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Bloc opératoire
Domaine d’application
Le présent document expose les performances fonctionnelles et techniques pour la programmation, la conception et la
construction du bloc opératoire, incluant la salle de réveil pour une clientèle adulte et pédiatrique. Il complète les informations
émises pour la mission « Centre hospitalier de soins généraux et spécialisés » (CHSGS) incluant les centres hospitaliers et
instituts avec affiliation universitaire (CHU, CHAU et IU).
L’application des performances fonctionnelles et techniques contenues dans le présent document n’est pas obligatoire, au même
sens que les lois et règlements. Cependant, il y a obligation de résultats en fonction des objectifs énoncés.
1.1 Définition
Le bloc opératoire est un secteur névralgique du centre hospitalier. Il regroupe l’ensemble des espaces, locaux et équipements
nécessaires à la réalisation d’interventions chirurgicales qualifiées de générales ou spécialisées à des fins diagnostiques et
thérapeutiques, celles-ci étant tributaires de la mission de l’établissement dans lequel elles sont exécutées et ceci pour une
clientèle adulte et pédiatrique.
Compte tenu des enjeux et risques importants qui résultent des activités qui s’y déroulent quant à la santé et à la sécurité de la
clientèle ainsi que du développement rapide des technologies, les études relatives à l’organisation et au traitement de
l’environnement physique de ce secteur doivent être particulièrement rigoureuses.
Organisation du travail
Les interventions chirurgicales sont programmées (incluent celles en mode ambulatoire) cependant les urgences doivent être
prises en considération. Des activités opératoires urgentes peuvent être réaliser en tout temps (24/7). Les interventions et
procédures, quelles soient diagnostiques ou thérapeutiques, diffèrent en difficulté, en gravité et en durée. Certaines ne nécessitent
qu'une sédation ou un gel anesthésiant alors que d'autres, doivent être faites sous anesthésie locale ou générale, la durée allant de
moins d’une heure jusqu’à plusieurs heures.
Les activités suivantes sont généralement effectuées au bloc opératoire :
- actes invasifs à but thérapeutique et diagnostique;
- actes accomplis par voie endoscopique et/ou par ponction;
- actes assistés par l’informatique et la robotique
- téléchirurgie.
Bien que la notion de polyvalence s’applique aux salles qui composent le bloc, ce qualificatif sous-entend la possibilité d’adapter
les salles à des activités opératoires diverses, cependant il exclut une attribution aléatoire des salles à des spécialités différentes.
D’autre part, aux fins de la prévention des infections, la détermination du nombre de salles d’interventions doit considérer la
maintenance des salles.
3. Récupération
Suite à l’intervention, le client est amené en salle de réveil, pour une phase d’observation alors qu’en parallèle d’autres
patients retournent directement au vestiaire et prennent leur congé ou. Suite à la phase d’observation les patients
hospitalisés retournent sur l’unité de soins appropriés à leur état (critique ou de courte durée) ou vers l’établissement
d’origine (inter-hospitalier).
La conception du bloc opératoire est directement reliée à la logistique qui prévaut pour l’ensemble des activités, en
regard du patient, du personnel ainsi que des fournitures et matériels.
1.3.1 Clientèle
La clientèle est composée principalement de patients, dont l’intervention est prévue au programme opératoire (chirurgie
élective) ou de patients nécessitant une intervention urgente (chirurgie non élective). La clientèle peut être hospitalisée,
ou s’effectuer en mode ambulatoire (chirurgie d’un jour).
Clientèle à risques infectieux
- Personne atteinte d’une infection qui peut être contagieuse et qui nécessite l’isolement de la personne.
- Personne atteinte d’une pathologie la rendant plus fragile et qui nécessite des mesures de protection (ex : ayant
reçu une transplantation d’organe).
Clientèle diminuée physiquement - Personnes à mobilité réduite pour lesquelles l’utilisation d’un lève-personne est
nécessaire au transfert, par exemple, du fauteuil roulant vers la civière. On retrouve, entre autres, la clientèle agées
et souffrant de pathologies multiples;
Clientèle avec problèmes de santé mentale - Personne pouvant souffrir de détresse psychologique ou de problèmes de
santé mentale. Elle peut présenter des épisodes d’agitation et avoir des comportements violents envers les autres
clients et envers elle-même.
Clientèle obèse – personne souffrant d’un excès de poids, peut nécessiter l’utilisation de mobilier et d’équipements
spécialisées et/ou surdimensionnées afin de faciliter la réalisation d’activités de déplacement en toute sécurité et
confort tant pour celle-ci que pour le personnel.
Clientèle pédiatrique – Les besoins anatomiques, physiologiques et psychologiques de cette clientèle peuvent différer de
ceux de la clientèle adulte. De plus, le profil des enfants varie grandement de la petite enfance à l’adolescence. Au
delà des différences physiques et physiologiques, leur résistance au stress, leur développement cognitif, leur
perception de l’environnement sonore, visuel et olfactif, leur mode d’expression et de communication, diffèrent.
La présence et l’implication des parents y sont soutenues. Ils accompagnent leur enfant, tout au long de l’épisode de
soins.
La prise en charge des clientèles pédiatriques varie d’un établissement à l’autre.
1.3.2 Personnel
Le personnel de plusieurs disciplines travaillant en équipe est mis à contribution. La liste qui suit n’est pas exhaustive.
.1 clinique :
- Chirurgien, chirurgien dentiste, médecin généraliste et spécialiste (radiologiste, anesthésiste, oto-rhino-
laryngologiste, etc.), résident et externe.
- Infirmière, infirmière auxiliaire et stagiaire.
- Inhalothérapeute, perfusionniste, ingénieur biomédical.
.2 administratif : répartiteur, commis, secrétaire médicale.
.3 soutien : brancardier, préposé à l’hygiène salubrité, préposé à l’entretien.
1.3.3 Autres
La famille et les proches apportent un soutien significatif au patient.
1.4 Logistique
La cohabitation de multiples flux hétérogènes, souvent « interreliés » et leur régulation influencent la programmation de l’unité :
1) flux de personnes 2) flux de matières 3) flux d’informations et des communications.
.1 Flux de personnes
Les multiples flux de personnes concernent la clientèle et les accompagnants ainsi que le personnel.
Clientèle et accompagnants
- La clientèle est composée principalement de patients inscrits et les interventions inscrites au programme opératoire.
Certains patients peuvent provenir de l’unité d’urgence et nécessiter une intervention non prévue au programme précité.
Personnel
- Trajectoires et distances parcourues ont un impact sur l’efficience et sur la sécurité dans l’exécution des différentes
tâches.
- Selon les politiques de l’établissement, la trajectoire du personnel débute par le vestiaire lequel est généralement
centralisé dans le CH et le celui-ci doit y laisser vêtements et couvre chaussures. Cependant le personnel oeuvrant au
bloc opératoire dispose d’un vestiaire adjacent à celui-ci pour revêtir les équipements de protection personnelle (EPP).
.2 Flux de matières
Ces flux se caractérisent par la complexité des nombreux processus d’approvisionnement et de distribution, par
l’hétérogénéité des matières et par de multiples contraintes telle la gestion sécuritaire des déchets. Il faut considérer les flux
de : 1) fournitures, produits, et équipements médicaux 2) produits d’hôtellerie 3) fournitures, produits et équipements non
médicaux.
Le bloc opératoire utilise une grande quantité de fournitures médicales, équipements et instruments chirurgicaux. On
catégorise 3 groupes de produits :
- fournitures jetables, provenant principalement du magasin central, par exemple les seringues, la lingerie, etc.;
- fournitures et instruments réutilisables, retraités à la centrale de stérilisation;
- instruments de haute technologie qui doivent être désinfectés directement au bloc.
Produits d’hôtellerie : Considérer les grands volumes de lingerie propre et souillée (ex draps, serviettes, jaquettes)
Fournitures, produits et équipements non médicaux : Considérer les produits permettant le fonctionnement des
équipements, si requis.
Finalement, lorsque les matières sont en fin de vie, plusieurs catégories de déchets (recyclables ou non recyclables) sont
produites en grande quantité dans l’unité tels les déchets biomédicaux provenant d’activités diagnostiques et thérapeutiques,
anatomiques et non anatomiques, piquants/tranchants et autres.
.3 Information et des communications - l’entreposage, le partage et l’exploitation de l’histoire clinique du patient sont
vitaux pour assurer un traitement plus rapide en toute sécurité (ex : intolérance à certains médicaments). Actuellement, ce
flux repose encore majoritairement sur le support papier. Cependant, le virage vers un système totalement informatisé est
amorcé. Il permet notamment l’interconnexion des différentes plateformes internes et externes de l’établissement (ex : Pacs et
analyses de laboratoire).
1.5 Risques
Plusieurs facteurs contribuent aux risques - chimiques, biologiques et physiques - tels les facteurs environnementaux (ex : qualité
de l’eau, qualité de l’air, et qualité du cadre physique) et les facteurs organisationnels (ex : processus de désinfection, protocoles
vestimentaires, protocoles de transport). Les risques de transmission se divisent en deux grandes familles : 1) les risques
infectieux 2) autres menaces à la santé et à la sécurité.
1. Risques infectieux
Concernant les actes endoscopiques, dans un rapport publié en 2005, le comité Aucoin a noté que certaines techniques, dont
les endoscopies, accroissent les risques d’infections nosocomiales. Compte tenu du nombre élevé d'endoscopies réalisées, du
caractère invasif de certaines procédures, de la vulnérabilité de certains patients, ou des conséquences potentiellement
nocives pour les intervenants, des exigences spécifiques sont requises pour l’environnement physique en matière de risques
infectieux.
Les risques d’infections sont également liés à la difficulté de nettoyer et de désinfecter les endoscopes de manière
appropriée, ces derniers étant des dispositifs médicaux complexes et fragiles qui résultent de l’assemblage de multiples
pièces conçues à partir de différents matériaux de fabrication. Toutes ces caractéristiques ajoutent de la complexité au
retraitement de l’endoscope considéré comme un dispositif semi-critique (selon la classification de Spaulding) qui requiert
une désinfection, dite de haut niveau. Ce retraitement se réalise selon les huit étapes décrites par le CPRS dans « Les lignes
directrices dans le retraitement des endoscopes digestifs » (2008).
2. Autres menaces à la santé et la sécurité.
Patients
Atteintes physiques
- chutes liées, entre autres, aux déficiences quant à la surveillance du patient et quant à l’aide à la mobilisation, à
l’encombrement des lieux et aux déversements accidentels.
Personnel :
Atteintes physiques
- troubles musculo-squelettiques lors, par exemple, des manœuvre de transfert, des mouvements répétitifs et des
stations debout prolongées;
- utilisation d’équipements médicaux mobiles (ex radiation d’équipements d’imagerie médicale) et lors de la
manipulation de produits toxiques (ex médicaments cytotoxiques et liquides biologiques de patients en
chimiothérapie).
1.6 Tendances
Scopie :
Les salles d’endoscopie seront pourvues de colonnes d’endoscopie montée sur bras articulé suspendu au plafond.
L’espace pour le rangement des bouteilles de CO2 actuellement nécessaire à la laparoscopie ne sera plus requis puisque
des branchements seront intégrés directement sur une colonne de service ou montés sur bras articulés suspendus au
plafond.
Les CMI nécessiteront l’installation de systèmes vidéo reportant l’image endoscopique sur écrans idéalement suspendus
au plafond ou installés sur une cloison.
Domotique, et informatique :
Des systèmes informatisés permettant le contrôle à distance certains équipements tels l’éclairage, table d’opérations,
robot et autres se développent. L’informatisation permet le transfert de données vers une salle d’archives, de
documentation, une autre salle d’opérations ou encore vers un autre établissement de santé. Cette communication vers
l’extérieur se développe pour permettre la transmission sur écran vidéo en temps réel des opérations chirurgicales ou
encore des images à un public situé à l’extérieur de l’unité. Le théâtre d’observation sera de moins en moins utilisé
pouvant être substitué par exemple par un salle pouvant contrôler à distance les robots chirurgicaux. L’informatisation
de la salle diminuerait les circulations tout en favorisant le maintien de l’asepsie.
Hall opératoire : Le « hall opératoire » est un concept qui a été réalisé à l’Hôpital de Balgrist à Zurich, Suisse.
Constitué d’une salle de plus de 200 m² non cloisonnée, il regroupe 4 tables d’opération. Fonctionnellement
indépendantes, elles sont pourvut chacune d’un flux laminaire séparé. Selon certaines études, le gain de productivité est
accru, car des intervenants tels que les anesthésistes et les instrumentistes peuvent alterner d’une table à l’autre.
Systèmes modulaires : Très répandue en Europe, ce concept présente plusieurs avantages notamment : échéancier de
réalisation plus court, un meilleur contrôle de la qualité (réalisé en usine), décontamination rapide.
2.1.3 Ambiance
.1 Privilégier des couleurs, finis et mobiliers qui .3 Minimiser les sources négatives d’agents stressants visuels
donneront un environnement calme et reposant sans et auditifs.
compromettre la facilité d’entretien pour la prévention .4 Compenser l’effet des procédures stressantes par des
et le contrôle des infections. stratégies adaptées particulièrement pour les clientèles
.2 Optimiser l’apport d’éclairage naturel dans tous les vulnérables à profil gériatrique ou pédiatrique par exemple.
secteurs d’attente, les aires de travail et les
circulations.
Zone propre– Espace de transition entre la zone stérile et le reste de l’hôpital, doté d’un système mécanique permettant de
maintenir un différentiel de pression. Cette zone est composée des secteurs d’activité suivant.
.1 Aire d’accueil - Aire d’arrivée de la clientèle et des accompagnants localisée à proximité de l’entrée du bloc opératoire.
L’accueil sert aussi de poste de contrôle des circulations des personnes et du matériel.
.2 Salle de préparation et de réveil – Espace de transition servant avant et après l’intervention. A partir de son poste, le
personnel doit pouvoir contrôler les allées et venues de la salle de réveil et répondre rapidement aux urgences.
Considérer l’un ou l’autre des modèles suivants :
- Poste centralisé : pour une salle accueillant au maximum 8 civières, prévoir un poste unique.
- Aménagement en grappe : pour une salle accueillant plus de 8 lits, le poste peut être divisé par groupe de
civières.
.3 Rangements et dépôts - Positionner de façon à réduire le déplacement du personnel. Certains équipements ou
matériels peuvent être localisés dans les corridors en alcôve.
.4 Soutien au personnel – Espaces réservés au personnel pour les pauses, pour se vêtir avant d’accéder à la zone stérile et
pour le rangement sécuritaire des objets personnels. Localiser à l’écart des circulations publiques.
.5 Soutien - Planifier généralement à proximité des axes de circulation et facilement accessible.
.6 Aires clinico-administratives - Localiser en retrait.
.7 Enseignement et formation- Certains établissements reçoivent des étudiants et stagiaires de différentes disciplines.
Zone stérile – secteur composé des salles d’opération et de procédures et de leurs espaces de soutien (voir tableau 2.2).
Considérer les modes organisationnels suivants :
1. Circulation unique - Salles d’opération accessibles par un corridor central qui incluent les zones de brossage. Ce mode
d’aménagement nécessite une décentralisation des rangements du matériel et des équipements biomédicaux,
2. Double circulation – En général, 2 types d’organisation à double corridor sont privilégiés :
- Un corridor ceinture l’ensemble des salles ou un groupe de salles d’opération, les éviers de brossage sont distribués
à proximité de chaque salle. L’espace central, commun aux salles, permet l’entreposage.
.3 Rangements et dépôts – Considérer 2 types d’aménagement :
- Rangements décentralisés – L’emphase doit être mise sur la décentralisation des espaces de rangement afin qu’ils
soient localisés à proximité des salles d’opération. Par exemples, la lingerie peut être localisée dans des alcôves à
proximité des salles d’opération, le rangement orthopédique doit être attenant à la salle d’opération orthopédique et
avoir un accès direct sur cette salle ou autres.
- Rangement centralisé.
SERVICES DIAGNOSTIQUES
HOSPITALISATION
THÉRAPEUTIQUES
SERVICES AMBULATOIRES
SOUTIEN CLINIQUE BLOC OPÉRATOIRE URGENCE
STÉRILISATION
CHIRURGIE D'UN JOUR
LABORATOIRE
PHARMACIE
LÉGENDE DES LIENS
PRIORITÉ FORTE
PRIORITÉ MOYENNE
LIENS LOGISTIQUES
LIENS INTERNES
4. Le bloc opératoire est subdivisé en 2 zones dont l’une est stérile. Les circulations internes sont illustrées dans le schéma
organisationnel suivant :
HOSPITALISATION
SERVICES AMBULATOIRES
ZONE PÉRIPHÉRIQUE
RANGEMENTS ET ENSEIGNEMENT ET
DÉPÔTS RECHERCHE
SALLE ESPACE
DE POUR LA ACCUEL SOUTIEN AIRES CLINICO-
RÉVEIL FAMILLE ADMINISTRATIVES
SOUTIEN AU
PERSONNEL
LÉGENDE
PROXIMITÉ FORTE
ZONE STÉRILE RANGEMENTS ET DÉPÔTS
PROXIMITÉ MOYENNE
PARCOURS DU PATIENT
SALLES D'OPÉRATION SOUTIEN PARCOURS DU PERSONNEL
PARCOURS DU MATÉRIEL
2.2.3 Circulations
.1 Considérer trois types de circulation pour : 1) la matériel (propre, souillé); 2) le personnel; 3) la clientèle et les proches.
.2 Évaluer l’aménagement de la zone stérile selon 2 modèles de circulation :
.2.1 Circulation unique - Salles d’opération accessibles par un corridor central nécessitant une décentralisation des
rangements stériles, du matériel propre et des équipement biomédicaux, ainsi qu’une distribution des zones de
brossage à même ce corridor.
Avantages
- Possibilité de fenêtrer les salles d’opération.
- Possibilité d’une seule porte limitant les flux de particules et les baisses de pression de la salle
d’interventions.
Désavantages - Ce mode d’aménagement implique une gestion de risques tels :
- Circulation croisée du matériel propre et du matériel souillé - La clientèle, le personnel et le matériel
empruntent le même corridor.
- Congestion du corridor - Le nombre d’opération dans une journée impacte la densité de circulation de
la clientèle, du matériel et du personnel.
- Tous matériel, patient et personnel pénètre dans la salle d’opération par un même accès.
.2.2 Double circulation – Les salles d’opération comportent 2 accès distincts; un provenant du secteur stérile et
strictement utilisé par le personnel médical et l’autre provenant d’un corridor employé par la clientèle et les proches
lorsque requis.
Avantages
- Diminution du risque relié au croisement du matériel propre avec le matériel souillé.
- Séparation nette de la circulation du personnel de celle des clients.
- Possibilité pour le personnel d’aller d’une salle à l’autre sans passer par une aire non stérile.
Désavantages
- Aucune fenêtre directement dans les salles d’opération.
- Risques d’utilisation les corridors comme rangement.
- Perte d’espace. 2
- Risques de perturbations aérauliques de la salle d’opération par l’ouverture du corridor « souillé ».2
.3 Bien contrôler la circulation du matériel des zones non stériles et stériles.
.4 Prévoir l’arrivée des liens verticaux, tels les escaliers et les ascenseurs, à l’extérieur de la zone stérile. Sauf exception :
un lien vertical reliant le service de retraitement des dispositifs médicaux et le bloc peut être prévu à l’interne à partir de
leur zone stérile respective.
.5 Éviter l’encombrement des corridors en programmant des locaux et alcôves de rangements.
.6 Prévoir que les liens verticaux du bloc opératoire soient réservés au transport de la clientèle. Le transport du public doit
être effectué par un autre système transporteur.
Tableau 2.1
Superficie nette min.
ZONE PÉRIPHÉRIQUE - SOUS-COMPOSANTES ET LOCAUX (m²)ou ratio m²/item
Local
.1 Aire d’accueil
.1 Poste d’accueil Espace fermé. Prévoir un système de communication avec les salles É 085
d’opérations incluant un système de monitorage cardiaque centralisé et
d’assistance du personnel, un système de pneumatique, téléphone, poste
informatique.
Poste de lecture PAC 3,7 m²/poste
Prévoir un poste par 4 salles d’opération.
.2 Attente 2 zones d’attente peuvent être nécessaires : l’attente des accompagnants
et celle de la clientèle
- Salon pour la famille. 2,0 m²/pers. 066
- Civière ouverte. 9,0 106
Salle d’examen Peut aussi servir à des entrevues et rencontre avec la famille. 11,0 – 12,0
.3
.4 Salon de rencontre Pour rencontrer et discuter avec la famille. 2,0 m²/pers. 045
.5 Salle de toilettes Facilement accessible et visible à partir des circulations publiques.
Privilégier un des 2 types de local suivant :
- universelle avec ou sans assistance. 3,5 – 4,5 053
.2 Salle de réveil
.1 Poste infirmier Selon la capacité, peut être divisé en postes satellites centrés sur les îlots. É 085
.2 Aire des civières Espace dans lequel le client est acheminé temporairement suite à une É
intervention. Le nombre de civières est fonction du volume d’activité.
- Poste de lavage de main - 1,0 111
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BLOC OPÉRATOIRE
.7 Enseignement et formation
.1 Bureaux 7,5 - 11,0
.2 Autre type de bureau Espaces en aire ouverte. É
- Poste pour stagiaire : Poste de travail utilisé de façon ponctuelle. 3,0 m²/pers.
- Bureau partagé - Poste de travail avec une filière. 5,5 m²/pers.
- Poste de travail avec un fauteuil « visiteur » et une filière. 7,5 m²/pers.
.3 Salle de réunion Salle de réunion ou de formation 1,9 m²/pers.
É : selon les besoins ou le fonctionnement de l’établissement
Tableau 2.2
Superficie nette min.
ZONE STÉRILE - SOUS-COMPOSANTES ET LOCAUX (m²)ou ratio m²/item
Local
.8 Zone stérile
.1 Salle d’induction Ou salle d’anesthésie. 9,0 106
.2 Brossage Localiser à l’entrée des salles d’opération et répartir selon un ratio de 1 brossage 2,0 m²/évier
pour 2 salles d’opération. Configurer en alcôve pour libérer les circulations.
.3 Salles d’opération Évaluer les dimensions de la salle selon les besoins. 40,0 – 70,0 084
.4 Salle de contrôle Chirurgie robotique, attenante à la salle d’opération. É
.5 Utilité propre Local distinct de l’utilité souillée et non contigu à ce dernier. 9,0 058
.6 Utilité souillée Pièce pour entreposer le matériel souillé. Peut inclure les espaces pour 9,0 058
nettoyer et désinfecter les équipements mobiles ainsi que les équipements
biomédicaux fréquemment utilisés (ex :microscope, ventilateur)
.7 Stérilisation « flash » Espace fermé ou alcôve , à proximité des salles d’opération. É
.8 Équipement biomédical Rangement fermé ou en alcôve, doit être facile d’accès aux salles É
d’opération.
- Imagerie sur arceau. 3,7
- Monitorage. É
- Autres appareils mobiles de radiologie. 2,8
- Armoires chauffantes - Pour couvertures et solutions intraveineuses. É
.9 Matériel stérile Rangement. É
.10 Fourniture stérile Prévoir un espace pour aménager au moins 2 chariots de cas par salle É
d’opération et autre fourniture, un espace de travail informatique avec
téléphone.
Une largeur minimale de 4 880 mm est recommandée).
.11 Dépôt civière Espace en alcôve de 1 200 x 3 050 mm. Allouer un espace par salle 3,6
d’opération.
.12 Chariots propres Stationnement pour recevoir et vérifier les chariots de cas.
- Chariot de cas 2,0 m²/chariot
.13 Chariots souillés Stationnement distinct.
É : selon les besoins ou le fonctionnement de l’établissement
Schéma
1
Centre de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales C.CLIN-ouest, « Circulations au bloc opératoire et précautions d’hygiène », 14 janvier 1999.
Dimensions
.1 Salle d’opération conventionnelle - MSSS : 37,0 m² .3 Salle d’opération cardiaque : 60,0 m²
.2 Salle d’orthopédie - MSSS : 42,0 m² .4 Chariot de matériel : 2,0 m²
Dimensions et schéma
Exemple de dégagements
.1 Chariot superficie minimale de : 2,5 m²/chariot
.2 Chariot en alcôve : 2,0 m²/chariot
.3 Surface minimale pour déposer le matériel : 500 mm
.4 Comptoir et armoire de longueur minimale de : 2 750 mm
Exemple de décontamination d’une bassine
Cette section traite des exigences techniques requises pour l’aménagement du bloc opératoire. Elles sont ordonnancées
conformément à la nomenclature et à la classification Uniformat II.
B Superstructure et enveloppe
B10 Superstructure
B1010 Autres type de construction de plancher.
.1 Opération et entretien - Considérer l’installation d’une poutre en « I » au plafond pour monter ou descendre les
équipements biomédicaux lourds.
3.2.1. Généralités
1. Confort
- Assurer une intégrité suffisante de l’ensemble des systèmes plancher-plafond-mur-cloison afin de respecter
minimalement les coefficients de transmission sonore (CTS) suivants :
55 CTS salles d’opération et de réveil.
42 CTS aire d’attente.
Aucun coefficient de transmission sonore n’est requis pour la salle des médicaments, les utilités propre et souillé,
les rangements et les dépôts.
47 CTS pour les autres locaux identifiés au tableau 2.1.;
- Réduire les bruits d’impact occasionnés notamment l’ouverture et la fermeture des portes; l’impact ou le roulement des
chariots sur les revêtements de sols durs; la dilatation des conduits métalliques des systèmes de mécaniques et autres.
Exemples :
- Prévoir un scellant acoustique au pourtour de la cloison et de chaque percement.
- Emplir les cannelures du pontage d’acier cannelé si les cloisons s’y joignent autrement qu’en parallèle.
- Éviter de placer, des équipements mécaniques, électriques ou médicaux, dos à dos et/ou autres.
3.2.2. Uniformat II
/
C Aménagement intérieur
C10 Construction intérieure
C1010 Cloisons intérieures
1. Fonctionnalité - Concevoir l’ossature des cloisons de façon indépendante du système de plafond. Coordonner la
conception et les spécifications des divers types de cloisons avec celles des plafonds.
2. Confort
- Concevoir les systèmes de cloisons acoustiques là où ils sont nécessaires, en respectant le coefficient de
transmission sonore (CTS) requis et vérifié au moyen d’un essai effectué selon la norme ASTM E90.
- Prévoir une fenestration sur la circulation interne dans les espaces administratifs à défaut d’éclairage naturel.
3. Sécurité - Concevoir des cloisons vitrées intérieures de composition adaptée aux exigences acoustiques et exigences de
sécurité pertinentes à l’usage des locaux.
4. Opération et entretien - Renforcer les cloisons recouvertes de gypse, qui sont localisées dans les zones où circulent,
entre autres, des chariots, civières.
Exemples :
- Installer du béton léger à la base des murs de panneaux de gypse sous la plinthe.
- Installer au moins 2 panneaux de gypse ayant chacun une épaisseur minimale de 16 mm.
- Utiliser des panneaux de gypse de type « ultra-résistant » d’une épaisseur minimale de 16 mm ou autres.
5. Durabilité
- Concevoir des cloisons stables et rigides supportant certaines charges, telles que les cadres de portes, les portes
blindées, les tableaux, les équipements biomédicaux et mécaniques, ainsi que les composantes électriques.
- Assurer que les systèmes de cloisons puissent résister aux écarts de pression, requis dans divers secteurs du
bâtiment, et ce, sans que l’on puisse percevoir de mouvements dans les cloisons.
- Prévoir que les détails de jonctions soient conçus de manière à permettre les déflections des dalles de plancher et de
toiture sans endommager les cloisons, ni diminuer leur intégrité.
- Prévoir des composantes supportant l’humidité dans les zones à haute teneur en humidité.
Exemples :
- Installer des panneaux de béton léger d’au moins 12,7 mm d’épaisseur sur les cloisons devant recevoir des carreaux de
céramique.
- Utiliser des panneaux de gypse de type « hydrofuge » d’une épaisseur minimale de 16 mm dans les cloisons et les
plafonds de plâtre, là où seront fixées des installations sanitaires ou autres.
2. Sécurité
- S’assurer que les portes et les cadres en acier avec résistance au feu soient homologuées par un organisme accrédité
par le Conseil canadien des normes, selon les exigences des normes CAN4-S104M et ASTM E-2074 ou NFPA 252
pour ce qui est des cotes et des degrés de résistance au feu prescrits ou indiqués. De plus, les portes devront être
munies de l'étiquette de l'organisme responsable assurant un service d'inspection en usine et être fabriquées selon les
directives indiquées dans les procédures de suivi et les manuels d'inspection en usine publiés par l'organisme
d'homologation et fournis aux différents fabricants.
- Concevoir la fenestration dans les portes en fonction de la clientèle en fauteuil roulant, soit à une hauteur maximale
de 900 mm du bas de l’insertion par rapport au plancher.
- Prévoir l’ouverture des portes vers l’extérieur pour toutes les salles de toilette;
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BLOC OPÉRATOIRE
- Privilégier l’ouverture de portes à même l’emprise des corridors. Tenir compte que le battement des portes réduit la
largeur du corridor et ne doit pas nuire au fonctionnement ni à l’évacuation de l’unité.
- Prévoir un type de quincaillerie permettant au personnel de pénétrer dans les salles de toilette en cas d’urgence.
3. Prévention des infections - Concevoir les détails des cadres de portes et les portes de manière à assurer la facilité
d’entretien et éviter le dépôt de poussières et de saletés.
Exemples :
- Privilégier l’installation de cadres d’acier de type « hôpital ».
- Spécifier des joints soudés pour les cadres en acier ou autres.
4. Opération et entretien
- Minimiser le nombre de largeurs types de portes.
- Prévoir des cadres de portes résistants aux chocs occasionnés par les chariots de services.
5. Durabilité
- Spécifier, si requis des portes en bois à âme pleine, conformes à la norme CAN/CSA-O132.2.1 et munies de renforts
pour toutes les pièces de quincaillerie, lesquelles seront conformes à la norme CAN/CSA-0132.2.0-90.
Exemple :
- Spécifier des portes en bois massif de type « architectural pour usage intensif », ultra-robuste, anti-gauchissement, avec
ou sans vitrage intégré, épaisseur minimale de 45 mm.
- Spécifier des joints soudés en usine pour les cadres en acier conformes aux normes de la CSD FMA; les soudures
doivent être conformes à la norme CSA W59.
- Quincaillerie :
Positionner la quincaillerie selon les exigences du Guide canadien de conversion métrique relatives aux cadres
et aux portes en acier (Modular construction) préparé par l’Association des manufacturiers canadiens de cadres
et portes en acier.
Respecter les normes ONGC 69-GP relatives à la quincaillerie.
Prévoir une quincaillerie de type « commercial » et de qualité « robuste ».
- Protéger les portes contre les chocs occasionnés par les fauteuils roulants, les chariots et les équipements roulants.
Exemple :
- Spécifier, pour la quincaillerie, des plaques de protection pour les bas de portes en acier inoxydable, des 2 côtés à un
minimum de 150 mm de hauteur.
2. Confort
- Prévoir une pièce de matériel pour cacher les sources de lumière intégrées dans les armoires afin de réduire
l’éblouissement et éviter le contact direct avec les yeux.
- Prévoir un coup de pied et lorsque requis par la tâche, un appui pieds aux meubles servant dans les zones de travail
en station debout.
4. Opération et entretien
- Sélectionner des produits de protection durable, reconnus et testés pour leur facilité d’entretien et aussi résistants aux
impacts.
- Installer des protecteurs de coins sur au moins 1 800 mm de hauteur là où circulent des chariots, lits ou civières.
- Porter une attention particulière à la base du mur dans la partie inférieure de la main courante, lorsqu’une protection
murale est requise dans un corridor. Couvrir la base du mur jusqu’à une hauteur minimale de 1 800 mm ou à la
hauteur de la main courante.
- Privilégier des revêtements dont les couleurs sont dans la masse, aux surfaces légèrement texturées et à faible degré
de réflexion.
2. Confort
- Prioriser les revêtements souples qui facilitent le maniement des civières et du matériel roulant.
- Privilégier l’utilisation d’un revêtement souple « anti-fatigue », fait de caoutchouc mousse de vinyle à cellules
fermées, dans les endroits où le personnel travaille debout pendant des périodes prolongées les salles d’opération.
3. Sécurité
- Prévoir des revêtements antidérapants dans les zones sujettes aux éclaboussures.
- Éviter les seuils, concevoir de façon à rendre la transition la plus douce possible entre les différents revêtements.
- S’assurer que la pente occasionnée par le drain ne nuise pas à la stabilité des équipements mobiles, lorsque requis
- Prohiber la céramique à l’exception des douches et sanitaires.
4. Prévention des infections
- Privilégier les revêtements en rouleau, les joindre pour rendre la surface imperméable et empêcher la poussière de
s’y accumuler.
- Spécifier des revêtements ayant un fini protecteur à l’uréthane cuit aux ultraviolets ou équivalent.
Exemples :
- Revêtement de vinyle homogène.
- Revêtement de linoléum et autres.
- Privilégier l’utilisation de plinthe à talon dans les secteurs des douches et vestiaires.
- Prohiber les carreaux composites CVC (carreau vinyle de composition) compte tenu du nombre élevé de joints dans
les espaces stériles.
- Prohiber le tapis.
- Privilégier des assemblages murs-plancher faciles à désinfecter.
- Empêcher l’eau et les saletés de s’introduire entre le revêtement du plancher et le sol.
Exemple :
- Installer le même produit sur les murs (surfaces sèches ou mouillées) avec moulures arrondies entre le plancher et le mur
et avec une finition de moulure sur le dessus de la plinthe ou autres.
- Installer un produit de revêtement antidérapant (comme un revêtement liquide), non réfléchissant, imperméable,
nettoyable, monolithique et raccordable en rejéteau dans toutes les salles de traitement, là où peuvent survenir des
déversements de liquide et là où le contrôle des infections est nécessaire, soit dans les pièces suivantes : salles
d’opération, espaces d’isolement, aires de préparation des repas et salles de laboratoire où l'on utilise de la teinture.
5. Durabilité
- Choisir des matériaux durables qui résistent à l’usure et aux marques faites par les chariots, les divers équipements
et le passage des piétons.
- Considérer des revêtements souples ayant les caractéristiques suivantes :
Revêtement de vinyle homogène : conforme à la norme ASTM F-1913; épaisseur minimale de 2,0 mm et poids
minimal de 3,3 k/m2.
Revêtement de vinyle hétérogène : conforme à la norme ASTM F-1303 type I, catégorie I, endos classe B;
épaisseur minimale de 2,0 mm et couche d’usure minimale de 0,5 mm.
Revêtement de vinyle avec endos : conforme à la norme ASTM F-1303, type II, catégorie I, endos classe A;
épaisseur minimale de 2,0 mm et couche d’usure minimale de 1,27 mm.
Revêtement de linoléum : conforme à la norme ASTM F-2034, type I; épaisseur minimale de 2,5 mm.
- Considérer des carreaux composites CVC conforme à la norme ASTM F-1066, classe 2, motif dans la masse et
ayant une épaisseur minimale de 3,2 mm pour les secteurs non accessibles à la clientèle.
- Privilégier un adhésif composé de ciment colle modifié au polymère et conforme aux normes ANSIA118.4 et
ANSIA118.11.
- Prévoir des produits antidérapants (surfaces sèches ou mouillées) conformes à la norme ASTM F-1303; d’une
épaisseur minimale de 2,0 mm; avec couche d’usure minimale de 0,5 mm et joints soudés à chaud.
- Spécifier des carreaux de céramique et des plinthes en carreau coupé conforme à la norme CAN/CGSB-75; de
type 4 RH-1 (minimum d’absorption d’eau extérieure ou RH-2) et possédant un facteur d’abrasion R-10.
- Privilégier des carreaux de céramique antidérapants pour les surfaces constamment mouillées conforme à la
norme CAN/CGSB.75; de type 4 RH-1 et possédant un facteur d’abrasion R-11. L’utilisation de coulis époxyde et
des plinthes à talon est fortement recommandée.
3. Sécurité - Renforcer le plafond afin d’y recevoir les équipements ou accessoires requis.
4. Prévention des infections
- Respecter le principe exigeant que les systèmes de plafond puissent supporter les agents de nettoyage appropriés et
les désinfectants convenant à l’usage et aux utilisations, selon les protocoles de désinfection applicables.
- Opter pour un panneau à enduit de vinyle dans les zones où la chaleur, l’humidité et la vapeur sont présentes et où le
contrôle maximum des infections est nécessaire, comme les utilités propre et souillée.
- Opter pour des surfaces lisses (non poreuses) exemptes de crevasses et d’aspérités.
4. Opération et entretien
- Prévoir que les plafonds puissent donner accès, le cas échéant, aux espaces interstitiels au-dessus du plafond pour les
besoins d’entretien des équipements mécaniques et électriques.
- S’assurer que les panneaux d’accès des plafonds à panneaux suspendus s’enlèvent et se remettent en place sans
outils spéciaux et sans risque d’endommager les panneaux ou l’ossature de suspension.
- Minimiser le nombre de types de panneaux de plafond suspendu de façon à faciliter la gestion de l’entreposage et du
remplacement.
5. Durabilité - Utiliser des systèmes de plafond ayant reçu un traitement qui les protège de la chaleur et des moisissures,
dans les zones « humides » et « propres ».
D Services
À venir
E Équipements et ameublement
E20 Ameublement et décoration
1. Confort – Privilégier des fauteuils confortables et douillets dans les salles de repos.
Articles :
CHU RÉSEAU. En ligne [ http://web.reseau-chu.org/accueil.do ] :
POLIKAR Brigitte, « Un CHU moderne doté des derniers équipements high tech! », février 2009.
VERGER Laurence, « Robot chirurgical – 1000 patients opérés et 9 ans d’expérience », mars 2009.
HEALTHCARE DESIGN. En ligne [ www.healthcaredesignmagazine.com ] :
GORDON Douglas, “Trends in surgery-suite design, part one”, june 2007.
GORDON Douglas, “Trends in surgery-suite design, part two”, july 2007.
BAUER Jeffrey C., WRIGHT Jeni, “The operating room of the future”, march 2004.
HOSPIMEDIA. En ligne [ http://www.hospimedia.fr ]:
INK Rémi, « L’AP-HP prépare la chirurgie de demain », 14 janvier 2009.
WEILL Anne, « Salle d’opération: tout doit disparaître?, 20 mars 2003.
CLAMAN Bruno, « Le bloc opératoire – Présentation générale et circulation», 30 août 2002.
CLAMAN Bruno, « Le bloc opératoire – Conception d’un bloc », 28 octobre 2002.
4.2 Projets
À venir
4.3 Lexique
Biofilm Couche de bactéries enfermées dans une substance extracellulaire (hydrophobes donc
insolubles dans l’eau) pouvant être libérées lorsqu’elles sont remuées (ex. dans la lumière des
endoscopes) pouvant couvrir des surfaces non stériles humides ou continuellement mouillées.
Le biofilm peut également protéger les bactéries contre la désinfection ou la stérilisation
subséquente. Il faut parfois aussi sécher les articles qui doivent faire l’objet d’une désinfection
ou d’une stérilisation subséquente car l’eau peut diluer le désinfectant chimique, ce qui a pour
effet de le rendre moins efficace.
Désinfection Processus qui a pour but l’élimination de la majorité des micro-organismes pathogènes et
habituellement réalisé à l’aide d’un germicide liquide. Elle est classifiée en 3 catégories :
- de faible niveau - Tue la plupart des bactéries végétatives, certains champignons et certains virus à
enveloppe. Elle ne tue pas les mycobactéries ni les spores.
- de niveau intermédiaire - Tue les bactéries végétatives, la plupart des virus et la plupart des
champignons, mais non les spores bactériennes résistantes.
- de haut niveau - Détruit les bactéries végétatives, les mycobactéries, les champignons ainsi que les
virus à enveloppe (ayant une membrane lipidique) et les virus sans enveloppe (sans membrane
lipidique), mais pas nécessairement les spores bactériennes.
Dispositif médical Instruments, appareils, dispositifs, matières ou autres articles, utilisés seuls ou en combinaison
pour des humains, y compris les logiciels nécessaires pour leur utilisation adéquate.
- Jetable ou uniservice - Dispositif conçu par son fabricant pour une seule utilisation.
- Non critique - Dispositifs qui entrent seulement en contact avec la peau saine et qui, par conséquent,
nécessitent un nettoyage suivi d’une désinfection de niveau faible ou intermédiaire.
- Semi critique - Dispositifs qui entrent en contact avec la peau non intacte ou les muqueuses et qui,
par conséquent, nécessitent un nettoyage suivi d’une désinfection de haut niveau.
- Critique - Dispositifs qui pénètrent les tissus stériles de l’organisme, notamment l’appareil
vasculaire, et qui, par conséquent, nécessitent un nettoyage suivi d’une stérilisation.
directement dans le canal opérateur d’un endoscope à des fins principalement diagnostique. Peut être
pratiquée par voie haute (introduit par la bouche) ou par voie basse (introduit par l'anus).
Endoscope Tube muni d’un système d’éclairage. Il en existe 2 types. l’endoscope rigide et l’endoscope souple
Des accessoires sont parfois adjoints à l’endoscope pour réaliser des actes chirurgicaux ou des
prélèvements : pinces pour saisir et retirer le corps étranger ou des échantillons de tissus, ciseaux
pour couper les tissus, brosses pour prélever des cellules, lacet pour attraper des polypes.
Endoscopie Utilisée soit pour établir un diagnostic (endoscopie diagnostique), soit pour traiter une maladie
ou un traumatisme (endoscopie opératoire). Se font, lorsque cela est possible, par les voies
naturelles (par la bouche pour l’estomac et les bronches, par les narines pour les fosses nasales
et les sinus ; par l’anus pour l’examen du côlon) ; sinon, une incision permet de pénétrer dans
certaines cavités de l’organisme (laparoscopie). Selon les techniques utilisées, les gestes sont
effectués sous sédation, anesthésie locale ou générale.
Grand dictionnaire Terminologique : Méthode d'exploration, à des fins diagnostiques ou
thérapeutiques, de la surface interne d'un organe creux, d'une cavité naturelle ou d'un conduit
du corps accessible par les voies naturelles qui se pratique à l'aide d'un endoscope.
Endoscopie Associée à une intervention, permet de réaliser de plus en plus d’actes médicaux, comme par
thérapeutique exemple réséquer des polypes, détruire des tumeurs au laser, extraire des calculs des voies
biliaires, drainer des kystes (etc.).
Infection Infection acquise durant un épisode de soins administrés par un établissement de santé.
nosocomiale
Nettoyage Enlèvement physique de toute substance pouvant héberger les micro-organismes ou permettre leur
multiplication. Le nettoyage sous-entend une triple action : eau + détergent + action mécanique par
un brossage. Des ultrasons et une solution enzymatique peuvent aussi être utilisés.
Stérilisation Processus qui a pour but de tuer toute vie microbienne, ce qui inclut l’élimination des spores
bactériennes. Elle est habituellement réalisée à l’aide de la chaleur, d’un gaz (d’oxyde
d’éthylène) ou d’un trempage prolongé de l’instrument dans une solution germicide
appropriée.
Traçabilité Un des mécanismes ou programme en matière de contrôle de la qualité qui garantit que les
produits, processus et services satisfont aux exigences spécifiées en matière de retraitement des
dispositifs médicaux. Permet de retrouver l’historique du parcours ainsi que l’emplacement d’un
produit en vue de détecter une faute ou un problème et finalement, permet de réaliser un inventaire.