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Niveau débutant à intermédiaire - 4e

" Le professionnel de demain doit être formé aujourd’hui "

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Version 2018/19
La pression c’est quoi ?
La pression exprime une grandeur physique définie comme le rapport entre une force (F) et la surface (S) d'un corps
sur laquelle celle-ci s'exerce :

Cette formule montre que pour une même force donnée, si l'on réduit la surface, la pression sera élevée et à l'inverse la
pression sera plus faible si on la répartit sur une plus grande surface .Ici on applique une certaine force sur un clou dont
la surface est très faible au niveau de la pointe, donc la pression est d'autant plus forte, celà explique pourquoi un clou
s'enfonce assez facilement dans un morceau de bois par exemple. Par contre si on augmente le surface de la pointe du
clou il faudra appliquer une force plus importante pour arriver au même résultat.
En thermodynamique,la pression constitue l'un des trois éléments du changement d'état avec le volume et la
température

Les unités de pression:


Dans le système international,l'unité légale est le pascal noté Pa, c'est la pression exercée par une force d'un newton
agissant sur une surface de 1m2.
L'unité la plus usuelle et le bar, c'est cette unité qui est utilisée par les frigoristes.
1 bar=100 000 Pa
Dans le système anglo-saxon, c'est la livre par pouce carré ou psi.
1 psi= 0,0687 bar

Pression atmosphérique :
L'atmosphère forme une couche gazeuse dont la pression est égale à 1,033 bars au niveau de la mer.
Cette pression s'exerce sur la surface de tous les corps sur notre planète, nous ne la ressentons pas, car la pression
extérieure est égale à la pression intérieure de notre corps.
La pression atmosphérique diminue lorsque l'altitude augmente, à contrario plus on descend sous la surface de la mer
plus la pression augmente.

Pression relative et absolue :


La pression relative c'est la différence de pression par rapport à la pression atmosphérique,c'est la pression donnée par
les manomètres du frigoriste.
La pression absolue est mesurée à partir du vide.
Pression absolue= pression relative+ pression atmosphérique
Les pressions absolues sont toujours positives. Les pressions relatives peuvent être négatives jusqu'à des valeurs
correspondant à la pression atmosphérique.
Pression différentielle : Exprime la différence entre deux pressions.
Le vide correspond à une pression absolue nulle (inférieure à la pression atmosphérique).

Mesure des pressions :


L'appareil de mesure de la pression atmosphérique est le baromètre, pour les pressions dans les systèmes frigorifiques
on utilise le manomètre à aiguille basé sur le système Bourdon ou plus récemment des manomètres électroniques,
pour mesurer les pressions négatives (dépression) on utilise un vacuomètre (échelle de 0 à -1,033 bars).

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Les détendeurs
Le détendeur permet de réduire la pression par lamination du fluide frigorigène (création de pertes de charge) issu du
condenseur avant son introduction dans l’évaporateur dans le but de permettre sa vaporisation à basse température
dans l’évaporateur.
Il régule aussi la quantité de fluide frigorigène liquide arrivant à l'évaporateur en fonction des besoins (détendeurs
thermostatiques).
Le capillaire
Essentiellement utiliser dans les petites installations de faibles puissances c'est l'organe de détente (détendeur) le plus
simple car il est constitué uniquement d'une longueur de tube de très petit diamètre (0,5 à 2 mm intérieur)dont la
longueur est calculée pour la puissance à fournir.

Cet organe de détente très fiable ne possédant pas d'organe mécanique celui-ci fournira un débit de fluide constant, la
surchauffe sera variable ce qui est un inconvénient, car ce type d'organe de détente ne permet pas d'ajuster l'injection
du liquide dans l'évaporateur en fonction de la variation de la charge thermique et des conditions de refroidissement
du condenseur.

Le circuit frigorifique doit être parfaitement propre et déshydraté si l'on ne veut pas voir le capillaire se boucher.

Le capillaire n'interrompt pas la communication entre la BP et la HP à l'arrêt le fluide peut donc s'écouler du
condenseur vers l'évaporateur ce qui permet un équilibre des pressions et facilite le redémarrage du compresseur et
implique aussi que la charge en fluide soit effectuée de façon très précise d'autant que les installations avec capillaire
ne possèdent pas de bouteille accumulatrice.

Le détendeur thermostatique à
égalisation interne
Le détendeur permet d'alimenter correctement
l'évaporateur en fluide frigorigène en optimisant son
remplissage en fonction des apports externes.
C'est lui qui assure le changement d'état du fluide ,de
l'état liquide à l'état gazeux en abaissant brusquement
la pression à l'entrée de l'évaporateur.

Force d'ouverture : pression régnant dans le train


thermostatique qui s'exerce de
haut en bas.

Force de fermeture : pression due à l'évaporation+


la force de poussée du
ressort réglée par une vis,qui s'exerce de bas en haut.

Le liquide arrive au détendeur en liquide sous-refroidi


puis se détend au passage dans l'orifice du détendeur, la
pression chute et le liquide se vaporise .

Le bulbe du détenteur doit être positionné en fin d'évaporateur pour assurer une alimentation en fluide et de
maintenir une surchauffe correcte rappelons que la surchauffe représente la différence entre le la température
mesurée au bulbe du détenteur et la température d'évaporation lue au manomètre BP cette différence est comprise
entre 5 et 8 degrés.

Détendeur à égalisation externe:


Le détendeur à égalisation externe est préconisé dans le cas d'utilisation d'un évaporateur à forte perte de charge du
style évaporateur à plusieurs rangs,évaporateur à plaque,évaporateur muni de distributeur de liquide. Ce détendeur ne
supprime pas les pertes de charge, mais permet seulement de les compenser.

La différence importante entre un détendeur à égalisation interne et externe c'est la présence sur le détendeur à
égalisation externe d'un raccordement relié par un tube de petite dimension à la fin de l'évaporateur c'est donc la
pression régnant en fin d'évaporateur qui agira la fermeture du détendeur.

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Le pressostat basse pression
Le pressostat basse pression est un organe important du circuit frigorifique, il est utilisé soit en sécurité soit en
régulation (pump down).

Le pressostat BP en sécurité :
A savoir : Enclenchement=cut in, coupure = cut
out

Le pressostat BP arrêtera le compresseur si la


pression du circuit côté basse pression descend en
dessous de la valeur de coupure et protégera de
cette façon le circuit frigorifique et plus
particulièrement le compresseur.
Ce pressostat permettra de protéger l'installation
contre une éventuelle entrée d'air (plus
exactement contre l' humidité contenue dans l'air
) ou en cas de dysfonctionnement d'un organe
frigorifique par exemple un détendeur. Quelque
soit le type d'utilisation on doit toujours réglé le
point de coupure de ce pressostat au-dessus de la pression atmosphèrique, généralement à 0,2 bar.

On peut prérégler les points de coupure et d'enclenchement avant montage, en utilisant un manomètre et une
bouteille d'azote munie d'un détenteur.

Exemple de réglages

Coupure 0,2 bar (enclenchement - différentiel)

Température CF Fluide Enclenchement Différentiel

+0 à + 2 °C R 134a 1,2 bar 1 bar

-18 à -20°C R 404A 1,6 bar 1 ,4bar

Le pressostat BP en régulation :
Ce type de régulation s'appelle aussi pump down, le principe consiste à arrêter le compresseur via le pressostat BP
après que la température désirée ,soit atteinte.
La température de consigne étant mesurée par un thermostat mécanique ou électronique

Description du fonctionnement :

Mise à l'arrêt

La température réglée au thermostat est atteinte.


Le thermostat coupe l'alimentation électrique de l'électrovanne située sur la ligne liquide.
Le compresseur fonctionne encore, mais la pression descend le fluide n'alimentant plus l'évaporateur.
Le pressostat détecte un manque de pression et arrête le compresseur (réglage coupure).

L'enclenchement

La température remonte,arrivé au point de consigne le thermostat enclenche l'électrovanne qui libère le fluide.
L'évaporateur est alimenté et le fluide se répand dans l'installation.
Le point d'enclenchement du pressostat est atteint
Le compresseur est mis en marche
Ce type de fonctionnement garantit un démarrage compresseur plus souple et évite une migration à l'arrêt du fluide
vers le compresseur ( coup de liquide).

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Voici donc la vanne d'inversion de cycle en détail ,on remarque la vanne pilote avec les petits capillaires
qui actionnent la vanne principale,les raccordements compresseurs,évaporateurs ..etc sont a soudés.

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Centrale à eau glacée
Les groupes d’eau glacée sont encore très largement utilisés en climatisation de confort ou pour les process industriels.
Le réseau de distribution d’eau glacée est constitué d’un ensemble de tuyauteries généralement en acier noir isolé
thermiquement (coquilles de polystyrène ou laine de roche avec protection PVC ou alu) ou encore en PVC haute
densité. L’eau est un très bon vecteur de transfert d’énergie, dans les centrales d’eau glacée, l’eau est utilisée soit pure,
soit mélangée avec du glycol.
Le régime de fonctionnement d’une production d’eau glacée de confort est de 7°C-12°C, en ce qui concerne les process
industriels cela dépend du cahier des charges.

Groupe eau glacée, vue coté évaporateur


1. Le vase d’expansion : compense les variations de volume d’eau (dilatation, contraction) causées par les fluctuations
de température.
2. Le disconnecteur : dispositif antipollution, sécurise le circuit d’eau potable (remplissage) contre les retours d’eau. Si
la pression du réseau d’eau glacée devient trop important alors le disconnecteur rejettera le surplus de pression à
l’égout.
3. Soupape de sécurité : généralement tarée a 3 ou 4 bars, elle ne doit pas fuir. En mode chauffage une soupape qui
fuit en montée en température peut être le signe que le flexcon ne fait plus son office.
4. Le filtre à tamis : assure la protection de l’échangeur contre les corps étrangers, la finesse du maillage du tamis
(inox) détermine son efficacité. Organe démontable pour faciliter le nettoyage, prévoir des vannes amont et aval.
5. Circulateurs : ils permettent de véhiculer l’eau réfrigérée vers les émetteurs CTA, UTA, ventilo-convecteur. Leurs
performances sont répertoriées sous forme de courbes caractéristiques débits, pressions.
6. Manomètre : mesure la différence de pression entrée, sortie circulateur (HMT), permet de vérifier le bon
fonctionnement du (des) circulateur.
7. Contrôleur de débit : protège l’évaporateur contre les débits nul ou insuffisant (voir article).
8. Sonde de régulation: permet le contrôle de la température de consigne de l'eau glacée
9. Évaporateur à eau : échangeur thermique, le fluide frigorigène absorbe en s’évaporant(changement d'état) la
chaleur provenant du circuit d’eau et le refroidit.
10. Détendeur à égalisation externe
11. Température sortie d'eau, c'est l'aller du réseau
12. Sonde antigel : protège l'évaporateur contre le gel
13. Température au niveau du bulbe détendeur utile pour mesurer la surchauffe évaporateur
14. Température entrée d'eau à l'évaporateur, c'est le retour du réseau

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Le contrôleur de débit à palette ou flow
switch
Le contrôleur de débit appelé aussi fluostat ou encore flow switch (terme anglais),il permet de contrôler la présence d'un
débit minimum dans les installations de refroidisseur de liquide, de pompes à chaleur sur boucle, de pompes à chaleur
ea/eau etc.
ici nous parlerons du contrôleur de débit à palette qui est l'organe de surveillance de débit le plus utilisé en climatisation et
chauffage compte tenu de sa simplicité de fabrication et de montage.

Fonctionnement du contrôleur de débit


Celui-ci raccordé directement sur la tuyauterie sur un raccord soudé ou sur un té, une palette mobile est plongée dans le
flux d'eau, celle-ci agit directement sur un contact inverseur libre de potentiel si un débit minimum est établi dans la
tuyauterie. Le point d'enclenchement du contact est réglable en fonction des spécificités de l'installation, ce contact permet
le fonctionnement ou l'arrêt de l'installation.
Le contrôleur de débit est équipé de plusieurs lamelles permettant son utilisation dans un grand nombre de diamètres de
tuyauterie.

Installation
Pour permettre un fonctionnement correct du contrôleur de débit il faut l'installer dans le sens de l'écoulement de l'eau en
conformité avec la flèche présente sur le boîtier de l'appareil. Généralement le boîtier doit être monté horizontalement
mais certain fabricants permettent un montage vertical bien lire la notice de montage avant toute installation.
Afin d'éviter toute perturbation dans le fonctionnement c'est-à-dire des enclenchements et des coupures intempestives du
flow switch, le montage doit être effectué sur une portion droite de la tuyauterie, sans coude ni vanne.
Il faudra porter une attention toute particulière au montage de la palette sur le contrôleur de débit celle-ci ne doit pas être
trop longue et toucher le fond la tuyauterie ou encore trop courte.

Réglage
Le contrôleur de débit est normalement réglé d'usine le fabricant fournit un tableau de réglage avec la dimension des
tuyauteries, les débits maximum et minimum théorique, ce réglage peut être affiné sur le chantier.
Avant tout réglage il faut avoir contrôlé que le débit un nominal en régime établi est correct et il faut connaître le débit
minimum permettant le fonctionnement de l'installation. La meilleure méthode est bien entendue de disposer d'un
ordinateur raccordable sur une vanne d'équilibrage, il suffit alors de fermer une vanne pour atteindre le débit minimum
acceptable est de faire couper via le flow switch l'installation.

Une autre méthode un peu plus empirique est de fermer progressivement une vanne sur le parcours et de surveiller la
différence de température entre l'entrée et la sortie de l'échangeur, qui est généralement sur un refroidisseur de liquide de
5°C et sur une pompe à chaleur sur boucle entre 5C et 7°C.Si cette différence de température augmente c'est qu'il y a
manifestement un manque de débit il faudra donc ajuster le réglage de la coupure du contrôleur de débit.

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Légende:(vitrine murale positive)

1 Ventilateur évaporateur
2 Evaporateur
3 Evacuation condensation
3 Etagère
4 Eclairage
5 Tuyauteries fluide vers compresseur
6 Régulation
7 Rideau de nuit
8 Rideau d'air
Principe de régulation
La régulation est constituée par un dispositif numérique permettant la gestion
des ventilateurs, du ou des compresseurs, du dégivrage, des alarmes. Certains
de ces régulateurs peuvent être raccordés en maître esclave surtout pour gérer
de façon optimisée le dégivrage cyclique de plusieurs meubles, ils peuvent aussi
être connectables sur une gestion technique (GTC, GTB).
La température est enregistrée par une ou deux sondes de température que l’on
place dans le courant d’air en amont et en aval de l’évaporateur. Ces
températures sont comparées avec la température de consigne est la régulation
agira en conséquences sur plusieurs éléments, ventilateurs évaporateur,
compresseurs.
La température de l’évaporateur est mesurée par une sonde, qui est utilisée
pour la marche et la fin de dégivrage.

Autres fonctions

● Dégivrage cyclique ou adaptable


● Dégivrage marche ou arrêt suivant programation interne ou entrée extérieure
● Dégivrage naturel, électrique ou gaz chauds
● Gestion maître /esclave, dégivrage de plusieurs meubles
● Gestion ventilation évaporateur
● Gestion du ou des compresseurs
● Décalage sondes
● Commande de l’éclairage

Meuble horizontal de type bac, température positive ou négative.

Légende :

1 Ventilateur évaporateur
2 Résistance dégivrage
3 Evaporateur
4 Rideau de nuit
5 Rideau d'air
6 Régulation
7 Evacuation condensat + bac réévaporation
8 Groupe frigorifique

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Moteur pas à pas, aimant permanent
Le moteur pas à pas est un actionneur électrique qui transforme une impulsion ou commutation électrique en mouvement
angulaire ou plus simplement convertit cette impulsion en mouvement formant un angle par apport à un axe. Il a été inventé
par ingénieur français Marius Lavet en 1936, très utilisé en mécanique de précision, en horlogerie, mais depuis quelques années
il connait un essor important comme organe de détente ou détendeur dans les installations frigorifiques. La précision, la finesse
de réglage que permet ce type de moteur (pas à pas aimant permanent) est particulièrement utile en froid et climatisation, en
effet le rôle d’un détendeur est d’alimenter un évaporateur en fluide frigorigène en fonction de la demande, plus l’organe de
détente est précis meilleur est le rendement frigorifique.

Plusieurs technologies de moteur pas à pas existent :

● A réluctance variable (moteur pas à pas le plus ancien)


● A aimant permanent (technologie des détendeurs électroniques)
● Hybrides (très précis, complexe et cher)

Les principales qualités du moteur pas à pas à aimant permanent sont robustesse, précision, fiabilité, coût raisonnable,
fabrication peu complexe.

Petit retour sur les aimants !


Pour comprendre le fonctionnement du moteur pas à pas, il nous faut revenir sur les aimants et leurs propriétés. Le principe de
base des aimants utilise la notion de pôle magnétique nommé nord et sud.
De façon naturelle le pôle nord d’un aimant et le pôle sud d’un autre aimant s’attirent alors que deux pôles magnétiques
identiques se repoussent.

Principe de base du moteur pas à pas


Comme tout les moteurs il est constitué d’un rotor (partie
mobile) et d’un stator (partie fixe).
Le rotor est constitué par un aimant permanent de forme
cylindrique à base de ferrite,de terre rare, Néodyme, Cobalt,
celui-ci possède un pôle sud et un pôle nord. Le stator lui est
constitué de bobines ou enroulements diamétralement opposés
qui créent une fois alimenté un champ magnétique
(électroaimant) nécessaire au déplacement du rotor. L’aimant
permanent suit le déplacement du champ magnétique
(impulsions) créé par les bobines qui sont successivement
alimentées. Le rotor s’oriente et se positionne en direction du
pôle opposé (nord, sud) créer par le champ magnétique, en
inversant les sens des courants dans un enroulement, on inverse les pôles et le rotor tourne en sens inverse.
Chaque impulsion on obtient un déplacement de 1 pas, suivant la technologie du moteur pas à pas, un tour complet correspond
un certain nombre de pas (mouvement angulaire). On parle souvent de pas entier (un pas = 90°), de demi-pas (un pas = 45°) ou
encore de micropas.
Exemple de moteur à micropas :
● 1,8°, soit 200 pas par tour (200 divisé par 360°-tour complet- on obtient un angle de pas de 1,8 °) 3,6°, soit 100 pas par tour
● La vitesse de rotation du moteur est proportionnelle à la fréquence des impulsions, donc si la fréquence des impulsions
augmente, le mouvement pas à pas se transforme en un mouvement de rotation continue.

Deux types de moteur pas à pas à aimant permanent existent :


Le moteur bipolaire :
Chaque enroulement est séparé et il est alimenté de façon séquentielle soit en pôle positif ou négatif (bipolaire).
Le moteur unipolaire :
Les enroulements sont raccordés avec un commun ou point milieu et ils sont sont alimentées avec des impulsions de même
polarité (unipolaire).
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Utiliser une cintreuse à main ?
Pour exécuter un changement de direction, l'utilisation d'une cintreuse est un moyen simple et rapide. Le cintrage
n'est possible que sur un tube cuivre recuit, par exemple pour les barres il faudra chauffer (recuire) la partie à cintrer
pour le rendre plus malléable, une fois recuit il faudra éliminer la calamine à l'intérieure du tube.

Plusieurs techniques existent pour procéder à un pliage ici nous serons pragmatique, nous utiliserons la plus simple.

1) Voyons comment faire simplement un angle à 90°, reportons sur le tube la mesure désirée, attention au sens de
pliage, ici nous utiliserons la mesure côté gauche 9 cm.

2) Mettre le tube en place dans la cintreuse en faisant coïncider la marque sur le tube (côté x) avec le repère L (Left) de
la cintreuse, si l'on utilise la mesure côté droit (côté Y) il faudrait que la marque soit sur le repère R (Right).

3) Plier le tube en ramenant le bras jusqu'à ce que le repère 0 du bras soit en face du repère 90°du galet.

On remarquera que la longueur totale au pliage est comprise entre le début du tube et le bord extérieur du tube.

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Valeurs températures de références
( climatisation )

Évaporateur air/condenseur air ( valeurs indicatives)

CONDENSEUR Légende :
Écart t° entrée air -sortie air 5-10°C T1:Température d’air à l’entrée de l’évaporateur
T2:Température d’air à la sortie de l’évaporateur
Écart t° condensation - entrée air 11-15°C T3:Température d’air à l’entrée du condenseur
T4:Température d’air à la sortie du condenseur
T5:Température du liquide à la sortie du condenseur
ÉVAPORATEUR
T6:Température du liquide au bulbe du détendeur
T7:Température de condensation
Écart t° entrée air -sortie air 6-10°C (Relation pression température donnée par le manomètre)
T8:Température d’évaporation
(Relation pression température donnée par le manomètre)

Écart t° entrée air - T° évaporation 15 -20°C

Surchauffe 4-7°C

Sous-refroidissement 3-5°C

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Méthode des 3 vides
Cette opération consiste à introduire de l'azote sec après tirage au vide, en effectuant 3 tirages au vide et deux mises
sous pression en cas de présence importante d'humidité voir d'eau (condenseur à eau percé). La mise sous pression
d'azote facilitera le décrochage des particules d'humidité piégées ici et là.

Cette méthode peut être accompagnée par l'installation au préalable d'un boitier démontable du type Burn-out muni
de cartouche déshydratante spécifique (efficacité 50% supérieure par rapport à une cartouche traditionnelle).

Méthode des 3 vides

1) Première mise au vide,puis mettre sous pression d'azote


2) Recommencer une procédure de tirage au vide, remettre sous pression d'azote
3) Dernière mise au vide

Détail de la procédure:
Tirage au vide

1: Raccorder les manomètres à l'installation , manomètre BP ( repère 4 ) à la vanne de service basse pression( repère 1
) du compresseur et le manomètre HP ( repère 5) à la vanne de service haute pression( repère 2 ) du compresseur.
Pendant le tirage au vide, la mesure du niveau de la dépression se fait à l’aide d’un vacuomètre (indicateur de
vide,repère 6).
2: Raccorder la pompe à vide sur la voie de service des manifolds
.(repère 3)

3: Ouvrir les vannes HP et BP manomètres et compresseur.

4: Faire ouvrir la ou les vannes électromagnétiques en les


alimentant ou avec des aimants conçus à cet effet (voir
fournisseurs).

5: Mettre en route la pompe à vide ( vérifiez le niveau d'huile de la


pompe à vide avant ).

6: Laisser fonctionné de 1/2h ,à plusieurs heures suivant la taille


de l'installation.

7: Quand le tirage au vide est fini ,voir le vacuomètre qui doit


indiqué une dépression inférieure à la tension de vapeur
correspondant à la température mesurée (tableau ci-
dessous),fermer les vannes HP et BP du manifold (repère 4 et 5).

8: Retirer la pompe à vide et le vacuomètre ( repère 3 ).

9: Procédure cassage du vide

Cassage du vide:

1: Mettre en place la bouteille d'azote (repère3).

2: Régler la pression du détendeur à environ 1 bar puis ouvrir la bouteille,


purger le flexible et introduire l'azote dans le circuit jusqu'à environ une
pression de 0,2 bar.

3: Fermer les manomètres HP et BP (repère 4 et 5),abaisser la pression régnant


dans le circuit par purge au niveau des manomètres.

4: Enlever la bouteille d'azote après l'avoir refermée, raccorder la pompe à vide.

5: Commencer la procédure de tirage au vide

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Mise en place des manifolds

Légende
O= vanne ouverte
F = vanne fermée
A = vanne fermée sur l’arrière
a = vanne fermée sur l’avant
I = position intermédiaire , lecture

Manifold en position de lecture

Légende
O= vanne ouverte
F = vanne fermée
A = vanne fermée sur l’arrière
a = vanne fermée sur l’avant
I = position intermédiaire , lecture

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L'outillage du frigoriste
L'outillage du frigoriste est assez vaste compte tenu de l'étendue des domaines ou il doit intervenir , électricité,
plomberie, froid etc…
Notons que conformément à la réglementation l'opérateur devra justifier qu'il détient l'outillage approprié aux
opérations et aux équipements sur lesquels il intervient.

Voici une liste ci-dessous donnant l'outillage de base .

● 1 coupe-tube petit modèle


● 1 coupe-tube grand modèle
● 1 dudgeoniére complète multimetres
● 1 ébavureur
● 1 clé a cliquet pour vannes compresseur
● 1 jeu de ressorts ou cintreuse
● 1 peigne à ailettes
● 1 pince à emboiture
● 1 démonte vanne schrader
● 1 jeu cliquet à douilles( métrique)
● 1 jeu de clés à pipes
● 1 jeu de clés plates
● 1 jeu clé mixte
● 1 pince multiprise
● 2 clés à molette (petite,grande)
● 1 pince droite à manche isolé
● 1 pince droite à long bec
● 1 coupe câble 2506bis
● 1 pince-étau
● 1 pince à PVC
● 1 pince coupante
● 1 jeu de tournevis étoile (Philips,plat,posidriv)
● 1 jeu de tournevis 1000 Volts
● 1 scie à métaux
● 1 jeu de clés à douilles
● 1 jeu de clés hexagonales (Allen métrique et en pouce US)
● 1 thermomètre électronique(sonde ambiance,contact)
● 1 lime plate
● 1 lime ronde
● 1 couteau de poche ou cutter
● 1 briquet
● 1 marteau
● 1 pointeau
● 1 jeu de manomètre et flexibles
● 1 multimètre
● 1 pince ampèremètrique manifold
● 1 anémomètre (hélice , fil chaud)
● 1 balance électronique
● 1 pompe à vide
● 1 chalumeau + buses( 160l a 400l )
● 1 Détecteur fuite électronique
● 1 coffret visseuse sans fil avec jeu de mèches acier
● 1 perceuse électropneumatique avec jeu de mèches béton
● 1 disqueuse

Équipement de protection individuelle


Les EPI regroupent tous les équipements protègeant les individus, casque, gants, lunette, chaussures de
sécurité..etc. Les EPI ici sont donnés à titre indicatif et doivent être adaptés en fonction de l'utilisation. Le
frigoriste comme tout travailleur doit être protégé contre les risques de son métier. L'entreprise à l'obligation
de fournir tous les équipements de protections nécessaires à ses salariés.

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