Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Chapitre 7
Transmission d’ondes électromagnétiques par antennes
Le mode de communication longue distance le plus facile à mettre en œvre est la transmission de données par ondes
électromagnétiques. En effet le support étant une OEM avec une fréquence adaptée il n’est pas nécessaire d’utiliser de câble
ou de fibre pour que l’information soit transmise.
Figure 1 – Le système GPS repose sur un réseau de satellites communicants par OEM relayées par des antennes
I.1 Caractéristiques
Une OEM est se propage à la vitesse c. Elle est définie par rapport à la célérité des OEM dans le vide :
indice du milieu
n :
n = cc0 c0 : célérité de la lumière dans le vide
c : célérité de l’onde dans le milieu
Les OEM possèdent une double périodicité, elles se répètent dans le temps et dans l’espace :
• période temporelle : T (en s)
• période spatiale : λ la longueur d’onde (en m)
Ces deux grandeurs permettent de définir la fréquence de l’onde mais aussi sa célérité :
1
f= et c = λ · f
T
Les valeurs de fréquences/longueurs d’ondes permettent de séparer les OEM en plusieurs catégories :
Le domaine des micro-ondes ou radiofréquences peut être subdivisé en sous catégories, chacune ayant des applications
différentes :
E
B=
c
Dans un cas idéal une source émet une onde sphérique isotrope,
identique dans toutes les directions de l’espace. Il en résulte une ré-
partition de la puissance sur une sphère. On peut donc définir la
puissance surfacique isotrope :
Cette puissance surfacique ou encore Densité de puissance surfacique est directement reliée à la valeur efficace du
champ électrique et une propriété du milieu appelée impédance :
Piso : Puissance surfacique isotrope (W · m−2 )
E2
Piso = Z E : valeur efficace du champ électrique (V · m1 )
Z : impédance caractéristique du milieu (Ω)
I.3 Polarisation
La polarisation est la direction de variation des champs au cours du temps. Elle peut avoir 4 valeurs
→
− →
−
• Non polarisée : les champs E et B sont dans des directions aléatoires, l’onde est en moyenne non polarisée
• Polarisation rectiligne : les champs oscillent toujours selon la même direction, ils forment une ligne quand on regarde
dans la direction de propagation
• Polarisation circulaire : les champs oscillent en quadrature, ils forment un cercle quand on regarde dans la direction
de propagation
• Polarisation rectiligne : les champs oscillent avec un déphasage ils forment une ellipse quand on regarde dans la
direction de propagation
Cela a un impact sur sa géométrie. En effet les porteurs de charge dans le métal des antennes, les électrons, se mettent
en mouvement sous l’action des champs électriques et magnétiques véhiculés par l’onde. Cela génère une tension électrique
aux bornes de l’antenne. Pour que ce mouvement soit le reflet de l’onde reçue il faut qu’elle ait au minimum pour longueur
un quart de la longueur d’onde.
Figure 5 – Une antenne quart d’onde a une longueur correspondant au quart de longueur d’onde
L’association de plusieurs brins d’antenne permet d’obtenir des antennes plus longues mais dont la taille est un multiple
du quart de longueur d’onde
Figure 6 – Une antenne Yagi est composée de traverses ayant pour longueur une demi longueur d’onde.
Plus l’antenne est directive plus l’angle d’ouverture est faible et plus le gain est important
Figure 7 – Diagramme de rayonnement d’une antenne 6dBi avec une ouverture de 56°
• Atténuation FSL : l’atténuation en espace libre correspond à l’atténuation géométrique due à la propagation de
l’onde sous forme sphérique
1
A=
4π · d2
• Atténation par absorption : cette atténuation est due à une absorption de l’onde par le milieu ou tout système
rencontré.
λ2 × Gi
Sef f =
4π
qui reçoit une puissance densité de puissance P . La puissance reçue est alors :
Pr = Sef f × P
On peut ainsi aboutir à l’équation de Friis qui donne la puissance reçue au niveau du récepteur :
puissance reçue (W )
Pr :
puissance émise (W )
Pe :
gain de l’antenne d’émission (S.U.)
Gi,em :
Pr = Pe × Gi,em × A × Sef f × Gi,rec
A : atténuations (géométriques, diverses) (m−2 < 1)
surface effective de l’antenne de réception (m2 )
Sef f :
gain de l’antenne de réception (S.U.)
Gi,rec :