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SCHEMAS ET APPAREILLAGE ELECTRIQUES

Crédits :3 Coefficient: 2

Chapitre 1. Généralités sur les installations électriques


Chapitre 2. Contraintes liées aux courants et tensions
Contraintes thermiques
Contraintes électromécanique
Contraintes diélectriques
Contraintes d’arcs électriques
Chapitre 3. Appareillage électrique
Appareillage de connexion (sectionneurs)
Appareillage de commande (interrupteurs et contacteurs)
Appareillage de protection (relais, fusibles et disjoncteurs)
Chapitre 4. Élaboration des schémas électriques (en TP)
TP: schéma de démarreur un sens d’un moteur asynchrone
TP: schéma de démarreur double sens d’un moteur asynchrone
Chapitre. I. Généralités 1 Définitions
I.1 Installations électriques
Compteur Disjoncteur de
Regroupement de matériel électrique, (sources,
branchement.
canalisations, récepteurs et appareillage), assurant
la distribution et l’utilisation de l’énergie électrique. Canalisations
électriques.
I.1.1 Canalisations électriques
Interrupteurs
Conducteurs et câbles à l’intérieurs de leurs différentiels
systèmes de pose (goulottes, conduits,, tablettes, …
1.1.2 Récepteurs électriques
Dispositifs utilisant l'énergie électrique pour fournir Disjoncteurs
divisionnaires
d’autres formes d'énergie
I.1.3 Appareillage électrique
Ensemble de matériel qui permet l’utilisation, en

électriques.
Récepteurs
toute sécurité, d’une installation électrique. C’est
particulièrement l’ensemble des appareils de
connexion, de commande et de protection.

Chapitre I: Généralités sur les installations électriques - Définitions 2


Chapitre. I. Généralités
Fonctions de l’appareillage

Connecter ou isoler Commander le fonctionnement Contrôler le fonctionnement Protéger les circuits


un circuit d’un circuit d’un circuit

Ouvrir ou fermer un Ouvrir ou fermer un circuit en Détecter les grandeurs qui Ouvrir automatiquement
circuit à vide. charge normale, représentent un danger pour le et rapidement le circuit
manuellement, ou bon fonctionnement. en cas de situations
Ouverture visible automatiquement. dangereuses.

SECTIONNEURS INTERRUPTEURS RELAIS THERMIQUE DISJONTEURS

CONTACTEURS RELAIS MAGNETIQUE


FUSIBLES
RELAIS DIFFERENTIEL

Chapitre I: Généralités sur les installations électriques - Définitions 3


Chapitre. I. Généralités
I.1.4 Schéma électrique
Représentation , à laide de symboles graphiques
normalisés, des éléments d'une installation et de
leurs relations fonctionnelles. Un schéma vise à :
 Faciliter l'identification et la compréhension de
l’installation
 Fournir les bases de réalisation de l’installation
 Faciliter les opérations de la maintenance

Schéma développé unifilaire de l’installation exemple


Chapitre I: Généralités sur les installations électriques - Définitions 4
Chapitre. I. Généralités
I.1.5 Tableaux électriques
L’appareillage d’une installation est toujours
regroupé par circuit et installé à l’origine des
circuits dans des armoires ou des coffrets, en
métal ou en plastique, appelés tableaux
électriques.

Tableau électrique de l’installation exemple


Chapitre I: Généralités sur les installations électriques - Définitions 5
Chapitre. I. Généralités 2. Notions fondamentales
Un matériel électrique est principalement constitué de
matériaux conducteurs et de matériaux isolants.
L’électricité est définie par les grandeurs: tension et
courant.
Les conducteurs conduisent les courants, ces derniers
créent dans les conducteurs des échauffements joules
et des champs magnétiques
Les isolants maintiennent les tensions, ces dernières
créent dans les isolants des échauffements et des
champs électriques.
∆W = R ∙ I²dt: Energie joule dans les conducteurs (Joule)

μI
B(d) = : Induction magnétique d’un conducteur (Tesla)
2πd

∆W = G ∙ U²dt: Energie joule dans l’isolant (Joule) ρl μ d2


R= () L= ∙ ln (Henry)
s 2π r1 ∙r2
U 2πε
E ≈ : Champ électrique dans l’isolant (V/m) C= d2
(Farad) 𝐺 = 𝑔 𝑙 (Siemens)
d
ln
r1 ∙r2

Chapitre I: Généralités sur les installations électriques – Notions fondamentales 6


Chapitre. I. Généralités
I.2.1. Régimes de fonctionnement.
 Si les (courants et tensions) sont tels que les (échauffements
et champs) résultants ne causent aucun dommage pour le
matériel, on dit que le fonctionnement est normal (ou régime
normal).
 Sinon, le régime est dit anormal, le matériel sera en danger
et on doit alors chercher à éliminer le danger et/ou limiter ses
dommages.

 Les régimes anormaux résultent principalement des défauts


de (Surintensités et de Surtensions).

 Les surintensités, (surcharges et courts-circuits), sont


caractérisées par des intensités de courant élevées à très
élevées (des surcharges aux courts-circuits).
 Les surtensions sont caractérisées par des tensions ρl μ d2
élevées à très élevées. R= () L= ∙ ln (Henry)
s 2π r1 ∙r2
2πε
C= d2
(Farad) 𝐺 = 𝑔 𝑙 (Siemens)
ln
r1 ∙r2

Chapitre I: Généralités sur les installations électriques – Notions fondamentales 7


Chapitre. I. Généralités
I.2.1.1. Effets et conséquences d’une surintensité
Surcharges (intensité élevée) Court-circuit (intensité très élevée)
 Chaleur joule importante  Chaleur joule très importante
 Température des conducteurs  Température excessive des conducteurs (contraintes thermiques).
Effets

importante et d’isolants aussi ,  Champ magnétique important


(contraintes thermiques) Forces magnétiques violentes (contraintes mécaniques)
 Dilatation des conducteurs  Déformation des conducteurs et rupture des supports et d’isolants.
Risques

 Dégradation des isolants  Dégradation et combustion des isolants


 Combustion des isolants  Fusion du métal conducteur
 Disjoncteurs thermiques  Disjoncteurs magnétiques
Protection

 Fusibles  Fusibles
 Relais thermiques  Relais magnétiques
Echauffement Forces et déformations Fusion et
Exemples

Incendie Echauffement

Combustion d’isolant et Incendie

Chapitre I: Généralités sur les installations électriques – Notions fondamentales 8


Chapitre. I. Généralités
I.2.1.2. Effets et conséquences d’une surtension
Surtension (tension élevée) Surtension (tension très élevée)
 Champ électrique important dans  Champ électrique intense à l’intérieur des isolants (contraintes
Effets

les isolants diélectriques)


 Echauffement des isolants  Echauffement important des isolants (contraintes thermiques)

 Dégradation des isolants  Claquage thermoélectrique des isolants.


Risques

 Combustion des isolants  Dégradation , rupture et combustion des isolants

 Parafoudres  Parafoudres
Protection

 Varistances  Varistances
 Eclateurs  Eclateurs
Claquage et combustion
Dégradation d’isolant Combustion d’isolant
Exemples

Echauffement d’isolant

Chapitre I: Généralités sur les installations électriques – Notions fondamentales 9


Chapitre. I. Généralités
I.2.2. Défauts à la masse
Masse électrique: Enveloppe métallique d’un matériel, toujours
mise au potentiel nul de la terre (pour la sécurité des personnes). U
Défaut d’isolement à la masse: contact entre un conducteur actif
de potentiel non nul et la masse.

Lors d’un défaut à la masse, un courant de défaut (id) circule


entre la masse et la terre à travers la résistance de mise à la U: tension d’alimentation
Rn: Résistance de mise à la terre du neutre de la source
terre (Ra). Le potentiel de la masse, appelée tension de Ra: Résistance de mise à la terre de la masse du récepteur
contact (Uc), n’est plus alors nul, et peut présenter des rd: Résistance de défaut (défaillance d’isolation)
valeurs dangereuses pour les personnes, (ULIM=50V).

U Ra rd
id ≈ r ⟹ UC ≈ id ∙ R a ≈ ∙U
d +Ra +Rn rd +Ra +Rn U

La protection se fait par disjoncteurs associés aux


relais différentiels (Disjoncteurs différentiels)
Exemple: U=220V, Rn= 10, Ra=20; rd=[0 20]; Uc= [147 88]V

Chapitre I: Généralités sur les installations électriques – Notions fondamentales 10


TP.1 Démarrage un seul sens d’un moteur asynchrone triphasé

Schéma de puissance Schéma de Commande Réalisation

TP.1. Démarrage un seul sens de rotation d’un moteur asynchrone triphasé 11


Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
II.1 Contraintes liées aux courants: Isolant Conducteur
Echauffements et forces électrodynamiques dus aux courants dans les
conducteurs. En cas de surintensités, ces efforts peuvent entrainer des I dWint
situations dangereuses pour le matériel et pour les personnes.
dW
dWext
II.1.1 Echauffement des conducteurs:
Variation totale de l’énergie joule dans le conducteur: 𝒅𝑾 = 𝑹𝑰𝟐 𝒅𝒕
Partie stockée dans la masse du conducteur: 𝒅𝑾𝒊𝒏𝒕 = 𝑴. 𝒄. 𝒅𝑻
𝑻−𝑻𝒂
Partie cédée à l’extérieur du conducteur: 𝒅𝑾𝒆𝒙𝒕 = ∙ 𝒅𝒕
𝑹𝒕𝒉
DONNEES DU MATERIEL ELECTRIQUE (CÂBLE)
Bilan le la variation d’énergie d’énergie : 𝒅𝑾 = 𝒅𝑾𝒊𝒏𝒕 + 𝒅𝑾𝒆𝒙𝒕 ⟺
𝑇 − 𝑇𝑎  Résistivité électrique :  (.m) ;
𝑅𝐼 2 ∙ 𝑑𝑡 = 𝑀. 𝑐. 𝑑𝑇 + ∙ 𝑑𝑡 ⟺  Longueur l (m) et section S (m²)
𝑅𝑡ℎ  Masse volumique m (kg/m3)
𝒅𝑻 𝑻−𝑻𝒂 𝑹∙𝑰𝟐  Capacité calorifique massique c (J/kg.°C)
Equation différentielle de la température : + =
𝒅𝒕 𝑴∙𝒄∙𝑹𝒕𝒉 𝑴∙𝒄  Résistance thermique Rth (J/W)
Solution donnant la variation temporelle de la température :  Température de fusion du métal TF (°C)
𝒕
− 𝑴∙𝒄∙𝑹  Température maximale de l’isolant Tmax(°C)
𝑻 − 𝑻𝒂 = 𝑹𝒕𝒉 ∙ 𝑹𝑰𝟐 ∙ 𝟏 − 𝒆 𝒕𝒉   Température ambiante Ta (°C)

Chapitre II: Contraintes liées aux courants et tensions – Echauffement des conducteurs 12
Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
Approximations pratiques de l’équation  de la température:
dW
Au début de l’échauffement: 𝑑𝑊 ≈ 𝑑𝑊𝑖𝑛𝑡 ⟺ 𝑑𝑊 ≈ 𝑑𝑊𝑖𝑛𝑡 ⟺ dWint T(t) Ts
𝑹∙𝑰𝟐
𝑅𝐼 2 𝑑𝑡 = 𝑀. 𝑐. 𝑑𝑇 ⟹ 𝑻 𝒕 = 𝑴∙𝒄
∙ 𝒕 + 𝑻𝒂 . . .  Augmentation linéaire
 Au début, toute l’énergie joule reçue est
A la fin de l’échauffement: 𝑑𝑊 ≈ 𝑑𝑊𝑒𝑥𝑡 ⟺ 𝑑𝑊 ≈ 𝑑𝑊𝑒𝑥𝑡 ⟺ supposée restée dans la masse du conducteur
𝑇𝑆 −𝑇𝑎 pour remplir sa capacité calorifique et
𝑅𝐼 2 𝑑𝑡 = ∙ 𝑑𝑡 ⟹ 𝑻𝒔 = 𝑹𝒕𝒉 ∙ 𝑹𝑰𝟐 + 𝑻𝒂 . . .  Stationnaire, constante augmenter sa température.
𝑅𝑡ℎ

T°C
L’équilibre thermique stationnaire dWext
se produit lorsque T(t)=Ts. =. Ts  Température stationnaire (Ts)
dW
D’où le temps d’équilibre est:
 Ts
𝒕𝒆𝒒 = 𝒕 = 𝑴 ∙ 𝒄 ∙ 𝑹𝒕𝒉  
Variation de la température
Retenir à cœurs les équations d’un conducteur suite à un  A la fin, la capacité calorifique est remplie, la
courant I température du conducteur devient constante
 et , elles sont d’une
ou stationnaire Ts, toute l’énergie joule est
grande importance pour la Ta
teq  alors cédée à l’extérieur du conducteur à
suite de ce cours.
t(s) travers sa surface. C’est l’équilibre thermique.

Chapitre II: Contraintes liées aux courants et tensions – Echauffement des conducteurs 13
Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
II.1.1.1 Courant admissible d’un conducteur: Iz
Ts > TF: Régimes anormaux
Quel est le courant (Iz) qui conduit à la température stationnaire (Tsz) la plus proche
de la température maximale de l’isolant (Tmax)?
En utilisant l’équation  :
𝐼𝑍 → 𝑇𝑆𝑍 = 𝑅𝑡ℎ ∙ 𝑅. 𝐼𝑍2 + 𝑇𝑎 ≈ 𝑇𝑚𝑎𝑥 Détérioration de l’isolant et
fusion du métal conducteur
D’où on tire le courant admissible:
𝑻𝒎𝒂𝒙 −𝑻𝒂
𝑰𝒁 = 𝑹𝒕𝒉 .𝑹
 T°C
Ts > TF Ts > Tmax: Régimes anormaux

Fusion du conducteur

TF
Tout courant d’emploi I  Iz est un I Ts > Tmax
courant du régime normal. Détérioration de l’isolant
Détérioration de l’isolant
Tmax IZTsz  Tmax
Ts  Tmax: Limite des régimes normaux
Tout courant d’emploi I > Iz est un
courant d’un régime anormal. Il peut ITs < Tmax
conduire, après certain temps, à la
détérioration thermique de l’isolant,
Ts < Tmax: Régimes normaux
voire même à la fusion du conducteur.
Ta

Chapitre II: Contraintes liées aux courants et tensions – Courant admissible 14


Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
II.1.1.2 Contrainte thermique passante (admissible). T(t)
Si le régime est anormal, surintensité (𝐼 > 𝐼𝑧). Alors pour combien de temps un TF Fusion du métal
câble peut laisser passer la surintensité avant qu’il commence à se détériorer par
échauffement?. En utilisant l’équation 
𝑅 ∙ 𝐼2 Détérioration de l’isolant
𝐼 → 𝑇(𝑡) = ∙ 𝑡 + 𝑇𝑎 ≤ 𝑇𝑚𝑎𝑥 Tmax
𝑀∙𝑐
𝑴.𝒄. 𝑻𝒎𝒂𝒙 −𝑻𝒂 Limite du régime normal
D’où le temps recherché: 𝑡≤ = 𝒕𝒄𝒓
𝑹∙𝑰𝟐
𝑀.𝑐. 𝑇𝑚𝑎𝑥 −𝑇𝑎 𝑚.𝑐 𝑇𝑚𝑎𝑥 −𝑇𝑎
Sous forme de contrainte thermique : 𝐼 2 𝑡 ≤ = ∙ 𝑆2
𝑅 𝜌
Sous forme normalisée : 𝑰𝟐 𝒕 ≈ 𝑲𝟐 𝑺𝟐 (A²s)  Ta
Régime normal

t
Une relation reliant la surintensité« I>Iz », le temps critique « t » de passage et les tcr tF
caractéristiques constantes du câble « K.S ». Pour un câble donné,  le courant « I>Iz », la Coefficient K pour quelques situations
PVC EPR Caoutchouc
contrainte thermique admissible (I²t) est constante et habituellement prise  5A²s.
Tmax °C 160 250 200
 C’est la base pour les réglages et les vérifications des protections thermiques et
magnétiques. Cu 115 143 141
Al 76 94 93
 C’est aussi la base de la théorie des fusibles. (temps de fusion tF =?)
•PVC : Polychlorure de Vinyle,
•EPR : Ethylene Propylene Rubber,

Chapitre II: Contraintes liées aux courants et tensions – Contrainte thermique passante 15
Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
La contrainte thermique des câbles est habituellement donnée sous forme

Temps
de courbes 𝑡 = 𝑓(𝐼), selon l’équation , ces courbes sont de la forme
𝑲𝟐 𝑺𝟐
𝑰𝟐 𝒕 ≈ 𝑲𝟐 𝑺𝟐  𝒕 ≈ ; où 𝑰 > 𝑰𝒁
𝑰𝟐
Les appareils de protection (disjoncteurs et fusibles) sont également
caractérisés par des courbes de coupure de la même forme: 𝑡 = 𝑔(𝐼).
tcr.sc
Un appareil ne peut assurer la protection d’un câble que si sa courbe 𝑔 𝐼
se trouve entièrement en dessous de la courbe 𝑓(𝐼) du câble à protéger. tcr.cc
 L’appareil 1 ne peut pas protéger le câble, car  I > Iz le temps de coupure est
supérieur au temps critique de tolérance du câble.
 L’appareil 2 peut protéger le câble partiellement contre certains courants de Iz Isc Icc I
court-circuit, mais pas contre les courants de surcharges.
Coefficient K pour quelques situations
 L’appareil 3 convient mieux pour protéger le câble contre toutes surintensités. PVC EPR Caoutchouc

 Iz: courant admissible (limite du régime normal) Tmax °C 160 250 200
 Isc > Iz: courants de surcharges (régime anormal) Cu 115 143 141
 Icc >> Iz: courants de court-circuit (régime anormal) Al 76 94 93
•PVC : Polychlorure de Vinyle,
•EPR : Ethylene Propylene Rubber,

Chapitre II: Contraintes liées aux courants et tensions – Contrainte thermique passante 16
Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
II.1.2 Dilatation thermique. l1 = l0+l
Tout métal se dilate suite à l’augmentation de sa température T=T-Ta: l0 ;T0 ; 
∆𝐥/∆𝐓 = 𝛂 ∙ 𝐥𝟎 ⟺ ∆𝐥 = 𝛂 ∙ 𝐥𝟎 ∙ ∆𝐓 
T1=T0+T l
 (°C-1): est le coefficient de dilatation thermique caractérisant le métal.
Matériau Al Cu Acier Invar Porcelaine
 °C-1 23.10-6 17.10-6 12.10-6 2.10-6 4.10-6 I
Fil chauffant
Ce principe est exploité dans les appareils de protection contre les surcharges,
relais et les disjoncteurs thermiques, afin de contrôler les courants de surcharges. s
T
T 
Le courant à contrôler chauffe une barre ou un bilame métallique, ces derniers se dilatent ou
se déforment. Lors d’une surcharge, l’échauffement est alors important, la dilation ou la I
déformation  devient suffisante pour actionner un contact, ouvrir le circuit, donner l’ordre à
un disjoncteur ou pour signaler la surcharge.
 Un bilame est formés de deux lames de coefficients de dilatation différents collées l’une contre l’autre. Fil chauffant
Un bilame se déforme vers le coté de la lame ayant le coefficient  le plus petit. 1 
La courbe minimale d’ouverture 𝑡 = 𝑔(𝐼) de l’appareil (relais ou disjoncteur thermique) 2
peut être évaluée en combinant les équations  et: T
T

𝛿 𝑅 ∙ 𝐼2 𝛿 𝛿∙𝑀∙𝑐 𝜹
𝛼 ∙ 𝑙0 ∙ ∆𝑇 ≥ 𝛿 ⟺ ∆𝑇 ≥ ⟺ ∙𝑡 ≥ ⟺𝒕≥ ≡ 𝒌 ∙
𝛼 ∙ 𝑙0 𝑀∙𝑐 𝛼 ∙ 𝑙0 𝛼 ∙ 𝑙0 ∙ 𝑅 ∙ 𝐼2 𝑰𝟐

Chapitre II: Contraintes liées aux courants et tensions – Dilatation thermique 17


Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
II.1.3 Contrainte électrodynamique: Force de Laplace . B2
Deux conducteurs parcourus par deux courants i1 et i2 sont en interaction F2 B1
électromécanique par une force magnétique (répulsion ou attraction).
F1
𝑑𝑭1 = 𝐼1 𝑑𝒍1 × 𝑩2 = 𝑑𝑭2
l
Pour deux conducteurs identiques et parallèles, la force de Laplace est: B
𝜇∙𝑙
𝐹 = 𝐹1 = 𝐹2 = ∙ 𝐼 ∙ 𝐼 ≡ 𝑘 ∙ 𝐼1 ∙ 𝐼2 d
2𝜋𝑑 1 2
Lors de court-circuit, les pics de courants sont très forts, ces forces deviennent très
violentes et peuvent déformer les conducteurs et rompre les supports …
Ces forces sont exploitées pour concevoir des contacts auto-répulsifs dans certains
appareils de coupure (relais, disjoncteurs, limiteursde courants ...)
Arc

𝐹 = 𝑘 ∙ 𝐼2

iarc F
𝜇∙𝑙
𝑘=
2𝜋𝑑 l iarc
d d
l
I
I

Chapitre II: Contraintes liées aux courants et tensions – Forces de Laplace 18


Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
II.2 Contraintes dues aux tensions:
Contraintes diélectriques dues aux tensions dans les isolants. En cas de
surtensions, ces contraintes peuvent entrainer des amorçages ou des
claquages dangereux pour le matériel et pour les personnes.
II.2.1 Claquage diélectrique des isolants  Tension anormale, critique
 Champ E anormal, critique
 Tout isolant devient subitement conducteur sous l’action d’une tension  Agitation, émission, accélération
suffisamment élevée Ucr, dite tension critique de claquage.
 Avalanche, claquage
 On définit la rigidité diélectrique G (V/m) d’un isolant comme sa propriété à
s’opposer aux claquages. C’est la valeur max du champ électrique que
l’isolant peut supporter avant le claquage. Elle dépend de plusieurs facteurs :
la pureté et la forme de l’isolant, formes des conducteurs, températures,
natures des tensions, milieu, …
 Le claquage est le phénomène par lequel l’isolant devient conducteur sous
l’action d’un champ E > G du matériau. Il s’opère par un canal conducteur à
travers l’isolant, appelé (amorçage, décharge ou arc électrique ).
E=U/d : Champ électrique en (V/m) ou (kV/mm)
G=Ecr=Ucr/d : Rigidité diélectrique (V/m) ou (kV/mm)

Chapitre II: Contraintes liées aux courants et tensions – Claquage diélectrique 19


Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
II.3 Contraintes d’arcs électriques:
A l’ouverture de contacts électriques, parcourus par un courant suffisant, jaillit Courant d’arc ia
un arc électrique (création d’un canal plasmatique entre contacts). Cathode
II.3.1 Mécanismes
A l'ouverture des contacts, la chaleurs et le champ électrique entre les contacts
favorise l’ionisation du milieu inter-contacts. Une colonne ionisée, lumineuse et Anode
très conductrice « Arc » est alors formée entrainant le maintien du courant Tension d’arc Ua
même les contacts sont ouverts: le courant ne s’interrompe pas !
 Du point de vu électromagnétique, l’arc électrique est assimilé à un
conducteur mobile ayant toutes les propriétés physiques (résistance, force de
Laplace, …)
 Du point de vu thermique, la température de l’arc est très élevée (entre 2500
et 5000 °C), c’est la raison pour laquelle l’arc est utilisé dans des applications
de soudage et de chauffage industriels.
E
 La température élevée de l’arc a pour effet de volatiliser le métal des contacts
et de provoquer un transfert de matière à travers l’arc, entrainant ainsi
l’érosion des contacts et l’élévation de la pression dans les enceintes fermées
 Afin d’éviter la détérioration des contacts et les explosions d’appareillage, il
faut éteindre l’arc le plus rapidement possible. C’est pourquoi
plusieurs dispositifs d’extinction d’arc sont mis en œuvre dans la
fabrication des appareils tels : interrupteur, contacteur, disjoncteur etc. ...

Chapitre II. Arcs électriques 20


Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
Contact
II.3. 2 Caractéristiques d’arc (Hertha Ayrton: 1854-1923) Cathode (-)
Ua Contact
Anode (+)

Hertha Ayrton nous a donné l’essentiel des caractéristiques statiques de l’arc électrique: Ia Arc

 En dessous de certains courants et tensions, aucun n’arc statique ne se produit Distance

 Quelque soit la nature du courant, la tension d’arc (entre contacts en mouvement) se Ua


divise en 3 parties: Ua =Uk +l+/Ia

Ua =f (Ia)
Uk: Partie d’électrodes dépend essentiellement des matériaux qui les composent (environ 15 V)
l : Partie de longueur , proportionnelle à la longueur d’arc Um
Ia
/Ia: Partie dépend du refroidissement, négligeable s’il n’ y a pas de refroidissement forcé Im

Uarc (V)
Dans le domaine de l’appareillage électrique, afin d’éviter la détérioration des contacts et
l’explosion des appareils, il faut éteindre l’arc le plus rapidement possible. C’est pourquoi Partie anodique

plusieurs dispositifs d’extinction d’arc sont mis en œuvre dans certains types d’appareillage
tels que : les disjoncteurs, les contacteurs, les interrupteurs, les fusibles… Partie de longueur
 Ces appareils sont dits: appareils à pouvoir de coupure d’arc, ce pouvoir est exprimé par Partie cathodique
le courant maximal (en kA) que l’appareil est capable de couper sans être endommagé . Distance (mm)

Chapitre II. Arcs électriques 21


Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
Arc
II.3.3 Condition statique d’extinction d’arc :
Pour que le courant d’arc s’annule définitivement il faut que sa variation soit
𝑑𝑖
constamment négative 𝑑𝑡 < 0 jusqu’à l’annulation définitive du courant. Tension d’arc

𝑑𝑖𝑎 𝑑𝑖𝑎
𝑈𝑠 = 𝑈𝑎 + 𝑟 ∙ 𝑖𝑎 + 𝐿 ∙ → 𝑈𝑠 − 𝑈𝑎 − 𝑟 ∙ 𝑖𝑎 = 𝐿 ∙ <0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑈𝑠 − 𝑈𝑎 − 𝑟 ∙ 𝑖𝑎 < 0 ⟺ 𝑈𝑎 > 𝑈𝑠 − 𝑟 ∙ 𝑖𝑎 ≈ 𝑈𝑠
Ua, ia
La tension d’arc doit être supérieure à celle d’alimentation (du réseau). Tension réseau

Pour éteindre l’arc, il faut augmenter sa tension jusqu’à devenir supérieure à la ia Extinction d’arc
« Coupure réussie »
tension d’alimentation 𝑼𝒂 ≥ 𝑼𝑺 Ua
to tf
Selon la formule de H. Ayrton, Ua =Uk +l+/Ia. Ceci peur se faire par les
Ua, ia
techniques suivantes:
 Fractionnement d’arc: multiplication de cathodes/anodes augmenter (Uk) Tension réseau

 Allongement d’arc  augmenter (l) ia


 Refroidir l’arc par soufflage  c’est augmenter (/Ia) Réamorçage d’arc
« Coupure échouée »
 Couper dans le vide  c’est éviter l’ionisation et ainsi la création d’arc Ua
to

Chapitre II. Arcs électriques 22


Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
II.3.4 Techniques d’extinction d’arc : Toutes les techniques ont pour but d’augmenter la tension d’arc Ua

Air chaude Noyau en fer doux Contact fixe

Force magnétique Bobine série


Mouvement
F Arc
Contact d’arc Mouvement Ia
Contact
Arc Ia
Ia allongé
N

H Champ
Air froide Ia magnétique
S
Ia
Auto soufflage naturel: Contact
Refroidissement et mobile
Ia
Allongement d’arc Joues magnétiques en acier

Fractionnement d’arc Soufflage magnétique Auto-Soufflage magnétique


Multiplication d’électrodes Allongement par force « Le même courant d’arc passe dans la
Allongement et refroidissement magnétique et refroidissement bobine série »
d’arc d’arc Allongement par force magnétique
et refroidissement d’arc

Dans le domaine d’appareillage, ces techniques peuvent être combinées dans des ensembles appelés « chambres de coupure »

Chapitre II. Arcs électriques 23


TP.2 Démarrage double sens d’un moteur asynchrone triphasé

Schéma de puissance Schéma de Commande Réalisation

TP.2. Démarrage double sens de rotation d’un moteur asynchrone triphasé 24


Chapitre III. Appareillage électrique: Sectionneurs
 Appareil de connexion ou d’isolement installé à l’origine de tout circuit
 D’ouverture visible ou pleinement apparente à fin de garantir la sécurité
des personnes intervenant sur le circuit.
 Manipulable à vide, il n’a aucun pouvoir de coupure (sans de moyens
d’extinction d’arc)
Choisi en fonction de:
 Le nombre de pôles principaux et auxiliaires et la position de l’appareil
 Le courant nominal (courant assigné) qui traverse les pôles principaux
 La tension d’emploi et la tension d’isolement Sectionneur aérien MT Sectionneur BT, 4 pôles
 La présence ou non du cartouche à fusible à couteau
 La nature de commande ( manuel, électrique, rotative, cadenassé …)

Symboles: Q ou S
Sectionneur simple
Interrupteur-sectionneur
Sectionneur tetrapolaire (3P+N) avec
Sectionneur porte fusible 2 contact auxiliaires (1NO+1NC)

 Ne jamais ouvrir un sectionneur en charge: contraintes d’arc


 Ne jamais intervenir dans une installation, sans ouvrir et consigner le Interrupteurs-Sectionneurs BT, consignés par cadenas
sectionneur de tête en position « ouvert »

Chapitre III. Sectionneurs 25


Chapitre III. Appareillage électrique - Sectionneurs

Interrupteur-Sectionneur haut Sectionneur-Fusible Interrupteur-Sectionneur SF6 Interrupteur-Sectionneur SF6


poteau (Distribution MT (Distribution MT extérieure) (Distribution MT intérieure)
(Distribution MT extérieure) intérieure)

Interrupteur-Sectionneur Interrupteur-Sectionneur- Sectionneur-Fusible BT Interrupteur-Sectionneur BT


BT Fusible BT consignés

Chapitre III. Sectionneurs 26


Chapitre III. Appareillage électrique: Contacteurs
 Appareil électromécanique de commande, capable de d’établir et d’interrompre les
courants d’emploi des circuits à partir d’une commande ou autre périphérique. Ainsi, il
permet d’interfacer les signaux du circuit de commande avec le circuit de puissance
 Ils possède un pouvoir de coupure suffisant pour couper les courants d’emploi
Il est choisis en fonction de:
 Type du circuit à commander (AC1, AC2, AC3, DC1, DC2…)
 Courant et tension assignés supportés par les pôles de l’appareil
 L’endurance électromécanique (nombre de cycles de vie: OF= Ouvert-Fermé)
 Tension de commande, nombre de pôles principaux et auxiliaires ….

C’est un électroaimant qui lorsqu’il est parcouru par un courant i, il attire une armature
mobile entrainant l’inversion d’un ensemble de contacts de puissance et d’auxiliaires de
commande.

Symboles: K, KM, Ka
Bobine d’électroaimant
𝐵2 𝑆 107 × 𝑆
𝐹𝑚 = = × 𝐵² ≡ 𝐾 ∙ 𝑖²
2𝜇 8𝜋
Contacteur : symbole La force magnétique d’attraction (la
Contacteur tripolaire (3P) avec
Contacteur tétrapolaire (3P+N) contacts auxiliaires (1NO+ 1NC) portante) dépend du carré du courant

Chapitre III. Contacteurs 27


Chapitre III. Appareillage électrique: Contacteurs
𝐵2 𝑆 107 ×𝑆 Spire de Fräger
𝐹𝑚 = = × 𝐵² ≡ 𝐾 ∙ 𝑖²: Si le courant est alternatif de fréquence f, la force
2𝜇 8𝜋
est positive, vibratoire, s’annulant « 2f » fois par seconde: donc un déplacement ind
2
vibratoire et par conséquence une fermeture des contacts non complète ! F2
Fm x
Force vibratoire e Déplacement vibratoire et F1 Fr
Fermeture incomplète 1
p
Fr t t p

0 e x
Spire de Fräger : appelée aussi, bague de déphasage, elle sert à lisser « filtrer » la
force d’attraction magnétique initialement pulsatoire (vibratoire). Fm
Ftotale
La technique est de décomposer le flux dans l’entrefer de l’électroaimant en F1
deux parties déphasées. Donc deux inductions déphasées, et alors, deux F2
forces déphasées dont la résultante ne s’annule pas (pas de vibration ) t
x
La bague de déphasage installée perpendiculairement aux lignes de flux, aux e
Déplacement lisse et
surfaces partielles proches de l’entrefer, permet d’induire une partie de flux Fermeture complète
en quadrature (90°) par rapport le flux principal. t

Chapitre III. Contacteurs – Spire de Fräger 28


Chapitre III. Appareillage électrique: Disjoncteurs
Un appareil électrique de connexion et de protection capable d'établir, de Bilame (relais)
Contact mobile thermique
supporter et d'interrompre des courants dans les conditions normales, ainsi que Borne
d'établir, de supporter pendant une durée spécifiée et d'interrompre des
courants dans des conditions anormales spécifiées telles que celles du court- Contact fixe
circuit ou de la surcharge.

Mécanisme de
C'est l'association d'un ensemble de contacts ayant un grand pouvoir de

manœuvre
coupure et d'un relais de détection et de protection contre les surcharges et les

Chambre de
courts-circuits (relais thermique et magnétique).

coupure
Le choix se fait selon:
 Type de courbe de déclenchement (B, C, D, Z, MA): selon type d’installation
(domestique, distribution, force motrice, …)
 Calibre (A): le calibre In (en A) doit être compris entre le courant d’emploi Ib et le
courant admissible Iz. Relais
magnétique
 Nombre de pôles: fonction du réseau et de la charge. Borne
 Modèle:(modulaire, compact,..), principalement imposé par le calibre In.
 Tension nominale(V) : doit être supérieure ou égale à la tension du réseau.

Symbole
général
Magnéto- Magnétothermique,
 Pouvoir de coupure(kA): doit être supérieur au courant maximal de court-circuit thermique différentiel,
que l’on peut atteindre sur la ligne d’alimentation. bipolaire tétrapolaire

Chapitre III. Disjoncteurs 29


Chapitre III. Appareillage électrique: Disjoncteurs
Fonctionnement:
Bilame thermique

Lors de faibles surcharges, le courant chauffe le


④ ②
Mécanisme déclencheur thermique② (bilame thermique), ce
d’ouverture ③
② dernier se déforme, si la surcharge persiste, la
déformation devient suffisante pour entrainer le
mécanisme d’ouverture ④ du disjoncteur qui
⑤ ouvre le circuit.
④ ③
Lors de fortes surintensités (courts-circuits), le
courant très important crée une force magnétique
④ rapide et suffisante sur le noyau mobile du
① ⑤ ③ déclencheur magnétique ①, ce dernier entraine
rapidement le mécanisme ④ d’ouverture du
disjoncteur et coupe le circuit.

Relais ( ou La chambre de coupure ⑤ a pour rôle d’étouffer


déclencheur) ① et d’éteindre l’arc électrique qui jaillit entre les
magnétique
contacts fixe et mobile ③

Chapitre III. Déclencheurs magnétothermiques 30


Chapitre III. Appareillage électrique: Disjoncteurs
Zone de Courbes de déclenchement Relais ou déclencheur différentiel
déclenchement magnétothermique
thermique
« lente » Fo
La courbe de déclenchement thermique ressemble bien C M
à la courbe de la contrainte thermique admissible d’un io
Zone de
câble !!!
déclenchement
magnétique
« rapide » 1
Le type B, remplace le type L, il est utilisé pour o
la protection des générateurs, des lignes de 2
Surcharges Courts-circuits grande longueur, où il n’y a pas de fortes pointes
de courant. Réglage de Im : de 3 à 5 In.
Déclencheur différentiel permettant
Type C , remplace le type U, il est utilisé pour la l’ouverture du disjoncteur en cas de
protection générale des circuits ; Réglage de Im fuite importante du courant.
Type de courbes
: de 5 à 10 In. Si les courant aller-retour sont égaux,
de déclenchement
(B,C et D) le flux résiduel o est nul.
Type D : pour la protection des circuits à fort Si par contre il y a fuite de courant,
courant d’appel (primaires transformateurs, les flux 1 et 2 sont différents, le
moteurs,...). Réglage de Im : de 10 à 14 In. flux résiduel o n’est pas nul, donc
un courant induit Io excite la bobine
Type Z : pour applications spécifiques sur M et une force Fo se développe
B C D entrainant l’ouverture du disjoncteur
circuits sensibles ayant des microprocesseurs.

Chapitre III. Courbes et types de déclenchement -Disjoncteurs 31


Chapitre III. Appareillage électrique: Disjoncteurs

Disjoncteur moteur Disjoncteur différentiel type B Disjoncteur magnétothermique Type D (bipolaire) Type Z (tétrapolaire
(magnétothermique) (tétrapolaire) type B (bipolaire)

Symbole
Symbole
-2.5: Température minimale 10kA:Pouvoir de coupure, IEC 25kA:Pouvoir de coupure, IEC
6000: Pouvoir de coupure (norme EN) 6000:Pouvoir de coupure, EN 415V: Tension nominale
B20: Courbe B et calibre 20A C20: Courbe C et calibre 20A Z25A: Courbe Z et calibre 25A
Type de courant AC
DX3: Gamme 300mA: Seuil de déclenchement 230V: Tension nominale C60L: Gamme de produit
Chapitre III. Marquages disjoncteurs 32
Chapitre III. Appareillage électrique: Fusibles
Embout sup
Appareil de protection contre les surintensités: surcharges et court-circuits. C’est
Percuteur-indicateur de fusion
un fil conducteur, de section réduite et calibrée, insérer dans le circuit à protéger.
Le principe est que si le courant devient trop important, le fil fusible fond sous
l’action de la contrainte thermique et coupe ainsi l'alimentation du circuit. Fil maintenant le
percuteur
Le fil fusible est contenu dans une cartouche, cylindrique ou à couteau, généralement
Elément fusible
en porcelaine remplie de silice pour permettre une coupure de l'arc électrique plus ayant des strictions
rapide et donc éviter les incendies.
Les cartouches fusibles peuvent comporter des organes percuteurs et indicateurs de Corps en porcelaine
remplie de silice
fusion, lors de fusion ils se libèrent pour indiquer la fusion et actionner des contacts
auxiliaires. Embout inf
Cartouche cylindrique Cartouche à couteau
Symboles: F
Fusible simple Fusible à percuteur

Les strictions et les trous dans l’élément fusible


Effet d’une striction :
ont pour but de favoriser la fusion. En effet leurs Fusion favorisée en Fusion d’un fusible basique en verre, à
sections réduites concentre l’échauffement, ce cet endroit
usage générale
qui conduit à une fusion sure en ces endroits.

Chapitre III. Fusibles 33


Chapitre III. Appareillage électrique: Fusibles

Type gG : Type AD Type uR ou aR Type aM Type gPV :


A usage général, protège A un usage domestique dit Fusible dit "ultra-Rapide". « Accompagnement A usage photovoltaïque,
contre les surcharges, les « Accompagnement Protection des circuits de Moteur". Tolérants envers contre les surintensités.
court-circuit. Rapide. Disjoncteur". Cylindrique l’électronique de puissance les courants transitoires. Très rapide. Cylindrique
Cylindrique / couteaux. ou à couteaux. Les par un temps de fusion Protège les circuits trop ou à couteaux. Les
Les inscriptions qu'ils inscriptions qu'ils portent beaucoup plus rapide que inductifs. Les inscriptions inscriptions qu'ils portent
portent sont en noir sont en rouge. les fusibles gG. qu'ils portent sont en vert. sont en bleu ou en noir

Chapitre III. Fusibles 34


0.03s

15
Calibres en (A)

Exemple:
Fusible gG de calibre 2A

Fond à peu près en 0.03s


Parcouru par une surcharge de 15 A

Ces courbes donne pour chaque calibre, la courbe de fusion :


 Tout point à gauche d’une courbe est un point de non fusion pour
le calibre correspondant.
 Les points sur le courbe et à sa droite sont des points de fusion.
35

 Les courbes de fusion d’un fusible ressemble aux courbes de


contraintes thermiques des câbles.
Exemple:
Fusible aM de calibre 2A
Parcouru par une surcharge de 15 A
Fond à peu près en 2s !

2s

15
Chapitre III. Fusibles 36
Fin

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