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Memoire Madone Version Recente
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SOMMAIRE
I-
Introduction générale
Dans la société actuelle, toutes les activités, qu’elles soient professionnelles ou privées, sont
consommatrices d’énergie électrique. Toute interruption ou perturbation dans la distribution
de cette énergie entraîne des désordres qui peuvent devenir insupportables pour l’usager.
L’importance de la continuité et de la qualité de l’alimentation électrique est fonction de
l’activité concernée.
Certaines applications exigent une permanence quasi complète de l’alimentation car une
absence met en péril la sécurité des personnes ou des biens. Le législateur s’est préoccupé de
ce problème et tout site de cette nature doit être équipé de moyens d’alimentation de secours
en énergie électrique.
Dans des zones non couplées au réseau de distribution de l’énergie électrique les groupes
électrogènes, leur modularité et leur coût en font le moyen de production d’électricité idéal.
Les groupes électrogènes sont ainsi indispensables dans les zones sous équipées, où la
construction du réseau électrique n’est techniquement pas possible ou économiquement pas
supportable, et pour lesquelles l’énergie électrique constitue un facteur de développement
incontournable. (manque le problématique il faut parler sur la problématique et l’intitulé du
theme il faut le citez )
Dans le cadre de ce mémoire, nous nous intéressons à l’étude d’un groupe électrogène.
Apres une introduction générale :
Le troisième chapitre……………………………………………………………………………….
La Société Nationale de semoulerie, minoterie qui fabrique des pâtes alimentaires et couscous
est créé par l’ordonnance 68-99 du 26/04/1968 modifiant le décret N°65-89du 25/03/1965. En
novembre 1982, elle a été touchée par l’opération de restructuration des entreprises, ce qui a
donnée naissance: ENIAL (Entreprise Nationale de développement des Industries Alimentaires).
Cette entreprise est chargée du suivi des projets d’Industries Alimentaires, des réalisations et
de régulation du marché national en produits alimentaire et dérivés.
Cette filiale est composée de deux unités de Production Sidi Aich et Kherrata. Pour l’unité de
production de Sidi-Aich, elle est située au Nord-Ouest de la wilaya de Bejaïa à une distance de
45 km pour des raisons stratégiques. Elle est délimitée par les daïras : AMIZOUR au EST,
ADEKAR au NORD, SEDOUK au SUD et AKBOU au OUEST, et plus précisément prés de la gare
S.N.T.F. Elle est implantée sur une surface de 6 hectares, dont 2 hectares sont destinés au génie
civil. Elle a été construite par les entreprises italiennes CMC DIRAVENA pour le génie civil et
OCRIM CREMORA pour le génie mécanique. Elle est entrée en production en juillet 1982.
Le moulin a été rénové à 100% avec extension de capacité vu que sa production est portée à
3000 quintaux par jour de blé trituré. Cette unité s’est dotée d’une nouvelle semoulerie à deux
lignes d’une capacité de production de 4400 quintaux par jour de blés triturés. Cette dernière
est entrée en production à la fin du premier semestre 1995. A partir du 01/10/1997, L’ERIAD
Sétif a procédé à la création de la filiale « Les Moulins de Soummam /SPA » au capital de
891.310.000 DA dont le siège social est implanté à Sidi Aich pour des raisons de rentabilité
économique.
II- Organigramme CIC Les Moulins de la Soummam
Directeur du CIC
Assistant GSP
Son activité principale est la transformation des céréales blé dur et blé tendre, la production
et la commercialisation des produits dérivés tel que : Semoule supérieure, Semoule
courante, Farine supérieure, Farine panifiable, farine de blé dur. Sa capacité de trituration
est de 7400 quintaux par jour, dont :
1500 QX blés tendre trituré donne de la farine.
1500 QX blés durs trituré donne de la semoule.
Sa capacité de stockage de matière première est de 12500qx de blés, alors que sa capacité
de stockage est de 15000 QX environ. L’effectif actuel (2011), de l’unité est de 170 agents
reparti entre les deux unités de la filiale (116 salariés à l’unité de Sidi-Aich et 54 à l’unité de
Kherrata).
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I- Introduction
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Le groupe électrogène fonctionne avec toutes sortes de carburant, les plus utilisés sont :
l’essence, le gasoil, le gaz naturel, les biocarburants et le fuel. Le type de carburant choisis
dépend de plusieurs paramètres : l’environnement d’utilisation du groupe, la puissance du
groupe, le coût…etc. La puissance d’un groupe électrogène est définie comme étant la
puissance disponible aux bornes de l’alternateur (puissance nominale), il faut qu’elle soit en
accord avec le programme d’entretien, le constructeur du moteur et de l’alternateur et
l’appareillage de coupure et de commande. Le groupe électrogène est défini selon deux
puissances .
La puissance continue : Elle correspond à la puissance que le groupe est capable
de fournir en service continu, pendant un nombre illimité d’heures par an, en respec-
tant les arrêts normaux pour maintenance et dans les conditions ambiantes définies.
C’est la notion utilisé pour un groupe de production.
La puissance de secours : C’est la puissance maximale que le groupe peut déli-
vrer, durant une période limitée, généralement moins de 500 heures par an. Cette
définition ne doit être appliquée que pour les groupes électrogènes travaillant exclu-
sivement en secours. Du fait que le moteur n’est pas en mesure de fournir une puis-
sance supérieure, il convient d’appliquer un facteur de sécurité d’au moins 10 % pour
la détermination de la puissance de secours nécessaire.
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a. Génératrice (alternateur) :
C’est une machine qui transforme l’énergie mécanique développée par le moteur
thermique en énergie électrique, voir (Figure 3).
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b. Moteur thermique
C’est un composant mécanique (thermique) transformant l’énergie primaire en énergie
mécanique, voir (Figure 4).
c. Châssis
Il est réalisé en aciers profilé, mécano soudé, soigneusement traité et peint avec peinture
époxy de couleur noire standard REAL7032, capable à résister à des conditions
environnementales très difficiles. En outre ce châssis reçoit :
Un réservoir de combustible incorporé de capacité suffisante pour un fonctionnement
pendant 8 heures, il est aussi doté d’orifices pour l’alimentation en continue à partir d’un
réservoir central du carburant, voir (Figure 5).
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d. Armoires électriques :
Il permet de démarrer et d'arrêter le groupe électrogène, en surveillant son fonctionnement
et son rendement et aussi en arrêtant automatiquement le groupe électrogène en cas de
survenue de situation critique. Afin d'éviter des dommages importants au niveau du moteur
ou de l'alternateur voir (Figure 6)
Remarque :
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Production Conversion Récepteurs : moteur
D’énergie l’énergie M en pris, lampe, etc.
mécanique énergie E
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Remarque
1. Conclusion
Dans cette partie on est arrivé a donné une généralité sur le principaux constituant d’un
groupe électrogène, ce qui nous a permet de voir les parties essentielle à son fonctionnent
et de comprendre le rôle de chacune dans le processus de production de l’électricité
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I- Partie électrique
1. Introduction
Dans cette partie en vient d’étudie les principaux organes électrique d’un groupe
électrogène.
La partie électrique est essentiellement composée d’un alternateur (génératrice) qui est un
convertisseur électromécanique d’énergie dont le rôle est de produire l’énergie électrique
sous forme alternative
2. Génératrice
a. Descriptions
Les génératrices (alternateurs) triphasé sont la source primaire de toute l’énergie électrique.
Entrainé par des turbines hydrauliques, à vapeur, éoliennes ou groupes électrogènes, ces
machines constituent le plus grand convertisseur d’énergie au monde. Elle transforme
l’énergie mécanique en énergie électrique avec des puissances allant jusqu'à 1500MW.
Dans notre étude nous allons nous intéresser à un groupe électrogène utilisant une
génératrice synchrone à aimants permanents(MSAP).Ce choix n’est pas fortuit puisqu’il est
basé les avantages technologiques et économiques que offre la MSAP comparé aux autres
machines.
L’utilisation des aimants permanent a été une vrai révolution dans le domaine d’utilisation
de ces machines, car elle nous permet d’éliminer le bobinage rotorique est son excitation
ainsi les balais et les contacts glissants. Ce qui induit moins de maintenance et plus
robustesse pour la machine. Cet avantage à couvert le cout élevé des aimants.
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b. Présentation
La machine synchrone s’appelle alternateur ou génératrice (centrale électrique, groupe
électrogène, voiture….etc.). Elle transforme l’énergie mécanique en énergie électrique, sous
forme de tensions alternatives. En sens inverse la machine porte le nom de moteur
synchrone. Le schéma bloc fonctionnelle suivant montre le lien entre les éléments de la
génératrice et leurs fonctions (Figure 9 et 10)
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c. Le stator
Le stator encore appelé induit est la partie fixe de l’alternateur. Elle est constituée de
plusieurs enroulements répartis dans les encoches du circuit magnétique statorique. Ce
dernier est constitué d’un empilage de tôles dans lesquelles sont découpées des encoches
parallèles à l’axe de la machine. Il est toujours couplé en étoile pour les raisons suivantes :
Avoir un point neutre qui nous permettra d’obtenir une tension simple et effectuer la mise à
la terre du neutre Supprimer les harmoniques de troisième rang pouvant provoquer les
pertes supplémentaires et le déséquilibre de phases (Figure 11).
Figure 11 : stator
d. Le rotor
Le rotor encore appelé inducteur est la partie tournante d’un alternateur. On distingue deux
types de rotor : - Le rotor à pôles lisse qui est plus utilisé dans la construction des
alternateurs de centrales thermique et de faibles puissances (quelques dizaines de MW). Il
est construit long et de diamètre relativement faible. Son moment d’inertie est faible, ce qui
permet une mise en vitesse rapide: on parle alors de turboalternateurs. Le nombre de pair
de pôles est P =1 ou P =2. Dans un réseau dont la fréquence est 50Hz, les turboalternateurs
tournent soit à 3000tr/min soit à 1500 tr/min. - Le rotor à pôle saillants qui est plus utilisé
dans la construction des alternateurs de centrales hydroélectrique et les grandes puissances
(quelques centaines de MW) il est construit court mais de grand diamètre. Son moment
d’inertie est grand, sa vitesse lente. Le nombre de pôles peut être P =10, 20 ou plus.(Figure
12)
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Figure 12 :Rotor
Pour produire l’énergie électrique à partir d’un alternateur, deux conditions doivent être
remplies à savoir : L’excitation, L’entraînement mécanique. Cette dernière condition est
assurée par la partie mécanique du groupe électrogène par conséquent nous nous
attarderons sur la première condition Excitation d’un alternateur L’excitation d’un
alternateur consiste à alimenter son bobinage inducteur à partir d’une source de tension
continue.
Ils existent plusieurs modes d’excitation d’un alternateur parmi lesquels nous avons : -
L’excitation avec balais, L'excitatrice principale fournit le courant d'excitation de l'inducteur,
habituellement par l'intermédiaire du mécanisme balais-bagues.
En régime normal, la tension générée est comprise entre 125 V et 600 V. On peut la régler
manuellement ou automatiquement en faisant varier l'intensité du champ inducteur, c'est-à-
dire en agissant sur le courant d'excitation provenant de l’excitatrice pilote. La puissance
nominale de l'excitatrice principale dépend surtout de la capacité et de la vitesse de
l'alternateur qu'elle alimente. - L’excitation sans balais.
Dans le mode d’excitation avec balais, on fait face au problème d’usure des balais qui
dégagent une poussière conductrice ; ceci nous oblige à effectuer constamment des
opérations de maintenance préventive au niveau du mécanisme balais-bagues afin d’éviter
des courts-circuits probable. Pour contourné ce problème ; de nos jours on utilise des
systèmes d’excitation sans balais dans lesquels un alternateur-excitateur et un groupe de
redresseurs fournissent le courant continu à l’alternateur principal(figure 13).
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a. Définition
Le régulateur de tension est alimenté par deux bobinages auxiliaires, l’un des bobinages a un
caractéristique shunt (tension proportionnelle à la tension alternateur), l’autre une
caractéristique série (tension proportionnelle au courant du stator).
Lors d’un démarrage, grâce au rémanent de l’excitatrice, il se crée un courant dans l’induit
de l’excitatrice. Ce courant, redressé par les diodes tournante alimente la roue polaire .Celle-
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ci induit une tension dans le bobinage stator de la génératrice (tension de sortie) ainsi que
dans le bobinage auxiliaire monophasé.
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Les deux systèmes d’excitation AREP & PMG sont pilotés par le régulateur R438.
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a. Définition :
Le terme de machine synchrone regroupe toutes les machines dont la vitesse de rotation de
l’arbre de sortie est égale à la vitesse de rotation du champ tournant. Pour obtenir un tel
fonctionnement, le champ magnétique rotorique est généré soit par des aimants, soit par un
circuit d’excitation. La position du champ magnétique rotorique est alors fixe par rapport au
rotor, ce qui impose en fonctionnement normal une vitesse de rotation identique entre le
rotor et le champ tournant statorique.
Cette famille de machine regroupe en fait plusieurs sous familles, qui vont de l’alternateur
de plusieurs centaines de mégawatts au moteur de quelques watts, en passant par les
moteurs pas à pas. Néanmoins, la structure de toutes ces machines est relativement proche.
Le stator est généralement constitué de trois enroulements triphasés répartis, tel que les
forces électromotrices générées par la rotation du champ rotorique soient sinusoïdales où
trapézoïdales.
Les stators, notamment en forte puissance, sont identiques à ceux d’une machine
asynchrone (voir ci-contre). Il existe trois grandes familles de rotor, ayant pour rôle de
générer le champ d’induction rotorique. Les rotors bobinés à pôles lisses, les rotors bobinés
à pôles saillants ainsi que les rotors à aimants :
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L’induit est composé des deux demi-roues polaire et de l’enroulement d’excitation, l’induit
génère le champ magnétique.
Le stator comporte trois enroulements indépendantes les un des autres. Ils sont décalé de
120O l’un par rapport à l’autre. La rotation de l’induit dans le stator produit des tensions
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Un cycle se répète ainsi en permanence .Le courant alternatif produit est également appelé
courant rotatoire ou triphasé. Afin de ne pas avoir besoin d’autant de câble pour dériver le
courant électrique, ceux-ci sont interconnectés Les trois ligne qui subsistent sont couplées
en (étoile ou en (triangle).
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d. Câblage de l’alternateur
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2. Démarreurs
a. Descriptions
Un démarreur est un système destiné à activer un dispositif qui peut ensuite fonctionner de
manière autonome.
L'exemple le plus courant est le démarreur électrique d'un moteur à combustion interne, tel
que celui équipant les groupes électrogènes, les engins ferroviaires thermiques ainsi que les
véhicules automobiles, non hybrides, les poids-lourds ou les engins de travaux public.
Le moteur est équipé d’un démarreur de 12 VCC (où 24 VCC). Pendant la phase du démar-
rage le démarreur s’engage et s’engrène avec la couronne du moteur pour le faire lancer
une fois le moteur est démarré, l’alimentation du démarreur est coupée ce qui entraîne le
désengagement du démarreur.
b. Définition du démarreur
Le démarreur est un petit moteur électrique indépendant de bonne puissance qui sert uni-
quement à lancer le moteur. Il doit faire face à de grosses contraintes liées à l'importante
compression du moteur, c'est pour cela qu'il s'agit d'un organe très énergivore (dans les 300
ampères, ce qui est très important, 10 ampères suffisent largement à tuer un homme).
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Les pannes de démarreur peuvent donc être multiples. En effet, elles peuvent concerner
le solénoïde, le moteur électrique (crasse qui empêche le contact, et qui apparaît à cause
des arcs électriques), la fourchette qui peut casser etc... Il faut donc savoir qu'un démar-
reur peut être réparé, il n'est pas toujours obligé de tout changer même si 99% des méca -
niciens ne s'embêteront pas avec ça ... Et on peut le comprendre. En revanche les brico-
leurs du dimanche pourront toujours essayer de corriger le problème eux-mêmes. Bien
sûr il faudra prendre ses précautions car on touche ici à l'électricité ...
2. Conclusion
Dans cette partie nous avons présenté la constitution et les principaux éléments d’un groupe
électrogène.
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I- Partie Mécanique
1. Introduction
Dans cette partie on vient d’étudier, le moteur thermique d’un groupe électrogène :
Le moteur thermique, ou moteur à combustion et explosion, est le mode de
fonctionnement le plus répandu. Il produit son énergie en brûlant le carburant à sa
disposition (essence ou diesel) à très haute température.
2. Définition :
Les moteurs thermiques ont pour rôle de transformer l’énergie thermique en énergie
mécanique, ils sont encore appelés les moteurs à combustion interne et sont
généralement distingués en deux types . Les moteurs à combustion interne où le
système est renouvelé à chaque cycle, le système est en contact avec une seule source
de chaleur (l’atmosphère), c’est le cas des moteurs à essence et diesel. Les moteurs à
combustion externe où le système (air) est recyclé, sans renouvellement, ce qui
nécessite alors deux sources de chaleur, par exemple dans cette dernière catégorie on
trouve les machines à vapeur, le moteur Stirling.
Le moteur thermique de combustion interne à pistons est très ancien, au moins dans ses
principes, c’est une exception faite de la machine à vapeur, il est difficile de trouver
actuellement des réalisations techniques aussi prés des idées générales conçues il y a un
siècle c’est effet en janvier 1862 que le français Alphonse Beau de Rochas, ingénieur de
chemin de fer de Provence, obtient un brevet pour le cycle à quatre temps avec
compression préalable, universellement appliqué de nos jours. Quelques années plus
tard en 1876, l’Allemand N.A.Otto (Nikolaus otto) réalise le premier moteur thermique
fonctionnant selon le cycle de Beau de Rochas . Avec les Français Hugon et Lenoir
apparait en 1860 le moteur à deux temps à un seul cylindre fait naissance, mais la
première application de la compression préalable au cycle deux temps sera due, en 1879,
à « Dugald Clerk », les moteurs à combustion interne qui sont alors fabriqués
fonctionnent aux gaz des hauts fourneaux ou à l’essence de pétrole avec allumage par
étincelle. Un autre type de moteur va naitre des travaux R. Adolphe diesel qui essaie tout
d’abord, d’appliquer le cycle de Carnot à la réalisation d’un moteur alimenté en
poussière de charbon. Celui-ci est injecté dans une atmosphère portée à une
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1. Présentation des organes fixes et mobiles d’un moteur ther-
mique
a. Organes fixes
Matière : la culasse est une pièce en métal coulé, ce procédé de fabrication s'explique
par sa forme complexe comme c'est le cas pour le bloc-moteur.
Comme matière première, on utilise :
l'aluminium.
La fonte.
Figure 26 : culasse
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i.Bloc-moteur
Il supporte directement ou non, les parois latérales des cylindres. Le bloc-cylindres formé
d’une seule pièce est plus résistant aux efforts produits. Les matériaux de sa
construction, soit les fontes spéciales soit les alliages légers à base mode d’obtention.
Il est soumis à des efforts complexes, l’assemblage au châssis n’est jamais rigide : on
interpose des blocs antivibratoires qui ont la propriété de se déformer.
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ii.Carter
En mécanique, un carter est une enveloppe protégeant les organes mécanique, souvent
fermée de façon étanche, et contenant le lubrifiant nécessaire à son fonctionnement
Le rôle du collecteur d'admission est de répartir l'air admis dans le moteur sur la totalité des
cylindres pour réaliser une combustion totale du carburant dans chacun d'eux.
Le rôle du collecteur est la sortie des gaz brulis à l’extérieur de chambre de combustion
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b. Organes mobiles :
i. Piston
Un piston est un élément cylindrique pouvant se déplacer en va-et-vient dans un cylindre, ce
mouvement génère un déplacement de gaz ou une variation de pression de ce gaz, qu'on
appelle compression, dans les machines où le piston a une forme cylindrique, le piston est
relié au vilebrequin par une bielle ou tige de piston. Le piston est entouré de segments de
piston assurant une bonne étanchéité entre les deux côtés
Figure 30: Piston
ii.Bielle
La bielle est l'organe de liaison entre le piston et le vilebrequin. Il s'agit d'une tige forgée qui
doit être aussi légère mais en même temps aussi solide que possible, elle comporte trois
parties :
Le corps
Il assure la rigidité de la pièce.
Il est généralement de section en forme de I, croissant du pied vers la tête
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Figure 31:bielle
i.Vilebrequin
Rôle :
Il reçoit l'effort transmis par les pistons et les bielles et fournit un mouvement
circulaire en sortie du moteur.
Il entraîne en rotation certains accessoires (ex: pompe à huile, distributeur
d'allumage etc...).
Il est fabriqué :
Soit par CAMBRAGE et MATRIÇAGE d'une barre d'acier.
Soit par FORGEAGE (acier mi-dur au chrome).
Soit par MOULAGE, en fonte
Figure 32: Vilebrequin
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Le volant moteur est une masse d'inertie servant à régulariser la rotation du vilebrequin.
Le volant a également d'autres fonctions secondaires :
Il porte la couronne de lancement du démarreur.
Il porte le système d'embrayage et possède une surface d'appui pour le
disque.
Il porte parfois le repère de calage d'allumage ou le déclenchement du re-
père P.M.H
Description :
Afin d'augmenter le moment d'inertie, on éloigne les masses le plus pos-
sible de l'axe, disposition qui conduit à un voile mince et une jante mas-
sive.
La forme du vilebrequin dépend du nombre de cylindres, sachant que l'on
cherche
Toujours à répartir régulièrement les explosions sur la durée d'un cycle,
plus le nombre de cylindre est élevé, meilleure est la régularité cyclique.
Une soupape est un organe mécanique de la distribution des moteurs thermiques à quatre
temps, permettant l'admission des gaz frais et l'évacuation des gaz brûlés. De manière
générale, une soupape d'admission sépare le conduit d'admission de la chambre de
combustion, et une soupape d'échappement sépare celle-ci du conduit d'échappement
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Un moteur diesel fonctionne différemment d’un moteur à essence. Même si leurs principaux
organes sont semblables et s’ils respectent le même cycle à quatre temps. Un moteur diesel
et un moteur à explosion présentent des différences sensibles, en particulier dans la façon
dont le mélange est enflammé et la manière dont la puissance délivrée est régulée.
Dans un moteur à essence, le mélange carburé est enflammé par une étincelle électrique.
Dans un moteur diesel, l’allumage est obtenu par une auto inflammation du gazole à la suite
de l’échauffement de l’air sous l’effet de la compression .Un rapport volumétrique normal
est de l’ordre de 1/ 20 pour un moteur diesel (alors qu’il est de1/10 pour un moteur à
essence). Un tel taux de compression porte la température de l’air dans le cylindre à plus de
450°C. Cette température étant celle de l’auto inflammation du gazole, celui-ci s’enflamme
spontanément an contact de l’air sans qu’il y ait besoin d’une étincelle, et par conséquent,
sans système d’allumage. Un moteur diesel aspire toujours la même masse d’air à régime
égal par un conduit de section constante dans lequel seule s’interpose la soupape
d’admission il n’y a donc ni carburateur ni papillon. A la fin de la phase d’admission, la
soupape d’admission se ferme, puis le piston, soumis à l’inertie de l’ensemble vilebrequin-
volant moteur, remonte vers le haut du cylindre en comprimant l’air dans environ 1/20 de
son volume initial, c’est à la fin de cette phase de compression qu’une quantité précisément
dosée de carburant est injectée dans la chambre de combustion, en raison de la
température élevée de l’air comprimé, ce carburant s’enflamme immédiatement et les gaz
chauds, en se dilatant, repoussent le piston avec force, quand le piston remonte dans le
cylindre, lors de la phase d’échappement, les gaz brûlés sortent par la soupape
d’échappement. A la fin de la phase d’échappement, le cylindre est prêt à admettre une
nouvelle charge d’air frais afin que le cycle complet recommence
2. Problématique :
Lors de ma mission au sein de l’entreprise » », j’ai constaté que le groupe électrogène est
peu performant et nécessite des améliorations afin de rendre meilleur son fonctionnement.
D’où l’expression de notre problématique : « Comment améliorer le groupe électrogène de
notre entreprise à l’aide de la carte de commande GCM-02 » .
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I- Partie Electronique
1. Introduction
La carte de commande GCM-02 elle nous permet du surveiller tout le groupe, et l’état de la
commutation, tous les paramètres (tension, fréquence, courant, KVA….etc.).Il est possible de
commander les fonctions suivantes : Essai automatique, blocage, la mise en marche ….etc.).
La carte GCM-02
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Remarque :
Pour assurer le bon fonctionnement du groupe, un chargeur de batterie auto-
matique incorporé maintient la batterie en charge.
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MEMOIRE MADONE CHENNA
Essay automatique 1
Marche automatique 2
Arrêt 3
Réseau manuelle 4
Démarrage manuelle 5
Générateur manuelle 6
Bouton poussoir
(+) : Pour avancer d’une page et incrémenter les valeurs de réglage.
(-) : Pour retourner d’une page en arrière décrémenter les valeurs de réglage.
REST \ ENTRER :
Utilisée pour la remise à zéro des fonctions et éliminer un état d’alarme. Elle est utilisée
aussi pour confirmer les paramètres entrés l’ors des réglages.
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a. Entretien électrique
1. Conclusion
Dans ce chapitre on a vu l’interdépendance entre les parties qui constitue le groupe
électrogène et leur indispensabilité au fonctionnent.
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MEMOIRE MADONE CHENNA
CONCLUSIONS
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ANNEXES
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