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Énoncer à l’oral

les différents
problèmes

Dégager la
problématique
Thème 3 : Corps humain et santé

Chapitre : Le monde microbien et la santé

Problématique globale : Comment les êtres humains et les micro-


organismes cohabitent-ils ensemble ?

Introduction :

Les microorganismes, ou microbes, sont des organismes microscopiques,


trop petits pour être vus à l’œil nu. Les microbes sont de partout dans
notre environnement, y compris sur notre corps et dans les cavités du
corps (intestins par exemple). La plupart ne sont pas dangereux et
contribuent à nous maintenir en bonne santé.
I. Relation entre l’humain et les micro-organismes
a. Le monde des microbes

Fiche activité I.a.1 : Quelques microorganismes


Activité pratique I.a.2 : Observation des bactéries du yaourt

Bilan :

Tous les milieux de vie (air, terre, eau) sont peuplés d'êtres vivants
microscopiques appelés microbes ou micro-organismes. Ils sont classés
en 3 groupes : les virus, les bactéries et les microchampignons. Certains
sont inoffensifs et d'autres provoquent des maladies, ils sont dits
pathogènes.
b. Les barrières naturelles

Fiche activité I.b.1 : Notre peau

Bilan :
Les microorganismes (virus, bactérie ou microchampignons) vont pénétrer et
« attaquer » notre corps de façon différentes.

Pour nous rendre malade, un microorganisme doit d’abord pénétrer dans notre
organisme : c’est la contamination. Pour cela, il doit franchir les barrières de
notre corps : la peau ou les muqueuses. Lorsque les microbes pathogènes sont
entrés, ils vont se multiplier rapidement : c’est l’infection.
h"ps://www.rtbf.be/info/societe
/detail_cas-de-botulisme-en-
france-quelles-sont-les-regles-a-
respecter-lorsqu-on-consomme-
des-aliments-en-
conserve?id=10314452
Source : livre belin
II. Les moyens de défense de l’organisme

Problématique : Comment expliquer que nous ne sommes pas constamment


malades alors que nous sommes constamment en contact avec des
microorganismes pathogènes ?
a. La multiplication bactérienne

Fiche activité II.a.1: TP - les conditions optimales de multiplication


bactérienne
Fiche activité II.b.2 : Croissance bactérienne et température
Bilan :

Les conditions optimales de multiplication des bactéries sont identiques à


celles du corps humain :
- chaleur (37°c)
- nutriments
- milieu aqueux (eau)
Par conséquent, elles peuvent se reproduire ; on obtient des colonies
bactériennes, nombreuses qui peuvent commencer l'offensive.
b. La contamination : 1ère étape

Définition de la contamination :Pénétration de microorganismes à l’intérieur


de l’organisme.

Fiche activité II.b.1 : Exemple d’une infection bactérienne


Bilan :

Après la contamination, les bactéries se multiplient et fabriquent un poison.

Le poison se propage dans tout le corps et attaque les systèmes.

(ex : légionelle / respiratoire - salmonelle / digestif - tétanos / nerveux)

C'est l'infection.

b. L’infection: 2ème étape


c. L’infection: 2ème étape

Fiche activité II.c.1 : Exemple d’une infection virale - le SIDA

Bilan :

Après la contamination, l’infection virale s’effectue en plusieurs étapes :


1. les virus pénètrent dans les cellules cibles ;
2. l'ADN viral s'intègre à l'ADN de la cellule ;
3. le virus se multiplie dans la cellule ;
4. les virions sortent de la cellule en l'éclatant et vont attaquer d'autres
cellules.
Lien vidéo :
https://www.reseau-canope.fr/corpus/video/se-laver-ou-pas-64.html

Problématique : Comment pouvons-nous éviter d’être contaminé ?

Consigne : Trouver des hypothèses.


Hypothèse : Nous pensons qu’en se lavant les mains, en désinfectant les
« instruments » des médecins, en mettant la main devant la bouche lorsque
l’on troussent… nous pouvons éviter la contamination.

d. Quelle(s) mesure(s) faut-il prendre pour éviter la contamination et


donc l’infection ?

Fiche activité II.d.1 : Méthodes de prévention


Définition

Ensemble de mesures Destruction, pour éviter l’infection, des


préventives, permettant microorganismes existant à la surface d’un
d’éviter la contamination par organisme vivant, à l’aide d’une substance
les microorganismes. chimique : un antiseptique.
Bilan

Afin d'éviter que les microorganismes pénètrent nos barrières naturelles


(peau, muqueuses), plusieurs moyens sont mis à notre disposition :
- on les détruit dans l'environnement qui devient stérile : c'est l'asepsie. on
détruit les microbes sur la peau : c’est l’antisepsie (bétadine, savon) ;
- on met en place des barrières artificielles : gants, masques, préservatifs
contre les IST.

Définition

- IST : Infections Sexuellement Transmissibles (SIDA, mononucléose…).


- Asepsie : destruction des microbes dans l’environnement.
- Antisepsie : destruction des microbes sur la peau et muqueuses.
TP mosaïque : Antibiogramme

Bilan :

Le rôle d’un antibiogramme est de trouver l’antibiotique le plus efficace


contre la bactérie testée. En présence du bon antibiotique, le nombre de
bactéries diminue alors qu’il augmente sans.
Les antibiotiques ne sont efficaces que sur les bactéries et pas sur les virus.
Les antibiotique ne sont donc prescrit qu’en cas d’infection bactérienne.
Problématique : Source : un jour une actu

Comment notre corps va nous défendre en cas d’infection viral ou bactérienne


non traitée par les antibiotique?
Hypothèse : Nous pensons que certaines cellules peuvent nous défendre.
III. Les réponses immunitaire de l’organisme
a. La réaction inflammatoire
Fiche activité III.a.1 : Le fonctionnement de la réaction inflammatoire
Bilan :
Lors une infection, suite à une contamination par un microorganisme, on
observe une réaction de défense des globules blancs appelés leucocytes.
Du pus, formé de plasma sanguin accumule des cellules mortes au combat.
Cette première réaction de défense est locale et immédiate.

Plasma : liquide jaune formant le sang sans les globules rouges.

Fiche activité III.a.2 : Le système immunitaire


Correction de la fiche activité III.a.2

Les leucocytes et les globules rouges sont fabriqués dans la moelle


osseuse. Ils apprennent à attaquer les envahisseurs dans le thymus.

À maturité, ils circulent dans le sang et la lymphe pour détecter les


mauvaises cellules (bactéries, tumeurs…).
Les ganglions permettent de concentrer les envahisseurs (ils gonflent :
signe de maladie).
En fin de vie, les cellules sanguines meurent dans la rate qui les éliminent.

Vaisseau lymphatique : tuyau qui contient de la lymphe.


Lymphe : sorte de plasma qui circule dans des vaisseaux et enveloppe les
cellules du corps.
b. La réponse immunitaire rapide

Fiche activité III.b.1 : La réaction rapide– tâche complexe

Bilan :

Après la contamination, les micro-organismes sont très rapidement attaqués


par des phagocytes. Ces phagocytes absorbent puis digèrent les micro-
organismes lors de la phagocytose. Cela permet le plus souvent de bloquer
l’infection.
Parfois, la phagocytose ne suffit pas à entraîner la guérison.

Questionnement : Quelles sont les réactions immunitaires secondaires ?

c. Les réactions plus lentes

Fiche activité III.c.1 : La réaction lente


Bilan :

Les microorganismes portent des molécules ou produisent des toxines que l’organisme
reconnaît comme étrangères : ce sont des antigènes.

Les lymphocytes B : sécrètent dans le sang des anticorps capables de se fixer sur les antigènes
et de les neutraliser.

Les lymphocytes T tueurs : détruisent par contact les cellules infectées par un virus.
d. La vaccination

Fiche activité III.d.1 : Encore des piqures

Bilan :

La vaccination (injection d’un ou plusieurs antigènes différents) permet à l’organisme


d’acquérir préventivement et durablement une mémoire immunitaire relative à un ou
plusieurs micro-organismes.

Cette mémoire immunitaire est permise par le maintien, dans l’organisme, de leucocytes
spécifiques : les lymphocytes mémoires.

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