Chapitre 2

Chapitre 2: Généralités sur les circuits et réseaux électriques et les convertisseurs statiques 2èmeForage
Généralités sur les Circuits et

Réseaux Électriques et les
Chapitre: 2 Convertisseurs Statiques
Objectif:
Université de Kasdi Merbah Ouargla
Connaitre les principes de
Département de forage et MCP, 2ème LMD Forage l’électricité en DC et AC
Responsable : Dr. A KHENTOUT
2.1. Circuits électriques et ses paramètres (régime continue DC ou CC)

Le courant électrique existe deux types de courant. Le courant continu DC (piles,
batterie d'accumulateurs), et le courant alternatif AC (alternateur de façon mécanique
cas du réseau EDF).
2.1.1. Présentation de divers paramètres d’un circuit électrique
- Constitution :
Tous les circuits électriques seront composés trois ou quatre éléments.
1. le générateur : appareil qui fournit l'énergie électrique (batteries, pile, générateurs de
tension continue et de tension alternative, etc…).
2. le récepteur : appareil qui reçoit l'énergie électrique et la transforme en une autre
énergie (tous les appareils électriques : lampe à incandescence, résistor, autoradio, etc…).
3. les câbles et conducteurs : éléments qui relient électriquement le générateur et le
récepteur (alimentation courant fort ou faible, âme souple ou rigide, à paires torsadées
pour la communication, BP, interrupteur, etc…).
4. les protections : qui doivent interrompre le passage du courant en cas de court-circuit
ou de surcharge (disjoncteurs, fusibles, etc…).
- Représentation :
Figure 2.1 Circuit en générale Figure 2.2. Circuit en électricité
Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 16

- Conducteurs et isolants.
Nous avons vus que chaque atome a un nombre d'électrons, les atomes de certains
matériaux gardent jalousement leurs électrons; d'autres en perdent facilement un ou
plusieurs, qui circulent alors librement d'un atome à l'autre (Électrons libres).
Dans le premier cas, les électrons se déplacent difficilement, ce sont les isolants. Dans
le deuxième cas, les électrons se déplacent plus facilement, ce sont les conducteurs.
NB : Certains corps peuvent difficilement être classés, ce sont les semi-conducteurs.
Isolants : matériaux qui ne conduisent pas le courant électrique (PVC, caoutchouc,

papier, tissus, verre, sable, ...)
Atome
Fil Isolant
Figure 2.3. Fil isolant
Conducteurs : Un matériau qui laisse passer le courant électrique est un conducteur

(Tous les métaux : or, argent, fer, cuivre, aluminium…).
Fil de cuivre Atome de Cuivre
Figure 2.4. Fil conducteur
Circuit ouvert & circuit fermé.
La Lampe ne fonctionne pas

La Lampe fonctionne
G G
Interrupteur Ouvert Interrupteur Fermé (Fonctionne) → F

→O
Figure 2.5. Circuit Ouvert Figure 2.6. Circuit Fermé

2.1.2. Intensité du courant électrique
A la borne + du générateur, il y a un manque d'électrons; celle-ci essaye donc de capter

des électrons afin de rétablir son équilibre électrique. Il y a donc un mouvement
ordonné des électrons libres dans la matière. Ils se déplacent de la borne - vers la borne
+.
Ce déplacement le nombre d’électrons libre qui passent en un point dans un circuit
électrique en 1 seconde est appelé : intensité du courant électrique.
Figure 2.7. Circuit électrique et déplacement d’électrons
Le déplacement d'électrons libres dans le conducteur va créer des réactions (effets du

courant électrique) qui elles-mêmes vont engendrer des effets qui dans certaines
conditions nous donneront soit de la chaleur (Effet calorifique), de la lumière (Effet
lumineux), du magnétisme (Effet magnétique), effet chimique, effet physiologique...
Pour mesurer le nombre d’électrons en un point du circuit, on utilise un Ampèremètre
que l’on place en série dans le circuit.
Figure 2.8. Représentation de l’ampèremètre

De même pour mesurer le débit de l’eau dans une canalisation, on place un compteur
dans le circuit :
Compteur
Figure 2.9. Mesurer le débit de l’eau par compteur d’eau
- l'Ampère (A), 1 Ampère = 6,25 x 1018 électrons, André-Marie AMPERE est un

Physicien mathématicien, chimiste et philosophe français 1775-1836.
- Symbole : I. Un courant d'une intensité de 2A ═› I = 2 A.
- Multiple : le kilo ampère 1 KA = 1000 A. Sous-multiple : le milliampère. mA =
0,001 A.
Exemples : écouteur téléphonique 0,02A, lampe de poche 0,3A, fer à repasser 4A,
moteur électrique de quelques dizaines à quelques centaines d’ampères.
- Appareille de mesure numérique (multimètre)
Figure 2.10 Appareille de mesure numérique

(multimètre)

2.1.3. Résistance :
Les atomes de certaines matières abandonnent facilement des électrons de leurs orbites
extérieures, c’est à dir les matières à résistance faible, tandis que les atomes d’autres
matières retiennent ces électrons, c’est à dir les matières à forte résistance dans ce cas
on dit que la matière présente davantage d’opposition au courant, donc la résistance est
une opposition au courant électrique.
Pour mesurer la résistance d’un conducteur ou d’un composant électrique, on utilise un
Ohmmètre que l’on place en parallèle entre les bornes de conducteur ou d’un
composant.
Figure 2.10 Mesurer la résistance de câble électrique (conducteur)
Figure 2.11 Mesurer la résistance de récepteur
- Ohm (Ω) : Georg Simon Ohm est un Physicien allemand 1789-1854.

- Symbole: R et unité Ω. 1Ω ═› R = 1 Ω.
- Multiple : le kilo ohm 1 KΩ = 1000 Ω.
Sous-multiple : le milli-ohm. mΩ = 0,001 Ω.
- Représentation :
Europe
États unis

- Types de résistances:
Tableau 2.1 de type de résistances

Types de résistances
Résistances fixes Résistances variables
(potentiomètres ou rhéostats)
Chimiques: Bobinées : Chimiques: Bobinées :
- Les résistances à -Les résistances -Thermistors (CTN) Résistances de
couche de carbone bobinées de - Varistors (VDR) puissance bobinées
aggloméré. précision - Photoresistors(LCR)
- Les résistances à -Les résistances
couche de carbone bobinées de
- Les résistances à puissance
couche de film -Les résistances
métallique. bobinées de
- Les résistances à puissance
couche d'oxyde (Résistances de
métallique charge)
2.1.4. Tension électrique:
Un électron a besoin d’énergie pour qu’il puisse circuler à travers un circuit électrique.
Chaque quantité de charge a donc besoin d’une certaine quantité d’énergie qu’elle reçoit
dans le générateur et qu’elle cède, lors de son passage, au récepteur. La quantité
d’énergie qui est reçue par unité de charge dans une source électrique reps. Cédée par
unité de charge dans un récepteur d’électricité s’appelle tension électrique.
Tension électrique
Tension d’un générateur Tension d’un récepteur
Pour mesurer la tension électrique d’un récepteur, on utilise un Voltmètre que l’on place
en parallèle entre les bornes de récepteur ou d’un générateur.
Figure 2.11 Mesurer la tension de récepteur

- Symbole: U et unité V. 1V ═› U = 1 V ═› U= Eel/Q

Eel : Symbole de l’énergie électrique (J)
Q : Symbole de la charge électrique (C) ═› 1V= 1 J/ C
- Multiple : le kilo volte 1 KV = 1000 V. Sous-multiple : le milli-volte. mV =
0,001 V.
2.1.5. Puissance électrique
En physique, une puissance représente une quantité d’énergie par unité de temps. Son
unité est le Watt (1W = 1J/s). En règle générale, la puissance qui motive les systèmes de
conversion d'énergie est la puissance moyenne des systèmes, on l'appelle aussi
"puissance active". Le concept de puissance est un outil indispensable en
électrotechnique, il permet d’ailleurs souvent d'avoir une vision globale des systèmes et
de résoudre facilement certains problèmes par la technique du bilan de puissances.
Outre la définition théorique de la puissance dite "active", on retiendra la formulation
pratique énoncée ci dessous et faisant apparaître directement la notion de "facteur de
puissance" : Un dipôle électrique placé sous une tension de valeur efficace V et
parcouru par un courant de valeur efficace I consomme une puissance P (W) toujours
inférieure ou égale au produit V.I.
On écrit alors comme suit la formulation universelle de la puissance en convention
récepteur :
P = k V I , où k ∈ [0,1] I
P s'exprime en Watts (W) V
Le facteur k est appelé "facteur de puissance" et joue un rôle déterminant en
électrotechnique. Cette formulation, où la puissance est positive est établie en
convention récepteur:
P > 0 correspond à une puissance consommée par le dipôle Par symétrie on statue,
toujours en convention récepteur, que :
P < 0 correspond à une puissance fournie par le dipôle
Le régime continu représente le cas le plus simple de calcul de puissance électrique
puisque le facteur de puissance vaut 1. Le seul récepteur passif étant la résistance, on
peut résumer ce calcul sur le schéma ci-dessous.
R
I
U VR
Figure 2.12 Circuit électrique

- En générateur P (fournie) = U.I

- Récepteur P (reçue) = VR.
NB : Pour la consommation électrique, on utilise le kilowatt heure (kWh). C’est la

puissance consommée multipliée par le temps pendant lequel elle a été consommée.
2.1.6. Rendement
Dans un moteur, la puissance nominale électrique, nécessaire pour produire une puissance
mécanique, ne sera jamais égale à cette puissance mécanique. En effet, une petite partie de la
puissance électrique sera nécessaire pour vaincre le frottement des parties mobiles du moteur.
Les pertes mécaniques. De plus, le courant électrique traversant les bobines électriques du
moteur va créer un échauffement de celle-ci. Les pertes électriques. Puissance utile = puissance
absorbée + pertes.
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑢𝑡𝑖𝑙𝑒 𝑃𝑢
𝜂= =
𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏𝑒𝑒 𝑃𝑎
ղ = rendement.
Pu = puissance utile.
Pa = puissance absorbée (qui lui a été fournie)
Le rendement est toujours plus petit que
2.1.7. Lecture des plaques signalétiques des appareils électriques
Tous les appareils électriques comportent une fiche signalétique. Sur celle-ci, figurent
différents symboles. Découvrez
Caractéristiques
Ce symbole indique que le fabricant ou l'importateur garantit la conformité de l'appareil

aux normes en vigueur dans la Communauté Européenne. Ce marquage CE n'est pas
une marque de qualité : il est destiné aux services de contrôle du marché et non pas aux
consommateurs pour guider leur choix.
 La double isolation

Lorsqu'une plaque indique ce symbole, cela signifie qu'aucun élément pouvant conduire
le courant n'est accessible sans l'utilisation d'un outil. Ces appareils sont dépourvus de
conducteur de terre.
 Les normes
Le respect des normes françaises applicables à un appareil est attesté par la présence de l'un des
sigles ci-dessus.
 Différents chiffres indiquent : - la tension d'utilisation (230 V), - la fréquence
(50 Hz), -la puissance absorbée (exemple : 1010 W).

2.1.8. Lois d’ohm
Lois d’ohm est la relation entre la tension, résistance et l’intensité
Tension
Résistance Intensité
Expérience :
1- Plaçons successivement des résistances de différentes valeurs (4,7- 10 - 22- 47 Ω)

dans le circuit alimenté en 1,5 V et notons les valeurs lues.
1,5V V
R [Ω] I [A] R.I U [V]

4,7 1,5
10 1,5
22 1,5
47 1,5

2- Constatations :
Si R augmente : I ........................
Que vaut R x I pour les quatre essais ? : .............................……………………...............
Donc :
R [Ω] I [A] R.I U [V]
4,7 0,32 1,504 1,5
10 0,15 1,500 1,5
22 0,068 1,496 1,5
47 0,032 1,504 1,5
Si R augmente : I diminue. Que vaut R x I pour les quatre essais ?
3- Conclusion :
La tension U aux bornes d’un circuit est égale au produit de la résistance R du circuit
par l’intensité I du courant circulant dans ce circuit:
𝐔[𝐕] = 𝐑[𝛀]. 𝐈[𝐀]

2.1.9. Lois élémentaires des réseaux: (Lois de Kirchhoff)
2.1.9.1. Loi des nœuds
Un nœud est un point de jonction ou au moins trois branches du réseau se rejoignent. Il
n’y a pas d’accumulation de charges au nœud. Toutes les charges qui arrivent au nœud
par l’une des branches sont immédiatement reparties sur l’ensemble des autres branches
du nœud.
Ainsi, la somme des courants entrants au nœud est égale à la somme des courants
sortants du nœud.
I1 = I2 + I3
Generalitasions:
∑ 𝐼𝑘 = 0 (𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎𝑙𝑔𝑒𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒)𝑜𝑢 ∑ 𝐼𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑛𝑡𝑖 = ∑ 𝐼𝑠𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑗

𝑘 𝑖 𝑗
L’orientation ‘entrante’ ou ‘sortante’ de chaque courant peut être choisie

arbitrairement si elle n’est pas imposée. Elle ne fait aucune hypothèse par rapport au
sens positif réel de circulation. En effet, si tous les courants sont orientes ‘entrants’,
alors un au moins des courants aura une valeur négative…..

2.1.9.2. Loi des mailles

Une maille est un contour ferme constitue de plusieurs branches.
Une branche quelconque peut souvent être commune a deux mailles voisines (ou plus).
Lorsque la branche appartient à une seule maille, la maille est dite indépendante et
l’équation qui la régit est une équation indépendante et unique.
On a vue au 1.2 que le travail (ou apport d’énergie) nécessaire pour amener une charge
q d’un nœud A en un nœud B est indépendant du chemin suivi :
W = q . (VA-VB)
En particulier, la somme des travaux effectues lors d’un dépendant le long d’une maille
fermée est nulle :
𝑊𝐴→𝐴 = 𝑞 . (𝑉𝐴 − 𝑉𝐴 ) = 0
Ainsi, la somme algébrique des différances de potentiel le long d’une maille fermée est
nulle.
Exemples
Généralisons :
∑𝑘 𝑉𝑘 = 0 (Somme algébrique le long d’une maile)

2.2. Circuits électriques et ses paramètres (régime à courant alternatif

AC)
2.2.1. Régime monophasé:
Rappels sur les courants unidirectionnels et sinusoïdaux en fonction du temps
- Courant continu constant : L’intensité ne change pas dans le temps la tension ne
change pas dans le temps.
- Courant continu redressé : L’intensité change en fonction du temps la tension change

en fonction du temps
- Courant continu ondulé : L’intensité change en fonction du temps la tension change

en fonction du temps.
- Courant continu quelconque : L’intensité change en fonction du temps, la tension

change en fonction du temps.
Il existe aussi des courants qui changent de sens en fonction du temps : Ils sont
bidirectionnels. Ils sont alternativement dans un sens puis dans l’autre puis etc…
Ce sont des courants alternatifs.
- Courant alternatif rectangulaire : L’intensité et la tension change de sens et de valeur
en fonction du temps

- Courant alternatif sinusoïdal L’intensité et la tension change de sens et de valeur en

fonction du temps et prend le forme
D’une sinusoïde. C’est la forme du courant et de la tension fourni Par le réseau EDF en
monophasé ou en triphasé.
Un circuit monophasé est un circuit alimenté par une tension alternative sinusoïdale
v(t) et parcouru par un courant alternatif sinusoïdal i(t). Les valeurs de v(t) et de i(t)
changent avec le temps. Le circuit est constitué d’une phase notée Ph ou L référencée
par rapport à une masse ou un neutre N.
Un courant alternatif sinusoïdal est un courant bidirectionnel, périodique et symétrique.

Il en est de même pour une tension alternative sinusoïdale.
Figure 2.13 Représentation graphique v et i sont sinusoïdaux en fonction du temps
Elle varie en fonction du temps, on constate que de t = 0 à t1 l’intensité est positive,

de t1 à t2 l’intensité est négative, de t 2 à t3 l’intensité est positive, etc... Le courant
s’annule et change de sens à t = t 1, t2, t3, t4, t5, t6, t7, t8... Le courant est donc bien
bidirectionnel.
De plus, le phénomène se reproduit à intervalles réguliers dans le temps T (période en
secondes s), on dit qu’il est périodique et aussi symétrique par ce que la forme du
courant positif est identique à la forme du courant négatif, il en est de même pour une
tension.

Un courant alternatif sinusoïdal est un courant bidirectionnel, On définit la fréquence

notée f d’une grandeur périodique le nombre de périodes par seconde. La fréquence f est
en hertz.
𝟏
𝒇=
𝑻
i(t) est la valeur du courant à un instant donné s’appelle la valeur instantanée et se note i
en ampères telle que :
𝒊(𝐭) = Î. 𝐬𝐢𝐧 (𝛚. 𝐭 + 𝛟)
- Î: La valeur maximale du courant ou écrivez Imax (la valeur moyenne du courant est
égale à 0. Elle est notée Ī ou parfois simplement Imoy).
- (ω.t + ϕ): est un angle en radians, qui désigne la phase du courant à l’instant t.
- ϕ : est la phase initiale du courant à l’instant t = 0
𝟐𝝅
- ω: est la pulsation en radians par seconde, 𝝎 = 𝟐𝝅𝒇 =
𝑻
Il en est de même pour une tension v(t) : ̂. 𝐬𝐢𝐧 (𝛚. 𝐭 + 𝛟)

𝐯(𝐭) = 𝐕
Remarque :
- Et la valeur efficace de l’intensité du courant alternative sinusoïdale est telle

que :
𝐈𝐦𝐚𝐱 ̂
𝐈𝐞𝐟𝐟 = ⁄ 𝐨𝐮 𝐈𝐞𝐟𝐟 = 𝐈⁄
√𝟐 √𝟐
- Et la valeur efficace d’une la tension du courant alternative sinusoïdale est telle

que :
𝐕𝐦𝐚𝐱 ̂
𝐕𝐞𝐟𝐟 = ⁄ 𝐨𝐮 𝐕𝐞𝐟𝐟 = 𝐕⁄
√𝟐 √𝟐
2.2.1.1. Mesure d’une tension et l'intensité du courant alternatif sinusoïdal
On mesure l'intensité du courant électrique AC avec un Ampèremètre branché en série

dans le circuit comme mesurer l'intensité du courant DC, et pour mesure la tension du
courant électrique AC on utilise un Voltmètre que l’on place en parallèle entre les
bornes de récepteur ou d’un générateur AC.

Figure 2.14. Mesurer l’intensité du Figure 2.15. Mesurer la tension

courant AC du courant AC
Rappels mathématiques sur le cercle trigonométrique:

Le cercle trigonométrique n’a pas d’unité et son rayon vaut 1.
1/4 de tour de cercle fait 90º soit π/2 rad ═› sin (π/2) = 1
1/2 de tour de cercle fait 180º soit π rad ═› sin (π) = 0
3/4 de tour de cercle fait 270º soit 3π/2 rad ═› sin (3π/2) = - 1
1 tour de cercle fait 360º soit 2π rad ═› sin (2π) = 0
1/12 tour de cercle fait 30º soit π/6 rad ═› sin (π/6) = 1/2
11/12 tour de cercle fait 330º soit π/6 rad ═› sin (11π/6) = -1/2
π rad = 180º donc 1 radian = 57,3º et sin1 = 0,84
2.2.1.2. Représentation vectorielle de Fresnel

La fonction mathématique sinus peut être représentée par un vecteur tournant. La
longueur du vecteur correspond à l’amplitude maximale de la tension ou du courant et, à
la phase on associe un angle.
Dans l’exemple ci dessus nous avons représenté la tension v = Vmax sin (ω.t + ϕ)
Pour cela nous avons divisé le cercle de rayon Vmax en 12 parties égales à 30 degrés ou
π/6 rad.

- Lorsque le vecteur V est à la position 0, l’angle est nul donc la phase (ω.t + ϕ) est nulle et v = 0 V
- Lorsque le vecteur V est à la position 1, l’angle est π/6 rad d’où v = Vmax sin (π/6) et v = Vmax /2V
- Lorsque le vecteur V est à la position 3, l’angle est π/2 rad d’où v = Vmax sin (π/2) et v = Vmax V
- Lorsque le vecteur V est à la position 5, l’angle est 5π/6 rad ; v = Vmax sin (5π/6) soit v = Vmax /2 V
- Lorsque le vecteur V est à la position 6, l’angle est π rad d’où v = Vmax sin (π) donc v = 0 V
- Lorsque le vecteur V est à la position 7, l’angle est 7π/6 rad ; v = Vmax sin (7π/6) et v = - Vmax /2 V
- Lorsque le vecteur V est à la position 9, l’angle est - π/2 rad ; v = Vmax sin (-π/2) et v = -Vmax V
- le vecteur V est à la position 11, l’angle est 11π/6 rad ou bien -π/6 rad et v = - Vmax /2 V
- Lorsque le vecteur revient en position 0, l’angle est de nouveau nul et v = 0 V
- Etc…
Pour ajouter deux tensions où deux courants:

Il est difficile de calculer l’équation trigonométrique telle que v = v1 + v2 = V1max sin
(ω.t + ϕ1) + V2max sin (ω.t + ϕ2)
Par contre on mesure facilement la longueur de V = Vmax et l’angle ϕ correspondant à la
phase de v à un instant donné.

Le décalage des phases initiales entre les vecteurs V1 et V2 est appelé déphasage. Le
vecteur V2 est en avance de phase par rapport à V1 ou V1 est en retard de phase par
rapport à V2. Si le déphasage entre V1 et V2 est de π rad ou 180 degrés, V1 et V2 sont en
opposition de phase. Le déphasage est compté positivement dans le sens
trigonométrique.
2.2.1.3.Loi d’Ohm en régime alternatif de courant sinusoïdal
La loi d’Ohm en régime alternatif s’écrit:
𝐕[𝐕] = 𝐙[𝛀]. 𝐈[𝐀]

V : la tension efficace aux bornes d’un dipôle en [V]
I : l’intensité efficace du courant électrique qui le traverse en [A]
Z : l’impédance électrique d’un dipôle passif est la propriété de ce dipôle à s’opposer au
passage du courant alternatif, s’exprime en ohms [Ω]
a- Cas d’un dipôle purement résistif : le résistor
Une résistance soumis à une tension
alternative sinusoïdale est traverse par
un courant alternatif sinusoïdal
v = V√2. sin(ω t) et
i = I√2. sin(ω t + φ)
v = R i ═› V√2 sin(ω t) = RI√2 sin(ω t + φ)
φ=0
Cette équation doit aussi vérifier V = ZR I ═› 𝐙𝐑 =
𝐕𝐦𝐚𝐱 𝐕
=
𝐈𝐦𝐚𝐱 𝐈
Pour une résistance l’impédance ZR = R et la phase initiale du courant est φ = 0 .
i et v sont en phase le déphasage est nul
Représentation de Fresnel :
⃗⃗⃗
𝐼𝑅 ⃗⃗⃗⃗
𝑉𝑅

b- Cas d’une Bobine : le Réactor

- Réactor parfait
Une résistance soumis à une tension alternative sinusoïdale est traversé par un courant
alternatif sinusoïdal
A chaque instant, la loi d’Ohm peut d’écrire : v = L di/dt

v = V√2sin(ωt) et
i = I√2 sin(ωt + φ)
Les variations de l’intensité du courant est la dérivée de i par rapport à temps :
di/dt = ωI√2cos(ωt + φ) = ωI√2sin(ωt + φ + π/2)
v = L di/dt ═› V√2 sin(ωt) = Lω I √2 sin(ωt + φ + π/2)
Cette équation doit aussi vérifier V = ZL I ═› ZL = = Lω ═› ZL = Lω
Vmax V
=
Imax I
Pour un réactor parfait l’impédance ZL = Lω et la phase initiale du courant est
π
φ = − 2 rad
π
i est en retard sur v de 2 , le déphasage de l’intensité du courant sur la tension est de
π
+ 2 rad
Représentation de Fresnel :
φL ⃗⃗⃗
𝑉𝐿
⃗⃗⃗𝐼𝐿

- Réactor réel :
En réalité, nous savons qu’une bobine a aussi une petite résistance r due à la longueur
du fil bobiné.
Donc une bobine réelle peut être considérée comme une résistance en série avec une
bobine parfaite :
⃗⃗⃗⃗⃗
𝑉𝐿𝑟 ⃗⃗⃗
𝑉𝐿
φLr
𝑉⃗⃗⃗𝑟 ⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐿𝑟
Représentation de Fresnel
2
En appliquant le théorème de Pythagore dans le triangle on a VLr = Vr2 + VL2
Avec : VLr = Z. I , Vr = r. I, VL = L. ω. I
2
Donc : VLr = Vr2 + VL2 ═› (Z. I)2 = (r. I)2 + (L. ω. I)2 ═› Z 2 = r 2 + L. ω2
Lω
═› Z = √r 2 + (L. ω)2 et tgφ = r
c- Cas d’une Condensateur :
Un condensateur soumis à une tension

alternative sinusoïdale est traverse par
un courant alternatif sinusoïdal
A chaque instant, l’intensité du courant est: i = dq/dt = C. dv/dt

Avec : v = V √2 sin(ωt) et i = I √2 sin(ωt + φ)
Les variations de la tension du courant est la dérivée de v par rapport à temps :
dv
= ωV √2 cos(ω. t) = ωV√2 sin(ωt + π/2)
dt
i = C dv/dt ═› I √2 sin(ω t + φ) = C ω V √2 sin(ω t + π/2)

Cette équation doit aussi vérifier V= ZC I ═› I = 1/ZC V = 1/Cω V ═› ZC = 1/Cω

Pour un condensateur l’impédance ZC = 1/Cω et la phase initiale du courant est φC =

π
rad
2
π
i est en avance sur v de , le déphasage de l’intensité du courant sur la tension est de
2
π
− 2 rad
⃗⃗⃗
𝐼𝐶
Représentation de Fresnel : φC
⃗⃗⃗⃗𝐶
𝑉
2.2.1.4. Puissances en régime monophasé :

En régime alternatif sinusoïdal monophasé, la tension simple v et le courant de ligne i
on a comme expression de la puissance instantanée:
p = v .i [W]
1- Puissance active :
La puissance active notée P est la valeur moyenne de la puissance instantanée : P= <p>
Elle est donnée par la relation :
P = 3V I Cosφ [W]
- Pour un résistor : P = V. I = R. I 2
- Pour un réactor parfait : P = 0
- Pour un réactor réel : P = V. I = r. I 2
- Pour un condensateur : P = 0
2- Puissance réactive :
La puissance réactive notée Q est donnée par la relation:
Q = V I Sin φ [VAR]
- Pour un résistor: Q = 0
- Pour un réactor parfait: Q L = V. I = XL . I 2 Avec XL = Lω
- Pour un réactor réel: Q L = V. I = XL . I 2 Avec XL = Lω
- Pour 3 condensateurs: Q C = −V. I = − XC . I 2 Avec XC = 1/Cω

3- Puissance apparente :
La puissance apparente S en régime sinusoïdal monophasé est telle que :
S = √P 2 + Q2
𝐒 = 𝐕𝐈 = 𝐙 𝐈 𝟐 [VA]
4- Facteur de puissance :
𝐏
𝐜𝐨𝐬𝛗 =
𝐒

2.2.2. Régime triphasé:
Un circuit triphasé est un circuit alimenté par trois tensions alternatives sinusoïdales
changent avec le temps v1(t), v2(t), v3(t), et parcouru par 3 intensités des courants
alternatifs sinusoïdaux changent avec le temps i1(t), i2(t), i3(t)
U12, U23, U31, on appelle tensions composées les différences de potentiel mesurées entre
deux phases et dont les valeurs efficaces sont notées :
U12= v1 - v2, U23= v2 - v3, U31= v3 – v1.
En général sur un réseau triphasé on a U12=U23=U31=U
2.2.2.1. Représentation de Fresnel des tensions :
Nous pouvons construire la représentation de Fresnel des tensions composées:
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑈 ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗
12 = 𝑉1 − 𝑉2 , 𝑈23 = 𝑉2 − 𝑉3 , 𝑈31 = 𝑉3 − 𝑉1
Figure 2.16 Représentation de Fresnel

2.2.2.2. Relation entre tension simple et tension composée:
Figure 2.17 Représentation de Fresnel (Relation entre tension simple et tension

composée)
)
v = V. √2. sin(ω. t) et i = I. √2. sin(ω. t + φ)
Le triangle ABC est isocèle est telle que : AC= V1, CB= V2, AB= U12 = 2AD=2DB et
̂ = π/6
DAC
π √3 𝐴𝐵
Donc AD = AC. cos (6) = AC. =
2 2
Donc AB = √3AC
C’est-à-dire : U12 = √3.V1
Exemple : V1= 220 V, V2 = 220 V, donc U = √3.220 = 380 V

2.2.2.3. Couplage les générateurs et les récepteurs

1- Couplage étoile – étoile (Y -Y).
Les trois générateurs de tension sont montés en étoile avec un point commun N et
délivrent trois tensions sinusoïdales équilibrées v1, v2 et v3. Ils sont reliés à trois
impédances de charge identiques (Z) montées en étoile autour du point commun N', via
trois lignes numérotées 1, 2, 3 et une ligne neutre entre N et N' (cf. schéma suivant).
Figure 2.18 Couplage étoile – étoile (Y -Y)
2- Couplage étoile – triangle (Y- Δ).
Pour ce couplage les générateurs sont montés en étoile et les impédances de charge en
triangle (c’est à dire en boucle de façon à former un triangle fermé relié par ses trois
sommets aux trois lignes).
Figure 2.19 Couplage étoile – triangle (Y- Δ)

Figure 2.20 représentation de Fresnel des courants
La représentation de Fresnel des courants montre que les courants de lignes sont en
retard par rapport aux courants dans le récepteur de π/6 rad :
I⃗⃗1 = J⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
12 − J31 , I⃗⃗2 = J⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
23 − J12 , I3 = J31 − J23
D’une manière générale pour un couplage triangle le courant de ligne est plus grand que le
courant dans le récepteur, la relation est suivante : I = √3. J
3- Couplage triangle – étoile (Δ- Y)
Les tensions composées associées à une source en triangle peuvent être exprimées par
des tensions simples repérées par rapport à un point neutre fictif N, telles que Uk = j√3
Vk. On obtient le schéma équivalent monophasé simple de la figure suivante : [2.2]
Figure 2.21 Couplage triangle – étoile (Δ- Y)
4- Couplage triangle – triangle (Δ- Δ).

A partir du mode de couplage triangle – triangle on se ramène au couplage triangle –
étoile en utilisant la transformation de Kennelly (la charge triangulaire est remplacée par
une charge en étoile équivalente d'impédances Z/3). Ce qui conduit au schéma
équivalent monophasé suivant :

Figure 2.22 Couplage triangle – triangle (Δ- Δ).
2.2.2.4. Puissance dans un système triphasé

En triphasé on considère les puissances relatives aux trois phases simultanément, et
l’association de trois récepteurs monophasés d’impédances Z1, Z2, Z3.
En régime alternatif sinusoïdal triphasé, les tensions simples v1, v2, v3 et les courants de
ligne i1, i2, i3 on a comme expression de la puissance instantanée:
p = p1 + p2 + p3 = v1.i1 + v2.i2 + v3.i3
1- Puissance active :
La puissance active notée P est la valeur moyenne de la puissance instantanée : P= <p>
Elle est égale à la somme arithmétique des puissances actives des trois récepteurs
monophasés
C'est-à-dire a trois fois la puissance active monophasée lorsque le système est équilibré :
P = < p > = < p1 + p2 + p3 > = < p1 > + < p2 > + < p3 > = P1+ P2 + P3 = 3V I cosφ
P = 3V I Cosφ [W]
- Dans le cas d’un système équilibré le récepteur couplé en étoile
P = 3.V. I. Cosφ = √𝟑.U. I. Cosφ
P = √𝟑U I Cosφ
Avec V = U/ √𝟑
- Dans le cas d’un système équilibré le récepteur couplé en triangle
P = 3.V. I. Cosφ = 3 U J Cosφ

P = 3 U J Cosφ

Avec J = I/ √𝟑 et U = √𝟑 V
- Dans le cas d’un système équilibré les 3 récepteur (3 résistors, 3 réactors, 3

condensateurs)
- Pour 3 résistors : P = √3UI = 3R I 2

- Pour 3 réactors parfaits : P = 0
- Pour 3 condensateurs : P = 0
2- Puissance réactive :
La puissance réactive globale est égale à la somme arithmétique des puissances
réactives des trois récepteurs monophasés, d’où les expressions en régime sinusoïdal
équilibré:
Q = Q1 + Q2 + Q3 = 3Qmonophasé
Q = 3V I Sin φ = √𝟑U I Sin φ [VAR]
- Pour de 3 résistors : Q = 0
- Pour de 3 réactors parfaits : Q L = √3UI = 3X L I 2 Avec XL = Lω
- Pour 3 condensateurs: Q C = −√3UI = −3XC I 2 Avec XC = 1/Cω
3- Puissance apparente :
La puissance apparente S en régime sinusoïdal triphasé est égale à la somme trois
puissances apparente par chaque phase est telle que :
S = S1 + S2 + S3 = 3 Smonophasé
S = √P 2 + Q2
𝐒 = 𝟑𝐕𝐈 = √𝟑𝐔𝐈 [VA]
Pour de 3 résistors : Q = 0
Pour de 3 réactors parfaits : Q L = √3UI = 3XL I 2
Avec XL = Lω
Pour 3 condensateurs : Q C = −√3UI = −3XC I 2
Avec XC = 1/Cω
4- Facteur de puissance :
𝐏𝐭𝐨𝐭
𝐜𝐨𝐬𝛗 =
𝐒𝐭𝐨𝐭

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Chapitre 2: Généralités sur les circuits et réseaux électriques et les convertisseurs statiques 2èmeForage

Généralités sur les Circuits et

2.1. Circuits électriques et ses paramètres (régime continue DC ou CC)

Figure 2.1 Circuit en générale Figure 2.2. Circuit en électricité

Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 16

NB : Certains corps peuvent difficilement être classés, ce sont les semi-conducteurs.

Isolants : matériaux qui ne conduisent pas le courant électrique (PVC, caoutchouc,

Figure 2.3. Fil isolant

Conducteurs : Un matériau qui laisse passer le courant électrique est un conducteur

Fil de cuivre Atome de Cuivre

Figure 2.4. Fil conducteur

Circuit ouvert & circuit fermé.

La Lampe ne fonctionne pas

Interrupteur Ouvert Interrupteur Fermé (Fonctionne) → F

Figure 2.5. Circuit Ouvert Figure 2.6. Circuit Fermé

Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 17

2.1.2. Intensité du courant électrique

A la borne + du générateur, il y a un manque d'électrons; celle-ci essaye donc de capter

Figure 2.7. Circuit électrique et déplacement d’électrons

Le déplacement d'électrons libres dans le conducteur va créer des réactions (effets du

Figure 2.8. Représentation de l’ampèremètre

Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 18

Figure 2.9. Mesurer le débit de l’eau par compteur d’eau

- l'Ampère (A), 1 Ampère = 6,25 x 1018 électrons, André-Marie AMPERE est un

Figure 2.10 Appareille de mesure numérique

Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 19

Figure 2.10 Mesurer la résistance de câble électrique (conducteur)

Figure 2.11 Mesurer la résistance de récepteur

- Ohm (Ω) : Georg Simon Ohm est un Physicien allemand 1789-1854.

Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 20

Tableau 2.1 de type de résistances

2.1.4. Tension électrique:

Tension d’un générateur Tension d’un récepteur

Figure 2.11 Mesurer la tension de récepteur

Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 21

- Symbole: U et unité V. 1V ═› U = 1 V ═› U= Eel/Q

Figure 2.12 Circuit électrique

Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 22

- En générateur P (fournie) = U.I

NB : Pour la consommation électrique, on utilise le kilowatt heure (kWh). C’est la

Pa = puissance absorbée (qui lui a été fournie)

Le rendement est toujours plus petit que

2.1.7. Lecture des plaques signalétiques des appareils électriques

Ce symbole indique que le fabricant ou l'importateur garantit la conformité de l'appareil

Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 23

Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 24

2.1.8. Lois d’ohm

Lois d’ohm est la relation entre la tension, résistance et l’intensité

1- Plaçons successivement des résistances de différentes valeurs (4,7- 10 - 22- 47 Ω)

R [Ω] I [A] R.I U [V]

Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 25

Si R augmente : I diminue. Que vaut R x I pour les quatre essais ?

𝐔[𝐕] = 𝐑[𝛀]. 𝐈[𝐀]

∑ 𝐼𝑘 = 0 (𝑠𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑎𝑙𝑔𝑒𝑏𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒)𝑜𝑢 ∑ 𝐼𝑒𝑛𝑡𝑟𝑎𝑛𝑡𝑖 = ∑ 𝐼𝑠𝑜𝑟𝑡𝑎𝑛𝑡𝑗

L’orientation ‘entrante’ ou ‘sortante’ de chaque courant peut être choisie

Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 26

2.1.9.2. Loi des mailles

∑𝑘 𝑉𝑘 = 0 (Somme algébrique le long d’une maile)

Dr. Khentout Abdelkader - Année universitaire: 2021/2022 27

2.2. Circuits électriques et ses paramètres (régime à courant alternatif

- Courant continu redressé : L’intensité change en fonction du temps la tension change

- Courant continu ondulé : L’intensité change en fonction du temps la tension change

- Courant continu quelconque : L’intensité change en fonction du temps, la tension