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Éclairage automatique

Nous définissons L'éclairage comme u l'ensemble des moyens qui permettent à l'homme de doter
son environnement des conditions de luminosité qu'il estime nécessaires à son activité ou son
agrément. L'éclairage associe une source lumineuse (naturelle ou artificielle, fixe ou mobile) et
d'éventuels dispositifs de type batteries, luminaires ou miroir/puits de Lumière.

Les détecteurs de présence, associés ou pas à des boutons poussoirs, permettent d’aider les
gestionnaires de bâtiments dans leur “quête” à l’économie d’énergie. Ces dernières années, leur
domaine d’applications s’est considérablement étendu. En effet, outre la commande de l’éclairage
intérieur et extérieur, ils sont actuellement utilisés pour la commande d’automatismes tels que :

En éclairage, le détecteur de présence allume les luminaires lors de l’entrée de l’occupant et les
éteint quelques temps après sa sortie. Une temporisation à l’extinction est nécessaire pour ne pas
réduire la durée de vie des lampes par des cycles d’allumage/extinction trop fréquents. Par exemple,
une absence de 1 ou 2 minutes ne peut entraîner l’extinction des lampes.
Dans le jargon des professionnels, un détecteur de mouvements se différencie d’un détecteur de
présence par sa grande sensibilité.
Différentes technologies existent sur le marché. La technologie à infrarouge (IR) est la plus répandue
dans le domaine de l’éclairage. Cependant, quelques applications de gestion d’éclairage, comme
dans les sanitaires par exemple, font appel aux technologies ultrasoniques (US), combinées IR et US
ou encore sonore.
En général, l’électronique des détecteurs permet de développer des logiques de gestion de
l’éclairage en détection de présence ou d’absence. En d’autres termes :
* Pour une gestion de présence, le détecteur peut travailler seul. Dès qu’une personne entre dans la
zone de détection, l’éclairage est allumé. Ce principe est applicable dans les locaux où les détections
sont fréquentes, mais de courte durée.
* Pour une gestion d’absence, le détecteur doit être combiné avec un système de commande
volontaire (type bouton-poussoir). Une personne entrant dans un local avec accès à la lumière
naturelle peut choisir d’allumer ou pas l’éclairage en fonction du niveau d’éclairement régnant dans
le local. Si elle choisit d’allumer, le détecteur ne coupera l’éclairage qu’après un délai réglable
d’absence de la personne. Ce principe permet, en général, de responsabiliser les occupant.
* Ces détecteurs permettent en réalité  d’imaginer toute sorte de fonctionnement. Par exemple,
pour des couloirs : en cas d’absence la lumière est dimmée (intensité réduite) et dès détection de
présence, l’éclairage est remis à 100 %. L’extinction arrive seulement en cas d’absence plus longue.
*
* Technologie de détection

*
Ils détectent le mouvement du corps humain par la mesure du rayonnement infrarouge (= chaleur)
émis par le corps humain.
Ils sont dits “passifs” car ils n’émettent aucune radiation, contrairement aux détecteurs à infrarouge
actif de type “barrière”. Ils mesurent le rayonnement infrarouge émis par les surfaces chaudes.
Ils fournissent une indication de changement d’occupation d’un lieu : absence ou présence. Ils ne
permettent pas de connaître le taux d’occupation d’un local ou le nombre d’occupants.

Plus précisément, les détecteurs de mouvement à infrarouge comportent un certain nombre de


facettes sensibles. Leur rayon d’action est ainsi découpé en une série de segments. C’est le passage
d’un corps (et donc de chaleur) du rayon de vision d’une facette vers celui d’une autre facette qui
permet de détecter le mouvement.
La sensibilité d’un détecteur dépend donc du nombre de segments sensibles. Par exemple, un
détecteur dont le rayon de détection est découpé en peu de segments risque de ne pas détecter une
personne se dirigeant vers lui.

Pour certains modèles perfectionnés, cette sensibilité est réglable. Le réglage sera différent selon le
type de local : dans un bureau où les mouvements sont parfois minimes (travail sur ordinateur, par
exemple) on le réglera sur une forte sensibilité, tandis que dans un local sujet à des courants d’air, on
le réglera sur une sensibilité plus faible.
La limite d’utilisation des détecteurs IR réside dans son incapacité à effectuer une détection au
travers d’une paroi par exemple. C’est le cas dans les sanitaires ou les bureaux paysagers aménagés
avec des cloisons antibruit ou des armoires hautes.

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