Vous êtes sur la page 1sur 74

Centre de Formation dans les Métiers

de l'automobile Kenitra

Diagnostic des systèmes électriques


automobile
(Copie stagiaire)

Niveau : Technicien Spécialisé


Diagnostic Et Électronique Embarquée
Secteur : Réparation des Engins à Moteur
NOTION D’ÉLECTRICITE

1. Origine du courant électrique :


Structure de la matière :
 La matière est constituée d’atomes.
 L’atome est constitué d’électrons qui tournent autour du noyau et d’électrons libres.
 Lorsque l’on applique une tension électrique à un circuit électrique, les électrons libres se mettent
en mouvement de façon ordonnée de la borne (négative --) vers la borne (positive +) de la batterie.
 Ce courant ordonné d’électrons est appelé : courant électrique.

LA MATIÈRE

2. Production de l’énergie électrique (générateurs de tension) :


Pour produire un courant électrique dans un véhicule, une autre source d’énergie est nécessaire, par
exemple :

 La batterie :
Est un générateur de tension qui transforme une énergie chimique en
énergie électrique pour alimenter tous les équipements électriques
avant le démarrage du moteur thermique.
Page 1
 L’alternateur :
Est un générateur de tension qui transforme une énergie mécanique fournie
par le moteur thermique en énergie électrique pour alimenter tous les
équipements électriques et recharger la batterie après le démarrage du
moteur thermique.

3. Consommation d’énergie électrique :


Les consommateurs transforment l’énergie électrique produite par les générateurs de tension en une autre
forme d’énergie, par exemple :

 L’ampoule :
Transforme l’énergie électrique fournie par le générateur de tension en énergie
calorifique
 Le moteur électrique (démarreur) :
Transforme l’énergie électrique fournie par le générateur de tension en énergie
mécanique.

4. Sens du courant électrique et des électrons dans un circuit électrique

 Le sens du courant :
le courant électrique se déplace de la borne positive vers la
borne négative du générateur de tension.
 Le sens des électrons :
Le déplacement des électrons s'effectue de la borne négative
vers la borne positive du générateur de tension.

5. Les types de courant électrique

Il existe deux types de courant électriques


1. Le courant alternatif :
Un courant alternatif est un courant dont la valeur
passera alternativement en dessous et au-dessus du
« 0 volt ».
Il est caractérisé par son amplitude, sa fréquence et sa
différente forme soit carrée, triangulaire où sinusoïdal

2. Le courant continu :
Un courant continu est un courant caractérisé par son
amplitude.

Page 2
CIRCUIT ELECTRIQUE
1. Qu’est-ce qu'un circuit électrique ?
Un circuit électrique simple est une boucle fermée qui contient un générateur
de tension, une commande, un élément de protection et des consommateurs
reliés par des conducteurs de courant électrique.

1-Le générateur de tension : ……………………………………………..

2-Les consommateurs : ……………………………………………………

3 Les conducteurs : ……………………………………………………….

4-La commande : …………………………………………………………..

5 Les éléments de protection du circuit: ………………………………...

3. Les générateurs de tension :


 La batterie
 L’alternateur

4. Les consommateurs
Ils transforment l’énergie électrique en d’autre forme d’énergie comme :

 ...............................................................................................................
 ...............................................................................................................
 ...............................................................................................................

4. Les conducteurs (fil électrique et connecteurs)

ROLE :

Page 3
………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………

Le fil électrique

Les fils électriques sont constitués de brins de cuivre et d’un isolant en thermoplastique.

Les fils électriques sont placés l'un à côté de l'autre dans une gaine pour former le FAISCEAU électrique
du véhicule.

Les connecteurs

Un connecteur électrique peut :

 ………………………………………………………….
 …………………………………………………………..

Masse carrosserie :

Dans un véhicule, on utilise couramment la carrosserie, le groupe motopropulseur et le


chassis pour le retour du courant électrique.
C’est ce que l’on appelle la masse carrosserie.

1. Les commandes
Ce sont des interrupteurs, des contacteurs ou des commutateurs
qui servent à commander (ouvrir ou fermer) le fonctionnement
d’un circuit électrique.

Dans une voiture, les commutateurs manuels sont


généralement commandés par le conducteur et sont de
différents types :

Les commutateurs basculants


Les commutateurs rotatifs
Les commutateurs à tirette
Les commutateurs à curseur

6. La protection des circuits électriques :


Court-circuit

Page 4
Lorsque le câ ble (+) est accidentellement réuni avec la masse il y a court-circuit.
Le courant passe directement du positif au négatif de la batterie, sans passer par un consommateur.
Le câ ble s’échauffe et il y a risque d’incendie.

Le Fusible coupe la circulation du courant en fondant si l’intensité est supérieure à sa valeur.

En cas d’anomalie, où court-circuit :

.................................................................................................................................................
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

7. Symboles des composants électriques:


Afin d’interpréter un schéma électrique automobile, il est nécessaire de connaitre les principaux
symboles électriques.

SYNBOLES DESIGNATION SYNBOLES DESIGNATION

Courant continu Courant alternatif

Résistance Resistance variable

Batterie d’accumulateur Diode ordinaire

Lampe Diode zener

Lampe de signalisation Thermistance

Fusible Condensateur

Interrupteur Relais électromagnétique

Page 5
Commutateur

Masse Moteur électrique

Croisement de fil sans Croisement de fil avec


connexion connexion

Démarreur Générateur

Transistor Transistor
PNP NPN

Contacteur Bouton poussoir

Contacte d’allumage

Page 6
Commutateur
des feux

GRANDEURS ELECTRIQUES
1. Les grandeurs électriques :
Trois grandeurs définissent les caractéristiques des différents éléments d’un circuit électrique :
1-…………………………. 2- …………………………. 3-………………………….

a. La tension
Définition : la tension est la différence de potentiel entre
deux points d’un circuit électrique où la force qui permet de
faire circuler le courant électrique dans un circuit.

 La tension est une grandeur électrique symbolisée par (…)


 L’unité de mesure de la tension est ………… symbolisée
par la lettre (…)
 La tension se mesure avec ……………................... en le
branchant en …………………… avec le composant et le
circuit fermé

b. L’intensité
Définition : L’intensité est la quantité du courant électrique qui traverse un conducteur où la quantité
des électrons libre qui circulent dans un circuit électrique dans un temps donné.

1 AMPERE = 6,25 x 10 18 électrons

 L’intensité est une grandeur électrique symbolisée par (…)


 L’unité de mesure de l’intensité est ……………. Symbolisé
par la lettre (…)

Page 7
 L’intensité se mesure avec un …………………………. en le branchant ……………….. avec le
composant et le circuit fermé.

4. La résistance
Définition : la résistance est l’opposition à la circulation du
courant électrique dans un circuit électrique.

 La résistance est une grandeur électrique symbolisée par (…)


 L’unité de mesure de la résistance est ……………. Symbolisé
par la lettre grecque (…) (oméga).
 La résistance se mesure avec un ……………………...……. en
le branchant en ………………….. après l’ouverture du circuit.

UTILISATION D’UN MULTIMÈTRE

LE MULTIMETRE

En automobile la mesure sur des organes électriques est une opération que l’on doit effectuer régulièrement.
Les valeurs mesurées nous permettront avec comparaison de valeurs constructeurs d’en déduire si un circuit ou
une pièce sont défaillants.
Les unités de mesures devront être maîtrisées afin de définir l’appareil et le calibre le plus approprié aux sous
ensembles à contrôler.

FONCTION :
.................................................................................................................................................................................
.................................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................................

CONSTITUTION :
Suivant la position du bouton tournant, le multimètre permet de mesurer :
une tension (voltmètre) une résistance (ohmmètre) ou continuité une intensité (amperemètre)

Il existe deux types de multimètre :

 Multimètre analogue : qui indique la valeur mesurée par le


déplacement d'une aiguille sur une échelle;

 Multimètre numérique : ou digital, qui indique directement la valeur mesurée.

Page 8
Remarque :
Sur certain multimètre on lit :
 DCV : tension en courant continue
 DCA : intensité en courant continue

I. Mesure de la tension
Brancher les câbles du multimètre (Les testeurs)
 Noir sur ………………………….
 Rouge sur ……………………….
1. Sélectionner le multimètre en position ……………………………………………………............................
2. Sélectionner …………………………………………………………………………………………………..
3. Brancher ……………………………………………………………………………………..........................
……………………………………………………………………………………………………………………
4. Lire sur l’afficheur la valeur mesurée.
Attention : Le voltmètre se branche toujours en parallèle, circuit fermé.

II. Mesure d’une intensité


Brancher les câbles du multimètre (Les testeurs)
 Noir sur ……………………………….
 Rouge sur …………………………….
1. Sélectionner le multimètre en position ……………………………………………………………………….
2. Sélectionner …………………………………………………………………………………………………...
3. Mettre le fil rouge de l’appareil sur …………………………………………………………………………...
4. Mettre le circuit hors tension.
5. Brancher …………………………………………………………………………………………………….
6. Mettre le circuit sous tension.
Page 9
7. Lire sur l’afficheur la valeur mesurée.

Attention : L’ampèremètre se branche toujours en série contact fermé.


NOTER BIEN
Pour mesure des intensités importantes il est nécessaire d’utiliser une pince ampèremétrique. Dans ce
cas, lire attentivement la notice de cet outil de mesure

III. Détermination de la valeur d’une résistance


1. Mesure de la résistance à l’aide d’un multimètre

Brancher les câbles du multimètre (Les testeurs)


 Noir sur ………………………………..
 Rouge sur ………………………………

a) Sélectionner le multimètre en position ………………………………………………………………


b) Sélectionner ………………………………………………………………………………………….
c) Mettre le circuit hors tension.
d) Déconnecter du circuit l’élément à mesurer.
e) Brancher ……………………………………………………………………………………………...
f) Lire sur l’afficheur la valeur mesurée.

Attention : La mesure d’une résistance s’effectue circuit hors tension et le composant isolé du circuit.
L’ohmmètre se branche toujours en parallèle.

2. Déterminer la valeur d’une résistance fixe par le code couleur.

LE CODE DE COULEURS : C’est une norme internationale pour reconnaitre la valeur d’une résistance.

Exemple de résistance :

LE CODE DE COULEURS DES ANNEAUX

Chaque couleur correspond à un chiffre. La correspondance entre les chiffres et les couleurs des anneaux
constitue ce qu'on appelle le code des couleurs et permet de déterminer la valeur d'une résistance ainsi que sa
tolérance. Grace à la figure ci-dessus on peut déterminer sa valeur.

ASTUCE :
On peut utiliser une phrase pour se rappeler du code des couleurs des résistances
Ne Manger Rien Ou Je Vous Brûle Votre Grande Barbe

Page 10
METHODE POUR DECHIFFRER LE CODE DE COULEURS

Il existe trois types de résistances : les résistances à 4, 5 anneaux.

1. Résistances à 4 anneaux

• Les deux premiers anneaux donnent les chiffres significatifs.


• Le troisième anneau donne le multiplicateur.
• Le quatrième anneau donne la tolérance.

Exemple :

A. ................................................................................................................................................................ .
...............................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................

Page 11
B. ................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................
C. ................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................

2. Résistances à 5 anneaux

• Les trois premiers anneaux donnent les chiffres significatifs.


• Le quatrième donne le multiplicateur.
• Le cinquième anneau donne la tolérance.

Exemple :

A. ................................................................................................................................................................ .
...............................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................
B. ................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................
C. ................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................
................................................................................................................................................................

5. La loi d’ohm :

Exemples :

 Une ampoule 12 V est parcourue par un courant de 6 A. Calculer sa résistance.


……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………..
 Un consommateur de 12 V alimente une résistance de 10 Ohms. Quelle intensité le parcoure-t-il ?
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………….

Page 12
6 LA PUISSANCE

Exemple :
Un moteur électrique de 700 W est parcouru par 3.5A.
Calculer sa tension d'alimentation.
Calculer la résistance du consommateur.
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………..

7. Synthèse
Grandeurs
LA TENSION L’INTENSITE LA RESISTANCE LA PUISSANCE
physiques
Symbole de la
grandeur physique

Unité de mesure

Symbole de l'unité
de mesuré

appareil de mesure

Plus le consommateur est puissant, plus il consomme du courant électrique (intensité élevée), et par
conséquence la section du conducteur doit être convenable.

C’est pour cela que les sections des câbles sont adaptées à la puissance du récepteur,

De plus, une résistance d’un câble provoquera une chute de tension proportionnelle à l’intensité du circuit.

8. Section d’un câble :


…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………………………………………………

8.1 Chute de tension


Un contrôle de la chute de tension consiste à vérifier que l’alimentation d’un récepteur est sensiblement égale

Page 13
à la tension fournie par le générateur.
Si la tension de l’installation est inférieure à la tension fournie par la batterie, alors il y a une chute de tension.
La chute de tension dépend de la résistance du fil (donc de sa section et de sa longueur) et de l'intensité qui
circule.

Résistance d’un conducteur :

La résistance d’un conducteur est en fonction de sa matière.

Cuivre ρ = 0,0172 Ω.mm2/m


Argent ρ = 0,0164 Ω.mm2/m

Section d’un conducteur :

R : ………………………………………………
ρ(rho):…………………………………………
L : ………………………………………………
S : ………………………………………….........

CIRCUIT SSERIE ET PARALLELE


1. Circuit série

I Totale =…………………………………………… U Totale = …………………………………………

Dans un circuit série, l’intensité totale IT du circuit Dans un circuit série, la tension totale UT est égale
est égale à celle qui traverse chaque récepteur. à la somme des tensions aux bornes de chaque
récepteur.
Page 14
2. Circuit parallèle :

I Totale =………………………………………. U Totale = ……………………………………….

Dans un circuit parallèle, l’intensité totale IT du Dans un circuit parallèle, la tension totale UT est la
circuit est égale à la somme des intensités circulant même aux bornes de chaque récepteur
dans chaque dérivation.

MONTAGE DES RESISTANCES

1. Circuit série :

Le courant emprunte un seul trajet et traverse les


composants l’un après l’autre.

La résistance totale équivalente est égale à la somme


des résistances individuelles.

2. Circuit parallèle :

Le courant se divise pour traverser les composants


situés dans des branches différentes.

La résistance totale équivalente est inférieure à la

Page 15
plus petite des résistances individuelles.

3. Circuit mixte :

Un montage est dit mixte s’il comporte un ensemble de


résistances montées en série et en parallèle.

ELECTRO-MAGNETISME

5. Magnétisme :

Un aimant est un corps doté de propriétés magnétiques, c’est-à -dire qu’il a la capacité d’attirer les
métaux ferreux.

A ses extrémités, il y a deux pô les : un pô le nord et un pô le sud. Autour de ces pô les, il existe un
espace où s’exerce une force d’attraction appelée “champ magnétique”.

Si on rapproche les pôles identiques (S/S ou N/N) de deux aimants, ils se repoussent.

A l’inverse, si on rapproche les pôles opposés (N/S), ils


s’attirent.

Page 16
2. Électromagnétisme
L’électricité et le magnétisme sont deux phénomènes
liés.
En effet, faire circuler un courant électrique dans
un fil conducteur enroulé autour d’un noyau en
fer doux, permet d’obtenir un aimant.
Lorsque l’on coupe le courant, le champ
magnétique disparaît.

Cet aimant se nomme “électroaimant”.

6. Induction électromagnétique :

Quand on déplace un aimant à proximité d’une


bobine, une tension apparaît aux bornes de cette
bobine : c’est une force électromotrice (fém)
induite.

Ce phénomène se nomme “induction


électromagnétique”.

Les relais
1. Rôle du relais :

Grace au relais l’alimentation des récepteurs ne passe pas par les organes de commande ce qui permet de :

 Réduire les chutes de tension dans les circuits électriques.


 Réduire le coût des fils de gros diamètre
 Automatiser le fonctionnement de certains circuits (projecteurs de complément,
ventilateurs de circuit de refroidissement, etc…)
 Protéger les organes de commande de l’échauffement.

Page 17
Puissance de la lampe
Système de 100W Resistance de la bobine du relais = 40Ω
BATTERIE
commande
P=UxI I= P/U = 100/12 = 8,33 A U= RxI I = U/R= 12/40=0,3 A

2. Modélisation :
Champs
électromagnétique

CONSOMMATEURS

3. Description

Page 18
1

7. Fonctionnement d’un relais simple :

Circuit de commande (………./……….) est inactif :

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………….

Circuit de commande (…… / ……) est actif :

…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………….......
............................................................................................................................

Le contact du circuit de puissance (……./……..) est fermé

Page 19
8. Normalisation des relais :

Brochage ISO Brochage DIN Brochage Français

2. Types de relais :

Relais inverseur ou relais double Relais ouverture et Relais et porte-fusible intégré.


effet fermeture jumelé

Relais avec resistance de coupure Relais avec diodede roue libre et


diode de protection contre
l’inversion

Page 20
LA BATTERIE
1. Rôle:
Transforme l’énergie chimique qu’elle a contient en énergie électrique avant le démarrage du moteur
thermique pour :
Alimenter tous les composants électriques du véhicule automobile.
Alimenter le démarreur au moment du démarrage pour lancer le moteur thermique.

Après le démarrage du moteur thermique la batterie joue le rôle d’un réservoir d’énergie électrique (se
recharge par l’alternateur)

2. Constitution :

N° Désignation
1 ………………………….
2 ………………………….
3 …………………………..
4 …………………………..
5 ………………………….
6 ………………………….

La batterie se présente sous la forme d’un boîtier doté de deux …………….. : l’une ………………,
l’autre négative. Le bac en polypropylène (plastique) est divisé en six …………………………………..
Chaque compartiment de la batterie contient un …………….. constitué de ………………………………..
reliées à la borne positive et de plaques négatives reliées à …………………………………. L’ensemble
de ces plaques est plongé dans un liquide conducteur appelé ………………………… qui est un mélange
d’eau distillé et d’acide (………………………………).
La production d’énergie électrique est le résultat de réactions chimiques entre les différents éléments de la
batterie après le démarrage du moteur (phase de charge de la batterie).

3. Caractéristiques

12 V 40 AH 200 A
……………………………… ………………………………………… …………………………………
……………………………… ………………………………………… …………………………………
……………………………… ………………………………………… …………………………………
Page 21
……………………………… ………………………………………… …………………………………
……………………………… ………………………………………… …………………………………

4. Réactions chimiques:
Deux électrodes, une positive en bioxyde de plomb (PbO2), une négative en plomb (Pb) plongées dans
l’électrolyte (H2 SO4) présentent à leurs bornes une différence de potentiel.

REACTION DE DECHARGE
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

REACTION DE DECHARGE
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Tableau de la densité de l’électrolyte


Densité Etat de charge
1,265 – 1,299 ……………………………………………………………………

1,110 – 1,140 ……………………………………………………………………

La densité de l’électrolyte varie

Elle augmente avec la charge et Elle diminue avec la décharge

La densité de l’électrolyte se mesure avec : un pèse acide ou densimètre.

6. Le montage des batteries :

Page 22
7. les Causes de dégradation d’une batterie :
Les principales causes de dégradation des batteries sont :

 La sulfatation : La sulfatation représente l'accumulation de sulfate de plomb sur les électrodes


(plaques).
 La décharge complète : Pour un véhicule automobile, la décharge complète de la batterie intervient
généralement par une consommation électrique pendant une durée prolongée et moteur à l'arrêt.
 Oxydation des électrodes : Lorsque le niveau d'électrolyte est trop bas, les plaques entrent au contact
de l'air et s'oxydent.
 Oxydation des bornes

Les Précautions à prendre lors de la recharge d’une batterie.

 Les batteries doivent être rechargées dans un local aéré.


 Porter les équipements de protection indeviduellelunettes de protection et des gants.
 Ne jamais approcher de flamme vive à proximité d’une batterie, éviter tout jaillissement d’étincelles

et ne pas fumer : « DANGER D’EXPLOSION »

 Prendre les plus grandes précautions lors des manipulations d’électrolyte sous risque de brulurebr
 En cas de projection accidentelle sur la peau, dans les yeux ou sur les vêtements, rincer
immédiatement à l’eau potble.’ea

Page 23
Éclairage du véhicule
Fonction
Les fonctions à remplir par le système d'éclairage des véhicules automobiles sont les suivantes :

 Éclairer la chaussée (voir)


 Donner une meilleure visibilité des côtés du véhicule dans l'obscurité (être vu)
 Indiquer les changements de conduite du conducteur aux autres usagers de la route
 Avertir les autres usagers de la route

Un véhicule automobile doit être équipé des dispositifs d'éclairages réglementaires et peut également être équi pé de
dispositifs d'éclairage supplémentaires.

Nommez les différents dispositifs d’éclairage illustré dans la figure suivante puis déterminez les dispositifs
d'éclairages réglementaires et supplémentaires  :

Page 24
Les dispositifs d'éclairages réglementaires sont : ………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………………………………………

Les dispositifs d'éclairages supplémentaires sont : ……………………………………………………………………


……………………………………………………………………………………………………………………………

Les dispositifs d’éclairage doivent ...


 Être bien fixés et être visible même par mauvais temps
 Assurer un éclairage non éblouissant (ne pas déranger les autres conducteurs)
 Être constamment en état de fonctionnement.

Les paires de dispositifs d'éclairage doivent ...


 Être placées de façon symétrique
 Pouvoir s'allumer en même temps
 Avoir la même couleur et la même intensité lumineuse.

Les lampes d’éclairage.

Les différentes ampoules qui peuvent être utilisées dans les projecteurs et les feux des véhicules automobiles
sont :
 Les lampes à filament en tungstène
 Les lampes halogènes
 Les lampes à décharge
 Les diodes lumineuses.

Page 25
Lampes à filament en tungstène : L'élément luminescent est le filament en tungstène et l'ampoule est
remplie d'azote ou de krypton.
A températures élevées, le tungstène s'évapore et noircit l'intérieur de l'ampoule réduisant le rendement
lumineux.

Lampes halogènes : Il s'agit de lampes à incandescence remplies d'un gaz halogène (iode).
Le tube des lampes halogènes est en verre de quartz. Les vapeurs de tungstène sont soumises à une réaction
chimique et se déposent à nouveau à l'endroit le plus chaud du filament (processus cyclique).

Lampes à décharge. Deux électrodes se trouvent à chaque extrémité d'une petite ampoule en verre
remplie de gaz xénon. La haute tension entre ces deux électrodes produit un arc électrique. Les sels
métalliques présents dans l'ampoule en verre s'évaporent et ionisent l'endroit où se produit l'arc.

Par rapport à une lampe halogène, la lampe à décharge présente les avantages suivants :
 Meilleur éclairage de la chaussée ;
 Consommation réduite ;
 Dégagement de chaleur réduit ;
 Durée de vie plus longue ;
 Couleur de la lumière émise comparable à la lumière du jour.
Diodes luminescentes (LED). En fonction de l'intensité lumineuse nécessaire et de la couleur d'éclairage
souhaitée, on assemble le nombre correspondant de diodes en une seule unité. Les diodes luminescentes
ont une durée de vie d'env. 10000 heures. Elles sont surtout utilisées pour les feux stop.

FEUX DE POSITION

Feux de position avant


Tout véhicule à moteur doit être muni à l’avant de deux feux de position émettant vers l’avant une
lumière blanche ou jaune, visible la nuit, par temps clair à une distance de 150 mètres sans être
éblouissante pour les autres conducteurs.

Feux de position arriére


Tout véhicule à moteur ou toute remorque doit être muni à l’arrière, de deux feux de position émettant
vers l’arrière une lumière rouge non éblouissante, visible la nuit, par temps clair, à une distance de 150
mètres.
Ces feux doivent s’allumer en même temps que les feux de position, les feux de route, les feux de
croisement, ou les feux de brouillard.

Page 26
FEUX DE CROISEMENT
Feux de croisement
Tout véhicule à moteur doit être muni à l’avant de deux feux de croisement émettant vers l’avant une
lumière jaune ou blanche permettant d’éclairer efficacement la route la nuit par temps clair,sur une
distance minimale de 30 mètres sans éblouir les autres conducteurs.

Faisceau de croisement
Ce faisceau est obtenu grâce à la coupelle située sous le filament croisement de la lampe.

FEUX DE ROUTE
Feux de route
Tout véhicule à moteur doit être muni à l’avant de deux ou de quatre feux de route émettant vers l’avant
une lumière jaune ou blanche permettant d’éclairer efficacement la route la nuit par temps clair,sur une
distance minimale de 100 mètres.

FEUX AVANT DE BROUILARD


Feux de brouillard avant
Tout véhicule à moteur peut être muni à l’avant de deux feux de brouillard émettant de la lumière
blanche. Les feux avant de brouillard peuvent remplacer ou compléter les feux de croisement en cas de
brouillard, de chute de neige ou de forte pluie. Il peuvent compléter les feux de route en dehors des villes,
pour ne pas éblouir les autres usagers de la route.

FEUX ARRIERE DE BROUILLARD


Feux arrière de brouillard
Tout véhicule à moteur ou toute remorque doit être muni d’un ou de deux feux de brouillard arrière
émettant de la lumière rouge.
Le ou les feux arrière de brouillard doit être utilisés en cas de brouillard ou de chute de neige.

Page 27
FEUX DE RECUL
Feux de marche arrière
Tout véhicule à moteur ou toute remorque doit être muni d’un ou deux feux de marche arrière émettant
une lumière blanche.
Le ou les feux de marche arrière ne peuvent être allumés que pour l’exécution d’une marche arrière.

FEUX STOP
Feux stop
Tout véhicule à moteur ou toute remorque dont le P.T.A.C. est supérieur à 0,5 tonne doit être muni à
l’arrière de deux ou de trois feux stop émettant vers l’arrière une lumière rouge non éblouissante.
Les feux stop doivent s’allumer lors de l’entrée en action du dispositif de freinage principal. Leur intensité
lumineuse doit être supérieure à celle des feux de position arrière

INDICATEURS DE DIRECTION

Indicateurs de direction.
Tout véhicule à moteur ou toute remorque dont le P.T.A.C. est supérieur à 0,5 tonne doit être pourvu de
feux indicateurs de direction à position fixe et à lumière clignotante. Ces dispositifs doivent émettre une
lumière non éblouissante orangée vers l’avant et vers l’arrière.

Signal de détresse
Signal de détresse
Tout véhicule à moteur ou toute remorque doit être muni d’un signal de détresse constitué par le
fonctionnement simultané des indicateurs de direction.

Page 28
La composition d’un alternateur:

1 ……………………………………. 4 ……………………………… 7 ………………………………….

2 ……………………………….. 5 ………………………………. 8 …………………………………..

3 ………………………………….. 6 …………………………….

1.1 LE ROTOR (INDUCTEUR)


Il comporte un ………………….(1) sur lequel est enroulé un ………………………... Ce bobinage est relié à
deux ……………………………………… (2) sur lequel portent les ….…………………….. (3).
Le rotor se transforme en …………………………………… … quant il reçoit une alimentation électrique
(………………………).

Page 29
2.2. LE STATOR (INDUIT) :
C’est l’élément qui produit le courant induit (alternative). Il est constitué par un ensemble
des ………………………… où ………………………..formant les phases.
Les bobines (phases) sont décalées les unes par rapport aux autres (………).
Les alternateurs actuels comportent ……………….. phases.
Ce sont des alternateurs …………………..

2.2.1. Montage ................................. : 2.2.2. Montage …………………………………… :

3. Fonctionnement :

3.1. Principe
Un électroaimant (rotor) tourne devant des bobines (stator) et les soumettant à un champ
magnétique variable.
La rotation des griffes nord / sud devant le stator engendre dans celui-ci une force électromotrice
induite « E ».

Page 30
3.2. Réalisation du stator et du rotor
Les bobines sont en 3 groupes de 12 bobines en série.
Avec le nombre de paires de pô le du rotor, on obtient 36 alternances par tour. Il en résulte un
courant très peu ondulé.

3.3. Le pont de Redressement:

………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………

Le pont de diode utilise les caractéristiques de la diode redresseuse pour empêcher le passage de
l’alternance négative (la diode autorise le passage du courant de sens positif et non de sens négatif)

Sens positif………………………………………………………………………………………………………………………………
Page 31
Sens négatif ………………………………………………………………………………………………………………………….

Sens positif……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Sens négatif…………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Sens positif……………………………………………………………………………………………………………………………………………
Sens négatif………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Le résultat obtenu n’est pas un courant parfaitement ‘’plat’’ mais légèrement ondulé.

3.4. Le régulateur de tension :

Page 32
La régulation de la …………… est assurée par
le……………………………… qui commande le courant
d’………………….. du rotor (inducteur), pour maintenir la
tension dans une plage comprise entre 13,5 et 15 volts
quel que soit la fréquence de rotation de l’alternateur.

Les composants essentiels du régulateur est la diode


Zener et les transistors.

Le régulateur peut être :


 Intégrer dans l’alternateur
 Séparer de l’alternateur

1.4.1. Fonctionnement :

Tension batterie inférieure à 14V


 La tension d’amorçage de la diode Zener n’est
pas atteinte (14V), celle-ci bloque la circulation
du courant vers (Base T2)
 Le transistor T2 est bloqué par la diode Z.
 La base (B T1) reçoit du positif du D+
 Le transistor T1 conduit le courant du C vers E.
 Le courant d'excitation passe depuis
l'enroulement du rotor vers le collecteur puis
l'émetteur de T1.
 Le rotor est excité et l’alternateur charge la
batterie.

(Selon les données ci-dessus tracer le passage du


courant électrique)

Tension batterie supérieure à 14V :

 La tension est supérieure à 14V, la diode Zener


devient passante.
 La base du transistor T2 reçoit une tension
positive.
 T2 commute.
 La base du T1 devient négative,
 T1 n'est plus conducteur et bloque le courant
d'excitation.
 L’alternateur ne charge plus.

(Selon les données ci-dessus tracer le passage du


courant électrique)

Page 33
3.5. Régulateur multifonctions (MFR)
Caractéristiques :

 toutes les fonctions sont intégrées dans une


puce (régulateur);
 le courant d'excitation provient directement de
la connexion B+ (pas de diodes d'excitation);
 protection contre les surcharges
 contrô le permanent du bilan de charge;

2. 6. Ventilateur
Assurer le refroidissement du pont de diodes, du stator, du rotor et du
régulateur.

4. Branchement électrique interne:

Page 34
1 …………………………………
2 ……………………………….
3 ……………………………….
4 …………………………………
5 …………………………………
6 ………………………………..
7 ………………………………

Dans un alternateur triphasé, on distingue trois circuits.


 Circuit de pré-excitation (vert)
 Circuit d´excitation (bleu)
 Circuit de charge (rouge)

Page 35
Nommer l figure ci-dessus
Déterminer le type de montage des bobines du stator
Que signifie D+, B+, D, DZ, T1, T2 en déterminant le type de chaque composant électronique ?
Quelle est le rô le de D+ et B+

Page 36
LE SYSTEME DE DEMARRAGE
1. Nécessité d'un système de démarrage
Un moteur thermique ne peut pas démarrer de lui-même, c’est pourquoi il faut utiliser une énergie
externe pour générer la première combustion nécessaire pour démarrer ce moteur thermique.
Pour démarrer le moteur, le vilebrequin doit tourner à une vitesse minimum nécessaire pour démarrer
le moteur qui diffère selon la structure et les conditions de fonctionnement du moteur, mais elle est
généralement comprise entre 80 et 250 tr/min.

2. Constitution du circuit de démarrage

Le circuit de démarrage est généralement constitué de :


1………………………………………………. 2………………………………………………
3………………………………………………. 4………………………………………………

1…………………………………………….. 2……………………………………………
3…………………………………………….. 4…………………………………………….
5……………………………………………. 6……………………………………………
A…………………………………………… B……………………………………………
C…………………………………………… ……………………………………………

3. Rôle du démarreur
 Transformer l’énergie électrique fournie par la batterie en énergie mécanique pour lancer le
moteur thermique jusqu'à son démarrage (la réalisation de la première combustion dans les
cylindres) ;
 Doit vaincre les couples résistants dû a l’inertie des pièces, aux frottements, et a la pression des

Page 37
gaz sur les pistons ;
 Il doit entrainer le moteur thermique à une vitesse suffisante (~ 250 tr/min).

4. Les types des démarreurs utilisés au système de démarrage


Les constructeurs automobiles utilisent deux types des démarreurs qui sont :
1. ...............................................
2. ………………………………...

5. Constitution du démarreur à commande positive

1 ……………………………………….. 2 ………………………………………..
3 ……………………………………….. 4 ………………………………………..
5 ……………………………………….. 6 ………………………………………..
7 ……………………………………….. 8 ………………………………………..
9 ……………………………………….. 10 ………………………………………..
11 ……………………………………….. 12 ………………………………………..
13 ……………………………………….. 14 ………………………………………..
15 ………………………………………..

Page 38
6. Schématisation du démarreur à commande positive
1. Compléter la légende ci-dessous :

1 ……………………………………….. 2 ………………………………………..
3 ……………………………………….. 4 ………………………………………..
5 ……………………………………….. 6 ………………………………………..
7 ……………………………………….. 8 ………………………………………..
9 ……………………………………….. 10 ………………………………………..
11 ……………………………………….. 12 ………………………………………..
13 ……………………………………….. 14 ………………………………………..
15 ……………………………………….. 16 ………………………………………..
17 ……………………………………….. A ………………………………………..
B ……………………………………….. C ………………………………………..

1. Quelle est la différence entre l’élément n°5 et l’élément n°6 ?


La bobine de maintien a une masse permanente.
La masse de La bobine d’attraction et relier aux balais négatives.

2. Quel est le rô le de l’élément n° 8 ?


Le contacteur de puissance (8) permet le passage du courant électrique de la batterie vers le moteur
électrique du démarreur (après l’excitation du circuit de commande du solénoïde)

3. Que représente l’ensemble des éléments n°9 et n°10 et en quoi se transformer â pres
l’alimentation du borne(A) ?
La bobine(9) et les masse polaire(10) représentent le stator du démarreur, qui se transforme en
aimant permanant après l’excitation de la borne 50 (A)

Page 39
7. Constitution du démarreur à aimant permanant

1 ………………………………………. 2 ……………………………………….
3 ………………………………………. 4 ……………………………………….
5 ………………………………………. 6 ……………………………………….
7 ………………………………………. 8 ……………………………………….
9 ………………………………………. 10 ……………………………………….
11 ………………………………………. 12 ……………………………………….
13 ……………………………………….

8. Schématisation du démarreur à aimant permanant

1 ………………………………………. 2 ……………………………………….

Page 40
3 ………………………………………. 4 ……………………………………….
5 ………………………………………. 6 ……………………………………….
7 ………………………………………. 8 ……………………………………….
9 ………………………………………. 10 ……………………………………….
11 ………………………………………. 12 ……………………………………….
13 ………………………………………. 14 ……………………………………….
15 ……………………………………….
A ………………………………………. C ……………………………………….
B ……………………………………….

Le solénoïde (relais électromagnétique)

1 ………………………………………. 2 ……………………………………….
3 ………………………………………. 4 ……………………………………….
5 ………………………………………. 6 ……………………………………….
7 ……………………………………….
A ………………………………………. C ……………………………………….
B ……………………………………….

Déterminer la nature d’alimentation de la borne :


A : …………………………………………………………………………………………………………………………………………
B : …………………………………………………………………………………………………………………………………………
C : …………………………………………………………………………………………………………………………………………

Le solénoïde remplit une double fonction :

 Fermeture des contacts du circuit de puissance pour alimenter le moteur électrique du démarreur.
 Déplacement du pignon lanceur par l’intermédiaire de la fourchette pour l’engrènement dans la
couronne du volant moteur

Le solénoïde possède deux enroulements :

 L’enroulement d’…………………… (…………………).


 L’enroulement de ………………………….

Page 41
Le lanceur

1 ………………………………………. 2 ……………………………………….
3 ………………………………………. 4 ……………………………………….
5 ………………………………………. 6 ……………………………………….
7 ………………………………………. 8 ……………………………………….
9 ……………………………………….
A ………………………………………. B ……………………………………….

L’ensemble du laceur du démarreur est principalement constitué par:

Une roue libre (...…): qui joue deux rô les :


La transmission d’énergie mécanique du moteur électrique du démarreur au pignon lanceur (….).
La protection du moteur électrique du démarreur par l’empêchement d’entraînement du démarreur
par le moteur après le démarrage.

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DE LA ROUE LIBRE

Phase N°1 : Au moment du démarrage et la rotation du rotor (induit) du démarreur, les galets
(…..) de la roue libre (….) se déplacent au sens de blocage ce qu’exprime le blocage de la roue
libre, et ce qui permet la transmission du couple du moteur électrique au pignon lanceur (….).

Page 42
Phase N°2 : Après le démarrage du moteur les galets de la roue libre se décollent et sont
poussés par l'action du ressort de rappel (….) vers le sens de déblocage ce qu’exprime la
désolidarisation du rotor du démarreur (induit) et du pignon lanceur.

Un pignon lanceur (….) : qui transmettre la force et le couple du moteur électrique à la couronne du
volant moteur.

Un arbre hélicoïdal (….) : qui facilite l’engrainement du pignon lanceur avec la couronne du volant
moteur.

NB : Un arbre hélicoïdal permet de réaliser deux types de mouvement sont : la translation et la
rotation du laceur de démarreur.

Le moteur électrique du démarreur

1 ………………………………………. 2 ……………………………………….
3 ………………………………………. 4 ……………………………………….
5 ………………………………………. 6 ……………………………………….
7 ………………………………………. 8 ……………………………………….
9 ………………………………………. 10 ……………………………………….

Page 43
1. Le moteur électrique du démarreur transforme l’énergie électrique Fourni par la batterie en énergie
mécanique pour lancer le moteur thermique d’une vitesse de rotation convenable jusqu'à la réalisation
du 1ére combustion (la mise en marche du moteur thermique).
2. Le moteur électrique a courant continu est généralement constitué par : un rotor (induit), un stator
(inducteur) et des balais.
3. Quel est le rô le des éléments 4 et 5 ?
Alimenter ou acheminer le courant d’excitation vers le rotor du moteur électrique en alimentation
positive (balais positive) et négative
4. Quel sont les types des moteurs électriques utilisé au système de démarrage ?
Moteur électrique à aimant permanent
Moteur électrique à commande positiv

9. Les phases de fonctionnement du démarreur

Phase N°1 : Position repos.

Le démarreur ne reçoit pas l’alimentation de


commande de démarrage (+50).
Les enroulements d’attraction et de maintien ne
sont pas excités.
Le circuit de puissance est ouvert et la
fourchette du lanceur est en position initial

(Compléter le schéma de principe)


Phase N°2 : Fermeture du contact de
démarrage et l’engrènement du pignon lanceur et la couronne du volant moteur.

Le conducteur actionne le contact de démarrage ce qui permet l’alimentation du borne 50 (excitation)


du démarreur.
L’enroulement d’attraction et de maintien sont alimentés (excités) (alimentation du circuit de
commande +50).
L’enroulement d’attraction prend sa masse à travers les …………………………………………….
L’enroulement de maintien est lié……………… …………………………………………………

La création des champs magnétiques au tour des enroulements d’………………….… et


de…………………………………... engendre un déplacement du ….…plongeur…………...., et l’attraction de la
…………………………. qui pousse a son tour le ………………………………………. et l’engrène avec la…………………

Page 44
du …………………………………………...
(Compléter le schéma de principe et déterminer le
sens de déplacement des organes en mouvement)

Phase N°3 : Fermeture du contacteur de


puissance et la mise en marche du moteur
électrique.

Le déplacement complet du plongeur permet de :


 L’engrènement du pignon lanceur avec le
volant moteur.
 La Fermeture du contacteur du circuit de
puissance du solénoïde.
 Le plongeur est maintenu grâ ce à
l’enroulement du maintien au temps que
l’enroulement d’attraction est hors service
(reliée à deux potentiels positifs).
 Le moteur électrique tourne, entraînant le lanceur et donc le moteur thermique.

(Compléter le schéma de principe et déterminer le sens de déplacement des organes en mouvement)

Phase N°4 : Mise hors service.

Quand l’interrupteur de démarrage (50) s’ouvre :


 les bobines de maintien et d’attraction sont inactives (hors service). Les deux champs
magnétiques sont en opposition et s’annulent.
 Le plongeur revient à sa position initiale sous l’action du ressort de rappel.
 L’interrupteur du circuit de puissance est ouvert, et la fourchette revienne à sa position initiale.
 Le démarreur s’arrêt (Le système de démarrage est au repos).

(Compléter le schéma de principe et déterminer le sens de déplacement des organes en mouvement)

Page 45
7. Schéma électrique:

Démarreur avec excitation par aimant Démarreur à commande positive


permanant.

Page 46
G1 ………………………………..
G2 ………………………………..
M1 …………………………………
S2 ………………………………..

SCHEMA ÉLECTRIQUE

1. Définition :

Un schéma électrique est la représentation graphique d'un circuit électrique.

Il montre les composants du circuit sous forme de symboles normalisés, ainsi que l'alimentation et
les signaux reliant ces composants.

3. Classification des schémas :

La plupart des constructeurs utilisent trois types de schéma pour faciliter la maintenance et le diagnostic des
systèmes électriques :

8.1 Le schéma de principe : 8.2 Le schéma de câblages :

Page 47
Aide à la compréhension et le diagnostic du Détailler le cheminement des câbles.
système étudié.

2.3 Le schéma d’implantation : Localise les différents composants des circuits.

Points de masse

Page 48
9. Schémas aux normes DIN :

DIN : Deutsch Industri Normen

La norme DIN est une normalisation aux origines


allemandes. Elle est utilisée par

de nombreux constructeurs : BMW ; MERCEDES

Le principe de cette norme est de représenter le


schéma électrique au travers du cheminement du
courant. Les alimentations sont en haut du
schéma et la masse en bas.

Le courant circule du haut vers le bas, et chaque


circuit est classé par colonne.

15 :…………………………………………

30 :…………………………………………

31 : ……………………………………….

75 : …………………………………………

50 : …………………………………………

5. Schémas PSA

Page 49
Sur les schémas PSA des codes permettent
d’identifier les alimentations, les fils et les
éléments électriques.

Exemples :

Numérotation des cas particuliers

BB00 : ………………………………………..

BF00 : …………………………………………

CA00: ………………………………………….

Numérotation des appareils

6015 : ……………………………………………………………….

6020 : ………………………………………………………………

Identification des connecteurs

BE : …………. NR : ……………….

JN : ……………. MR : ……………….

Page 50
TRAVAUX PRATIQUES

Page 51
1- UTILISATION D’UN MULTIMÈTRE
Objectif:
 Effectuer des mesures électriques au multimètre sans faire d’erreur.

MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES


 Un multimètre.
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Préparer
Brancher les câbles du multimètre
 Noir sur la borne COM
 Rouge sur la borne (voltmètre, ohmmètre) ou (ampèremètre) selon le contrôle

Mesure d’une tension

1. Sélectionner le multimètre en position voltmètre (V continu).


2. Sélectionner le calibre approprié.
3. Brancher l’appareil aux bornes de l’élément à mesurer en respectant la polarité : touche rouge de
l’appareil sur l’alimentation du circuit (+) et touche noire sur la masse (-).
4. Lire sur l’afficheur la valeur mesurée.

Attention : Le voltmètre se branche toujours en parallèle, circuit fermé.

Mesure d’une intensité

1. Sélectionner le multimètre en position ampèremètre.


2. Sélectionner le calibre approprié (jusqu’à 10 ampères).
3. Mettre le fil rouge de l’appareil sur la prise (10 ampères).
4. Mettre le circuit hors tension.
5. Brancher l’appareil aux bornes de l’élément à mesurer (en série) : touche rouge de l’appareil sur
l’alimentation du circuit (+) et touche noire sur l’entrée du consommateur.
6. Mettre le circuit sous tension.
7. Lire sur l’afficheur la valeur mesurée.

Attention : L’ampèremètre se branche toujours en série contact fermé.

Page 52
À NOTER
Pour mesure des intensités importantes il est nécessaire d’utiliser une pince ampèremétrique.
Dans ce cas, lire attentivement la notice de cet outil de mesure.

Mesure d’une résistance

1. Sélectionner le multimètre en position ohmmètre.


2. Sélectionner le calibre approprié.
3. Mettre le circuit hors tension.
4. Déconnecter du circuit l’élément à mesurer.
5. Brancher l’appareil aux bornes de l’élément à mesurer.
6. Lire sur l’afficheur la valeur mesurée.

Attention : La mesure d’une résistance s’effectue circuit hors tension et le composant isolé du
circuit. L’ohmmètre se branche toujours en parallèle.

Exercice

Schématiser le circuit de marche arrière et positionner l’appareille de mesure de la tension et


d’intensité du circuit et en fin mesurer la résistance et contrô ler la continuité du filament de la lampe
utilise .

Page 53
2- CONTRÔLER ET CHARGER UNE BATTERIE
Objectif:
 Vérifier si la batterie est apte à recevoir le courant venant du circuit de charge et à délivrer
le courant demandé par le démarreur.
 Mettre en charge une batterie.
MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
Un voltmètre
Une pince ampérométrique
Un chargeur de batterie
Un pèse acide
Une fiche de relevé des contrôles
Une batterie

ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL


Manuelle de reparation
Relever dans la revue technique du véhicule >les caractéristiques de la batterie à vérifier

CONTROLE DE LA BATTERIE :

1. Déposer la batterie
2. Nettoyer la batterie de toute trace de gras et d’humidité.
3. Contrôler le niveau d’électrolyte : 10 à 15 mm au-dessus des plaques (eau distillée seulement).

Remarque : En été, une légère consommation d’eau est normale.


En cas de consommation excessive d’eau, il faut contrôler le bon fonctionnement du circuit de charge.
4. Décaper les bornes et les cosses pour assurer un bon contact électrique (bornes et cosse
batterie).
5. Contrôler l’état de charge de la batterie : À l’aide du pèse acide contrôler la densité de
l’électrolyte qui doit être au minimum de 1260 g/dm3 pour une batterie chargée.
6. Mettre la batterie en place dans le véhicule.
7. Mesurer au voltmètre la tension de la batterie.
8. contrôler la Tension à vide (sans le contact) :
• + de 12 V : batterie chargée. - de 10 V : batterie déchargée.

Page 54
9. contrôler la Tension de démarrage : Actionner le démarreur 5 secondes sans démarrer et
lire la tension:
+ de 9,6 V : correct. - de 9 V : incorrect.

10. contrôler la Tension sous charge : Démarrer le moteur et accélérer si :


• la Tension > tension à vide : correct.
•la Tension < tension à vide : pas de charge.
• la Tension > 14 V : voir l’alternateur (régulateur).

CHARGER LA BATTERIE

1. Débrancher la batterie (la cosse négative puis la positive).


2. Vérifier le niveau d’électrolyte (10 à 15 mm au-dessus des plaques).
3. Laisser les bouchons ouverts.
4. Brancher le chargeur en parallèle : + chargeur sur + batterie et – sur –.

5. Régler la tension de charge (12 V).


6. Mettre le chargeur sous tension.
7. Charger au minimum d’intensité. En général, on charge au 1/10 de la capacité nominale de la
batterie.
8. couper l’alimentation du chargeur
9. Débrancher la batterie du chargeur
10. Contrôler la densité d’électrolyte

Page 55
3- CONTRÔLER UN RELAIS
Objectif:
Identifier un relais et sa représentation schématique.
Contrôler l’état du relais sur un circuit électrique
MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
Relais
Batterie
Multimètre

ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL


Relever dans la revue technique du véhicule
> Le type du relais et ses caractéristiques.

MESURER – CONTRÔLER

1. Vérifier le circuit de commande du relais


Vérifier la résistance de la bobine du circuit de commande entre les bornes 85 et 86 du relais
(voir les valeurs du constructeur) :

 Si la résistance est correspondante à la valeur du constructeur donc la bobine est bonne

 si la résistance est infinie alors la bobine est coupée,

 si la résistance est faible à nul alors la bobine est en court-circuit.

ASTUCE : (((On peut aussi exciter la bobine du circuit de commande du relais (85 et 86) par une
batterie :
• si celui-ci claque alors la partie commande du relais est bonne.))))

Page 56
2. Vérifier le circuit de puissance du relais
A l’aide d’un ohmmètre on vérifie la continuité entre les bornes 30 et 87 :

Si la bobine n’est pas excitée le contact (30 ,87) est ouvert donc il n’y a pas de continuité

Si la bobine est excitée le contact (30,87) est fermé donc il y a une continuité

Sur les relais possédant une diode de roue libre il faut faire attention de ne pas se tromper de
sens lorsqu’on alimente en + et masse le circuit de commande pour contrôler le contact du circuit
de puissance.

Page 57
4- CONTRÔLER L’ÉCLAIRAGE ET LA SIGNALISATION
Objectif:
Mettre le véhicule en conformité avec la réglementation du code de la route en matière d’éclairage
et de signalisation.

MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES


La revue technique du véhicule
Le manuel d’utilisation du véhicule
Relever dans la revue technique du véhicule
> Le schéma de câblage électrique.
> L’emplacement de la boîte à fusible.
> L’attribution pour chaque fusible.
> La méthode de dépose d’un bloc optique ou d’un feu arrière complet.

Une fiche de relevé des contrôles

ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL

CONTRÔLER

L’éclairage
1. Les feux de position : 2 à l’avant, 2 à l’arrière. Puissance des lampes 5 watts.
2. Les feux de croisement et de route : lampe halogène H4 2 filaments 55/60 watts.
Lorsqu’un des filaments est grillé, la lampe est à remplacer.
3. Éclairage de plaque arrière : une ou plusieurs lampes de 5W.
4. Feux de brouillard : à l’arrière 21 W et à l’avant 55 W.
La signalisation
1. Les feux stop : Laisser l’éclairage en feux de position. Il faut en général mettre le contact.
Appuyer sur la pédale de freins, les 3 feux stop doivent éclairer nettement plus fortement que les
feux de position (position 5 W, stop 21 W ).
2. Les clignotants : Actionner l’inverseur de clignotant à gauche, puis à droite, le répétiteur de
tableau de bord doit clignoter.
S’il y a une erreur de puissance de lampe ou lampe grillé, le rythme de clignotant sera modifié
(puissance des lampes 21 W).
2. Les feux de marche arrière : Il faut mettre le contact. Passé la marche arrière, le feux de
marche arrière doivent s’allumer (puissance des lampes 21 W).

Page 58
DIAGNOSTIQUER Une lampe ne fonctionne pas :

À NOTER

Attention à ne pas mettre les doigts sur une ampoule halogène.


Les lampes à décharge (lampe au xénon) en utilisation normale sont prévues pour la durée de vie
du véhicule (sauf en cas de choc).

Page 59
5- RÉGLER LES PHARES
Objectif:
Limiter la hauteur du faisceau des feux de croisement et centrer la direction des feux de route.

MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES


La revue technique du véhicule.
Un appareil de contrôle des phares (régloscope) et sa notice.

ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL


Relever dans la revue technique du véhicule
> La méthode de remplacement d’une lampe.
> La position des vis ou molettes de réglage des phares.
> Les conditions de contrôle.
Préparer
1. Nettoyer les vitres des phares.
2. Vérifier les impacts dus aux gravillons, l’état des paraboles et les fixations de l’optique.
3. Vérifier le fonctionnement de l’ensemble du système d’éclairage et de signalisation (voir fiche
précédente) et particulièrement des feux :
• de position,è
• de route,
• de croisement.
Vérifier la conformité des ampoules et remplacer les ampoules défectueuses si nécessaire.

4. Placer le véhicule et le régloscope sur une aire plane.


5. Vider le véhicule, s’il est chargé.
6. Placer les commandes d’abaissement des phares en cas de charge en position 0 (non chargé).
7. Aligner l’appareil dans l’axe du véhicule.

Page 60
8. Régler la position de l’appareil en hauteur et en longueur.
9. Prendre connaissance de la notice de l’appareil.

CONTRÔLER – RÉGLER
1. Placer la commande des phares en position croisement.
2. Placer la molette du rabattement de faisceau à la valeur indiquée sur le véhicule.
3. Contrôler la position supérieure du faisceau:
• hauteur,
• horizontalité et déport de la partie relevée.
4. Régler en hauteur et en direction pour amener le faisceau dans la position du schéma ci-contre. Si
le réglage est impossible, vérifier la position de la lampe dans l’optique.
• vérifier sur le graphique du luxmètre l’horizontalité,
• vérifier sur le secteur croisement du luxmètre la limite tolérable.
5. Placer le commutateur en positon route. Si le réglage croisement a été parfaitement réalisé, le
point le plus lumineux du faisceau doit être centré sur la cellule photoélectrique de l’appareil. Sinon,
régler en direction seulement.
6. Revenir en position croisement.
7. Appuyer sur le bouton du luxmètre (si l’appareil en est muni) et parfaire le réglage hauteur.
8. Revenir en position route.
9. Lire sur le luxmètre et parfaire le réglage en direction.
10. Répéter l’opération à l’autre phare.
Nota : Si l’intensité lumineuse est trop faible, remplacer la lampe de phare. Remplacer l’optique
complètement si la parabole est ternie ou la vitre fissurée ou cassée.

À NOTER
Laisser refroidir les lampes halogènes avant de les déposer (3200 °C). Ne pas toucher le verre
avec les doigts.
La réglementation oblige les véhicules équipés de projecteurs avec des lampes à décharge (lampe
au xénon) à posséder des dispositifs :
• de correction d’assiette automatique, • de lave-phares.

Page 61
6- le Dépose et le repose du démarreur
Objectif:
 Dépose et repose du démarreur.
 Éviter tout risque de court – circuit lors du remplacement d’éléments électriques et rétablir
les branchements correctement.

MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES


 La revue technique du véhicule.
 L’outillage convenable.
 Une clé dynamométrique.

ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL


Relever dans la revue technique du véhicule La méthode de remplacement du démarreur.

Préparer

1. Débrancher la cosse négative de la batterie.


2. Repérer l’emplacement des connexions électrique (la couleur des fils, la forme des cosses…).
3. Déconnecter toutes les connexions (connecteurs ou fils seul).
4. Vérifier l’état des connecteurs ou des cosses (propreté, sertissage du fil).
RÉALISER L’INTERVENTION
Dépose du démarreur
1. Déconnecter les fils et les connecteurs après repérage.
2. Dévisser les vis de fixation.
3. Déposer le démarreur.
4. Contrôler, réparer ou changer le démarreur.

Repose du démarreur
1. poser le démarreur dans son logement dans la cloche d’embrayage et visser les vis de fixation.
2. Connecter le câble positif venant de la batterie, le fil de commande du démarreur.
3. Rebrancher la batterie et essayer le fonctionnement du système (Le moteur doit être entraîné à
une vitesse de rotation convenable pour assurer le démarrage du moteur).

Page 62
6- le Dépose et le repose d’ALTERNATEUR

Objectif:
 Dépose et repose d’alternateur.
 Éviter tout risque de court – circuit lors du remplacement d’éléments électriques et rétablir
les branchements correctement.
 Régler la tension de la courroie.

MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES


 La revue technique du véhicule.
 L’outillage convenable.
 Une clé dynamométrique.
 Un contrôleur de tension de courroie.

ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL


Relever dans la revue technique du véhicule La méthode du remplacement de l’alternateur, et la
méthode du réglage de la tension de la courroie.

Préparer
Pour l’alternateur :
1. Débrancher la cosse négative de la batterie.
2. Repérer l’emplacement des connexions électrique (la couleur des fils, la forme des cosses…).
3. Déconnecter toutes les connexions (connecteurs ou fils seul).
4. Vérifier l’état des connecteurs ou des cosses (propreté, sertissage du fil).

RÉALISER L’INTERVENTION

Dépose de l’alternateur
1. Débloquer le galet tendeur.
2. Détendre la courroie d’accessoire et la déposer.
3. Desserrer tous les vis de fixation d’alternateur avec le moteur.
4. Déposer l’alternateur.

Page 63
Repose de l’alternateur

1. Mettre en place l’alternateur.


2. Placer les vis de fixation d’alternateur et les biens serrés
3. Vérifier l’état de la courroie, la remplacer par une courroie neuve identique si nécessaire.
4. Placer la courroie et la vis du galet tendeur.
5. ajuster la tension de la courroie d’accessoire. Lorsque la tension est correcte, serrer la vis du
galet tendeur.
6. Connecter les fils selon les repères pris au démontage.
7. Brancher la cosse négative de la batterie.
8. Démarrer le moteur.
9. Contrôler la charge de l’alternateur: le voyant du tableau de bord doit s’éteindre.

7- CONTRÔLER LE CIRCUIT DE CHARGE


Objectif:
Contrôler, sans les déposer, le bon fonctionnement de l’alternateur et de son régulateur en cas de
décharge ou surcharge anormale de la batterie.
MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
La revue technique du véhicule.
Une fiche de relevé des contrôles.
Un multimètre.
Une pince ampèremétrique avec sa notice.

ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL


Relever dans la revue technique du véhicule
> Les références de l’alternateur et leur concordance avec celles données par le constructeur.
> La tension nominale et la tension maximale.
> L’intensité en fonction du régime moteur (si indiquée).

Préparer
> Le multimètre et la pince ampèremétrique.
> Contrôler :
• l’état et la tension de la courroie d’alternateur,
• l’état de la connectique (propreté, serrage des cosses, cosses de baterie…).
> Vérifier le niveau d’électrolyte de la batterie.
> Vérifier l’état de charge de la batterie et relever sa tension à vide (moteur arrêté) et comparer à la
valeur de référence.

Page 64
CONTRÔLER – MESURER
Contrôler le courant de fuite
Moteur arrêté, contact coupé, aucun consommateur en fonctionnement :
1. Placer la pince ampèremétrique sur le câble + ou – de la batterie (attention au sens de la pince).
Étalonner la pince ampèremétrique.
2. Brancher la pince ampèremétrique sur le multimètre comme indiquée dans la notice.
3. Constater s’il y a passage de courant. Dans ce cas une valeur s’affiche.

Contrôler les tensions


Contrôle de la tension régulée sans consommateur
1. Brancher le voltmètre sur les bornes + et – de la batterie.
2. Relever la tension (U) de la batterie et la noter.
3. Mettre en route le moteur.
4. Accélérer progressivement et noter les valeurs de U trouvées. La valeur de référence est
comprise entre 13,5 V et 14,8 V :
• si U reste égal à la valeur moteur arrêté, l’alternateur ne charge pas,
• si U dépasse U maximal (plus de 15 V), le régulateur ne fonctionne pas.
Contrôle de la tension régulée avec plusieurs consommateurs
1. Placer un voltmètre aux bornes de la batterie.
2. Mettre en marche le moteur avec plusieurs consommateurs (phares, dégivrage arrière,
ventilation, essuie-glace...).
3. Accélérer progressivement et relever la tension lorsqu’elle se stabilise.
4. Comparer la valeur trouvée à la valeur de référence. La valeur de référence est comprise entre
13,5 V et 14,8 V.
Contrôle de l’intensité débitée par l’alternateur
1. Placer la pince ampèremètrique sur le fil + reliant l’alternateur à la batterie.
2. Mettre en marche le moteur avec plusieurs consommateurs (phares, dégivrage arrière,
ventilation, essuie-glace...).
3. Accélérer à 2000 tr/min et relever l’intensité.
4. Comparer la valeur trouvée à la valeur de référence. La valeur de référence est de minimum 30 A à
2000 tr/mn.

Page 65
À NOTER
Ne jamais débrancher la batterie lorsque le moteur tourne. On effectue tous les branchements
avec le moteur arrêté.
Le contrôle du circuit de charge peut se faire à l’aide d’un appareil électronique de tests du
circuit de charge (sans le multimètre et sans la pince ampèremétrique).

Page 66
8- CONTRÔLER LE CIRCUIT DE DÉMARRAGE

Objectif:
Diagnostiquer et contrôler un circuit de démarrage en respectant les règles densécurité.

MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES


La revue technique du véhicule.
Une fiche de relevé des contrôles.
Un multimètre.
Une pince ampèremétrique avec sa notice.
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique du véhicule
> Les références du démarreur et leur concordance avec celles données par le constructeur.
> La tension à vide de la batterie et la tension de démarrage.
> L’intensité absorbée par le démarreur.
Préparer
> Le multimètre et la pince ampèremétrique
> Contrôler :
• Si le moteur est entrainé assez rapidement pour démarrer.
• Si le démarreur ne fait pas de bruit anormal.
> Vérifier le niveau d’électrolyte (voir fiche 49).
> Vérifier l’état de charge de la batterie (déconnecter le système d’allumage et d’injection)
et relever sa tension à vide (moteur arrêté), la tension au démarrage et comparer aux valeurs de
référence.

CONTRÔLER – MESURER
Contrôle du circuit de commande
Débrancher le fil d’excitation du solénoïde : Lorsqu’on actionne le démarreur, on doit trouver une
tension d’environ 12 V entre la borne de la batterie et le fil débranché.

Page 67
Contrôle du câblage
Pour déceler une résistance anormale, on recherche les chutes de tension, il est donc nécessaire de
déconnecter l’allumage et l’injection lorque l’on actionne le démarreur.
1. Contrôle du fil d’alimentation du démarreur
La chute de tension admise est d’environ 0,5 V.
2. Contrôle de relais de commade (solénoïde)
La chute de tension admise est d’environ 0,8 V.
3. Contrôle de la liaison avec la masse
La chute de tension admise est d’environ 0,1 V.
4. Contrôle de la consommation du démarreur (intensité absorbée)
Placer une pince ampèremétrique autour du cable d’alimentation du démarreur. La valeur théorique est
d’environ 80 A.

À NOTER
Ne jamais débrancher la batterie lorsque le moteur tourne. On effectue tous les branchements
avec le moteur arrêté.

Page 68
9- RÉVISER UN DÉMARREUR
Objectif:
Détecter l’origine des défauts lorsque le démarreur se lance dans le vide, est bruyant ou tourne trop
lentement en absorbant trop d’énergie.
Contrôler l’état général du démarreur après avoir effectuer les contrôles de la fiche « contrôler le circuit de
démarrage ».
MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES
La revue technique du véhicule.
Une fiche de relevé des contrôles.
Un multimètre.
ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL
Relever dans la revue technique du véhicule
Les références du démarreur et les comparer avec celles du démarreur à réviser (graver sur le corps du
démarreur).
Préparer
1. Déposer le démarreur.
2. Essayer le démarreur sur batterie en le branchant ; le lanceur doit s’avancer et le moteur tourner à la
bonne vitesse. La roue libre doit agir.
RÉALISER L’INTERVENTION
Démonter
1. Déconnecter le câble d’alimentation des inducteurs.
2. Déposer la vis et le système de freinage arrière.
3. Déposer le flasque arrière et récupérer les rondelles de calage.
4. Dégager le corps du démarreur.
5. Chasser l’axe de la fourchette (si elle en est munie).
6. Dévisser et sortir le solénoïde. Retirer la fourchette en notant son sens.
7. Déposer l’induit muni du lanceur.
8. Chasser la bague, retirer le jonc ou les deux demi-joncs, sortir la bague et le lanceur si le lanceur est à
déposer.

1° La pince – sur le nez du démarreur


2° La pince + sur la borne 1 :
➞Le contacteur doit claquer et le lanceur
avancer.
3° La pince + sur la borne 4 :
➞Le moteur électrique doit tourner.
4° La pince + sur les bornes 1 et 2 à la fois :
➞Le lanceur doit avancer et le moteur tourner

Test surdémarreurdéposé
Contrôler mécaniquement
1. L’entrefer entre la carcasse de l’induit et les masses polaires (traces de frottement).
2. Le non-contact des bobinages de l’induit avec ceux de l’inducteur.
3. Le faux-rond du collecteur (0,05 mm maximum). Dégager l’isolant entre les lames à l’aide d’un morceau
de lame de scie à métaux dont la voie a été meulée.
4. La roue libre, qui doit tourner librement dans un sens et résister au couple dans l’autre.
5. Les bagues des flasques avant et arrière en replaçant les extrémités de l’arbre d’induit dans leur
logement.
6. L’état des balais : coulissement, usure. L’état des ressorts : force pressante.
7. Visuellement l’état : des soudures, des lames sur collecteur, des bobinages (dénudés), des tendeurs non
isolés.
Contrôler électriquement
1. L’induit :
• Continuité : Brancher un ohmmètre sur deux bagues du collecteur, il doit y avoir continuité, et l’appareil
doit indiquer la valeur de la résistance de l’induit donné par le constructeur.
• Isolement : Brancher l’ohmmètre entre le collecteur et le corps de l’induit.

Page 69
L’appareil doit indiquer une résistance infinie. Si l’ohmmètre indique une valeur de résistance, il y a court
circuit entre le collecteur et la masse. Changer le rotor.

2. Les inducteurs :
• Continuité : brancher l’ohmmètre entre le balai et l’arrivée du courant dans les enroulements; il doit
indiquer la résistance donnée par le constructeur.
• Isolement : brancher l’ohmmètre entre les balais et le corps, l’appareil doit indiquer une valeur infinie sinon
il y a court-circuit.
3. Le solénoïde : En activant son bobinage d’appel, le noyau doit se déplacer avec une légère aide.

4. Le flasque ou porte-balais :
• Positif : isolement.
• Négatif : continuité.
5. Le lanceur :
• Contrôle des dents et de la roue libre.
• S’assurer que le pignon tourne dans le même sens que le démarreur. Il ne doit pas tourner en sens
inverse.

Remonter
1. Remplacer les balais si c’est nécessaire.
2. Graisser légèrement l’arbre côté lanceur.
3. Remonter dans l’ordre inverse du démontage en respectant :
• le sens de la fourchette et du solénoïde,
• l’alignement nez, carcasse, flasque arrière en respectant les détrompeurs.
4. Remonter le frein d’induit. Assurer le bon contact des balais sur le collecteur.

À NOTER
Les essais en dynamique du démarreur s’effectuent sur un banc d’essai de démarreurs. A défaut,
essayer à nouveau le démarreur sur la batterie avant le remontage.

Page 70
Actuellement la réfection d’un démarreur se fait très rarement. Avant de réviser un démarreur, il faut
voir s’il existe un nécessaire de réparation pour ce démarreur. Parfois le coût d’un démarreur en
échange standard revient moins cher que la réfection complète du démarreur.

Page 71
10- RÉVISER UN ALTERNATEUR
Objectif:
Détecter l’origine du défaut en contrôlant chacun des éléments, si l’alternateur ne débite pas ou débite
insuffisamment après les contrôles de la fiche « contrôler le circuit de charge ».

MATÉRIELS, CONSOMMABLES ET DOCUMENTS NÉCESSAIRES


La revue technique du véhicule.
Une fiche de relevé des contrôles.
Un multimètre.
Un fer à souder.

ORGANISER SON POSTE DE TRAVAIL


Relever dans la revue technique du véhicule
> Identifier l’alternateur et comparer ses références avec celles proposées dans la revue technique.
> Noter les valeurs des résistances :
• du rotor (inducteur),
• du stator (induit).

Préparer
1. Déposer l’alternateur.
2. Contrôler la libre rotation du rotor.
3. Détecter les bruits de roulement éventuel.

RÉALISER L’INTERVENTION

Démonter l’alternateur

1. Déposer la poulie, le ventilateur.


2. Déposer le régulateur porte-balais.
3. Déposer le palier arrière. Sur certains modèles, il faut d’abord dessouder les diodes et repérer les fils.

4. Dessouder les fils. Interposer une pince sur la queue des diodes afin d’éviter de les détériorer par
échauffement.
Déposer le rotor et le stator (4).
5. Chasser le roulement (2) du palier avant (1).
6. Extraire de l’arbre de rotor (3) le roulement arrière (5) à l’aide d’un petit arrache-moyeu.

Contrôler mécaniquement
1. Faire tourner les roulements à la main pour constater leur état.
2. Vérifier les frottements éventuels entre rotor et cages feuilletées du stator.
3. Contrôler l’état des bagues collectrices. Les polir avec une toile émeri usée.

Page 72
4. Mesurer la longueur des balais, leur bon coulissement dans les porte-balais et l’action des ressorts.

Contrôler électriquement

1. Le rotor :
• Continuité : Brancher un ohmmètre sur les deux bagues, il doit y avoir continuité, et l’appareil doit indiquer
la valeur de la résistance du rotor donné par le constructeur (entre 5 et 12 ohms).
• Isolement : Brancher l’ohmmètre entre une des deux bagues et l’arbre.
L’appareil doit indiquer une résistance infinie. Si l’ohmmètre indique une valeur de résistance, il y a court
circuit entre l’enroulement et la masse. Changer le rotor.
2. Le stator :
• Continuité : brancher l’ohmmètre entre deux sorties du stator, puis les autres ; il doit indiquer la résistance
donnée par le constructeur (entre 0,1 et 0,7 ohm).
• Isolement : brancher l’ohmmètre entre un fil du stator et l’armature, l’appareil doit indiquer une valeur
infinie sinon il y a court circuit.
3. Le pont de diodes :
Les diodes négatives :
• Placer une touche de l’ohmmètre sur le support des diodes et l’autre successivement sur chacune des
tiges de sortie.
• Inverser les touches de l’ohmmètre et répéter l’opération. Un sens doit être passant et l’autre sens doit
être ploqué.
Les diodes positives : Effectuer les mêmes contrôles, les résultats doivent être inversés.

4. Porte-balai : Contrôler l’isolement du porte-balai positif (à la masse) et la continuité du porte-balai negtif


(à la masse).

5. Contrôle du régulateur : Le contrôle du régulateur se fera sur le moteur.


Brancher un voltmètre aux bornes de la batterie, accélérer le moteur, la tension lue sur le voltmètre doit se
stabiliser aux alentours de 14.5 Volts.

Remonter
1. Remplacer toutes les pièces usées.
2. Remonter tous les éléments en sens inverse du démontage.

Page 73

Vous aimerez peut-être aussi