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Préambule
« Le but, n’est-il pas le chemin ? »1
Voilà pourquoi, l’apprentissage par les filles et fils de nos peuples, des sciences techniques en
général, du moteur thermique et de la protection de son environnement entre autres, est une
exigence de souveraineté.
« Tout ce qui est, enseigne en une parole muette. La forme est langage. L’être est langage. Tout
est langage. »4
Alors,
« ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais ce que vous pouvez faire pour
votre pays. »5
Car,
« vouloir, ce n’est pas dire ce que l’on veut ; c’est agir. Et la meilleure manière de prédire son
avenir, c’est de le créer soi-même ; étant entendu que celui qui cherche le succès autrement
qu’en prenant lui-même des initiatives, passera sa vie à multiplier les frustrations qu’il veut
éviter »6.
Donc,
1
N’GUESSAN Kouamé Norbert (avril 2016), Les Indignés des Tropiques, Paris : Éditions Edilivre, p. 161.
2
Idem, p. 202.
3
Idem, p. 170 (citant Quang Vu Luu).
4
Idem, p. 71 (citant Amadou Hampâté Bâ).
5
Idem, p. 78 (citant John Fitzgerald Kennedy).
6
Idem, p. 204.
7
Idem, p. 5.
N’GUESSAN Kouamé Norbert 2
ESI/MA2 / 2022-2023 Organes de Transmission
Généralités
Un véhicule automobile est, le plus souvent, lié au sol par l’intermédiaire de quatre roues
munies de pneumatiques. Les roues ont trois fonctions principales :
➢ Diriger le véhicule
➢ Suspendre le véhicule, c’est-à-dire le découpler des irrégularités de la route
➢ Transmettre la puissance.
Bien que les roues soient depuis très longtemps suspendues indépendamment les unes des
autres, on parle toujours de train avant et de train arrière.
Le châssis du véhicule supporte les différents organes.
La puissance du moteur est transmise aux roues avant ou arrière ou les deux. Le freinage
s’effectue sur chacune des roues.
• Figure 4 de
Les organes : Chaine cinématique
transmission surduun
véhicule légerdetout
véhicule terrain (VLTT
dernière P4) (avec
technologie
calculateur électronique)
N’GUESSAN Kouamé Norbert 5
ESI/MA2 / 2022-2023 Organes de Transmission
Chapitre 2 : Embrayages
L’Embrayage (E ) est situé entre le moteur (M) et la boite de vitesses (B). Avec une Boite de
vitesses mécanique, elle est commandée par le conducteur au moyen de la pédale d’embrayage.
Mais avec une Boite de vitesses automatique, elle est commandée par le conducteur au moyen
de la pédale d’accélérateur.
1. Mise en situation
1.1. Définition
Quelle que soit la disposition des organes de transmission, le système d’embrayage comprend
l’ensemble des pièces situées entre le moteur et la boite de vitesses.
o Solutions technologiques
2. Embrayage mécanique
2.3. Fonctionnement
Dans ce type d’embrayage qui est le plus courant, les ressorts de l’embrayage mécanique à
disque sont remplacés par un ressort à diaphragme.
Pour réduire l’effort du conducteur sur la pédale d’embrayage, la pression sur la butée
d’embrayage qui comprime le ressort à diaphragme, se fait par l’intermédiaire d’une huile sous
pression, à la sortie d’un maitre-cylindre. Cette pression de l’huile permet de multiplier l’effort
de pression du conducteur sur la pédale d’embrayage.
Dans un carter, plaçons deux ventilateurs face à face. Le premier, lié en rotation à un moteur.
Ce ventilateur est appelé impulseur. Le second ventilateur est lié à un organe à mettre en
mouvement, appelé la turbine. Lorsque le moteur tourne, le ventilateur « impulseur » crée un
courant d’air qui agit sur le ventilateur « turbine » et tend à le faire tourner en appliquant un
couple moteur à ses pales. Le couple moteur appliqué sur la turbine est d’autant plus important
que la vitesse de l’impulseur est élevée.
G Bride d’entrainement
de pompe primaire
élevée pour un couple transmis aux roues motrices, plus important. Ainsi, le convertisseur de
couple permet, aux faibles vitesses du moteur, de produire un plus grand couple et aux vitesses
plus élevées du moteur, de fournir un faible couple sur l’arbre primaire de la boite de vitesses.
La boite de vitesses (BV) est un mécanisme à engrenages situé entre l’embrayage et l’arbre de
transmission. Elle permet de faire tourner l’arbre récepteur aux différentes vitesses prévues.
Elle transforme le couple moteur afin qu’il soit mieux adapté aux conditions de déplacement
du véhicule.
La boite de vitesses a pour rôle de modifier le rapport entre la vitesse de rotation du moteur et
celle de l’arbre récepteur (roues motrices) lorsque le couple résistant l’exige ; réaliser la marche
arrière ; réaliser la séparation permanente de l’arbre récepteur (roues motrices) et du moteur,
complétant ainsi l’action de l’embrayage qui, au gré du conducteur, ne provoque qu’une
séparation momentanée du moteur et des organes de transmission.
En effet, le couple résistant à vaincre par le couple moteur évolue en fonction de la vitesse du
véhicule.
Ainsi, plus le nombre de rapport de vitesse d’une boite de vitesses est élevé, plus
Cm se rapproche plus du couple résistant ; en d’autres termes, plus l’écart entre
Cm et Cr se réduit, et plus les pertes se réduisent. Le nombre élevé des rapports
de vitesses d’une boite de vitesses, est favorable à une augmentation du rendement
du véhicule. Tout ceci a un grand impact sur le moteur à savoir :
• Réduction de la consommation ;
• Réduction des émissions de CO2.
Les liaisons :
Sur le schéma de la boite de vitesses simplifiée (cf. figure 1), les pignons P1, P2, P3, P4 sont les
pignons de l’arbre moteur ou arbre primaire. Ces pignons sont montés coulissants (translation)
et solidaires en rotation avec l’arbre primaire.
Les pignons S1, S2, S3, S4 sont les pignons de l’arbre récepteur ou arbre secondaire. Ces pignons
sont montés solidaires avec l’arbre secondaire.
Dans le schéma de la figure 2, les pignons de l’arbre secondaire tournent fous alors que les
pignons de l’arbre primaire sont montés solidaires. Le système de synchronisation et de
crabotage en liaison glissante avec l’arbre secondaire, permet d’entrainer l’arbre secondaire
avec l’un de ses pignons.
Dans la figure 3 d’une boite de vitesses manuelle, en plus des arbres primaire et secondaire,
nous avons aussi un arbre intermédiaire.
3. Principe de fonctionnement
Lorsque le levier de vitesses est actionné, un dispositif à friction (à cône et anneau expansible)
est mis en contact avec le pignon et l’entraine à la même vitesse que celle de l’arbre secondaire.
Le baladeur est ensuite engagé sur la denture du pignon à entrainer : c’est le crabotage.
Synchronisation : le cône femelle du synchroniseur «.. » vient au contact avec le cône male du
pignon, poussé par le levier « .. ». Il y a égalisation des vitesses.
Crabotage : l’effort accentué sur le levier, crée le crabotage du pignon.
• Fonctionnement du synchroniseur
Lorsque le conducteur déplace son levier (cf. figure 5), la couronne du synchroniseur est
poussée axialement. Elle se déplace sur les cannelures de son moyeu en quittant son
verrouillage, et entraine en translation le dispositif de friction. Celui-ci se trouve alors en contact
avec une surface de friction du pignon fou. Le frottement accélère le pignon fou. Lorsque les
vitesses sont devenues identiques, la couronne vient engrener ses crabots sur ceux du pignon
fou (cf. figure 5).
Tant que les vitesses des deux éléments à engrener sont différentes, le dispositif de friction étant
mis en contrainte, se positionne de telle sorte que la couronne ne peut venir s’engrener
immédiatement sur le pignon fou (cf. figure 6).
Lorsque les vitesses sont égalisées, le dispositif de friction se trouve libéré et ne s’oppose plus
au déplacement de la couronne. Chaque couronne de synchroniseur et chaque baladeur
comportent une rainure périphérique dans laquelle vient se placer une fourchette actionnée par
un coulisse. Un dispositif de verrouillage maintient les coulisseaux dans la position désirée :
point mort ou vitesse engagée.
N’GUESSAN Kouamé Norbert 30
ESI/MA2 / 2022-2023 Organes de Transmission
Sur la figure 7 ci-dessous, les pignons tournent fous sur l’arbre secondaire. Les synchroniseurs
20 et 17 sont liés en rotation sur l’arbre secondaire. Dans leur mouvement de translation, ils
lient en rotation les différents pignons crabotés avec l’arbre secondaire, et partant, établissent
la chaine de transmission du mouvement avec le pignon de l’arbre intermédiaire. L’arbre
d’entrée et l’arbre secondaire ne s’entraine pas directement.
Exercice 1 :
À partir des valeurs du nombre de dents des différents pignons, calculer les différents rapports
de transmission de chacune des vitesses de la boite de vitesses ci-dessus.
Exercice 2 :
Soit le schéma de la boite de vitesses à 4 vitesses ci-dessous :
Calculer les rapports de transmission de chacune des vitesses.
Exercice :
Exercice :
TAF :
1) Faire le schéma de la boite de vitesses.
2) Identifier la marche arrière.
3) Calculer le rapport de transmission de toutes les vitesses en spécifiant la vitesse
correspondante pour chacun de ces rapports.
4) Combien de rapport contient cette boite de vitesses ?
Exercice 3 :
Soit le schéma de la boite de vitesses suivante :
Travail à faire :
1) Calculer les rapports de transmission de chacune des positions A, B, C, D et E, des
baladeurs 1, 2 et 3 ;
2) Indiquer les vitesses pour chacun des rapports ;
3) Donner le nombre de vitesses de cette boite de vitesses.
Une boite de vitesse automatique sert à transmettre le couple moteur aux roues d’un véhicule
en adaptant les caractéristiques du moteur aux conditions de circulation et à la commande du
conducteur.
Grâce au système automatique, c’est le véhicule qui gère seul le changement de rapport (la
vitesse du levier à enclencher) en fonction de paramètres tels que le régime moteur, la position
de la pédale d’accélérateur et la vitesse du véhicule. Ainsi, une boîte automatique ou boîte de
vitesses automatique ne requiert aucun changement de vitesse manuel après son engrènement
initial.
La boite de vitesses automatique a pour principal avantage d’être très confortable à l’usage,
notamment en ville et dans les embouteillages ou les changements de rapport sont fréquents.
P : frein de parking
R : Marche arrière
D : Conduite en avant
N : Point mort
1:
2:
Cette fonction est réalisée par la pompe à huile qui elle-même est mise en rotation par le moteur
du véhicule. L’huile sous pression alimente deux circuits :
A la mise en marche de la pompe, l’huile part directement vers le circuit de sélection des
embrayages à travers les vannes d’embrayage N215 ou N216. La vanne de surpression permet
de limiter la pression en cas de défaillance du tiroir principal. L’huile partant du circuit
de refroidissement des embrayages traverse le tiroir de pression principale qui lui-même est
piloté par la vanne de pression principale.
➢ Fonction embrayé-débrayé
Une fois le sélecteur de vitesses mis sur le mode « D » une information est transmise au
calculateur de la mécatronique celui-ci envoie un signal de pilotage à l’électrovanne de
régulation de pression N215ou N216 qui se ferme et laisse passer l’huile vers l’embrayage
hydraulique E1. Le passage de l’huile à la sortie de l’électrovanne est détecté par un
transmetteur de pression G193 ou G194 qui délivre un signal électrique proportionnel à la
pression.
➢ La première vitesse
➢ Deuxième vitesse
➢ La troisième vitesse
Cette vitesse est sélectionnée automatiquement. A partir de la deuxième vitesse, lorsque l’allure
du véhicule correspondant à la troisième vitesse est atteint, le calculateur reçoit une information,
la traite et pilote l’électrovanne N89 le multiplexeur étant en position initiale ; ce qui a pour
conséquence d’alimenter en pression d’huile le positionneur hydraulique et la fourchette de
sélection de la troisième vitesse
➢ La quatrième vitesse
➢ La cinquième vitesse
➢ La sixième vitesse
La sixième vitesse s’obtient, lorsque l’allure du véhicule correspondant à cette vitesse détectée
par les capteurs des roues. L’information est transmise au calculateur qui la traite et déclenche
un processus identique à la sélection des autres vitesses
➢ La marche arrière
La marche arrière s’obtient lorsque le conducteur sélectionne avec le levier sélecteur, la position
« R ». Le calculateur reçoit cette information et pilote l’électrovanne N91, le multiplexeur étant
en position repos. Cela permet d’alimenter en pression d’huile le positionneur hydraulique qui
déplace le baladeur à l’aide de la fourchette pour passer la marche arrière.
3.7-Transmetteur de pression
Il est composé de deux paires plaque supérieure est fixée à une membrane céramique qui
s’infléchit sous l’effet des variations de pression. L’autre plaque est rigide et reliée à un substrat
céramique. Celui-ci ne réagit pas aux variations de pressions. Lorsque la pression varie, la
membrane supérieure s’infléchie et la distance entre les plaques varie. Cela fournit un signal
fiable en fonction de la pression d’huile.
3.8-Radiateur d’huile
Il est traversé par le flux du liquide de refroidissement du moteur et la température de l’huile à
135°C.
Ce sont des vannes « tout ou rien ». Toutes, elles pilotent les pressions d’huile via le tiroir
multiplexeur hydraulique. Sans courant électrique, ces électrovannes sont fermées et il ne
parvient aucune pression d’huile aux positionneurs hydrauliques. L’électrovanne 1 (N88) pilote
la pression d’huile pour passer les rapports 1 et 5. Quant aux électrovannes 2, 3 et 4, elles
pilotent les pressions d’huiles pour passer respectivement le rapport 3 et la position neutre, les
rapports 2 et 6, le rapport 4 et la marche arrière
5. Avantages et inconvénients
➢ Avantages
➢ Inconvénients
L’inconvénient de cette conception, essentiellement pour le sport automobile, se pose lors d’un
passage rapide de plusieurs rapports, quand le véhicule rétrograde en très peu de temps. On
déplore également le fait que, selon la configuration de la charge, lorsque la pédale
d’accélérateur est enfoncée, le rapport présélectionné varie.
❖ L’arbre de transmission
L’arbre de transmission est composé de plusieurs composants, de sorte qu’en cas de défaut, il
est nécessaire de savoir lequel est affecté. Par exemple, le joint de l’arbre de transmission peut
être défectueux ou même seulement la gaine de protection de ce joint peut être fissurée. Les
premières indications d’un arbre de transmission usé sont un bruit de cliquetis lors de la
conduite et de fortes vibrations dans le volant, surtout dans les courbes. Si le défaut est plus
avancé, vous pouvez entendre un crépitement rythmique au démarrage et dans les courbes et
l’arbre de transmission commence à grincer. Si la bride de l’arbre d’entraînement fuit, l’huile
peut également s’écouler de la boîte de vitesses.
➢ Causes d’un défaut sur l’arbre de transmission
La rouille ne peut pas faire grand-chose à un arbre de transmission. L’usure du joint de l’arbre
de transmission est plus critique.
Les raisons d’un défaut peuvent être très différentes. Par exemple, la graisse peut s’écouler par
un soufflet de cardan déchiré. La saleté peut s’accumuler dans la cavité qui en résulte, ce qui
entraîne une usure du joint de l’arbre de transmission. De plus, la graisse qui se répand peut se
poser sur le frein et nuire aux performances de freinage. Si un coffre est déchiré, le véhicule
doit donc être amené à un atelier le plus rapidement possible.
Les accidents, les erreurs d’installation et de montage peuvent entraîner une déformation ou
une compression mécanique, par exemple parce que le joint n’a pas été placé correctement sur
l’arbre d’entraînement ou qu’un marteau a été utilisé à la place d’un extracteur lors du
démontage. Une telle déformation peut entraîner des vibrations dans le volant, dans de rares cas
même dans le levier de vitesse. Si les vis ne sont pas serrées correctement, elles peuvent se
desserrer et l’arbre d’entraînement a du jeu. Il en résulte une abrasion aux points de connexion
entre l’arbre d’entraînement et la boîte de vitesses ou le joint de l’arbre d’entraînement, ce qui
entraîne le cliquetis susmentionné et, dans la phase finale, des craquements au démarrage et à
la direction. Afin de détecter les premiers signes d’un défaut de l’arbre de transmission, une
inspection régulière est recommandée.
➢ Conséquences d’un défaut sur l’arbre de transmission
Comme c’est si souvent le cas pour les voitures, les conséquences d’un arbre de transmission
cassé peuvent aller d’anomalies purement acoustiques à des dangers mortels pour les occupants
de la voiture et les autres usagers de la route. Ce n’est normalement pas l’arbre de transmission
lui-même qui est affecté par l’usure, mais les articulations de l’arbre de transmission et leurs
rotules. Dans le pire des cas, l’arbre de transmission peut se déchirer aux interfaces avec
d’autres composants, ce qui peut entraîner des accidents graves. Même des vis mal serrées
peuvent se desserrer et arracher l’arbre de transmission à pleine vitesse. En cas de fuite d’un
manchon, la graisse peut s’échapper dans l’environnement et un défaut qui n’est pas traité à
temps peut entraîner des dommages consécutifs coûteux. Si des symptômes d’un défaut sont
détectés, l’arbre de transmission doit être remplacé dès que possible, si nécessaire avec la boîte
de vitesses, la suspension et les roulements de roue à l’extérieur du véhicule.
Le pont est l’organe qui transmet le couple moteur aux roues à l’origine du déplacement du
véhicule (roues motrices). Par sa constitution, le pont permet à chacune des roues motrices
d’avoir une vitesse différente de l’autre, au niveau des virages.