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16/03/2021

LES DIFFERENTS
CIRCUITS
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Module 6 promotion AS 2021

3 CIRCUITS

1) Le circuit du linge

2) Le circuit des repas

3) Le circuit des déchets

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• Le linge est un des vecteurs


d’infections à l’hôpital. C’est pourquoi
1. Le circuit du il est important de respecter l’hygiène
et le circuit du linge.
linge
• le linge hospitalier que ce soit des
vêtements ou de simples draps, une
fois sale, requiert un traitement
spécifique d'autant plus que la
quantité utilisée quotidiennement au
sein des établissements de santé est
assez importante (intervention
chirurgicale, changements de draps,...)

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• En toute circonstance, le linge peut porter des germes en provenance


de la flore du patient ou encore des taches de sang et d'urine...
Même après avoir été lavé, le linge peut être contaminé par le milieu
environnant (climatisation, bouches d'aération, mobilier). Lorsque le
traitement du linge n'est pas correctement réalisé, la chaîne du circuit
propre peut être rompue. Par ailleurs, toute manipulation de linge
souillé peut représenter un risque d'infection.

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Cependant, le linge joue un rôle primordial dans le confort et la


protection des patients et du personnel.

4 fonctions dans l’effet barrière des textiles :


-Empêcher le passage des bactéries du personnel au patient
-Empêcher le passage des bactéries du patient au personnel
-Protéger le personnel contre la contamination par les liquides
biologiques
-Protéger l’environnement
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a) Les différentes catégories de linge :

- LE LINGE PLAT
Le linge plat représentent 60% du linge employé et se composent des
grands plats (draps, champs, alèses) et des petits plats (serviettes de
table ou de bain, taies, gants).
-LE LINGE EN FORME
Représentent 35% du linge qui circule et comprennent des vêtements
pour les malades (chemises de nuit ou pyjamas) et de tenues pour le
personnel soignant (blouses, pantalons, tuniques).
-LES AUTRES TYPES DE LINGE
Les linges dits « divers » (5% du linge dans les hôpitaux) comprennent
généralement les serre-poignées, les attaches, les bandes et les bas.
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• B) Les différentes étapes du circuit du linge propre

o L’approvisionnement en linge
o La distribution du linge propre
o Le stockage du linge propre
o L’utilisation du linge propre

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• LA BLANCHISSERIE

Les établissements hospitaliers peuvent avoir


leur propre blanchisserie ou faire appel à des
prestataires. Dans tous les cas, les actions
réalisées dans les blanchisseries se déroulent
suivant un processus strict et organisé. Le
cycle de traitement du linge comporte ainsi
plusieurs étapes essentielles pour garantir le
niveau d’hygiène nécessaire.

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-Le linge propre plié est placé dans des armoires de linge destinées aux service
de soins
-La dotation de linge est déterminée en fonction de la discipline et de l’activité
de chaque service, dotation revue si nécessaire
-La dotation journalière des armoires de linge propre concerne deux types de
linge :
- Le linge idenFfié au nom de l’unité (tenue du personnel)
- Le linge non idenFfié (draps, alèses, torchon,…)

-Les armoires fermées sont prises en charge par le personnel de la


blanchisserie et transportés dans les unités de soins correspondantes

-L’agent procède alors à l’échange de l’armoire vide contre l’armoire pleine

-Les armoires vides sont neIoyées à la blanchisserie .


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• DANS LES UNITÉS DE SOINS OU LIEUX DE VIES

-Il faut scrupuleusement respecter le circuit du linge propre.


-Il est important de limiter les temps d’attentes des conteneurs dans les
couloirs.
-Il faut réaliser un lavage des mains avant la manipulation du linge
-Il faut contrôler le linge à la réception : conformité du linge livré avec la
dotation, le service destinataire, les conditions d’hygiène et de livraison
-Eviter le stockage excessif du linge propre ( pas de réserve sauvage)
-Organiser le local de lingerie, modalité de rangement, utilisation des
stock..
-Organiser le nettoyage de la lingerie selon protocole

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• Le chariot de linge propre :


-Approvisionnement de linge pour les soins immédiats
-Approvisionnement en fonction des besoins
-Ne pas ranger le linge restant sur le chariot en fin de
soins
-Nettoyage du chariot doit être régulier
-Le chariot ne rentre pas dans la chambre

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c) Les différentes étapes du circuit du linge sale

o Tri du linge sale


o Ramassage
o Le traitement du linge

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• LE TRI

• Le linge sale doit suivre un circuit bien spécifique et il doit trié dans
des sacs suivant un code couleurs (habituellement déterminé
d’avance entre l’hôpital et la blanchisserie), en fonction de la nature,
de la matière ou de la couleur du linge. Les éléments infectés doivent
être mis à part. Il est important que le personnel procède à la
manipulation du linge à bout de bras tout en évitant tout contact
direct avec la blouse ou la tunique.

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• Le chariot collecteur qui ne doit


pas pénétrer dans les chambres et
le linge sale ne doit pas stagner
dans les chambres.

Impératif : UFliser des gants et


réaliser une désinfecFon des mains
après avoir manipulé le linge sale.
L’uFlisaFon d’un tablier à usage
unique peut être discutée.

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• LE RAMASSAGE

-Le linge sale doit être enfermé dans un sac, ce dernier devant servir pour
le transport vers la blanchisserie.
-Un linge sec peut être transporté à l’intérieur d’un sac en textile qui doit
subir une désinfection une fois vidé. Pour le linge humide et très sale, il
est préférable d’utiliser un sac imperméable.
-Les sacs doivent être remplis au 2/3 et les supports de sacs doivent être
nettoyés puis désinfectés quotidiennement. Généralement, le linge
infecté est mis dans des sacs spécifiques et qui ne seront pas ouverts au
cours du tri afin d’éviter la propagation des germes

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-L’établissement hospitalier doit veiller à mettre en place des mesures


efficaces pour éviter que les instruments, objets ou consommables
médicaux ne se retrouvent dans ces sacs, avec le linge sale.

-Attention aussi à bien vider les poches des tenues avant de les mettre
au sale.

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• LE TRAITEMENT

-Le personnel de la blanchisserie doit porter une tenue professionnelle et des gants
de manutention conformément aux précautions standard

-Les sacs sont ouverts, vidés et triés manuellement : vérificaFon que l’ensemble du
linge contenu dans un même sac apparFent à la même catégorie et qu’il n’y a pas
d’objets = il y a donc risques de contamination + AES

-Le traitement du linge s’effectue suivant des procédures bien établies :


-cycles de lavage, respect du principe du cercle de SINNER, dosage des produits,
hygiènes du personnel, nettoyage/désinfection des locaux, maintenance du
matériel.

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• LA PROTECTION DU PERSONNEL

• Elle est réalisée tout au long du circuit du linge grâce


notamment :
- au non stockage dans la chambre
- à l’adoption du principe de « linge sale = linge contaminé »
- au tri à la source
- à l’utilisation de sacs fermés,
- à une tenue adaptée pour le personnel chargé de la collecte et
du traitement,
- au port de gants et à un lavage / désinfection des mains après
la manipulation de linge sale.
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• C’est un acte de soins qui permet :


- De répondre aux besoins nutritionnels
2) Le circuit de chaque patient
des repas - D’appliquer une prescription médicale
-D’adapter un régime pour un patient
donné
-D’intervenir dans le processus
d’éducation nutritionnelle du patient
• Il doit répondre au confort et à la
sécurité du patient en respectant les
normes de sécurité alimentaire .

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• L’alimentation en restauration collective doit répondre à 4 critères


qualité :

organoleptique : aspect – odeur – saveur – goût


nutritionnels : équilibre alimentaire
hygiène : absence de contamination
coût

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a) Les facteurs de risques

oEn restauration collective :


-Délais entre fabrication et consommation
-Fabrication en grande quantité
-Nombre de personne intervenant sur la chaine de liaison

oEn établissement sanitaire :


- Patients fragiles et réceptifs aux infections
- Environnement potentiellement contaminé

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b) Le cadre législatif

• Durée de vie des denrées décongelées < 3 jours


• Liaison chaude > 63° C
• Durée de vie des préparations < 3 j. après fabrication,
• Prévention des TIAC : plats témoins conservés 5 j.
• Mise en place d’autocontrôles avec traçabilité sur :
- les produits à la réception,
- les conditions de transport,
- les conditions de conservation,
- le couple temps-température lors de l’élaboration des plats

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c) Les étapes du circuit :

En cuisine centrale :

- Réception des matières premières ou produits


- Stockage et conservation
- Préparation des plats
- Conditionnement des plateaux et/ou des
chariots
- Distribution dans les services
- Réception et nettoyage des plateaux sales
et/ou chariots

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En service de soin :

- Réception, stockage et contrôle des


chariots et plateaux
- Préparation du temps de repas
- Distribution individuelle
- Ramassage des plateaux
- Nettoyage de la vaisselle et des locaux

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• La liaison chaude :

- Les plats sont cuisinés et consommés le jour de la fabrication


(maintenus > 63° C : contrôle de température.)
- En liaison chaude, il n’y a pas de remise en température, la
température doit être > 63° C de la fabricaFon jusqu’à la
consommation.
- Il faut donc respecter la traçabilité des températures.

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• Liaison froide :
- Les plats cuisinés sont refroidis rapidement après leur préparation
(10°C), conservés entre 0 à 3°C, et consommés rapidement (1h) le
jour de la remise en température (63°C).

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REGLES DE BASE POUR LA DISTRIBUTION DES REPAS

• Proposition de choix de menus


• Régimes alimentaires respectés
• Tenue vestimentaire propre (tablier recommandé)
• Cheveux attachés, hygiène des mains avant le repas
• Vaisselle propre (couverts, verres)
• Repas froids et collations dans le réfrigérateur dès réception
• Manipulation des plats avec hygiène et propreté́
• Temps de remise en température respectés
• Respect du patient (frapper à la porte avant d’entrer)
• Aide aux personnes en difficulté́ ou non autonomes
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REGLES DE BASE POUR LE RAMASSAGE DES PLATEAUX REPAS


• Elimination des déchets dans un sac pour déchets ménagers.
• Nettoyage et désinfection de l’adaptable ou de la table du patient
• Verre à eau remplacé après chaque service de repas
• Nettoyage de la vaisselle : éviter le traitement manuel, préférer
l’utilisation d’un lave vaisselle
• Nettoyage du chariot de ramassage
• Lavage des mains

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ENTRETIEN DE L’OFFICE ALIMENTAIRE :

• Entretien quotidien des sols, du micro-ondes


• Entretien après chaque utilisation des plans de travail, éviers,
chauffe-lait
• Vérification quotidienne du réfrigérateur
• Entretien approfondi régulier et tracé pour les réfrigérateurs,
fontaines, robinetteries, placards…

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CONSERVATION DES ALIMENTS :

• Après remise en température : interdiction de garder les plats ou


de les resservir, donc il faut les jeter.
• Aliments non emballés hermétiquement : ne pas les garder plus
de 24 h au réfrigérateur
• Produits stockés dans des boites hermétiques (sucre...)
• Jeter l’excédent de lait et de café́ reconsAtué après la distribution

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• Au sein des établissements de santé,


D’importantes quantités de déchets
sont gérées quotidiennement, au sein
3) Circuit des des établissement hospitalier ce qui
accroît les mesures préventives.
déchets
• La gestion des déchets est une
problématique à part entière. Les
déchets hospitaliers peuvent être
classifiés en diverses catégories selon
leur caractère potentiellement
dangereux pour la santé, leur gestion
doit se faire dans le respect de
dispositions et de procédures strictes.

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a) Définitions

• Les déchets :
Tout résidu d’un processus de production, de transformation ou
d’utilisation, matériau, produit ou plus généralement tout bien
abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon (extrait de la loi
du 15 Juillet 1975). (emballage carton…)

• Les déchets d’activité de soins :


Déchet issu des activités de diagnostic, de suivi et de traitement
préventif, curatif ou palliatif, réalisées sous la responsabilité d’un
professionnel de santé, dans les domaines de la médecine humaine ou
vétérinaire. (DASRI….)

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B) cadre légal

• Responsabilité :

Toute personne physique ou moral


(établissement) est responsable des
déchets qu’elle produit jusqu’à son
élimination.

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• La législation
Il existe une législation importante concernant le tri et l ’élimination
des déchets notamment :
Décret du 6/11/1997 relative à l’élimination des déchets à risque
infectieux.
Circulaire du 1er septembre 1998 relative à la collecte des objets
piquants et tranchants.
2 arrêtés du 7/09/1999 concernant les modalités de stockage
Arrêté du 11 janvier 2005 relative aux conditionnement des déchets
d’activités de soins à risque infectieux et assimilés.

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c) Quelques chiffres :

Les établissements de santé (hôpitaux publics et privés),


avec une production de 700 000 tonnes par an de déchets
de toutes sortes, représentent 3,5 % de la production
nationale.
Il faut en moyenne compter 1 tonne de déchets produite
par lit (contre une moyenne nationale de 360 kg par an et
par habitant).
Même si de nombreuses procédures ont été mises en
place, la production de déchets est en augmentation
incessante ces dernières années.

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d) Les différents types de déchet d’activité de soins (das)

• Les DAOM ( déchets assimilés aux ordures ménagères)


-Déchets alimentaires
-Papiers/journaux
-Emballages de médicaments
-Draps d’examens
-Protections
-Essuies mains…

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• Les DASRI ( déchets d’activités de soins à


risques infectieux)
-Piquants, coupants, tranchants ( seringues,
scalpels )
-Poches de solutés, de transfusions
-Compresses, pinces, gants, pansements,
-Sondes
-Collecteurs à objets coupants, tranchants
-Déchets de soins provenant d’un isolement
septique

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• Déchets radioactifs

-Déchets issus de la médecine nucléaire

• DRCT ( déchets à risque chimiques et toxiques)


-Produits chimiques
-Piles…

• Pièces anatomiques :
-Pièces anatomiques d’origine humaine

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E) Les différentes étapes du tri au traitement :

TRI ET
PRODUCTION
CONDITIONNEMENT COLLECTE

TRAITEMENT TRANSPORT STOCKAGE

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• Le tri à la source est très important :

Il assure la sécurité du personnel soignant, du personnel s’occupant


de la collecte, des patients et des visiteurs.
Le tri c’est aussi respecter de notre environnement.
Le tri à un coût pour l’établissement

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• Le tri c’est :

dès la production
Par la personne productrice
Pour chaque type de déchet :
-Un contenant avec un code couleur
-Un sac ou un collecteur rempli au 2/3
-Un sac ou collecteur correctement fermé
-Un sac ou collecteur identifié ( assure la traçabilité)
-Une filière d’élimination respectée

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• Le stockage des déchets :

Local au sein du service ou si possible à l’extérieur


-Signalétique
-Superficie adaptée au volume à évacuer
-Non chauffé, ventilé, éclairé, avec une protection incendie
-Les sacs ne doivent pas être entreposés au sol
-Poste de lavage des mains à proximité

Local de stockage externe au service


-Local clos, grillagé et couvert

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• Durée de stockage des DASRI


Quantité de DASRI Durée maximal de stockage

Supérieur à 100kg/semaine 72h

5kg/mois ou moins de 100 kg/semaine 7 jours

Moins de 5kg/mois 3 mois

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• Traçabilité des déchets :

-C’est une étape importante du point de vu légal et sécuritaire


-Les DASRI doivent être identifiés ( service/date de fermeture…)
-Le bordereau de suivi constitue une preuve d’élimination des déchets
avec :
Identification du producteur, collecteur transporteur et destinataire
final
La quantité de déchets enlevés, transportés et incinérés
Date d’enlèvement et de l’incinération

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F) Prévention du risque infectieux :

• Respecter les procédures


• Respecter les précautions standard
-Port de gants
-Hygiène des mains
-Masque, tenue…
• Prévenir les AES
• Formation des professionnels

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IL Y A UNE VIE APRES LE TRI

PENSEZ A RECYCLER!!!

• Hc-santé.com
• Cpias auvergne rhone-alpes
• HAS
• ARS
Bibliographie
• Clin
• Ministère de la solidarité et de la
santé

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