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I. Physiologie Cardiovasculaire
II. Physiologie de la Respiration
III. Digestion, Absorption et Métabolismes
IV. Physiologie Rénale et Métabolisme Hydrominéral
Physiologie Cardiovasculaire
I. ANATOMIE DU COEUR
Le cœur est une pompe qui propulse le sang vers le
reste des organes à travers les vaisseaux.
Les deux cœurs (droit et gauche) fonctionnent de façon synchrone. Les oreillettes et
ventricules sont séparés par une paroi que l’on appelle le septum. Il empêche le sang de
circuler d’un cœur à l’autre.
Physiologie Cardiovasculaire
II. LE COEUR ET LA CIRCULATION SANGUINE
Lors de la relaxation ou diastole: le sang va arriver dans
l’oreillette droite puis remplir le ventricule droit.
Lors de la contraction suivante (systole), le sang va être
expulsé du ventricule droit vers les poumons par l’artère
pulmonaire.
Dans les poumons : une fois le sang est oxygéné, il revient
au cœur par les 4 veines pulmonaires qui aboutissent à
l’oreillette gauche
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Physiologie Cardiovasculaire
III. Les différentes cavités cardiaques
Dans la cavité thoracique, le cœur est enveloppé dans un sac protecteur appelé péricarde. Son
rôle est de protéger le cœur.
1. Les oreillettes
Les oreillettes ont une paroi musculaire de faible épaisseur car elles ont un rôle contractile
faible et les pressions qu’elles supportent sont faibles. Leurs cavités sont recouvertes d’un
endothélium appelé endocarde.
Les cavités des oreillettes contiennent de fins muscles appelés muscles pectinés pouvant
participer aux voies de conduction électrique cardiaque
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Physiologie Cardiovasculaire
III. Les différentes cavités cardiaques
2. Les ventricules
Les ventricules ont des parois très épaisses. En particulier, le ventricule gauche qui a une
épaisseur 2 à 3 fois supérieure à celle du ventricule droit.
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Physiologie Cardiovasculaire
IV. Les valves cardiaques
1. Les valves sigmoides
Les valvules des orifices pulmonaires sont appelées valves sigmoïdes pulmonaires, et celles de
l’orifice aortique sont appelées valves sigmoïdes aortiques. Elles permettent lors de la
contraction ventriculaire d’éviter le reflux dans les ventricules.
Lorsque les ventricules se contractent, la pression intraventriculaire dépasse la pression dans
l'aorte et dans l'artère pulmonaire. Les valvules sigmoïdes vont alors s'ouvrir.
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Physiologie Cardiovasculaire
IV. Les valves cardiaques
2. Valves tricuspides et mitrales
La circulation se fait du cœur gauche au cœur droit et il existe un système de valves qui
empêche le sang de retourner de là où il vient.
Les valves qui se trouvent entre les oreillettes et les ventricules empêchent le reflux du sang
dans les oreillettes, valvules auriculo-ventriculaires ou tricuspide (VD) et mitrale (VG). Elles
sont rattachées, par des cordages tendineux, à des piliers musculaires appelés papillaires.
Lorsque le cœur est complètement relâché, les valves tricuspides sont ouvertes. Le sang
peut s'écouler dans ces ventricules. Lorsque les ventricules se contractent pour expulser le
sang, les valvules se ferment. Les cordages tendineux et les papillaires, maintiennent les
valves en position fermée.
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Physiologie Cardiovasculaire
V. Le réseaux coronnaire
Le cœur possède aussi une vascularisation avec des artères et des veines : ce sont les artères et
les veines coronaires.
Les deux artères coronaires prennent naissance dans le creux des valvules sigmoïdes aortiques,
circulent à la surface du myocarde et plongent dans l’épaisseur du muscle qu’elles irriguent. Les
veines coronaires sont collectées dans une vaste poche veineuse appelée sinus coronaire, qui
s’ouvre dans l’oreillette droite
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Physiologie Cardiovasculaire
VI. Le cycle cardiaque
En moyenne, le rythme cardiaque chez l’homme est de 60 à 70 battements par minute. Chez
les animaux, ce rythme est inversement proportionnel à la taille de l’animal.
Commence par une phase de relaxation isovolumique : le volume intracavitaire ne change pas,
seule la pression intracavitaire diminue.
Dès que la pression ventriculaire atteint celle des oreillettes, les valvules auriculo-
ventriculaires s’ouvrent et le sang peut alors entrer dans le ventricule : il y a alors
augmentation du volume avec peu de modification de la pression ventriculaire.
Physiologie Cardiovasculaire
VII. Les bruits du coeur
l’acétylcholine NA
- : Effets Chronotrope et Inotrope
négatifs sous l’influence de la libération
de l’acétylcholine
Cellules ventriculaire
cardiaque
Physiologie Cardiovasculaire
X. L’organisation multicellulaire des cellules cardiaques
Les disques intercalaires
Les cellules cardiaques sont reliées entre elles par des
jonctions particulières appelées disques intercalaires.
2 – La troponine C ou TnC possède 4 sites de fixation pour le calcium qui, lorsqu'ils sont
occupés, lèvent l'action de la troponine I.
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Physiologie Vasculaire
I. L’appareil circulatoire: la structure des artères
-Vasa vasorum :
Présent pour les artères de grand calibre
Rôle de Vascularisation par des capillaires propres à l'artère
Physiologie Vasculaire
I. L’appareil circulatoire: la structure des artères
Intima
C'est la tunique la plus interne et la plus fine de l’artère, Elle est en contact avec le sang et se
compose de :
Cellules endothéliales associées les unes aux autres pour former une couverture étanche
3. Les artérioles
Elles sont reconnues d’une part par leur petit calibre mais
aussi par leur structure :
Les veines contiennent des valvules qui imposent le sens de circulation du sang et empêchant
les retours.
Il n'y a jamais de limitante élastique, propre à l'artère musculaire, et à l'artère élastique
(grosses artères), et délimitant habituellement la media de ces artères.
Physiologie Vasculaire
II. L’appareil circulatoire: les veines
1. Veinules
Elles possèdent une intima limitée a une couche de cellule endothéliales, une media très
mince contenant quelques couches de cellules musculaires lisses, reposant sur l'adventice.
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Physiologie Vasculaire
I. Le système lymphatique :
1. La lymphe
La lymphe est un liquide a composition similaire au plasma
sanguin. Elle contient des leucocytes, notamment des
lymphocytes . La lymphe est donc du sang sans globules rouges,
il est plus pauvre en nutriments que le sang et contenant les
déchets.
Au niveau des capillaires sanguins, se produit le passage du
plasma et des leucocytes. Cette traversée des parois des
capillaires par une partie des constituants sanguins forme le
liquide interstitiel. Ce dernier retourne à la circulation générale
par des vaisseaux spéciaux, les vaisseaux lymphatiques.
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Physiologie Vasculaire
III. Le système lymphatique : les organes lymphatiques
1. Le thymus
C’est l’organe de maturation des cellules lymphocytaires T. Il joue un rôle important dans
l’induction de la tolérance au soi, en permettant la destruction à l’intérieur du thymus des
lymphocytes T auto-réactifs et la maturation de lymphocytes T régulateurs. Des anomalies de
la sélection thymique de ces deux types de lymphocytes T sont responsables de la survenue
de maladies auto-immunes.
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Physiologie Vasculaire
III. Le système lymphatique : les organes lymphatiques
2. La rate
Elle a un rôle dans l'épuration sanguine. Elle en assure l'élimination des germes ainsi que des
cellules dégénérées. En effet , les bactéries et les cellules altérées sont repérées puis détruites
par les anticorps.
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Physiologie Cardiaque
I. L’électrocardiogramme : ECG
L’électrocardiogramme, qui est un enregistrement de Conduction fibers
l’activité électrique cardiaque, est obtenu à l’aide Sinus Node
1924.
ECG
L’onde P : dépolarisation auriculaire
La largeur de l’onde P reflète le temps nécessaire à la dépolarisation pour
Normal se propager dans
Electrocardiogram
l’ensemble de l’oreillette.
L’intervalle P-R : la conduction auriculo-ventriculaire
Pendant cette phase, l’onde de dépolarisation se propage du nœud sinusal jusqu’au tissu de
Purkinje. Ces événements ne sont pas visibles au niveau de l’ECG, car la masse tissulaire
impliquée est trop faible. L’intervalle P-R est représentatif de la conduction entre les
oreillettes et les ventricules.
Physiologie Cardiaque
I. L’électrocardiogramme : ECG
Le complexe QRS : la dépolarisation ventriculaire
Conduction fibers
ventricules. Atrium
Le segment ST : plateau du potentiel d’action
Suite au QRS, le signal revient à sa ligne de base et ce Ventricle
Ca2+
Conduction fibers
Sinus Node
Atrium
Na+ K+
Ventricle
-80 mV
ECG Ventricular cardiac action potential
Normal Electrocardiogram
Les variations de potentiel d'une cellule cardiaque ou autre sont dues à des mouvements
d'ions de part et d'autre de la membrane du plasmique.
Concentration ionique intracellulaire: K+ 130 mM, Na+ 5-15 mM, Ca2+ 10-4 mM, Cl- 15-20 mM.
Concentration ionique extracellulaire: K+ 4-6 mM, Na+ 140 mM, Ca 2+ 1-2 mM, Cl- 130 mM.
Physiologie Cardiaque
II. Le potentiel d’action: conventions
Pour que ces gradients soient maintenus, il existe Ca2+
des systèmes de maintient.
Au repos, une cellule cardiaque est chargée Na+ K+
négativement. Elle est donc polarisée
-80 mV
Si le potentiel de membrane devient encore plus
négatif que sa valeur normale, on dit qu'il y a Ventricular cardiac action potential
hyperpolarisation.
Limitante
élastique
Intima interne
Media
Adventice
Limitante
élastique
externe
Physiologie Vasculaire
I. Les cellules musculaires lisses
L'organe contractile de la paroi vasculaire est la cellule musculaire lisse. Sa structure la
différencie du muscle strié par l'absence de stries en Z. Elle possède un équipement contractile
avec des fibres Actines-Myosine, des mitochondries. Ces cellules sont innervées par le système
nerveux sympathique (car il n'y a pas d'innervation parasympathique des vaisseaux).
- Un mécanisme local, par lequel chaque tissu de l’organisme adapte son débit sanguin à son
besoin métabolique.
- Un mécanisme général, nerveux et hormonal ayant pour effet de maintenir stable la
pression artérielle.
Physiologie Vasculaire
III. Muscle vasculaire lisse : potentiel d’action
La stimulation sympathique provoque, par ouverture de canaux Chlore, une dépolarisation qui,
même si elle n’atteint pas le seuil de déclenchement du potentiel d’action, s’accompagne d’une
augmentation du taux de contraction.
Lorsque le seuil de déclenchement du potentiel d’action est atteint, les canaux Calcium voltage-
dépendants s’ouvrent déclenchant une dépolarisation. Par la suite le seuil des canaux
potassiques sera atteint provoquant ainsi leur activation et le début de la repolarisation.
Physiologie Vasculaire
IV. Mécanismes de contraction vasculaire
La contraction vasculaire peut être modulée de deux manière: Avec ou sans
l’intermédiaire du potentiel.
Le couplage pharmaco-mécanique
Facteurs Locaux: • O2, CO2, K+, Osmolarité , Chaleur (peau), Histamine, NO, Bradykinine
I. Physiologie Cardiovasculaire
II. Physiologie de la Respiration
III. Digestion, Absorption et Métabolismes
IV. Physiologie Rénale et Métabolisme Hydrominéral
Physiologie de la respiration
- La cage thoracique
- Les Voies Aériennes Supérieures (VAS) VAI
- Les Voies Aériennes Inférieures (VAI)
Physiologie de la respiration
Système respiratoire: Anatomie
La cage thoracique
La cage thoracique est située au niveau du thorax. Ses rôles principaux sont de maintenir en
place et protéger certains organes vitaux et structures viscérales.
Sa composition osseuse:
-Le rachis thoracique en arrière sur la
ligne médiane, composé de 12 vertèbres.
-Les côtes en arrière, latéralement et en
avant, au nombre de 12 paires.
- Arcs costaux faisant la jonction entre le
rachis en arrière et le sternum en avant.
- Le sternum en avant, sur la ligne
médiane.
Physiologie de la respiration
Système respiratoire: Les voies aériennes supérieures
Le Nez
Le nez est l'organe de l'odorat. Le haut de celui-ci est constitué des os nasaux, deux petits os
symétriques qui forment l'arête du nez. À l'intérieur du nez se trouvent les fosses nasales, la
cornet nasale dont le tissu qui la recouvre produit du mucus qui humidifie l'air.
Cette organe sert donc à conduire, Filtrer, Humidifier et réchauffer l ’air. De plus, il contient les
récepteurs olfactifs et sert de caisse de résonance à la voix
Physiologie de la respiration
Système respiratoire: Les voies aériennes supérieures
Le Pharynx
Le pharynx est un carrefour aéro-digestif entre les voies aériennes de la cavité nasale et les
voies digestives (de la cavité buccale ou bouche à l'œsophage).
Composé de trois zones: Nasopharynx, Oropharynx, Laryngopharynx
Rôle :
Alvéoles :
- 300-500 millions
- Diamètre : 300 µm
- Ecoulement de gaz dans les poumons dans le sens de gradient de pression jusqu’à atteindre
une pression similaire à celle de la pression atmosphérique.
- Mécanique d’expiration
E : écoulement gazeux
E inversement proportionnel à résistance
P : pression
E proportionnel à la différence de Pression
R : résistance
La compliance pulmonaire peut être diminuer à cause de fibrose, rigidité de la paroi thoracique
C = DeltaV/(Palv – Pip)
Si pellicule alvéolaire était composé d’eau pure les alvéoles s’affaisserait entre chaque
inspiration
Physiologie de la respiration
Les volumes et capacités pulmonaires
On mesure plusieurs volumes pulmonaires permettant d ’établir les capacités respiratoires d’un individu.
On dénombre donc:
Le volume courant VT: Volume mobilisé à chaque cycle respiratoire pendant une respiration normale.
Le volume de réserve inspiratoire VRI: Volume maximum pouvant être inspiré en plus du VT à l'occasion
d'une inspiration profonde.
Le volume de réserve expiratoire VRE: Volume maximum pouvant être rejeté en plus du volume courant à
l'occasion d'une expiration profonde.
La capacité vitale CV: Somme des trois volumes précédents, représente le volume d’air total que les
poumons peuvent mobiliser.
Le volume résiduel VR: Volume d'air se trouvant dans les poumons à la fin d'expiration forcée. Autrement dit
qu'il est impossible d'expirer.
La capacité pulmonaire totale CPT: somme de la capacité vitale CV et du volume résiduel VR.
La capacité inspiratoire CI: somme du volume courant et de du volume de réserve inspiratoire.
Physiologie de la respiration
Les volumes et capacités pulmonaires
Espace mort:
Part de l ’air respiré qui remplit les zones de
conduction et qui ne participe pas aux échanges
gazeux (environ 150 ml)
Pour un volume courant de 500ml, seul 350 ml
sont utiles pour la ventilation alvéolaire.
Rôles : Réchauffement, Humidification, Épuration
de l’air inspiré
La ventilation normale est de 500 ml par
respiration à un rythme d ’environ 12 x/mn soit 6
litre/mn
La ventilation peut atteindre 200 litre/mn en cours
d ’effort intense
Physiologie de la respiration
Les volumes et capacités pulmonaires: techniques de mesures
La spirométrie consiste en une série d'examens des fonctions respiratoires, selon des
paramètres et dans des conditions précises. Le but d'une spirométrie est de contrôler la
fonction ventilatoire en mesurant les volumes d’air mobilisés par les mouvements
respiratoires et les débits ventilatoires.
Physiologie de la respiration
Les volumes et capacités pulmonaires: techniques de mesure.
La technique de dilution de l’hélium : est basée sur la propriété de l’Hélium qui ne franchit
pas la barrière alvéolaire pendant une limite de temps.
L’Hélium se répartie dans l’ensemble du poumon. La Capacité résiduelle pulmonaire (FRC)
peut être calculée grace à loi de conservation des masses
C1×V1 = C2×V2
C1×V1 = C2×(V1+FRC)
FRC = ((C1xV1)/C2) - V1
Loi des pressions partielles de Dalton: la pression totale exercée par un mélange de gaz =
somme P° partielle des différents gaz.
L’effet de l’altitude sur la pression atmosphérique: La pression atmosphérique diminue avec
l ’altitude : Po2 à 3000m diminue à 110 mm Hg; Po2 augmente de 760 mm Hg tous les 10 m
lorsque l ’on descend sous l ’eau
Physiologie de la respiration
Les échanges Gazeux
I. Physiologie Cardiovasculaire
II. Physiologie de la Respiration
III. Digestion, Absorption et Métabolismes
La salive : 0,5 à 1,5 L/ jour (solution antibactérienne, solution tampon : neutralise l’acidité,
mucine : protection de la muqueuse, lubrification des aliments, enzymes digestives)
Digestion, Absorption et Métabolismes
Le pharynx:
Le pharynx est un conduit reliant les cavités nasales au larynx
(conduit aérien à l'entrée de la trachée) et la cavité buccale à
l'œsophage.
Sa fonction est donc la conduction de l'air et des aliments.
L’osophage
L’estomac
Digestion, Absorption et Métabolismes
L’estomac
Angle de Hiss: empêche le reflux des enzymes, de l ’acide gastrique et de la bile duodénale de
pénétrer dans l’œsophage.
Les ondes électriques de bases générées sont appelées ondes lentes, 3 à 6 fois par minutes d’une
durée de 6 à 10 sec. Ces ondes, définissent le rythme électrique de base, et se propagent à
l’ensemble du corps jusqu’au pylore
Digestion, Absorption et Métabolismes
Contraction et motricité gastrique:
Seul existe les contractions péristaltiques
Complexes Moteurs Migrants
Ce sont des vagues d'activité se propagent dans l’intestin
dans un cycle régulier pendant l'état de jeûne. Ces complexes
moteurs aident à déclencher des ondes péristaltiques
L’activité électrique est différente à l’état à jeun et rassasié
A l’état à jeun une faible proportions des ondes lentes (10%) sont surchargées de Potentiels
de Pointes (dépolarisations des cellules de muscles lisses qui permettent les contractions
mécaniques, Ils sont couplés aux ondes lentes pendant la digestion pour accentuer la
puissance du brassage des aliments et augmenter le vidange gastrique.).
A l’état postprandial (après manger), toutes les ondes lentes sont surchargées de PP et on a 3-
6 par minutes des contractions péristaltiques. Ondes de pointes
Contractions
Digestion, Absorption et Métabolismes
Vidange gastrique:
Processus par lequel le chyme est délivré à l’intestin afin de subir les différentes étapes de la
digestion. Le processus de vidange sera différent en fonction de la nature du contenu
gastrique
Phase liquide
Sous l’influence du gradient de pression du aux contractions de l’estomac. Ce processus de
vidange est influencé par le contenu énergétique du liquide (Sérum physiologique plus rapide
que sérum glucosé)
Phase solide digestible
A des cinétiques lentes par rapport à la phase liquide. Elle est contrôlée par les contractions
antrales (3/min). Le passage pylorique exige une taille < à 2 mm.
Phase solide indigestible
Concerne les diamètres entre 2 et 7 mm
Digestion, Absorption et Métabolismes
L’appareil digestif :
L’intestin grêle
Digestion, Absorption et Métabolismes
L’intestin grêle
L'intestin grêle est la partie de l'appareil digestif humain située entre l'estomac et le côlon. Il
est composé de duodénum, suivi du jéjunum puis l'iléon. Sa longueur est d’environ 6m.
L’intestin grêle
Le duodénum est le segment initial de
l'intestin grêle. Il fait suite à l'estomac par
l'intermédiaire du pylore et est suivi par le
jéjunum à l'angle duodéno-jéjunal ou angle
de Treitz. C'est le seul segment fixe de cet
intestin grêle, le reste étant mobile à cause
brassage du des aliments. Il présente une
activité péristaltique permanente. Sa
longeur est de 25 à 30cm.
Digestion, Absorption et Métabolismes
L’intestin grêle
Le jéjunum est la partie centrale de
l'intestin grêle. Il est suivie de l'iléon. Chez
l'Homme adulte, il mesure en général de 2
à 8 m de long. Il commence juste après
l'angle de Treitz. Le pH du jéjunum est en
général entre 7 et 8.
La plus importante source d'énergie chez la plupart des animaux, les sucres sont uniquement
absorbés sous forme de monosaccharide
La digestion de l’amidon par l’amylase salivaire débute dans la bouche et se poursuit dans la
partie supérieure de l’estomac avant que l’acidité gastrique ne détruise l’amylase. L’amylase
pancréatique achève la dégradation de l’amidon dans l’intestin grêle. L’amylase coupe les
amidons en oligosaccharides et en disaccharides.
L’amylase est une enzyme digestive classée comme saccharidase (enzyme qui brise les
polysaccharides).
Les dimères et les oligosaccharides sont soumis à l’action des disaccharidases (saccharase,
lactase …).
Les glucides sont donc transformés en glucose, fructose et galactose pour être absorbés.
Digestion, Absorption et Métabolismes
Absorption des glucides
Le glucose franchit le pôle apical de la cellule intestinal par l’intermédiaire d’une protéine de
cotransport , le symport Na+-glucose ou SGLT1 (sodium-glucose linked transporter). L’activité
de ce transporteur est déterminée par la pompe Na+/K+ ATPase localisée sur la membrane
basale de l’entérocyte.
Ce type de transport du glucose est appelé transport actif secondaire. Le glucose sort ensuite
de la cellule par diffusion facilitée grâce à un deuxième transporteur du glucose localisé sur la
membrane basale de l’entérocyte, le GLUT2 (glucose transporter).
SGLT1 et GLUT2 peuvent aussi
transporté le galactose
.
Le transporteur GLUT5 est spécifique
du fructose. Ensuite, son transport à
travers la membrane basale étant
assuré par GLUT2.
Digestion, Absorption et Métabolismes
Absorption des glucides
Digestion, Absorption et Métabolismes
Absorption des protéines
Le rôle des protéines est d’apporter les nutriments azotés, les acides aminés nécessaires à la
croissance et au renouvellement tissulaire.
L’absorption des protéines se fait essentiellement dans l’intestin grêle
Le transport du calcium: Deux modes de transport suivant les apports en calcium; actifs quand
il est bas, passif quand il est élevé.
- Transport actif Le calcium est importé par un canal TRP
et expulsé par une ATPase.
Favorise le mélange des aliments avec les sécrétions digestives, facilite le contact entre la
muqueuse et le chyme, et propulse le contenu intestinal en direction du colon.
Il existe deux types de motilité: segmentation et péristaltique.
- Les contractions en segmentation sont des contractions circulaires de l'Intestin Grêle
- Les vagues péristaltiques sont des contractions sur la longueur qui permettent un
déplacement tout au long de l'appareil digestif. La combinaison de la contraction à un
endroit et de la relaxation de l'autre côté permettent de propulser le bol alimentaire.
Digestion, Absorption et Métabolismes
L’appareil digestif :
Le colon
Digestion, Absorption et Métabolismes
Le colon
La fonction du colon est de recevoir le contenu iléal et de le transporter jusqu’à l’anus. Durant
ce transport de l’eau est réabsorbée.
Les mouvements du colon doivent assurer :
- Une activité de mélange du contenu pour favoriser le processus de digestion et
l’absorption du sodium et de l’eau.
- Une activité propulsive assurant le transit du contenu.
- Un rôle fondamental de contrôle du volume et de la composition ionique des selles. Le
colon absorbe le Na+ et le Cl- et sécrète le K+ et le CO3H- ce qui aboutit à une rétention d’eau
et une concentration des matières fécales.
Digestion, Absorption et Métabolismes
L’absorption au niveau du colon
Mouvement de masse: Ce sont des ondes de contraction intenses qui se déplacent rapidement
du milieu du côlon jusqu'au rectum. Elles apparaissent 3 à 4 fois par jour, généralement après
un repas car elles sont déclenchés par les aliments contenus dans l'estomac. A la différence du
péristaltisme, après passage de l'onde, le muscle lisse reste contracté un certain temps.
Digestion, Absorption et Métabolismes
La régulation de la digestion
Trois types de régulation : La régulation nerveuse, hormonale et gastro-intestinale.
L’activité motrice et sécrétoire du tube digestif est régulée essentiellement par un système
nerveux intrinsèque. Ce système est appelé système nerveux entérique.
Le système entérique se divise en 2 plexus qui s'étendent sur toute la longueur du tube digestif
Plexus myentérique (ou plexus d’Auerback) : est surtout responsable du contrôle moteur,
Il est situé entre la couche musculaire circulaire et la couche musculaire longitudinale.
Plexus sous -muqueux (ou plexus de Meissner) : est surtout responsable des sécrétions
gastro- intestinales et du débit sanguin local. Il est situé entre la muqueuse et la couche
musculaire circulaire.
Plexus = réseau de filets nerveux ou de vaisseaux anastomosés (réunis entre eux) de façon complexe.
Digestion, Absorption et Métabolismes
la digestion
La régulation nerveuse
Digestion, Absorption et Métabolismes
la digestion
La régulation nerveuse
Système nerveux extrinsèque
En plus du système nerveux entérique, le système digestif est aussi régulé des systèmes nerveux
sympathique et parasympathique :
2. Stimulation du
système nerveux
parasympathique
agissant au niveau du
plexus myentérique.
Digestion, Absorption et Métabolismes
La régulation de la digestion
La régulation nerveuse
Péristaltisme www.fmed.ulaval.ca
Sa sécrétion est stimulée par la présence de peptides ou d'acides aminés dans l'estomac,
distension mécanique de l'antre du pylore ou par le système parasympathique (le nerf
vague).
- Cette hormone stimule la sécrétion d'acide (HCl) dans le fundus gastrique, la sécrétion de
pepsine et la sécrétion du facteur intrinsèque (cofacteur protéique de l’absorption de la
vitamine B12).
La secrétine : est une hormone intestinale induisant la sécrétion par le pancréas d'enzymes
digestives (trypsine et chymotrypsine) ainsi que de HCO3- qui va neutraliser l'acidité.