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Conclusion :
- La bobine de gauche s'appelle " primaire " et celle de droite " secondaire "
- En manipulant l'interrupteur, une tension est mesurable aux bornes du secondaire lors de la mise du contact
ainsi que de son relâchement.
- Lors de la mise sous tension du primaire, il y a un changement d'état magnétique. Celui-ci est transmis au fer
doux et au secondaire.
Ce changement d'état magnétique crée une tension à ses bornes.
- Le même processus se produit lors du relâchement de l'interrupteur.
- La tension lue aux bornes du secondaire est proportionnelle à :
- la tension du primaire
- la rapidité de la coupure (donc du changement d'état magnétique)
- du rapport du nombre de spires
Pour pouvoir bien comprendre comment fonctionnent les allumages modernes, il faut bien maîtriser l'allumage
classique. Celui-ci a disparu des véhicules depuis le début des années 90.
1 commande
bobine
15 + après
contact
31 masse
4 sortie haute
tension (pour
info)
Circuit primaire :
Circuit secondaire :
L'avance à l'allumage :
Dans de mauvaises conditions de fonctionnement
(ralenti ou frein moteur), le temps de combustion est de
2 ms environ.
Dans de bonnes conditions de fonctionnement le temps
de combustion est de 1 ms environ.
Avance initiale :
Dans le cas du ralenti, un moteur tourne à 1 000 t/mn
(moteur a/c des années 90)
ce qui fait : 360 X 1000 = 360 000° en 1 mn
en 1 seconde il fait : 360 000 / 60= 6000°
en 1 ms : 6000 / 1000 = 6°
en 2 ms : 6 X 2 = 12° c'est la valeur courante de
l'avance initiale.
Ce délai permet à la combustion d'être à son maximum
au PMH.
Avance centrifuge :
Avance à dépression :
Exemple de cartographie
Plus de fils de
bougies.
Plus de temps pour "
remplir " les bobines
en haut régime
Le capteur de cliquetis :
Condition à satisfaire :
Produire un courant continu → La tension fournie doit être sensiblement constante quelle
que soit la vitesse de rotation du moteur
Répondre aux besoins → il doit adapter l’intensité débitée aux consommateurs
Etre résistant → Il subit de hautes vitesses de rotation
1. Poulie
2. Ventilateur
3. Palier avant
4. Stator ou induit
5. Rotor ou inducteur
6. Roulement
7. Palier arrière
8. Pont redresseur (diodes)
9. Régulateur porte balais
10. Couvercle arrière
Fonctions principale Fonctions de service Sous-système associés
Le rotor ou inducteur
Fonctionnement :
Le stator ou induit
Fonctionnement :
Il se trouve en permanence sous l’influence du champ magnétique du rotor. Lorsque celui-ci
tourne, le champ magnétique varie sur les bobines qui créent du courant
Le support sert de rondelle d’assemblage pour les paliers.
Il existe deux branchements possibles :
- Le branchement en étoile
- Le branchement en triangle
Dans ce branchement, la
tension U est mesurée
entre deux phases, les
bobinages sont donc
branchés en série
Les tensions
s’additionnent et
l’intensité totale reste la
même dans tout le
circuit
Dans ce branchement,
la tension U est
mesurée sur une
phase, les bobinages
sont donc branchés en
dérivation
Les intensités
s’additionnent et la
tension reste
constante
1. Diodes négatives
2. Diodes positives
3. Sortie + batterie
Le régulateur porte balais :
L’alternateur monte en production de tension avec la vitesse. La batterie et les consommateurs ne
peuvent recevoir plus d’une certaine tension sous peine de destruction. La régulation de tension se
fait par coupure de l’excitation du rotor autour de 14 V mesuré à la batterie
Le régulateur utilise les propriétés combinées des transistors et de la diode Zener pour piloter
l’excitation
Repère Désignation
1 Régulateur
2 Porte balais
3 Balais négatif
4 Balais positif
5 + excitation
6 Commande témoin
Représentation schématique
LE REDRESSEMENT
PROBLEME POSE :
L'alternateur est un générateur électrodynamique de courant qui, comme son nom l'indique,
produit du COURANT ALTERNATIF.
S'il est vrai qu'un certain nombre de consommateurs sont des "résistances pures" et pourraient donc
fonctionner avec ce courant alternatif (ex: ampoules d'éclairage ), un grand nombre d'autres
éléments comme les boitiers électroniques, les moteurs électriques, le système d'allumage et tout
particulièrement la batterie sont obligés de fonctionner avec du courant continu car ils sont
polarisés.
De ce fait, il faut redresser le courant produit par les enroulements du stator.
SOLUTIONS TECHNOLOGIQUES
L'élément de base permettant d'effectuer cette opération est LA DIODE.
RAPPEL : une diode laisse passer le courant dans un sens et le bloque dans l'autre sens.
Conclusion :
Branchement en étoile
Création du courant
Sur ces montages, les trois phases sont additionnées pour avoir une tension presque
continue
Dans le cas de l’alternateur, l’inducteur tourne et l’induit possède trois bobines décalées à 120°
Résumé :
Avant redressement :
Après redressement :
Raccordement de l’alternateur :
Le DEMARREUR
JUSTIFICATION DU BESOIN D’UN SYSTÈME DE DÉMARRAGE
Les moteurs à combustion doivent être démarrés au moyen d’un dispositif indépendant car ils ne
sont pas en mesure de se mettre en marche par leur propre énergie, comme c’est le cas pour les
moteurs électriques et les machines à vapeur.
Compression
Formation du mélange Couple initial
air / carburant inflammable
Injection
Fonctionnement
autonome du moteur
Ordre de grandeur des vitesses de démarrage pour différents types de moteurs :
LES MOTEURS THERMIQUES, POUR DÉMARRER DEMANDENT À ÊTRE ENTRAÎNÉS À UNE VITESSE DE
ROTATION SUFFISANTE :
Le contacteur de
puissance est
fermé, le lanceur
engrené, le moteur
est alimenté en
direct et lance le
moteur thermique à
une vitesse de
rotation suffisante.
LE LANCEUR
Constitution.
Dispositif de roue libre à rouleaux.
L'arbre d'induit étant en rotation, les rouleaux
sont bloqués dans l'espace à rétrécissement
progressif et réalisent ainsi une liaison
énergétique.
En cas d'inversion du sens des forces sous
l'influence de l'accélération du moteur, les
rouleaux se décollent et sont poussés contre
l'action du ressort dans l'espace à élargissement
progressif. Il y a alors désolidarisation de
l'induit et du pignon de démarreur.
Fonctionnement :
LE CAN BUS
CAN bus (controller area network)
Un bus est constitué d'un certains nombres de signaux (et donc de conducteurs) communs à des
dispositifs qui y sont connectés. Ces dispositifs pour le bus CAN peuvent être des capteurs
(débitmètre, thermomètre, …) ou des actionneurs (lève vitre, injecteurs, …).
Il y a tellement de capteurs et d'actionneurs dans une voiture que les relier tous individuellement
induirait des kilomètres de câbles => poids et prix.
Il y a en fait plusieurs bus CAN dans une auto (et même d'autres bus tels le LIN) car les problèmes de
sécurité (ABS, ESP, …), de gestion moteur (injection, …) et de confort (ordinateur de bord,
climatisation, combiné d'instruments, …) sont gérés séparément.
En résumé, le bus CAN, par une liaison deux fils, permet, dans un environnement sévère, de piloter
des périphériques.
Par exemple, dans une voiture, le bus relie le calculateur, aux feux arrière et à la plaque
d’immatriculation.
Ce qui aurait demandé, sans le bus CAN, un faisceau d'au moins 6 fils de bonne section entre le
comodo et l'arrière de la voiture
Le bus CAN, comme tous les bus informatiques, ne connait que le binaire, du tout ou
rien. Donc l'analogique, c'est NIET.
Pourtant, un compte en banque est géré par informatique, il monte et il descend donc
on en a une représentation analogique
On représente donc une valeur analogique par une suite de Bit "tout ou rien" "1 ou 0" .
On les groupes par 8 (humainement c'est plus facile) et on obtient un Byte (Octet en
Français). Et avec un octet, on peut avoir la représentation d'une valeur analogique
comprise entre 0 et 255 (ou -128 à +127 en signé).
Donc un capteur de température moteur, par exemple, va donner la mesure avec un
octet (ce qui permet d'avoir une résolution d'environ 1/2 degrés, ce qui est largement
suffisant !)
Le système décimal.
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
En utilisant ces chiffres dans un nombre, on peut exprimer un nombre qui peut représenter une
grandeur.
La valeur de chaque chiffre dépend de sa position dans le nombre. Cette position est appelée rang.
( 2 7 3 )10
Le système binaire.
Le bit est un chiffre binaire, c'est-à-dire 0 ou 1. Il est donc aussi une unité de mesure en informatique,
celle désignant la quantité élémentaire d'information représentée par un chiffre du système binaire.
Le mot « bit » est la contraction des mots anglais binary digit, qui signifient « chiffre binaire ».
Il ne faut pas confondre un bit avec un byte, mot anglais qui se prononce /bait/[], association d'objets
semblables.
En informatique, le byte est un groupe élémentaire de 6 à 9 bits, généralement 8, ce qui dans ce cas
fait un octet.
et donnera : 16 + 0 + 4 + 2 + 0
= ( 22 ) 10
( 1 0 1 1 )2 = ( ? )10
8 . 2 1
( 1 0 1 1 )2 = ( 11 )10
25 / 2 = 12 + reste de 1
12 / 2 = 6 + reste de 0
6/2 = 3 + reste de 0
3/2 = 1 + reste de 1
Vérification : 16 8 1
( 1 1 0 0 1 )2 = ( 25 )10
On répète la division par 2 du nombre décimal et au report des restes pour chaque division jusqu’à
ce que le quotient soit 0.
Le système hexadécimal.
Le système binaire est le seul qui est utilisé par les machines numériques.
Le désavantage du système binaire est qu’il n’est pas facilement utilisable par l’être humain.
En effet, certaines machines numériques travaillent sur des nombres de 16 bits, 323 bits et même
plus.
La lecture du nombre :
( 0 1 1 0 1 1 0 0 1 0 1 0 1 1 1 0 )2
décima hexadécimal
l
0 0
1 1
2 2
3 3
4 4
5 5
6 6
7 7
8 8
9 9
10 A
11 B
12 C
13 D
14 E
15 F
Pour les 10 premiers chiffres ( de 0 à 9 ), il n’y a pas de différence entre le système décimal et le
système hexadécimal.
Pour les chiffres de 10 15 , on introduit les lettres A F.
Nomenclature :
1 : Centrale mixte
2 : Témoin des feux de détresse
3 : Basculeur des feux de détresse
4 : Témoin des clignotants
5 : Ampoules
6 : Fusibles
Les prises remorques :
NF R 43-411 type 12 NF R 43-411
NF R 43-410 type 12 S
type 12 N
no de
code circuit section couleurs circuit couleurs
broche
clignotant
1 L 0.6 jaune feu de recul jaune
gauche
antibrouillard
2 54G 1 bleu sans affectation bleu
arrière
3 31 masse 1 blanc masse blanc
alimentation
4 R clignotant droit 0.6 vert puissance vert
supplémentaire
feu de position contrôle par mise à
5 58R 0.6 brun brun
droit la masse
alimentation de
6 54 feu stop 0.6 rouge rouge
puissance
feu de position
7 58L 0.6 noir sans affectation noir
gauche
retour
8 (1) 58 B antibrouillard 1 gris
arrière
Sensibilisation aux risques d'électrisation pour tous types de véhicules
Si les oiseaux peuvent se poser sur des lignes à très haute tension sans rien ressentir, toucher un fil
mal isolé dans notre cuisine peut par contre nous être fatal. Que se passe-t-il dans notre corps lors
d'un coup de jus ?
CONTRACTION, FIBRILLATION
Un trop fort courant, à partir de 20 milli ampère, et le système neuro musculaire est perturbé : tous
les muscles se contractent, au risque de bloquer la respiration et de causer la mort par asphyxie.
Un courant encore plus fort, 100 à 300 mA, et les cellules du cœur s'emballent. Les petites
contractions rapides de ce muscle sont inefficaces pour irriguer le corps. c'est la fibrillation
cardiaque, dont les effets sont presque toujours irréversibles, même en quelques secondes.
En revanche, un courant encore plus fort sera sans effet. Mais… le courant n'est pas le seu danger.
L'électricité est définie par trois grandeurs inséparables : l'intensité, la tension et la résistance.
L'intensité (I) se mesure en ampères (A). C'est le flux d'électrons qui s'entrechoquent dans les fils.
Plus ce flux est grand, plus le risque d'électrocution est élevé. Elle peut être comparée au débit d'un
cours d'eau, plus le débit est grand, plus on risque d'être emporté.
La tension (U) est exprimée en volts (V). C'est la force avec laquelle les électrons sont mis en
mouvement dans les fils électriques. Plus elle est élevée, plus le risque d'électrocution est grand. Elle
peut être comparée à l'altitude : plus elle est grande, plus il y a un risque d'être assommé en
tombant.
La résistance (R) offerte au passage du courant électrique par un matériau quelconque s'exprime en
ohms. Plus elle est élevée, moins le risque d'électrocution est grand. Ces trois grandeurs sont liées
par la formule U=R*I. Enfin, une quatrième, la puissance, P, est définie par P=U*I =R*I*I et se mesure
en Watt.
A de très forts courants (2 A par exemple), le cœur ne fibrille pas, certes. Mais, si l'on considère qu'en
moyenne, le corps a une résistance de 1000 Ohms, la puissance est de 1000*2*2 = 4000 Watts. Cette
force perce la peau, échauffe les tissus, et brûle les organes.
Et les oiseaux sur les fils électriques ? Pour qu'il y ait choc électrique, il faut que le courant entre dans
le corps en un endroit et en sorte ailleurs. La tension se mesure donc entre deux points d'un circuit
électrique : c'est une différence de potentiel.
Ce qui est dangereux ce n'est pas le potentiel auquel on se trouve, aussi grand soit-il, mais la
différence de potentiel, c'est à dire la tension, à laquelle on est soumis. Si l'on compare le voltage à
l'altitude, on comprend que se trouver en hauteur n'est en soi, pas dangereux. Ce qui l'est, c'est la
chute. Voilà pourquoi les oiseaux peuvent se poser sur les fils électriques sans dommages.
….et en automobile ?
Les circuits électroniques utilisent de très petits courants alors qu'un chauffe-eau et une cuisinière
sont alimentés par des courants beaucoup plus grands…