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SOMMAIRE
DEDICACE ............................................................................................................................ II
RESUME ............................................................................................................................... IX
ABSTRACT ........................................................................................................................... X
ANNEXES ..........................................................................................................................XIV
DEDICACE
REMERCIMENTS
Monsieur KOANDA Albert pour avoir vivement accepté de me suivre pendant l’élaboration de
mon rapport
Au CHU-SS qui m’a accueilli pour mon stage. En particulier à la Direction générale et tout son
personnel qui n’ont ménagé leurs efforts pour me guider et m’accompagner
Monsieur NEBIE Abdoulaye mon maitre de stage pour ses conseils et son accompagnement
tout au long de mon stage
Mes oncles OUATTARA Modibo Kourbié et SOME Abel pour leurs soutiens dans mes études
Mes amis et camarades qui m’ont été d’une grande aide dans l’orientation de mes recherches et
dans la rédaction de mon rapport
Tous ceux qui m’ont aidé d’une manière ou d’une autre dont les noms n’ont pas été cités
BO : Bloc Opératoire
SO : Salle d’Opération
RESUME
Ce présent rapport a pour thème concept architectural d’un bloc opératoire : cas du bloc
opératoire central du centre hospitalier universitaire Souro SANOU. Nous nous sommes posés
la question à savoir : comment contribuer à l’amélioration architecturale du bloc opératoire
central ? Dans l’optique de pallier à cette problématique nous nous sommes fixés comme
objectif principal de contribuer à l’amélioration de l’état du bloc opératoire central et comme
objectifs secondaires : d’effectuer une étude du bloc opératoire central ; de réaliser un plan
architectural ; de faire le bilan des équipements existants dans ce bloc ; de formuler des
suggestions en vue de l’optimisation ou du réaménagement du bloc central du centre hospitalier
universitaire de Souro SANOU. Pour atteindre nos objectifs nous avons procéder à une collecte
de données d’abord par observation directe, puis par recherche documentaire, ensuite par des
questionnaires et enfin un échange direct avec le personnel du bloc central.
Les réponses que nous avons reçues révèlent certaines limites notamment la taille insuffisante
des salles d’opération, le manque d’équipements et aussi le non-respect de la norme liée au bloc
opératoire. Au regard de toutes ses difficultés entravant la bonne marche du bloc, nous avons
émis des suggestions à l’endroit du centre hospitalier universitaire Souro SANOU, telle que le
réaménagement du bloc opératoire central en respectant les normes, bien équiper le bloc afin de
permettre une meilleure prise en charge des patients.
Mots clés : bloc opératoire central ; centre hospitalier universitaire Souro SANOU ; concept
architectural.
ABSTRACT
This report focuses on the architectural concept of an operating theatre: the case of the central
operating theatre of the Souro SANOU University Hospital. We asked ourselves: how can we
contribute to the architectural improvement of the central operating theatre? In order to
overcome this problem, we have set ourselves the main objective of contributing to the
improvement of the state of the central operating room and as secondary objectives: to carry out
a study of the central operating room; to draw up an architectural plan; to take stock of the
existing equipment in this block; to make suggestions for the optimization or redevelopment of
the central block of the Souro SANOU University Hospital. To achieve our objectives, we
collected data first by direct observation, then by documentary research, then by questionnaires
and finally by direct exchange with the staff of the central block. The answers we received reveal
certain limitations, including the insufficient size of the operating rooms, the lack of equipment
and also the non-compliance with the operating room standard. In view of all its difficulties
hindering the smooth running of the block, we have made suggestions to the Souro SANOU
University Hospital, such as the redevelopment of the central operating room in accordance with
the standards, well equip the block to allow better patient care.
Keywords: central operating theatre; Souro SANOU University Hospital; architectural concept.
INTRODUCTION GENERALE
La chirurgie représente un enjeu majeur dans la prise en charge des patients. Ces actes médicaux
à haut risque, sont réalisés dans des salles de blocs opératoires de haute technologie d’un point
de vue médical et technique. Malgré les contraintes budgétaires exercées sur les moyens
matériels et humains, le chirurgien doit offrir à son patient la meilleure offre de soin possible.
Afin de garantir une bonne prise en charge du patient avec ces contraintes importantes, le bloc
se doit d’être bien conçu et son organisation interne doit être optimisée. Pour aiguiller les
différents acteurs en lien avec le bloc, des documents traitant des différents aspects du bloc
opératoire existent.
En effet, il est possible de trouver des documents donnant des conseils pour mener à bien la
création ou la restructuration d’un bloc opératoire ou concernant l’organisation du bloc
opératoire. Cependant à l’heure actuelle, aucun outil détaillant tous les éléments à prendre en
compte et les étapes pour créer le bloc opératoire d’un CHU n’existe pas au Burkina Faso.
L’ingénieur biomédical, par ses compétences spécifiques et sa pluridisciplinarité est aujourd’hui
amené à s’investir dans des projets de conception et d’aménagement des blocs opératoires, c’est
pourquoi la réalisation d’une cartographie interactive d’aménagement type d’une salle
d’opération est nécessaire afin de lier l’efficacité, l’efficience et la qualité perçue pour
l’ensemble des personnes.
C’est à cet effet que nous nous sommes intéressés à une étude sur le concept architectural d’un
bloc opératoire dont le thème est : Concept architectural d’un bloc opératoire : cas du bloc
opératoire central du CHU-SS.A travers cette étude nous voulons faire ressortir l’importance de
l’emplacement du bloc opératoire dans un centre de santé, décrire l’asepsie du bloc opératoire,
faire une représentation architecturale du bloc opératoire du CHU-SS et proposer des
suggestions afin d’améliorer la qualité du bloc opératoire central du CHU-SS.
Pour mener à bien cette étude, nous avons échangé avec des acteurs du domaine tels que les
chirurgiens, les anesthésistes et aussi le major du bloc opératoire central. Nous avons aussi lu
des documents relatifs à l’organisation et aux bons fonctionnements du bloc.
Pour une suite plus claire de notre travail, nous avons articulé notre travail en quatre chapitres à
savoir la présentation des structures de formation et d’accueil, la revue de la littérature, l’analyse
proprement dite du thème et le bilan du stage.
Dans une dynamique d’auto-prise en charge des jeunes et dans une perspective de réduire le
taux de chômage, l’État s’est lancé en 2000 dans une politique de formation technique et
professionnelle à travers la création d’un ministère délégué à l’enseignement technique.
Cette politique a permis la naissance de plusieurs écoles supérieures techniques dont l’Institut
Supérieur de Technologies (IST).
Son objectif social est la réalisation et la gestion d’établissement d’enseignement technique et
professionnel, la réalisation d’étude, de conseil, de formation dans l’enseignement technique et
continue des travailleurs.
L’Institut Supérieur de Technologies (IST) a développé et mis en œuvre des nouvelles filières
de formation grâce à des collaborations avec des universités publiques au niveau national et des
universités étrangères.
Dans le cadre du volet formation dans l’enseignement technique et la formation professionnelle
ainsi que la formation continue des travailleurs, l’IST a pour vocation la formation des
techniciens supérieurs, des ingénieurs et des cadres de conception. Son objectif principal est de
relever un défi en besoin des personnes compétentes, dynamiques et performantes pour le
marché de l’emploi à travers deux (2) départements repartis en plusieurs filières :
Enfin, le département science de gestion prépare conjointement avec le Centre International des
Études Supérieurs Appliquées (CIESA) du Canada aux masters en Comptabilité, Contrôle et
Audit, en gestion des Ressources Humaines, en Gestion des projets de développement et en
Marketing et Stratégie.
A ce jour, l’IST compte trente-et-deux (32) diplômes homologués par le Conseil Africain et
Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES).
actionnaires, un milieu riche, ouvert, diversifié et axé sur la réussite de tous. Pour atteindre plus
d’efficacité dans ses activités, il a signé des partenariats avec d’autres universités ou instituts
nationaux et internationaux dans la formation et la délivrance des diplômes.
L’Institut Supérieur de Technologies est présent sur 07 campus qui sont : campus wayalghin,
campus Goughin, E-Campus, campus ouaga 2000, campus tempuy, campus tanghin et le
campus de Tenkodogo. Cependant le campus qui a servi à notre formation est celui de
wayalghin.
IST campus wayalghin aussi appelé campus Président Michel KAFANDO est situé sur la RN
n°4 à une distance de 900m de l’échangeur de l’est, entre la SONABEL et la gendarmerie de
Nongrmassom. Il est aussi situé en face de la station SODIGAZ.
❖ Tel : 68 00 23 00
❖ E-mail : infos@istburkina.com
1.2.1 Historique
Le CHU-SS a une capacité d’accueil de 614 lits dont 553 fonctionnels. Il avait un
effectif global de 995 agents toutes catégories confondues au 31 décembre 2018. Il a
pour missions ; l’administration des soins curatifs, préventifs, promotionnels et ré
adaptatifs, la participation à l’enseignement, à la formation des stagiaires et à la
recherche médicale.
La Direction Générale comprend dix (10) directions, et cinq (05) services rattachés.
1. Le Service Informatique,
2. Le Secrétariat particulier et du courrier,
3. Le Service de la communication et des relations publiques,
4. Le Service des affaires juridiques et du contentieux
5. Le Service des archives et la documentation centrale.
1. Département de chirurgie,
2. Département de gynécologie obstétrique et médecine de la reproduction,
3. Département de médecine,
4. Département de pédiatrie,
5. Département de la pharmacie,
6. Département des laboratoires.
Fond national de solidarité (FNS), Action contre la faim (ACF), le conseil régional
des Hauts Bassins et la commune de Bobo-Dioulasso.
Le CHU-SS est situé dans la ville de Bobo-Dioulasso, chef-lieu de la région des Hauts
Bassins. C’est un hôpital national de référence qui reçoit en majorité (98%) des
patients provenant des régions sanitaires des Hauts-Bassins, de la Boucle du
Mouhoun, des Cascades et du Sud-Ouest. Cela correspond administrativement à
quinze (15) provinces, seize (16) communes urbaines et quatre-vingt-dix-sept (97)
communes rurales.
• Biomédicale ;
• Froid et climatisation ;
• Plomberie ;
• Électricité.
• Menuiserie bois
• 01 Ingénieur biomédical ;
• 01 Technicien supérieur biomédical ;
• 01 Technicien en Électricité
• 02 Techniciens Plombiers en Génie Sanitaire,
• 01 Technicien en menuiserie bois
C’est dans ce cadre que s’inscrit le stage pratique de fin de formation que nous avons
effectué au Service des travaux et de la maintenance du CHU-SS du 05 septembre au
05 décembre 2022.
La deuxième partie de notre rapport présente le déroulement dudit stage.
Le bloc opératoire est un service important pour la prise en charge des patients c’est pourquoi
un bon aménagement et une bonne structuration permettra d’améliorer le service. Dans la suite
de notre travail nous tâcherons de donner une définition des mots clé en rapport avec notre
thème et par la suite nous donnerons une approche théorique et méthodique du thème traité
➢ Concept architectural : c’est un moyen essentiel utilisé pour atteindre les objectifs ou
solutions dans la conception d’un projet architectural tout en respectant les norme
➢ Selon Gandjbakhch, le bloc opératoire est une enceinte dédiée à des actes invasifs
réalisés quelles que soient la modalité et la finalité, en ayant recours aux équipements
adéquats et en regroupant toutes les compétences médicales et paramédicales requises
pour assurer la sécurité des patients.
- Bloc chirurgical qui englobe les salles d’opération avec le service de brossage et de
sous-stérilisation. Les salles sont disposées de manière conventionnelle par groupes de deux ou
regroupées autour d’une aire de travail centrale.
- Le secteur ou la salle de réveil, laquelle peut faire partie intégrante du bloc chirurgical
ou avoir une sortie donnant directement vers l’extérieur.
Les sas ont comme premier objectif le passage contrôlé et sous certaines conditions, entre deux
zones de qualité aseptiques différentes. On y distingue les éléments suivants :
➢ Bureau des cadres infirmiers : C’est l’endroit où le personnel sanitaire du bloc peut
communiquer avec le personnel hors bloc. Il est situé à l’entrée du bloc. Il est muni
d’éléments tels qu’un téléphone, un écran informatique ou des éléments de contrôle du
traitement de l’air des salles d’opération. Il permet également l’échange de dossiers
(clichés radiologiques, résultats d’analyses).
➢ L’ACCÈS DES PATIENTS : Il faut tenir compte du mode de transfert du patient (lit,
civière, chariot, etc.), du stockage de ces modes de transfert hors du bloc ainsi que de
l’utilisation d’un « passe-malade » pour l’entrée du patient au bloc opératoire.
➢ VESTIAIRES D’ACCÈS AU BLOC OPÉRATOIRE : Ce vestiaire incontournable
crée la contrainte de changement de tenue. Il doit contenir les éléments suivants :
- Vestiaire d’entrée (pour déposer la tenue extérieure), où se trouvent les casiers (à double
entrée) de rangement des vêtements, des effets personnels et des chaussures ;
- Vestiaire d’entrée (d’habillage) qui comporte les lavabos pour le lavage des mains et un
meuble de rangement pour le stockage des tenues de bloc opératoire ;
- Vestiaire de retour (de déshabillage), où le personnel dépose la tenue de bloc opératoire
;
- Vestiaire de retour (de reprise de la tenue extérieure), où le personnel reprend ses
vêtements, ses effets personnels et ses chaussures ;
- Sanitaires équipés de toilettes, douches et lavabos, lesquels sont accessibles depuis le
vestiaire de retour (de reprise de la tenue extérieure).
La fonction de stockage est faite dans les locaux de stockage, lesquels font partie des locaux
annexes. Ces locaux doivent prévoir le stockage de produits stériles tels que le linge et le
matériel médico-chirurgical, des produits non stériles (matériaux divers), des produits
pharmaceutiques tels que les solutés et les médicaments divers, des matériaux en « dépôt-vente
» tels que les prothèses, et matériaux coûteux tels que les optiques de microscopes ou le vidéo.
Par contre il est décrit dans le tableau suivant certains matériaux seront stockés dans des locaux
spécifiques :
Locaux
Anesthésistes Gros matériel et mobilier Entretien
Produits propres à Matériel mobile de Local annexe Pour l’usage du bloc
l’anesthésie, radioscopie, écho Accessoires des opératoire : produits
Matériel graphe, microscope tables d’opération et matériaux
d’anesthésie, opératoire, tels que les matelas d’entretien sur
Matériel de endoscopes, et couvertures rayonnages, chariots
réanimation, équipements au chauffantes, de nettoyage, mono
Respirateurs. laser, bistouris, accessoires brosses et aspirateur
éclairage opératoire d’orthopédie et les à eau. Il y aura un
mobile d’appoint, guéridons point d’eau et un
générateur à lumière d’accessoires point de vidange.
froide, aspiration complémentaires.
mobile, circulation
extracorporelle, etc.
La fonction opératoire nous amène à distinguer trois salles supplémentaires afin de mieux gérer
le processus de l’opération et d’assurer la réussite de celle-ci.
La salle de réveil est l’endroit où le patient est conduit après l’opération à l’aide d’un chariot-
brancard qui est conservé jusqu’au retour du patient dans son lit lors du transfert à la sortie de
la même salle de réveil.
Fonctions
Informatique ou Vidéo ou de transfert Anatomie Salle de détente
transfert de données d’images pathologique
Accès informatisé au Diffusion de l’image Nettoyage des Interne ou externe au
dossier du patient. du champ opératoire. prélèvements bloc opératoire. À
Gestion du bloc Télésurveillance des anatomiques. Prise titre facultatif.
opératoire (stock, salles. Suivi des de photographies.
consommables opérations depuis Dissection et examen
utilisés pour l’extérieur du bloc des prélèvements.
l’opération, opératoire. Congélation des
médicaments et prélèvements pour
produits examen ultérieur.
anesthésiques). Emballage pour
envoi dans un
laboratoire
spécialisé.
facilité de communication avec l’unité de réanimation, l’unité des soins intensifs postopératoires
ainsi que l’unité de stérilisation centrale.
En ce qui concerne la situation du bloc opératoire par rapport au reste de l’établissement, et ce,
du point de vue fonctionnel, le bloc opératoire doit fournir une simplicité de mouvements à
l’intérieur et en-dehors du bloc, en permettant au personnel sanitaire de travailler sans qu’il soit
nécessaire d’en ressortir pour réaliser des tâches telles que l’accompagnement des patients ou
l’envoi des analyses au laboratoire.
La maitrise d’œuvre est une étape primordiale pour sa réalisation il est donc important de
prendre en compte les paramètres suivants :
❖ Les murs
❖ Le plafond
❖ La dalle
❖ Les sols
❖ Les portes
Les murs peuvent être recouverts de matériaux en polychlorure de vinyle ou peints avec une
peinture spécifique contenant du polyuréthane afin d’éviter une détérioration chimique lors de
la désinfection de la salle d’opération ou encore de limiter les impacts dus aux matériaux
mobiles.
2.2.1.2.2 Le plafond
Comme tout élément constitutif de la salle d’opération, le plafond devra être lisse et lavable. Il
est important de le consolider si besoin afin de pouvoir y fixer les éléments d’ancrage tels que
les éclairages ou les bras de chirurgie.
2.2.1.2.3 La dalle
Il est important de connaitre au préalable l’ordre de grandeur concernant la masse totale des
matériaux qui seront posées sur le sol afin de prévoir la charge supportée par la dalle.
Au sein du BO la lutte contre les maladies nosocomiales doit rester prioritaire afin de garantir
la sécurité des patients et du personnel soignant. Pour ce faire, un certain nombre de règles de
sécurité doit être respecté. Il s’agit de mesures d’ordre général qui figurent au sein de la charte
de fonctionnement du BO et qui sont régulièrement rappelées au cours des réunions de conseil
de bloc. Elles impliquent tous les acteurs du BO qui doivent se sentir individuellement
concernés. Parmi ces règles nous avons :
A ces multiples règles collectives et individuelles, il faut ajouter qu’une qualité élevée de la
maintenance des salles d’opération est nécessaire pour éviter les infections nosocomiales.
− Entre deux interventions, même protocole en l’absence de souillures et dans tous les
autres cas lavage du sol manuel ou par technique vapeur, en insistant à nouveau sur le
séchage complet du sol avant de revenir en salle d’intervention ;
− En fin de programme opératoire, on pratique un nettoyage et une désinfection de
l’ensemble des équipements et des murs à mi-hauteur, un dépoussiérage du sol par
balayage humide et un lavage obligatoire de toute la surface du sol, qu’il soit manuel ou
mécanisé ;
− Une fois par semaine, tous les auteurs de recommandations s’accordent pour la
réalisation d’un « grand nettoyage hebdomadaire », qui reprend les principes du
nettoyage de fin de programme opératoire et auquel on associe un nettoyage-désinfection
des murs sur toute leur hauteur et un nettoyage-désinfection à fond du mobilier avec
démontage des éléments amovibles.
− Laisser un temps de repos à la SO après une intervention avant d’en faire une autre.
C’est-à-dire éviter une présence humaine afin de renouveler l’air dans la salle.
- Demande la mise en place d’un conseil de bloc opératoire, en spécifie les +missions et
la composition
➢ Circulaire DH/FH/n°2000-264 du 19 mai 2000 réitère :
- Le caractère essentiel du tableau fixant la programmation opératoire
- La nécessité pour chaque établissement de posséder un conseil de bloc opératoire dont
le rôle, la composition, et les missions sont précises.
➢ Circulaire n°96-4459 relative à l’utilisation des tables d’opérations.
➢ La norme NF S 90 -351 guide la conception, la réalisation, l’exploitation et la
maintenance des installations de traitement d’air dans les salles propres et des
environnements apparentés en milieu hospitalier.
➢ La norme ISO 14698 qui est la première norme internationale générale relative
à la maitrise de la bio contamination.
Au cours de notre stage nous avons répertorié 60 équipements médicaux au sein du bloc
opératoire central du CHU-SS listés dans le tableau ci-dessous.
Le BO central du CHU-SS est construit dans un bâtiment R+1 ; il a en son sein sept (07) salles,
trois (03) vestiaires, trois (03) bureaux, deux (02) magasins, trois (03) toilettes et un dépôt de
médicament. Le BO central du CHU-SS est situé à proximité du service de réanimation, de la
consultation pré-anesthésie du laboratoire d’analyse, du service de stérilisation central, du
service d’urgence chirurgical, de la buanderie et du dépôt pharmaceutique afin de fournir une
simplicité de mouvement entre les différents services en cas d’urgence ou de besoin de certains
examens supplémentaires lors des interventions.
Le bloc opératoire central du CHU-SS comme tout autre bloc opératoire a pour principale
mission d’assure la prise en charge des patients et leur offrir un cadre performant à toutes
interventions chirurgicales programmées ou d’urgences mais aussi d’assurer la formation des
étudiant dans les différentes spécialités.
3.2.2 Personnel
Le bloc opératoire central du CHU-SS est un service regroupant 37 personnes qui veillent à la
bonne marche des activités qui y sont menées. Nous pouvons ainsi les répartir selon leurs
qualifications professionnelles comme l’indique le tableau ci-dessous :
La prise en charge d’un patient au bloc opératoire central du CHU-SS se fait en plusieurs étapes
pouvant durer plusieurs jours. Pour les interventions programmées, le patient devra au préalable
avoir une consultation pré-anesthésie où il aura un entretien avec le médecin anesthésiste qui
examinera son cas et demandera des examens précis en fonction du type d’intervention
chirurgicale à mener. Puis passera dans le bureau du chirurgien où il aura un autre entretien, son
dossier sera examiné les examens médicaux réalisés seront vérifiés et si tout est normal il pourra
donc programmer la date de l’intervention. Une fois la date programmée, le patient est
hospitalisé la veille afin d’être préparé aux différentes anesthésies avant d’être amené en salle
d’intervention.
Pour les cas d’urgence, le patient passe par le service d’urgence chirurgicale où il passera les
examens nécessaires avant d’être amené en salle d’opération.
Après l’intervention chirurgicale, le patient est d’abord amené en salle de surveillance poste
interventionnelle où ses signes vitaux resteront surveillés ; ensuite il est amené en salle
d’hospitalisation et enfin libéré en fonction de l’évolution des soins.
Lors de la conception, BO central du CHU-SS les aspects qui ont été prises en comptes sont les
suivantes :
Le bloc opératoire central du CHUSS est un bloc pluridisciplinaire nous avons à son sein :
Le bloc opératoire central du CHU-SS a en son sein cinq (5) salles d’opérations nous avons
donc pris le soin de mesurer les dimensions des différentes et nous avons eu les dimensions
suivantes :
▪ Les salles d’opérations un (I) à quatre (IV) ont une longueur (L) de 7m, une largeur(l)
de 5m, une hauteur(h) de 3,20m soit une surface (S) de 35m2.
▪ La salle d’opération cinq (salle chirurgie pédiatrique) a une longueur(L) de 6m, une
largeur(l) de 4m, une hauteur(h) de 2,70 soit une surface(S) de 24m2.
Le BO central du CHU-SS utilise les principes de la marche en avant, en allant du plus sale
vers le plus propre permettant ainsi une diminution essentielle à l’infection au bloc opératoire.
Il délimite des zones d’asepsie différente et croissante, tout le long du cheminement, depuis
l’extérieur du bloc opératoire jusqu’à la table d’opération.
L’asepsie progressive du BO central du CHU-SS a pour but la surpression maximale des micro-
organismes. Cette suppression se fait par zone et le franchissement de « douanes » dont le rôle
est de réduire l’introduction de micro-organismes de la zone d’amont vers la zone d’aval.
Arrivée du personnel
Arrivée du patient
A l’arrivée, le patient passe la première porte d’accès au BO où il laisse ces habits dans des
casiers et est couvert de drap stérile puis conduit vers la salle d’opération où le drap est retiré et
un champ opératoire le couvre afin de délimiter la zone à opérer à la fin de l’intervention il passe
à la SSPI et ressort par la même porte où il récupère ces habits de ville et conduit dans les salles
d’hospitalisation.
Lors de nos différentes investigations nous avons relevés des insuffisances du au non-respect
des normes de construction d’un BO.
14%
S.O CHU-SS
NORME
86%
La taille de la salle d’opération est importante lors de la construction d’un BO. Lors de nos
investigations et après la prise de différentes mesures il est ressorti que les salles d’opérations
I à IV du BO central du CHU-SS ont une superficie de 35m2. La norme standard de la superficie
d'une salle d’opération étant de 40m2 alors les salles d’opérations I à IV du BO central du CHU-
SS représente 87% de la norme soit un déficit de 14%.
Salle d'opération v
60%
NORME
23%
S.O CHU-SS
NORME
77%
Lors de la conception des BO beaucoup de paramètres ne sont pas pris en compte pour le respect
des normes afin d’avoir une bonne prise en charge et avoir un bon état du BO. La taille
règlementaire des salles d’opérations permet une mobilité facile une aisance du chirurgien et de
son personnel afin de donner une meilleure prise en charge des patients. L’étanchéité des portes
est importante car elle permet de diminuer l’introduction des micro-organismes au sein du BO
ce qui maintiendra le BO stérile et diminuera les risques d’infections nosocomials.
- Réaménager le BO central
- Améliorer la qualité des portes
- Bien équipée le BO
L’étude que nous avons menée sur le terrain nous a permis de déceler les insuffisances que
rencontre le BO central du CHU-SS. Notre démarche sur le terrain nous a permis de comprendre
les réalités et les difficultés que rencontre le BO central du CHU-SS
Notre thème nous a permis de relever quelques points forts et des points faibles du BO central
du CHUSS qui sont les suivants :
Pour mieux améliorer l’état et la qualité du BO central du CHUSS nous proposons les
suggestions suivantes :
Durant notre stage nous avons effectué et/ou participé à de multiples travaux de maintenance
sur les équipements biomédicaux que nous pouvons résumer dans le tableau ci-dessous :
Durant notre stage les différentes tâches effectuées nous ont permis de découvrir le monde
professionnel de développer nos connaissances pratiques et renforcer nos compétences dans la
maintenance des équipements médicaux et dans le domaine de l’électricité, de la plomberie et
de la menuiserie. Nous pouvons ainsi :
❖ Assurer la maintenance de certains équipements tels que les chariots d’anesthésies, les
respirateurs, les tensiomètres les Poupinel et les aspirateurs.
❖ De remplir le cahier d’intervention
❖ Assurer l’installation et la mise en marche des équipements médicaux tels que le
microscope les tensiomètres, les chariots d’anesthésies et des PPC.
Notre stage nous a permis de tisser des relations avec du biomédicale des structures privées. Il
nous a aussi permis de nous faire de l’expérience dans les maintenances et l’installation des
équipements biomédicaux.
Les activités techniques réalisées nous ont permis de concrétiser nos connaissances théoriques
en pratique. Aussi, les suggestions que nous avons proposées, vise à contribuer à l’amélioration
du fonctionnement du CHU-SS.
CONCLUSION GENERALE
La formation en génie biomédical de l’IST nous a donné des connaissances théoriques
permettant d’appréhender le milieu hospitalier dans son environnement et ses équipements.
Pendant notre stage, les connaissances acquises à l’IST nous ont permis de nous familiariser
assez rapidement avec le fonctionnement de certains équipements biomédicaux et aussi d’avoir
une connaissance en électricité.
Au terme de notre étude il est ressorti clairement l’importance des normes lors de la mise en
place du bloc opératoires. Nos échanges avec les techniciens et le personnel nous ont permis de
relever les insuffisances liées aux activités et à l’infrastructure du bloc opératoire central. Ce qui
nous a valu de formuler des suggestions afin d’améliorer la qualité du bloc opératoire du CHU-
SS.
Nous concluons que la rénovation si possible du BO central du CHU-SS est indispensable afin
d’obtenir une meilleure prise en charge des patients mais aussi un meilleur cadre de travail pour
le personnel.
BIBLIOGRAPHIE
1. Modèle de cadre réglementaire mondial relatif aux dispositifs médicaux ; OMS 2019
2. Normes internationales iso / CEI 17025 deuxième édition 2005
3. Guide de comportement au bloc opératoire de M.MC Jacomme édition 2008
4. Normes et standards en infrastructures et équipements du centre de santé et de promotion
sociale, du centre médical avec antenne chirurgicale et du centre hospitalier régional
première édition 2004
5. Nouvelles organisations et architectures hospitalières édition 2007
6. DANAYE Sarah (2021-2022) « Suivi et évaluation de la maintenance des équipements
d’un bloc opération » IST licence professionnelle en MBH page 10
7. GNEME Oumar(2017-2018) « exposé sur le bloc opératoire » page 27
WEBOGRAPHIE
ANNEXES
FICHE D’ENQUETE
➢ Le bloc opératoire est-il adapté pour vos interventions ?
Oui Non
Oui Non
➢ Disposez-vous d’un local de stockage des objets stériles dans le bloc opératoire centrale
?
Oui Non
➢ Disposez-vous d’un inventaire physique mis à jour des équipements du bloc opératoire
central ?
Oui Non
➢ Avez-vous reçu une formation sur tous les équipements du bloc central ?
Oui Non
- Difficile
- Pas difficile
- Bonne
➢ Avez-vous des suggestions à faire pour améliorer la qualité des locaux et l’organisation
du bloc opératoire central ? Si oui les quelles ?
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………
………………
SOMMAIRE ....................................................................................................................................... I
DEDICACE ........................................................................................................................................ II
REMERCIMENTS ............................................................................................................................ III
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ....................................................................................... IV
LISTE DES FIGURES........................................................................................................................ V
LISTE DES GRAPHIQUES ............................................................................................................. VII
LISTE DES ANNEXES ................................................................................................................... VIII
RESUME........................................................................................................................................... IX
ABSTRACT ....................................................................................................................................... X
INTRODUCTION GENERALE ......................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : CADRE THEORIQUE .......................................................................... 3
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DES STRUCTURES DE FORMATION ET D’ACCUEIL ............ 4
1. Présentation de l’Institut Supérieur et de Technologies ......................................................... 4
1.1.1 LE DEPARTEMENT SCIENCE DE GESTION ...................................................... 4
1.1.2 LE DEPARTEMENT SCIENCE ET TECHNOLOGIE .......................................... 5
1.1.3 LES STRATEGIES DE COLLABORATION ET DE DEVELOPPEMENT
INSTITUTIONNEL DE L’IST ................................................................................................. 5
1.2 PRESENTATION DU CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE SOURO SANOU ............... 7
1.2.1 Historique ............................................................................................................................. 7
1.2.2 Données administratives ....................................................................................................... 9
1.3 PRESENTATION DU SERVICE DES TRAVAUX ET DE LA MAINTENANCE (STM) .. 9
CHAPITRE 2 : REVUE DE LA LITTERATURE .................................................................... 11
2.1 Définitions et concepts liés au bloc opératoire ..................................................................... 11
2.2 Approche théorique du thème ........................................................................................... 12
2.2.1 Généralité sur le concept architectural d’un bloc opératoire ........................................ 12
2.2.1.1 Bloc opératoire ............................................................................................................. 12
2.2. 1.1.1 Fonction SAS ............................................................................................................ 12
2.2.1.1.2 FONCTION STOCKAGE ........................................................................................ 14
2.2.1.1.3 Fonction opératoire .................................................................................................. 15
2.2.1.1.4 Fonction réveil.......................................................................................................... 15