Vous êtes sur la page 1sur 58

L’

AB
C
du
sc

m
a
él
ec
tr
iq
ue

ABC CLIM-1-©V1
Toutes reproductions interdites ABC CLIM
Notions élémentaires
(Rappel rapide)

Toutes reproductions interdites 2-© ABC CLIM


La matière est constituée d’atomes, un atome est constitué d'un noyau lui-même constitué de
protons et de neutrons et d’électrons libres.Un électron libre à la faculté de se détacher de son
atome.

Le déplacement d'électrons libres de proche en proche est appelé courant électrique, les matériaux
bons conducteurs possèdent beaucoup d'électrons libres, à l'inverse les matériaux isolants ou moins
bons conducteurs en ont moins.

Les électrons libres se déplacent d’un atome à un autre


Le courant électrique c’est comme nous l’avons vu le déplacement d’électrons dans un matériaux
conducteur. Ceci n’est possible qu’a la condition d’avoir une source d’énergie ou plus exactement
une différence de potentiel (tension) entre deux points du circuit.
Par exemple entre le neutre et une phase il y différence de potentiel, plus ou moins égale à 240v
pour une pile c’est la même chose entre le plus (+) et le moins (-). On peut dire que la différence de
potentiel c’est la quantité d’énergie utilisée pour déplacer un volt de charge entre deux points.

Toutes reproductions interdites 3-© ABC CLIM


Types et valeurs du courant électrique

Le courant continu :
C’est le courant que l'on trouve dans les piles, les batteries de voiture , les dynamos de vélo. Les
bornes sont polarisées + et -.
Un courant continu (CC ou DC pour direct current en anglais) est un courant électrique où le flux
d'électrons circule continuellement dans une seule direction.

Le courant électrique a un sens. Autrefois par convention on a décidé que le courant s’écoulait de la
borne + à la borne - ( flèche rouge), alors qu’en réalité les électrons se déplacent de la borne - vers
la borne + ( flèche bleu). On a conservé cette convention aujourd’hui.

Le courant alternatif :
C’est le courant qui alimente nos installations électriques. L’intensité et la tension varient selon une
courbe sinusoïdale. La fréquence du nombre d’oscillations par seconde du courant s'appelle le hertz
(Hz). En Europe, la fréquence est de 50 cycles par seconde (soit une fréquence de 50 Hz), au USA
c’est 60 Hz .

Toutes reproductions interdites 4-© ABC CLIM


L'intensité

Lorsque deux corps de charges électriques égales et opposées sont reliés par un conducteur
métallique, les électrons se déplacent du corps négatif vers le corps positif, de façon à rétablir un
équilibre. La circulation des électrons est appelée courant.
L’intensité du courant correspond au nombre d’électrons qui traversent un point en une seconde.
On exprime ainsi l’intensité en ampères ( symbole A), unité nommée en référence au physicien
français André-Marie Ampère.

La tension
La tension décrit la différence de potentiel électrostatique entre deux points c'est-à-dire l’énergie
qu’il faut à un électron pour se déplacer entre ces deux points. Elle s’exprime en volts (V), en
référence au chercheur italien Alessandro Volta .
Si vous mesurez avec un voltmètre aux bornes d’une une prise de courant vous trouverez une
tension correspondant à plus ou moins 240 V.
En France le réseau basse tension qui alimente nos maisons est de 240V monophasé ou triphasé
400V.
Haute Tension = 90 000 ou 63 000 volts , Moyenne Tension = 20 000 volts

La résistance

L’unité de la résistance est l’ohm (symbole Ω), du nom du physicien allemand Georg Ohm.
Elle est définie comme la résistance dans un circuit traversé par un courant de 1 A (ampère) et
soumit à une tension de 1 V (volt).

Calcul par la loi d’Ohm :

La loi d'Ohm (ci-dessous) est le lien entre la valeur R d'une résistance, la tension U à ses bornes et
l'intensité I qui la traverse.

U en Volt , R en Ohm , I en Ampère

Exemple : Trouvons l’intensite I d’une resistance de R = 50 Ohms

I = U / R = 240 / 50 = 4,8 A.

La puissance
La puissance s’exprime en watts (W). Elle évalue la quantité d’énergie absorbée par un
consommateur d’énergie

Exemple de calcul : On cherche la puissance d’une ampoule raccordée sur un réseau 240 V, son
intensité est de 0,5 A :
La formule: P = U x I
Alors : P= 240x 0,5 soit 120W

Toutes reproductions interdites 5-© ABC CLIM


Valeurs du courant électrique en une image !

Toutes reproductions interdites 6-© ABC CLIM


Les effets du courant électriques !

Effet calorifique

Quand un matériau résistant est traversé par un courant électrique l'énergie électrique est
transformée en énergie calorifique également appelée effet joule.
Nous avons vu, qu’au sein d’un matériau, les électrons ne sont pas tous seuls. En effet, les atomes
constituant le matériau occupent une place importante. En se déplaçant, les électrons vont donc
devoir passer entre les atomes.
Cependant, les mouvements des électrons ne se font pas sans quelques chocs ou frottements. En
effet, ces particules vont percuter un certain nombre d’atomes, ce qui va freiner leur déplacement :
c’est la résistance électrique.
En s’entrechoquant, les électrons communiqueront alors une partie de leur énergie aux atomes qui
vibreront sous l’effet du choc. Cette vibration des atomes aura pour effet de réchauffer le
matériau : c’est l’effet Joule.

Application : panneaux rayonnants, radiateurs électriques, sèche cheveux, grille pain, le fusible.
Cet effet à aussi des implications non désirées, risque d’incendie, perte énergie, etc.

Effets chimiques
Les électrons libres qui sont à la périphérie des atomes soumis à une tension ont la propriété de
permettre la modification des liaisons entre atomes et provoquer des réactions électrochimiques.
L'électrolyse de l'eau est une application de ces effets électrochimiques. Elle permet la séparation
des deux constituants de l'eau.
H2O: deux atomes d'hydrogène (H) pour un atome d'oxygène (O).
Une application de l'électrolyse, la galvanoplastie utilisée pour recouvrir un objet d’une fine couche
de métal. L'anode, c'est-à-dire l'électrode positive est constituée du métal à déposer, et la cathode
(l'électrode négative) est l'objet sur lequel viendra se déposer le métal.

Toutes reproductions interdites 7-© ABC CLIM


Effet magnétique
Dans tout fil électrique où circule un courant, un champ magnétique est généré. Celui -ci est de
faible intensité. Un champ magnétique est proportionnel à l’intensité du courant qui traverse un
conducteur.
Si l’on applique un courant électrique à un fil conducteur que l’on enroule autour d’une barre de fer
doux (fer sans impuretés), on observera un champ magnétique capable influencer l’aiguille d’une
boussole. Si le champ magnétique est assez puissant on parle d’électro-aimant.
Les électro-aimants sont utilisés les sonneries et bien entendu pour actionner les contacteurs et le
relais utilisés en froid et climatisation.
Un électro-aimant est utile chaque fois que l’on désire transformer l’énergie électrique en énergie
mécanique.

Effets sur le corps humain


Différences entre électrisation et électrocution
Lorsque le corps humain est traversé par un courant électrique, il s’agit de l’électrisation. Les effets
physiologiques provoqués par ce passage peuvent être plus ou moins graves. L’électrocution est le
passage du courant dans le corps humain qui mène à la mort.
Effets de l’électrisation:

● Destruction de cellules ;

● Brulures internes ;

● Brulures externes ;

● Crises de tétanie qui peuvent entrainer une asphyxie ;

● Fibrillation ventriculaire qui mène à des accidents cardiaques ;

● Traumatismes secondaires résultant d’une chute ou d’un mouvement réflexe.

Dès 0,75 mA, vous pouvez ressentir l’effet de l’électricité. Dès 10 mA, le courant devient dangereux
et constitue le seuil de non-lâcher (crispation) et de contraction musculaire. Le seuil de paralysie
respiratoire est atteint à partir de 30 mA (c’est aussi le seuil des protections dans les armoires
électriques), celui de fibrillation cardiaque irréversible à 75 mA. À 1 A, vous risquez l’arrêt du cœur.
En milieu sec, la résistance du corps humain est de 5000 Ohm , alors qu’il est seulement de 2500
en milieu humide. La tension limite de sécurité est de 25 volts en milieu humide, contre 50 volts en
milieu sec.

Toutes reproductions interdites 8-© ABC CLIM


Branchements en série et en parallèle
Branchement en série
Quand deux ou plusieurs résistances ou ampoules sont traversés successivement par le même
courant provenant du même générateur on dit qu’elles sont branchées en serie.

Générateur

La résistance totale est la somme de toutes les résistances ( ici les lampes).
R totale = R1 + R2
L'intensité I est la même dans tout le circuit.
La tension est différente aux bornes de chaque lampe mais leur somme est égale à la tension du
générateur.
U totale=U1 + U2
Nota :
Si une ampoule est raccordée à un générateur, elle éclaire normalement. Maintenant si on en
branche une deuxième en série, les deux ampoules ayant les mêmes caractéristiques alors
chaque ampoule sera éclairée à la moitié de sa puissance.

Toutes reproductions interdites 9-© ABC CLIM


Branchement en parallèle
On dit que 2 résistances sont raccordées en parallèles, quand leurs raccordements est fait en
dérivation sur les fils provenant du générateur.

10 V

Lorsque des résistances ( ampoules) sont montées en parallèle :

● La tension U est identique aux bornes de chaque résistances, ici 10V.

● L’intensité I totale est égale à la somme des intensités traversant chaque résistance. Plus il y a
de résistance plus il y a de consommation donc d’intensité. I t ot a l e = I1 +I2

● La résistance R totale du montage est inférieure à la plus petite des résistances

R totale

Exemple : R1 = 23 Ohm , R2 = 11 Ohm, alors R t ot a le = 7,44 Ohm

Toutes reproductions interdites 10-© ABC CLIM


Loi d’Ohm
C’est une des loi fondamentale de l’électricité. La loi d'Ohm est une formule mathématique qui
décrit les relations entre la résistance, l’intensité et la tension .
La loi d’Ohm s’exprime ainsi :

U=R.I
U : tension en volts I : intensité en ampères R : résistance en ohms

Exemple :
Calculons la résistance du filament d'une lampe 6V - 250 mA en fonctionnement normal.
U = 6V I = 250 mA = 0,250 A R = U/I donc R = 6V / 0,250 A R = 24 ohms
Calculons l'intensité qui traverse une résistance de 120 ohms soumis à une tension de 9 V
U=9V R = 120 Ω I = U / R donc I = 9V / 120 Ω I = 0,075 A = 75 mA

Formule de la loi d’Ohm résumée en image :

Expression de la loi d’Ohms en courant alternatif :


Pour un moteur par exemple.

En monophasé: P = U .I .Cos φ

En triphasé : P = U. I .√3 .Cos φ

√3 = 1,732
Cos φ = Cosinus phi, 1 pour une résistance, 0,85 pour un moteur !

Toutes reproductions interdites 11-© ABC CLIM


Effet joule
L ‘effet Joule comme nous avons pu un peu le voir au début de ce livre est la manifestation des
mouvements désordonnés des électrons libres s’entrechoquant sur les atomes du matériau que le
courant traverse.
Dans un matériau conducteur, un courant électrique est tout simplement le déplacement des
électrons libres (porteurs de charges électriques) dans ce matériau. Les métaux sont généralement
de très bons conducteurs électriques ;
À l’inverse dans un matériau isolant ( verre, matières plastiques…), les électrons restent localisés
et se déplacent très peu : il n’y a pas de courant électrique possible.

Cet effet calorifique est très utilisé citons les plaques de cuisson, résistances machine à laver (pour
faire chauffer l’eau), fer à repasser, chauffe-eau électrique, grille-pain, etc !
Mais il est aussi source d’ennui dans le dimensionnement de câble d’alimentation notamment si sa
section n’est pas adapté.

Comment calculer l'effet Joule ?


Pour déterminer l’énergie dissipée par effet Joule, il faut d'abord calculer la puissance P dégagée
(en Watt, W).
Elle est définie de 3 manières en fonction des données que l'on a disposition :
P = U.I P = R.I2 P = U2 / I
P en Watt R en Ohm I en Ampère U en Volt
L’énergie E (Joule) s’exprime alors par :
E=P.t
P en Watt t = unité de temps

Toutes reproductions interdites 12-© ABC CLIM


Fonctionnement des
principaux organes
d’un circuit électrique .

Toutes reproductions interdites 13-© ABC CLIM


Organes de protection des circuits électriques
Le porte fusible

Porte fusible Symbole Protection

Surintensité
Court- circuit

Le rôle du fusible et de protéger un circuit contre les surintensités ou les courts-circuits, il est
aujourd’hui souvent remplacé par un disjoncteur.
Un fusible a pour fonction est d'ouvrir (interrompre) un circuit par la fusion d'un élément calibré .
Choix du fusible :
La classe : gG pour installation domestique, aM accompagnement moteur, etc
Calibre In : Intensité "nominale" en Ampère
Pouvoir de coupure : Pc Ex: H.P.C.(intensité maximale à laquelle le fusible va assurer sa fonction
de coupure du courant)

Le disjoncteur
Disjoncteur Symbole Protection

Surintensité
Court-circuit

Protection thermique (surintensité) :


À pour rôle de protéger les conducteurs et les récepteurs contre une surintensité, un échauffement
prolongé. La valeur du seuil ou calibre du disjoncteur est définie en ampères (A). Quand la valeur
du seuil du disjoncteur est dépassée l’appareil coupe le courant, on dit qu’il disjoncte.
Des spires sont enroulées sur un bilame qui en cas d’intensité trop élevée chauffe par effet Joule, le
bilame en ce déformant actionne le déclenchement du disjoncteur.
Protection magnétique (court-circuit) :
C’est la partie du disjoncteur qui protège les biens de tout court-circuit, typiquement quand deux
phases se touchent.
Le courant électrique traverse une bobine qui en cas de court-circuit crée un champ magnétique
qui alimente un électroaimant coupant instantanément le passage du courant.

Toutes reproductions interdites 14-© ABC CLIM


Le disjoncteur différentiel
Disjoncteur Symbole Protection

N
Surintensité
Court- circuit
R Différentiel

Comme nous avons vu la partie protection surintensité et court-circuit sur la page précédente
nous allons nous focaliser sur la partie concernant le différentiel.
La partie différentiel caractérise la sensibilité du disjoncteur exprimée en milliampères (mA).
C’est la protection contre les fuites de courants et protège les personnes contre les défauts
d’isolements des appareils.
Pour les installations domestiques, on rencontre les disjoncteurs 30mA pour les pièces à risque
comme les salles de bain. Le disjoncteur général, qui protège l’ensemble de votre installation
électrique est calibré généralement en 500mA.
Rappelons que notre corps est un conducteur, sa résistance au courant varie en fonction de notre
morphologie, du trajet du courant dans notre corps, de l’intensité du courant, de l’humidité… Et
les conséquences peuvent être dramatiques.
Donc une bonne installation électrique doit être équipée de protections différentielles, car elles
protègent les personnes contre les défauts d’isolements.
Pour rappel, les effets du courant sur le corps humain en fonction de l’intensité peuvent aller
jusqu’à l’ arrêt cardiaque.
Comment fonctionne le différentiel :
Le dispositif différentiel comporte un tore ferromagnétique sur lequel une
bobine(bobine bleu et rouge) pour chaque conducteur est enroulée ainsi
qu’une bobine de détection (bobine noir) reliée à un électroaimant.
En l’absence de fuite de courant par apport à la terre, le champ magnétique
produit par la somme des courants circulant s’annule, rien ne se passe.
À l’apparition d’un défaut sur un conducteur par exemple celui-ci induira un
déséquilibre du champ électromagnétique, qui aura pour conséquence de
créer une tension sur la bobine de détection, la disjonction sera instantanée.
Il existe plusieurs classes ou types :
Le différentiel de type AC est utilisé pour les circuits prises et éclairages. Il
détecte seulement les fuites de courant alternatif et n’est pas sensible aux incidents liés à la
foudre par exemple.
Le différentiel de type A protège les circuits spécifiques pour les appareils ayant des composants
électroniques et qui transforment le courant alternatif en continu, tels que lave-linge, four etc.
Le différentiel de type Hpi appelé aussi disjoncteurs différentiels à Haute Immunité.est utilisé
pour les circuits nécessitant une continuité de service comme les ordinateurs, congélateurs, etc.

Toutes reproductions interdites 15-© ABC CLIM


Disjoncteur moteur
Disjoncteur Symbole Protection
moteur

Surintensité
Court-circuit

Un disjoncteur moteur est un organe de protection dont la fonction est d'interrompre le passage du
courant électrique, en cas de surcharge ou de court-circuit, c'est un dispositif magnétothermique.
Protection thermique :
Chaque phase du moteur est protégée par un bilame (déclencheur thermique) qui en cas de
surintensité prolongée chauffe par effet Joule, ce déforme et déclenche un mécanisme qui ouvre les
contacts.Le seuil de déclenchement est réglable directement sur le disjoncteur moteur.
Protection magnétique:
Un déclencheur équipé d'un électroaimant protège chaque phase qui en cas de court-circuit coupe
le courant électrique.
Ce déclencheur est basé sur la création d’un champ magnétique instantané (0,1sec) qui actionne
une partie mobile et commande l'ouverture des contacts.
La partie magnétique du disjoncteur moteur n'est pas réglable ce sont les courbes de
déclenchement qui définissent le seuil de déclenchement qui s'exprime en nombre de fois l'intensité
nominale (3 à 15 In).

Raccordement contacteur,etc
Borne raccordement

*Contact NO -NC
(Signalisation,
commande)

Déclencheur Réglage intensité


magnétique

Contact mobile Bouton test

Partie mobile

Bilame
Tresse
Raccordement Ex= moteur

*Contacts normalement ouvert (NO) ou fermé (NC)

Toutes reproductions interdites 16-© ABC CLIM


Relais thermique
Relais Symbole Protection
thermique

Surintensité

Les relais thermiques protègent les moteurs électriques contre les surintensités. L'augmentation
excessive de l'intensité se traduit par un échauffement des enroulements du moteur pouvant
entraîner sa destruction .
Les causes des surintensités sont nombreuses :

● baisse de la tension du réseau.

● surcharge mécanique (roulements usés, couple trop important).

● fonctionnement sur deux phases.

● surdébit (notamment pour les ventilateurs de soufflage, de reprise, d'extraction).

● surcouple au démarrage.

● démarrage trop fréquent.

Notons que relais thermique n'a pas de pouvoir de coupure, étant toujours associé à un contacteur,
le relais thermique coupera par le biais d'un contact auxiliaire (NC) l'alimentation du contacteur qui
lui arrêtera le moteur.

Contacteur

Neutre

Vers chaine de commande

Bloc contacteur
relais thermique

Toutes reproductions interdites 17-© ABC CLIM


Raccordement sous contacteur

Bouton test
Réarmement
Réglage intensité
Arrêt

Contact NO (signalisation) Contact NC

Raccordement ex : moteur

Fonctionnement de relais thermique :


Un relais thermique comprend trois bilames constitués chacun de deux métaux (nickel et fer ou
chrome et fer) assemblés par laminage à froid et dont le coefficient de dilatation est différent.
Un enroulement résistant et chauffant entoure les bilames et sont raccordés en série sur chacune
des phases, l'échauffement causé par le passage du courant permet la déformation du ou des
bilâmes. Cette déformation actionne un contact relié au circuit de commande contacteur qui
alimente le moteur.
Une fois les bilames refroidies le réarmement est possible soit manuellement soit
automatiquement.
Pour éviter le déclenchement du relais thermique due à la variation de la température ambiante,
un sytème de compensation est monté sur les bilames .
Le choix et le réglage d'un relais thermique se fait en fonction de 3 paramètres :

● Le courant nominal du récepteur (intensité plaquée au moteur)

● La plage de réglage de l'intensité

● La classe de déclenchement

Classe de déclenchement
Il n'est pas inutile de préciser les classes de déclenchement dépendent de la durée en secondes à
partir de laquelle le relais thermique va réagir, de l'état à froid à l'état mise en sécurité (ex
:surcharge).
On a donc défini trois classes de déclenchement ,classes 10, 20 et 30 correspondant dans l'ordre à
10s, 20s et 30s .
Réglage du relais thermique :
L'intensité plaquée sur un moteur électrique est l'intensité maximale que peut supporter le moteur
dans des conditions normales d'utilisation, donc un thermique doit être réglé à cette intensité
jamais au-dessus ou encore en-dessous.

Toutes reproductions interdites 18-© ABC CLIM


Contacteur et relais
Le contacteur
Contacteur Symbole Rôle

Automatisme

Un contacteur est un relais électromagnétique permettant d’autoriser ou de ne pas autoriser le


fonctionnement des récepteurs de fortes puissances (moteurs, de résistances ou autres). Et ceci,
grâce à des pôles de puissance. Selon le type, le contacteur intègre également des contacteurs
auxiliaires ouverts ou fermés.
Les contacteurs sont conçus pour effectuer un nombre très important de cycles de manœuvres
«fermeture/ouverture» et sont généralement commandés à distance.
Constitution d'un contacteur

● Une Bobine.

● Un ressort de rappel.

● De 2 à 4 contacts de puissance ou pôles (unipolaires, bipolaires, tripolaires ,tétrapolaires).

● Un circuit magnétique constitué d'un aimant fixe et d'un aimant mobile (armature fixe et
mobile).

● Une bague de déphasage qui stabilise les vibrations des bobines alimentées en courant
alternatif.

● Des contacts auxiliaires normalement ouvert (NO) ou fermé (NC)

Aimant fixe Aimant mobile

Contacts

Contacts
Ressort

Bobine

Toutes reproductions interdites 19-© ABC CLIM


Fonctionnement d'un contacteur
La bobine du contacteur (bornes A1-A2), peut-être alimentée en courant alternatif ou en courant
continu (24V,48V,110V,230V,400 V).
Lorsque la bobine est alimentée, un champ magnétique se forme, la partie mobile de l'armature est
attirée contre la partie fixe et les contacts se ferment (ou s'ouvrent suivant le modèle).
Lorsque la bobine n'est pas alimentée, le ressort de rappel sépare les deux parties de l'armature et
maintient les contacts de puissance ouverts(ou fermés).
Principaux critères de choix d'un contacteur
● La tension de commande de la bobine du contacteur.
● La tension d'alimentation du récepteur.
● Nombre de contacts de puissances(1,2,3,4).
● La puissance consommée par le récepteur.
● Pouvoir de coupure,courant maximal que le contacteur peut supporter.
Contact auxiliaire embrochable :

Contact auxiliaire

2 Contact NO, Contact NC

Contact auxiliaire temporisé

Contact NO temporisé Contact NC temporisé


à l'ouverture à la fermeture

Contact NO temporisé Contact NC temporisé


à la fermeture à l'ouverture

Toutes reproductions interdites 20-© ABC CLIM


Relais automatisme et autres relais
Composé de deux parties distinctes la partie commande et la partie contact. La partie commande
est dotée d'un bobinage, qui lorsqu’il est sous tension (A1/A2) crée un champ électromagnétique
(électroaimant) à l'extrémité de la bobine. Ce champ magnétique va attirer un élément métallique
monté sur un axe mobile (non conducteur), qui actionnera des contacts mécaniques.
Une fois la bobine désalimentée les ou le contact revient en position initiale grâce au ressort de
rappel.
Il existe aussi des relais bistables dont les contacts conservent leur position même après coupure
de l'alimentation dans la bobine de commande.Il faut une seconde alimentation de la bobine pour
que les contacts reprennent leurs positions initiales.Il est très utilisé en commande d'automatisme
industriel.
L'électroaimant (bobine) peut être alimenté en Très Basse Tension, 12 V, 24 V, 48 V continu ou
alternatif ou en Basse Tension,230 V,400 V.
La partie actionneur
est constituée d'un ou
plusieurs contact
ouvert
(NO=normalement
Ouvert) et fermé (NC
ou NF=normalement
fermé)totalement
indépendants et d'une
borne commune
(commun).

Exemples de relais

Ce relais embrochable sur base est dédié à la signalisation,


l’automatisme.
Contacts disponibles:
Selon modèle plusieurs contacts normalement ouvert (NO) ou
fermé (NC)

Toutes reproductions interdites 21-© ABC CLIM


Relais temporisé, retardé à l'ouverture ou à la fermeture suivant
modèle.
Certain relais temporisés sont universels c’est à dire qu’il sont
compatibles avec toutes les utilisations selon la configuration.
Contacts disponibles:
1 ouvert (NO) et 1 fermé (NC)

Contrairement aux contacts instantanés qui changent de position dès la fermeture ou


l’ouverture du relais, les contacts auxiliaires temporisés s’ouvrent ou se ferment au bout
d’un certain temps en fonction de la durée de la temporisation désirée.
Suivant l’utilisation la temporisation doit pouvoir s’effectuer soit à la fermeture du circuit
magnétique (temporisation au travail), soit lors de son ouverture (temporisation au repos).
Temporisation au travail
Lors de l’alimentation du relais les contacts temporisés ne basculent qu’à la fin du
déroulement de la temporisation sélectionnée. A la désalimentation du relais, ils
reprennent instantanément leur position d’origine.
Temporisation au repos
Lors de l’alimentation du relais, les contacts basculent instantanément. A la
désalimentation du relais, ils reprennent leur position d’origine qu’après l’écoulement du
temps déterminé par la temporisation réglée.

Toutes reproductions interdites 22-© ABC CLIM


Moteurs électriques
Moteur asynchrone triphasé
Comme tout type de moteur électrique, le moteur asynchrone transforme l'énergie électrique en
énergie mécanique.
Principe de fonctionnement
Ce qui permet au rotor de tourner c'est le principe
des champs magnétiques tournant produit par des
tensions alternatives. Trois enroulements sont
disposés dans le stator à 120 ° les uns des autres,
une fois alimentés trois champs magnétiques
indépendants sont crées. Ces champs magnétiques
sont déphasés dans le temps de par la nature
même du courant triphasé la vitesse du champ
magnétique sera toujours supérieure à celle du
rotor, les deux vitesses ne peuvent être
synchrones d'où le nom de moteur asynchrone .

Configuration interne des enroulements et couplage

Couplage étoile Dans la boite à bornes d’un moteur électrique on utilise des
barettes de couplage pour connecter correctement un moteur.
Deux types de couplage sont possibles en fonction de la tension
du réseau et de la tension supportée par les enroulements.

Couplage triangle

Toutes reproductions interdites 23-© ABC CLIM


Moteur enroulements séparés
Le moteur à deux vitesses à enroulement séparé comporte 2 jeux de 3 enroulements,
l'utilisation de l'un ou l'autre jeu de trois enroulements générera alors 2 vitesses
différentes : une Grande Vitesse (GV), une Petite Vitesse (PV) .

Moteur Dalhander
Le schéma de câblage Dahlander s'applique pour un moteur ayant des enroulements spécifiques
du même nom.
Ce type de câblage permet d'avoir deux vitesses (50 %,100 %), utilisés pour les hottes de cuisine,
les extracteurs, les centrales de traitement d'air.
La vitesse inférieure se branche à U1, V1, W1, laissant les bornes U2, V2, W2, libres
La vitesse supérieure se branche à U2, V2, W2, et les bornes U1, V1, W1, sont courtcuitées (point
étoile).

Toutes reproductions interdites 24-© ABC CLIM


Volets et vannes trois voies, et servomoteurs !

Le mode de fonctionnement est identique pour les volets de réglages et les


vannes 3 voies. Ici j’ai choisi comme type d’actionneur des vannes 3 voies !
Le plus simple est le servomoteur 2 points ( 2 Pt)celui-ci n’autorise que l’ouverture à 100 % et
la fermeture de la vanne (ou volet) à 100 %.
Quant à lui le moteur 3 points ( 3 Pt) permet l’ouverture, la fermeture et l’arrêt à une position
intermédiaire de la vanne (ou volet).
Les bornes de raccordements sont identifiées de différentes façons suivant le fabricant .
Par exemple : 1, 2, 3 ou encore N, Y1, Y2

Vanne 3 voies (3 Pt)


Cas particulier:
Moteur Concernant le volet incendie sur les
CTA, celui-ci à un fonctionnement un
peu différent.
En effet lorsque celui-ci est alimenté il
Bornier est ouvert. Quand on le désalimente un
ressort de rappel permet un retour
Fin de courses rapide en position fermée.

Toutes reproductions interdites 25-© ABC CLIM


Bien entendu le fonctionnement le plus évolué, qui donne le plus de satisfaction au point de
vue du réglage c’est la commande par signal proportionnel de 0 à 10 V.
Le moteur et l’électronique sont alimentés sous une tension de 24 V alternatif ( alimentation)
tandis que le signal d’ouverture et de fermeture est délivré sous forme d'une tension
continue(commande) de 0 à 10 V.
Pour une tension de commande de 0 V nous aurons une fermeture totale de la vanne tandis
que pour 10 volts nous aurons une ouverture totale de la vanne.
Logiquement si la commande de la vanne est alimenté en 3 V continu et bien celle-ci sera
ouverte à 30 %.

Toutes reproductions interdites 26-© ABC CLIM


Comment lire un schéma
électrique ?

Toutes reproductions interdites 27-© ABC CLIM


Identification des éléments d'un schéma !
Tableau répertoriant les lettres d'identifications des éléments les plus utilisées en froid et
climatisation.

Toutes reproductions interdites 28-© ABC CLIM


Symboles et lecture schéma électrique
Un schéma électrique est une représentation sous forme graphique d’un circuit électrique. Il
permet de préciser les fonctions et les interactions des divers éléments le composant.
La connaissance des symboles électriques et de leurs fonctions, l’identification des éléments nous
aidera à analyser et comprendre un schéma électrique.
Il existe différents types de représentation des schémas électriques, ici nous parlerons que du
schéma électrique multifilaire. C’est la représentation la plus adaptée aux professionnels car
elle représente tous les conducteurs, ce qui permet une interprétation et une analyse claire des
schémas de puissance et de commande.

Les symboles électriques


Les représentations graphiques des symboles sont nombreuses et spécifiques à chaque élément.
Mais certains éléments graphiques récurrents permettent de dire d’un seul coup d’œil à quel type
de matériel on a à faire.

Disjoncteur

Sectionneur

Thermique

Magnétique

N
Disjoncteur

Contact NO Contact NC
Différentiel Ouvert Fermé

Les conducteurs
Les conducteurs sont tous
numérotés, leurs numéros
changent lorsqu'ils sont
connectés a un élément qui la
capacité d'ouvrir ou de fermer un
circuit.

Les conducteurs soumis au


même potentiel portent le même
numéro.

Toutes reproductions interdites 29-© ABC CLIM


Numérotation des câbles et bornes

Numéro de fil Numéro de borne

Toutes reproductions interdites 30-© ABC CLIM


Repérage des conducteurs (Puissance,alim entation)

Les fils électriques sont également marqués et repérés.


Voici les lettres utilisées pour repérer les conducteurs dans un schéma électrique.
Alimentation monophasé:

● Phase 1: L.

● Neutre: N.

Alimentation triphasé:

● Phase 1: L1.

● Phase 2: L2.

● Phase 3: L3.

● Neutre: N.

Alimentation continue:

● Positif: L+.

● Négatif: L-.

Conducteurs de terre :

● Pour le conducteur de protection: PE.

● Conducteurs protection et de Neutre confondus: PEN.

Représentation horizontale et verticale


Ph L-
L+

N
L1 Point de jonction

L2
L3

Toutes reproductions interdites 31-© ABC CLIM


Repérage des contacts
Les contacteurs, sectionneurs, les bornes sont repérés:

● 1 à 6 contacteur tripolaire

● 1 à 8 en tétrapolaire

Les contacts auxiliaires sont repérés par deux chiffres, le chiffre des dizaines indique le numéro du
contact de l'auxiliaire, le chiffre des unités est le plus important, car il indique la fonction du
contact (ouvert ou fermé):

● 1 et 2 : contact à ouverture "O"

● 3 et 4 : contact à fermeture "F"

● 5 et 6 : contact à ouverture, contact temporisé

● 7 et 8 : contact à fermeture, contact temporisé

Rappel :
Contact travail: ouvert au repos, ferme le circuit électrique lorsqu'il est actionné.
Contact repos: fermé au repos ouvre le circuit électrique lorsqu'il est actionné.

Toutes reproductions interdites 32-© ABC CLIM


Bornes raccordements et bornier
Les borniers de raccordements sont repérés par la lettre X, sachant que :
X 1= Bornier dédié aux raccordements de puissance
X2 = Bornier dédié aux raccordements des télécommande
X3 = Bornier raccordements réservés aux raccordements très basse tension

Exemple :

Types de bornes :

Concernant les borniers de terre, la liaison entre les diverses bornes de terre
et la raccordement générale de la terre de l’armoire est assurée par des sortes
des griffes a l’arrière des borniers(voir l’image).
Ces griffes servent aussi à maintenir les borniers sur le rail DIN.

Type de profil pour les rails DIN :

Toutes reproductions interdites 33-© ABC CLIM


Cartouche et folio

Référence alpha-numérique :
Exemple
L’élément AU ou arrêt d’urgence
est localisé en C7

Références :
Auteur, client, désignation du
schéma, date , folio (page)

Indique le nombre de folio ou page, ici c’est la première page sur 1


Zone informations croisées
Renvoi vers folio
Pour des raisons pratiques lorsque les schémas comportent plusieurs folios il est nécessaire
d’insérer des renvois entre eux . On parle de renvois, de tenant et d’aboutissant, Ces renvois
indiquent la continuité électrique des conducteurs d’un folio vers un autre.

Ici les deux connexions sont


renvoyées vers le folio 8 à la
colonne 4 !

Toutes reproductions interdites 34-© ABC CLIM


Revenons plus en détail sur le zone d’informations croisées

Zone schéma

Zone d’informations croisées

Située dans la partie basse du Folio, cette zone contient les informations nécessaires
à la bonne compréhension du schéma : nom des éléments qui sont commandés,
définition ,localisation des circuits, nature des contacts des relais et leurs reports
vers d’autres folios.

Ici nous avons quelques renseignemets concernant le


relais KA1.
Le relais KA1 comprend trois contacts 2 NO ( cercle vert) ,
1 NC (cercle rouge) qui seront positionnés :

● 1 contact ”NO" sera en folio 10 colonne 3

● 1contacts ”NO" sera en folio 15 colonne 4

● 1 contact "NC” sera en folio 11 colonne 2

Toutes reproductions interdites 35-© ABC CLIM


Lecture d’un schéma électrique
● Les schémas électriques sont toujours représentés hors tension c'est-à-dire au repos.

● Le déplacement des contacts s'effectue toujours de gauche à droite ou de bas en haut.

● Chaque élément a son symbole.

● Tous les thermostats et les pressostats utilisés sont représentés "ouverts" si leur fonction est
une fonction de régulation et " fermés "si leur fonction est une fonction de sécurité.

● Deux schémas sont utilisés , un pour la partie puissance et un pour la partie commande.

Schéma démarrage direct d’un moteur :

Alimention réseau

Jonction

Sectionneur porte
fusible tripolaire

Sectionneur porte fusible


unipolaire + neutre

Interrupteur
Contact NO

Contacteur triphasé

Bobine de KM

Moteur triphasé

Partie puissance Partie commande

Toutes reproductions interdites 36-© ABC CLIM


On complique un peu, on ajoute sur le schéma un relais thermique nommé F1.

Légende :
Q1 : Sectionneur porte fusible tripolaire
Q2 : Sectionneur porte fusible unipolaire + neutre
KM: Contacteur + bobine contacteur
F : Relais thermique
S : Interrupteur
F1-1 : Contact n°1 de F (NO)
F1-2 :Contact n°2 de F (NC)
H : Voyant

Question :
Que ce passe-t-il quand le relais thermique F1 détecte une surintensité ?
Réponse à la page suivante !

Toutes reproductions interdites 37-© ABC CLIM


1) Le contact de l’interrupteur S est fermé, l’installation fonctionne normalement
(cercle vert)
2) Le moteur force exagérement (Cercle noir), le relais thermique détecte une
surintensité trop importante ( cercle bleu).
3) Le contact F1-2 s’ouvre KM est désalimenté la bobine de KM, le moteur s’arrête,
F1-1 ce ferme est la lampe de défaut s’allume ( cercle rouge).

Toutes reproductions interdites 38-© ABC CLIM


On complique encore un peu, on introduit dans le schéma de régulation un fonctionnement par
automaintien ou autoalimentation.
L'automaintien permet d'autoalimenter un circuit de commande par un contact branché en
parallèle sur un contact marche d'une installation de climatisation, de ventilation par exemple.
L'avantage de ce type de câblage étant que si un contact de sécurité sur la chaine de télécommande
est actionné, la remise en marche ne peut se faire que par une action sur le bouton marche ou
réarmement du système.

Légende :
Q1 : Sectionneur porte fusible tripolaire S 1: Bouton poussoir marche
Q2 : Sectionneur porte fusible unipolaire + neutre S2 : Interrupteur arrêt
KM: Contacteur + bobine contacteur F1-1 : Contact n°1 de F (NO)
KM1: Contact de KM (NO) F1-2 :Contact n°2 de F (NC)
F1 : Relais thermique H : Voyant

Que ce passe-t-il quand le bouton poussoir S1 est actionné ?


Réponse à la page suivante !

Toutes reproductions interdites 39-© ABC CLIM


Quand S1 ( poussoir marche) est actionné, que les contacts S2 (bouton arrêt) et F1-2 sont en
position fermés, la bobine de KM est alimentée. Le contact KM1 se ferme, est autoalimente le
contacteur KM, le moteur tourne. Si on ouvre un contact par exemple S2, l’installation
s’arrête.
Si par exemple F1 détecte une surintensité, F1-2 s’ouvre, coupe l’alimentation de KM et F1-1
alimente le voyant de défaut.
Légende :
Q1 : Sectionneur porte fusible tripolaire
S 1: Bouton poussoir marche
Q2 : Sectionneur porte fusible unipolaire + neutre
S2 : Interrupteur arrêt
KM: Contacteur + bobine contacteur
F1-1 : Contact n°1 de F (NO)
KM1: Contact de KM (NO)
F1-2 :Contact n°2 de F (NC)
F1 : Relais thermique
H : Voyant

Toutes reproductions interdites 40-© ABC CLIM


Petite schémathèque !
Tous les schémas de cet E-book sont réalisés avec QElectroTech, logiciel Open
Source (gratuit) qui permet de réaliser des schémas électriques.
Simple d'utilisation, fonctionnant par glisser-déposer.
Ce logiciel possède une grosse bibliothèque d'éléments en tous genre, permet aussi
de dessiner ses propres éléments.

Toutes reproductions interdites 41-© ABC CLIM


Automaintien et chaine de sécurité
Ici le schéma d'automaintien est utilisé sur une chaîne de sécurité d'un compresseur de
chambre froide. Le schéma de puissance n’est pas représenté.

Légende :
AU: arrêt d'urgence
TH : Thermostat
BP: bouton poussoir
(réarmement)
HP: pressostat haute
pression
BP: pressostat basse
pression
KA1: relais de défaut
HP
KM: contacteur
compresseur
F : Contact
protection thermique
H : Voyant

Quand un contact s'ouvre sur la chaine de sécurité (rectangle rouge) , KA1 est mis hors tension
et ouvre les contacts KA1.1 et KA1.2, le compresseur est mis à l’arrêt, KA1.3 ce ferme et
allume le voyant de défaut.
Pour réarmer, il faudra appuyé sur le bouton poussoir (BP) à condition que le défaut ne soit
plus présent, ainsi KA1 par son contact KA1.1 s'autoalimentera. Le défaut ici de l'auto-
alimentation c'est qu'en cas de coupure de courant il faudra appuyé sur le bouton poussoir de
réarmement (BP) ce qui peut être gênant alors on pourra amélioré le schéma en câblant en
parallèle sur KA1.1 un contact temporisé à impulsion ( ouverture, fermeture rapide) dont
l'alimentation sera prise directement sur la télécommande.

Toutes reproductions interdites 42-© ABC CLIM


Câblage moteur monophasé et disjoncteur moteur
Dans ce schéma ce qui est intéressant c’est la partie puissance !

Q1 = Disjoncteur différentiel 300mA BP = Pressostat BP de régulation


Q2 = Sectionneur TH = Thermostat de régulation
Q3 = Sectionneur porte fusible M1 = Moteur ventilation évaporateur
KM1 = Contacteur compresseur M2 = Moteur évaporateur
HP = Pressostat HP de sécurité Y1 = Vanne électromagnétique
F = Disjoncteur moteur Km1 = Contact auxiliaire de KM1

HP

Les disjoncteurs moteurs sont utilisés pour protéger les moteurs triphasés mais ils peuvent
aussi protéger des moteurs monophasés.
Le câblage sera le suivant :
Mise de 2 pôles du disjoncteur en série. De cette manière à ce que les 3 pôles du disjoncteur
soient soumis à la même intensité.
Concernant la partie télécommande, la régulation utilisée est le Pump down ou tirage au vide.
Son fonctionnement repose sur l’utilisation d’une électrovanne (Y1) sur la ligne liquide pilotée
par le thermostat d’ambiance (TH).
Quand le thermostat (TH) est en demande il alimente la vanne liquide, la pression dans
l’évaporateur et dans la tuyauterie BP augmente, dès que cette pression atteint la valeur de
réglage (enclenchement) du pressostat BP celui-ci donne au compresseur l’ordre de se mettre
en route.
Puis quand la température arrive à la température de réglage du thermostat celui-ci s’ouvre et
désalimente l’électrovanne, le compresseur fonctionne toujours puis la pression baisse petit à
petit jusqu’à atteindre le point de coupure du pressostat BP. (Arrêt)

Toutes reproductions interdites 43-© ABC CLIM


Moteur à deux sens de rotation et verrouillage
électrique , mécanique !

Q1 = Sectionneur AU= Arrêt urgence


F1 = Disjoncteur moteur KM 1-1= Contact automaintien de KM1
Q2 = Protection télécommande KM 2-1= Contact automaintien de KM2
KM1 = Contacteur sens horaire KM2-2, KM1-2 = Verrouillage électrique
KM2 = Contacteur sens anti-horaire S1, S2 = Bouton poussoir marche

Le verrouillage électrique et mécanique évite un court-circuit entre phases si 2 contacteurs sont


alimentés simultanément .

Verrouillage électrique : (cercle rouge)


Interdit l’alimentation simultanée des bobines de deux contacteurs via des contacts auxiliaires.

Verrouillage mécanique : (cercle vert)


Les contacteurs sont reliés par un dispositif mécanique et ne peuvent s’enclencher simultanément.

On trouve parfois les deux dispositifs associés.

La partie télécommande est très simplifiée, quand on actionne S1 ou S2 suivant le sens de rotation
désiré, on autoalimente le contacteur KM1 ou KM2 (via KM1-1 ou KM2-1). Le verrouillage
électrique est assuré par les contacts KM1-2 ou KM2-2.
Pour changer de sens de rotation on inverse deux phases, voir le schéma de puissance.

Toutes reproductions interdites 44-© ABC CLIM


Utilisation de temporisation, marche alternée
voyants
Ici le but de cet exercice est d’allumer 3 voyants de façon alternée, un peu comme des feux de
circulation.

Légende :
S1 = Arrêt KA1=Relais voyant H1 KA3=Relais voyant H
S2 =Marche KA2=Relais voyant H2 H 1,2,3 = Voyants

Une fois le poussoir S2 actionné, KA1-1 (automaintien), KA1-4, ce ferme instantanément, le


voyant H1 s’allume . KA1-3 s’ouvre interdisant l’alimentation de KA3, dans le même temps KA1-
2 contact temporisé, décompte le temps avant de ce fermer, une fois fermé KA2 est sous tension.
KA2-3 s’ouvre KA1 n’est plus alimenté, le voyant H1 s’éteint, KA2-1(automaintien) et KA2-4 ce
ferme instantanément, le voyant H2 s’allume . Dans le même temps KA2-2 contact temporisé,
décompte le temps avant de ce fermer, une fois fermé KA3 est sous tension.
Et ainsi de suite, en appuyant sur S1 on arrête le système.
Ici on utilise une temporisation de type mécanique embrochable sur un contacteur .

Contacteur

Temporisation mécanique embrochable

Toutes reproductions interdites 45-© ABC CLIM


Démarrage statorique
L’intérêt du démarrage statorique est de diminuer l’appel de courant à la mise sous tension du
moteur. Ce mode de démarrage n'est plus beaucoup employé de nos jours.
Le démarrage statorique ici se fait en deux temps. Dans le premier temps on alimente le moteur à
travers un jeux de résistances en série avec chacune des phases du moteur. Et dans le second
temps on court-circuitera le jeu de résistances. Le moteur est alors alimenté directement par le
réseau sous sa tension nominale.

Q1,Q2 = Sectionneur porte fusibles


KM1 = Contacteur principal
KM2 = Contact shunt résistances
F1 = Protection thermique
KA = Relais temporisé automatisme
S1 = Arrêt
S2 =Marche
H1 = Voyant défaut
H2 = Voyant fin de démarrage
R = Résistances

Quand on actionne S1 ( bouton poussoir marche) , KM1 est autoalimenté par KM1-1.
Le moteur démarre alimenté à travers les résistances
Le relais temporisé KA est mise sous tension, la temporisation est lancée. A la fin du
temps requis le contact temporisé KA ferme et alimente KM2, Les résistances sont
alors court-circuitées ou schuntées. Le moteur est alors alimenté directement par le
réseau sous sa tension nominale.

Toutes reproductions interdites 46-© ABC CLIM


Démarrage étoile triangle
C’est un type de démarrage fractionné en 2 temps .
La légende n’est pas présente, c’est à vous de la construire !

KM3-2
Bloc additionnel

1er temps : Les enroulements sont couplés en étoile, la tension est réduite aux bornes de chaque
enroulement. Le contacteur KM3 alimente les extrémités des enroulements U1, V1, W1. Le
contacteur KM1 relie les extrémités des enroulements W2, U2, V2, c’est le point étoile.
2em temps : Suppression du couplage étoile KM1 (après temporisation), puis on couple les
enroulements du moteur en triangle via KM2 en reliant les bornes U1/V2, V1/W2, W1/U2. Chaque
enroulement est maintenant soumis à la tension réseau.
Lorsque S2 est fermé, KM3 et le contact de KM2 ( verrouillage électrique) sont aussi fermés, alors
KM1 est sous tension ( la temporisation mécanique est active KM3-2). Le contact KM1-1 est fermé,
KM1-2 est ouvert (verrouillage électrique), KM3 s’autoalimente par KM3-1. Les enroulements
sont couplés en étoile.
Une fois que KM3-2 ouvre aprés le délais de temporisation, que se passe-t-il ?.
Il faut garder à l’esprit que KM3 est toujours sous tension car KM3-1 est toujours fermé.
A vous de jouer !

Toutes reproductions interdites 47-© ABC CLIM


Démarrage fractionné ou Part Winding

T1

Le démarrage en part winding ou à enroulements séparés est destiné à des moteurs spécifiques
ayant deux bobinages complètement indépendants électriquement.Chacun câblé en étoile, soit
parfaitement identique en puissance 50 % 50 %, soit deux tiers un tiers 66 % 33 % ne démarrant
que l'un après l'autre et formant ainsi un gros moteur.
Le module de protection ou de surchauffe ( encadré en rouge) est un système de détection de la
température des enroulements. Des thermistances ou sondes sont situées au cœur des
enroulements du moteur électrique, en cas de surchauffe un relais inverseur raccordé en série
dans la chaîne de télécommande arrête le compresseur et permet aussi de signaler un défaut.
Le démarrage s'effectue dans un premier temps par l'alimentation du premier bobinage
(U1,V1,W1) via KM1. Puis après une très courte temporisation (0,5 s maxi) alimentation du
deuxième bobinage (U2,V2,W2) par le contacteur KM2 via le contact de la tempo T1 .
Légende : F1,F2 = Disjoncteurs moteur,contacts auxiliaires
Q1 = Sectionneur S = Sonde enroulements
Q2 = Protection primaire transformateur T = Transformateur
Q3 = Protection module surchauffe M/A = Marche /Arrêt
Q4 = Protection secondaire transformateur T = Temporisation, T1 Contact temporisé à la
fermeture
KM1,KM2 = Contacteur moteur
H = Voyant défaut compresseur

Toutes reproductions interdites 48-© ABC CLIM


Schéma de câblage moteur Dahlander
Moteur 2 vitesses PV et GV!
En petite vitesse, le couplage des bobinages(enroulements) en série permet de diviser la vitesse
par deux (deux paires de pôles). Alimentation en U1,V1, W1 uniquement par KM1.
En grande vitesse en couplant les bobinages en parallèle, il constitueront un seul et même
enroulement(une paire de pôles).
Alimentation en U2,V2,W2 (KM2) et point triangle (KM3) en U1,V1, W1

Toutes reproductions interdites 49-© ABC CLIM


Schéma machine à glaçon
Le schéma ici n’est compliqué , c’est l’interprétation du fonctionnement qui est plus difficile.

Q = Protection par fusible M4 = Ventilateur condenseur

TH = Thermostat cuve pleine Y1 = VEM gaz chauds

M1 = Moteur agitateur à palettes Y2 = Vanne d’admission d’eau

M2 = Moteur du bac basculant S1 = Contact à came

M3 = Compresseur S2 = Contact à basculement


S3 = Contact à flotteur ( remplissage
bac)

S1-1 S1-2

KA1-3

Dès la mise sous tension, si TH est fermé , la production de froid est mise en service (M3, M4) la
vanne électromagnétique Y2 raccordée sur le réseau d’eau sanitaire, s’ouvre, le moteur M1 qui
fait tourner le palettes de brassage marche. Le réservoir se remplit assez rapidement jusqu’à ce
que le flotteur S3 stoppe l’alimentation d’eau. L’eau qui est directement en contact avec
l’évaporateur se solidifie petit à petit.
Puis quand l’épaisseur des glaçons est suffisante, les palettes vont entrer en contact avec le bord
extérieur des glaçons. Ce qui va déclencher le contact de basculement S2 situé en bout de l’axe
supportant les palettes. Le relais KA1 sera alimenté, KA1-1 fermera (autoalimentation) et KA1-2
s’ouvrira.KA1-3 alimente M2 et la vanne gaz chauds Y1.
Le moteur M2 fait basculer le bac petit à petit. L’évaporateur se réchauffant très rapidement va
dégeler la partie intérieure des glaçons, et les glaçons tomberont dans le compartiment de
stockage.
Le contact à came S1 entrainé par le basculement du bac , (une fois arrivé en position basse ) va
fermer le contact S1-1. Ce qui va faire mettre sous tension M2, le bac remonte en position de
remplissage. S1 dans le même temps va ouvrir S1-2 ce qui mettre hors tension KA1.
Dés que le bac sera revenu à sa place initiale, les contacts de S1 seront inversés ce qui va
permettre un nouveau cycle.

Toutes reproductions interdites 50-© ABC CLIM


Visualisation des éléments utilisés dans le schéma

Contact basculement bac Palettes tournantes

Moteur agitateur à palettes Bac Evaporateur

Toutes reproductions interdites 51-© ABC CLIM


Symboles électriques

Toutes reproductions interdites 52-© ABC CLIM


Bouton Poussoir NO Bouton poussoir NC Bouton rotatif Protection NC
thermique

Protection NO thermique Interrupteur NO Interrupteur NC


"coup de poing" poussoir "coup de poing" Lampe

Contact NO temporisé Contact NC temporisé Contact NO temporisé Contact NC temporisé


à la fermeture à l'ouverture à l'ouverture à la fermeture

Arrêt d'urgence à Arrêt d'urgence à Arrêt d'urgence.


vérouillage brusque vérouillage brusque. Tourner pour déverouiller.
NC Déverouillage à clé NC NC+NO

Contact deux positions


Contact NO Contact deux positions Contact NO à
avec position médiane
à commande par clé commande proximité
d'ouverture

Contact NO Contact NC Contact NO Contact NC


de fin de course de fin de course
Sectionneur porte fusible Sectionneur porte fusible Sectionneur porte fusible Sectionneur porte fusible
unipolaire unipolaire + neutre bipolaire tripolaire

Sectionneur porte fusible Sectionneur porte fusible Disjoncteur Disjoncteur


tétrapolaire tripolaire + neutre unipolaire unipolaire + neutre

Disjoncteur Disjoncteur Disjoncteur Disjoncteur


bipolaire tripolaire tétrapolaire tripolaire + neutre

Disjoncteur Bloc contacteur


magnétothermique Disjoncteur magnétique relais thermique Relais thermique

Contacteur triphasé
Contacteur triphasé Contacteur triphasé Contacteur triphasé + bloc temporisé
+ contact auxiliaire NC + contact auxiliaire NC NO+NC
Disjoncteur Intégrale Disjoncteur différentiel Résiduel

Disjoncteur magnéto- Disjoncteur de Disjoncteur de


thermique monophasé branchement non- branchement non-
différentiel / Bipolaire différentiel / Tétrapolaire

N N

R R

Disjoncteur différentiel - Tétrapolaire Disjoncteur différentiel bipolaire


MS
M 1~
1~

Transformateur Transformateur Moteur à collecteur Moteur synchrone


monophasé monophasé a deux monophasé série monophasé
enroulements avec ecran

UVW
U1V1
M
W1 M M
M 3 W
3 ~

Moteur triphasé à Moteur triphasé à


cage d'écureuille rotor bobiné Moteur monophasé Moteur à courant
continu

Klaxon Ronfleur Voyant électromécanique Résistance


~

Relais à vérouillage
Onduleur Redresseur mécanique

Relais à mise au Relais à mise au Relais à courant Relais à deux


travail retardée repos retardée alternatif enroulements séparés

U=0 f U< I>

Relais à manque Relais à minimum Relais à maximum


Relais de fréquence
de tension de tension d'intensité

Relais de surintensité Relais de surintensité Démarreur


Relais thermique à effet magnétique à effet thermique étoile triangle

Interrupteur à effet
Démarreur opérant Démarreur régleur thermique indirect Fusible à percuteur
par échelons par thyristors NC
Notions élém entaires...........................................................................................................................2

Fonctionnem ent des principaux organes d’un circuit électrique ............................................13

Com m ent lire un schém a électrique ?............................................................................................27

Petite schém athèque ! .......................................................................................................................41

Sy m boles électriques.........................................................................................................................52

Toutes reproductions interdites 58-© ABC CLIM

Vous aimerez peut-être aussi