMENTS ET DE LA MAINTENANCE HOSPITALIERE.

3
Dans cette partie, nous allons essayer de voir dans le chapitre premier la situation
actuelle sur la gestion des équipements et leur maintenance, ceci afin de nous permettre de
connaitre la réalité sur leur situation actuelle au sein du SIEM.

CHAPITRE I : SITUATION ACTUELLE :

L’objectif de ce chapitre est de nous permettre de savoir le fonctionnement du


service en général, depuis sa création jusqu’à sa situation actuelle.

Section 1 : PRESENTATION DU SIEM :

Le S.I.E.M, situé à Tsaralalana Antananarivo, est un service rattaché directement à


la Direction des Affaires Administratives et Financières ou D.A.A.F du Ministère de la
Santé, du Planning Familial et de la Protection sociale.

1.1 : Historique :

En 1980, le ministère a crée le Service Central de Radiologie ou S.C.R à Tsaralalana.


Deux techniciens y travaillaient, dont un spécialiste en électronique et un spécialiste en
électromécanique. Le service avait pour mission de faire la maintenance sur les équipements
de radiologie seulement.
Deux ans après, vu l’évolution en nombre des équipements les responsables ont
envoyé une nouvelle promotion de techniciens à un Centre de formation, à la Maintenance
biomédicale de Togo, pour renforcer, après deux ans d’études, ceux du S.C.R.
Les missions de ces derniers se sont élargies sur d’autres équipements hospitaliers, et
dans toutes les provinces de Madagascar. Le Ministère a donc décidé de créer le SERVICE
DES INFRASTRUCTURES DES EQUIPEMENTS ET DE LA MAINTENANCE ou
S.I.E.M en 1986. Il prend en charge les acquisitions d'équipements et mobiliers dotés aux
centres hospitaliers publics, avec la mise en norme des infrastructures concernées.

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1.2 Organigramme

CHEF DE SERVICE

CHEF DE DIVISION
SECRETAIRE TECHNIQUE

CHEF DE DIVISION C HEF DE DIVISION CHEF DE DIVISION


FINANCIERE EQUIPEMENTS MAINTENANCE

ETUDE ET
COMPTABLE PROGRAMMATION
LABORATOIRE

BASE DE DONNEES
CHAUFFEURS DENTISTERIE

PERSONNELS ELECTRONIQUE
D’APPUI MEDICALE

IMAGERIE
MEDICALE

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1.3 Missions

Le S.I.E.M est le premier responsable en équipements et en maintenance


hospitalière vis-à-vis du Ministère de la Santé (central). C’est aussi un service d’appui en
maintenance pour les autres services (ou hôpital) :

1.3.1 Les études techniques

Le S.I.E.M fait partie d’office du Comité d’Elaboration d’un Appel d’Offre


en équipements hospitaliers. Tous les services doivent le consulter et lui fait valider toutes
les spécifications techniques.
De même, toute étude se rapportant à toutes les installations des équipements
doit être faites ou du moins assistées par les ingénieurs ou techniciens du S.I.EM. (Création
de nouveaux hôpitaux,….).

1.3.2 Les installations et les interventions techniques des équipements dans les
différentes formations sanitaires :
- Centre Hospitalier Universitaire C.H.U (*)
- Centre Hospitalier de Référence régional C.H.R.R (*)
- Centre Hospitalier du District C.H.D (*)
- Centre de Santé de Base C.S.B (*)

L’une des missions les plus importantes du S.I.E.M est la maintenance et le


dépannage des équipements hospitaliers, et ce, presque dans tous les centres de formation
sanitaire à Madagascar.

(*) Liste disponible en annexe 1 à 4


6
Photo 1- Technicien du S.I.E.M en train de travailler

Bien que certains de ces centres soient dotés d’Atelier Hospitalier A.H (Cf. 1.7.2 Les
Ateliers Hospitaliers) ou d’Atelier Régional de Maintenance A.R.M (Cf. 1.7.1 Les Ateliers
Régionaux de Maintenance), il arrive que certains dépannages sont hors de leurs
compétences, surtout, lorsqu’il s’agit des équipements dits ‘’ complexes’’

Par contre, la plupart de ces centres ne disposent même pas d’un technicien
de maintenance. D’où l’utilité du S.I.E.M.

Notons qu’il existe à Madagascar :


- Plus de quatre (04) CHU ou CENTRES HOSPITALIERS UNIVERSITAIRES (*)
- Plus de vingt deux (22) CHRR ou CENTRES HOSPITALIERS DE
REFERENCES REGIONAUX (*)
- Plus de trente (30) CHD de niveau II (*)
- Plus de soixante (60) CHD de niveau I (*)
- Plus de mille (1000) CSB ou Centre de Santé de Base (*)

(*) Liste disponible en annexe 1 à 4 7


1.3.3 Les missions de réception technique, provisoire et définitive.

Les nouveaux équipements font l’objet d’une réception technique, provisoire


et définitive. Le Ministère a créé une commission de réception dont fait partie le SIEM.
C’est le S.I.E.M qui validera seul la réception technique, après avoir vérifié
(spécifications techniques) et testé (techniquement) les fonctionnalités des nouveaux
équipements. Bien qu’il ne dispose pas d’un laboratoire d’essai, les techniciens peuvent faire
des essais sur site.

1.3.4 Formation des techniciens et des utilisateurs.

L’une des missions la plus importante du SIEM est la formation (ou la mise
à niveau) des techniciens des A.H et des A.R.M.
Inscrit dans le cadre de la décentralisation de la maintenance, et le transfert
compétence, elle a pour but de renforcer les capacités des techniciens pour l’amélioration
du fonctionnement des équipements dans les régions. Mais, ceci est souvent limité à la
maintenance surtout curative.

De même, il est du devoir du SIEM de donner des formations aux


utilisateurs, sur les manipulations de tous nouveaux équipements.

1.4 Les moyens humains:

Le S.I.E.M dispose de :

03 Ingénieurs : télécoms, Informaticien, électromécanicien


08 techniciens : électronique, imagerie médicale, dentisterie
02 électriciens
02 Agents administratifs
02 chauffeurs.
02 agents d’appui.
Moyenne d’âge : 45 ans.

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1.5 Les moyens logistiques

1.5.1 Les Moyens de déplacement


Le SIEM dispose de 02 voitures de type 4x4, d’une voiture bâchée, et d’une
motocyclette.

1.5.2 Les outils et matériels d’interventions Techniques

Le SIEM est l’atelier le mieux doté en matière d’outils et matériels


d’interventions techniques par rapport aux autres ateliers de maintenance du Ministère.
Chaque technicien dispose d’une mallette contenant presque tous les outils nécessaires à
l’intervention. En plus, le service dispose de deux postes de soudure électrique, d’une
poste soudure oxy-acétylène, des meules, des appareils testeurs,….

1.6 Les moyens financiers:

Ci-dessous l’évolution du budget du S.I.E.M (période 2002 à 2007) :

Fig. 1 - Evolution du budget du S.I.E.M en million d’ariary


(Source : division administrative et financière SIEM)

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Fig. 2 - Répartition du crédit alloué au SIEM (en 2007)
(Source : division administrative et financière SIEM)
Notons que l’indemnité de déplacement pour une mission est de 2 500 à 3
000 Ar par jour par technicien.

1.7 Les autres services de maintenance hospitalière :


Comme nous avons vu dans les paragraphes ci-dessus, il y a deux types d’atelier de
maintenance :

1.7.1 Les Ateliers Régionaux de Maintenance A.R.M

Les A.R.M assurent la couverture des CHRR et des CHDD de leur région
respective. Normalement, chaque région est dotée d’un A.R.M. Or, constat est fait que, ce
dernier est seulement présent dans dix régions sur vingt deux (10/22) (Cf. Annexe….
Répartition des A.R.M sur chaque région)
Les missions de l’A.R.M sont de remettre en fonctionnement les
équipements qui sont en bon état mais non fonctionnels et prévenir les pannes par le biais
des actions de maintenance préventive et de la formation des utilisateurs.

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1.7.2 Les Ateliers de maintenance hospitalière A.H

Ce dernier est composé d’au moins deux techniciens polyvalents et le


minimum d’outils d’intervention (Testeur, jeu de pinces, jeu de tournevis, …..).
Les missions des techniciens sont les mêmes. Seulement, leur intervention
technique est limitée au centre hospitalier mis à leur disposition seulement.

Notons que, certains centres disposent d’un agent de maintenance. Ce dernier


travaille sous la supervision du responsable : il n’a ni atelier, ni d’autre local pour travailler
et n’effectue que la maintenance dite de premier niveau

Section 2 : La gestion des équipements hospitaliers :

Dans cette section, nous allons essayer de voir les différentes procédures
d’acquisition des équipements hospitaliers et leur gestion.
Contrairement aux autres pays, surtout développés ou les services
biomédicaux sont les seuls habilités pour l’achat des équipements, le Service de la
Logistique (SILO), le Service de LABoratoire SLAB et les différents PROJETS (BAD,
CRESAN, JICA, GTZ) sont tous autorisés par le Ministère pour l’acquisition de ces
derniers.

2.1 Les procédures d’acquisition de nouveaux équipements :


On peut classer les équipements hospitaliers en deux catégories :
Les équipements BIOMEDICAUX : Ce sont les équipements utilisés
dans les services suivants :
Bloc opératoire et ses annexes
Maternité
Laboratoire
Stérilisation

- Equipements simples : Ce sont les bases des outils de travail pour les
médecins ou pour les paramédicaux tels les ventouses manuelles, stéthoscopes,
tensiomètres,…… qu’on peut rencontrer dans tous les CFS quelque soit leur niveau.

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-Equipements lourds : Ce sont en général les appareils de stérilisation comme
les autoclaves, les poupinels, les scialytiques plafonniers,….
-Equipements complexes : comme les appareils de réanimation et
d’anesthésie, les accélérateurs,….
-Equipements très complexes : Ce sont les appareils comme les radiographies
ou scanners, c’est-à-dire tout ce qui est de l’imagerie médicale.

Les appareils radio dentaire font


partie des équipements
biomédicaux (imagerie médicale).

Photo 2 - Appareil radio-dentaire

Les équipements NON BIOMEDICAUX


Ce sont les équipements tels :
• Groupes électrogènes
• Equipements dentaires
• Equipements pour la stérilisation.
• Equipements frigorifiques : climatiseurs, chambres froides,…..

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Par contre, les équipements
dentaires font partie des
équipements non biomédicaux

Les3procédures
Photo d’acquisition
- Equipement dentaire des nouveaux équipements sont les mêmes
pour tous les CFS :
Toutes les spécifications techniques doivent-être validées par le SIEM. Puis, les
passations des marchés suivent les règles générales sur la ¨Passation des Marchés publics
établie par le Ministère des Finances.

2.1.1 Acquisition des équipements par le S.I.E.M


Le SIEM disposait avant 2007, d’un budget pour l’achat des équipements
destinés aux C.F.S. Après, ce budget est transféré au S.I.L.O.

2.1.2 Acquisition de nouveaux équipements par les différents services :

2.1.2.1 Le Service des Investissements et de la Logistique :

Le SILO ou Service des Investissements et de la Logistique est le Central d’Achat


des équipements hospitaliers pour le Ministère. Chaque année, le budget relatif à
l’acquisition de ces équipements est de plus de Cinq milliards ariary en 2007. Ces
équipements sont stockés dans son magasin, ensuite distribués dans les C.F.S selon leur
besoin et le planning déjà établi par les Responsables du Ministère.

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Fig.3 - Evolution du budget du S.I.L.O pour l’acquisition des équipements hospitaliers.
(source : Ministère de la Santé).

2.1.2.2 Le Service de LABoratoire S.LAB :


Le S.LAB ou Service des Laboratoires est un service doté d’un budget pour
l’acquisition des équipements en LABORATOIRE et en IMAGERIE MEDICALE.

2.1.3 Acquisition des équipements par les formations sanitaires :

2.1.3.1 Cas des C.H.U et des C.H.R.R :


Bien que très limité, à cause de l’insuffisance de leur budget, les CHU et les CHRR
peuvent acheter des équipements.

2.1.3.2 Cas des C.H.D :


Les CHD ne possèdent pas des lignes budgétaires pour l’acquisition des équipements
hospitaliers.

2.1.3.3 Cas des C.S.B :


Même cas que les CHD.

2.1.4 Acquisition des nouveaux équipements par les différents Projets :

La Banque Africaine pour le Développement (BAD) à travers le Projet SANTE II, la


Banque Mondiale à travers le Projet SANTE I/II ET le projet CRESAN I/II, sont les
organismes qui contribuent à l’acquisition de plus de ¾ des nouveaux équipements
hospitalière pour le Ministère.
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A noter que le fonds destiné à l’achat de ces équipements est à rembourser par l’Etat
Malagasy.
L’achat peut-être local ou à l’extérieur selon le type de l’Appel d’Offres.
Par contre, L’UNICEF qui fait partie de ces organismes offre au Ministère à titre
gratuit les équipements qu’il achète.

2.1.5 Les Dons en équipements :

Tous les pays ou associations ou ONG peuvent octroyer des dons à un CFS, mais
devraient respecter la Charte de Don du Ministère. En général, les dons sont des
équipements d’occasion.

Section 3. La gestion de la maintenance hospitalière :

3.1 Les demandes d’Intervention Technique D.I.T:

Les D.I.T sont fréquentes dans les hôpitaux. Elles sont envoyées directement chez le
Chef A.H ou A.R.M suivant le type d’hôpital.
Pour les CFS qui n’ont ni A.RM, ni A.H, ni agent de maintenance, ils peuvent
directement envoyer au SIEM leur D.I.T.

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3.2 Le circuit de demande d’intervention technique D.I.T :

ATELIER PRIVEE

DEMANDE DE DEPANNAGE

SERVICE OU A.H (si CHU)


HOPITAL A.R.M (si CHD)
DEMANDEUR

DIAGNOSTIC DES PANNES


ET REPARATION

1. AU CAS OU LES REPÄRATIONS


SONT HORS DES CAPACITES DES
AH, REQUETE DE DEPANNAGE
ENVOYEE AU SIEM

INTERVENTION DU SIEM
2. DEMANDE DE PIECE DE
RECHANGE

ATELIER CENTRAL
SIEM

Les Hôpitaux envoient leur D.I.T à leurs A.H. De même, les C.F.S envoient leur D.I.T à
l’A.R.M de leur région. Au cas ou les interventions techniques dépassent les compétences
des techniciens A.R.M ou A.H, le S.I.E.M intervient.

Les C.F.S peuvent faire appel directement aux techniciens des ateliers privés spécialisés s’ils
disposent de budget pour la maintenance des appareils techniques.

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3.3 Statistique :

SERVICE BLOC OP MATERNITE DENTISTERIE AUTRES


LABO
DE RE IN DE RE IN DE RE IN DE RE IN DE RE IN
P T S P T S P T S P T S P T S
CHU 00 02 00 00 02 00 00 03 00 02 02 02 00 05 00
CHRR 10 05 02 10 05 11 02 03 03 03 02 04 10 10 06
CHDII 15 20 02 35 30 24 02 10 05 16 20 30 12 16 10
CHDI 04 02 01 00 00 00 03 05 02 05 04 04 01 00 01
CSB 00 05 03 00 00 00 01 16 05 10 06 02 00 00 00

Tableau 1 - Intervention technique du SIEM durant l’année 2007


(Source : archive SIEM)

Fig.4 - Diagramme d’Intervention

DEP Dépannage
RET Réception technique/ définitive
INS Installation

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3.4 La gestion du stock des pièces de rechange et des produits d’entretien :
Le SIEM dispose, dans son magasin, très peu de stock de pièces de
rechange PDR et de produits d’entretien. C’est le magasinier qui gère ce stock. Il enregistre
le mouvement d’entrée et de sortie de PDR.

3.5 La gestion des techniciens :


C’est le Chef de service, appuyé par les chefs de division qui planifie les
congés et les missions des techniciens. Ces derniers sont établis à partir des demandes
d’intervention reçues et de la disponibilité des voitures (et du carburant).
Il est demandé à chaque technicien missionnaire de remplir la Fiche
d’Intervention Technique ou R.I.T à chaque fin d’intervention.

3.6 La gestion des documents techniques :

Le SIEM dispose d’une salle pour classer les documents techniques et les
livres techniques.
Les documents techniques sont les manuels d’utilisation et d’installation qui accompagnent
les nouveaux équipements. En général, ces documents sont gardés par les techniciens du
SIEM après l’installation des équipements et formation des utilisateurs.
Par contre, les livres techniques sont, soit des documents de référence technique
(équivalence pour les composants électronique, schéma électronique,…….), soit des
documents d’apprentissage d’un domaine déterminé : leçons d’électricité, principe d’une
imagerie médicale,……..
Les techniciens peuvent les consulter et les emprunter, après avoir rempli une
fiche.

Nous venons de voir la présentation du SIEM, ainsi que les différentes missions
qu’on lui attribue. Maintenant, voici quelques théories, utiles pour la suite de notre étude.

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CHAPITRE II : THEORIE SUR LA GESTION DES EQUIPEMENTS ET LA
GESTION DE LA MAINTENANCE

Dans ce chapitre, nous allons voir quelques théories sur la Gestion de Maintenance
Assistée par Ordinateur ou G.M.A.O, ou nous essayons de voir les différents modules de
gestion : gestion financière, gestion de stock, gestion de personnel, gestion de travail,…….
Mais avant, nous allons donner un aperçu global de ce que c’est la maintenance et son
environnement.

Section 1 : La maintenance :

La maintenance est, d’après l’Association Française de la


Normalisation ou AFNOR.X.60.010 est « l’ensemble des actions de maintenir ou de rétablir
un bien dans un état spécifié ou un service déterminé. »
L’objectif (de la maintenance) est de mettre à la disponibilité
permanente des utilisateurs des équipements (biomédicaux ou hospitaliers) les mieux
adaptés et les plus fiables pour le diagnostic et les soins, et d’en assurer les meilleures
conditions d’exploitation et de sécurité technique.

Il y a deux types de maintenance :

1.1 La maintenance préventive :


Elle est définie comme étant « la maintenance effectuée selon des critères
prédéterminés, dans l’intention de réduire la probabilité de défaillance d’un bien ou la
dégradation du service rendu »1 .
Il s’agit donc du contrôle des performances d’un appareil et / ou changement des
pièces dont l’usure ne garantit plus une utilisation en toute sécurité du dispositif médical.

(1) AFNOR X606010 Association Françaises pour les Normes n°X606010


19
Il est alors important d’organiser un système de maintenance pour minimiser les arrêts, tout
en ne devenant pas onéreux, et qui soit capable de permettre :
Une rentabilité optimum des équipements.
Une minimisation des coûts liés à la
maintenance corrective.
Une sécurité dans le fonctionnement de
l’établissement.

1.2 La maintenance corrective ou curative :

Elle est définie comme étant : « la maintenance effectué après défaillance


d’un matériel » ou « maintenance effectué après altération ou cessation de l’aptitude d’un
bien à accomplir la fonction requise » (selon la norme AFNOR X060-010).

Tout type de maintenance exige des moyens humains (gestion de leur compétence
et de leur disponibilité), des moyens financiers (gestion financière), de la disponibilité des
pièces de rechange (gestion du stock), de la connaissance du parc matériel (gestion des
équipements), ainsi que la gestion des documents techniques C’est qui nous amène à voir
quelques théories sur la Gestion financière, la gestion du stock, la gestion des personnels
dans la section suivante.

Section 2 : Théorie sur la Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur ou


G.M.A.O :

La G.M.A.O signifie Gestion de la Maintenance Assistée par ordinateur ou


Computerized Maintenance Management System C.M.M.S en Anglais : c’est « un système
informatique de management et de la gestion de la maintenance, développé sous un système
de Gestion de Base de Données SGBD, qui permet d’organiser, de suivre et de programmer
sous les aspects techniques, budgétaire et organisationnel de toutes les activités et les
objectifs de la maintenance ».

Elle est basée sur le Système Automatisé d’Information ou S.A.I.

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Le S.A.I est un sous système d’un système d’information dans lequel toutes les
transformations significatives d’informations sont effectuées par des machines de traitement
automatique des informations (ordinateurs). Il permet la conservation et le traitement
automatique des informations.
Deux raisons justifient l’automatisation d’un système d’information :
a. simplification et amélioration du travail administratif par l’automatisation
des procédures répétitives.
b. Aide à la décision.

Dans un système automatisé d’information, le processeur d’information est constitué


par un ou plusieurs ordinateurs, pilotés par le personnel d’exploitation et le logiciel de base
(le logiciel GMAO), en liaison avec l’univers extérieur au moyen des unités périphériques
de communication, des supports de saisie et des personnels de saisie.

Pour la G.M.A.O, elle permet l’organisation automatique de tous les travaux se


rapportant à la gestion des équipements et de leur maintenance (planification des travaux à
faire, gestion des techniciens,…..).

Elle implique la maîtrise de plusieurs modules dans le domaine de la Gestion, telle :


- l’organisation d’une entreprise.
- La gestion du stock.
- La planification des ressources humaines et Emplois.
- la comptabilité.
- La gestion de la maintenance.

2.1 L’organisation d’une entreprise :


Une organisation représente une structure d’inter action, composée de plusieurs
personnes qui est intéressées à atteindre des buts ou des objectifs communs. Elles ont à leur
disposition des ressources financières, humaines, matérielles qui sont nécessaires pour faire
fonctionner l’entreprise : produire des biens ou offrir des services.
Ensuite viennent les Responsables de l’administration de ces ressources : ce sont les
gestionnaires qui doivent s’assurer que toutes les ressources sont utilisées d’une façon
optimale, afin de permettre à l’entreprise de réaliser ses plans.

21
2.2 La gestion de stock :
Les stocks regroupent l’ensemble des marchandises, des matières ou fournitures, des
déchets ou produits semi-ouvrés, des produits finis, des produits ou travaux en cours et des
emballages commerciaux qui sont la propriété de l’entreprise et qui ne sont pas destinés à
être récupérés.(1).
Les entreprises ou les services ont cherché l’application de l’informatique où
l’ordinateur pouvait leur apporter des solutions efficaces et rentables, grâce aux économies
enregistrées au niveau du personnel qui en résulteraient.

2.3 La planification :
La planification est préalablement fondée sur la connaissance de chacune de composante de
l’organisation.
2.3.1 Les objectifs :
Les raisons d’être d’une entreprise commerciale ou industriel consistent à produire
et à distribuer des biens et services de type économique. La détermination des objectifs
d’une organisation forme le plan de base de celle-ci.
2.3.2 Les stratégies :
Les stratégies définissent le cadre de contenu global des objectifs des ressources
utilisées pour les atteindre.
2.3.3 Les politiques :
Les politiques constituent le plan, elle représente des énoncés généraux qui servent à
orienter la réflexion et l’action dans le processus de prise de décision.

2.3 .4 Les procédures :


Elles sont des plans détaillés de disposition arrêtée en vue de l’exécution du projet.
Les procédures définissent les méthodes qui devront être utilisées dans l’exécution des
activités prévues. L’organisation entière doit obéir aux procédures.

2.4 La comptabilité :
La comptabilité est un système d’organisation de l’information financière car elle
combine des méthodes, des principes et des procédures permettant de concourir, après

(1) Jean Pierre ROCCIA dans « l’analyse de la valeur appliquée au système »

22
traitement, à l’élaboration des documents de synthèse
La comptabilité financière a donc pour but de visualiser la situation patrimoniale
d’une entreprise.

2.5 La gestion de la Maintenance.


La gestion de la maintenance est basée sur la planification, qui consiste à
« rechercher, choisir, préparer et élaborer des plans d’action afin d’atteindre des résultats ou
des objectifs ».
Ici, l’objectif est soit de réduire le temps d’indisponibilité d’un équipement, soit d’éviter son
indisponibilité.

Tous ces modules sont incorporés dans un logiciel informatique sous forme de base
de données de programmation. L’ensemble fait ressortir la G.M.A.O.
Essayons de voir maintenant les différents problèmes rencontrés par le service pour
l’exécution de ses missions.

23
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DES PROBLEMES RENCONTRES

24
Dans cette partie, nous allons essayer de voir tous les problèmes rencontrés tant au
niveau interne, qu’au niveau externe du service. Ces problèmes sont d’ordre technique,
humain et financier.
Comme nous avons dit ci-dessus, on parle toujours de la relation
équipement/maintenance. En effet, les problèmes sont liés entre ces deux domaines (par
exemple la désorganisation de l’un entraîne une conséquence plus ou moins grave pour
l’autre selon les cas.)

La première partie sera consacrée à l’énumération des problèmes sur tous les plans.
La seconde partie sera consacrée à l’analyse de ces problèmes.

25
CHAPITRE I : LES PROBLEMES RENCONTRES :

Comme le précédent chapitre, nous allons essayer de diviser en deux grandes


sections ce chapitre : on peut dire que les problèmes sont de nature interne et externe au
service.

Section 1. Problème de gestion des équipements hospitaliers :

Le problème commence dès l’acquisition même des équipements :

1.1 Incohérence entre les différents services et les projets (SIEM- SLAB- CNLS-SILO-
BAD ET CRESAN) pour l’acquisition des nouveaux équipements.

L’acquisition des équipements est en fonction des besoins des CFS, mais
surtout, en fonction du budget de chaque service ou projets concernés.
Il arrive que les CFS aient envoyé à tous les services ou Projets leurs besoins.
Leurs demandes sont satisfaites en même temps, ce qui fait que certains CFS reçoivent le
double ou voir le triple de leur besoins en un an, alors que certains CFS ne reçoivent rien
(cas du CHD II d’Ambatolampy ou ce dernier a pu acquérir trois bistouris lors de son
ouverture en 2007 (au lieu d’un).

C’est rare que les responsables demandent au SIEM pour étudier la


disponibilité des équipements dans chaque CFS avant le dispatching.

1.2 Absence d’une base de données permettant la bonne gestion des équipements (dès leur
acquisition jusqu’à leur condamnation technique et administrative.

La condamnation technique et administrative signifie l’arrêtage définitif de


l’utilisation d’un équipement et sa mise en dépôt suivant les procédures administratives bien
précises.
Le SIEM, appuyé par le Service de Coopération Française et les différents
Projets, a essayé de mettre en place un système de base de données sur les équipements,
mais en vain.

26
Au début de l’année 2007, le Projet CRESAN a donné plus de 30 millions
d’ariary pour effectuer l’inventaire des équipements dans les CHU, CHRR et les CHDD
dans tout Madagascar. Mais jusqu’ici, le service n’a pas pu encore exploiter le résultat pour
cause l’insuffisance de personnel.

Or, ces bases de données sont très importantes dans la gestion en général des
équipements.

Section 2 : Problèmes de la gestion de la maintenance :


Les problèmes de la gestion de maintenance sont déterminés par les facteurs
suivants :

2.1 Insuffisance des moyens humains :


Le nombre des ingénieurs et techniciens du SIEM est très insuffisant, vu les
missions qu’ils doivent effectuer. En plus, la moyenne d’age des techniciens est 50 ans.
Même cas pour les CFS. En plus, leurs compétences commencent sérieusement à être
dépassées par l’évolution de la technologie, car ils reçoivent rarement des formations de
haut niveau.

Ci-dessous le tableau montrant le nombre des CHD et CSB qui disposent d’au moins
un agent de maintenance :

CFS NOMBRE CFS DISPOSANT OBSERVATIONS


D’AU MOINS UN agent de
maintenance

CHD II 20 / 30
CHD I 35 /50 REPARTIS DANS TOUTE L’ILE

CSB I ET CSB II 0/1000

Tableau 2 – Les C.F.S disposant d’au moins un agent de maintenance

27
Ci-dessous le tableau montrant la répartition des ingénieurs ou techniciens (A.R.M,
A.H et agents de maintenance) dans les régions :

NOMBRE des
INGENIEURS OU
REGION/ CFS BESOIN OBSERVATION
TECHNICIENS
A.R.M
DIANA- SAVA 2 2
SOFIA-BOINA-MELAKY- 1 5
ATSINANANA-ALAOTRA 3 3
MANGORO-ANALANJIROFO
ANALAMANGA- 1 3
VAKINANKARATRA-ITASY-
BONGOLAVA
HAUTE MATSIATRA- 3 7
AMORON’I MANIA- ATSIMO
ATSINANANA- VATOVAVY
FITOVINANY- IHOROMBE

ATSIMO ANDREFANA- 2 6
ANOSY- ANDROY- MENABE

TOTAL 12 26

Tableau 3 - de Répartition des ingénieurs et techniciens A.R.M

28
REGION/ CFS NOMBRE BESOIN OBSERVATION
TECHNICIEN
A.H
DIANA- SAVA 3 4
SOFIA-BOINA-MELAKY- 3 6
ATSINANANA-ALAOTRA 1 4
MANGORO-ANALANJIROFO
ANALAMANGA- 10 20
VAKINANKARATRA-ITASY-
BONGOLAVA
HAUTE MATSIATRA-AMORON’I 3 10
MANIA- ATSIMO ATSINANANA-
VATOVAVY FITOVINANY-
IHOROMBE

ATSIMO ANDREFANA- ANOSY- 2 10


ANDROY- MENABE
TOTAL 22 54

Tableau 4 - de Répartition des ingénieurs et techniciens A.H

29
REGION/ CFS NOMBRE BESOIN OBSERVATION
AGENTS DE
MAINTENANCE
DIANA- SAVA 1 16
SOFIA-BOINA- 2 10
MELAKY-
ATSINANANA- 2 6 Chaque SSD sera
ALAOTRA MANGORO- doté d’un agent de
ANALANJIROFO maintenance pour
ANALAMANGA- 5 15 ses CSB(*)
VAKINANKARATRA-
ITASY-BONGOLAVA
HAUTE MATSIATRA-
AMORON’I MANIA- 4 10
ATSIMO
ATSINANANA-
VATOVAVY
FITOVINANY-
IHOROMBE

ATSIMO ANDREFANA- 4 6
ANOSY- ANDROY-
MENABE
TOTAL 18 63

Tableau 5 - de Répartition des Agents de maintenance

(*) Pour une région donnée, le Service de santé du District ou SSD est le central des CSB.
30
Ci-dessous le tableau récapitulant les besoins en ingénieurs et techniciens suivant
leur niveau d’études :

INGENIEURS TECHNICIENS TECHNICIENS AUTRES


SUPERIEURS
SIEM 4 6 6 -
CHU/ 20 15 20 -
CHRR/CHDII
CHDI - 15 20 -
CSB I ET II - - - 37

Tableau 6 - Récapitulation des besoins en techniciens par niveau d’études

2.2 Insuffisance des moyens logistiques :

Les voitures du S.I.E.M sont insuffisantes et très vétustes : la plupart ont plus
d’une dizaine d’années. Or, elles font, en moyenne plus de 8 000 km par an. Seules deux
d’entre eux marchent encore, les autres attendent leur réparation.
Le Responsable du service est obligé de prioriser les missions d’intervention
technique, en fonction de la gravité de la panne et de l’importance des équipements. Par
exemple, le dépannage d’une radio (service radiologie) est toujours une priorité.
Il arrive que les responsables des CFS envoient leurs voitures pour récupérer
les techniciens du S.I.E.M.
Dès fois, les responsables des projets font recourir à la location des voitures
4x4 pour emmener les techniciens pour une mission d’installation ou de réception technique.

31
2.3 Insuffisance des moyens financiers :

Comme nous avons vu dans la Partie I, section 1, 1.5, le montant alloué à


l’indemnité de mission est seulement de 3,76% de la totalité du budget. Et le taux de
l’indemnité est de 3 000 Ar par jour et par personne. En plus, le paiement se fait seulement
après un mois (voir plus) après la mission, à cause des différentes procédures
administratives. C’est pourquoi, les techniciens ne sont pas du tout motivés, car ils sont
obligés de se suffire à eux-mêmes pendant toute la durée de la mission.
Pour le carburant, il représente 14,1 % du budget. Ce qui est aussi très
insuffisant, car le S.I.E.M arrive à honorer seulement 70% des demandes reçues faute de
carburant.

2.4 Insuffisance des documents techniques :


Le S.I.E.M est doté d’une salle pour les archives. On peut y trouver
des documents techniques et des livres techniques. Seuls, les livres techniques sont récents.
Les documents techniques sont tous déjà dépassés par le temps.
Par exemple : les documents sur les radios sont encore basés sur les
techniques dites ANALOGIQUES, alors qu’actuellement, on ne parle que de la
NUMERISATION.

2.5 Conflit de compétence entre les différents services de maintenance :


Avant, les A.R.M étaient rattachés directement au S.I.E.M. Mais la
politique de la décentralisation adoptée par le Ministère a changé complètement
l’organigramme du S.I.E.M et des A.R.M :
En effet, le S.I.E.M est rattaché au Directeur des Affaires Administratives et
Financières ou D.A.AF. Par contre, les A.R.M sont rattachés au Service de la Maintenance
des assainissements et de Génie Sanitaire ou S.M.A.G.S. Et les A.H sont rattachés au
Directeur Administratif de l’Hôpital :

32
DIR CAB MINISTERE DE LA SANTE ET
DU PLANNING FAMILIAL

SECRETARIAT
UNITE DE GESTION DES GENERAL
PROJETS

D.A.A.F DIRECTON AUTRES DIRECTION REGIONALE DE LA SANTE


DES DIRECTIONS DU PLANNING FAMILIAL
HOPITAUX

D.A.F

S.I.EM AUTRES S.M.A.G.S


SERVICES

A.H
A.R.M

D’après l’organigramme ci-dessus (système de décentralisation), les A.H et


les A.R.M ne sont plus attachés au SIEM. Leurs compétences ainsi que leurs relations avec
le S.I.E.M sont un peu floues et ils sont souvent ignorés par certains C.F.S pour le D.I.T
(Cf. schéma de D.I.T Chapitre I, section 2, 3.2). Ce qui entraînera un conflit de compétence
entre les services de maintenance.
Par exemple : en moyenne 90% de D.I.T passent directement au S.I.E.M, sans que les
A.R.M ne font connaissance de problème de leur région.

33
2.6 Personnel non motivés.

Les techniciens et les ingénieurs du SIEM, ainsi que ceux des régions ne sont pas
motivés dans leur travail. En effet, les indemnités de mission sont trop minimes et
n’arrivent pas à couvrir les besoins journaliers lors des déplacements (3 000 Ar/
jour/personne). De plus, les indemnités ne sont pas payées au moment de la mission (il faut
attendre des semaines, voir des mois après la mission pour que les techniciens soient
seulement payés).
En plus, il n’existe pas un plan de carrière, pas de formation pour améliorer leurs
connaissances.

2.7 Vétusté des équipements hospitaliers :

Malgré l’acquisition des équipements faits par les différents services, la plupart des
équipements sont vétustes et très hétérogènes (marque, type, modèle), surtout les
équipements lourds et complexes. En effet, ces deux catégories d’équipements coûtent chers
et il est difficile de les remplacer en même temps.
Certaines radiographies ont plus de quinze années de service, alors que la durée
moyenne d’utilisation d’un équipement de ce type est d’environ dix ans. C’est pourquoi, ils
tombent souvent en panne.

Par exemple, un technicien du S.I.E.M est obligé de contrôler d’une façon


permanente un appareil de COBALTOTHERAPIE (pour la chimiothérapie) de l’hôpital de
Joseph Raseta de Befelatanana H.J.R.B à cause de sa vétusté. Ce dernier, qui est encore en
état de marche, présente un danger pour les utilisateurs et les patients si on néglige sa
maintenance.

2.8 Insuffisance des formations et d’information pour les techniciens :

Les ingénieurs et techniciens du S.I.E.M reçoivent rarement des formations pour


l’amélioration de leur connaissance. Souvent, ils sont obligés de s’auto-former pour pouvoir
dépanner ou installer les équipements, surtout quand ceux-ci sont encore récents.

34
L’Institut Supérieur de Technologie ou I.S.T Tana, est le seul centre de formation en
génie biomédical. La filière y est ouverte pour la première fois en 2005. Mais la formation
est destinée seulement pour les futurs techniciens hospitaliers.
Côté information, il leur est difficile de suivre les nouvelles technologies, faute de
moyens (internet,….).

2.9 Insuffisance des pièces de rechange :

Bien que le SIEM dispose des PDR, ces derniers sont très insuffisants.

3.0 Insuffisance des moyens de communication :

Le S.I.E.M ne dispose qu’un téléphone fixe comme moyen de communication.


Les personnels, surtout les techniciens sont obligés d’utiliser leurs propres téléphones
portables pour les besoins du service. En plus, le service ne dispose ni Fax ni internet, ni de
B.L.U.
Par conséquent, les D.I.T venant des régions mettent de temps pour arriver au S.I.E.M.

Nous venons de voir que, les problèmes qu’on rencontre dans le service sont
nombreux, et touchent tous les domaines.
Le chapitre suivant essai d’analyser un à un ces problèmes :

35
CHAPITRE II : ANALYSE DES PROBLEMES

L’énumération des problèmes ne nous permet pas de bien connaître la réalité sur la
gestion des équipements et leur maintenance. Leur analyse nous permettra de savoir un peu
plus sur leur nature et leurs causes.

Section 1. Analyse des problèmes des équipements :

Le problème de la gestion des équipements commence dès leur acquisition :

a. Le système d’attribution des marchés publics ne permet pas


d’acquérir des équipements de haute qualité : en effet, seuls les fournisseurs qui ont donné
des offres moins-disant (dont la qualité des équipements est moyenne) sont les titulaires du
marché (s’ils sont aptes techniquement et administrativement) :

Les conséquences :

* la durée de vie de ces équipements est courte, et ces derniers nécessitent beaucoup
plus de maintenance (surtout préventive).
*Les équipements ne sont pas homogènes, ce qui rend encore difficile leur
maintenance.

b. L’acquisition des équipements par les services dépend en général du


budget disponible et non en fonction des besoins des CFS. Comme le budget est limité, les
acquisitions le sont aussi. Donc, les besoins des FS ne seront jamais satisfaits à 100%. En
plus, le nombre des nouveaux CFS ne cessent d’augmenter depuis ces derniers temps. C’est
la raison pour laquelle la plupart de ces CFS sont mal équipés.

36
c. L’acquisition par les trois services (SILO, SLAB et le DHRR) des
équipements pose des problèmes :

Les équipements acquis ne sont pas homogènes (marque, type,


modèle,….). ce qui rend difficile leur maintenance. En effet,
chaque constructeur a leur propre système quand au mode de
fonctionnement d’un appareil. Donc plus on change de marque
d’appareil, plus les techniciens ont du mal à l’entretenir.
Chaque service a ses propres critères et ses propres conditions
pour l’acquisition des équipements. Et cela entraîne souvent des
doubles emplois, qui sont une source de gaspillage important.

Ensuite vient le problème de stockage et de dispatching :

Chaque service peut distribuer ses équipements selon la décision de son chef ou
selon les Responsables du Ministère central. Or force est de constater que la distribution ne
suit pas les besoins du demandeur : en effet il arrive que certains CFS reçoivent certains
types d ‘équipement en surnombre et d’autres en reçoivent rarement, entraînant ainsi un
problème de leur contrôle :

Enfin, il y a les insuffisances organisationnelles concernant la gestion de


maintenance des équipements en panne : les responsables hospitaliers ne savent pas les
procédures à suivre pour une D.I.T (Cf. CHAPITRE I , section 1 3.2 la D.I.T). Très souvent,
l’atelier central (le S.I.E.M) est saisi de la demande avant l’atelier régional : tous ces
insuffisances organisationnelles rendent les délais de réponse aux demandes d’intervention
particulièrement longs, entraînant l’indisponibilité des matériels en panne pendant des
semaines, voir des mois.

37
Section 2. Analyse des problèmes de la maintenance :

La plupart des techniciens ont été formé en vue de réparer (maintenance corrective)
et on a négligé la prévention (maintenance préventive). De plus, les responsables pensent
qu’une telle maintenance demande trop de budget (achat de P.D.R tous les trimestres, ou
semestres selon les matériels.)

Or cette maintenance est très importante :

- Elle permet d’allonger la durée de vie d’un équipement.


- Elle permet de maintenir un équipement dans les conditions optimales
d’utilisation.
- Elle permet de réduire le coût d’une maintenance curative.

A titre d’exemple, voici un tableau de comparaison sur le coût d’une maintenance


préventive et corrective d’une autoclave de marque THACKRAY (prix moyen de
l’appareil : 20 000 000 Ar) :

MAINTENANCE PREVENTIVE MAINTENANCE CURRATIVE


TRAVAUX A FAIRE FREQUENCE COUT EN TRAVAUX A FREQUENCE COUT EN
ARIARY FAIRE ARIARY

-Nettoyage des -Résistance 5 000 000,00


résistances 0,00 chauffante à A la
chauffantes. Tous les remplacer. demande
-Changement 06 mois 30 000,00 - Joint à 30 000,00
des joints au remplacer
niveau des
résistances.
TOTAL DEPENSES............30 000 Ar 5 030 000 Ar
Tableau 7 – comparaison entre la maintenance préventive et curative

Explication : si les résistances chauffantes ne sont pas nettoyées à temps (dont le coût est
seulement de 30 000 Ar par semestre), cela peut provoquer sa calcination (à cause des
calcaires) et entraînant son réchauffement interne et son explosion. Alors qu’elles coûtent

38
dans les environs de 5 000 000 Ar, sans parler du temps d’indisponibilité de l’appareil
pendant un bon moment.

En conclusion, il n’existe pas encore de procédures claires concernant la gestion du


parc matériel. En plus, les responsables des C.F.S ne savent pas exactement à qui envoyer
les D.I.T.
Toutes ces insuffisances organisationnelles rendent les délais de
réponse aux demandes d’intervention particulièrement longues, donc de l’indisponibilité de
l’appareil, et avec les graves conséquences que tout cela pourrait entraîner vis-à-vis des
patients. Quelle solution peut-on alors prendre ?

39
TROISIEME PARTIE : LES SOLUTIONS PROPOSEES ET
RECOMMANDATIONS

40
Dans cette partie, nous allons essayer d’une part, de voir les différentes solutions
possibles, en essayant d’évoquer les points faibles et les points forts de chacune d’entres
elle.
Dans le second chapitre, nous allons essayer de donner une recommandation, en
choisissant une des solutions proposées, et s’appuyant sur des exemples.

41
CHAPITRE 1. LES SOLUTIONS PROPOSEES

Les solutions proposées sont en fonction de différents problèmes que nous


avons évoqués ci-dessus. Nous avons essayé de grouper certains problèmes pour en
donner une solution. Dans d’autre cas, nous essaierons d’adapter une solution
adoptée par les pays ayant le même problème que Madagascar.

Section 1 Redéfinition du rôle et mission du SIEM – Renforcement de ses moyens-


et ceux des autres ateliers et Mise en place de la G.M.A.O :

L’objectif de cette réorganisation est de clarifier le rôle et les missions du S.I.E.M et


ses relations avec les autres services du ministère, et d’identifier après ses besoins
(financiers, humains,….).

En général, il sera chargé de définir les objectifs à long terme dans le domaine des
infrastructures et des équipements : programmation générale et détaillée des formations
sanitaires, textes concernant la sécurité, homologation de matériels médicaux, normes
relatifs au profit de l’offre en termes d’infrastructures et équipements,…etc.…….

1.1 Rôle et mission du service :

1.1.1 Pour le S.I.E.M :


Le service englobe à la fois le titre ‘’MAINTENANCE’’, ‘’EQUIPEMENTS’’ et
‘’INFRASTRUCTURES’’. Et c’est tout à fait logique car ces trois domaines sont
dépendants l’un de l’autre.
Or, pratiquement, seule la partie ‘’MAINTENANCE’’ et une partie de
’’EQUIPEMENTS’’ concerne le service.

42
Il est alors recommandé d’intégrer à nouveau ces trois domaines au service.
Dans les autres pays, c’est le service biomédical qui s’occupe de tout ce qui concerne les
équipements hospitaliers et leur maintenance, dès l’achat jusqu’à la condamnation
technique.

Les missions du SIEM devraient être :

a- La préparation (ou la validation) de tous les documents


techniques pour l’acquisition des équipements. (élaboration
des spécifications techniques, préparation des dossiers
d’appel d’offres,…)
b- LA MAINTENANCE de tout ce qui est équipement
hospitalier
c- La gestion des EQUIPEMENTS (Inventaire,…..).
d- Préparer les INFRASTRUCTURES adéquates pour la
bonne marche des équipements selon les conditions
requises par les constructeurs.

Ses tâches devraient être les suivantes :

PREPARATION DU DOSSIER D’APPEL D’OFFRES

-Identifie les équipements à acheter


- Prépare les spécifications techniques
- Elabore les Dossiers d’appel d’Offres.

LANCEMENT- DEPOUILLEMENT DES OFFRES

- Lance les appels d’Offres suivant les procédures en vigueur.


- Effectue les dépouillements des offres.

NB : cette étape sera réalisée avec la Commission d’Appel d’Offres C.A.O du Ministère de
la Santé.

43
EVALUATION TECHNIQUE

L’évaluation technique se fera avec le Comité Technique C.T du


Ministère, qui évaluera la faisabilité technique des Offres ;
Normalement, le rôle du S.I.E.M est ici de faire une étude et analyse technique
approfondi sur toute acquisition d’équipements, afin d’éviter la constitution d’un parc
d’équipements trop hétérogène (pour faciliter la maintenance) et inadapté aux conditions
locales (infrastructures : pré-installation). C’est un des objectifs de l’existence de la
Division Etudes et Méthodes du S.I.E.M.

Cas ou les équipements sont à installer par les techniciens du S.I.E.M :

STOCKAGE- DISTRIBUTION ET INSTALLATION

-Le service dispose d’un magasin de stockage pour les équipements.


Rappelons qu’actuellement, le stockage et la distribution sont actuellement
pris en charge par le service S.I.L.O. Il est à recommandé de faire revenir au
SIEM ces tâches.

- Le SIEM assure le dispatching et les installations des équipements

Cas ou les équipements sont à installer par les techniciens du fournisseur :

Il appartient à eux de :
-contrôler et suivre les installations.
- Conseiller les techniciens.

44
MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS :

Assure la maintenance préventive et curative : il est à noter qu’actuellement,


le service se contente d’assurer seulement la maintenance curative. Or la
maintenance préventive est nécessaire pour prolonger la durée de vie d’un
équipement et d’assurer sa meilleure disponibilité.

RECEPTION TECHNIQUE PROVISOIRE ET DEFINITIVE DES


EQUIPEMENTS

Assure les différentes réceptions des équipements, avec la Commission de


Réception du Ministère de la Santé.

TRANSFERT DES COMPETENCES :

Assure la formation des techniciens de l’A.R.M et de l’A.H.

Par conséquent, pour assurer ses missions, ses moyens devraient être renforcés.

1.1.2 Pour les A.R.M

Ils seront renforcés pour pouvoir assurer de manière optimale leur rôle
fondamental, à savoir, la couverture de tous les CHD de leurs régions respectives :

- Inspections fréquentes des équipements.


- Suivi régulier.

L’objectif est d’une part, de remettre en fonctionnement les équipements qui


sont en bon état mais non fonctionnels, et d’autre part, de prévenir les pannes par le biais
des actions de maintenance préventive et de la formation des utilisateurs.

45
1.1.3 Pour les A.H

Ils constitueront les supports techniques des centres hospitaliers de référence


du pays. Compte tenu du niveau technologique de ces hôpitaux, les techniciens des A.H
devront être constamment recyclés aux nouvelles technologies et impliqués dans les
démarches de planification, d’installation et de réception des équipements.

1.2 Renforcement des moyens :

1.2.1 Pour le S.I.E.M

o Moyens humains :

- Recruter des techniciens et des ingénieurs.


- Recruter des personnels administratifs.

o Moyens financiers :

Augmenter le budget du service pour :

- Assurer l’indemnité de mission des techniciens.


- Assurer une quantité suffisante en stock de pièces de rechange pour la
maintenance préventive.
- Avoir une quantité de carburant suffisante pour les déplacements.

o Moyens logistiques :

Doter le service de voitures tout terrain et des motos pour les déplacements.

o Moyens de communication et de documentation :

Doter le service de téléphone portable, de B.L.U et internet. A noter que ce


dernier est très important car c’est à la fois un moyen de communication, un moyen
de documentation et un moyen d’amélioration des connaissances.

46
1.2.2 Pour les autres services ou ateliers régionaux de maintenance :

Le renforcement des moyens en humains, matériels et financiers de ces


services ou ateliers (A.R.M et A.H) permet de diminuer les charges du S.I.E.M, et
d’améliorer l’organisation et la disponibilité des équipements dans les régions.

1.3 Mise en place de la G.M.A.O :

La G.M.A.O permet de :

• Gérer la maintenance préventive et curative.


• Gérer les personnels du service.
• Gérer les pièces de rechange.
• Gérer les documents techniques
• Gestion des travaux
• Gestion financière
• Gérer les demandes d’intervention

Sa mise en place facilite donc, non seulement le travail du responsable


du service maintenance, mais, également celui des autres services (financier,…).

De plus, elle permet de se tendre vers une qualité de service de


QUALITE et de NORME. D’ailleurs, tous services de maintenance hospitalière qui
voudraient acquérir les normes I.S.O 9001 devraient l’appliquer dans son département.

Résultats attendus :

La mise en place de la G.M.A.O permet une meilleure organisation des équipements


(suivi, maintenance,…) et une meilleure organisation des activités en général du service.
47
Points forts :

Elle permet, une meilleure organisation du service sur


tous les plans (humain, matériel, finance,….), une
rapide circulation des informations entre les services
concernés.

Points faibles :

Sa mise en place coûte cher (achat logiciel et licence


d’exploitation - achat de matériel informatique.)
Nécessite beaucoup de formation pour les techniciens
responsables.

Section 2 Mise en place de la politique Nationale d’ingénierie et de la Maintenance


(hospitalière) :

L’objectif général est d’assurer la protection permanente des investissements


effectué en termes d’équipements et d’infrastructures, par le biais d’une meilleure
planification des acquisitions, des travaux de construction et de réhabilitation, de la gestion,
de l’entretien et de la maintenance des équipements hospitaliers.

Comme objectif spécifique, le P.N.I.M vise à

-Mettre en œuvre la réglementation de l'Ingénierie biomédicale;


-Mettre en œuvre la réglementation de la Maintenance biomédicale;
-Mobiliser tous les niveaux hiérarchiques de maintenance à participer au financement
des dépenses liées à la maintenance biomédicale;

48
-Promouvoir des cadres supérieurs, de techniciens spécialisés et des agents qualifiés
en maintenance biomédicale
-Augmenter la durée de vie des infrastructures et équipements.
-Améliorer la productivité des services techniques.

Pour atteindre les objectifs énumérés plus haut, il est essentiel que le Système
National d’Ingénierie et Maintenance puisse être renforcé et disposer des moyens
nécessaires pour accomplir l’action au sein du Système de Santé de Madagascar.

Dans ce sens, les stratégies suivantes constituent des conditions préalables à ce


développement :

Organisation et renforcement du Système National d‘ingénierie et


Maintenance.
Structuration du processus de planification, de conception, de
programmation et de construction ou réhabilitation des
infrastructures hospitalières.
Planification et mise en œuvre des diverses opérations liées à la
gestion du parc d’équipements.
Sensibilisation des responsables hospitaliers au niveau des
formations sanitaires à la gestion des aspects liés à la gestion,
l’entretien et à la maintenance du parc immobilier et des
équipements.
Planification à la prise en charge progressive, par l’hôpital, des
activités de gestion des infrastructures et équipements.

La P.N.I.M, une fois mise en place, permet donc au S.I.E.M de :

Prendre sa place dans la gestion en général des équipements (


acquisition, maintenance , suivi et contrôle,…).
Résoudre tous les problèmes liés à la gestion des équipements, par la
mise en place des textes et réglementation sur la gestion des
équipements.
Pousser le service à appliquer les normes.
49
Les points forts ::
La P.N.I.M est un texte qui régularise (juridiquement) la situation des personnels
techniques (ingénieurs, techniciens biomédicaux) ainsi que la gestion des équipements et
leur maintenance par la mise en place de différents textes et décrets.
Elle permet aux bailleurs de fonds d’avoir une garanti sur leurs interventions dans le
domaine d’équipements médicaux.

Les points faibles :


Sa mise en place demande beaucoup de temps (entre 3 à 5 ans), beaucoup de
ressources financières. En effet, sa mise en place demande une reforme profonde sur tout les
plans (financier, humain, infrastructure, matériel,….).

Section 3. Changement de statut du S.I.E.M en Etablissement Public à Caractère


Industriel et Commercial E.P.I.C

L’objectif est de permettre au service d’avoir son AUTONOMIE, pour


pouvoir assurer ses missions.

Autonomie signifie ici ne pas être dépendant FINANCIEREMENT du


Ministère Central. Seule l’autonomie financière sera considérée, tout en respectant la
Politique Générale de la Santé P.G.S du Ministère. (C’est le principe fondamental même
d’une E.P.I.C).

Le problème d’un service tourne toujours autour d’une insuffisance financière


qui entrave sa bonne marche.
L’enquête que nous avons faite nous a montré les C.F.S, comme le CHRR,
le CHU, les CHD2 Et CHD1 et même les CSB disposent d’un budget pour la maintenance
de leurs équipements (hospitaliers). Ce budget varie d’un centre à un autre :

50
Pour chaque CHRR, le budget annuel est de 15
Millions Ariary en moyenne.
Pour chaque CHRR et les CHD, il tourne autour de
Dix millions Ariary.
Et les CSB II disposent de deux millions Ariary chacun,
fonds provenant du Projet CRESAN II, mais gérés par
les Service de la Santé du District S.S.D.

Ces centres sont obligés de faire appel à des techniciens ou ateliers privées
pour ‘’consommer’’ ces crédits pour la maintenance d’une partie de leurs
équipements.

Or, nous avons constaté encore que :

-Comme la plupart des équipements hospitaliers sont très spécifiques


(équipements biomédicaux), les Responsables des centres ont du mal à
trouver un spécialiste (ingénieur ou technicien biomédical) pour les
installations ou les réparations.

- Un seul atelier spécialiste en Maintenance des équipements hospitaliers


existe à Madagascar, dont les tarifs en maintenance sont un peu exorbitants
(sans concurrent).

Conséquences :
• soit les centres perdent souvent de l’argent en faisant appel à
des techniciens non spécialistes,
• soit leur budget de maintenance ne leur permet pas de payer les
ateliers privés de maintenance ou, de limiter l’intervention de
ce dernier.
• Soit le crédit alloué à la maintenance n’est tout simplement
pas consommé.

51
Or, si le S.I.E.M est un E.P.I.C, il pourra tirer des avantages de ces crédits
alloués
aux C.F.S : l’objectif est d’utiliser ces crédits, par le système de paiement des services faits
pour le fonctionnement du service.

De plus, le service pourra être ouvert aux autres C.F.S privés (cliniques,
hôpital,….). Dans ce cas, il pourra réaliser des profits permettant de lui assurer un meilleur
fonctionnement du service.

Les points forts :

- Le nouveau statut du SIEM lui permettra d’augmenter son budget de


fonctionnement dans l’année, avec les conséquences y afférentes :

- Intervention continue durant l’année.


- Permettant la motivation des techniciens par le paiement des primes ou d’une
indemnité de mission ajustée.
- Permettant l’amélioration du fonctionnement du service en général, sans attendre
l’aide du Ministère Central.
- Permettant d’éviter un éventuel gaspillage de l’argent public.

- Le nouveau statut permettra aussi au service de se tendre vers une meilleure


qualité (système de concurrence).

Les points faibles :

Le changement de régime d’un service demande beaucoup de temps (de deux à


cinq ans), de formalité (procédure administrative et judiciaire) et de budget.

52
CHAPITRE II – LES SOLUTIONS RECOMMANDEES :

Les solutions recommandées ci-dessous sera fonction de grands paramètres :


o La faisabilité financière.
o La faisabilité juridique.

. Nous avons vu la situation actuelle du service, nous avons vu une


théorie sur la gestion des équipements et de la maintenance.
Nous avons vu les points forts et les points faibles de chaque solution
proposée.
La solution que nous recommandons sera la Gestion de Maintenance Assistée
par Ordinateur ou G.M.A.O, et nous allons essayer de voir les raisons qui nous poussent à
l’adopter, dans la section 1, et de donner un exemple type d’une G.M.A.O, le SYSTEMIS
VERSION 5, qui est un logiciel utilisé par le Groupement Hospitalier Sud Réunion
G.H.S.R de la Réunion.

Section 1 : choix sur la redéfinition du rôle et des missions du SIEM – le renforcement


de ses moyens et ceux des autres Ateliers de Maintenance et la mise en place de la
Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur la G.M.A.O.

Nous avons déjà vu dans la section I du Chapitre III la redéfinition des


missions et du rôle du S.I.E.M ainsi que le renforcement de ses moyens et ceux des
autres ateliers.
Dans cette section, notre explication est surtout axée sur la mise en place
d’une G.M.A.O dans le service (Cf. Partie I, Chapitre II, section1, sur la théorie de
la G.M.A.O). Ce dernier est un outil de Gestion de management et de contrôle. En
effet, sa mise en place permettra de :

1. Améliorer la gestion des équipements du ministère par le


S.I.E.M : La connaissance de tous les équipements et leur
répartition sur les différents C.F.S permettra également

53
de contrôler (sauvegarder) les patrimoines publics, et de
planifier leur maintenance.
Elle permet également la répartition équitable des
nouveaux équipements dans les C.F.S.

2. Améliorer la gestion des techniciens et de la


maintenance. La G.M.A.O permet de planifier la
maintenance, en fonction de la disponibilité des
techniciens. Elle permettra donc de réduire le taux
d’indisponibilité des équipements en panne, ou en attente
d’une maintenance préventive.

3. améliorer la gestion des stocks et des documents


techniques du service.

4. Améliorer la Gestion financière. La G.M.A.O possède un


module permettant de tenir automatiquement la
comptabilité. Mais comme la plupart des G.M.A.O sont
conçues pour les sociétés privées, une commande
spéciale du logiciel dans lequel doit être intégré le
PLAN COMPTABLE D’OPERATION PUBLIC ou
P.C.O.P est souhaitable.

Il est à noter qu’un logiciel G.M.A.O est doté de plusieurs modules.


Sa mise en place facilite beaucoup les tâches des responsables car tout est automatique.

Dans la section 2, nous allons voir un exemple de logiciel G.M.A.O et ses


différents composants.

54
Section 2 : le logiciel de G.M.A.O SYTEMIS VER 5.

2.1 Choix du logiciel :

SYSTEMIS VER 5 est un logiciel utilisé par bon nombre de grands Hôpitaux,
comme le Groupe Hospitalier Sud Réunion G.H.S.R de la Réunion. Ce groupe est composé
de l’Hôpital de Saint Clotilde, l’Hôpital de Saint Pierre, de l’Hôpital de………….. En effet,
le service biomédical du G.H.S.R (certifié 9001, 2000) a utilisé SYSTEMIS depuis l’année
2000, date de son introduction.

Le G.H.S.R possède un plateau technique de haut niveau et de plus de 1000


équipements dont :
50 % sont des équipements simples.
25 % sont des équipements lourds.
18 % sont des équipements complexes.
12 % sont des équipements très complexes.

Le personnel du service est composé de :

02 ingénieurs biomédicaux.
03 administratifs
02 Adjoints techniques (et c’est l’un d’entre eux qui « pilotent » le logiciel.
06 techniciens (dont 02 techniciens polyvalents et 03 techniciens
Spécialistes.)
01 gestionnaire de stock (P.D.R et consommables).
03 chauffeurs.

Le service du G.H.S.R a, à peu près, le même profil que le S.I.E.M : nombre des
techniciens par rapport au nombre des équipements. C’est pourquoi nous l’avons choisi.

2.2 Fonctionnement du SYSTEMIS

C’est un logiciel pour multipostes, c’est-à-dire qu’il y a un ordinateur central


et quelques terminaux pour les autres utilisateurs (connexion à partir de réseaux) :
techniciens, gestionnaires de stock, comptable.

55
Chaque module est protégé par un mot de passe. Par exemple, le module pour
GESTION FINANCIERE : seule le comptable connaît le mot de passe pour y accéder. Par
contre, le chef de service connaît tous les mots de passe pour accéder à n’ importe quel
module.

56
Pour le S.I.E.M, on peut imaginer le schéma suivant :

CHU / CHRR CHD CSB

ECHANGE DE DONNEES SUR LES EQUIPEMENTS HOSPITALIERS

A.H A.R.M S.S.D

GESTION EQUIPEMENTS ET MAINTENANCE

GESTION DES
EQUIPEMENTS- DES
TECHNICIENS- DES
ORDINATEUR S.I.E.M DOCUMENTS- DES P.D.R
CENTRAL – DES TRAVAUX – DE LA
MAINTENANCE

GESTION DES GESTION DE STOCKS DES


EQUIPEMENTS EQUIPEMENTS

COMPTE S.I.L.O
MATIERE

Fig. 5 – Schéma d’implantation de la G.M.A.O

57
L’interconnexion entre les différents services est possible grâce au système de réseau
que le Ministère est en train d’implanter dans tous les vingt deux (22) Directions Régionales
de la Santé et du Planning Familial D.R.S.P.F.
Le logiciel comporte plusieurs modules et autres sous modules :
La Gestion financière : Elle permet la mise en place d’une comptabilité complète
(tenu de livre journal, balance, compte de résultat,….), et utilisée exclusivement par les
comptables.
La gestion des équipements : elle permet aux techniciens (S.I.E.M, A.R.M, A.H) de
Consulter les équipements pour chaque C.F.S
Identifier les besoins en équipement sur chaque centre.
Faire la mise à jour des équipements.
Contrôler la mutation des équipements.
Ce module est généralement réservé aux techniciens de maintenance et aux
différents responsables du ministère qui sont impliqués (S.I.L.O, S.LAB,…) directement ou
indirectement dans l’acquisition des équipements.
La gestion de stock des pièces de rechange : permet de suivre l’Entrée et la Sortie des
P.D.R et réservé au magasinier du S.I.E.M.
La gestion des documents techniques : permet le contrôle des entrées /sorties des
documents techniques ainsi que leurs emplacements Réservé au responsable du S.I.E.M.
La gestion de la maintenance : réservée uniquement aux techniciens : elle permet de :
Planifier la maintenance (préventive) de chaque équipement sur
chaque région.
Suivre et contrôler l’intervention technique de tous les
techniciens.
D’identifier, à temps réel, les problèmes en équipement de chaque
C.F.S.

La gestion des techniciens : permet de :


planifier les permissions de techniciens.
planifier leurs activités.

58
Fig. 6 – Menu principal du Systemis ver 5.
2.3 Coût d’installation et de formation :

On peut résumer dans le tableau ci-dessous le coût d’installation et la mise en


marche du logiciel.
10 ordinateurs suffisent pour la première phase de démarrage de l’implantation de la
G.M.A.O au S.I.E.M et ses partenaires :
- 03 pour le S.I.E.M.
- 01 POUR la D.A.A.F
- 01 pour chaque A.R.M d du chef lieu de chaque ex. Provinces. (06 provinces).

DESIGNATION COUT en OBSERVATION


Ariary
Achat logiciel Systemis ver 5 7 500 000 L’équivalent de 3000 euro

Formation extérieure 4 000 000 Y compris frais


déplacement, hébergement,
à la Réunion
Formation intérieure 4 000 000 Formation des responsables
de chaque site
Achat 10 ordinateurs 9 000 000 Y compris tables et chaises

Consommables informatiques et papier A4 1 000 000


TOTAL 25 500 000

Tableau 8 – Cout d’installation d’une G.M.A.O.

A noter que :
o La connexion sur Internet sur chaque site est déjà mise en place dans
chaque Direction Régionale de la Santé concernée.
o Le coût d’installation du logiciel est à peu prés le même que le coût
d’achat d’un appareil de stérilisation de moyenne taille.
o Au départ, il faut avoir toutes les données sur les équipements
(inventaire mise à jour).

Si la mise en place de la G.M.A.O sera effective, une grande partie des problèmes
liés aux équipements et leur maintenance seront résolus. Car, les problèmes de planification
et d’organisation seront bien ordonnés, et les informations circuleront à temps voulu aux
différents responsables concernés, grâce aux interconnexions de ces services.
59
2.4 Résultats attendus :

La mise en place de la G.M.A.O permet une meilleure organisation des équipements


(suivi, maintenance,…) et une meilleure organisation des activités en général du service.

Pour le S.I.E.M : La redéfinition du rôle et des missions ainsi que la mise en

place de la G.M.A.O permet au service de maîtriser le suivi et le contrôle de tous les


équipements hospitaliers. En tant qu’atelier central de maintenance, la maintenance curative
et préventive seront plus faciles à gérer (planification des travaux à faire, planification des
techniciens,…). Toutes les informations afférentes à la gestion des équipements et de la
maintenance seront collectées et traitées à temps, selon le besoin du service.

Pour le Ministère de la Santé, la mise en place de la G.M.A.O permet d’avoir

une base de données permettant aux différents responsables de prendre de décision : achat
équipements, leur répartition, amélioration des existants,…elle permet également de réduire
le vol, l’utilisation abusive des équipements.

Pour le personnel médical, la mise en place de la G.M.A.O leur permet

d’avoir à temps voulu un équipement, fonctionnant suivant les normes, donc sans risque
d’utilisation (Équipement bien entretenu)

Pour les patients, la disponibilité des équipements à temps voulu et sans

risque.

Pour le personnel administratif : La G.M.A.O leur permet de faciliter leur

travail : pas besoin de se déplacer pour faire l’inventaire. C’est une économie aussi pour le
Ministère de la Santé car il permet d’économiser dans les 20 000 000 Ar par année.

60
CONCLUSION GENERALE

La réorganisation de la gestion des équipements et de leur maintenance est très


importante, comme nous venons de le voir. La réussite de la gestion des équipements
hospitaliers (ou biomédicaux) et leur maintenance dépend du système d’organisation que les
responsables voudraient y appliquer. Il permet, non seulement de suivre les équipements et
leur maintenance, mais aussi, de savoir la composition du plateau technique d’un C.F.S
(type appareil, niveau technique de chaque appareil) et de donner une meilleure qualité de
service pour les patients ainsi qu’un confort d’utilisation pour les utilisateurs, par la mise en
place d’un système de maintenance suivant les normes. Et, enfin d’éviter les gaspillages
financiers.

L’étude que nous avons faite est pour le service S.I.E.M. Mais les problèmes que
nous avons évoqués ci-dessus concernent le Ministère de la Santé. En effet, quels que soient
les compétences des médecins, la qualité des soins dépend surtout aussi de la qualité des
équipements et matériels médicaux utilisés.

La G.M.A.O, qui est la solution que nous avons recommandée est un outil de travail
obligatoire dans des hôpitaux dans plusieurs pays, surtout pour ceux qui appliquent la
norme ISO : c’est un instrument de travail rapide, efficace, et qui permet de gérer toutes les
activités de gestion d’équipements et de maintenance d’un hôpital.

61
ANNEXE I : Liste des CENTRES HOSPITALIERS UNIVERSITAIRES

Les C.H.U se distinguent par le niveau de leurs plateaux techniques très élevés,
caractérisés par l’existence des appareils complexes tels le Scanner, le Cobalthérapie, et le
nombre très important des autres appareils biomédicaux simples et lourds.
En plus, le nombre des lits dépasse la centaine (plus le nombre du lit est élevé, plus
l’hôpital est dit GRAND).
Tous les services sont presque présents dans ce type d’hôpital.

-CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE JOSEPH RAVOAHANGY


ANDRIANAVALONA H.J.R.A
- CENTRE HOSPITALIER JOSEPH RASETA BEFELATANANA H.J.R.B
- CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE MAHAJANGA C.H.U.M
-CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE DE TOAMASINA C.H.U.T

62
ANNEXE 2 : Liste des CENTRES HOSPITALIERS DE REFERENCE REGIONAL
C.H.R.R

Les C.H.R.R sont les centres de santé de référence pour une région donnée. Le
plateau technique y est moyen (en nombre et en qualité). Le nombre du lit est entre 50 à 75.

-CHRR DIANA ( Antsiranana).


-CHRR SAVA (SAMBAVA).
-CHRR SOFIA (Antsohihy).
-CHRR BOINA (Majunga).
-CHRR MELAKY (Maintirano).
-CHRR BETSIBOKA ( Maevatanana).
-CHRR ANALANJIROFO ( Maroantsetra)
-CHRR ATSINANANA (Toamasina)
-CHRR ALAOTRA MANGORO (Ambatondrazaka)
-CHRR ANALAMANGA ( Antananarivo)
-CHRR VAKINANKARATRA (Antsirabe).
-CHRR ITASY (Miarinarivo).
CHRR BONGOLAVA ( Tsiroanomandidy).
-CHRR AMORON I MANIA (Ambositra)
-CHRR HAUTE MATSIATRA (Fianarantsoa)
-CHRR VATOVAVY FITOVINANY ( Manakara)
-CHRR ATSIMO ATSINANANA ( Vohipeno)
-CHRR IHOROMBE ( Ihosy)
-CHRR ATSIMO ANDREFANA( Toliara)
-CHRR ANDROY (Ambovombe)
-CHRR ANOSY (Taolagnaro)
-CHRR MENABE ( Morondava).

63
ANNEXE III : Liste des Centre Hospitalier du District CHD :

Le C.H.D2 est un hôpital de taille moyenne. On y trouve le minimum de services de


soin, et surtout une antenne chirurgicale (bloc opératoire).
Le C.H.D1, par rapport au CHD2, ne possède pas de bloc opératoire. Par contre, Le
service Maternité y est plus développé :

-CHD1 AMBILOBE
-CHD2 AMBANJA
-CHD2 NOSY BE
-CHD1 ANDAPA
-CHD2 ANTALAHA
-CHD2 MANDRITSARA
-CHD1 ANALALAVA
-CHD1 PORT BERGE
-CHD2 TSARATANANA
-CHD2 MAHITSY
-CHD2 ANKAZOBE
-CHD1 ANJOZOROBE
-CHD2 AMBATOLAMPY
-CHD2 VATOMANDRY
-CHD2 ANOSY BE ANALA
-CHD2 MORAMANGA
-CHD2 MANJAKANDRIANA
-CHD AMBATOLAMPY
-CHD2 SAINTE MARIE
-CHD1 FANDRIANA
-CHD12 AMBATOFINANDRAHANA
-CHD2 SOALALA
-CHD2 MAROVOAY
-CHD2 MIDONGY DU SUD
-CHD BEZAHA
-CHD1 MIANDRIVAZO….

64
ANNEXE V Extrait d’une liste des Centres de Santé de Base.
Les Centres de Santé de Base sont les plus petites en terme de formations sanitaires. Ils se
trouvent en général au niveau du fokontany.
Les C.S.B 1 sont dirigés par un paramédical et un personnel administratif.
Par contre, les C.S.B 2 sont dirigés par un médecin, un paramédical, et un personnel
administratif.
Exemple de CSB

- CSB1 AMBONDRONA - CSB2 AMBATOLAOKA


- CSB1 TANA CSB1 - CSB 2 AMBODIARY
AMBOHIMANGAKELY - CSB 2 BETAIMBOAY
- CSB1 ANDRORANGAVOLA - CSB 2 ANKEPOKA
- CSB MANEVY - CSB 2 VINANY
- CSB1 MANANDOLO - CSB 2 MENARANDRA
- CSB1 ANKALALOBE - CSB 2 ANTOVONA
- CSB1 BEGIDRO - CSB 2 ANDRIAMBILANY
- CSB1 SERINAM
- CSB 2 AMPANOTOKANA
- CSB1 BEREVO
- CSB 2 ANDINA
- CSB1 ANDAKANA
- CSB 2 MAHATSE
- CSB1 MAHATSONJO
- CSB 2 BEANAKE
- CSB1 MAHABIBO I
- CSB 2 AMBONDRO
- CSB1 NOSY BE VILLE
- CSB 22 AMPANEFY
- CSB1 ANDRAINJATO
- CSB 2 AMBIKY
- CSB1 MANAKOMPY
- CSB 2 AMBANDRIKA
- CSB1 ANARARANA
- CSB1 MANOMETINAY - CSB 2 ANDRANOPASY

- CSB1 BELO SUR MER - CSB 2 AMBATOSOLA

- CSB1 AMPANIHY OUEST - CSB 2 ENAKARA


- CSB1 MARO SOSONA - CSB 2 AMBOHIMITOMBO
- CSB1 ANDRANOMAFANA - CSB 2 MANJA
- CSB1 ANDRIBA - CSB 2 MAHATAZANA
- CSB1 ANTSIAFABOSITRA - CSB 2 ANTSIRABE NORD
- CSB1 MITSINJO - CSB 2 ANTSIRARAKY
- CSB1 MANDOTO - CSB 2 ANJORA
- CSB1 MAROVATO - CSB 2 MANANTENINA
- CSB1 BRIEVILLE
- CSB 2 KAMOLANDY
- CSB1 MAROVOALAVO
- CSB 2 LAZAINA
- CSB1 LAIJOBY
- CSB 2 VINANINKARENA…
- CSB1 BEKOPAKA
- CSB1 SAHAVE…
65
ANNEXE IV Liste des matériels / équipements hospitaliers et leur code

1 000 PETIT MATERIEL D'EXAMEN (MEDECINE INTERNE)


1 001 PETIT MATERIEL D'EXAMEN
1 099 PETITS MATERIELS
1 100 PETIT MATERIEL DE SOINS (MEDECINE INTERNE)
1 200 INSTRUMENTATION COURANTE D'ETAGE
1 300 PETIT MATERIEL A USAGE UNIQUE
1 400 PRODUITS RADIOACTIFS
5 001 ENSEMBLE AUTONOME DE RADIO
5 002 ENSEMBLE AUTONOME DE RADIO PORTATIF
5 101 PORTE-TUBE
5 102 PORTE-TUBE POUR ESSAI
5 201 STATIFS UNIVERSELS
5 211 STATIFS SPECIALISES
5 399 STATIF SPECIALISES ACCESSOIRES
5 401 COMPLEMENTS D'INSTALLATION
5 501 GROUPE RADIOGENE
5 601 SCANOGRAPHES
5 701 SCINTIGRAPHIE
5 801 OSTEODENSITOMETRE
5 902 PETIT APPAREILLAGE POUR LA MEDECINE NUCLEAIRE
5 903 PETIT APPAREIL POUR LA MEDECINE NUCLEAIRE
6 001 ECHOGRAPHES
6 002 ECHOGRAPHES PORTATIF
6 100 THERMOGRAPHE
6 200 IMAGEUR PAR RESONNANCE MAGNETIQUE NUCLEAIRE (RMN)
6 201 IMAGERIE PAR RESONANCE MEGNETIQUE
6 300 CYCLOTRON MEDICAL
6 301 CYCLOTRON A USAGE MEDICAL
6 401 TESTEUR/ANALYSEUR RX
11 001 CAMERAS CINEMATOGRAPHIQUES
11 105 ENSEMBLE DE SCOPIE TELEVISEE
11 201 NEGATOSCOPES ET TABLES DE LECTURE
11 403 TRAITEMENT INFORMATIQUE POUR LA RADIOLOGIE
11 406 TRAITEMENT NUMERIQUE POUR L'IMAGERIE
11 501 VIDEOGRAPHIE
11 502 VIDEOREPROGRAPHE
15 001 EXPLORATION FONCTIONNELLE ENCEPHALOGRAPHIQUE
15 004 EXPLORATION FONCTIONNELLE NEUROPHYSIOLOGIQUE
15 101 EXPLORATION FONCTIONNELLE CARDIO-VASCULAIRE
15 201 EXPLORATION FONCTIONNELLE NEUROMUSCULAIRE
15 399 EXPLORATION FONCTIONNELLE RESPIRATOIRE
15 406 EXPLORATION FONCTIONNELLE ET EXAMENS O.R.L.
15 407 EXPLORATION FONCTIONNELLE O.R.L.
15 499 EXPLORATION FONTIONNELE ET EXAMEN ORL (AP)
15 501 EXPLORATION FONCTIONNELLE ET EXAMENS OPHTALMOLOGIQUES
15 509 EXPLORATION FONCTIONNELLE OPHTALMOLOGIQUE
15 601 EXPLORATIONS FONCTIONNELLES (DIVERS)
15 701 ENDOSCOPIE
15 799 ACCESSOIRES POUR ENDOSCOPIE
15 801 ERGOMETRIE
15 904 SURVEILLANCE DES PARAMETRES PHYSIOLOGIQUES (MONITEURS)

66
15 920 MONITORAGE
15 999 TELEMETRIE FOETALE/CARDIAQUE
16 002 HOLTER
20 000 BALANCE DE LABORATOIRE
20 100 BAIN THERMOSTATE
20 204 ETUVES
20 306 PREPARATION ET DISTRIBUTION DE MELANGE REACTIONNEL
20 800 CENTRIFUGEUSE
20 900 MICROSCOPE DE LABORATOIRE
21 000 MICROSCOPE ELECTRONIQUE
21 100 COLORATION DES LAMES (EP)
21 200 OSMOMETRE
21 301 LYOPHILISATION ET DESHYDRATATION
21 400 ENREGISTREUR GRAPHIQUE
21 500 PETIT MATERIEL DE LABORATOIRE
21 600 PAILLASSE ET ENVIRONNEMENT
21 700 ANALYSEUR D'IMAGES CYTOLOGIQUES
24 000 ANALYSEUR MULTIPARAMETRIQUE DE BIOCHIMIE
24 106 ANALYSEURS SPECIALISES
24 199 ANALYSEUR SPECIALISES DE BIOCHIMIE
24 207 ANALYSEURS PARTICULIERS
24 208 ANALYSEURS PARTICULIERS DE BIOCHIMIE
24 304 PHOTOMETRIE MOLECULAIRE
24 405 IMMUNOCHIMIE (EQUIPEMENTS SPECIFIQUES POUR)
24 501 ELECTROPHORESE
24 600 NUMERATION/FORMULE LEUCOCYTAIRE (EP)
24 603 CYTOHEMATOLOGIE
24 700 AUTOMATE POUR GROUPAGE SANGUIN
24 801 EXPLORATION DE L'HEMOSTASE
24 901 BIOLOGIE MOLECULAIRE
28 007 PREPARATION DES TISSUS
28 099 PLATINE REFRIGERANTE
28 101 BACTERIOLOGIE
28 199 PETIT MATERIEL DE LABORATOIRE
28 201 MATERIEL POUR MORGUE
32 001 ANESTHESIE
32 101 OXYGENOTHERAPIE
32 201 RESPIRATEURS
32 303 ASPIRATEUR MEDICO-CHIRURGICALE
32 397 BOUTEILLE O2 1M3
32 398 DETENDEUR DE BOUTEILLE DE GAZ
32 399 TIRE LAIT ELECTRIQUE
32 412 POMPE A PERFUSION/NUTRITION/TRANSFUSION
32 501 CARDIOSTIMULATION
32 600 REANIMATION PEDIATRIQUE
32 700 SYSTEMES REFRIGERANTS/CHAUFFANTS POUR PATIENTS
32 701 ENSEMBLE REFRIGERANT/CHAUFFANT POUR PATIENT
36 001 TABLE D'OPERATION
36 100 ECLAIRAGE OPERATOIRE
36 199 LAMPE ECLAIRAGE MEDICAL
36 200 MICROSCOPE OPERATOIRE
36 299 DIVERS POUR MICROSCOPE
36 300 BISTOURI ELECTRIQUE/COAGULATEUR
36 399 ACCESOIRES BISTOURIS ELECT.
36 401 LASER THERAPEUTIQUE
36 500 CRYOCHIRURGIE/CRYOTHERAPIE
36 601 COMPLEMENTS DE BLOC OPERATOIRE
67
36 700 INSTRUMENTATION CHIRURGICALE
36 801 ENSEMBLE DE CHIRURGIE ODONTOSTOMATIQUE
36 901 CHIRURGIE SPECIALISEE
37 001 ENDOSCOPIE
37 101 CIRCULATION EXTRACORPORELLE
40 001 SUPPLEANCE RENALE
40 099 POMPE DE RECIRCULATION
40 201 TRANSFUSION SANGUINE/HEMAPHERESE
40 301 SUPPLEANCE CARDIOVASCULAIRE
40 401 SUPPLEANCE ENDOCRINIENNE
40 501 SUPPEANCE NEUROLOGIQUE
40 601 SUPPLENCE ORL
40 701 SUPPLEANCE OPHTALMOLOGIQUE
40 801 PROTHESES DENTAIRES
40 901 SUPPLEANCE ORTHOPEDIQUE
40 905 MATERIEL DE REEDUCATION FONCTIONNEL
44 001 THERAPIE PAR ONDES ELECTROMAGNETIQUES
44 199 RADIOTHERAPIE
44 201 KINESITHERAPIE
44 301 HYDROTERAPIE
44 302 HYDROTERAPIE
44 401 AEROSOLTHERAPIE
44 500 CHRONOTHERAPIE (EP)
44 501 THERAPIES AUXILIERES
44 601 THERAPIE PAR ONDES MECANIQUES
44 703 ELECTROTHERAPIE
44 800 HYPERTHRMIE
44 901 OXYGENOTHERAPIE
48 001 TRAITEMENT DE L'AIR
48 101 ENCEINTES DE DESINFRECTION
48 201 DESINFECTION DES LOCAUX
48 301 STERILISATEURS PAR LES GAZ
48 401 STERILISATEURS PAR LA CHALEUR
48 501 ACCESSOIRES DE STERILISATION
48 601 NETTOYAGE DES INSTRUMENTS ET DE LA VERRERIE
48 701 ENCEINTES STERILES
48 801 TRAITEMENT DE L'EAU
54 201 MOBILIER DE SOINS
54 301 TRANSPORT DES MALADES
54 405 EQUIPEMENTS SANITAIRES
54 500 MOBILIER SPECIFIQUE DE PEDIATRIE
56 001 ARMOIRES
56 006 ARMOIRES
56 201 SIEGES
60 204 TRAITEMENT PHOTOGRAPHIQUE
60 299 ARMOIRE DE SECHAGE
64 601 STOKAGE ET DISTRIBUTION DES FLUIDES
68 001 CLIMATISATION
68 204 CONGELATION
68 300 CHAUFFERIE (EP)

68
BIBLIOGRAPHIE

1. Appui à la maintenance biomédicale : Restructuration de l’atelier central de


maintenance biomédicale du ministère de la santé de Madagascar (Projet appuyé par la
Coopération Française).
Auteur : Ramos de Matos Antonio
Année 1997

2. Guide la maintenance, guide pour les responsables de maintenance hospitalière


Auteur : M. Lakhloufi
Année : 1991.

3. Mémoire de fin d’étude DESS Université de Technologie de Compiègne : La GMAO, un


outil pour la qualité de la maintenance biomédicale et hospitalière.
Année 1999.

4. Nomenclature des équipements hospitaliers CNEH faire équipe pour la santé, édition
1992.

2. Thèse professionnelle : Mise en place d’une politique de maintenance des équipements


biomédicaux.
Auteur : D.E Keneh
Année : 1998-199

Cours :
Organisation de l’Entreprise
Auteur : M. Rahajarizaka Richard.
Année 2007

Lien internet :
http://www.sitealpha.com/upload/cpsystemis170904.pdf

69
TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION

PREMIERE PARTIE : ENVIRONNEMENT PRATIQUE ET


THEORIQUE DE LA GESTION DES EQUIPEMENTS ET DE LA
MAINTENANCE HOSPITALIERE

CHAPITRE I : SITUATION ACTUELLE :

Section 1 : Présentation du SIEM 04


1.1 Historique 04
1.2 Organigramme 04
1.3 Missions 06
1.3.1 Les études techniques 06
1.3.2 Les installations et les interventions techniques des équipements 06
1.3.3 Les missions de réception technique, provisoire et définitive 08
1.3.4 Les formations des techniciens et des utilisateurs 08
1.4 Les moyens humains 08
1.5 Les moyens logistiques 09
1.5.1 Les moyens de déplacement 09
1.5.2 Les outils et les matériels d’intervention technique 09
1.6 Les moyens financiers 09
1.7 Les autres services de maintenance hospitalière 10
1.7.1 Les Ateliers Régionaux de Maintenance A.R.M 10
1.7.2 Les Ateliers de maintenance Hospitalière A.H 11

Section 2 : La gestion des équipements hospitaliers. 11


2.1 Les procédures d’acquisition de nouveaux équipements 11
2.2.1. Acquisition des équipements par le S.I.E.M 13
2.1.2 Acquisition de nouveaux équipements par les différents services 13
2.1.2.1 Cas des CHUet CHRR 14

70
2.1.2.2 Cas des CHD. 14
2.1.3.3 Cas des CSB. 14
2.1.4 Acquisition des équipements par les Projets 14
2.1.5 Les dons en équipements 15

Section 3 : La gestion de la maintenance hospitalière. 15


3.1 Les demandes d’Intervention Technique D.I.T 15
3.2 Le circuit de la D.I.T 16
3.3 Statistique 17
3.4 La gestion de stock des pièces de rechange et des produits d’entretien 18
3.5 La gestion des techniciens 18
3.6 La gestion des documents techniques 18

CHAPITRE II : THEORIE SUR LA GESTION DES


EQUIPEMENTS ET LA GESTION DE LA MAINTENANCE

Section 1 : Notion sur la maintenance. 19


1.1 La maintenance préventive 19
1.2 La maintenance curative ou corrective 20

Section 2 : La Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur. 20


2 ;1 L’organisation d’une Entreprise ou d’un service 21
2.2 La gestion de stock 22
2.3 La planification 22
2.3.1 Les objectifs 22
2.3.2 Les stratégies 22
2.3.3 Les politiques 22
2.3.4 Les procédures 22
2.4 Les comptabilités 22
2.5 La gestion de la maintenance 23

71
DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DES PROBLEMES
RENCONTRES

CHAPITRE I : LES PROBLEMES RENCONTRES :

Section 1 : Problème relatif à la gestion des équipements hospitaliers. 26


1.1 Incohérence entre les différents services et les projets (SIEM, SLAB, SILO, SANTE II). 26
pour l’acquisition des nouveaux équipements.
1.2 Absence d’une base de données permettant la bonne gestion des équipements 26

Section 2 : Problème relatif à la gestion de la maintenance.


2 .1 Insuffisance des moyens humains 27
2.2 Insuffisance des moyens logistiques 31
2.3 Insuffisance des moyens financiers 32
2.4 Insuffisance des documents techniques 32
2.5 Conflits de compétence entre les différents services de maintenance 32
2.6 Personnel non motivé 34
2.7 Vétusté des équipements hospitaliers 34
2.8 Insuffisance des formations et d’information pour les techniciens 34
2.9 Insuffisance des P.D.R 35
3.0 Insuffisance des moyens de communication 35

CHAPITRE II ANALYSE DES PROBLEMES

Section 1 : Analyse des problèmes des équipements. 36


Section 2: Analyse des problèmes de la maintenance. 38

72
TROISIEME PARTIE : LES SOLUTIONS PROPOSEES ET
RECOMMANDATIONS:

CHAPITRE I : LES SOLUTIONS PROPOSEES

Section 1 : Redéfinition du rôle et missions du S.I.E.M – renforcement de 42


ses moyens et ceux des autres ateliers et Mise en place de la Gestion de
la Maintenance Assistée par Ordinateur.
1.1 Rôle et missions du service 42
1.1.1 Pour le S.I.E.M 42
1.1.2 Pour les A.R.M 42
1.1.3 Pour les A.H 46
1.2 Renforcement des moyens 46
1.2.1 Pour le S.I.E.M 46
1.2.2 Pour les autres services ou ateliers régionaux de maintenance 47
1.3 Mise en place de la G.M.A.O 47

Section 2 : Mise en place de la Politique Nationale d’Ingénierie et de Maintenance


hospitalière. 48

Section 3 : Changement de statut du S.I.E.M en Etablissement Public à Caractère


Industriel et commercial. 50

CHAPITRE II : LA SOLUTION RECOMMANDEE

Section 1 : Redéfinition du rôle et missions du S.I.E.M – Renforcement de ses


moyens et ceux des autres ateliers et Mise en place de la Gestion de la Maintenance
Assistée par Ordinateur. 53

73
Section 2 : Présentation du logiciel SYSTEMIS VER 5
2.1 Choix du logiciel 55
2.2 Fonctionnement du Systemis VER 5 55
2.3 Coût d’installation et de formation 59
2.4 Résultats attendus 60

CONCLUSION 61

ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE

74

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