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1ère Année Préparatoire

au cycle Ingénieur.e.s

Circuits Electriques

Chapitre 1
Le régime Continu
1
Plan
1. Définitions

2. Les dipôles électriques

3. Association des résistances

4. La loi d’ohm

5. La loi des mailles et la loi des nœuds

6. Les lois de Kirchhoff

7. Diviseur de tension

8. Diviseur de courant

9. Théorème de Thevenin

10. Théorème de Norton

11. Théorème de superposition

12. Théorème de Millman


Définitions
D’une manière générale, tout circuit électrique peut se représenter sous la forme d’un générateur ou source

d’énergie alimentant un récepteur, chargé de transformer l’énergie électrique en une autre forme exploitable.

Ces deux éléments sont reliés par des conducteurs métalliques. Le transfert de charges électriques

(électrons) entre ces éléments crée un courant électrique, que l’on oriente en sens contraire du flux d’

électrons . Ce courant, exprimé en ampères (A), représente la quantité de charges q (en coulombs) traversant

une section donnée du conducteur par unité de temps.


Définitions
On appelle régime continu permanent un régime dans lequel les intensités des courants électriques à

travers les différentes branches du circuit ont une valeur constante.

En régime continu, le courant est indépendant de t. On le note avec une lettre majuscule I. Pour établir ce

régime, il faut employer des générateurs, qui maintiennent entre leurs bornes une tension constante.
Définitions
La tension s’exprime en volts (V). On considère, en

général, que la borne B constitue la référence de tension

pour l’ensemble du circuit et se trouve au potentiel 0 V (on

dit aussi à la masse). Un signal électrique ( tension ou

courant) peut être continu ( si l’amplitude est constante sur

un intervalle de temps donné) ou variable ( si l’amplitude

varie continument en fonction du temps). Dans certains

cas, le signal varie suivant des lois mathématiques simples

( signal sinusoïdal par exemple).


Les dipôles électriques
Un dipôle électrique est une portion de circuit comportant deux bornes. Leur association constitue les

réseaux électriques. Les dipôles générateurs sont dits actifs, ceux qui ne font que consommer de

l’énergie sont dits passifs.


Les dipôles électriques
En la réalité, les sources de tension et de

courant ne sont pas idéales et on considère

qu’un modèle plus proche de la réalité, consiste

à associer une résistance en série avec une

source de tension idéale ou une résistance en

parallèle avec une source de courant idéale.


Les dipôles électriques
On dirige systématiquement les flèches des courants et des tensions dans le même sens pour le générateur

(convention générateur) et en sens contraire pour tout récepteur (convention récepteur). Il ne faut pas,

néanmoins, confondre conventions et modes de fonctionnement. Le tableau ci-contre donne les modes de

fonctionnement du dipôle, compte tenu de la convention adoptée et du signe de P = U.I.

Ainsi, on peut dire que :

• le dipôle reçoit de la puissance lorsqu’il fonctionne en récepteur ;

• il en fournit lorsqu’il fonctionne en générateur.


Association des résistances
En associant des résistances, on forme un dipôle qui se comporte comme une résistance, dont la valeur
est appelée résistance équivalente notée Req ou conductance équivalente notée Geq.
Association des résistances
La loi d’ohm
La loi d'Ohm est une loi physique qui lie l'intensité du courant électrique traversant un dipôle électrique à
la tension à ses bornes. Cette loi permet de déterminer la valeur d'une résistance.
La loi des mailles et loi des nœuds
A, B, C, D, E et F sont les nœuds.
AB, AF, BC, EF ... sont des branches.
Les trajets ABEFA, BCDEB et ACDFA forment des mailles.

La somme algébrique des courants qui arrivent à un nœud (ou qui en partent) est nulle.

La somme algébrique des tensions le long d’une maille est nulle.


lois de Kirchhoff

La loi de Kirchhoff repose principalement sur 2 lois:


Loi des mailles,
Loi des nœuds .

Calculer les courants dans chaque branche.


lois de Kirchhoff
Diviseur de tension
Le diviseur de tension est un montage électronique simple qui permet
de diminuer une tension d'entrée, constitué par exemple de deux
résistances en série. Il est couramment utilisé pour créer une tension
de référence ou comme un atténuateur de signal.

D’une manière générale pour n résistance en série :


Diviseur de courant
Un diviseur de courant est un montage électronique
simple permettant d'obtenir un courant
proportionnel à un autre courant. Le circuit est
constitué de branches parallèles et s'étudie grâce aux
lois de Kirchhoff et notamment à la loi des nœuds.

D’une manière générale pour n résistance en parallèle :


Théorème de Thévenin

Cette transformation permet de remplacer une partie d'un réseau par un générateur de tension qui lui est
électriquement équivalent, de manière à simplifier les calculs ultérieurs.
Si, entre deux nœuds d'un réseau, on ajoute une nouvelle branche, celle-ci sera parcourue par le même
courant que si on remplaçait le réseau par un générateur de tension :
•dont la f.é.m serait égale à la tension à vide entre les deux nœuds
•dont la résistance interne serait la résistance du réseau "vu de ces points" en éteignant les sources
Théorème de Thévenin
Calcul de
Théorème de Thévenin
Calcul de
Théorème de Norton

Cette transformation permet de remplacer une partie d'un réseau par un générateur de courant qui lui est
électriquement équivalent, de manière à simplifier les calculs ultérieurs. Si, entre deux nœuds d'un réseau,
on ajoute une nouvelle branche, celle-ci sera parcourue par le même courant que si on remplaçait le réseau
par un générateur de courant :
• dont le courant maximum serait égal au courant passant dans un court-circuit placé entre les deux
nœuds.
• dont la résistance interne serait la résistance du réseau "vu de ces points".
Théorème de Norton
Calcul de
Théorème de Norton
Calcul de
Théorème de superposition
Quand un réseau linéaire comporte
𝐼 𝐴𝐵 plusieurs générateurs, l' intensité du courant dans
une branche de ce réseau est égale à la somme
(algébrique) des intensités des courants créés par
chacun des générateurs dans cette branche, les
autres générateurs étant remplacés par
leur résistance interne.

𝐼 𝐴𝐵 1 𝐼 𝐴𝐵 2
Théorème de superposition
𝐼 𝐴𝐵 = 𝐼 𝐴𝐵 1+ 𝐼 𝐴𝐵 2
Calcul du courant

𝐼 𝐴𝐵 1
Théorème de superposition
Calcul du courant

𝐼 𝐴𝐵 2
Théorème de Millman
Dans un réseau électrique de branches en parallèle, comprenant chacune un générateur de tension parfait
en série avec un élément linéaire, la tension aux bornes des branches est égale à la somme des forces
électromotrices respectivement multipliées par l'admittance de la branche, le tout divisé par la somme des
admittances.

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