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THE UNIVERSITY OF
NGAOUNDÉRÉ
NGAOUNDERE
ENSAI
ENSAI
DEPARTEMENT DE GENIE
DEPARTEMENT OF
ELECTRIQUE,
ELECTRICAL,ENERGY AND
ENERGETIQUE ET
AUTOMATIC ENGINEERING
AUTOMATIQUE
Exposé
Electronique de puissance
LES HACHEURS
Rédigé par :
MEVA PIERRE BLAISE JUNIOR
KAYEM TATCHEM CEDRIC MARIUS
MALO TEJIOFOUET TATIANA
BOUITANG BOULOU JUNIOR
NEOSSI GUENA MATHURIN
NZEUFO TCHASSEM EMMANUEL
AMADOU OUMAROU
YOUSSOUFA DJAFAROU
ALLARASSEM NGARMAJI APOTRE
Sous la direction de :
DR FONOU
5 CONCLUSION 20
1 INTRODUCTION
Un convertisseur statique est un système permettant d’adapter une source d’énergie en la
convertissant.Les premiers convertisseurs de puissance électrique ont été réalisés avec des ma-
chines électriques couplées mécaniquement.Avec l’apparition des semi-conducteurs et de l’élec-
tronique de puissance, avec les diodes, les transistors,thyristors,...les systèmes de conversions
deviennent de plus en plus élaborés et ne nécessitent plus des machines tournantes.C’est des
convertisseurs statiques.
Il permet de transférer l’énergie d’une source de tension constante de valeur fixe vers un
récepteur de type courant, c’est le plus rudimentaire, il permet donc d’obtenir une tension de
valeur moyenne réglable unidirectionnelle. Le schéma de principe est donné par la figure sui-
vante.
L’interrupteur électronique (H) peut être un transistor de puissance (bipolaire, MOS, ou IGBT)
ou un thyristor accompagné d’un circuit auxiliaire d’extinction ou un GTO, il est commandé
par un signal périodique de rapport cyclique α avec (0 ≤ α < 1), élaboré par un circuit de
commande isolé d’hacheur, donné par la figure ci-dessous.
Le fonctionnement est, alors continu ; le courant évolue entre une limite inférieure IM IN et
une limite supérieure IM AX
a-Analyse du fonctionnement
Nous pouvant décomposer cette analyse en deux parties distinctes :
di(t) di(t)
Ri(t) + L = 0 ⇒ Ri(t) = −L
dt dt
di(t) R
⇒ = − dt
i(t) L
Z Z
di(t) R
⇒ = − dt
i(t) L
R
⇒ i(t) = A exp(− t)
L
Solution particulière :
E
E = Ri(t) ⇒ i(t) =
R
Solution générale :
i(t) = E
R
+ A exp(− R
L
t).On pose τ = L
R
i.e i(t) = E
R
+ A exp(− τt )
E
t = 0 ⇒ i(0) = IM IN = +A
R
E
⇒ A = IM IN −
R
E E t
⇒ i(t) = + (IM IN − ) exp(− )
R R τ
Calcul de IM AX
E E αT
t = αT ⇒ i(αT ) = IM AX = + (IM IN − ) exp(− )
R R τ
αT E αT
⇒ IM AX = IM IN exp(− ) + (1 − exp(− ))
τ R τ
– 2ème cas :αT < t < T (Q ouvert, DRL fermé)
Solution générale :
di(t) di(t)
Ri(t) + L = 0 ⇒ Ri(t) = −L
dt dt
di(t) R
⇒ = − dt
i(t) L
Z Z
di(t) R
⇒ = − dt
i(t) L
R
⇒ i(t) = A exp(− t)
L
Calcul de IM AX
αT
t = αT ⇒ i(αT ) = IM AX = A exp(− )
τ
αT
⇒ A = IM AX exp( )
τ
t − αT
⇒ i(t) = IM AX exp( )
τ
Calcul de IM IN
αT
t = T ⇒ i(T ) = IM IN = IM AX exp(T − )
τ
T
⇒ IM IN = IM AX exp(− (1 − α))
τ
di(t)
u(t) = Ri(t) + L ⇒ u(t)dt = Ri(t)dt + Ldi(t)
dt
Z T Z T Z T
⇒ u(t)dt = Ri(t)dt + Ldi(t)
0 0 0
RT
En régime établi, la tension moyenne aux bornes de l’inductance est, nulle i.e 0
Ldi(t) =
0
Donc :
1 T
Z
U= u(t)dt
T 0
1 αT
Z
= Edt
T 0
αT
=E
T
= αE
αE
⇒I=
R
Le hacheur série est, équivalent à un transformateur non réversible à courant continu de
rapport de transformation α avec α ≤ 1.
c-Ondulation du courant
IM AX = IM IN exp(− αT
τ
)+ E
R
(1 − exp(− αT
τ
))(1)
T
IM AX = IM IN exp( τ (1 − α))(2)
αT E αT T
(1) − (2) = IM IN exp(− ) + (1 − exp(− )) − IM IN exp( (1 − α)) = 0
τ R τ τ
αT T E αT
⇒ IM IN e− τ (1 − e τ ) = − (1 − e− τ )
R
− αT
E (1 − e τ ) αT
⇒ IM IN = − eτ
R (1 − e Tτ )
αT
E (1 − e τ )
⇒ IM IN =−
R (1 − e Tτ )
T
⇒ IM AX = IM IN e τ (1−α)
On considère L très élevée donc τ >> T donc les morceaux d’exponentielle sont des segments
de droites ce qui permet un calcul simplifié des courant IM IN et IM AX (e = 1 + si >> 1)
αE
Ce qui donne IM IN = R
et IM AX = IM IN (1 + (1 − α) Tτ ) i.e IM AX = αE
R
(1 + (1 − α) Tτ ) .
∆I = IM AX − IM IN
αE T αE
= (1 + (1 − α) ) −
R τ R
αE T
=
R τ
Calcul de son maximum :
L TE
τ= ⇒ ∆I = α(1 − α)
R L
TE
⇒ ∆I 0 = (1 − 2α) = 0 ⇒ α = 0.5
L
TE E
⇒ ∆LM AX = =
4L 4Lf
FIG6 :Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur série pour une charge R-L
a-Principe et Montage
Le hacheur parallèle permet de varier le courant fourni par une source de courant I dans un
récepteur de tension U.
Ce hacheur est, constitué d’un interrupteur à ouverture commandée en parallèle avec le récep-
teur et d’un interrupteur à fermeture et ouverture spontanée entre la source et le récepteur.
Dans ce cas , E est, une fém comme dans le cas précédent mais elle est, à présent en série avec
une inductance L ( dans un premier temps on néglige sa résistance propre R) donc une source
de courant qui débitent dans une source de tension Ec et que la diode D empêche tout retour
de courant vers la source.
a-i-Analyse du fonctionnement
Nous pouvant décomposer cette analyse en deux parties distinctes :
dil (t) E
E=L ⇒ dil (t) = dt
dt Z LZ
E
⇒ dil (t) = dt
L
E
⇒ iL (t) = t + K
L
A t=0 on a iL = ILM IN = K
Donc iL (t) = EL t + ILM IN et ILM AX = i(αT ) = E
L
αT + ILM IN
E − Ec
t = αT ⇒ il (αT ) = ILM AX = (αT ) + K
L
E − Ec
⇒ K = ILM AX − (αT )
L
E − Ec E − Ec
⇒ iL (t) = t + ILM AX − (αT )
L L
E − Ec
⇒ iL (t) = (t − αT ) + ILM AX
L
E−Ec
ILM IN = iL (t) = L
(1 − α)T + ILM AX
On a :
E E
ILM AX = αT + ILM IN ⇒ ∆IL = ILM AX − ILM IN = αT
L L
d-Formes d’ondes des principales grandeurs
Z T
1
UL = uL (t)dt
T 0
=0
1
= [(EαT ) + (T − αT )(E − Ec )]
T
= E − Ec + αEc
⇒ Ec (1 − α) = E
E
⇒ Ec =
1−α
L’interrupteur H est fermé pendant le temps (αT ) l’énergie est stockée dans la bobine L et
la tension de sortie est négative par rapport aux points communs : la diode est bloquée. Le
blocage de H provoque la décharge de l’inductance dans la charge R. Cette décharge peut être
totale ou partielle.
*Mise en équation
Les deux phases de fonctionnement sont :
diL
U =L , 0 < t < αT
dt
diL
Vs + L , αT < t < T
dt
On obtient pour iL :
U
iL = t + I0 , 0 < t < αT
L
Vs
iL = − + I1 , αT < t < T
t − αT
*Allures des grandeurs
α
Vs = U
1−α
conclusion
Ce montage peut abaisser ou élever la tension d’entrée en agissant sur le rapport cyclique. La
tension de sortie est négative «montage inverseur».
ETUDE DE CAS
On suppose que les inductances de lissages (L1 et L2 ) sont grandes pour considérer les cou-
rants (i1 = I1 et i2 = I2 ) comme constants ; et on aborde que la conduction continue. Pendant la
fermeture de l’interrupteur H ; nous avons stockage de l’énergie dans l’inductance L1 , transfert
d’énergie du condensateur C vers l’inductance L2 et vers la charge. En conduction continue,
la tension aux bornes du condensateur C ne s’annule pas et la diode D est alors bloquée. Le
blocage de H entraîne la conduction de la diode de roue libre D, et le condensateur se recharge.
*Mise en équation
Pour 0 < t < αT :
dvc
ih = I1 + I2 , ic = C = −I2
dt
Pour αT < t < T :
dvc
iD = I1 + I2 , ic = C = −I1
dt
On obtient vc
I2
vc = − t + vc1 , 0 < t < αT
C
I1
vc = (t − αT ) + vc2 , αT < t < T
C
Tension de sortie :
La condition (vL1 )moy = 0 et (vL2 )moy = 0, en régime permanent donne U = (vH )moy = (1−α)V c
et Vs = (vD )moy = αVc , on obtient :
α
Vs = U
1−α
IQ
– Hacheur série : Ec = E
1−α
, IQ = α IM AX +I
2
M IN
et I = IM AX +IM IN
2
= α
.
IM AX +IM IN
– Hacheur parallèle : Ec = E
1−α
, IL = 2
et I = (1 − α) IM AX +I
2
M IN
= IL (1 − α)
Dans les deux cas les transferts d’énergie s’effectuent de la source vers la charge pour
toute valeur du rapport cyclique
Si on veut un transfert d’énergie en sens inverse il sera donc nécessaire d’associer deux
structures du type précédent et en outre, d’adopter pour chacune d’elle une politique de
gestion de la commande
On obtient alors un hacheur double, ou à deux interrupteurs, réversible en courant. Une telle
structure est, bien adaptée pour la récupération d’énergie en vitesse variable dans le cas d’une
machine à courant continu.
Donc :
1 T
Z
U= u(t)dt
T 0
1
= [(EαT ) + (T − αT )(−E)]
T
= Eα − E + Eα
= E(2α − 1)
FIG16 : Forme d’ondes des principales grandeurs d’un Hacheur réversibles en tension
La structure la plus complète et la plus riche d’emploi est, à 4 interrupteurs ces derniers
sont disposés de la façon suivante :
Le transfert d’énergie s’effectue dans les deux sens avec une réversibilité en tension et une ré-
versibilité en courant.
5 CONCLUSION