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SOMMAIRE

Table des matières


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I-
Introduction générale

Dans la société actuelle, toutes les activités, qu’elles soient professionnelles ou privées, sont
consommatrices d’énergie électrique. Toute interruption ou perturbation dans la distribution
de cette énergie entraîne des désordres qui peuvent devenir insupportables pour l’usager.
L’importance de la continuité et de la qualité de l’alimentation électrique est fonction de
l’activité concernée.

Certaines applications exigent une permanence quasi complète de l’alimentation car une
absence met en péril la sécurité des personnes ou des biens. Le législateur s’est préoccupé de
ce problème et tout site de cette nature doit être équipé de moyens d’alimentation de secours
en énergie électrique.

D’autres consommateurs, pour lesquels la fiabilité de l’alimentation électrique ne se mesure


pas en termes de risques humains, ne peuvent admettre toutefois de coupure car celle-ci peut
avoir des conséquences extrêmement préjudiciables sur le plan économique. Les activités
mettant en jeu des systèmes informatiques sont un exemple évident de ce type d’exigence
puisqu’elles ne peuvent admettre la moindre coupure de quelque durée que ce soit.

Dans des zones non couplées au réseau de distribution de l’énergie électrique les groupes
électrogènes, leur modularité et leur coût en font le moyen de production d’électricité idéal.
Les groupes électrogènes sont ainsi indispensables dans les zones sous équipées, où la
construction du réseau électrique n’est techniquement pas possible ou économiquement pas
supportable, et pour lesquelles l’énergie électrique constitue un facteur de développement
incontournable. (manque le problématique il faut parler sur la problématique et l’intitulé du
theme il faut le citez )

Dans le cadre de ce mémoire, nous nous intéressons à l’étude d’un groupe électrogène.
Apres une introduction générale :

 nous ferons une présentation de l’entreprise pour ce premier chapitre.

 Nous continuerons quelques notions de base d’un groupe électrogène en


donnant ses différents constituants et le rôle de chacun pour sa bonne mise en
marche pour la deuxième partie.

 Le troisième chapitre……………………………………………………………………………….

 Ce mémoire aboutira par une conclusion générale.


CHAPITRE 1 – PRESENTATION DE L’ENTREPRISE
I- Définition et décret de création de l’entreprise  :

Complexe Industriel & Commercial « Les Moulins de la Soummam sidi-Aich »

La Société Nationale de semoulerie, minoterie qui fabrique des pâtes alimentaires et couscous
est créé par l’ordonnance 68-99 du 26/04/1968 modifiant le décret N°65-89du 25/03/1965. En
novembre 1982, elle a été touchée par l’opération de restructuration des entreprises, ce qui a
donnée naissance: ENIAL (Entreprise Nationale de développement des Industries Alimentaires).
Cette entreprise est chargée du suivi des projets d’Industries Alimentaires, des réalisations et
de régulation du marché national en produits alimentaire et dérivés.

Cette filiale est composée de deux unités de Production Sidi Aich et Kherrata. Pour l’unité de
production de Sidi-Aich, elle est située au Nord-Ouest de la wilaya de Bejaïa à une distance de
45 km pour des raisons stratégiques. Elle est délimitée par les daïras : AMIZOUR au EST,
ADEKAR au NORD, SEDOUK au SUD et AKBOU au OUEST, et plus précisément prés de la gare
S.N.T.F. Elle est implantée sur une surface de 6 hectares, dont 2 hectares sont destinés au génie
civil. Elle a été construite par les entreprises italiennes CMC DIRAVENA pour le génie civil et
OCRIM CREMORA pour le génie mécanique. Elle est entrée en production en juillet 1982.

Le moulin a été rénové à 100% avec extension de capacité vu que sa production est portée à
3000 quintaux par jour de blé trituré. Cette unité s’est dotée d’une nouvelle semoulerie à deux
lignes d’une capacité de production de 4400 quintaux par jour de blés triturés. Cette dernière
est entrée en production à la fin du premier semestre 1995. A partir du 01/10/1997, L’ERIAD
Sétif a procédé à la création de la filiale « Les Moulins de Soummam /SPA » au capital de
891.310.000 DA dont le siège social est implanté à Sidi Aich pour des raisons de rentabilité
économique.
II- Organigramme CIC Les Moulins de la Soummam

Directeur du CIC

Assistant GSP

Juriste Secrétaire de direction

Département Hygiène Structure audit qualité

Contrôle de gestion Structure audit Interne

Direction Finances & Direction des Direction


Comptabilité & Ressources Humaines Direction Exploitation commerciale &
finances & finances marketing

Service Service Service Service


Informatique Service
compta.& moyens gestion du Réseau de
& réseau Commerciale
finances généraux Personnel distribution

Direction Direction Direction Direction L’unité de


Exploitation Exploitation Exploitation Exploitation Kherrata
MEMOIRE MADONE CHENNA

III- Activité et capacité de l’entreprise les Moulins de la Soummam :

Son activité principale est la transformation des céréales blé dur et blé tendre, la production
et la commercialisation des produits dérivés tel que : Semoule supérieure, Semoule
courante, Farine supérieure, Farine panifiable, farine de blé dur. Sa capacité de trituration
est de 7400 quintaux par jour, dont :
 1500 QX blés tendre trituré donne de la farine.
 1500 QX blés durs trituré donne de la semoule.

Sa capacité de stockage de matière première est de 12500qx de blés, alors que sa capacité
de stockage est de 15000 QX environ. L’effectif actuel (2011), de l’unité est de 170 agents
reparti entre les deux unités de la filiale (116 salariés à l’unité de Sidi-Aich et 54 à l’unité de
Kherrata).

Les catégories des clients :


 Grossistes ;
 Détaillants ;
 Boulangers ;
 Consommateurs ;
 Eleveurs ;
 Fabriquant aliments de bétail ;
 Etat et démembrements.

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CHAPITRE 2 – NOTION DE BASE SUR LE GROUPE


ELECTROGENE

I- Introduction 

La description technologique du groupe électrogène englobe toute les parties constituant du


groupe soit la partie électrique, mécanique et électronique, et la relation fonctionnelles
entre chacune des parties, ce qui assure le bon fonctionnement du groupe électrogène. Dans
ce chapitre en vient de donner une généralité sur les défirent partie principales et la
constitution d’un groupe électrogènes 7

II- Partie exploitation

1. généralité sur un groupe électrogène :


Les groupes électrogènes ont été créés dans le but de pallier aux coupures de courant et
aussi pour fournir de l’énergie aux sites isolés qui ne sont pas désertés par le réseau. On les
trouve généralement dans les endroits où l’interruption de l’alimentation en énergie
électrique entraine des conséquences grave ou des pertes financières, comme dans le cas
des hôpitaux, l’industrie, les aéroports, les centres informatiques, les pompiers pour les
interventions.

2. Définition d’un groupe électrogène :


Un groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire de l'électricité. La
plupart des groupes sont constitués d'un moteur thermique qui entraîne un alternateur ;
Leur taille et leur poids peuvent varier de quelques kilogrammes à plusieurs dizaines de
tonnes.
Le groupe électrogène permet d’atteindre des puissances et des durées de fonctionnement
importantes. En plus de son application comme source de remplacement, le groupe
électrogène offre des possibilités d’utilisation dans différents domaines.
Un groupe électrogène sert à produire de l’énergie électrique à partir de l’énergie chimique,
cette énergie chimique (le carburant) est transformée en énergie mécanique en utilisant un
moteur thermique. L’énergie mécanique développée par le moteur est transformée en
énergie électrique via un alternateur.

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Le groupe électrogène fonctionne avec toutes sortes de carburant, les plus utilisés sont :
l’essence, le gasoil, le gaz naturel, les biocarburants et le fuel. Le type de carburant choisis
dépend de plusieurs paramètres : l’environnement d’utilisation du groupe, la puissance du
groupe, le coût…etc. La puissance d’un groupe électrogène est définie comme étant la
puissance disponible aux bornes de l’alternateur (puissance nominale), il faut qu’elle soit en
accord avec le programme d’entretien, le constructeur du moteur et de l’alternateur et
l’appareillage de coupure et de commande. Le groupe électrogène est défini selon deux
puissances .

La puissance continue : Elle correspond à la puissance que le groupe est capable
de fournir en service continu, pendant un nombre illimité d’heures par an, en respec-
tant les arrêts normaux pour maintenance et dans les conditions ambiantes définies.
C’est la notion utilisé pour un groupe de production.

La puissance de secours : C’est la puissance maximale que le groupe peut déli-
vrer, durant une période limitée, généralement moins de 500 heures par an. Cette
définition ne doit être appliquée que pour les groupes électrogènes travaillant exclu-
sivement en secours. Du fait que le moteur n’est pas en mesure de fournir une puis-
sance supérieure, il convient d’appliquer un facteur de sécurité d’au moins 10 % pour
la détermination de la puissance de secours nécessaire.

Le groupe électrogène de secours est défini aussi en termes de délais d’intervention. On


trouve cette notion d’intervention dans le cas où le groupe est destiné à fonctionner en
secours. Le temps admissible de coupure peut être plus ou moins long suivant le site
secouru. Dans le cas d’un délai d’intervention non spécifié, la durée de coupure a peu
d’importance et il est possible d’utiliser un démarrage manuel du groupe. Dans le cas d’un
délai d’intervention à coupure spécifiée, la durée de coupure est définie en fonction des
impératifs du site à secourir, où le temps de reprise varie de 8 à 15 secondes. Ce délai
d’intervention est couramment rencontré dans les hôpitaux, les bâtiments recevant du
public et dans les chaines de production. Dans ces cas, il est impératif d’utiliser un
démarrage automatique.

Le groupe électrogène est choisi aussi selon le type de vitesse de fonctionnement :


Groupe électrogène à vitesse fixe
Groupe électrogène à vitesse variable

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1. Constitution d’un groupe électrogène :

Un groupe électrogène est un dispositif autonome capable de produire l’énergie électrique


en service continu ou secours au réseau électrique (c’est une machine permettant de
transformer en électricité un combustible primaire comme le filou ou le gaz), voir (Figure 2).

Figure 02 : groupes électrogènes

a. Génératrice (alternateur) :
C’est une machine qui transforme l’énergie mécanique développée par le moteur
thermique en énergie électrique, voir (Figure 3).

Figure 03 : Génératrice synchrone.

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b. Moteur thermique
C’est un composant mécanique (thermique) transformant l’énergie primaire en énergie
mécanique, voir (Figure 4).

Figure 04 : Moteur thermique.

c. Châssis
Il est réalisé en aciers profilé, mécano soudé, soigneusement traité et peint avec peinture
époxy de couleur noire standard REAL7032, capable à résister à des conditions
environnementales très difficiles. En outre ce châssis reçoit :
Un réservoir de combustible incorporé de capacité suffisante pour un fonctionnement
pendant 8 heures, il est aussi doté d’orifices pour l’alimentation en continue à partir d’un
réservoir central du carburant, voir (Figure 5).

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Figure 05 : Châssis communs du groupe.

d. Armoires électriques :
Il permet de démarrer et d'arrêter le groupe électrogène, en surveillant son fonctionnement
et son rendement et aussi en arrêtant automatiquement le groupe électrogène en cas de
survenue de situation critique. Afin d'éviter des dommages importants au niveau du moteur
ou de l'alternateur voir (Figure 6)

Figure 06 & 07 : Armoire de commande face et interne.

1. Principe de fonctionnement d’un groupe électrogène


Le groupe électrogène est doté d'un moteur thermique qui fonctionne à l'essence ou au fioul
(diesel). Il tourne à une vitesse fixe par l'intermédiaire d'une dynamo (courant continu) ou
d'un alternateur (courant alternatif). Cette installation convertit l'énergie en électricité.

Remarque :

 l’accouplement entre le moteur et la génératrice est directe sur l’axe mo-


teur.

 la régulation électronique, le redressement et écrêtement du courant


électrique sont inclus dans un boitier de composant des schémas élec-
triques

a. Diagramme de production électrique d’un groupe électrogène

Moteur Génératrice Energie


Thermique (Alternateur) Fournie

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Production Conversion Récepteurs : moteur
D’énergie l’énergie M en pris, lampe, etc.
mécanique énergie E
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1. Installation d’un groupe électrogène


On peut préparer un plan pour installer le groupe électrogène après la connaissance des
démontions du groupe électrogène ; cette section contient les facteurs nécessaires et
importante pour installation effective et sécurisés du groupe électrogène.
On doit faire la sélection en prenant en considération les factures suivant pendant la
sélection d’une zone installation pour le groupe électrogène et on doit réaliser les
applications nécessaires suivant :
 Aspiration d’air frais suffisant
 Rejet d’air chaud suffisant
 Rejet approprie de gaz d’échappent
 Protection contre les intempéries (soleil, neige et pluie abondent, etc…)
 Protection contre les conditions négatives environnementales (poussière
excessive, humidité, moiteur, etc…)
 Laisser une plage ayant une largeur de 1 mètre minimum autour de
groupe électrogène pour assurer le service.
 Conception de la largeur de porte d’entrée en prenant en considération la
probabilité de sortir le groupe électrogène de la zone installation

Remarque 

 Le revêtement de sol sans la zone d’installation doit être choisi de manier


a éviter des accidents de travail dus au glissage et a la tombe aux cas dé -
collement de lubrifiant

1. Conclusion 

Dans cette partie on est arrivé a donné une généralité sur le principaux constituant d’un
groupe électrogène, ce qui nous a permet de voir les parties essentielle à son fonctionnent
et de comprendre le rôle de chacune dans le processus de production de l’électricité

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I- Partie électrique

1. Introduction 
Dans cette partie en vient d’étudie les principaux organes électrique d’un groupe
électrogène.

La partie électrique est essentiellement composée d’un alternateur (génératrice) qui est un
convertisseur électromécanique d’énergie dont le rôle est de produire l’énergie électrique
sous forme alternative

2. Génératrice

a. Descriptions
Les génératrices (alternateurs) triphasé sont la source primaire de toute l’énergie électrique.
Entrainé par des turbines hydrauliques, à vapeur, éoliennes ou groupes électrogènes, ces
machines constituent le plus grand convertisseur d’énergie au monde. Elle transforme
l’énergie mécanique en énergie électrique avec des puissances allant jusqu'à 1500MW.

Dans notre étude nous allons nous intéresser à un groupe électrogène utilisant une
génératrice synchrone à aimants permanents(MSAP).Ce choix n’est pas fortuit puisqu’il est
basé les avantages technologiques et économiques que offre la MSAP comparé aux autres
machines.

L’utilisation des aimants permanent a été une vrai révolution dans le domaine d’utilisation
de ces machines, car elle nous permet d’éliminer le bobinage rotorique est son excitation
ainsi les balais et les contacts glissants. Ce qui induit moins de maintenance et plus
robustesse pour la machine. Cet avantage à couvert le cout élevé des aimants.

Figure 08: Génératrice 

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b. Présentation
La machine synchrone s’appelle alternateur ou génératrice (centrale électrique, groupe
électrogène, voiture….etc.). Elle transforme l’énergie mécanique en énergie électrique, sous
forme de tensions alternatives. En sens inverse la machine porte le nom de moteur
synchrone. Le schéma bloc fonctionnelle suivant montre le lien entre les éléments de la
génératrice et leurs fonctions (Figure 9 et 10)

Figure 09: Diagramme de transformation d’énergies

Figure 10 : Les principales parties de la génératrice.

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c. Le stator 

Le stator encore appelé induit est la partie fixe de l’alternateur. Elle est constituée de
plusieurs enroulements répartis dans les encoches du circuit magnétique statorique. Ce
dernier est constitué d’un empilage de tôles dans lesquelles sont découpées des encoches
parallèles à l’axe de la machine. Il est toujours couplé en étoile pour les raisons suivantes :
Avoir un point neutre qui nous permettra d’obtenir une tension simple et effectuer la mise à
la terre du neutre Supprimer les harmoniques de troisième rang pouvant provoquer les
pertes supplémentaires et le déséquilibre de phases (Figure 11).

Figure 11 : stator

d. Le rotor

Le rotor encore appelé inducteur est la partie tournante d’un alternateur. On distingue deux
types de rotor : - Le rotor à pôles lisse qui est plus utilisé dans la construction des
alternateurs de centrales thermique et de faibles puissances (quelques dizaines de MW). Il
est construit long et de diamètre relativement faible. Son moment d’inertie est faible, ce qui
permet une mise en vitesse rapide: on parle alors de turboalternateurs. Le nombre de pair
de pôles est P =1 ou P =2. Dans un réseau dont la fréquence est 50Hz, les turboalternateurs
tournent soit à 3000tr/min soit à 1500 tr/min. - Le rotor à pôle saillants qui est plus utilisé
dans la construction des alternateurs de centrales hydroélectrique et les grandes puissances
(quelques centaines de MW) il est construit court mais de grand diamètre. Son moment
d’inertie est grand, sa vitesse lente. Le nombre de pôles peut être P =10, 20 ou plus.(Figure
12)

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Figure 12 :Rotor

e. Principe de fonctionnement d’une génératrice synchrone

Pour produire l’énergie électrique à partir d’un alternateur, deux conditions doivent être
remplies à savoir : L’excitation, L’entraînement mécanique. Cette dernière condition est
assurée par la partie mécanique du groupe électrogène par conséquent nous nous
attarderons sur la première condition Excitation d’un alternateur L’excitation d’un
alternateur consiste à alimenter son bobinage inducteur à partir d’une source de tension
continue.

Ils existent plusieurs modes d’excitation d’un alternateur parmi lesquels nous avons : -
L’excitation avec balais, L'excitatrice principale fournit le courant d'excitation de l'inducteur,
habituellement par l'intermédiaire du mécanisme balais-bagues.

En régime normal, la tension générée est comprise entre 125 V et 600 V. On peut la régler
manuellement ou automatiquement en faisant varier l'intensité du champ inducteur, c'est-à-
dire en agissant sur le courant d'excitation provenant de l’excitatrice pilote. La puissance
nominale de l'excitatrice principale dépend surtout de la capacité et de la vitesse de
l'alternateur qu'elle alimente. - L’excitation sans balais.

Dans le mode d’excitation avec balais, on fait face au problème d’usure des balais qui
dégagent une poussière conductrice ; ceci nous oblige à effectuer constamment des
opérations de maintenance préventive au niveau du mécanisme balais-bagues afin d’éviter
des courts-circuits probable. Pour contourné ce problème ; de nos jours on utilise des
systèmes d’excitation sans balais dans lesquels un alternateur-excitateur et un groupe de
redresseurs fournissent le courant continu à l’alternateur principal(figure 13).

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Figure 13 : Circuit d’un système d’excitation sans balais


3. Régulateur de tension

a. Définition

Un régulateur de tension, est un organe électrotechnique ou un composant électronique qui


maintien à sa sortie, dans certain limites, une tension constante, indépendamment de la
charge et de tension d’entrée (Figure 14).

Figure 14 : Régulateur de tension R438.

b. Principe de fonctionnement de régulateur R438 

Le régulateur de tension est alimenté par deux bobinages auxiliaires, l’un des bobinages a un
caractéristique shunt (tension proportionnelle à la tension alternateur), l’autre une
caractéristique série (tension proportionnelle au courant du stator).

Lors d’un démarrage, grâce au rémanent de l’excitatrice, il se crée un courant dans l’induit
de l’excitatrice. Ce courant, redressé par les diodes tournante alimente la roue polaire .Celle-

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ci induit une tension dans le bobinage stator de la génératrice (tension de sortie) ainsi que
dans le bobinage auxiliaire monophasé.

La tension induite dans le bobinage auxiliaire alimente à travers le régulateur l’inducteur de


l’excitatrice. Le régulateur de tension contrôle le courant d’excitation de l’excitatrice en
fonction de la tension de sortie de l’alternateur .En charge, surcharge ou court-circuit le
bobinage auxiliaire fournit un surcroit d’excitation (effet booster).

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c. Système d’excitation AREP\PMG

Les deux systèmes d’excitation AREP & PMG sont pilotés par le régulateur R438.

 En excitation AREP, le régulateur électronique R438 est alimenté par deux


bobinage auxiliaire Independent de circuit de détection de tension .Le
premier bobinage à une tension proportionnelle à celle de la génératrice
(caractéristique shunt ),le second à une tension proportionnelle au
courant de stator caractéristique compound :effet booster).la tension
d’alimentation est redressé et filtré avant d’être exploité par le transistor
de contrôle du régulateur.

 En excitation PMG, une génératrice à aimant permanant(MSAP) rajouté à


l’alternateur alimente le régulateur une tension indépendante du
bobinage principale de l’alternateur.Celle-ci accouplée à l’arrière de la
machine est connecté au régulateur de tension R438 et le strap ST9 doit
être coupé. Ces deux principes apportent à la machine une capacité de
courant de court-circuit de 3 IN pendant 10 seconde, et rende la
régulation insensible aux déformations générés par la charge. Le
régulateur contrôle et corrige la tension de sortie de l’alternateur par le
réglage de courant d’excitation.

a. Caractéristiques d’un régulateur de tension

 Alimentation shunt : Max 150V-50\60 HZ.

 Courant de surcharge nominale : 10A-10S.

 Protection électronique :(dans le cas d’une surcharge, court-


circuit, perte de la détection tension) a pour action de rame-
ner la valeur de courant d’excitation à 1A au bout de 10s.

 Fusible : F1 sur X1, Z1.

 Régulateur de tension ±0,5%.

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 Temps de repense rapide ou normale par strap ST2.

 Réglage de tension par potentiomètre P2.

 Réglage de statisme par potentiomètre P1.

 Réglage de courant d’excitation maxi par P5 : 4,5 à 10A.

 Sélection 50\60 HZ par strap ST3.

Figure 15: Régulateur de tension avec système AREP.

1. L’alternateur de moteur thermique :

a. Définition :
Le terme de machine synchrone regroupe toutes les machines dont la vitesse de rotation de
l’arbre de sortie est égale à la vitesse de rotation du champ tournant. Pour obtenir un tel
fonctionnement, le champ magnétique rotorique est généré soit par des aimants, soit par un
circuit d’excitation. La position du champ magnétique rotorique est alors fixe par rapport au
rotor, ce qui impose en fonctionnement normal une vitesse de rotation identique entre le
rotor et le champ tournant statorique.

Cette famille de machine regroupe en fait plusieurs sous familles, qui vont de l’alternateur
de plusieurs centaines de mégawatts au moteur de quelques watts, en passant par les
moteurs pas à pas. Néanmoins, la structure de toutes ces machines est relativement proche.

Le stator est généralement constitué de trois enroulements triphasés répartis, tel que les
forces électromotrices générées par la rotation du champ rotorique soient sinusoïdales où
trapézoïdales.

Les stators, notamment en forte puissance, sont identiques à ceux d’une machine
asynchrone (voir ci-contre). Il existe trois grandes familles de rotor, ayant pour rôle de
générer le champ d’induction rotorique. Les rotors bobinés à pôles lisses, les rotors bobinés
à pôles saillants ainsi que les rotors à aimants :

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MEMOIRE MADONE CHENNA

a) - Rotor à pôles lisses b) - Rotor à pôles saillants c) - Rotor à aimants

Figure 16 : Les trois grandes familles de rotor de l’alternateur

b. Principe de fonctionnement de l’alternateur

L’induit est composé des deux demi-roues polaire et de l’enroulement d’excitation, l’induit
génère le champ magnétique.

Figure17 : la vue intérieur d’un alternateur

Le stator comporte trois enroulements indépendantes les un des autres. Ils sont décalé de
120O l’un par rapport à l’autre. La rotation de l’induit dans le stator produit des tensions

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MEMOIRE MADONE CHENNA

alternatives de même ampleur. Le décalage des enroulements de 120 0 décale également la


tension alternative de 1200.

Figure 18 :rotation de l’induit dans le stator

Un cycle se répète ainsi en permanence .Le courant alternatif produit est également appelé
courant rotatoire ou triphasé. Afin de ne pas avoir besoin d’autant de câble pour dériver le
courant électrique, ceux-ci sont interconnectés Les trois ligne qui subsistent sont couplées
en (étoile ou en (triangle).

Figure19 et 20 : couplage triangle à gauche couplage étoile à droite

c. Constitution d’un alternateur 

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MEMOIRE MADONE CHENNA

Figure 21 : Les principales parties de l’alternateur

d. Câblage de l’alternateur

Figure 22: câblage d’un alternateur

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MEMOIRE MADONE CHENNA

2. Démarreurs

a. Descriptions 
Un démarreur est un système destiné à activer un dispositif qui peut ensuite fonctionner de
manière autonome.
L'exemple le plus courant est le démarreur électrique d'un moteur à combustion interne, tel
que celui équipant les groupes électrogènes, les engins ferroviaires thermiques ainsi que les
véhicules automobiles, non hybrides, les poids-lourds ou les engins de travaux public.

Figure 23 : démarreur

Le moteur est équipé d’un démarreur de 12 VCC (où 24 VCC). Pendant la phase du démar-
rage le démarreur s’engage et s’engrène avec la couronne du moteur pour le faire lancer
une fois le moteur est démarré, l’alimentation du démarreur est coupée ce qui entraîne le
désengagement du démarreur.

b. Définition du démarreur

Le démarreur est un petit moteur électrique indépendant de bonne puissance qui sert uni-
quement à lancer le moteur. Il doit faire face à de grosses contraintes liées à l'importante
compression du moteur, c'est pour cela qu'il s'agit d'un organe très énergivore (dans les 300
ampères, ce qui est très important, 10 ampères suffisent largement à tuer un homme).

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MEMOIRE MADONE CHENNA

c. Les composent d’un démarreur 


Il se compose de trois principaux éléments : un moteur électrique, un solénoïde et un lan-
ceur. Le moteur électrique est alimenté par la batterie à laquelle il est relié par un gros
câble. A noter : le démarreur  est l'élément qui consomme le plus d'énergie provenant de la
batterie.

Figure 24 : les composants d’un démarreur

 la clé de contact permet d’envoyer une tension électrique en direction du démarreur.


 Cette tension vient alimenter le double bobinage du solénoïde. Cela crée une force
électromagnétique qui fait coulisser le noyau cylindrique.
 En se déplaçant, le noyau du solénoïde alimente le moteur du démarreur en électrici-
té. En simultané, il actionne la fourchette du lanceur.
 Celle-ci vient agir sur le pignon denté afin de le placer sur le pourtour du volant mo-
teur. Le moteur électrique fait tourner le pignon.
 La rotation du pignon entraîne celle du volant moteur, par effet d’engrenage. Le vo-
lant moteur entraîne à son tour le vilebrequin et permet de faire tourner le moteur
 on relâche la clé de contact. Cette action coupe le moteur électrique et désolidarise
le pignon du volant moteur.

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MEMOIRE MADONE CHENNA

a. Les pannes du démarreur

Les pannes de démarreur peuvent donc être multiples. En effet, elles peuvent concerner
le solénoïde, le moteur électrique (crasse qui empêche le contact, et qui apparaît à cause
des arcs électriques), la fourchette qui peut casser etc... Il faut donc savoir qu'un démar-
reur peut être réparé, il n'est pas toujours obligé de tout changer même si 99% des méca -
niciens ne s'embêteront pas avec ça  ... Et on peut le comprendre. En revanche les brico-
leurs du dimanche pourront toujours essayer de corriger le problème eux-mêmes. Bien
sûr il faudra prendre ses précautions car on touche ici à l'électricité ...

2. Conclusion 

Dans cette partie nous avons présenté la constitution et les principaux éléments d’un groupe
électrogène.

L’objectifs de notre prochaine partie est la partie mécanique, ou en va présenter le moteur


thermique diesel et sa constitution, pour avoir comprendre la relation entre la génératrice et
le moteur thermique.

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MEMOIRE MADONE CHENNA

I- Partie Mécanique

1. Introduction

Dans cette partie on vient d’étudier, le moteur thermique d’un groupe électrogène :
Le moteur thermique, ou moteur à combustion et explosion, est le mode de
fonctionnement le plus répandu. Il produit son énergie en brûlant le carburant à sa
disposition (essence ou diesel) à très haute température.

2. Définition :

Les moteurs thermiques ont pour rôle de transformer l’énergie thermique en énergie
mécanique, ils sont encore appelés les moteurs à combustion interne et sont
généralement distingués en deux types . Les moteurs à combustion interne où le
système est renouvelé à chaque cycle, le système est en contact avec une seule source
de chaleur (l’atmosphère), c’est le cas des moteurs à essence et diesel. Les moteurs à
combustion externe où le système (air) est recyclé, sans renouvellement, ce qui
nécessite alors deux sources de chaleur, par exemple dans cette dernière catégorie on
trouve les machines à vapeur, le moteur Stirling.

3. Historique du moteur thermique à combustion interne :

Le moteur thermique de combustion interne à pistons est très ancien, au moins dans ses
principes, c’est une exception faite de la machine à vapeur, il est difficile de trouver
actuellement des réalisations techniques aussi prés des idées générales conçues il y a un
siècle c’est effet en janvier 1862 que le français Alphonse Beau de Rochas, ingénieur de
chemin de fer de Provence, obtient un brevet pour le cycle à quatre temps avec
compression préalable, universellement appliqué de nos jours. Quelques années plus
tard en 1876, l’Allemand N.A.Otto (Nikolaus otto) réalise le premier moteur thermique
fonctionnant selon le cycle de Beau de Rochas . Avec les Français Hugon et Lenoir
apparait en 1860 le moteur à deux temps à un seul cylindre fait naissance, mais la
première application de la compression préalable au cycle deux temps sera due, en 1879,
à « Dugald Clerk », les moteurs à combustion interne qui sont alors fabriqués
fonctionnent aux gaz des hauts fourneaux ou à l’essence de pétrole avec allumage par
étincelle. Un autre type de moteur va naitre des travaux R. Adolphe diesel qui essaie tout
d’abord, d’appliquer le cycle de Carnot à la réalisation d’un moteur alimenté en
poussière de charbon. Celui-ci est injecté dans une atmosphère portée à une

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MEMOIRE MADONE CHENNA

température élevée par compression, et il doit s’enflammer spontanément au fur à


mesure de son introduction. Les travaux entrepris par l’inventeur, avec la collaboration
des ingénieurs de la « société Krupp », aboutiront en 1897 au moteur diesel tel’ qu’ on le
connait aujourd’hui , ainsi apparaissent les moteurs à combustion interne à deux temps
et à quatre temps, à allumage commandé et à allumage par compression, dont les
réalisations successives depuis un siècle, aboutiront aux machines perfectionnées que
nous connaissons aujourd’hui .

Figure 25 : moteur thermique

4. Ensemble d’un moteur thermique

 Organes fixes : Les parties fixes comprennent essentiellement


 la culasse
 le bloc
 cylindres
 les carters
 les collecteurs d’admission et d’échappement

 Organes mobiles : Les organes mobiles d’un moteur sont


essentiellement.
 les pistons.
 les bielles.
 le vilebrequin.
 le volant moteur.
 les soupapes et leurs commandes (distribution)

28
MEMOIRE MADONE CHENNA


1. Présentation des organes fixes et mobiles d’un moteur ther-
mique

a. Organes fixes

Culasse : La culasse est une pièce fixe, assemblée sur le bloc


cylindres rigidement pour qu’elle résiste à la fois aux chocs des explosions et à la
dilatation des pièces, étanches pour éviter toute fuites des gaz vers l’extérieur et la
rentrée d’eau dans les cylindres.

Matière : la culasse est une pièce en métal coulé, ce procédé de fabrication s'explique
par sa forme complexe comme c'est le cas pour le bloc-moteur.
Comme matière première, on utilise :
 l'aluminium.
 La fonte.

La qualité de la matière première revêt une grande importance.

Mode d’obtention de culasses : l'invention concerne la réalisation de culasses moulées


en alliages d'aluminium comportant au moins deux alliages différents, les alliages
liquides peuvent comporter des particules solides à la coulée de taille et de forme
variées de façon à réaliser des composites à matrice métallique après solidification. Ce
procédé de moulage de culasses composites comportant plusieurs couches successives,
constituées d'au moins 2 alliages différents est caractérisé en ce qu'il consiste à couler
dans la cavité d'un moule, par un système d’alimentation, chaque couche d'alliage avec
temps d'attente , entre fin de coulée de la couche et début de la couche .

Figure 26 : culasse

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MEMOIRE MADONE CHENNA

i.Bloc-moteur

Il supporte directement ou non, les parois latérales des cylindres. Le bloc-cylindres formé
d’une seule pièce est plus résistant aux efforts produits. Les matériaux de sa
construction, soit les fontes spéciales soit les alliages légers à base mode d’obtention.

Il est soumis à des efforts complexes, l’assemblage au châssis n’est jamais rigide : on
interpose des blocs antivibratoires qui ont la propriété de se déformer.

Matière : du fait de sa forme complexe, le bloc-moteur est une pièce coulée


généralement réalisée en fonte mais parfois aussi en aluminium.

Le bloc comporte de nombreuses cavités intérieures permettant le passage du liquide de


refroidissement, les pistons sont montés directement sur les blocs-moteur en fonte.
Sur les blocs-moteur en aluminium, il faut prévoir une chemise de cylindre résistante à
l'usure, on peut aussi obtenir une surface résistante à l'usure en appliquant une couche
de nicasil (alliage de nickel et de carbure de silicium)

Figure 27: bloc moteur

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MEMOIRE MADONE CHENNA

ii.Carter

En mécanique, un carter est une enveloppe protégeant les organes mécanique, souvent
fermée de façon étanche, et contenant le lubrifiant nécessaire à son fonctionnement

Figure 28 : carter

iii.Collecteurs d’admission et d’échappement

Le collecteur d'admission est un élément de la ligne d'air d'un moteur à explosion


multicylindre, Appelé aussi répartiteur. Il a pour fonction de fournir, à chaque cylindre, la
quantité d'air nécessaire à une combustion complète du carburant.

Le rôle du collecteur d'admission est de répartir l'air admis dans le moteur sur la totalité des
cylindres pour réaliser une combustion totale du carburant dans chacun d'eux.

Le rôle du collecteur est la sortie des gaz brulis à l’extérieur de chambre de combustion

Figure 29: Collecteurs d’admission et d’échappement

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MEMOIRE MADONE CHENNA

b. Organes mobiles :

i. Piston
Un piston est un élément cylindrique pouvant se déplacer en va-et-vient dans un cylindre, ce
mouvement génère un déplacement de gaz ou une variation de pression de ce gaz, qu'on
appelle compression, dans les machines où le piston a une forme cylindrique, le piston est
relié au vilebrequin par une bielle ou tige de piston. Le piston est entouré de segments de
piston assurant une bonne étanchéité entre les deux côtés

Figure 30: Piston

ii.Bielle
La bielle est l'organe de liaison entre le piston et le vilebrequin. Il s'agit d'une tige forgée qui
doit être aussi légère mais en même temps aussi solide que possible, elle comporte trois
parties :

 Le pied qui assure la liaison entre la bielle et le piston.


Il est percé et alésé en cas d'axe serré dans la bielle.
Il est percé et alésé avec un bague en bronze en cas d'axe libre dans la bielle; la bague est
alors percé pour assurer la lubrification de l'axe

 La tête qui assure la liaison avec le vilebrequin.


L’une solidaire du cor" la tête "
L’autre rapportée: " le chapeau ", ce dernier est fixé par des boulons à écrous auto- ser-
rures

 Le corps
Il assure la rigidité de la pièce.
Il est généralement de section en forme de I, croissant du pied vers la tête

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MEMOIRE MADONE CHENNA

Figure 31:bielle
i.Vilebrequin

Un vilebrequin est un axe excentrique qui convertit un mouvement rectiligne en un


mouvement rotatif. Il constitue un élément essentiel des moteurs à essence, moteurs Diesel
et autres moteurs à combustion. Il en existe de nombreuses formes et tailles selon le
constructeur et le nombre de cylindres (Figure 32).

Rôle :
 Il reçoit l'effort transmis par les pistons et les bielles et fournit un mouvement
circulaire en sortie du moteur.
 Il entraîne en rotation certains accessoires (ex: pompe à huile, distributeur
d'allumage etc...).

Il est fabriqué :
 Soit par CAMBRAGE et MATRIÇAGE d'une barre d'acier.
 Soit par FORGEAGE (acier mi-dur au chrome).
 Soit par MOULAGE, en fonte

Figure 32: Vilebrequin

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MEMOIRE MADONE CHENNA

i.d. volant moteur

Le volant moteur est une masse d'inertie servant à régulariser la rotation du vilebrequin.
Le volant a également d'autres fonctions secondaires :
 Il porte la couronne de lancement du démarreur.
 Il porte le système d'embrayage et possède une surface d'appui pour le
disque.
 Il porte parfois le repère de calage d'allumage ou le déclenchement du re-
père P.M.H

Description :
 Afin d'augmenter le moment d'inertie, on éloigne les masses le plus pos-
sible de l'axe, disposition qui conduit à un voile mince et une jante mas-
sive.
 La forme du vilebrequin dépend du nombre de cylindres, sachant que l'on
cherche
 Toujours à répartir régulièrement les explosions sur la durée d'un cycle,
plus le nombre de cylindre est élevé, meilleure est la régularité cyclique.

Figure 33: volant moteur

i.Soupapes et l’arbre à cames

Une soupape est un organe mécanique de la distribution des moteurs thermiques à quatre
temps, permettant l'admission des gaz frais et l'évacuation des gaz brûlés. De manière
générale, une soupape d'admission sépare le conduit d'admission de la chambre de
combustion, et une soupape d'échappement sépare celle-ci du conduit d'échappement

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MEMOIRE MADONE CHENNA

Figure 34: Soupapes et l’arbre à came

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MEMOIRE MADONE CHENNA

1. Fonctionnement d’un moteur :

Un moteur diesel fonctionne différemment d’un moteur à essence. Même si leurs principaux
organes sont semblables et s’ils respectent le même cycle à quatre temps. Un moteur diesel
et un moteur à explosion présentent des différences sensibles, en particulier dans la façon
dont le mélange est enflammé et la manière dont la puissance délivrée est régulée.
Dans un moteur à essence, le mélange carburé est enflammé par une étincelle électrique.
Dans un moteur diesel, l’allumage est obtenu par une auto inflammation du gazole à la suite
de l’échauffement de l’air sous l’effet de la compression .Un rapport volumétrique normal
est de l’ordre de 1/ 20 pour un moteur diesel (alors qu’il est de1/10 pour un moteur à
essence). Un tel taux de compression porte la température de l’air dans le cylindre à plus de
450°C. Cette température étant celle de l’auto inflammation du gazole, celui-ci s’enflamme
spontanément an contact de l’air sans qu’il y ait besoin d’une étincelle, et par conséquent,
sans système d’allumage. Un moteur diesel aspire toujours la même masse d’air à régime
égal par un conduit de section constante dans lequel seule s’interpose la soupape
d’admission il n’y a donc ni carburateur ni papillon. A la fin de la phase d’admission, la
soupape d’admission se ferme, puis le piston, soumis à l’inertie de l’ensemble vilebrequin-
volant moteur, remonte vers le haut du cylindre en comprimant l’air dans environ 1/20 de
son volume initial, c’est à la fin de cette phase de compression qu’une quantité précisément
dosée de carburant est injectée dans la chambre de combustion, en raison de la
température élevée de l’air comprimé, ce carburant s’enflamme immédiatement et les gaz
chauds, en se dilatant, repoussent le piston avec force, quand le piston remonte dans le
cylindre, lors de la phase d’échappement, les gaz brûlés sortent par la soupape
d’échappement. A la fin de la phase d’échappement, le cylindre est prêt à admettre une
nouvelle charge d’air frais afin que le cycle complet recommence

Figure 35 : Principe de fonctionnement d’un moteur 4 temps

2. Problématique :

Lors de ma mission au sein de l’entreprise » », j’ai constaté que le groupe électrogène est
peu performant et nécessite des améliorations afin de rendre meilleur son fonctionnement.
D’où l’expression de notre problématique : « Comment améliorer le groupe électrogène de
notre entreprise à l’aide de la carte de commande GCM-02 » .

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MEMOIRE MADONE CHENNA

CHAPITRE 3 : SOLUTIONS ET RESULTATS 

I- Partie Electronique

1. Introduction

La carte de commande GCM-02 elle nous permet du surveiller tout le groupe, et l’état de la
commutation, tous les paramètres (tension, fréquence, courant, KVA….etc.).Il est possible de
commander les fonctions suivantes : Essai automatique, blocage, la mise en marche ….etc.).

Groupe électrogène Réseau

La carte GCM-02

2. Principe de fonctionnement de la carte de commande GC-M02

 Les composants du système

Figure 36 : Système de contrôle du groupe automatique.

 R : Réseau publique SONALGAZ.


 GE : Le groupe électrogène.
 AC : Armoire de commande.
 CG : Contacteur groupe.
 CR : Contacteur réseau.
 Utilisation. 

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MEMOIRE MADONE CHENNA

Si les paramètres réseau sont en valeur normale, le contacteur réseau CR se ferme et


l’utilisation sera alimentée par le réseau public. Le module électronique GC-M02 contrôle le
réseau.

Dans le cas contraire :


 01 : Le manque de réseau.
 02 : Dissymétrie des phases.
 03 : Surtension.
 04 : Chute de tension.
 05 : Absence d’une phase ou plusieurs.

La carte de commande intervient automatiquement et :


 Ouvrir le contacteur CR.
 Démarre le groupe électrogène.
 Ferme le contacteur groupe CG lorsque le moteur attient son plein régime.

Durant le fonctionnement la carte de commande surveille le groupe électrogène et le


protège contre toute anomalie possible.
Si une anomalie survient durant le fonctionnement, la carte de commande intervient et
arrête immédiatement le groupe électrogène, l’alarme est sauvegardée et affiché à l’écran
et le système reste bloqué jusqu’à rétablissement.
Quand la tension du réseau revient à la valeur normale, la carte de commande après un
délais réglable ouvre le contacteur groupe CG et ferme le contacteur réseau CR pour
alimenter la charge via le réseau.
Le groupe électrogène continu la marche à vide pendant un délai réglable pour permettre au
moteur de se refroidir puis s’arrête automatiquement.
Même si le groupe est à l’arrêt, les protections liées au niveau du carburant et du liquide de
refroidissement sont active, si une anomalie est détectée, l’état d’alarme est signalé.

Remarque :
 Pour assurer le bon fonctionnement du groupe, un chargeur de batterie auto-
matique incorporé maintient la batterie en charge.

 Un dispositif de contrôle du niveau de carburant affiche le niveau du combus-


tible dans le réservoir journalier.

 Un système de préchauffage maintient le moteur à une température idéale


pour facilité le démarrage en cas de nécessité.

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a. Autres fonction et option de la GCM-02 :

Pour le bon fonctionnement et maintenir le groupe électrogène la carte intervient et


surveille :
 Niveau de carburant.
 Pression d’huile.
 Température d’eau.
 Etat de contacteur groupe.
 Etat de contacteur réseau.
 Le démarreur.
 L’alternateur…..etc.

1. Présentation de la carte commande GC-M02

Figure 37 : La carte de commande GCM-O2.

 01 : Commutateur de programmation.


 02 : Bouton poussoir pour la sélection des paramètres (RESET pour valider les
paramètres reseter les anomalies).
 03 : Ecran d’affichage paramètre et anomalie.
 04 : Etat tension réseau et état contacteurs groupe \ réseau.
 05 : Signalisation de la protection différentielle.
 06 : Signalisation groupe en marche et indication des alarmes motrices.
 07 : Commande de manuelle la pompe de carburant.
 08 : Signalisation de la charge de batterie et leur alimentation.
 09 : Temporisation en cours indique que le microprocesseur.
 10 : Boutons poussoirs pour démarrage et arrêt du moteur.

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1. Description fonctionnelle de la carte commande 

Essay automatique 1
Marche automatique 2
Arrêt 3
Réseau manuelle 4
Démarrage manuelle 5
Générateur manuelle 6

1 : Essai automatique.


2 : Démarrage automatique.
3 : Arrêt (blocage) utilisée pour la maintenance.
4 : Réseau manuelle (force la fermeture de CR).
5 : Démarrage manuel (valide le poussoir STAR).
6 : Générateur manuel (force la fermeture CG).

Bouton poussoir 
(+) : Pour avancer d’une page et incrémenter les valeurs de réglage.
(-) : Pour retourner d’une page en arrière décrémenter les valeurs de réglage.
REST \ ENTRER :

Utilisée pour la remise à zéro des fonctions et éliminer un état d’alarme. Elle est utilisée
aussi pour confirmer les paramètres entrés l’ors des réglages.

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Figure 38: Bouton poussoir.

2. Les opérations de maintenance

a. Entretien électrique

Si vous devez accéder aux appareils à l’intérieur de l’armoire de commande, respecter la


procédure suivante.
 Mettre le sélecteur de programmation sur la position arrêt.
 Vérifier si le groupe s’est complètement arrêté.
 Sectionner la ligne de secteur qui alimente le tableau.
 Vérifier si le manque de réseau est indiqué : le voyant lumineux sur le pylône
s’éteint et l’écran commuté sur secteur affiche zéro.
 Ouvrez l’armoire de commande et vérifier les composants suivants :
A. Fusible.
B. Interrupteur automatique.
C. Relai thermique et commande.
 L’entretien étant terminé, répétez l’opération inverse pour rétablir l’ordre des
choses et réinitialiser le système.

1. Conclusion
Dans ce chapitre on a vu l’interdépendance entre les parties qui constitue le groupe
électrogène et leur indispensabilité au fonctionnent.

Et garantir ce bon fonctionnement dans le temps, et maintenir l’état du bien est le


rôle de la maintenance que nous détaillons dans le prochain chapitre.

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CONCLUSIONS

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ANNEXES

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