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ABC CLIM-1-©V1
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Notions élémentaires
(Rappel rapide)
Le déplacement d'électrons libres de proche en proche est appelé courant électrique, les matériaux
bons conducteurs possèdent beaucoup d'électrons libres, à l'inverse les matériaux isolants ou moins
bons conducteurs en ont moins.
Le courant continu :
C’est le courant que l'on trouve dans les piles, les batteries de voiture , les dynamos de vélo. Les
bornes sont polarisées + et -.
Un courant continu (CC ou DC pour direct current en anglais) est un courant électrique où le flux
d'électrons circule continuellement dans une seule direction.
Le courant électrique a un sens. Autrefois par convention on a décidé que le courant s’écoulait de la
borne + à la borne - ( flèche rouge), alors qu’en réalité les électrons se déplacent de la borne - vers
la borne + ( flèche bleu). On a conservé cette convention aujourd’hui.
Le courant alternatif :
C’est le courant qui alimente nos installations électriques. L’intensité et la tension varient selon une
courbe sinusoïdale. La fréquence du nombre d’oscillations par seconde du courant s'appelle le hertz
(Hz). En Europe, la fréquence est de 50 cycles par seconde (soit une fréquence de 50 Hz), au USA
c’est 60 Hz .
Lorsque deux corps de charges électriques égales et opposées sont reliés par un conducteur
métallique, les électrons se déplacent du corps négatif vers le corps positif, de façon à rétablir un
équilibre. La circulation des électrons est appelée courant.
L’intensité du courant correspond au nombre d’électrons qui traversent un point en une seconde.
On exprime ainsi l’intensité en ampères ( symbole A), unité nommée en référence au physicien
français André-Marie Ampère.
La tension
La tension décrit la différence de potentiel électrostatique entre deux points c'est-à-dire l’énergie
qu’il faut à un électron pour se déplacer entre ces deux points. Elle s’exprime en volts (V), en
référence au chercheur italien Alessandro Volta .
Si vous mesurez avec un voltmètre aux bornes d’une une prise de courant vous trouverez une
tension correspondant à plus ou moins 240 V.
En France le réseau basse tension qui alimente nos maisons est de 240V monophasé ou triphasé
400V.
Haute Tension = 90 000 ou 63 000 volts , Moyenne Tension = 20 000 volts
La résistance
L’unité de la résistance est l’ohm (symbole Ω), du nom du physicien allemand Georg Ohm.
Elle est définie comme la résistance dans un circuit traversé par un courant de 1 A (ampère) et
soumit à une tension de 1 V (volt).
La loi d'Ohm (ci-dessous) est le lien entre la valeur R d'une résistance, la tension U à ses bornes et
l'intensité I qui la traverse.
I = U / R = 240 / 50 = 4,8 A.
La puissance
La puissance s’exprime en watts (W). Elle évalue la quantité d’énergie absorbée par un
consommateur d’énergie
Exemple de calcul : On cherche la puissance d’une ampoule raccordée sur un réseau 240 V, son
intensité est de 0,5 A :
La formule: P = U x I
Alors : P= 240x 0,5 soit 120W
Effet calorifique
Quand un matériau résistant est traversé par un courant électrique l'énergie électrique est
transformée en énergie calorifique également appelée effet joule.
Nous avons vu, qu’au sein d’un matériau, les électrons ne sont pas tous seuls. En effet, les atomes
constituant le matériau occupent une place importante. En se déplaçant, les électrons vont donc
devoir passer entre les atomes.
Cependant, les mouvements des électrons ne se font pas sans quelques chocs ou frottements. En
effet, ces particules vont percuter un certain nombre d’atomes, ce qui va freiner leur déplacement :
c’est la résistance électrique.
En s’entrechoquant, les électrons communiqueront alors une partie de leur énergie aux atomes qui
vibreront sous l’effet du choc. Cette vibration des atomes aura pour effet de réchauffer le
matériau : c’est l’effet Joule.
Application : panneaux rayonnants, radiateurs électriques, sèche cheveux, grille pain, le fusible.
Cet effet à aussi des implications non désirées, risque d’incendie, perte énergie, etc.
Effets chimiques
Les électrons libres qui sont à la périphérie des atomes soumis à une tension ont la propriété de
permettre la modification des liaisons entre atomes et provoquer des réactions électrochimiques.
L'électrolyse de l'eau est une application de ces effets électrochimiques. Elle permet la séparation
des deux constituants de l'eau.
H2O: deux atomes d'hydrogène (H) pour un atome d'oxygène (O).
Une application de l'électrolyse, la galvanoplastie utilisée pour recouvrir un objet d’une fine couche
de métal. L'anode, c'est-à-dire l'électrode positive est constituée du métal à déposer, et la cathode
(l'électrode négative) est l'objet sur lequel viendra se déposer le métal.
● Destruction de cellules ;
● Brulures internes ;
● Brulures externes ;
Dès 0,75 mA, vous pouvez ressentir l’effet de l’électricité. Dès 10 mA, le courant devient dangereux
et constitue le seuil de non-lâcher (crispation) et de contraction musculaire. Le seuil de paralysie
respiratoire est atteint à partir de 30 mA (c’est aussi le seuil des protections dans les armoires
électriques), celui de fibrillation cardiaque irréversible à 75 mA. À 1 A, vous risquez l’arrêt du cœur.
En milieu sec, la résistance du corps humain est de 5000 Ohm , alors qu’il est seulement de 2500
en milieu humide. La tension limite de sécurité est de 25 volts en milieu humide, contre 50 volts en
milieu sec.
Générateur
La résistance totale est la somme de toutes les résistances ( ici les lampes).
R totale = R1 + R2
L'intensité I est la même dans tout le circuit.
La tension est différente aux bornes de chaque lampe mais leur somme est égale à la tension du
générateur.
U totale=U1 + U2
Nota :
Si une ampoule est raccordée à un générateur, elle éclaire normalement. Maintenant si on en
branche une deuxième en série, les deux ampoules ayant les mêmes caractéristiques alors
chaque ampoule sera éclairée à la moitié de sa puissance.
10 V
● L’intensité I totale est égale à la somme des intensités traversant chaque résistance. Plus il y a
de résistance plus il y a de consommation donc d’intensité. I t ot a l e = I1 +I2
R totale
U=R.I
U : tension en volts I : intensité en ampères R : résistance en ohms
Exemple :
Calculons la résistance du filament d'une lampe 6V - 250 mA en fonctionnement normal.
U = 6V I = 250 mA = 0,250 A R = U/I donc R = 6V / 0,250 A R = 24 ohms
Calculons l'intensité qui traverse une résistance de 120 ohms soumis à une tension de 9 V
U=9V R = 120 Ω I = U / R donc I = 9V / 120 Ω I = 0,075 A = 75 mA
En monophasé: P = U .I .Cos φ
√3 = 1,732
Cos φ = Cosinus phi, 1 pour une résistance, 0,85 pour un moteur !
Cet effet calorifique est très utilisé citons les plaques de cuisson, résistances machine à laver (pour
faire chauffer l’eau), fer à repasser, chauffe-eau électrique, grille-pain, etc !
Mais il est aussi source d’ennui dans le dimensionnement de câble d’alimentation notamment si sa
section n’est pas adapté.
Surintensité
Court- circuit
Le rôle du fusible et de protéger un circuit contre les surintensités ou les courts-circuits, il est
aujourd’hui souvent remplacé par un disjoncteur.
Un fusible a pour fonction est d'ouvrir (interrompre) un circuit par la fusion d'un élément calibré .
Choix du fusible :
La classe : gG pour installation domestique, aM accompagnement moteur, etc
Calibre In : Intensité "nominale" en Ampère
Pouvoir de coupure : Pc Ex: H.P.C.(intensité maximale à laquelle le fusible va assurer sa fonction
de coupure du courant)
Le disjoncteur
Disjoncteur Symbole Protection
Surintensité
Court-circuit
N
Surintensité
Court- circuit
R Différentiel
Comme nous avons vu la partie protection surintensité et court-circuit sur la page précédente
nous allons nous focaliser sur la partie concernant le différentiel.
La partie différentiel caractérise la sensibilité du disjoncteur exprimée en milliampères (mA).
C’est la protection contre les fuites de courants et protège les personnes contre les défauts
d’isolements des appareils.
Pour les installations domestiques, on rencontre les disjoncteurs 30mA pour les pièces à risque
comme les salles de bain. Le disjoncteur général, qui protège l’ensemble de votre installation
électrique est calibré généralement en 500mA.
Rappelons que notre corps est un conducteur, sa résistance au courant varie en fonction de notre
morphologie, du trajet du courant dans notre corps, de l’intensité du courant, de l’humidité… Et
les conséquences peuvent être dramatiques.
Donc une bonne installation électrique doit être équipée de protections différentielles, car elles
protègent les personnes contre les défauts d’isolements.
Pour rappel, les effets du courant sur le corps humain en fonction de l’intensité peuvent aller
jusqu’à l’ arrêt cardiaque.
Comment fonctionne le différentiel :
Le dispositif différentiel comporte un tore ferromagnétique sur lequel une
bobine(bobine bleu et rouge) pour chaque conducteur est enroulée ainsi
qu’une bobine de détection (bobine noir) reliée à un électroaimant.
En l’absence de fuite de courant par apport à la terre, le champ magnétique
produit par la somme des courants circulant s’annule, rien ne se passe.
À l’apparition d’un défaut sur un conducteur par exemple celui-ci induira un
déséquilibre du champ électromagnétique, qui aura pour conséquence de
créer une tension sur la bobine de détection, la disjonction sera instantanée.
Il existe plusieurs classes ou types :
Le différentiel de type AC est utilisé pour les circuits prises et éclairages. Il
détecte seulement les fuites de courant alternatif et n’est pas sensible aux incidents liés à la
foudre par exemple.
Le différentiel de type A protège les circuits spécifiques pour les appareils ayant des composants
électroniques et qui transforment le courant alternatif en continu, tels que lave-linge, four etc.
Le différentiel de type Hpi appelé aussi disjoncteurs différentiels à Haute Immunité.est utilisé
pour les circuits nécessitant une continuité de service comme les ordinateurs, congélateurs, etc.
Surintensité
Court-circuit
Un disjoncteur moteur est un organe de protection dont la fonction est d'interrompre le passage du
courant électrique, en cas de surcharge ou de court-circuit, c'est un dispositif magnétothermique.
Protection thermique :
Chaque phase du moteur est protégée par un bilame (déclencheur thermique) qui en cas de
surintensité prolongée chauffe par effet Joule, ce déforme et déclenche un mécanisme qui ouvre les
contacts.Le seuil de déclenchement est réglable directement sur le disjoncteur moteur.
Protection magnétique:
Un déclencheur équipé d'un électroaimant protège chaque phase qui en cas de court-circuit coupe
le courant électrique.
Ce déclencheur est basé sur la création d’un champ magnétique instantané (0,1sec) qui actionne
une partie mobile et commande l'ouverture des contacts.
La partie magnétique du disjoncteur moteur n'est pas réglable ce sont les courbes de
déclenchement qui définissent le seuil de déclenchement qui s'exprime en nombre de fois l'intensité
nominale (3 à 15 In).
Raccordement contacteur,etc
Borne raccordement
*Contact NO -NC
(Signalisation,
commande)
Partie mobile
Bilame
Tresse
Raccordement Ex= moteur
Surintensité
Les relais thermiques protègent les moteurs électriques contre les surintensités. L'augmentation
excessive de l'intensité se traduit par un échauffement des enroulements du moteur pouvant
entraîner sa destruction .
Les causes des surintensités sont nombreuses :
● surcouple au démarrage.
Notons que relais thermique n'a pas de pouvoir de coupure, étant toujours associé à un contacteur,
le relais thermique coupera par le biais d'un contact auxiliaire (NC) l'alimentation du contacteur qui
lui arrêtera le moteur.
Contacteur
Neutre
Bloc contacteur
relais thermique
Bouton test
Réarmement
Réglage intensité
Arrêt
Raccordement ex : moteur
● La classe de déclenchement
Classe de déclenchement
Il n'est pas inutile de préciser les classes de déclenchement dépendent de la durée en secondes à
partir de laquelle le relais thermique va réagir, de l'état à froid à l'état mise en sécurité (ex
:surcharge).
On a donc défini trois classes de déclenchement ,classes 10, 20 et 30 correspondant dans l'ordre à
10s, 20s et 30s .
Réglage du relais thermique :
L'intensité plaquée sur un moteur électrique est l'intensité maximale que peut supporter le moteur
dans des conditions normales d'utilisation, donc un thermique doit être réglé à cette intensité
jamais au-dessus ou encore en-dessous.
Automatisme
● Une Bobine.
● Un ressort de rappel.
● Un circuit magnétique constitué d'un aimant fixe et d'un aimant mobile (armature fixe et
mobile).
● Une bague de déphasage qui stabilise les vibrations des bobines alimentées en courant
alternatif.
Contacts
Contacts
Ressort
Bobine
Contact auxiliaire
Exemples de relais
Couplage étoile Dans la boite à bornes d’un moteur électrique on utilise des
barettes de couplage pour connecter correctement un moteur.
Deux types de couplage sont possibles en fonction de la tension
du réseau et de la tension supportée par les enroulements.
Couplage triangle
Moteur Dalhander
Le schéma de câblage Dahlander s'applique pour un moteur ayant des enroulements spécifiques
du même nom.
Ce type de câblage permet d'avoir deux vitesses (50 %,100 %), utilisés pour les hottes de cuisine,
les extracteurs, les centrales de traitement d'air.
La vitesse inférieure se branche à U1, V1, W1, laissant les bornes U2, V2, W2, libres
La vitesse supérieure se branche à U2, V2, W2, et les bornes U1, V1, W1, sont courtcuitées (point
étoile).
Disjoncteur
Sectionneur
Thermique
Magnétique
N
Disjoncteur
Contact NO Contact NC
Différentiel Ouvert Fermé
Les conducteurs
Les conducteurs sont tous
numérotés, leurs numéros
changent lorsqu'ils sont
connectés a un élément qui la
capacité d'ouvrir ou de fermer un
circuit.
● Phase 1: L.
● Neutre: N.
Alimentation triphasé:
● Phase 1: L1.
● Phase 2: L2.
● Phase 3: L3.
● Neutre: N.
Alimentation continue:
● Positif: L+.
● Négatif: L-.
Conducteurs de terre :
N
L1 Point de jonction
L2
L3
● 1 à 6 contacteur tripolaire
● 1 à 8 en tétrapolaire
Les contacts auxiliaires sont repérés par deux chiffres, le chiffre des dizaines indique le numéro du
contact de l'auxiliaire, le chiffre des unités est le plus important, car il indique la fonction du
contact (ouvert ou fermé):
Rappel :
Contact travail: ouvert au repos, ferme le circuit électrique lorsqu'il est actionné.
Contact repos: fermé au repos ouvre le circuit électrique lorsqu'il est actionné.
Exemple :
Types de bornes :
Concernant les borniers de terre, la liaison entre les diverses bornes de terre
et la raccordement générale de la terre de l’armoire est assurée par des sortes
des griffes a l’arrière des borniers(voir l’image).
Ces griffes servent aussi à maintenir les borniers sur le rail DIN.
Référence alpha-numérique :
Exemple
L’élément AU ou arrêt d’urgence
est localisé en C7
Références :
Auteur, client, désignation du
schéma, date , folio (page)
Zone schéma
Située dans la partie basse du Folio, cette zone contient les informations nécessaires
à la bonne compréhension du schéma : nom des éléments qui sont commandés,
définition ,localisation des circuits, nature des contacts des relais et leurs reports
vers d’autres folios.
● Tous les thermostats et les pressostats utilisés sont représentés "ouverts" si leur fonction est
une fonction de régulation et " fermés "si leur fonction est une fonction de sécurité.
● Deux schémas sont utilisés , un pour la partie puissance et un pour la partie commande.
Alimention réseau
Jonction
Sectionneur porte
fusible tripolaire
Interrupteur
Contact NO
Contacteur triphasé
Bobine de KM
Moteur triphasé
Légende :
Q1 : Sectionneur porte fusible tripolaire
Q2 : Sectionneur porte fusible unipolaire + neutre
KM: Contacteur + bobine contacteur
F : Relais thermique
S : Interrupteur
F1-1 : Contact n°1 de F (NO)
F1-2 :Contact n°2 de F (NC)
H : Voyant
Question :
Que ce passe-t-il quand le relais thermique F1 détecte une surintensité ?
Réponse à la page suivante !
Légende :
Q1 : Sectionneur porte fusible tripolaire S 1: Bouton poussoir marche
Q2 : Sectionneur porte fusible unipolaire + neutre S2 : Interrupteur arrêt
KM: Contacteur + bobine contacteur F1-1 : Contact n°1 de F (NO)
KM1: Contact de KM (NO) F1-2 :Contact n°2 de F (NC)
F1 : Relais thermique H : Voyant
Légende :
AU: arrêt d'urgence
TH : Thermostat
BP: bouton poussoir
(réarmement)
HP: pressostat haute
pression
BP: pressostat basse
pression
KA1: relais de défaut
HP
KM: contacteur
compresseur
F : Contact
protection thermique
H : Voyant
Quand un contact s'ouvre sur la chaine de sécurité (rectangle rouge) , KA1 est mis hors tension
et ouvre les contacts KA1.1 et KA1.2, le compresseur est mis à l’arrêt, KA1.3 ce ferme et
allume le voyant de défaut.
Pour réarmer, il faudra appuyé sur le bouton poussoir (BP) à condition que le défaut ne soit
plus présent, ainsi KA1 par son contact KA1.1 s'autoalimentera. Le défaut ici de l'auto-
alimentation c'est qu'en cas de coupure de courant il faudra appuyé sur le bouton poussoir de
réarmement (BP) ce qui peut être gênant alors on pourra amélioré le schéma en câblant en
parallèle sur KA1.1 un contact temporisé à impulsion ( ouverture, fermeture rapide) dont
l'alimentation sera prise directement sur la télécommande.
HP
Les disjoncteurs moteurs sont utilisés pour protéger les moteurs triphasés mais ils peuvent
aussi protéger des moteurs monophasés.
Le câblage sera le suivant :
Mise de 2 pôles du disjoncteur en série. De cette manière à ce que les 3 pôles du disjoncteur
soient soumis à la même intensité.
Concernant la partie télécommande, la régulation utilisée est le Pump down ou tirage au vide.
Son fonctionnement repose sur l’utilisation d’une électrovanne (Y1) sur la ligne liquide pilotée
par le thermostat d’ambiance (TH).
Quand le thermostat (TH) est en demande il alimente la vanne liquide, la pression dans
l’évaporateur et dans la tuyauterie BP augmente, dès que cette pression atteint la valeur de
réglage (enclenchement) du pressostat BP celui-ci donne au compresseur l’ordre de se mettre
en route.
Puis quand la température arrive à la température de réglage du thermostat celui-ci s’ouvre et
désalimente l’électrovanne, le compresseur fonctionne toujours puis la pression baisse petit à
petit jusqu’à atteindre le point de coupure du pressostat BP. (Arrêt)
La partie télécommande est très simplifiée, quand on actionne S1 ou S2 suivant le sens de rotation
désiré, on autoalimente le contacteur KM1 ou KM2 (via KM1-1 ou KM2-1). Le verrouillage
électrique est assuré par les contacts KM1-2 ou KM2-2.
Pour changer de sens de rotation on inverse deux phases, voir le schéma de puissance.
Légende :
S1 = Arrêt KA1=Relais voyant H1 KA3=Relais voyant H
S2 =Marche KA2=Relais voyant H2 H 1,2,3 = Voyants
Contacteur
Quand on actionne S1 ( bouton poussoir marche) , KM1 est autoalimenté par KM1-1.
Le moteur démarre alimenté à travers les résistances
Le relais temporisé KA est mise sous tension, la temporisation est lancée. A la fin du
temps requis le contact temporisé KA ferme et alimente KM2, Les résistances sont
alors court-circuitées ou schuntées. Le moteur est alors alimenté directement par le
réseau sous sa tension nominale.
KM3-2
Bloc additionnel
1er temps : Les enroulements sont couplés en étoile, la tension est réduite aux bornes de chaque
enroulement. Le contacteur KM3 alimente les extrémités des enroulements U1, V1, W1. Le
contacteur KM1 relie les extrémités des enroulements W2, U2, V2, c’est le point étoile.
2em temps : Suppression du couplage étoile KM1 (après temporisation), puis on couple les
enroulements du moteur en triangle via KM2 en reliant les bornes U1/V2, V1/W2, W1/U2. Chaque
enroulement est maintenant soumis à la tension réseau.
Lorsque S2 est fermé, KM3 et le contact de KM2 ( verrouillage électrique) sont aussi fermés, alors
KM1 est sous tension ( la temporisation mécanique est active KM3-2). Le contact KM1-1 est fermé,
KM1-2 est ouvert (verrouillage électrique), KM3 s’autoalimente par KM3-1. Les enroulements
sont couplés en étoile.
Une fois que KM3-2 ouvre aprés le délais de temporisation, que se passe-t-il ?.
Il faut garder à l’esprit que KM3 est toujours sous tension car KM3-1 est toujours fermé.
A vous de jouer !
T1
Le démarrage en part winding ou à enroulements séparés est destiné à des moteurs spécifiques
ayant deux bobinages complètement indépendants électriquement.Chacun câblé en étoile, soit
parfaitement identique en puissance 50 % 50 %, soit deux tiers un tiers 66 % 33 % ne démarrant
que l'un après l'autre et formant ainsi un gros moteur.
Le module de protection ou de surchauffe ( encadré en rouge) est un système de détection de la
température des enroulements. Des thermistances ou sondes sont situées au cœur des
enroulements du moteur électrique, en cas de surchauffe un relais inverseur raccordé en série
dans la chaîne de télécommande arrête le compresseur et permet aussi de signaler un défaut.
Le démarrage s'effectue dans un premier temps par l'alimentation du premier bobinage
(U1,V1,W1) via KM1. Puis après une très courte temporisation (0,5 s maxi) alimentation du
deuxième bobinage (U2,V2,W2) par le contacteur KM2 via le contact de la tempo T1 .
Légende : F1,F2 = Disjoncteurs moteur,contacts auxiliaires
Q1 = Sectionneur S = Sonde enroulements
Q2 = Protection primaire transformateur T = Transformateur
Q3 = Protection module surchauffe M/A = Marche /Arrêt
Q4 = Protection secondaire transformateur T = Temporisation, T1 Contact temporisé à la
fermeture
KM1,KM2 = Contacteur moteur
H = Voyant défaut compresseur
S1-1 S1-2
KA1-3
Dès la mise sous tension, si TH est fermé , la production de froid est mise en service (M3, M4) la
vanne électromagnétique Y2 raccordée sur le réseau d’eau sanitaire, s’ouvre, le moteur M1 qui
fait tourner le palettes de brassage marche. Le réservoir se remplit assez rapidement jusqu’à ce
que le flotteur S3 stoppe l’alimentation d’eau. L’eau qui est directement en contact avec
l’évaporateur se solidifie petit à petit.
Puis quand l’épaisseur des glaçons est suffisante, les palettes vont entrer en contact avec le bord
extérieur des glaçons. Ce qui va déclencher le contact de basculement S2 situé en bout de l’axe
supportant les palettes. Le relais KA1 sera alimenté, KA1-1 fermera (autoalimentation) et KA1-2
s’ouvrira.KA1-3 alimente M2 et la vanne gaz chauds Y1.
Le moteur M2 fait basculer le bac petit à petit. L’évaporateur se réchauffant très rapidement va
dégeler la partie intérieure des glaçons, et les glaçons tomberont dans le compartiment de
stockage.
Le contact à came S1 entrainé par le basculement du bac , (une fois arrivé en position basse ) va
fermer le contact S1-1. Ce qui va faire mettre sous tension M2, le bac remonte en position de
remplissage. S1 dans le même temps va ouvrir S1-2 ce qui mettre hors tension KA1.
Dés que le bac sera revenu à sa place initiale, les contacts de S1 seront inversés ce qui va
permettre un nouveau cycle.
Contacteur triphasé
Contacteur triphasé Contacteur triphasé Contacteur triphasé + bloc temporisé
+ contact auxiliaire NC + contact auxiliaire NC NO+NC
Disjoncteur Intégrale Disjoncteur différentiel Résiduel
N N
R R
UVW
U1V1
M
W1 M M
M 3 W
3 ~
Relais à vérouillage
Onduleur Redresseur mécanique
Interrupteur à effet
Démarreur opérant Démarreur régleur thermique indirect Fusible à percuteur
par échelons par thyristors NC
Notions élém entaires...........................................................................................................................2
Sy m boles électriques.........................................................................................................................52