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électriques.
Récepteurs
toute sécurité, d’une installation électrique. C’est
particulièrement l’ensemble des appareils de
connexion, de commande et de protection.
Ouvrir ou fermer un Ouvrir ou fermer un circuit en Détecter les grandeurs qui Ouvrir automatiquement
circuit à vide. charge normale, représentent un danger pour le et rapidement le circuit
manuellement, ou bon fonctionnement. en cas de situations
Ouverture visible automatiquement. dangereuses.
μI
B(d) = : Induction magnétique d’un conducteur (Tesla)
2πd
Fusibles Fusibles
Relais thermiques Relais magnétiques
Echauffement Forces et déformations Fusion et
Exemples
Incendie Echauffement
Parafoudres Parafoudres
Protection
Varistances Varistances
Eclateurs Eclateurs
Claquage et combustion
Dégradation d’isolant Combustion d’isolant
Exemples
Echauffement d’isolant
U Ra rd
id ≈ r ⟹ UC ≈ id ∙ R a ≈ ∙U
d +Ra +Rn rd +Ra +Rn U
Chapitre II: Contraintes liées aux courants et tensions – Echauffement des conducteurs 12
Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
Approximations pratiques de l’équation de la température:
dW
Au début de l’échauffement: 𝑑𝑊 ≈ 𝑑𝑊𝑖𝑛𝑡 ⟺ 𝑑𝑊 ≈ 𝑑𝑊𝑖𝑛𝑡 ⟺ dWint T(t) Ts
𝑹∙𝑰𝟐
𝑅𝐼 2 𝑑𝑡 = 𝑀. 𝑐. 𝑑𝑇 ⟹ 𝑻 𝒕 = 𝑴∙𝒄
∙ 𝒕 + 𝑻𝒂 . . . Augmentation linéaire
Au début, toute l’énergie joule reçue est
A la fin de l’échauffement: 𝑑𝑊 ≈ 𝑑𝑊𝑒𝑥𝑡 ⟺ 𝑑𝑊 ≈ 𝑑𝑊𝑒𝑥𝑡 ⟺ supposée restée dans la masse du conducteur
𝑇𝑆 −𝑇𝑎 pour remplir sa capacité calorifique et
𝑅𝐼 2 𝑑𝑡 = ∙ 𝑑𝑡 ⟹ 𝑻𝒔 = 𝑹𝒕𝒉 ∙ 𝑹𝑰𝟐 + 𝑻𝒂 . . . Stationnaire, constante augmenter sa température.
𝑅𝑡ℎ
T°C
L’équilibre thermique stationnaire dWext
se produit lorsque T(t)=Ts. =. Ts Température stationnaire (Ts)
dW
D’où le temps d’équilibre est:
Ts
𝒕𝒆𝒒 = 𝒕 = 𝑴 ∙ 𝒄 ∙ 𝑹𝒕𝒉
Variation de la température
Retenir à cœurs les équations d’un conducteur suite à un A la fin, la capacité calorifique est remplie, la
courant I température du conducteur devient constante
et , elles sont d’une
ou stationnaire Ts, toute l’énergie joule est
grande importance pour la Ta
teq alors cédée à l’extérieur du conducteur à
suite de ce cours.
t(s) travers sa surface. C’est l’équilibre thermique.
Chapitre II: Contraintes liées aux courants et tensions – Echauffement des conducteurs 13
Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
II.1.1.1 Courant admissible d’un conducteur: Iz
Ts > TF: Régimes anormaux
Quel est le courant (Iz) qui conduit à la température stationnaire (Tsz) la plus proche
de la température maximale de l’isolant (Tmax)?
En utilisant l’équation :
𝐼𝑍 → 𝑇𝑆𝑍 = 𝑅𝑡ℎ ∙ 𝑅. 𝐼𝑍2 + 𝑇𝑎 ≈ 𝑇𝑚𝑎𝑥 Détérioration de l’isolant et
fusion du métal conducteur
D’où on tire le courant admissible:
𝑻𝒎𝒂𝒙 −𝑻𝒂
𝑰𝒁 = 𝑹𝒕𝒉 .𝑹
T°C
Ts > TF Ts > Tmax: Régimes anormaux
Fusion du conducteur
TF
Tout courant d’emploi I Iz est un I Ts > Tmax
courant du régime normal. Détérioration de l’isolant
Détérioration de l’isolant
Tmax IZTsz Tmax
Ts Tmax: Limite des régimes normaux
Tout courant d’emploi I > Iz est un
courant d’un régime anormal. Il peut ITs < Tmax
conduire, après certain temps, à la
détérioration thermique de l’isolant,
Ts < Tmax: Régimes normaux
voire même à la fusion du conducteur.
Ta
t
Une relation reliant la surintensité« I>Iz », le temps critique « t » de passage et les tcr tF
caractéristiques constantes du câble « K.S ». Pour un câble donné, le courant « I>Iz », la Coefficient K pour quelques situations
PVC EPR Caoutchouc
contrainte thermique admissible (I²t) est constante et habituellement prise 5A²s.
Tmax °C 160 250 200
C’est la base pour les réglages et les vérifications des protections thermiques et
magnétiques. Cu 115 143 141
Al 76 94 93
C’est aussi la base de la théorie des fusibles. (temps de fusion tF =?)
•PVC : Polychlorure de Vinyle,
•EPR : Ethylene Propylene Rubber,
Chapitre II: Contraintes liées aux courants et tensions – Contrainte thermique passante 15
Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
La contrainte thermique des câbles est habituellement donnée sous forme
Temps
de courbes 𝑡 = 𝑓(𝐼), selon l’équation , ces courbes sont de la forme
𝑲𝟐 𝑺𝟐
𝑰𝟐 𝒕 ≈ 𝑲𝟐 𝑺𝟐 𝒕 ≈ ; où 𝑰 > 𝑰𝒁
𝑰𝟐
Les appareils de protection (disjoncteurs et fusibles) sont également
caractérisés par des courbes de coupure de la même forme: 𝑡 = 𝑔(𝐼).
tcr.sc
Un appareil ne peut assurer la protection d’un câble que si sa courbe 𝑔 𝐼
se trouve entièrement en dessous de la courbe 𝑓(𝐼) du câble à protéger. tcr.cc
L’appareil 1 ne peut pas protéger le câble, car I > Iz le temps de coupure est
supérieur au temps critique de tolérance du câble.
L’appareil 2 peut protéger le câble partiellement contre certains courants de Iz Isc Icc I
court-circuit, mais pas contre les courants de surcharges.
Coefficient K pour quelques situations
L’appareil 3 convient mieux pour protéger le câble contre toutes surintensités. PVC EPR Caoutchouc
Iz: courant admissible (limite du régime normal) Tmax °C 160 250 200
Isc > Iz: courants de surcharges (régime anormal) Cu 115 143 141
Icc >> Iz: courants de court-circuit (régime anormal) Al 76 94 93
•PVC : Polychlorure de Vinyle,
•EPR : Ethylene Propylene Rubber,
Chapitre II: Contraintes liées aux courants et tensions – Contrainte thermique passante 16
Chapitre II. Contraintes liées aux courants et tensions
II.1.2 Dilatation thermique. l1 = l0+l
Tout métal se dilate suite à l’augmentation de sa température T=T-Ta: l0 ;T0 ;
∆𝐥/∆𝐓 = 𝛂 ∙ 𝐥𝟎 ⟺ ∆𝐥 = 𝛂 ∙ 𝐥𝟎 ∙ ∆𝐓
T1=T0+T l
(°C-1): est le coefficient de dilatation thermique caractérisant le métal.
Matériau Al Cu Acier Invar Porcelaine
°C-1 23.10-6 17.10-6 12.10-6 2.10-6 4.10-6 I
Fil chauffant
Ce principe est exploité dans les appareils de protection contre les surcharges,
relais et les disjoncteurs thermiques, afin de contrôler les courants de surcharges. s
T
T
Le courant à contrôler chauffe une barre ou un bilame métallique, ces derniers se dilatent ou
se déforment. Lors d’une surcharge, l’échauffement est alors important, la dilation ou la I
déformation devient suffisante pour actionner un contact, ouvrir le circuit, donner l’ordre à
un disjoncteur ou pour signaler la surcharge.
Un bilame est formés de deux lames de coefficients de dilatation différents collées l’une contre l’autre. Fil chauffant
Un bilame se déforme vers le coté de la lame ayant le coefficient le plus petit. 1
La courbe minimale d’ouverture 𝑡 = 𝑔(𝐼) de l’appareil (relais ou disjoncteur thermique) 2
peut être évaluée en combinant les équations et: T
T
𝛿 𝑅 ∙ 𝐼2 𝛿 𝛿∙𝑀∙𝑐 𝜹
𝛼 ∙ 𝑙0 ∙ ∆𝑇 ≥ 𝛿 ⟺ ∆𝑇 ≥ ⟺ ∙𝑡 ≥ ⟺𝒕≥ ≡ 𝒌 ∙
𝛼 ∙ 𝑙0 𝑀∙𝑐 𝛼 ∙ 𝑙0 𝛼 ∙ 𝑙0 ∙ 𝑅 ∙ 𝐼2 𝑰𝟐
𝐹 = 𝑘 ∙ 𝐼2
iarc F
𝜇∙𝑙
𝑘=
2𝜋𝑑 l iarc
d d
l
I
I
Hertha Ayrton nous a donné l’essentiel des caractéristiques statiques de l’arc électrique: Ia Arc
Ua =f (Ia)
Uk: Partie d’électrodes dépend essentiellement des matériaux qui les composent (environ 15 V)
l : Partie de longueur , proportionnelle à la longueur d’arc Um
Ia
/Ia: Partie dépend du refroidissement, négligeable s’il n’ y a pas de refroidissement forcé Im
Uarc (V)
Dans le domaine de l’appareillage électrique, afin d’éviter la détérioration des contacts et
l’explosion des appareils, il faut éteindre l’arc le plus rapidement possible. C’est pourquoi Partie anodique
plusieurs dispositifs d’extinction d’arc sont mis en œuvre dans certains types d’appareillage
tels que : les disjoncteurs, les contacteurs, les interrupteurs, les fusibles… Partie de longueur
Ces appareils sont dits: appareils à pouvoir de coupure d’arc, ce pouvoir est exprimé par Partie cathodique
le courant maximal (en kA) que l’appareil est capable de couper sans être endommagé . Distance (mm)
𝑑𝑖𝑎 𝑑𝑖𝑎
𝑈𝑠 = 𝑈𝑎 + 𝑟 ∙ 𝑖𝑎 + 𝐿 ∙ → 𝑈𝑠 − 𝑈𝑎 − 𝑟 ∙ 𝑖𝑎 = 𝐿 ∙ <0
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑈𝑠 − 𝑈𝑎 − 𝑟 ∙ 𝑖𝑎 < 0 ⟺ 𝑈𝑎 > 𝑈𝑠 − 𝑟 ∙ 𝑖𝑎 ≈ 𝑈𝑠
Ua, ia
La tension d’arc doit être supérieure à celle d’alimentation (du réseau). Tension réseau
Pour éteindre l’arc, il faut augmenter sa tension jusqu’à devenir supérieure à la ia Extinction d’arc
« Coupure réussie »
tension d’alimentation 𝑼𝒂 ≥ 𝑼𝑺 Ua
to tf
Selon la formule de H. Ayrton, Ua =Uk +l+/Ia. Ceci peur se faire par les
Ua, ia
techniques suivantes:
Fractionnement d’arc: multiplication de cathodes/anodes augmenter (Uk) Tension réseau
H Champ
Air froide Ia magnétique
S
Ia
Auto soufflage naturel: Contact
Refroidissement et mobile
Ia
Allongement d’arc Joues magnétiques en acier
Dans le domaine d’appareillage, ces techniques peuvent être combinées dans des ensembles appelés « chambres de coupure »
Symboles: Q ou S
Sectionneur simple
Interrupteur-sectionneur
Sectionneur tetrapolaire (3P+N) avec
Sectionneur porte fusible 2 contact auxiliaires (1NO+1NC)
C’est un électroaimant qui lorsqu’il est parcouru par un courant i, il attire une armature
mobile entrainant l’inversion d’un ensemble de contacts de puissance et d’auxiliaires de
commande.
Symboles: K, KM, Ka
Bobine d’électroaimant
𝐵2 𝑆 107 × 𝑆
𝐹𝑚 = = × 𝐵² ≡ 𝐾 ∙ 𝑖²
2𝜇 8𝜋
Contacteur : symbole La force magnétique d’attraction (la
Contacteur tripolaire (3P) avec
Contacteur tétrapolaire (3P+N) contacts auxiliaires (1NO+ 1NC) portante) dépend du carré du courant
0 e x
Spire de Fräger : appelée aussi, bague de déphasage, elle sert à lisser « filtrer » la
force d’attraction magnétique initialement pulsatoire (vibratoire). Fm
Ftotale
La technique est de décomposer le flux dans l’entrefer de l’électroaimant en F1
deux parties déphasées. Donc deux inductions déphasées, et alors, deux F2
forces déphasées dont la résultante ne s’annule pas (pas de vibration ) t
x
La bague de déphasage installée perpendiculairement aux lignes de flux, aux e
Déplacement lisse et
surfaces partielles proches de l’entrefer, permet d’induire une partie de flux Fermeture complète
en quadrature (90°) par rapport le flux principal. t
Mécanisme de
C'est l'association d'un ensemble de contacts ayant un grand pouvoir de
manœuvre
coupure et d'un relais de détection et de protection contre les surcharges et les
Chambre de
courts-circuits (relais thermique et magnétique).
coupure
Le choix se fait selon:
Type de courbe de déclenchement (B, C, D, Z, MA): selon type d’installation
(domestique, distribution, force motrice, …)
Calibre (A): le calibre In (en A) doit être compris entre le courant d’emploi Ib et le
courant admissible Iz. Relais
magnétique
Nombre de pôles: fonction du réseau et de la charge. Borne
Modèle:(modulaire, compact,..), principalement imposé par le calibre In.
Tension nominale(V) : doit être supérieure ou égale à la tension du réseau.
Symbole
général
Magnéto- Magnétothermique,
Pouvoir de coupure(kA): doit être supérieur au courant maximal de court-circuit thermique différentiel,
que l’on peut atteindre sur la ligne d’alimentation. bipolaire tétrapolaire
Disjoncteur moteur Disjoncteur différentiel type B Disjoncteur magnétothermique Type D (bipolaire) Type Z (tétrapolaire
(magnétothermique) (tétrapolaire) type B (bipolaire)
Symbole
Symbole
-2.5: Température minimale 10kA:Pouvoir de coupure, IEC 25kA:Pouvoir de coupure, IEC
6000: Pouvoir de coupure (norme EN) 6000:Pouvoir de coupure, EN 415V: Tension nominale
B20: Courbe B et calibre 20A C20: Courbe C et calibre 20A Z25A: Courbe Z et calibre 25A
Type de courant AC
DX3: Gamme 300mA: Seuil de déclenchement 230V: Tension nominale C60L: Gamme de produit
Chapitre III. Marquages disjoncteurs 32
Chapitre III. Appareillage électrique: Fusibles
Embout sup
Appareil de protection contre les surintensités: surcharges et court-circuits. C’est
Percuteur-indicateur de fusion
un fil conducteur, de section réduite et calibrée, insérer dans le circuit à protéger.
Le principe est que si le courant devient trop important, le fil fusible fond sous
l’action de la contrainte thermique et coupe ainsi l'alimentation du circuit. Fil maintenant le
percuteur
Le fil fusible est contenu dans une cartouche, cylindrique ou à couteau, généralement
Elément fusible
en porcelaine remplie de silice pour permettre une coupure de l'arc électrique plus ayant des strictions
rapide et donc éviter les incendies.
Les cartouches fusibles peuvent comporter des organes percuteurs et indicateurs de Corps en porcelaine
remplie de silice
fusion, lors de fusion ils se libèrent pour indiquer la fusion et actionner des contacts
auxiliaires. Embout inf
Cartouche cylindrique Cartouche à couteau
Symboles: F
Fusible simple Fusible à percuteur
15
Calibres en (A)
Exemple:
Fusible gG de calibre 2A
2s
15
Chapitre III. Fusibles 36
Fin