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ELECTRONIQUE ANALOGIQUE 2
10/07/2023 Cours 1 – Introduction au régime transitoire
et à l'oscillation
Ludovic OBONGUI
Ingénieur en Sciences et Techniques Industrielles
Introduction
Avec le premier module d’électronique analogique, nous avons abordé les notions de bases de
l’électronique notamment les généralités sur l’électronique et ses composants, l’amplification
électronique, les amplificateurs opérationnels et le filtrage actif. Toutes ces connaissances serviront
de socle de compétences et de connaissances qui vous permettront d’aborder de nouvelles notions
durant ce deuxième module.
Les grandeurs électriques dans le régime harmonique dépendent du temps mais de façon
harmonique. L’étude des circuits linéaires dans le régime harmonique se fait dans le temps mais sans
qu’aucune modification des paramètres opératoires n’intervienne. Pourtant dès lors qu’un circuit
contient au moins un condensateur ou une inductance, les régimes étudiés ne sont atteints que
quelques temps après le changement d’un paramètre du circuit. Ces composants agissent à tout
changement de condition de fonctionnement et amènent une certaine inertie dans le circuit. L’étude
de la période transitoire allant d’un régime permanent vers un autre régime permanent, nécessite une
approche particulière qui fera l’objet de cette partie.
Nous n’étudierons pas toutes les configurations en régime transitoire. Nous nous limiterons qu’à
l’étude des cas simples des circuits du premier ordre. Nous verrons que la durée du régime transitoire
est relativement courte et dépend des caractéristiques des composants R, L et/ou C du circuit étudié.
I. Généralités :
1. Système linéaire :
Un élément est dit linéaire si la relation qui relie la tension 𝑈𝑈 et le courant 𝐼𝐼 qui le parcourt, est
linéaire au sens mathématique du terme c’est-à-dire représentée par une droite 𝐼𝐼 = 𝑘𝑘 ∗ 𝑈𝑈 passant
par l’origine.
Figure 1 : Système linéaire
Un système linéaire possédant une entrée 𝑒𝑒 = 𝑒𝑒(𝑡𝑡) et une sortie 𝑠𝑠 = 𝑠𝑠(𝑡𝑡) est un système
possédant les propriétés de proportionnalité et d’additivité i.e. 𝒔𝒔𝒊𝒊 (𝒕𝒕) est la réponse du système à
�����
l’entrée 𝑒𝑒𝑖𝑖 (𝑡𝑡) 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 𝑖𝑖 = 1, 𝑛𝑛. Un système linéaire est régi par une équation différentielle linéaire
d’ordre n à coefficients constants de la forme :
Les signaux d’excitation sont utilisés pour caractériser un système dans le domaine temporel.
On étudie alors la réponse de ce système à ces signaux à partir de l’instant 𝒕𝒕 = 𝟎𝟎 arbitrairement fixé.
Tableau 1 : Les signaux d'excitation
•Le système est excité par un échelon. C’est par exemple le cas de la mise sous tension d’un
circuit électrique.
•Le système est excité par une rampe de pente « a » qui croit théoriquement vers l’infini, mais
qui en pratique se sature. C’est le cas par exemple d’une commande de démarrage
progressif d’un moteur.
•Le système est excité par une sinusoïde causale. C’est par exemple le cas de la mise sous
tension secteur d’un actionneur.
La réponse impulsionnelle :
Soit un système linéaire dans un état initial donné, on modifie son excitation d’entrée 𝒆𝒆(𝒕𝒕) et on
observe sa réponse en sortie 𝒔𝒔(𝒕𝒕). Dans cette étude, le système linéaire résultant du circuit sera
décrit par une équation différentielle linéaire à coefficients constants, fonction de la variable temps
𝑡𝑡. On se limite à la résolution de cette équation sur 𝒕𝒕 € ] 𝟎𝟎, + ∞[ pour des conditions initiales établies
à 𝑡𝑡 = 0+ par des considérations physiques.
La mise en équation du circuit électrique s’effectue grâce aux lois et théorèmes généraux vus.
Deux techniques sont possibles :
Méthode directe
On établit l’équation différentielle de la grandeur électrique recherchée directement
dans le domaine temporel. Ce qui sera vu dans cette partie.
La solution (Réponse du système) de l’équation différentielle est du type : 𝑠𝑠(𝒕𝒕) = 𝒔𝒔𝟏𝟏 (𝒕𝒕) + 𝒔𝒔𝟐𝟐 (𝒕𝒕)
𝑠𝑠2 𝑡𝑡 Est une solution particulière de l’équation avec second membre de même
nature que l’entrée 𝒆𝒆(𝒕𝒕). Cette partie de la réponse est appelée réponse forcée.
Pour les cas simples, on détermine 𝒔𝒔𝟐𝟐 𝒕𝒕 par identification de même nature que
𝒆𝒆(𝒕𝒕).
La réponse d’un système à l’entrée peut aussi s’écrire : 𝒔𝒔(𝒕𝒕) = 𝒔𝒔𝑻𝑻𝑻𝑻𝑻𝑻𝒏𝒏 (𝒕𝒕) + 𝒔𝒔𝑷𝑷𝑷𝑷𝑷𝑷𝑷𝑷 (𝒕𝒕)
•𝑠𝑠𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 𝑡𝑡 Est la partie de la réponse appelée réponse transitoire. Cette partie tend vers zéro
lorsque 𝑡𝑡 tend vers l’infini.
𝑠𝑠𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃𝑃 𝑡𝑡 Est la partie appelée réponse permanente. Cette partie ne tend pas vers zéro
lorsque 𝑡𝑡 tend vers l’infini.
Un système est en régime transitoire tant que la réponse transitoire n’est pas éteinte. La durée
de ce régime dépend des constantes de temps du système. Pendant ce régime :
On résout l’équation différentielle sur 𝑡𝑡 ∈ ]0, +∞[ pour des conditions initiales établies à 𝑡𝑡 =
0+ par des considérations physiques, ce qui détermine les constantes d’intégration.
Avant application de l’excitation 𝑒𝑒 (𝑡𝑡), les éléments réactifs (condensateurs et bobines) d’un
circuit électrique possèdent généralement déjà de l’énergie à 𝑡𝑡 = 0− , qu’ils conservent à 𝑡𝑡 = 0+ (il
n’y a pas de discontinuité d’énergie). Un condensateur soumis à la tension 𝑈𝑈0 stocke une énergie 𝑊𝑊𝐶𝐶 =
1 1
∗ 𝐶𝐶 ∗ 𝑈𝑈02 et une bobine traversée par un courant 𝐼𝐼0 stocke une énergie 𝑊𝑊𝐿𝐿 = ∗ 𝐿𝐿 ∗ 𝐼𝐼02 . La tension
2 2
𝑼𝑼𝟎𝟎 pour un condensateur, et l’intensité 𝑰𝑰𝟎𝟎 pour une bobine sont les conditions initiales. Il faut se
rappeler que :
On étudie ici un cas très fréquent : la réponse d’un système du premier ordre à un échelon 𝑒𝑒(𝑡𝑡) =
𝐸𝐸 ∗ 𝑢𝑢(𝑡𝑡) avec 𝑏𝑏1 = 0. Ce qui conduit à la même solution à la tension 𝒆𝒆(𝒕𝒕) = 𝑬𝑬 pour 𝑡𝑡 > 0.
Tableau 3 : Résolution équation différentielle du 1er ordre – Réponse indicielle
Pour 𝑆𝑆0 < 𝑆𝑆+∞ le signal de sortie est croissant, tandis que pour 𝑆𝑆0 > 𝑆𝑆+∞ le signal est
décroissant.
Remarque :
Le temps de réponse est généralement défini à 5% de la valeur finale (𝑠𝑠(𝑡𝑡) = 0,95 ∗ 𝑆𝑆+∞ →
𝑡𝑡 ≈ 3 ∗ 𝜏𝜏) ou à 1% de la valeur finale (𝑠𝑠(𝑡𝑡) = 0,99 ∗ 𝑆𝑆+∞ → 𝑡𝑡 ≈ 5 ∗ 𝜏𝜏)
On peut aussi exprimer le temps 𝑡𝑡2 − 𝑡𝑡1 mis pour passer de 𝑠𝑠1 à 𝑠𝑠2 du signal :
1. Pseudo-intégrateurs passifs RC et LR :
Tableau 4 : Etude temporelle des circuits pseudo-intégrateurs RC et LR
En régime permanent, la tension 𝑢𝑢𝑆𝑆 (𝑡𝑡) = + 𝑎𝑎 ∗ (𝑡𝑡 − 𝜏𝜏) est en retard de 𝜏𝜏 sur la tension d’entrée
𝑢𝑢𝐸𝐸 (𝑡𝑡) = 𝑎𝑎 ∗ 𝑡𝑡. Ces tensions croissent théoriquement à l’infini. En pratique, un phénomène
(saturation de la source ou destruction des composants) limitera cette source.
Etude temporelle de la réponse à une sinusoïde causale 𝒖𝒖𝑬𝑬 (𝒕𝒕) = 𝑬𝑬𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴𝑴 ∗ 𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬𝐬 (𝒘𝒘𝒘𝒘) ∗ 𝒖𝒖(𝒕𝒕)
On obtient en considérant qu’aucune énergie n’est stockée dans les éléments réactifs à 𝑡𝑡 = 0 :
𝑡𝑡
𝑢𝑢𝑆𝑆 (𝑡𝑡) = −𝑀𝑀 ∗ sin (𝜌𝜌) ∗ 𝑒𝑒 −𝜏𝜏 + 𝑀𝑀 ∗ sin (𝑤𝑤𝑤𝑤 + 𝜌𝜌) 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 𝑡𝑡 > 0
Avec :
𝐸𝐸𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀
𝑀𝑀 = 𝑒𝑒𝑒𝑒 tan 𝜌𝜌 = −𝜏𝜏 ∗ 𝑤𝑤
�1 + (𝜏𝜏 ∗ 𝑤𝑤)2
𝐸𝐸𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀𝑀
En régime permanent, la tension 𝑢𝑢𝑆𝑆 (𝑡𝑡) = ∗ sin (𝑤𝑤𝑤𝑤 + 𝜌𝜌) qui correspond bien à régime
�1+(𝜏𝜏∗𝑤𝑤)2
sinusoïdal ou harmonique.
On peut bien sûr déduire la transmittance complexe (Amplification complexe) et ses
caractéristiques :
𝑈𝑈𝑆𝑆 1 1
𝑇𝑇 = = 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 �𝑇𝑇� = 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝜌𝜌 = − arctan(𝜏𝜏 ∗ 𝑤𝑤)
𝑈𝑈𝐸𝐸 1 + 𝑗𝑗 ∗ 𝑤𝑤 ∗ 𝑡𝑡 �1 + (𝜏𝜏 ∗ 𝑤𝑤)2
Notes :
- Il est aussi possible de déduire les intensités des éléments passifs à partir des lois générales de
l’électricité.
- Les démonstrations détaillées des résultats obtenus pourraient se faire au cours des travaux
dirigés.
Circuits pseudo-dérivateurs CR et RL
Le diagramme temporel est identique au cas étudié plus haut à la différence que 𝑆𝑆0 = 𝐸𝐸 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑆𝑆+∞ =
0. On en déduit alors qu’en régime permanent, la tension d’entrée 𝑢𝑢𝑆𝑆 (𝑡𝑡) 𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒𝑒 𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛𝑛 (= 0).
En régime permanent, la tension 𝑢𝑢𝑆𝑆 (𝑡𝑡) = 𝑎𝑎 ∗ 𝜏𝜏 est une constante égale à la pente du signal
d’entrée au coefficient 𝜏𝜏 𝑝𝑝𝑝𝑝è𝑠𝑠. Cependant, la tension d’entrée ne peut pas croître indéfiniment
(saturation de la source).
Notes :
- Il est aussi possible de déduire les intensités des éléments passifs à partir des lois générales de
l’électricité.
- Les démonstrations détaillées des résultats obtenus pourraient se faire au cours des travaux
dirigés.
Associée aux mathématiques, l’oscillation quantifie la tendance d’une fonction ou d’une suite à
varier entre des valeurs extrémales. Physiquement, on retrouve l’oscillation dans les systèmes
oscillants dont la variété est impressionnante et rare. Il s’agit par exemple de la corde vocale, de la
suspension pneumatique, de la corde d’un violon, d’un circuit électrique oscillant, etc.
De ces exemples, on peut tirer les systèmes oscillants mécaniques et les systèmes oscillants
électriques. Ces systèmes oscillants mécaniques sont caractérisés par un état d’équilibre stable qui
ayant reçu de l’énergie s’écartent de leurs positions d’équilibre. Une force de rappel tente de les
ramener en équilibre.
Les systèmes oscillants électriques permettent d’obtenir un signal périodique à des fréquences
bien définis. Très utiles dans les applications électroniques, le signal alternatif obtenu permet de
polariser les composants actifs du montage. C’est le cas par exemple de l’horloge d’un micro-
ordinateur, la base de temps d’un oscilloscope, etc.
Dans cette partie du cours, nous introduirons les oscillateurs et présenterons les oscillateurs
électriques et leurs particularités.
I. Les oscillateurs :
1. Définitions :
Un oscillateur est un système physique manifestant la variation d’une grandeur physique de part
et d’autre d’un état d’équilibre. Si les variations se reproduisent identiques à elles-mêmes,
l’oscillateur est dit périodique dans le cas contraire apériodique. On peut citer comme exemples :
L’oscillateur peut être dit harmonique si la variation de la grandeur physique est une fonction
sinusoïdale du temps. C’est le cas d’une pendule simple ou élastique. Il est dit non harmonique ou de
relaxation dans le cas contraire.
Oscillateur libre
•L’oscillateur peut être aussi considéré comme libre s’il effectue des oscillations qui
correspondent à ses propres caractéristiques.
Oscillateur forcé
•Il est dit forcé s’il est soumis à un autre système oscillant qui essaie de lui imposer
ses oscillations.
Exemples
•C’est le cas par exemple d’un ressort vertical qui effectue des oscillations libres
quand il est tenu par une main immobile.
•Quand la main effectue un mouvement oscillant vertical on obtient des oscillations
forcées.
Oscillateur amorti
• Un oscillateur est dit amorti s’il effectue des oscillations dont l’amplitude
diminue avec le temps.
Oscillateur entretenu
Exemples
• Ceci est le cas pratiquement de tous les oscillateurs observés (plus ou moins
amortis en raison des frottements)
• C'est le cas d'une pendule d'une montre
Période T
• La période 𝑇𝑇 est la durée d’une oscillation. C’est la plus courte durée après
laquelle le phénomène oscillatoire se reproduit à l’identique à lui-même.
• L’unité de la période est la seconde (s).
Fréquence f
1. Définitions :
En électricité, l’oscillation est la capacité d’un système de produire un signal périodique, de forme
sinusoïdale, carrée, en dents de scie, ou quelconque. On parle dans ce cas d’oscillateur électrique. Il
existe deux types d’oscillateurs électriques :
Les oscillateurs non harmoniques se basent sur la répétition d’un phénomène apériodique,
généralement la charge et la décharge d’un condensateur, l’arrivée à une tension seuil déclenchant la
phase suivante.
2. Oscillateurs sinusoïdaux :
2.1. Définition :
Un oscillateur sinusoïdal est par définition un système autonome qui, à partir d’une source
d’énergie continue (alimentation stabilisée ou pile), délivre un signal de forme sinusoïdale aussi pure
que possible de fréquence et d’amplitude fixes ou ajustables par l’utilisateur.
Un oscillateur comporte toujours un élément actif associé à un circuit passif. L’élément actif est
souvent un transistor bipolaire, un transistor à effet de champ ou un amplificateur opérationnel.
2.2. Caractéristiques :
a. Condition d’oscillation :
D’une façon générale, on peut aussi représenter un oscillateur par le schéma bloc ci-dessous :
C’est la condition d’oscillation. Cette condition se décompose en une condition sur la phase et
une condition sur l’amplitude.
2.4. Classification :
On peut classer les oscillateurs selon différents critères. On peut utiliser comme critère principal
la constitution des éléments du circuit passif. On trouve :
Tableau 6 : Classification des oscillateurs
Les oscillateurs RC
Seules les résistances, des condensateurs et éléments actifs (AOP/Transistors) existent mais aucune
inductance n’est tolérée dans le circuit. Il permet de travailler à basses fréquences.
Les oscillateurs LC
Ils comprennent des inductances et des condensateurs réels. Ils sont utilisés pour les fréquences
élevées.
Les oscillateurs à quartz
Ils sont destinés à produire des signaux de haute précision très stables en fréquences. Ils sont à base
de quartz.
Générateurs de fonctions
Ils sont capables de délivrer des signaux sinusoïdaux. Leur principe de fonctionnement est différent
de celui des oscillateurs.
𝑹𝑹 𝑪𝑪
On trouve à la sortie un signal quasi-sinusoïdal à condition que 𝑹𝑹𝟐𝟐 > 𝑪𝑪𝟐𝟐
𝟏𝟏 𝟏𝟏
𝑹𝑹 𝑳𝑳
On trouve à la sortie un signal quasi-sinusoïdal à condition que 𝑹𝑹𝟐𝟐 > 𝑳𝑳𝟏𝟏
𝟏𝟏 𝟐𝟐
𝑹𝑹 𝑪𝑪
On trouve à la sortie un signal quasi-sinusoïdal à condition que 𝑹𝑹𝟐𝟐 > 𝑪𝑪𝟐𝟐
𝟏𝟏 𝟏𝟏
La réaction étant de type tension parallèle. Le quadripôle de réaction est un circuit RC qui fournit
un déphasage entre la sortie et l’entrée.
Conclusion
Au regard de ce qui précède, nous avons abordé dans la première partie de ce cours, les notions
sur le régime transitoire où nous avons réalisé l’étude temporelle de plusieurs circuits électriques de
premier ordre. Dans la deuxième partie, nous avons introduit la notion d’oscillation qui trouve son
application dans la mécanique et l’électricité. Nous avons essentiellement présenté les oscillateurs
électriques harmoniques et leurs caractéristiques. Comme nous avons pu le constater, le composant
électronique transistor peut être utilisé dans l’oscillateur électrique. Bien sûr, nous aborderons l’étude
de ce composant mais cela après l’étude des diodes qui sera l’objet de notre prochain cours.