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Cours
ELECTRONIQUE ANALOGIQUE
Par
Doctorant en Electronique
Tel : 675860634/695501610
Email : azangue.bricearthur@gmail.com
Préambule
Le cours d’électronique analogique est une discipline assez importante et dont les applications sont
l’électronique analogique est une partie intégrante impossible de le dissocier de ces disciplines. Pour
l’électronicien elle est fondamentale et secondaire dans pour les autres. L’agencement de la mécanique
mécaniques est directement lié à l’électronique (exemple de robot mécanique). La mécanique pure par
contre utile très faiblement l’électronique (exemple de certains véhicules). Il est de ce fait important que
Azangue B. A
l’électronique analogique.
– dans le cas le plus simple un élément à deux bornes (on dit aussi un dipôle), que l’on
représente sous la forme suivante :
– dans certains cas un élément à plus de deux bornes. Par exemple, un transistor possède 3
bornes, un transformateur peut en avoir 4 voire 6. Un composant à quatre bornes est appelé
quadripôle.
– Un conducteur est constitué d’un matériau transportant bien le courant électrique. Pour
des raisons physiques, un bon conducteur électrique est également un bon conducteur
thermique. On en trouve ainsi réalisé en métal, et surtout en cuivre. Mais il est également
possible d’utiliser un liquide conducteur, appelé électrolyte : l’exemple le plus classique est
l’eau salée.
(1.1)
L’unité légale dans laquelle s’exprime l’intensité du courant électrique est l’ampère (symbole
A).
Dans le bas de ce schéma, les symboles rayés indiquent la référence de potentiel nulle, appelée la
masse, par rapport à laquelle sont définis les potentiels V1 et V2. On peut aussi noter la
tension entre les deux bornes comme suit :
(1.2)
(1.3) (1.4)
∑ (5)
Dans la théorie des réseaux de Kirchhoff, une maille est une « chaîne » de conducteurs et de
composants électriques, partant d’un point, et arrivant à ce même point.
La loi des mailles stipule que la somme algébrique des tensions le long de la maille est
constamment nulle :
∑ (1.6)
Exemple application
Considérons deux résistances R1 et R2. On peut les associer de deux manières : soit elles
sont parcourues par
le même courant (association en série), soit elles sont soumises à la même différence de
potentiel (association en
parallèle). On cherche dans chaque cas la résistance R équivalente à l’ensemble de R1 et R2.
R = R1 + R2 (1.7)
NB : La résistance équivalente à deux résistances mises en série est égale à la somme
des résistances.
G = G1 + G2 (1.8)
NB : La conductance équivalente à deux conductances mises en parallèle est égale à la
somme des conductances. Autrement dit, l’inverse de la résistance équivalente est égale à
la somme des inverses des résistances.
1.2.3 La bobine
1.2.3.1 Les effets inductif et auto-inductif
Considérons deux conducteurs. On fait circuler dans l’un de ces conducteurs un
courant électrique :
(1.9)
1.2.4 Le condensateur
1.2.4.1 L’effet capacitif
Lorsqu’on applique une différence de potentiel à deux conducteurs isolés, on assiste à
une accumulation de charges par effet électrostatique. C’est l’effet capacitif. Il peut être
recherché et dans ce cas on fabrique des composants spécialisés qui lui font appel, les
condensateurs, ou bien n’être qu’un parasite. Il tend à retarder les signaux.
Or le courant est la dérivée de la charge par unité de temps : i(t) = donc il vient :
1.2.5 Impédances
1.2.5.1 Rappel : caractéristiques tension/courant
On considère un dipôle, parcouru par un courant i, et aux bornes duquel on mesure la
tension u :
Dans le cas général, un dipôle quelconque n’a pas une impédance « purement » réelle ou
imaginaire. De plus, a priori, cette impédance dépend de la fréquence, comme on peut le
remarquer par exemple pour une bobine ou un condensateur. Une impédance peut également
avoir une partie imaginaire négative (comme un condensateur, par exemple) et on dit alors
qu’elle est de type capacitif, ou une partie imaginaire positive (par exemple une bobine) : elle
est alors de type inductif. En revanche, pour des composants passifs, la partie réelle, qui
correspond à une résistance, est dite résistive et est toujours positive.
– L’impédance équivalente à deux impédances mises en série est égale à la somme des deux
impédances :
Rappel
La loi de Pouillet utilisé dans un circuit à un maille nous dit que le courant est égal à :
Exemple
b) Diviseur de courant
Soit à déterminer le courant de sortie dans le montage ci – dessous.
« Tout circuit électrique ne comportant que des dipôles actifs et passifs linéaires est équivalent à un
générateur de tension de f.e.m Eth et de résistance interne Rth .»
* Eth est le F.e.m de THEVENIN, elle se détermine lorsque l’intensité du courant débitée
est nulle (I=0).
* Rth est la résistance équivalent vu des bornes AB lorsque les sources de tension sont court-
circuitées (sources de courant ouvertes).
- On détermine Rth. pour cela, on met en court - circuit toutes les sources de tension et on
ouvre toutes les sources de courant. On calcule ensuit la résistance équivalente aux bornes
repérées.
Exemple d’application
Correction
Calcul de Eth :
Calcul de Rth :
« Tout dipôle actif est équivalent d’après Norton à deux dipôles élémentaires en parallèle. »
Exemple d’application
Correction
Calcul de IN :
Calcul de RN :
Calcul de I :
« Le potentiel qui est à un nœud est égale au rapport de la somme des potentiels sur les résistances de
chaque branche sur la somme des inverses de toutes les résistances dans le circuit. »
On a dont :
Exemple d’application
« Tout circuit électrique est équivalent à la somme de plusieurs circuits électriques alimentés à chaque
fois par un seul générateur. »
Exemple application
Solution
Etape 1 :
Etape 2 :
Calcul de I
a)-Triangle – étoile
Dont cette puissance est maximal si R = r. Pour que la puissance soit Maximale dans la
charge, il faut que la résistance interne du générateur soit égale à la résistance de charge.
D’où
| | √
La tension uAB appliquée aux bornes du dipôle AB est : √ . Il est traversé par un
courant d’intensité i tel que √ . Lorsque le dipôle AB est alimenté, on peut
mesurer directement les valeurs efficaces U de la tension et I du courant.
L’impédance Z du dipôle dépend de la nature du dipôle, mais elle est indépendante des
valeurs efficaces U et I. Pour la plupart des dipôles, l’impédance dépend de la pulsation du
courant, c’est – à – dire de la fréquence f, car on a = 2πf.
b) Bobine parfaite
dont .
Remarque : Aux bornes d'une bobine pure, le courant est en retard de sur la tension. On dit
que la tension est en quadrature avance sur le courant. L'impédance du dipôle est donnée par
ZL = Lw. Le déphasage de la tension par rapport au courant est :
c) Condensateur parfait
Ainsi I = [ UC ; ], d'où √ .
Remarque : Aux bornes d'un condensateur parfait, le courant est en avance de sur la
tension. On dit que la tension est en quadrature retard sur le courant.
3) Groupements en série
a) Circuits R – L série
b) Circuit R – C série
c)circuit R – L – C série
Remarque :
1) Définition
a) Puissance active
P = UI cos𝛗, en monophasé
P = UI √ cos𝛗, en triphasé
b) Puissance réactive
Q = UI sin𝛗, en monophasé
Q = UI √ sin𝛗, en triphasé .
c) Puissance apparente
S = UI , en monophasé
S = UI √ , en triphasé
2) Théorème de Boucherot
- La puissance active consommée par plusieurs récepteurs est égale à la somme des
puissances actives consommée par chaque récepteur : PT = P1 + P2 + … + Pn
- La puissance réactive consommée par plusieurs récepteurs est égale à la somme des
puissances réactives consommée par chaque récepteur : QT = Q1 + Q2 + … + Qn
- Les puissances apparentes ne doivent jamais être additionnées. La puissance apparente totale
est donnée par :
Exercice 1
Soit le circuit électrique (figure 1) suivant
Figure 1
Trouver le potentiel VA, VB et VA - VB. Déduire le sens de propagation du courant entre A et
B.
Indication : VA - VB = 11 V
Exercice 2
Figure 2.c
Utiliser le théorème de Thevenin pour calculer le courant dans la résistance de 10 Ω (Figure
2.a), 0.8Ω (Figure 2.b) et 32Ω(Figure 2.c). Déduire la puissance dissipée par ces résistances.
Exercice 3
Soit le montage suivant
1) Calcul Us
2) En déduire Is
Exercice 4
Exercice 5
La figure suivante montre une cellule avec un f.e.m de 6 V et de résistances interne 2.5Ω. Si
la résistance de charge RL varie entre 0 et 5Ω sur un pas de 0.5Ω.
Exercice 6
A l’aide du théorème de Millman déterminer les tensions dans les montages suivants.
Exercice 7
Calculer la tension u en utilisant le théorème de Millman dans le circuit suivant :
Indication : u = 8.33 V
Exercice 8
On donne le groupement suivant :
Exercice 9 :
Calculer l'impédance équivalente des circuits suivants :
a b
R1 =2Ω ; R2 = 5Ω ; ZL = j3Ω ; Zc = - j4Ω
2.1.1.2 Définitions
L’électron qui possède une énergie suffisante peut quitter la liaison de valence pour
devenir un électron libre. Il laisse derrière lui un trou qui peut être assimilé à une charge libre
positive ; en effet, l’électron quittant la liaison de valence à laquelle il appartenait démasque
une charge positive du noyau correspondant. Le trou peut être occupé par un autre électron
de valence qui laisse, à son tour, un trou derrière lui : tout se passe comme si le trou s’était
déplacé, ce qui lui vaut la qualification de charge libre. La création d’une paire électron libre-
trou est appelée génération alors qu’on donne le nom de recombinaison au mécanisme inverse.
La température étant une mesure de l’énergie cinétique moyenne des électrons dans le
solide, la concentration en électrons libres et en trous en dépend très fortement.
dans la maille cristalline. Dans le cas d’un semiconducteur extrinsèque de type n, les
impuretés sont appelées donneurs car chacune d’entre elles donne un électron libre.
2.1.2.3 Modèle
On peut admettre que le nombre volumique des électrons libres est égal au nombre
volumique des impuretés et que le nombre volumique des trous (charges libres positives) est
négligeable. Etant données ces considérations, on établit le modèle de semiconducteur
représenté ci-dessous dans lequel n’apparaissent que les charges essentielles, à savoir les
électrons libres et les donneurs ionisés. Les charges fixes sont entourées d’un cercle.
2.1.3.2 Modèle
On peut faire les mêmes considérations qu’au paragraphe précèdent concernant le
nombre volumique des trous : il est approximativement égal au nombre volumique des
impuretés. Le nombre volumique des électrons libres est alors considéré comme négligeable.
Il s’ensuit un modèle, représenté à la figure ci-dessous, dans lequel n’apparaissent que les
charges prépondérantes : les trous et les accepteurs ionisés.
2.2 La jonction PN
2.2.1 Introduction
Le dopage non uniforme d’un semiconducteur, qui met en présence une région de type
n et une région de type p, donne naissance à une jonction pn. Une telle jonction est aussi
appelée diode. Dans la présente section, on étudie, qualitativement, les phénomènes qui ont
pour siège la jonction pn. On donne également la relation exponentielle qui lie courant et
tension dans une telle jonction.
La région dans laquelle la neutralité n’est pas satisfaite est appelée zone de déplétion ou zone de
charge spatiale alors que les autres régions sont dites régions neutres.
Une polarisation directe permet le passage d’un courant électrique dans la jonction alors
qu’une polarisation inverse l’empêche. Simultanément, un « courant de trous » et un
« courant d’électrons » se superposent. Le résultat en est un courant unique, et l’on peut
montrer qu’il peut s’exprimer sous la forme :
* ( ) + (2.1)
où
– le courant Is est appelé courant inverse de saturation . C’est la valeur asymptotique du
courant traversant la
jonction en polarisation inverse ;
Symbole :
(a) (b)
Problème : déterminer I et U
Exemple d’application
Lorsqu' on groupe plusieurs diodes par leurs anodes (a), la diode qui conduit est celle qui a la
plus petite tension de cathode.
Dans ce cas, la diode qui conduit est D3. Dans ce cas, on suppose que E > 2V.
Lorsqu' on groupe plusieurs diodes par leurs cathodes (b), la diode qui conduit est celle qui a
la plus grande tension d'anode.
Dans ce cas, la diode qui conduit est D1. Dans ce cas, on suppose que E < 10V.
(a) (b)
Figure 2.11 : (a) Diodes en anode commune, (b) Diodes en cathodes communes
- Diodes de redressement.
- Diodes schottky.
- Diodes varicap.
- Diodes électroluminescentes.
- Photodiodes.
2.3.6 Applications
Les applications de la jonction PN (Diode à jonction) sont nombreuses.
2.4 Le transistor
2.4.1 Définition
Le transistor est un composant analogique à semi-conducteur comprenant trois
électrodes dont la fonction est d’amplifier un signal électrique (courant ou tension). Les
trois électrodes sont le Collecteur (notée C ) , l’Emetteur (notée E ) et la Base (notée B ).
C’est le fait de véhiculer un fort courant collecteur à partir d’un faible courant de base ( IC >>
IB ). On définit l’amplification statique en courant par la relation (2.2).
(2.2)
Dans ce cas de polarisation, VBE = VCE - RBIB (2.3) et VCE = VCC – RCIC (2.4)
avec IC = IB,
il vient : VBE = VCC – (RB + RC ) IB (2.5): c’est l’équation de la droite d’attaque statique.
avec
iC = ICo + ic
Lorsque les petites variations alternatives autour du point de repos sont respectivement vbe,
ib, ic et vce ; on peut écrire :
{ (2.10)
Les sont appelés paramètres hybrides du transistor monté en émetteur commun. Ces
paramètres sont déterminés graphiquement sur le réseau des caractéristiques du transistor
autour du point de repos.
ou
Le schéma devient :
Figure 2.24: Schéma équivalent simplifier(a) du transistor en régime dynamique petits signaux
Figure 2.25: Schéma équivalent simplifier(b) du transistor en régime dynamique petits signaux
RB = R1 // R2
Résistance d'entrée
Résistance de sortie
Pour trouver la résistance de sortie, on ouvre la source de courant, on met en court – circuit la
source de tension et on calcule la résistance équivalente du circuit.
Amplification en tension
Amplification en courant
Impédance d’entrée
Impédance de sortie
a) JFET à canal N Un JFET à canal N est constitué d'un barreau de silicium dopé d'un
matériau semi-conducteur de type N à deux ilots, et d'un matériau de type P noyé
dans ses flancs. La partie inférieure s'appelle la source (S), la partie supérieure
s'appelle le drain (D). Les deux régions P sont reliées intérieurement et constituent la
grille (G). Le petit espace entre les deux régions P s'appelle le canal. Les électrons
libres doivent circuler par ce canal pour aller de la source au drain.
b) JFET à canal P Un JFET à canal P est constitué d'un barreau de silicium dopé d'un matériau
semi – conducteur de type P à deux ilots, et d'un matériau de type N noyé dans ses flancs.
Lorsque la tension grille est suffisamment négative, le canal se ferme et bloque le courant
drain. On note VGS (blocage) la valeur de la tension grille qui bloque le courant drain.
Exemple : Pour le transistor 2N5951, on a VGS(blocage) = - 3,5V
Certains constructeurs appellent cette tension la tension de pincement.
b) Caractéristique de drain : ID = f ( VGS)
Ces caractéristiques sont comparables à celles d'un transistor bipolaire. Elles comportent une région
de saturation, une région active, une région de claquage et une région de blocage. La tension
maximale de saturation (VDS = 4V pour VGS = 0) est égale à la valeur absolue de la tension de
blocage grille – source. Entre 4V et 30V, le courant drain est presque constant et le JFET se
comporte comme une source de courant d'environ 100mA. Lorsque VGS dépasse 30V, le JFET entre
dans la zone de claquage.
c) Caractéristique de transconductance.
C'est la courbe de variation du courant de sortie (ID) en fonction de la tension d'entrée (VGS).
L'équation générale de cette caractéristique est donnée par :
d) Fonctionnement en commutation
C'est le fonctionnement d'un JFET dans les deux états extrêmes, c'est – à dire l'état passant et l'état
bloqué.
- Lorsque VGS = 0, le TEC est passant et il est comparable à un interrupteur fermé entre le drain et la
source.
- Lorsque VGS = VGS(blocage), le TEC est bloqué et il est comparable à un interrupteur ouvert entre
le drain et la source. 3) Polarisation d'un JFET à canal N a) Polarisation de grille.
C'est la pire façon de polariser un JFET car, le point de repos varie excessivement.
b) Polarisation automatique
Cette polarisation repose sur le même principe que celle d'un transistor bipolaire par diviseur de
tension. La tension de Thévenin appliquée à la grille est égale à :
Remarque : Le fonctionnement d'un JFET à canal P est complémentaire à celui d'un JFET à
canal N. Autrement dit, toutes les tensions et les courants doivent être inversés. Les différentes
polarisations d'un JFET canal N sont aussi valables pour le JFET à canal P
Exercice 1
Soit le montage ci – après :
Calculer :
2) La résistance de protection Rp ;
Exercice 2
On donne le montage de la figure suivante :
Exercice 3 :
On considère le montage de la figure suivante dans lequel les diodes sont supposées parfaites.
Déterminer l’intensité du courant i et la tension aux bornes de chaque diode.
Exercice 4 :
La caractéristique d’une diode à jonction est assimilable à une droite passant par les points
A (1V ; 5mA) et B (2V ; 20mA).
Exercice 5
Dans tous les montages redresseurs, les diodes sont considérées comme étant idéales.
Soient les schémas du redressement simple alternance (a) et double alternance (b) suivants :
(a)
(b)
1- Donner les expressions de UD1, UD2, UD3, UD4 , UR et id pendant l’alternance positive et
négative.
2- Sachant que le signal fourni par le transformateur est sinusoïdal de période 2 ,
représenter les courbes temporelles de v, UD1, UD2, UD3, UD4 et UR.
Exercice 6
Exercice 7
Exercice 8
Exercice 9
2) Calculer RC et R1 ;
Exercice 10
Dans le circuit de la figure suivante, D est une diode parfaite, v une tension sinusoïdale de
valeur efficace 50V et de fréquence 50Hz. Le condensateur C a pour capacité 100µF. R = R’
et E = 50V.
b) Quelle doit être la valeur de la résistance R pour que le courant dans le circuit ne dépasse
pas 500µA ?
a) Au début, quelle est la valeur du courant dans la résistance R et dans R’, sachant que le
condensateur a une charge initiale nulle ?
Indication :
1)
Exercice 11:
On donne :VDD = 12V ; RD = 1KΩ Le point de fonctionnement est choisi tel que la tension
VDM = 8V.
5) Dans ce montage, la résistance RG doit avoir une valeur élevée. Expliquer pourquoi.
Indication :
3.1 Généralités
Les amplificateurs opérationnels sont le plus souvent des circuits intégrés. On les
utilise surtout pour effectuer les opérations analogiques comme :
• deux entrées :
• une sortie :
3.3 Symbole
ou
- Amplification différentielle Ad
- Sa bande passante B
b. Zone de saturation AB et CD
- L’impédance de sortie ZS
- L’impédance d’entrée Ze Vd = 0
- Courant i+ = i- = 0
On dit qu’il y a contre-réaction (ou réaction négative) quand la sortie est reliée à l’entrée
inverseuse.
Conséquences importantes
e. Amplification
a. Amplification non-inverseur
b. Amplificateur inverseur
c. Sommateur inverseur
Si R = R1 = R2 = R3 alors
Si R = R1 = R2 = R3 alors
e. Montage dérivateur
f. Trigger de Schmitt
C’est un comparateur par hystérésis (à deux seuils de basculement) qui a une entrée
sur laquelle on applique le signal traité.
Exercice2
Exercice 3
1) Donner l'expression littérale de Vs en fonction de V1, V2, V3, R1, R2, R3 et R4.
2) Calculer Vs si R1 = 10KΩ ; R2 = 20KΩ ;
3) Etablir une relation entre R1, R2, R3 et R4 pour que Vs = - (V1 + V2 + V3). Quelle serait
alors la fonction réalisée par le montage ?
Indication : 2) Vs = - 18,33V
Exercice 5
Exercice 6
On donne le montage suivant, dans lequel l'AOP est considéré comme étant
idéal:
étant de 1,5 V, calculez le courant passant dans ces dernières. Quelle LED nous
informe de la saturation positive de l'AOP ?
Exercice 9
L’amplificateur de la figure 2.5 est réalisé avec un AO idéal. Tous les potentiels sont mesurés
par rapport à la masse comme on donne R0 = 180 kΩ, R = 1 kΩ, R1 = R2 = 1,5 kΩ.
La borne E1 est portée au potentiel v1 et la borne E2 est mise à la masse, déterminer le gain
vs/v1 en fonction des résistances, simplifier le résultat obtenu lorsque R0 est très grande
devant R, R1 et R2. Application numérique.
La borne E1 est mise à la masse et la borne E2 est portée au potentiel v2, déterminer le gain
vs/v2 en fonction des résistances, simplifier le résultat obtenu lorsque R0 est très grande
devant R, R1 et R2. Application numérique.
3) Amplificateur de courant :
- les filtres passifs qui font appels essentiellement à des inductances de haute qualité et des
condensateurs. Jusque dans les années 70, c’était les seuls filtres conçus. Ils sont actuellement
utilisés pour les hautes fréquences. (utilisation de quartz)
- les filtres actifs sont constitués de condensateurs, de résistances et d’éléments actifs. Ils sont
moins encombrants, faciles à concevoir et moins coûteux que les filtres passifs mais restent
limités en fréquence ( < 1MHz). Ils consomment plus et nécessitent une source
d’alimentation.
Remarque :
Depuis le début des années 80 sont apparus des filtres actifs à capacité commutée. Ils
permettent de programmer la fréquence de coupure et d’être intégrable.
Le comportement d’un filtre est défini par l’étude fréquentielle de la fonction de transfert
entre la tension de sortie et la tension d’entrée du filtre. On l’appelle fonction de transfert
notée .
Parfois, on préfère définir un filtre par rapport à l’atténuation qu’il amène sur la grandeur
d’entrée :
- un affaiblissement nul dans la bande de fréquence que l’on désire conserver (Bande
passante)
- un affaiblissement infini dans la bande que l’on désire éliminer (Bande atténuée)
Cela conduit ainsi à définir un gabarit définissant des zones interdites et des zones dans
lesquelles devront impérativement se situer les graphes représentant l’atténuation du filtre en
fréquence. Suivant le type de réponse que l’on désire obtenir, on est amené à définir 4 familles
de filtres :
Constitution
Fonction de transfert
Forme générale
Représentation
Le module
L’argument
Tracés
Constitution
Fonction de transfert
Forme générale
La fonction de transfert est donnée sous sa forme général par l’expression suivante :
Par identification √
√
Factorisation
Intérêt de la factorisation
Surtension
On constate que, suivant les valeurs de m, on peut assister à une surtension en sortie due à des
conditions de fonctionnement proches d’un phénomène de résonance.
Constitution
Fonction de transfert
Forme générale
Tracés
Fonction de transfert
Forme générale
Tracés
Contrairement aux filtres passifs, la fonction de transfert des filtres actifs est
indépendante de ce que l’on connecte à ces filtres. Ainsi, la réalisation des filtres ce fait en
cascadant des cellules indépendantes du premier ou du second ordre. Après avoir obtenu, la
fonction de transfert équivalente passe bas normalisé, il suffit de remplacer la variable de
Laplace normalisée ‘s’ ou ‘p’ par le changement de variable décrit dans le tableau n°1, en
faisant attention que la valeur de remplacement est normé et que ‘s’ ou ‘p’ représente s = p =
jw.
Passe-haut
Passe-haut
Passe-bande
Réjecteur