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I. Présentation
Les installations électriques sont des ensembles techniques destinés à transformer
l'énergie électrique en une autre forme d'énergie : lumière, force motrice, chaleur, froid,
signaux, énergie chimique…
Quelle que soit leur complexité, les installations électriques comportent au minimum :
une source de courant ou de tension (fig.1.1.a) : arrivée d'un réseau électrique,
transformateur, ou pile…;
un organe de protection électrique contre les surintensités (fig.1.1.b) : coupe-
circuit, disjoncteur, sectionneur porte fusible, relais magnétothermique...;
des canalisations (fig.1.1.c) qui assurent les liaisons entre les différents appareils :
conducteurs, câbles…;
un appareil d'utilisation : lampe, radiateur, moteur…
Canalisation
(c)
Réseau
Compteur Organe de Appareil
électrique
d'énergie protection d'utilisation
(a) active (b) (d)
2
une ampleur de la tension, la plus courante est normalisée en basse tension (BT) à
220/380V. La tension du réseau détermine la tension nominale des appareils
d'utilisation.
II.2. Protections
Les installations électriques doivent assurer :
la protection des personnes et des appareils contre les contacts et les chocs
électriques; exemple : blindage des câbles et fixation comme l'indique la figure
suivante :
Fil conducteur
Protection électrique
Isolant
Protection physique et
chimique
Protection
mécanique
Poste fixation
par collier
Fig.1.3. Relais
magnétothermique F
Fig.1.4. Disjoncteur
thermique tripolaire
Q
3
III. Schémas électriques et représentations graphiques normalisées
La représentation graphique conventionnelle d'une installation (ou d'une partie
d'installation) est réalisée à l'aide des schémas qui montrent les relations mutuelles des
différentes parties de l'équipement (fig.1.5.a) et les moyens de liaison employés à cet effet.
Les schémas donnent rapidement, sous une forme simplifiée, une idée claire et précise du
fonctionnement d'une installation électrique et de l'établissement de ses connexions.
Un schéma comporte :
des symboles (fig.1.5.b), qui représentent des éléments d'équipement, des
machines, des appareils, des organes de machine ou d'appareil ;
des traits (fig.1.5.c), qui représentent des connexions électriques, des liaisons
mécaniques ;
des repères (fig.1.5.d), qui permettent d'identifier les appareils ou les organes des
appareils, les bornes et les conducteurs qui aboutissent à ces bornes.
11 12
Circuit de commande
13 14
L1 L2 L3 N
5 6
3 4
Circuit de puissance
1 2
4
Ph N
Fig.1.6. Schéma H1
F
développé d'un montage
simple allumage à deux Q1
foyers lumineux
H2
5
PLAN DE LA LEÇON N°2
TITRE DE LA LEÇON :
OBJECTIFS :
PRE-REQUIS :
Lois d'électricité.
Appareils de mesure.
6
NORMALISATION ET REPERAGE DES INSTALLATIONS
ELECTRIQUES
OBJECTIF GENERAL :
- La normalisation
française "NF".
2. Classification des
normes françaises.
7
NORMALISATION ET REPERAGE DES INSTALLATIONS
ELECTRIQUES
I. Normalisation
I.1 Définition
Elle comprend l'ensemble des règles techniques qui permettent :
- de spécifier, de standardiser les différents appareils électriques ;
- d'uniformiser leur représentation graphique et leur schéma de branchement.
b. L'Union Technique de l'Electricité (UTE); a été créée en 1947. Elle prépare les
projets de normes en vue de leur présentation aux procédures d'enregistrement et
d'homologation.
8
Toutes normes homologuées qui ont fait l'objet d'un arrêt ministériel, seront obligatoirement
des références dans les marchés publics sont publiées au journal officiel (JO).
N F C 0 3 2 0 6
9
II.2. Appareils de coupure :
Tous les appareils de coupure doivent avoir leur contact qui se déplace :
10
III.1. Repérage des conducteurs
Le repérage des conducteurs se récapitule par le tableau suivant (Tab.2.1).
Phase1 U U1 V1 W1
Phase 2 V
Alternatif
Phase3 W
Neutre N W2 U2 V2
11
III.3. Repérage des contacts
On distingue deux modes de repérage des contacts pour les schémas de montage
industriel :
Exemple :
11 23 55 67 95 97
Fig.2.6. Repérage
des contacts
auxiliaires
12 24 56 68 96 98
12
(a) : Contact fermé au repos
(b) : Contact ouvert au repos
(c) : Contact temporisé fermé au repos
(d) : Contact temporisé fermé au repos
(e) : Contact d'un relais magnétothermique fermé au repos
(f) : Contact d'un relais magnétothermique ouvert repos
Fig.2.7. Repérage
des contacts
principaux 2 4 6 2 4 6
Les repères d'identification sont des ensembles comprenant des signes distinctifs ( = , +, -
A B C
Sorte Numéro Fonction
= + - :
Subdivision Emplacement Numéro de la
essentielle Identification de l'élément borne d'entrée
Lecture de l'identification
13
a. La subdivision : bloc 1, symbole " = ".
la deuxième partie représentée par une lettre désignant la ligne sur laquelle est
positionnée le symbole de l'élément à repérer (fig.2.9.c), et un chiffre définissant la
colonne sur laquelle est positionnée le même symbole (fig.2.9.d).
Exemple : sous ensemble 4, ligne D, colonne 3, désignés par : + 4D3
Toutes les bornes doivent être repérées par des lettres ou des chiffres.
Exemple : A1 est la borne d'entrée du relais du contacteur principal K1M (fig.2.9.f),
désignée par : A1
14
(a) (b) (c) (d) (e) (f)
B Bouton poussoir
S0
arrêt 12 44 22
13 13
Bouton poussoir
C S1 marche
14 A1 14
D K1M Discontacteur
principal X1 X1
A2
Lampe de
E H1 signalisation
95
X2 X2
F F1 Relais
magnétothermique 96
15
a. Le repérage indépendant : chaque conducteur porte un numéro indépendant du
bornier. Il est à noter que ce type de repérage doit être détaillé sur un tableau annexe qui est
disponible lors d'une intervention;
X1 X2
20 20
14 14
30 30
15 15
40 40
16 16
X5 X6
X5.12-X6.22 X6.22-X5.12
12 22
X5.13-X6.23 X6.23-X5.13
13 23
X5.14-X6.24 X6.24-X5.14
14 24
16
Annexe du deuxième chapitre : Tableau de classements des lettres utilisées dans les
schémas développés pour repérer les différents éléments.
17
Modulateurs, convertisseurs Discriminateur, démodulateur, convertisseur de fréquence,
U
codeur, convertisseur redresseur, onduleur autonome
Tubes électroniques, semi- Tube à vide, tube à gaz, tube de décharge, lampe à
V
conducteurs décharge, diode, transistor, thyristor, redresseur
Voies de transmission, Bretelle (conducteur de renvoi), câble, jeu de barre
W
guides d'ondes, antennes
Fiche et prise de connexion, clips, fiche d'essai, planchette
X Bornes, fiches, socles à bornes, sortie à souder
Appareils mécaniques Frein, embrayage, électrovalve pneumatique, électro-
Y actionnés électriquement aimant
Charges correctives, Equilibreur, correcteur, filtre
Z transformateurs
différentiels, filtres
correcteurs, limiteurs
18
PLAN DE LA LEÇON N°3
TITRE DE LA LEÇON :
OBJECTIFS :
PRE-REQUIS :
Lois d'électricité.
Appareils de mesure.
19
LES INSTALLATIONS DOMESTIQUES
OBJECTIF GENERAL :
4. Circuit de chauffage.
5. Compteur d'énergie
active.
3. Montage télérupteur.
4. Montage minuterie.
20
LES INSTALLATIONS DOMESTIQUES
un circuit d'éclairage ;
un circuit de prises courantes ;
un circuit de chauffage.
KWh
Réseau Compteur
électrique d'énergie
monophasé active
Disjoncteur de
QB branchement
différentiel
Interrupteur Interrupteur
Q1 différentiel Q2 différentiel
Conducteur de
protection (PE) sélectif N°1 sélectif N°2
21
II. Equipements électriques
II.1. Compteur d'énergie
C'est un appareil destiné au comptage de l'énergie électrique active consommée par
l'installation.
Cet appareil se compose de deux circuits :
Les deux circuits sont formés de deux bobines inductrices (fig.3.2.a) agissent sur un disque en
aluminium (fig.3.2.b) qui tourne sous l'action des courants de Foucault. Le disque entraîne un
compteur mécanique donnant la valeur de l'énergie consommée en KWh.
Réseau Ph
monophasé
N
Disque en
aluminium (b)
Bobinages Installation
inducteurs (a) domestique
22
Fig.3.3. Disjoncteur
à déclencheur
thermique
Fig.3.4. Disjoncteur
à déclencheur
magnétique
c. Dispositif différentiel : assure la protection contre les défauts d'isolement et les défauts
de masses.
Fig.3.5. Disjoncteur
Différentiel
II.3. Le fusible
Un fusible (coupe-circuit à fusion) est un appareil de connexion dont la fonction est d'assurer
par la fusion d'un ou de plusieurs circuits électriques.
Fig.3.6. Symbole
d'un fusible
23
s
Courbe de
non-fusion
Courbe
de fusion
1h
(c)
In Inf If
(a) (b) A
0 10 15 19
II.4.2. Symbole
Fig.3.8.
Sectionneur
unipolaire
II.4.3 Caractéristiques
Un sectionneur est caractérisé par :
le courant nominal (In) ;
la tension de service (Un) ;
la nature de commande (levier, perle) ;
le nombre de pôles (unipolaire, bipolaire ou tripolaire).
II.5. L'interrupteur
C'est un appareil destiné à établir ou couper le courant électrique dans une installation
électrique. Il possède un pouvoir de coupure.
II.5.1. Symbole
Fig.3.9.
Interrupteur
unipolaire
24
II.5.2. Caractéristiques
Un interrupteur est caractérisé par :
le courant nominal (In) ;
la tension nominale (Un) ;
le nombre de pôles (unipolaire, bipolaire ou tripolaire) ;
le pouvoir de coupure (le courant de court-circuit qui peut le couper).
Ph N
Fig.3.10. Montage
simple allumage à
F H1
deux foyers
lumineux Q1
H2
Ph : Phase
N: Neutre
F: Fusible
Q1 : Interrupteur "simple allumage".
H1, H2 : Deux lampes à incandescence.
25
IV.1.2. Schéma unifilaire
Fig.3.11. Schéma
unifilaire simple
allumage à deux Q1
foyers lumineux H1 H2
Fig.3.12. Schéma
multifilaire simple Q1
allumage à deux
foyers lumineux H1 H2
Fig.3.13. Schéma H1 H2
Q1
architectural
26
IV.2.1. Schéma développé
N
Ph
Fig.3.14. Montage va
et vient à foyers
lumineux F H1
Q1 Q2
H2
Ph : Phase
N: Neutre
F: Fusible
Q1, Q2 : Deux interrupteurs "double allumage".
H1, H2 : Deux lampes à incandescence.
Fig.3.15. Schéma
unifilaire d'un
montage va et vient
Q2
Q1
H1 H2
Fig.3.16. Schéma Q2
multifilaire d'un Q1
montage va et vient
H1 H2
Q2
Q1
Fig.3.17. Schéma
architectural
H1 H2
27
IV.3. Montage minuterie
Ce montage permet de commander un circuit d'éclairage d'un nombre quelconque d'endroits.
Lorsque la bobine est alimentée par action sur un bouton poussoir, le contact se ferme et les
lampes s'allument. Au bout d'un temps, prédéfini par le temporisateur, le contact s'ouvre et les
lames s'éteignent.
Fig.3.18. Montage
minuterie à plusieurs
endroits de commande
H1
S4
Ph : Phase
N: Neutre
F: Fusible
K: Minuterie
S1, ..., S4 : Boutons poussoirs.
H1,…, H4 : Quatre lampes à incandescence.
H4
Fig.3.19. Schéma S1 S2
unifilaire d'un
montage minuterie S3
K H1 H2
t S4
Fig.3.20. Schéma
multifilaire d'un S1 S2
montage minuterie
S3
H1 H2
K S4
28
IV.3.4. Schéma architectural
S1 S2
Fig.3.21. Schéma S3
architectural H1 H2
K t S4
S1 K
Fig.3.22. Montage
télérupteur à plusieurs
endroits de H1
commande
S4
Ph : Phase
N: Neutre
F: Fusible
K: Télérupteur H4
S1, ..., S4 : Boutons poussoirs.
H1,…, H4 : Quatre lampes à incandescence.
Fig.3.23. Schéma S1 S2
unifilaire d'un
montage télérupteur
S3
K H1 H2
t S4
29
IV.4.3. Schéma multifilaire
Fig.3.24. Schéma
S1 S2
multifilaire d'un
montage télérupteur S3
H1 H2
S4
K
S1 S2
Fig.3.25. Schéma
architectural S3
H1 H2
K tt S4
30
Annexe du troisième chapitre : Tableau des symboles de quelques appareils de
commande et de signalisation.
Symboles utilisés dans un schéma
Symboles Multifilaire Unifilaire et
architectural
Interrupteur va et vient
Bouton poussoir
Télérupteur
Minuterie
t
Boîte dérivation
31
PLAN DE LA LEÇON N°4
TITRE DE LA LEÇON :
OBJECTIFS :
PRE-REQUIS :
Lois d'électricité.
Appareils de mesure.
32
MATERIAUX ET APPAREILLAGE ELECTRIQUE
OBJECTIF GENERAL :
3. Les matériaux
magnétiques.
5. Contacteurs.
33
MATÉRIAUX ET APPAREILLAGE ÉLECTRIQUE
R: La résistance du matériau en [ ] ;
L: La longueur du matériau en [ m] ;
2
S: La section du matériau en [ m ] .
Généralement la résistance des matériaux isolants est très élevée, elle est de l'ordre
6
de 10 [ cm] .
On distingue trois états d'isolation :
Isolation gazeuse ;
Isolation liquide ;
Isolation solide.
34
I.1.2. Les isolants liquides
On distingue deux sortes d'huiles :
L'huile minérale qui présente le risque d'oxydation incendie ;
L'huile lourde (synthétique) employé dans les transformateurs et les disjoncteurs de
puissance.
Le cuivre et l'aluminium sont les plus employés pour la fabrication des câbles et des appareils
électriques. L'argent présente une bonne conductivité, il est moins utilisé est plus coûteux,
généralement il est utilisé pour revêtement de certains contacts afin d'éviter toutes sortes
d'oxydation.
35
I.2.2. Aluminium et ses alliages
6
L'aluminium est compté parmi les bons conducteurs 2,8 10 [ cm] , mais il est
caractérisé par sa souplesse et sa flexibilité. C'est pour cette raison qu'on cherche à le durcir
par un traitement thermique.
On distingue les alliages suivants :
Aluminium (Al) pur : il est conçu pour la fabrication des cages de moteurs
asynchrones à rotor en court-circuit, et appareillages… ;
Aluminium (Al) plus cuivre (Cu) : ils servent à la fabrication des enroulements des
machines tournantes, ainsi pour les câbles nus… ;
Aluminium (Al) plus Magnésium (Mg) et Silicium (Si) : On les utilises pour la
fabrications des disjoncteurs et des carcasses des moteurs.
I.2.3. Argent et ses alliages
6
Argent pur 1,59 10 [ cm] : utilisé pour les contacts inoxydables ;
Argent (Ag) plus Cadmium (Cd) : présente une faible résistance de contact.
36
I.3.1. Matériaux pour champ à induction constante
On utilise fer dur pour la fabrication des pôles inducteurs et des électro-aimants à courant
4
continu dont la perméabilité relative est de r 10 .
II.1.1. Définition
Le principe de la protection par fusible consiste à introduire dans le circuit à protéger un
conducteur calibré qui en cas de surcharge, s'échauffera par effet Joule jusqu'à atteindre sa
température de fusion.
37
II.1.2. Symbole
In Inf If
(a) (b) A
II.1.4. Classification 0 10 15 19
On distingue quatre classes de fusibles selon le récepteur associé :
a. Classe gG(gL – gI) et gF : Ce sont des fusibles associés à des récepteurs à caractère
38
c. Classe aM (accompagnement moteur) : Ils sont utilisés pour protéger des moteurs
dont le courant de démarrage est de six fois plus que le courant nominal, le calibre
choisi I 6 I n .
II.1.5. Sélectivité
La sélectivité consiste à choisir le type du calibre du dispositif de protection pour assurer la
protection de la partie du circuit en défaut.
La sélectivité entre les fusibles s'obtiendra en tenant compte :
aM 400
aM 125
Fig.4.3. Sélectivité
ampèremétrique aM 32 gF 25 gF 50
39
II.2.2. Symbole
L1
L2
L3
N
13 23 1 3 5
Commande 14 24 2 4 6
manuelle
Contacts Contacts principaux
auxiliaires
II.3.1. Définition
Ce sont des appareils de commande, doués d'un pouvoir de coupure, qui permettent d'établir
ou d'interrompre un circuit en charge.
Par un bouton poussoir ou par télécommande, qu'on peut fonctionner ou interrompre un
fonctionnement d'une installation industrielle.
II.3.2. Symbole
A1 13 21 1 3 5
A2 14 22 2 4 6
Bobine du
contacteur Contacts Contacts principaux
auxiliaires
40
II.3.3. Caractéristiques des contacteurs
Ils sont caractérisés par :
a. la tension nominale (Un) : c'est la tension maximale d'utilisation ;
b. l'intensité nominale (In) : c'est le calibre de l'appareil qui correspond au courant
maximal d'utilisation ;
c. le pouvoir de coupure (Pdc): c'est la valeur du courant maximal qui peut le couper ;
d. la durée de vie : c'est le nombre de manœuvres maximale assuré ;
e. le nombre de pôles : selon le type d'installation et le régime de neutre ;
f. la catégorie d'emploi : chauffage, distribution tripolaire, machines à outils... (les
contacteurs, telle que la télémécanique, classe les catégories d'emploi par des
symboles : AC1 : récepteurs résistifs ;
AC2 : moteurs à bagues ;
AC3 : moteurs à cage ;
AC4 : moteurs à freinage par contre courant.
g. la nature du circuit de commande et la fréquence du réseau de distribution.
II.4.1. Définition
Ce sont des appareils qui coupent le circuit lorsque le courant dépasse largement le courant
nominal, ils sont doués d'un pouvoir de coupure.
41
II.4.2. Symboles et constitution
1 3 5
Fig.4.6. Disjoncteur (f)
tripolaire
(a)
(e)
2 4 6
(c)
(b)
(d)
Contacts principaux
II.4.3. Caractéristiques
Ils sont caractérisés par :
a. la tension nominale (Un) : c'est la tension maximale d'utilisation ;
b. l'intensité nominale (In) : c'est le calibre de courant maximal d'utilisation ;
c. le pouvoir de coupure (Pdc) : c'est la valeur du courant de court circuit maximal qui peut
le couper ;
d. le nombre de pôles : selon le type d'installation et le régime de neutre, on choisi un
disjoncteur unipolaire, bipolaire ou tripolaire ;
e. les types de protection à assurer : on distingue trois types de déclenchement selon le
courant de court circuit (Irm), le courant de surcharge (Irth) et le courant de défaut (∆I).
42
II.4.3.1. Disjoncteur à déclenchement magnétique (Irm)
II.4.3.1.1. Symbole
1 3 5
Fig.4.7. Disjoncteur
magnétique
2 4 6
II.4.3.2.1. Symbole
1 3 5
Fig.4.8. Disjoncteur
thermique
2 4 6
43
II.4.3.3. Disjoncteur différentiel (∆I)
II.4.3.3.1. Fonctionnement
Il se comporte d'un circuit magnétique en forme de tore supporte des bobines traversées par
les courants dans chaque phase. En fonctionnement normal, l'intensité est identique dans
chaque conducteur : les flux produits par les bobines s'annulent.
Si un courant de fuite apparaît, il y a différence d'intensité dans les phases et un flux
magnétique prend naissance dans ce tore. Ce flux crée un courant induit dans la bobine du
relais qui agit sur un organe de coupure voir (fig.4.9).
Id
E2 E1
S2 S1 Id
Ph1
Ph1
Fig.4.9. Principe du Ph2
disjoncteur Ph2
différentiel triphasé Ph3
Ph3
N
S3 N
Id
E3
Le courant d'excitation de la
bobine d'enclenchement du
disjoncteur différentiel
44
II.5. Les relais
II.5.1. Définition
Les relais sont des appareils qui contrôlent la valeur d'un paramètre électrique. Ils provoquent
l'ouverture ou la fermeture du circuit de puissance et de commande lorsque le courant dépasse
la limite affectée.
II.5.2. Symbole
1 3 5
Fig.4.10. Relais
magnétothermique
2 4 6
réglage magnétique de 6 I n I rm 10 I n .
45
PLAN DE LA LEÇON N°5
TITRE DE LA LEÇON :
OBJECTIFS :
PRE-REQUIS :
Lois d'électricité.
Appareils de mesure.
46
LES INSTALLATIONS ELECTRIQUES INDUSTRIELLES
OBJECTIF GENERAL :
47
LES INSTALLATIONS ELECTRIQUES INDUSTRIELLES
I. Introduction
Qu'elles soient manuelles ou automatiques, les machines de production comportent:
une partie commande (PC) qui élabore les ordres et assure le traitement des informations
nécessaires à la partie opérative ;
une partie opérative (PO) qui assure la fonction globale de transformation de la matière
d'œuvre (perçage, pliage, transport….) tout en allégeant ou en supprimant l'effort
humain ;
un équipement électrique qui établit les liaisons entre les différentes parties, assure
l'alimentation et les protections selon les règlements : canalisation réglementaire,
sections des conducteurs et protection électrique des machines et des personnes…
48
des organes de commande (contacts principaux) ;
des récepteurs (moteur, résistances, four….).
13 Q 14
L1
11
S0
12
43 21
13 13
Fig.5.1. Schéma S1 K1M K1M K1M
44 22
multifilaire de la 14 14
partie commande
A1
A2 95
F
96
23 24
N
K1M H1 H2
Principe de fonctionnement
Une action sur le bouton poussoir marche (S1) existe la bobine du contacteur principal
(K1M), qui provoque le changement d'état des contacts auxiliaires et principaux. Lors du
relâchement de (S1) la bobine du contacteur (K1M) reste toujours exciter à cause du maintien
de son contact auxiliaire. Pour désexciter la bobine, on doit appuyer sur le bouton poussoir
arrêt (S0).
49
III.2. Circuit de puissance ou partie opérative (PO)
L1
L2
L3
1 3 5
2 4 6
1 3 5
Fig.5.2. Schéma 2 4 6
multifilaire de la
partie opérative 1 3 5
2 4 6
V
U W
M
~
Principe de fonctionnement
Le moteur se met en marche dès la fermeture des contacts principaux du contacteur principal
(K1M).Pour établir le simple arrêt ou l'arrêt d'urgence du moteur asynchrone à cage, on doit
intervenir le bouton poussoir (S0), qui désexciter la bobine du contacteur principal (K1M) et
met à l'ouverture tous ces contacts auxiliaires et principaux.
50
III.3. Diagramme des séquences
1
Q 0
1
S1 0
1
S0 0
1
K1M 0
1
K1M 0
1
K1M 0
1
K1M 0
1
H1 0
1
H2
0
1
Moteur M
0
51
PLAN DE LA LEÇON N°6
TITRE DE LA LEÇON :
Conducteurs et câbles
OBJECTIFS :
PRE-REQUIS :
Lois d'électricité.
Appareils de mesure.
52
CONDUCTEURS ET CABLES
OBJECTIF GENERAL :
Déterminer la section
du câble selon le
courant de court circuit.
53
CONDUCTEURS ET CABLES
I. Introduction
Les canalisations électriques doivent être capable d'assurer une alimentation des récepteurs
sous une tension et une intensité nominale définie, sans chute de tension exagérée et sans
échauffement excessif. Elles doivent en outre être capables de supporter un courant de court
circuit pendant un temps déterminé.
Les canalisations se sont les conducteurs et les câbles, qui assurent la fonction de transfert de
l'énergie électrique.
Enveloppe Ame
(b) (a)
Gain
Tresse Armature
(c)
(d) (e)
Fig.6.2. Constitution d'un
câble à deux conducteurs
54
III. Désignation normalisée des conducteurs et câbles
Elle est faite par des chiffres et des lettres constituant un symbole alphanumérique normalisé
comme le montre le tableau suivant (Tab.6.1) :
Gain
(a) Isolant PVC
(a) La section
de l'âme
(d)
Fig.6.3. Exemple de
câble en PVC Nombre de
conducteurs
(c)
Caractéristique de l'âme
(b)
55
IV. Choix de la section des câbles
Le choix de la section des conducteurs doit tenir compte des caractéristiques de
fonctionnement propre aux appareils qui protègent ces conducteurs contre les surcharges.
où K : le coefficient de correction ;
Ks : le coefficient de simultanéité qui tient compte des récepteurs (i) ;
K ui
: le coefficient d'utilisation du récepteur (i) ;
N : le nombre des récepteurs alimentés par le conducteur à déterminer.
I ni
: le courant nominal du récepteur (i) ;
IB : La somme des courant nominaux des différents récepteurs (i de 1 à
N) ;
If IB
: le courant fictif ou imaginaire, estimé à ;
K
Grâce au tableau (Tab.6.2), on détermine l'indice d'intensité Ii, tel que Le croisement de la
ligne du mode de pose et la colonne des nombres de conducteurs, donne un nombre entier
compris entre 2 et 8.
Alors que le tableau (Tab.6.3), donne la section normalisée (Sp) des conducteurs, tel qu'on se
rapporte à la colonne de l'indice d'intensité trouvé, telle que la valeur du courant IZ soit
supérieur ou égale au courant fictif.
56
Numéros de colonnes
Tab.6.2 Détermination de l'indice d'intensité à utiliser dans le tableau suivant
I i 2,3,...,8 Tab.6.3
Polychlorure de Butyle PRC
Modes Isolation vinyle - Caoutchouc éthylène -
propylène
de pose
Nombre d'âmes du circuit 3 âmes 2 âmes 3 âmes 4 âmes
A Conduits apparents 2 3 4 5
B Conduits encastrés 2 3 4 5
C Moulures, plinthes 2 3 4 5
D Fixation aux parois (1) 4 5 6 7
(2) 3 4 5 6
E Fixation aux plafonds (1) 4 5 6 7
(2) 3 4 5 6
F Chemins de câbles, tablettes (1) 4 5 6 7
(2) 3 4 5 6
G Corbeaux 3 4 5 6
H Goulottes 2 3 4 5
J Gouttières 3 4 5 6
K Gaines 2 3 4 5
L1 Conduits dans caniveaux ouverts 1 2 3 4
L2 Conduits dans caniveaux fermés 1 2 3 4
L3 Caniveaux ouverts 2 3 4 5
L4 Caniveaux fermés 2 3 4 5
L5 Caniveaux remplis de sable (3)
M Vides de construction 2 3 4 5
N Alvéolés 2 3 4 5
P Blocs alvéolés 2 3 4 5
Q Huisseries (1) 3 4 5 6
(2) 2 3 4 5
R Encastrement direct (3)
S1 Enterré directement (3)
S2 Enterré avec protection (3)
S3 Enterré dans fourreau (3)
T Canalisations préfabriquées (3)
U Sur isolateurs (1) 5 6 7 8
(2) 4 5 6 7
V Lignes aériennes 5 6 7 8
W Immergé (3)
57
Section nominale des Numéro des colonnes
conducteurs mm2
1 2 3 4 5 6 7 8
1,5 14 15.5 17.5 19.5 22 24 27 29
2.5 19 21 24 26 30 33 37 40
4 25 28 32 35 40 45 50 55
6 32 36 41 46 52 58 64 70
10 44 50 57 63 71 80 88 97
16 59 68 76 85 96 107 119 130
25 75 89 101 112 127 142 157 172
35 97 111 125 138 157 175 194 213
50 134 151 168 190 212 235 257
70 171 192 213 242 270 299 327
95 207 232 258 293 327 362 396
120 239 269 299 339 379 419 458
150 275 319 344 390 435 481 527
185 314 353 392 444 496 549 602
240 369 415 461 522 584 645 707
Tab.6.3. Détermination de la section normalisée des conducteurs
Premier exemple :
On veut alimenter une installation électrique triphasée par un câble encastré de type H07VU,
dont le courant nominal estimé à 40A. On veut déterminer la section du conducteur avec un
coefficient de sécurité de 0,8.
Corrigé :
I B I n 40
Le courant fictif : I f 50 A
K K 0,8
L'indice d'intensité : Ii = 2 ou Ii = II
Le courant IZ choisi égal à 50 A
Alors, la section du conducteur choisie est Sp=10 mm2
Note très importante : À propos de l'indice d'intensité, il peut être représenté par des
chiffres Romain, prenant l'exemple précédent Ii = 2 ou bien Ii = II
Les règles techniques selon la norme NFC 15-100, ont fixé entre l'origine de l'installation et le
point d'utilisation le plus éloigné, les pourcentages maximaux suivants.
58
o La chute de tension admissible pour d'autres circuits ∆Uadm=5%.
U K L I R cos X sin
où : K 2 en monophasé et K 3 en triphasé ;
R
S
m 1 la résistance spécifique de la matière du conducteur ;
Deuxième exemple :
Mêmes énoncés que le premier exemple; mais en tenant compte de la longueur du câble qui
est de 10m, la résistivité des âmes qui est de 22,5 m mm 2 / m et du facteur de puissance de
l'installation autre que le circuit d'éclairage, avec cosφ=0,8.
Corrigé :
U adm 380 5% 19 V
22,5 10 -3
Vérifiant au premier lieu avec Sp=10mm2, R 2,25 10 3 / m
S 10
et U K L I R cos X sin 12,8 V ,
La chute de tension déterminée par la section (Sp) est inférieure à la chute de
tension admissible, d'où le choix Su=10 mm2
59
I CC t
contraintes thermiques de l'isolant, telle que S CC .
k f p
Troisième exemple :
Mêmes énoncés précédents; en tenant compte aussi du courant de court-circuit qui est de
3000A, et du temps qui est égal à 0,01s, avec f 180C et p 50C .
Corrigé :
I CC t
S CC 2,39 mm 2 , alors la section normalisée Scc=2,5 mm2
k f p
60
PLAN DE LA LEÇON N°7
TITRE DE LA LEÇON :
Régimes de neutre
OBJECTIFS :
PRE-REQUIS :
Lois d'électricité.
Appareils de mesure.
61
REGIMES DE NEUTRE
OBJECTIF GENERAL :
62
REGIMES DE NEUTRE
I. Introduction
L’utilisation de l’énergie électrique présente des risques tant pour les personnes que pour les
matériels.
Pour des raisons de sécurité, ces masses sont reliées par un conducteur de protection lui-même
relié à une prise de terre.
La distribution de l’énergie électrique, en courant alternatif triphasé avec neutre permet, selon
les types d’installation, des combinaisons neutre-masse, qui optimisent la protection.
II.1. Régime TT
Le neutre de la source d’énergie est mis à la terre, et la masse de l’installation électrique est
mise à son tour à la terre, c’est le cas le plus simple.
L1 L1
L2
L2 L3
L3 N
Le neutre de La masse du
l'alimentation à N PE récepteur à la
Masse
la terre (T) terre (T)
Fig.7.1. Régime TT
II.2. Régime IT
Le neutre de la source de tension est isolé ou relié à la terre par une forte impédance, les
masses d’installation sont reliées à la terre comme l’indique la figure suivante.
63
L1 L1
L2
L2 L3
L3 N
N
La masse du
Impédance PE récepteur à la
Masse
Le neutre de terre (T)
l'alimentation est
isolé par une forte
impédance (I)
Fig.7.2. Régime IT
II.3. Régime TN
Dans ce régime le neutre est mis à la terre et les masses sont reliées au neutre par un
conducteur de protection. Deux cas qui se présentent :
L1 L1
L2
L2 L3
L3 N
PEN
N
Le neutre de La masse du
l'alimentation à PE récepteur est
Masse confondue avec
la terre (T)
le neutre (NC)
L1 L1
L2
L2 L3
L3 N N
PE
N
Le neutre de La masse du
l'alimentation à PE récepteur n'est
Masse confondue avec
la terre (T)
le neutre (NS)
64
II.4. Caractéristiques des différents régimes de neutre
Le tableau suivant se récapitule selon la norme CEI les montages de chaque régime de neutre,
ainsi les précautions pour assurer la protection des appareils et personnes.
TT Coupure au premier défaut Mise à la terre des masses associées La présence de différentiels permet la prévention des
d'isolement à l'emploi obligatoire de dispositifs risques d'incendie pour une sensibilité égale ou
différentiels supérieure à 300mA.
Chaque défaut d'isolement entraîne une coupure du
circuit protégé.
TN Coupure au premier défaut Interconnexion et mise à la terre des Il nécessite un personnel d'entretien très compétent.
d'isolement masses et du neutre obligatoires.
Les risques d'incendie sont accentués du fait de
Coupure par protection contre les l'importance des courants de défaut.
surintensités par fusibles ou
disjoncteurs. Le schéma TNS est obligatoire pour les sections de
conducteurs inférieures à 10 mm2.
IT Signalisation du défaut Interconnexion et mise à la terre des Il nécessite un personnel pour la surveillance.
simple d'isolement ; masses.
Il nécessite un bon niveau d'isolement des réseaux.
Recherche et élimination Coupure par protection de
obligatoire du défaut ; surintensité (fusibles-disjoncteur) en
cas de défaut double.
Coupure en cas de défaut
double.
L1 L1
L2 L2
L3 L3
N
Id
Rd Ud
RN
RT
65
Où :
RT : résistance de prise des masses ;
RN : résistance de la prise de terre neutre ;
Rd : résistance de défaut (cas le plus défavorable Rd = 0Ω) ;
Id : courant de défaut ;
Ud : tension de défaut.
66
III.2. Etude d’un défaut d’isolement en régime TN
III.2.1. Présentation
Dans ce régime le neutre est mis à la terre et les masses sont reliées au neutre par un
conducteur de protection.
On distingue les régimes TNC et TNS :
- le régime TNS (Conducteur Terre et conducteur Neutre Séparé) est choisi lorsque les
conducteurs sont inférieurs à 10mm2 ;
- le régime TNC (Conducteur Terre et Neutre Confondus) est choisi lorsque les
conducteurs sont supérieures à 10 mm2 en cuivre et 16 mm2 en aluminium, lors d’un
défaut d’isolement le courant suit le sens de parcours comme l’indique la figure
suivante ;
L1 L1
L2
L2 L3
L3 N
PEN
N
Le neutre de La masse du
l'alimentation à PE récepteur PE est
la terre (T) confondue avec
RN Rd Id
le neutre (NC)
67
III.2.3. Dispositifs de sécurité
On utilise généralement :
- des dispositifs à déclenchement magnétique (contre le courant de court circuit), tel que
le courant de réglage magnétique soit inférieur à Id I rm I d ;
- des dispositifs à déclenchement thermique (contre les faibles sur charges), tel que le
courant de réglage thermique soit inférieur à Id I rth I d
Dans ce régime le neutre est isolé, les masses sont reliées à la terre, c’est le cas de certaines
installations où l’utilisateur possède son propre transformateur HT/BT, puisque le neutre
isolé. Il faut prévoir un appareil de contrôle et d’écoulement de toute sorte de surtension ou de
coup de foudre. Ce dispositif est un limiteur de surtension d’impédance Z.
L1 L1
L2
L2 L3
L3 N
N
La masse du
Impédance Z PE récepteur à la
Le neutre de terre (T)
Rd
l'alimentation est
isolé par une forte RN
impédance (I) RT
68
Notons que, Rd peut être nulle, RT est très faible ; RN << Zi , avec Zi (impédance du câble +
impédance de la sortie du transformateur et la capacité de ceux entre phase et terre).
Exemple :
Soient ;
Vn=220V, Rd=0Ω, RT=0Ω, RN=0Ω et Zi=10KΩ ;
Vn 220
Id 2,2mA et Vd I d Rd 0 V
Rd RT RN Z i 10000
Conclusion : dans ce cas, il se présente un courant de défaut très faible. Ce dernier n'est pas
dangereux pour l'utilisateur, mais il faut être vigilant devant un deuxième défaut.
L1
L1
L2
L2 L3
L3 N
Impédance Z PE
Le neutre de
Rd
l'alimentation est
isolé par une forte RN
impédance (I) RT
0,8 U n
Le courant de défaut dans ce cas : Id
2Z L
ZL : impédance d'une ligne ;
Un : tension composée ;
Id : courant de défaut ;
l
Notons que, Z L :
S
où :
: résistivité du conducteur ;
S : section su conducteur ;
l : longueur du conducteur.
69
Exemple :
Soient ;
Un=380V, Zl=27mΩ
0,8 U n 0,8 380
Id 5629 A
2Z L 2 0,027
Conclusion : dans ce cas, il se présente un courant de défaut très fort, d'où une coupure
obligatoire de l'alimentation dans un temps inférieur à celui prescrit par les courbes de
sécurité.
70