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Les photons

Plan

I- Introduction, historique et nature onde-corpuscule de lumière


II- Le photon
III- Caractéristiques des photons
IV- Classes des photons
V- Interaction des photons avec la matière
VI- Les photons X
VII- Types des rayons X
VIII- Spectre des rayons X
IX- Production des rayons X
X- Utilisation des photons X dans le domaine médical
I- Introduction, historique et nature onde-corpuscule de lumière:

 Euclide mathématicien grec 300 ans av J.C a eu l’idée brillante de la


représenter par de minces filets rectilignes, les rayons lumineux. Il pense
que l’œil envoie les rayons frapper les objets, ce qui permet de les voir.

En l’an mille, Ibn Alhaitam comprend le fonctionnement de l’œil et


affirme, au contraire d’Euclide, que la lumière provient des objets.
Mieux, en s’appuyant sur d’innombrables expériences, il ébauche les lois
de la réflexion et de la réfraction.
 Galilée passe de l’optique géométrique à l’optique instrumentale en
fabriquant une lunette qu’il pointe vers le ciel. Il veut mesurer le temps
de trajet de la lumière entre deux collines de Toscane, au moyen de
lanternes à volets, mais en vain car ses instruments sont trop
rudimentaires.
 Descartes, persuadé comme la majeure partie des scientifiques depuis
l’antiquité, que la lumière se propage instantanément. Il établit en 1637
la loi de la réfraction mais cherche aussi à dépasser les problèmes
d’optique géométrique. Il a l’immense mérite de revenir sur la nature
de la lumière et de lancer un débat qui va durer trois siècles.
 25 ans après la mort de Descartes, Ole Römer, un astronome danois a
estimé à 22 minutes le temps que met la lumière pour traverser l’orbite
terrestre. Il pourrait par une simple division calculer la vitesse de la
lumière, malheureusement les dimensions de l’orbite sont encore mal
connues à l’époque. Mais le résultat est bien là : la lumière a une
vitesse, qui n’est pas infinie.
 Au XVIIème siècle, le physicien néerlandais Huygens donne la théorie
ondulatoire de la lumière : les ondes lumineuses peuvent interférer de
manière à former un front d'onde se propageant en ligne droite.
 Isaac Newton, l’avait contrarié pour sa théorie car pour lui la lumière
est un flot de particules.
Newton Huygens

Cette controverse onde –corpuscule a mobilisé des générations de


savants après eux.
 Au 18ème siècle, Young, Malus, Fresnel, Arago découvrent les
phénomènes de diffraction, d’interférences et de polarisation qui
prouvent la nature ondulatoire de la lumière.
 Arago propose de comparer expérimentalement la vitesse de la lumière
dans l'eau et dans l'air.
 Foucault et Fizeau ont pu déterminer la vitesse de la lumière.
L’expérience cruciale a été réalisée en 1850 prouvant que Huygens avait
raison; la vitesse de la lumière est plus faible dans l'eau.
 En 1865 Maxwell réalise la synthèse magistrale de l’électricité et du
magnétisme et prouve que la lumière est l’addition de deux ondes, une
onde électrique et une onde magnétique. La lumière est une onde
électromagnétique.
 En 1885, Hertz met en évidence un nouveau phénomène : une plaque
métallique éclairée par une lumière ultraviolette émet de l'électricité,
alors qu’avec une lumière rouge, rien ne se passe, même en augmentant
l’intensité. Cet effet photoélectrique est impossible à comprendre si la
lumière n’est qu’une onde transportant de l’énergie.

Avec lumière ultraviolette Avec lumière rouge

Voir simulation de cet effet: https://youtu.be/bwRf__4-IeE


En1905 , Einstein redonne alors du crédit aux corpuscules de Newton. Il
annonce que la lumière est composée de quanta, plus tard baptisés
photons, particules sans masse dont l’énergie dépend de la fréquence de
l’onde associée.
 En 1924, Louis de Broglie a l'idée de généraliser le principe de
dualité onde-corpuscule à tous les objets microscopiques :
électrons, protons, etc. Une idée qui lui vaudra le prix Nobel de
physique en 1929.
Comme c'est le cas pour la lumière, à chaque particule est associée une
onde avec une longueur d'onde définie, baptisée « longueur d'onde de
Broglie ». Le comportement ondulatoire d'un objet n'est significatif
que si l'objet rencontre un obstacle dont la dimension est de l'ordre de
sa longueur d'onde.

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