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ECOLE NORMALE SUPERIEURE DE L’ENSEIGNEMENT

TECHNIQUE (ENSET) DE LOKOSSA


CONTRÔLE CONTINU EN SYSTEME LOGIQUE (ELT1)

UNSTIM
Année Scolaire : 2023-2024

COURS D’INSTALLATION DOMESTIQUE


Masse horaire : 20h
Enseignant : Dr D’ALMEIDA Renaud Philippe

OBJECTIF GENERAL
Etablir des différents schémas de montage domestique.

OBJECTIFS SPECIFIQUES
 Reconnaître l'architecture globale d'une installation électrique.
 Identifier l'appareillage électrique d'une installation domestique.
 Reconnaître les sections standardisées des conducteurs.
 Etablir un schéma de montage domestique.

METHODOLOGIE ET MOYENS
 Exposé du cours.
 Notes de cours.
 Travaux Dirigés (TD).
 Simulations sur ordinateur avec Shémaplic.
 Travaux Pratiques (TP).
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I. NORMALISATION ET REPERAGE D'UNE INSTALLATION ELECTRIQUE

I.1 NTRODUCTION
Une installation électrique est un ensemble cohérent de circuits électriques, d'appareillages
électriques. Elle peut se situer dans un bâtiment ou un ensemble de bâtiments à usage
d'habitation, industriel, commercial, ou de bureaux.
 L'étude de l'installation électrique se fait par un architecte et/ou un bureau d'étude en
techniques spéciales et/ou l'entreprise d'électricité
 La réalisation de l'installation électrique se fait par une entreprise d'électricité ou un
électricien
Mais avant de commencer les différents montages existant dans une installation domestique il
faut tout d'abord commencer par une initiation aux schémas électriques, les différentes normes
et le repérage des différents éléments constituant un schéma électrique.

I.2 DEFINITIONS

I.2.1 Schéma électrique


Un schéma électrique représente à l’aide de symboles graphiques, les différentes parties d’un
réseau, d’une installation ou d’un équipement qui sont reliées et connectées fonctionnellement.
Un schéma électrique a pour but :
 d’expliquer le fonctionnement de l’équipement (il peut être accompagné de tableaux et
de diagramme),
 de fournir les bases d’établissement des schémas de réalisation,
 et de faciliter les essais et la maintenance.

I.2.2 Diagramme
Le diagramme aide à la compréhension d’un schéma en donnant des informations
complémentaires. Il facilite l’analyse d’actions successives en précisant, la valeur des
intervalles de temps.

I.2.3 Tableau
Il complète un schéma électrique et sert à préciser l’emplacement et le raccordement des
différents éléments d’une installation électrique.

I.3 BUTS D'UN SCHEMA ELECTRIQUE


Les buts d’un schéma électrique sont :
 Expliquer le fonctionnement de l'équipement (il peut être accompagné de tableaux, de
diagrammes et chronogrammes),
 Fournir les bases d'établissement et de réalisation physique de l'installation,
 Faciliter les essais (mise en service),
 Faciliter la maintenance et les dépannages plus rapidement.

I.4 STRUCTURE D'UNE INSTALATION ELECTRIQUE


Une installation électrique se compose principalement de trois parties :

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a- les sources d’énergies


b- b- le contrôle et la commande
c- c- les récepteurs

I.5 NORMALISATION DES INSTALLATIONS ELECTRIQUES


C’est l’ensemble des règles techniques qui permettent de standardiser l’appareillage électrique,
sa représentation et son branchement. C’est un document légal comme un texte de loi. Elle est
utilisée par les professionnels ou par les utilisateurs d'un pays ou ensemble d'états.
Les normes électriques sont publiées par des organismes officiels. A l’échelle internationale on
peut citer les organismes suivants :
 C.E.I : Commission Electrotechnique Internationale : crée en 1906 qui prépare les
normes applicables à l'électricité et à l'électronique.
 CENELEC : Comité Européen de la Normalisation ELECtrotechnique crée en 1973
au niveau européen qui a pour rôle de supprimer les entraves techniques aux échanges
européens pour aboutir à des prescriptions nationales identiques entre les pays.
 C.E.F: Le Comité Electrotechnique Français : qui a été créé en 1907. Ce comité
participe entre eux aux études de la commission électrotechnique internationale.
 U.T.E: qui a été créé en 1947. Elle prépare les projets de normes en vue de leur
présentation aux procédures d'enregistrement et d'homologation.

I.6 NORME NF C15-100


La norme NF C 15-100 est une norme française de mise en œuvre des installations électrique
BT (inférieur à 1200V). C’est un document de référence qui a pour but de fixer des règles de
mises en œuvre des installations électriques. La bonne exécution de ces règles permet d'assurer
 La sécurité des biens, des personnes et des animaux domestiques,
 le bon fonctionnement des installations,
 les besoins normaux en énergie électrique (en termes de disponibilité) et le confort des
usagers.

I.7 SYMBOLES ELECTRIQUES


Pour représenter un circuit électrique, l’emploi d’un schéma et de symboles normalisés s'avère
bien pratique.

I.7.1 Types de symboles électriques


Il existe deux grandes sortes de symboles électriques :
 Les premiers, simplifiés, sont utilisés pour un schéma développé ou multifilaire.
 Les seconds sont employés pour un schéma architectural ou unifilaire.
À noter que les architectes emploient parfois des symboles « maison » qui leur sont propres.
Dans tous les cas, il existe des symboles pour les conducteurs (neutre, phase), pour les prises,
les interrupteurs, les disjoncteurs, etc.

I.7.2 Tableaux des principaux symboles électriques


La norme NFC 15-100 a définit ses symboles normalisés comme indiqué dans le tableau 1 ci-
dessous :

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Tableau 1 : Principaux symboles électriques

I.8 ELEMENTS DE PROTECTION ELECTRIQUE

I.8.1 Fusibles
Un fusible est un dispositif de protection très basique utilisé pour protéger le circuit contre les
surintensités. Il consiste en une bande métallique qui se liquéfie lorsque le flux de courant qui
la traverse dépasse une limite prédéfinie. Les fusibles sont des dispositifs électriques essentiels,
et il existe différents types de fusibles en fonction des tensions et des courants nominaux
spécifiques, de l’application, du temps de réponse et du pouvoir de coupure.

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Les caractéristiques des fusibles, comme le temps et le courant, sont sélectionnées pour offrir
une protection suffisante sans interruption inutile.

Figure 1 : Image d’un fusible

I.8.2 Disjoncteurs
Un disjoncteur empêche qu'un courant trop intense (surtension, surcharge ou court-circuit)
endommage vos circuits électriques ou vos appareils (télévision, ordinateur, manette de jeu,
etc). C'est pourquoi un disjoncteur a toujours une valeur seuil, un calibre, exprimé en Ampères
(typiquement : 10A, 16A, 20A, ou 32A). Quand un incident est détecté, et que ce seuil est
dépassé, le disjoncteur coupe donc automatiquement le courant.

Figure 2 : Image d’un disjoncteur

I.8.3 Interrupteur différentiel et disjoncteur différentiel


Les interrupteurs différentiels protègent les personnes contre les effets néfastes d'un courant de
fuite (choc électrique). Les disjoncteurs différentiels assurent le même rôle mais ils protègent
aussi les équipements électriques contre les surtensions. L'installation d'un certain nombre
d'interrupteurs différentiels et de disjoncteurs dans un logement est donc obligatoire. Ils sont
placés à l'intérieur du tableau électrique.
Un interrupteur différentiel ou un disjoncteur différentiel est caractérisé par une valeur seuil :
la sensibilité, exprimée en milliampères (mA). La valeur typique est de 30mA. Si un courant de

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fuite apparaît et dépasse cette intensité (même un petit dépassement), l'interrupteur


différentiel ou le disjoncteur différentiel coupe le courant dans le ou les circuits incriminés. Les
personnes sont ainsi protégées d'une éventuelle électrisation.
Il existe différents types d'interrupteurs différentiels : A, AC ou encore F. Chaque circuit d'une
installation électrique nécessite un type d'interrupteur ou de disjoncteur différentiel
spécifique. Dans une cuisine par exemple, les réglementations telles que la Norme
NF C 15-100 imposent l'installation d'un interrupteur différentiel de type A pour une plaque de
cuisson ou une cuisinière.

Figure 3 : schéma d’un interrupteur différentiel et d’un disjoncteur différentiel

II. LES INSTALLATIONS D'ECLAIRAGE DOMESTIQUE

II.1 INTRODUCTION
Les installations domestiques sont conformes à la norme française NFC15-100, qui impose des
sections pour les conducteurs selon le courant supporté (à partir de la puissance consommée)
ainsi que les calibres des appareils de protection. Un conducteur de terre est nécessaire pour
chaque installation électrique pour assurer une protection du local. Les installations électriques
dans les locaux à caractère domestique sont généralement des montages d’éclairage, des
alimentations des prises de courant et des alimentations des éléments chauffants.

II.2 QU’EST-CE QUE LA LUMIERE ?


La lumière est la partie du rayonnement électromagnétique que nos yeux perçoivent. La plage
des longueurs d’onde se situe entre 380 et 780 nm. Le jour, nous voyons des couleurs, la nuit
par contre nous voyons uniquement des nuances de gris.
Les radiations lumineuses perceptibles ou non par l’œil humain sont montrées à la figure 4.

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Figure 4 : Radiations lumineuses perceptibles ou non par l’œil humain

II.3 LES GRANDEURS PHOTOMETRIQUES DE BASE


Lorsqu’une lampe est allumée (voir figure 5), elle décrit quatre grandeurs
photométriques de base que sont : le flux lumineux, l’intensité lumineuse,
l’éclairement et la luminance.

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Figure 5 : Lampe allumée

II.3.1 Flux lumineux


Le flux lumineux décrit la quantité de lumière émise par une source lumineuse. L’efficacité
lumineuse est le quotient du flux lumineux par la quantité d’énergie électrique consommée
(lm/W). Elle indique la rentabilité d’une source lumineuse.
Symbole : Φ (Phi) Unité de mesure : lm (Lumen)

II.3.2 Intensité lumineuse


L’intensité lumineuse décrit la quantité de lumière émise dans une direction donnée.
Symbole : Ι Unité de mesure : cd (Candela)

II.3.3 Éclairement
L’éclairement décrit la densité du flux lumineux en un point d’une surface. Il a pour formule :
𝑭𝒍𝒖𝒙 𝒍𝒖𝒎𝒊𝒏𝒆𝒖𝒙 (𝒍𝒎)
𝑬(𝒍𝒙) =
𝑺𝒖𝒓𝒇𝒂𝒄𝒆 (𝒎𝟐 )
Symbole : E Unité de mesure : lx (Lux)
La figure 6 illustre l’éclairement sur une surface donnée d’une lampe allumée à la figure 5.

Figure 6 : Eclairement sur une surface

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II.3.4 Luminance
La Luminance est la seule grandeur photométrique perçue par l’œil humain. Ce concept décrit
l’impression de luminosité que donne d’un côté une source d’éclairage et de l’autre une surface.
Ce faisant, cette impression dépend fortement du facteur de réflexion (couleur et surface).
Symbole : L Unité de mesure : cd/m2
La figure 7 illustre la luminance.

Figure 7 : Illustration de la luminance

II.4 LES CRITERES DE QUALITE DE L’ECLAIRAGE


L’un des critères importants de la qualité de l’éclairage est la limitation de l’éblouissement. Il
existe deux types d’éblouissement (éblouissement direct et indirect) montrés sur la figure 8.

Figure 8 : Eblouissement direct- Eblouissement indirect

Les causes, les effets et les remèdes de chaque type d’éblouissement sont indiqués dans le
tableau 2.

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Tableau 2 : Causes, effets et remèdes des divers types d’éblouissement

Eblouissement direct Eblouissement indirect


Causes  Luminaires sans protection  Surfaces réfléchissantes
contre l’éblouissement  Mauvaise disposition des
 Surfaces à grande luminosité luminaires
 Mauvaise disposition des postes
de travail

Effets  Baisse de la concentration  Baisse de la concentration


 Augmentation du taux d’erreurs  Augmentation du taux d’erreurs
 Fatigue  Fatigue

Remèdes  Luminaires à luminances  Adaptation du luminaire au (à


limitées l’implantation du) poste de travail
 Stores aux fenêtres  Éclairage indirect
 Surfaces mates

III. CARACTERISTIQUES D’UNE INSTALLATION DOMESTIQUE

III. 1 Caractéristiques de l’alimentation basse tension


Le tableau 3 montre les différentes tensions utilisables en Basse Tension (BT).

Tableau 3 : Valeur des tensions en BT

III.2 Cahier des charges


Le cahier des charges est le document qui sert de contrat entre le client et l’entrepreneur. Il est
établi par l’architecte et l’utilisateur ou maitre d’ouvrage. Il est réalisé suivant trois critères :

Mode d’établissement :
En fonction de la nature des pièces : chambre, salle de séjour, entrée et de leurs dimensions. Le
maitre d’œuvre et l’architecte déterminent sur le plan de la maison, les positions :
 Des appareils d’éclairage et leur commande.
 Des prises de courant.
 Des appareils électroménagers.

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Plan architecturale
Description de l'installation
Il donne pour toute la construction, les dispositions et mode d’exécution du gros œuvre, de la
plomberie, du sanitaire, de la toiture, … ainsi que l’installation électrique.

IV. SCHEMA D’INSTALLATION A USAGE D’HABITATION

IV.1 Schéma général de distribution


Toute installation électrique fait l’objet d’un schéma qui indique :
 Le type de conducteur.
 Le nombre de conducteur par circuits.
 La section des conducteurs.
 Le type de dispositif de protection des circuits.
 La valeur nominale ou de réglage de la protection.

Les 2 tableaux ci-dessous donnent la valeur des protections à installer en fonction de la section
des conducteurs.

Tableau 4 : Valeur des protections à installer en fonction de la section (cas d’un fusible)

Tableau 5 : Valeur des protections à installer en fonction de la section (cas d’un disjoncteur)

Toute installation électrique domestique doit être décomposée en plusieurs circuits de


distribution via un compteur d'énergie active (voir figure 9 ci-dessous).
L'intérêt du divisionnaire est de limiter les conséquences d'un défaut ainsi que pour faciliter
l'exploitation et la maintenance.
Une installation domestique doit être sélective, et comportant principalement :
 un circuit d'éclairage ;
 un circuit de prises de courant ;
 un circuit de chauffage.

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Figure 9 : Exemple de répartition des circuits d’une installation domestique

IV.2 Norme NF C 15-100 pour l’éclairage


Cette norme impose les conditions suivantes pour une installation domestique :
 Nombre minimal de circuits d’éclairage : au moins 2 circuits pour logements à partir
de 2 pièces principales.

 Nombre de points d’éclairage alimentés par un même circuit :


o Il est limité à 8.
o Spots ou bandeaux lumineux = 1 point d’éclairage par tranche de 300 VA dans
la même pièce.

 Protection des circuits d’éclairage


o Circuit 1,5 mm2 : disjoncteur 16 A.

 Installation d’appareillage manuel de commande


o Généralement placé près d’une porte, à portée de la main, du côté de l’ouvrant.
o Hauteur comprise entre 0,90 m et 1,30 m, au- dessus du sol fini.

 Prises de courant
o Les prises de courant doivent obligatoirement disposer d’un conducteur de
protection (terre).

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o Le code des couleurs doit être respecté tel que :


Rouge, noir, marron pour la phase
Bleu pour le neutre
Jaune-vert pour la terre

IV.3 Tableau de distribution


La figure 10 illustre le tableau de distribution d’une installation électrique domestique.

Figure 10 : Tableau Électrique avec à la tête un disjoncteur de l’abonné, puis un parafoudre. 3


départs avec disjoncteurs différentiels 30 mA pour les circuits prises, éclairage et autres circuits.

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V. SCHEMAS D’ECLAIRAGE DOMESTIQUES

V.1 Le montage simple allumage


On veut commander une ou plusieurs lampes d’éclairage d’un seul endroit. Les lampes sont
éteintes si l’interrupteur est ouvert et sont allumées s’il est fermé. On prend comme exemple la
commande de deux lampes.

V.1.1 Schéma développé


Le schéma développé du montage est le suivant :

Figure 11 : schéma développé d’un montage simple allumage.

Légende : L : Phase ; N : Neutre ; E : Terre ; F1 : Fusible. K : Interrupteur unipolaire


et (H1 et H2) : Lampes d’éclairages.

V.1.2 Schéma architectural

Figure 12 : schéma architectural d’un montage simple allumage

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V.1.3 Schéma multifilaire

Figure 13 : Schéma multifilaire d’un montage simple allumage

V.1.4 Schéma unifilaire

Figure 14 : Schéma unifilaire d’un montage simple allumage

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V.2 Le montage double allumage avec le commutateur n°5


Ce montage sert à commander deux circuits d’éclairage d’un seul endroit.

V.2.1 Schéma développé


Le schéma développé du montage est le suivant :

Figure 15 : Schéma développé d’un montage double allumage

Légende : L : Phase ; N : Neutre ; E : Terre ; F1 : Fusible. K : Interrupteur bipolaire (double


allumage) et (H1 et H2 et H3) : Lampes d’éclairages.

V.2.2 Fonctionnement
Contact S1 H1
Ouvert Eteinte
Fermé Allumée

Contact S2 H2 et H3
Ouvert Eteinte
Fermé Allumée

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V.2.3 Schéma architectural

Figure 16 : Schéma architectural d’un montage double allumage

V.2.4 Schéma multifilaire

Figure 17 : schéma multifilaire d’un montage double allumage

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V.2.5 Schéma unifilaire

Figure 18 : schéma unifilaire d’un montage double allumage

V.3 Le montage double allumage avec le commutateur n°6


Ce montage permet de commander d’un seul endroit un circuit parmi deux. Prenons l’exemple
d’un local comprenant deux lampes chacune dans un circuit d’éclairage différent.

Figure 19 : Schéma développé d’un montage double allumage avec le commutateur n°6

Légende :
Q2 : disjoncteur monophasé
Q1 : Commutateur n°6
E1, E2 : Lampes à incandescence

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V.3.1 Fonctionnement :
Lorsque le commutateur est à la position 1, la lampe E1 est allumée et E2 est éteinte ; si le
commutateur est à la position 2 c’est la lampe E1 qui est éteinte et E2 est allumée.

V.3.2 Schéma architectural

Figure 20 : Schéma architectural d’un montage double allumage avec le commutateur n°6

V.4 Le montage d'allumage Va et vient


Ce montage permet de commander un circuit d’éclairage de deux endroits différents. Le
principe du mécanisme repose sur la permutation d'un contact. Ce contact oriente la tension
vers deux bornes. L'une de ces deux bornes suivant la position est sous ou hors tension. C'est le
principe du va et vient. Les appareils de commande d'éclairage doivent être fixés au moins à
environ 1,10 m du sol fini. C'est approximativement la hauteur des poignées des portes. Il
convient de positionner le boîtier de commande à l'opposé des charnières des portes.

V.4.1 Schéma développé


Le schéma développé du montage est le suivant :

Figure 21 : Schéma développé d’un montage va-et-vient

Légende : L : Phase ; N : Neutre ; E : Terre ; F : Fusible. K1 et K2 : Interrupteur inverseur (va-


et-vient) et (H1 et H2) : Lampes d’éclairages.

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V.4.2 Fonctionnement
Si les deux commutateurs sont sur les mêmes positions ( 1-1 ou 2-2 ) alors les lampes sont
allumées ; si non c’est-à-dire ils sont sur des positions différentes (1-2 ou 2-1) alors les deux
lampes sont éteintes. On peut résumer le fonctionnement par le tableau suivant :

Commutateur K1 Commutateur K2 Lampes H1 et H2


1 1 Allumées
1 2 Eteintes
2 1 Eteintes
2 2 Allumées

V.4.3 Schéma architectural

Figure 22 : Schéma architectural d’un montage va-et-vient

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V.4.4 Schéma multifilaire

Figure 23 : Schéma multifilaire d’un montage va-et-vient

V.4.5 Schéma unifilaire

Figure 24 : schéma unifilaire d’un montage va-et-vient

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V.5 Le montage d'allumage avec Télérupteur


Ce montage permet de commander un circuit d’éclairage de plusieurs endroits différents.
Electriquement, un télérupteur électromécanique est constitué d’une bobine et d’un contact à
accrochage mécanique. Lorsque la bobine est alimentée (par action sur un bouton poussoir) le
contact se ferme. Au relâchement du bouton poussoir, la bobine se désexcite mais le contact
reste fermé. Il faudra exciter une deuxième fois la bobine pour que le contact s’ouvre. La bobine
est commandée par les boutons poussoirs et les lampes d’éclairage par le contact du télérupteur.
Considérons l’exemple suivant : la commande de deux lampes de quatre endroits différents.
Le télérupteur est très pratique et économique lorsqu'il s'agit d'installer plus de trois points pour
la commande de l'éclairage ou lorsque la distance est trop importante entre deux points de
commande. Exemples : long couloir, cage d'escalier, grande pièce...

V.5 .1 Schéma développé


Le schéma développé du montage est le suivant :

Figure 25 : Schéma développé d’un montage télérupteur

Légende : L : Phase ; N : Neutre ; E : Terre ; F1 : Fusible ; T : Télérupteur ; (H1 et H2 ) :


Lampes d’éclairages et (m1, m2 et m3) : Boutons poussoirs.

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V.5.2 Schéma architectural

Figure 26 : Schéma architectural d’un montage télérupteur

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V.5.3 Schéma multifilaire

Figure 27 : Schéma multifilaire d’un montage télérupteur

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V.5.4 Schéma unifilaire

Figure 28 : Schéma unifilaire d’un montage télérupteur

V.6 Le montage d'allumage avec Télérupteur


Ce montage permet de commander un circuit d’éclairage de plusieurs endroits différents.
Electriquement, un télérupteur électromécanique est constitué d’une bobine et d’un contact à
accrochage mécanique. Lorsque la bobine est alimentée (par action sur un bouton poussoir) le
contact se ferme. Au relâchement du bouton poussoir, la bobine se désexcite mais le contact
reste fermé. Il faudra exciter une deuxième fois la bobine pour que le contact s’ouvre. La bobine
est commandée par les boutons poussoirs et les lampes d’éclairage par le contact du télérupteur.
Considérons l’exemple suivant : la commande de deux lampes de quatre endroits différents.
Le télérupteur est très pratique et économique lorsqu'il s'agit d'installer plus de trois points pour
la commande de l'éclairage ou lorsque la distance est trop importante entre deux points de
commande. Exemples : long couloir, cage d'escalier, grande pièce...

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V.6.1 Schéma développé


Le schéma développé du montage est le suivant :

Figure 29 : Schéma développé d’un montage télérupteur

Légende : L : Phase ; N : Neutre ; E : Terre ; F1 : Fusible ; T : Télérupteur ; (H1 et H2 ) :


Lampes d’éclairages et (m1, m2 et m3) : Boutons poussoirs.

V.6.2 Schéma architectural

Figure 30 : Schéma architectural d’un montage télérupteur

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V.6.3 Schéma multifilaire

Figure 31 : Schéma multifilaire d’un montage télérupteur

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V.6.4 Schéma unifilaire

Figure 32 : Schéma unifilaire d’un montage télérupteur

V.7 Le montage d'allumage avec minuterie


Ce montage permet de commander un circuit d’éclairage de plusieurs endroits différents. La
mise en service est manuelle et la mise hors service est automatique. Electriquement, une
minuterie électromécanique est constituée d’une bobine et d’un contact temporisé et à
accrochage mécanique. Lorsque la bobine est alimentée (par action sur un bouton poussoir) le
contact se ferme.
Au relâchement du bouton, la bobine se désexcite mais le contact reste fermé pendant un certain
temps après lequel il s’ouvre. La bobine est commandée par les boutons poussoirs et les lampes
d’éclairage sont commandées par le contact temporisé de la minuterie.
Deux montages sont possibles avec une minuterie. Il s’agit du montage "Avec effet" at du
montage "Sans effet".

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V.7.1 Montage avec effet


La bobine est excitée par une impulsion sur l’un des boutons poussoir pendant un cycle de
fonctionnement. La temporisation repart de nouveau à partir de cet instant, si on appuie sur un
de ces boutons poussoir.

V.7.1.1 Schéma développé


Le schéma développé du montage est le suivant :

Figure 33 : Montage minuterie à plusieurs endroits de commande (avec effet)

Légende
Ph : Phase ; N : Neutre ; F : Fusible ; K : Minuterie ; S1, ..., S4 : Boutons poussoirs
et H1,…, H4 : Quatre lampes.

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V.7.1.2 Schéma architectural

Figure 34 : Schéma architectural d’un montage minuterie (avec effet)

V.7.1.3 Schéma multifilaire

Figure 35 : Schéma multifilaire d’un montage minuterie (avec effet)

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V.7.1.4 Schéma unifilaire

Figure 36 : Schéma unifilaire d’un montage minuterie (avec effet)

V.7.2 Montage sans effet


La bobine est excitée par une impulsion sur un des boutons poussoir pendant un cycle de
fonctionnement. La temporisation reste inchangée si on appuie sur un des boutons poussoir et
le cycle ne sera pas perturbé.

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V.7.2.1 Schéma développé


Le schéma développé du montage est le suivant :

Figure 37 : Montage minuterie à plusieurs endroits de commande (sans effet)

Légende
L1 : Phase ; N : Neutre ; Q1 : Disjoncteur monophasé ; K : Minuterie ; K1 : Contact de la
minuterie ; S1, ..., S4 : Boutons poussoirs et E1, E2 : lampes.

V.7.2.2 Schéma architectural

Figure 38 : Schéma architectural d’un montage minuterie (sans effet)

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V.7.2.3 Schéma multifilaire

Figure 39 : Schéma multifilaire d’un montage minuterie (sans effet)

V.7.2.4 Schéma unifilaire

Figure 40 : schéma unifilaire d’un montage minuterie (sans effet)

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V.8 Les schémas des prises de courant


Les prises de courant sont des appareils de raccordement qui servent de liaison entre une
canalisation fixe et un récepteur mobile. Du point de vue électrique, elles sont caractérisées par
:
 Une tension nominale : 250V, 380V
 Un courant maximal à ne pas dépasser
Exemple : 10A, 20A, 32A
 Un nombre de broches et leur affectation
P : pole actif (phase ou neutre)
T : conducteur de protection (terre)
Exemple : 2P, 2P+T, 3P+T, 4P+T

Considérons un exemple de circuit.

V.8.1 Schéma développé

Figure 41 : Schéma développé d'un montage prise de courant

Légende :
D : Disjoncteur de protection
PdC3, PdC4, PdC5 : prises de courant 250V, 16A, 2P+T

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V.8.2 Schéma architectural

Figure 42 : Schéma architectural d'un montage prise de courant

V.8.3 Schéma multifilaire

Figure 43 : Schéma multifilaire d'un montage d'un montage prise de courant

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V.8.4 Schéma unifilaire

Figure 44 : Schéma unifilaire d'un montage prise de courant

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Travaux Dirigés (TD)

TD 1
Le plan architectural de l’installation électrique d’une villa type 2 (2 = 1 chambre + 1 séjour)
est présenté sur la figure ci-dessous.

Etablissez un bilan des points lumineux, des prises de courant et des circuits spécialisés pour
chaque pièce de la villa en remplissant le tableau suivant.

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TD 2
L'objectif de cet exercice est de réaliser les schémas d'éclairage domestique d'un studio. Sachant
que ce studio contient une seule chambre. La figure ci-dessous, représente le plan architectural
du studio type chambre.

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1. A partir du descriptif ci-dessous, souhaité par un particulier, complétez le plan architectural


précédent en y faisant apparaître les symboles normalisés.

 Entrée :
 Deux points d’allumage permettent de commander un plafonnier en va-et vient.

 Placard :
 Un point d’allumage commande une lampe plafond.

 Salle de Bain :
 Un point d’allumage pour commander une lampe au-dessus du lavabo et une autre
lampe au niveau du plafonnier.

 Chambre :
 Quatre lampes (une sur chaque mur) sont commandées par trois boutons poussoirs.
o un bouton poussoir à la porte d’entrée du studio,
o un bouton poussoir en entrant dans la chambre,
o un bouton poussoir à côté du lit.

 Une prise à côté du lit pour une lampe de chevet.

2. Dessinez, pour chacune des pièces, le schéma développé (l'entrée, le placard, la salle de
bain et la chambre)

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TD 3
On considère l’installation électrique de l’appartement suivant :

Salle de bain

Chambre à coucher

Couloir

Cuisine

Salon

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Proposer le plan architectural et le plan unifilaire de l’installation.

Plan de réalisation architectural de l’appartement

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Plan de réalisation unifilaire de l’appartement

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Travaux Pratiques (TP)

OBJECTIFS
 Réussir la simulation sur Shémaplic de chaque montage.
 Réussir le câblage de chaque montage.
 Se familiariser avec l'utilisation des appareils de protection, de commande....
 Câbler correctement les montages proposés.
 Se familiariser avec l'utilisation des outillages et le test des défauts de câblage.

CRITERES D'EVALUATION
 Câblage correct.
 Méthode de travail de l'étudiant.
 Réponses aux questions posées par l'enseignant.

MATERIELS
 Grille.
 Disjoncteurs.
 Lampes.
 Interrupteur (à préciser).
 Fils rigide de section 1.5mm2 : rouge, bleu, vert-jaune.
 Tubes gris, Boite gris.
 Pince coupante, pince à dénuder.
 Tournevis Testeur.

TP A REALISER
 TP1 : Montage simple allumage
 TP2 : Montage double allumage
 TP3 : Montage va-et-vient
 TP4 : Montage télérupteur
 TP5 : Montage minuterie avec effet
 TP6 : Montage minuterie sans effet
 TP7 : Projet d’éclairage d’une maison

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ANNEXES

Figure 45 : Branchement d’un montage simple allumage et d’un montage double allumage

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Figure 46 : Branchement d’un montage va-et-vient

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Figure 47 : Branchement d’un montage télérupteur à 3 boutons

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