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[Eclairage]
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mouvement-et-de-presence-absence/
25 septembre 2007
Sommaire
Utilisation
Les détecteurs de présence, associés ou pas à des boutons poussoirs, permettent
d’aider les gestionnaires de bâtiments dans leur “quête” à l’économie d’énergie. Ces
dernières années, leur domaine d’applications s’est considérablement étendu. En effet,
outre la commande de l’éclairage intérieur et extérieur, ils sont actuellement utilisés pour
la commande d’automatismes tels que :
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En éclairage, le détecteur de présence allume les luminaires lors de l’entrée de
l’occupant et les éteint quelques temps après sa sortie. Une temporisation à l’extinction
est nécessaire pour ne pas réduire la durée de vie des lampes par des cycles
d’allumage/extinction trop fréquents. Par exemple, une absence de 1 ou 2 minutes ne
peut entraîner l’extinction des lampes.
À noter, toutefois, qu’un détecteur a sa consommation propre. S’il est de bonne qualité,
cette consommation est réduite (< 1W).
Principe de fonctionnement
Dans le jargon des professionnels, un détecteur de mouvements se différencie d’un
détecteur de présence par sa grande sensibilité.
Pour une gestion de présence, le détecteur peut travailler seul. Dès qu’une
personne entre dans la zone de détection, l’éclairage est allumé. Ce principe est
applicable dans les locaux où les détections sont fréquentes, mais de courte durée.
Pour une gestion d’absence, le détecteur doit être combiné avec un système de
commande volontaire (type bouton-poussoir). Une personne entrant dans un local
avec accès à la lumière naturelle peut choisir d’allumer ou pas l’éclairage en
fonction du niveau d’éclairement régnant dans le local. Si elle choisit d’allumer, le
détecteur ne coupera l’éclairage qu’après un délai réglable d’absence de la
personne. Ce principe permet, en général, de responsabiliser les occupant.
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Technologies des détecteurs
Ils détectent le mouvement du corps humain par la
mesure du rayonnement infrarouge (= chaleur) émis par
le corps humain.
Pour certains modèles perfectionnés, cette sensibilité est réglable. Le réglage sera
différent selon le type de local : dans un bureau où les mouvements sont parfois minimes
(travail sur ordinateur, par exemple) on le réglera sur une forte sensibilité, tandis que
dans un local sujet à des courants d’air, on le réglera sur une sensibilité plus faible.
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La limite d’utilisation des détecteurs IR réside dans
son incapacité à effectuer une détection au travers
d’une paroi par exemple. C’est le cas dans les
sanitaires ou les bureaux paysagers aménagés
avec des cloisons antibruit ou des armoires
hautes.
Les détecteurs US sont de type émetteur/récepteur et
fonctionne sur le principe de l’effet Doppler. Toute onde
ultrasonique (32 kHz à 45 kHz) émise par le détecteur qui
rencontre un objet sur son parcours, “rebondit” en
direction inverse avec une fréquence différente. Le
détecteur est capable de mesurer l’écart de fréquence et
de générer ainsi un signal de présence. Les détecteurs
US ont une portée limitée mais peuvent détecter des
mouvements mineurs et ce même autour de certains
obstacles.
Les détecteurs de présence à infrarouges risquent de ne
pas détecter les mouvements légers. Par contre des
détecteurs à ultrasons peuvent être trop sensibles et
risquent de déclencher l’allumage de l’éclairage lors du
passage “d’une mouche”. Pour éviter cet inconvénient
tout en gardant une sensibilité importante, certains
détecteurs, appelés “détecteurs à double technologie”
combinent ultrasons et infrarouge.
Détecteurs sonores
Comme son nom l’indique les détecteurs sonores réagissent au bruit. Cette technologie
pourra être utilisée dans les sanitaires par exemple. Pratiquement, on n’utilisera qu’un
seul détecteur de ce type dans les communs des sanitaires sans être obligé d’en placer
un dans chaque WC. Le moindre bruit émis au travers des parois des WC permettrait de
pouvoir prolonger la lecture de son journal en toute quiétude (“pour les amateurs de
sieste au WC, dorénavant s’abstenir !”).
Détecteurs “intelligents”
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Ce type de détecteur à double technologie enregistre pendant plusieurs mois le mode
d’occupation du local et adapte automatiquement sa sensibilité.
Types de détecteurs
On distingue deux familles d’équipement :
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Les détecteurs placés au plafond
Ils seront également utilisés dans les grands locaux tels que salles de sports de manière
à pouvoir couvrir l’ensemble de l’espace.
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digital : connecté à un ballast type DALI ou
sur un réseau type DALI, ce genre de
détecteur peut agir sur un ou des groupes de
luminaires.
Les multidétecteurs
la détection de présence,
la régulation en fonction du niveau d’éclairage
naturel,
la réception IR d’un signal de commande à distance (télécommande).
Si plusieurs détecteurs sont placés dans un même lieu, il est intéressant de prendre un
modèle de détecteur avec un mécanisme “maître” (ou “master”) et un ou plusieurs avec
mécanisme “esclave” (ou “slave”). Un détecteur avec mécanisme “maître” est plus cher,
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mais les mécanismes “esclave” sont beaucoup moins chers,
ce qui rend l’ensemble intéressant économiquement.
Si les sondes destinées à la régulation de la ventilation sont d’un principe identique, elles
intègrent par contre des temporisations à l’enclenchement et au déclenchement
nécessaires pour éviter des sollicitations trop fréquentes du système de ventilation.
À noter qu’il existe des bouches de soufflage qui intègrent une sonde de présence
directement :
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Emplacement
L’espace couvert par un détecteur détermine l’emplacement des détecteurs.
Les détecteurs doivent être placés de manière à couvrir tout l’espace à détecter.
Exemple.
On souhaite placer des détecteurs de présence pour commander l’éclairage du hall ci-
dessous.
Caractéristiques du détecteur :
Interrupteurs automatiques
Le choix de l’emplacement du
détecteur a une grande importance sur
son bon fonctionnement. Il ne faut pas
que le détecteur soit influencé par une
source de lumière permanente (dans
ce cas, croyant l’éclairage suffisant, il
ne commandera pas l’allumage) ou
encore par un mouvement en-dehors
de la zone commandée (ouverture de
porte, …).
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uniquement en choisissant bien l’emplacement des détecteurs; dans d’autres cas il
faudra placer des “jalousies” sur le détecteur, de manière à ce qu’il ne voit que d’un seul
côté.
Montage à 2 fils.
Montage à 3 fils.
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S’il y a plusieurs points de détection dans un même lieu, on monte les détecteurs en
parallèle, ou encore on monte un détecteur avec mécanisme “maître” et un (ou plusieurs)
détecteur(s) avec mécanisme “esclave” :
Détecteurs en parallèle
Montage à 2 fils.
Montage à 3 fils.
En plus de la phase (et éventuellement du neutre ou d’une deuxième phase) qui arrive au
détecteur, on doit disposer d’un conducteur entre les détecteurs.
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