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Exposé sur les machines à courant continu
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Exposé sur les machines à courant continu
INTRODUCTION
Une machine à courant continu est une machine électrique. Il s'agit d'un convertisseur
électromécanique permettant la conversion bidirectionnelle d'énergie entre une installation
électrique parcourue par un courant continu et un dispositif mécanique ; selon la source
d'énergie.
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Exposé sur les machines à courant continu
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Exposé sur les machines à courant continu
1.1. L’inducteur
Le bobinage inducteur, traversé par le courant inducteur Ie, produit le flux magnétique
dans la machine. Il est constitué d’un électro-aimant qui engendre la force magnétomotrice
(F.M.M.) nécessaire à la production du flux. L’inducteur est constitué de :
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1.6. L’induit
L’induit est composé d’un ensemble de bobines identiques réparties uniformément autour
d’un noyau cylindrique. Il est monté sur un arbre et tourne entre les pôles de l’inducteur.
L’induit constitue un ensemble de conducteurs qui coupent les lignes de champ
magnétique. Les bobines sont disposées de telle façon que leurs deux côtés coupent
respectivement le flux provenant d’un pôle nord et d’un pôle sud de l’inducteur.
Figure 5: L'induit
Il tourne dans un champ magnétique fixe, il sera donc le siège de pertes par hystérésis et
par courants de Foucault. Ces derniers interdiraient pratiquement la rotation d’un cylindre
plein. L’induit est donc feuilleté. Les tôles de 0,2 mm d’épaisseur qui le constituent sont
découpées à la presse, isolées les unes des autres par une mince pellicule de vernis et
assemblées. Pour réduite les pertes par hystérésis ces tôles sont en acier au silicium.
L’ensemble des pertes dans le fer y est de l’ordre de 2,5 watts par kilogramme pour une
induction de 1,4 T et une fréquence de 50 Hz. L’induit est constitué de :
1.8. L’entrefer
Le diamètre extérieur de l’induit est à peine inférieur au diamètre intérieur de l’inducteur :
quelques millimètres seulement qui constituent les entrefers ;
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6. Type de bobinages
Dans le cas général, il existe deux types de bobinage.
Bobinage imbriqué
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Bobinage ondulé
7. Collecteurs et balais
Le collecteur est un ensemble cylindrique de lames de cuivre isolées les unes des autres
par des feuilles de mica. Le collecteur est monté sur l’arbre de la machine, mais isolé de
celui-ci. Les deux fils sortant de chaque bobine de l’induit sont successivement et
symétriquement soudés aux lames du collecteur.
Les balais permettent l’injection ou la collecte du courant sur le collecteur. Les balais (aussi
appelés « charbon ») sont en carbone (on choisit souvent du graphite). D’une part, ce
matériaux possède une bonne conductivité d’autre part, le frottement du couple
cuivre/carbone est faible et ainsi, le collecteur ne s’use pas prématurément. La pression
des balais sur le collecteur peut être réglée par des ressorts ajustables. Pour les intensités
très importantes, on utilise plusieurs balais connectés en parallèle.
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e = B.l.v
l : longueur du conducteur
B : champ magnétique
v : Vitesse de déplacement du conducteur
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dF = B.I.dl.sin(𝛼)
3. La commutation
3.1. Définition
C’est l’ensemble des phénomènes qui accompagnent l’inversion du sens du courant dans
la section d’induit en contact avec le balai.
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2a : voies d’enroulement
i : courant traversant la section de commutation
Soit T le temps mis par le balai pour passer de la lame a à la lame b (on considère que les
dimensions d’un balai sont égales à celle d’une lame ; commutation simple).
4. La compensation
Le passage du balai d’une lame à une autre engendre l’inversion du courant dans la
section en question, cette inversion produit une f.e.m auto-induite de commutation. Pour
compenser cette dernière, on place deux pôles auxiliaires de commutation en série avec
l’induit.
Pour la Compensation de la réaction magnétique de l’induit on utilise un enroulement de
compensation, placés dans des encoches pratiquées sur les pièces polaires, qui, traversé
par le courant induit produira une force magnétomotrice qui s’oppose aux ampères-tours
de l’induit
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Figure 14 : La compensation
Ph = K1.n.B²
PF = K2.n².B²
Lorsque le flux est à peu près indépendant de I (indépendant ou shunt), l’ensemble de ces
pertes l’est aussi. Il n’en est pas de même s’il y a un inducteur série.
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Pm = kn + k’n²
Pc = Pm + PH +PF
C’est donc le total des pertes mécaniques et magnétiques. Par « constantes » on entend
qu’elles sont indépendantes du courant I.
Pj = R.I²
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6. Rendement
Formule de base
C’est toujours η = Pu /Pa l’expression détaillée variant avec la machine et son mode
d’excitation.
Méthode de mesures
Méthode Indirecte ou méthode dite des pertes séparées: c’est la plus économique et
la plus précise, c’est la seule utilisable pour les très grosses machines.
Méthode directes : Elles sont nombreuses : moteur taré ; dynamo-frein etc.
1. Caractéristiques usuelles
Les variables de fonctionnement d’une génératrice sont :
La vitesse de rotation n
Le courant d’excitation(j)
La tension aux bornes de l’induit U
Le courant d’induit I
Il en résulte, les caractéristiques usuelles suivantes :
Caractéristiques à vide (ou interne) : Ev = f ( j) à n= constante
Caractéristiques en charge(ou externe) : U = f (I) à n=constante et j=constant
Caractéristiques de réglage : I = f ( j)à n=constante et U=constante
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point de fonctionnement qui, en principe, se trouve dans la zone saturée. Elle est tracée à
excitation séparée.
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4. Caractéristique de réglage
C’est la caractéristique j=f(I) ou I=f(j) à n = cte et U = cte.
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5. Modes d’excitation
Suivant la façon dont est alimenté le circuit inducteur on distingue quatre types
d’excitation:
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d𝐸 = 𝐵(𝑑𝐿 ∧ 𝑣 )
Sur ce principe, la machine à courant continu est le siège d’une f.é.m. donnée par :
𝑝
𝐸= 𝑁. 𝜙. Ω
2𝜋. 𝑎
Avec :
p : le nombre de pairs de pôles.
a : le nombre de pairs de voies d’enroulement.
Φ : le flux maximum à travers les spires [Wb].
Ω : la vitesse de rotation [rd/s].
N : nombre de conducteur actif
Finalement on peut écrire :
𝐸 = 𝐾. 𝜙. Ω
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𝑝
Avec : 𝐾= 𝑁
2𝜋.𝑎
U − R. I
Ω=
K. ϕ
𝑃
Avec : K est une constante de construction du moteur est égal à : 𝐾=
𝑎𝑤
P : nombre de pair de pôles ;
a : nombre de voies d’enroulement ;
w : nombre de conducteurs par section.
𝑃em = 𝐸. 𝐼
𝑃em = 𝐶em.Ω = 𝐸. 𝐼
𝐶em = K. 𝜙. 𝐼
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𝐶u = 𝐶em – 𝐶p
𝑃u = 𝐶u. Ω
1.5. Le rendement
Le rendement du moteur est donné par :
𝑃𝑢
𝜂 =
𝑃𝑎
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Avec :
Va : Tension d’alimentation du circuit induit [Volt].
Ia : Courant d’induit [ampère].
Ra : Resistance du circuit d’induit [Ohm].
La : Inductance du circuit d’induit [Henry].
Vf : Tension du circuit d’excitation [Volt].
If : Courant d’excitation [Ampère].
Rf : Resistance du circuit d’excitation [Ohm].
Lf : Inductance du circuit d’excitation [Henry].
E : Force électromotrice [Volt].
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Les caractéristiques :
D’après ces caractéristique, on remarque que le moteur shunt est un autorégulateur de
vitesse dans des limites étroites. Cette dernière n’est pas vraiment influencée par la
variation de la tension d’induit, que le moteur à excitation séparée, elle est relativement
constante quelle que soit la charge. Il peut fonctionner à vide sans risque d’emballement,
utilisé pour l’entrainement des machines dont la vitesse ne doit pas dépendre de la charge,
cas des machines-outils, et remplace le moteur série ou l’emballement est craindre, et
utilisé dans des appareils de lavage, machine textile et téléphérique etc.
Figure 20 : Caractéristique de
vitesse en fonction du courant
(moteur shunt)
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Avec :
Va: Tension d’alimentation du circuit d’induit (Volt).
Ia : Courant d’induit (Ampère).
Ra : Résistance du circuit d’induit (Ohm).
La : Inductance du circuit d’induit (Henry).
Vf : Tension du circuit d’excitation (Volt).
If : Courant d’excitation (Ampère).
Rf : Résistance du circuit d’excitation (Ohm).
Lf : Inductance du circuit d’excitation (Henry).
E : Force électromotrice (Volt).
Les caractéristiques :
Le moteur série est autorégulateur de puissance. Sa caractéristique mécanique montre
qu’il possède un très fort couple au démarrage qui ne dépend pas de la tension, mais il ne
peut pas fonctionner à faible charge car sa vitesse devient infini (risque de destruction du
moteur). Sa vitesse décroit quand la charge augmente d’où l’option de changement de
vitesse automatique. Ce dernier est moins sensible aux variations brusques de la tension
d’alimentation que le moteur shunt.
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Figure 23:Caractéristique
mécanique du moteur série
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Avec :
Va : Tension d’alimentation du circuit induit [Volt].
Ia : Courant d’induit [ampère].
Ra : Resistance du circuit d’induit [Ohm].
La : Inductance du circuit d’induit [Henry].
Vf : Tension du circuit d’excitation [Volt].
If : Courant d’excitation [Ampère].
Rf : Resistance du circuit d’excitation [Ohm].
Lf : Inductance du circuit d’excitation [Henry].
E : Force électromotrice [Volt].
Les caractéristiques :
Le moteur à excitation séparée jouit à l’avantage d’un réglage de vitesse dans de larges
limites. Cette dernière est très sensible aux variations de la tension d’induit, et
indépendante de la charge, ci pour cela qu’on peut le couplé à des faibles charges sans
risque d’emballement. Son couple est proportionnel au courant d’induit, et très important
à faible vitesse, d’où ces performances dynamiques très élevés. Son courant de
démarrage est très fort d’où la limiter pour éviter l’échauffement du circuit induit. Ce moteur
est le moteur de base des asservissements de position, aussi bien pour les petites que les
grandes puissances, et il est utilisé dans des pompages, le transport comme TGV.
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Avec :
Va : Tension d’alimentation du circuit induit [Volt].
Ia : Courant d’induit [ampère].
Ra : Resistance du circuit d’induit [Ohm].
La : Inductance du circuit d’induit [Henry].
Vf : Tension du circuit d’excitation [Volt].
If : Courant d’excitation [Ampère].
Rf : Resistance du circuit d’excitation [Ohm].
Lf : Inductance du circuit d’excitation [Henry].
E : Force électromotrice [Volt].
Les caractéristiques :
Le moteur composé est un alliage du moteur série et du shunt, il a bénéficié des avantages
des deux moteurs. Son couple de démarrage est plus fort que le moteur shunt. Il peut
fonctionner à faible charge sans risque d’emballement et présente une meilleur stabilité
que les deux moteurs précédents, mais il est fait seulement pour l’entrainement à vitesse
rigoureusement constante. On peut utiliser ces moteurs dans les ateliers où on utilise les
appareils de lavage, les cisailles et les broyeuses etc
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Solution
Pour limiter cette intensité à une valeur acceptable, au moment du démarrage, on place,
en série avec l’induit, une résistance Rhd que l’on élimine au fur et à mesure que le moteur
prend de la vitesse. La pointe du courant acceptée sera Id = U/ (r + Rhd)
Plus la vitesse de rotation est élevée, plus la pression des balais doit augmenter
pour rester en contact avec le collecteur donc plus le frottement est important ;
Aux vitesses élevées les balais doivent donc être remplacés très régulièrement ;
Le collecteur imposant des ruptures de contact provoque des arcs, qui usent
rapidement le commutateur et génèrent des parasites dans le circuit d'alimentation,
ainsi que par rayonnement électromagnétique.
Un autre problème limite les vitesses d'utilisation élevées de ces moteurs lorsque le rotor
est bobiné, c'est le phénomène de « défrettage », la force centrifuge finissant par casser
les liens assurant la tenue des ensembles de spires (le frettage).
La température est limitée au niveau du collecteur par l'alliage utilisé pour braser les
conducteurs du rotor aux lames du collecteur. Un alliage à base d'argent doit être utilisé
lorsque la température de fonctionnement dépasse la température de fusion de l'alliage
classique à base d'étain.
Un certain nombre de ces inconvénients ont partiellement été résolus par des réalisations
de moteurs sans fer au rotor, comme les moteurs « disques » ou les moteurs « cloches »,
qui néanmoins possèdent toujours des balais.
Les inconvénients ci-dessus ont été radicalement éliminés grâce à la technologie du
moteur brushless, aussi dénommé « moteur à courant continu sans balais », ou moteur
sans balais, ou machine synchrone autopiloté.
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CONCLUSION
La machine à courant continu a été durant de nombreuses années l'actionneur
principalement utilisé dans les applications à vitesse variable. En effet, comme cela a été
mis en évidence, le contrôle de la vitesse de rotation peut être aisément réalisé par action
sur la f.é.m. d’induit de la machine (en grandeur « permanente », donc moyenne).
Sur un autre plan, on peut agir sur le flux inducteur qui est réglé par le courant dans
l’inducteur (appelé aussi courant d’excitation). Mais le transit de la puissance par des
contacts glissants au niveau du collecteur rend cette machine fragile. Elle réclame un
entretien périodique de contrôle des balais et des lames du collecteur, voire du
changement préventif de ces organes. C’est pourquoi dans les applications de puissance,
elle tend actuellement à être remplacée par la machine asynchrone (MAS) beaucoup plus
robuste et plus économique. En raison de lois de fonctionnement non linéaires, il faut
l’associer à des convertisseurs appropriés.
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REFERENCES
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