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I- INTRODUCTION- DEFINITION
II- TAXONOMIE- CLASSIFICATION
III- CARACTERES BACTERIOLOGIQUES
IV- EPIDEMIOLOGIE
V- PHYSIOPATHOLOGIE
VI- CLINIQUE
VII- DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE
VIII- PRINCIPALES ENTEROBACTERIES
IX- TRAITEMENT
X- PROPHYLAXIE
XI- CONCLUSION
I- INTRODUCTION
Les entérobactéries constituent l'une des plus importante familles
de bactéries;
Escherichia Salmonell Shigella Citrobacter Klebsiella Enterobacter Serratia Proteus Providencia Morganella yersinia
a
coli Thypi dysenterie freundii oxytoca cloacae marcesens vulgaris rettgeri morganii enterolitica
pestis
Parathypi Sonnei koseri pneumonia Aaerogenes mirabilis stuartii
A et C e
Flexneri penneri alcalificiens
mineurs
boydii
Non sporulés.
2/Transmission : large
4/Aspects épidémiologiques:
Endémique: shigelle
Épidémique: salmonelles mineurs
5/ Réceptivité: Totale
Sujets prédisposés: personnes âgées, Immunodéprimés, Nouveau-
nés ( méningites à E.coli)
Il existe une immunité acquise aux entérobactéries mais non
protectrice ( vaccin à renouveler /3 an pour salmonelle
V- PHYSIOPATHOLOGIE
1/Contamination :
Absorption d'eau ou aliments contaminés par des selles de malades ou
de porteurs sains.
2/ Types de pathogènes:
Pathogènes spécifiques (shigelle):
A l’origine des diarrhées cholériformes ou dysentériques.
Pathogènes opportunistes (sérratia):
Déséquilibre de la flore
Défaillance du système immunitaire
3/ Mécanisme:
Invasion et altération de la membrane
Sécrétion des toxines
VI- Clinique
1/ Pathogènes spécifiques:
Syndrome dysentérique:
Diarrhée glaireuse et sanglante
Douleurs abdominales
Fièvre
Syndrome cholériforme:
Diarrhée liquide, aqueuse, abondante,
Absence de fièvre
Peste (Yersinia pestis)
2/ pathogènes opportunistes:
Infections urinaires
Infections nosocomiales
Septicémies
péritonites…
VII- DIAGNOSTIC BACTÉRIOLOGIQUE
1/ Prélèvements :
Selon le site infecté
Types de prélèvements: Selles, Urines, LCR, Ponctions, Pus…
De la qualité du prélèvement dépendra l’exactitude du
diagnostic:
Ex: urines / LCR
Milieux •Cœur_cervelle:
enrichis •Tryptophane _ soja:
4/Examen microscopique:
Coloration de Gram
Mobilité entre lame et lamelle
5/ Isolement :
Aspect des colonies : taille , forme
Couleur des colonies
Présence ou non de pigments
Odeur ( proteus)
6- Identification
1- Tests biochimiques
lactose + + + + V V - - - +
VP - + + +- - - - - - -
TDA - - - - - - + + + -
H2S - - - - +/- - +/- - - +/-
GAZ + + - + V +
mobilité + - + + + - + + + +
Urée - + - - - + + - -
indole + -/+ - - - +/- +/- + + +/-
citrate - + + + +/- - V + - +
LDC - + +/- + +/- - - - -
L’API 20E:
Préparation de l’inoculum
1 seule colonie
But:
Principe :
Méthode:
Un antibiogramme doit obligatoirement être effectué sur
une souche pure et identifiée
On prépare un inoculum de densité donné
VIII Principales entérobactéries
Escherichia coli
Habitat: une espèce versatile
Commensale aéro-anaérobie
la plus fréquente de la Bactérie retrouvée dans
flore digestive des l’environnement aquatique
vertébrés à sang chaud
Épidémiologie
Mode endémique
Réservoir strictement humain
Transmission directe ou indirecte
Caractères bactériologiques
Morphologie
Bacilles à Gram négatif de 2 à 4 μm L sur 0,4 à 0,6 de l
Très grande mobilité
Caractères biochimiques
Ne fermentent pas le lactose
production d’H2S
Caractères antigéniques
AgO : paroi
Ag Vi : Ag d’enveloppe qui peut masquer Ag O
n’est présent que chez S.typhi, S.paratyphi C et S.dublin
Ag H: Ag flagellaire (salmonelles mobiles)
Pouvoir pathogène
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► Culture
Milieu sélectif :
- Nécessaire pour les prélèvements polymicrobiens :coproculture
- On utilise des milieux riches en sels biliaires : SS (Milieu
Salmonelle Shigelle) ou milieu Hektoen
Milieu liquide d’enrichissement :
- Nécessaire car le nombre de Salmonelle est faible dans les
prélèvements (selles, aliments)
- On utilise des milieux à base de sélénite ou de tetrathionate
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► Identification :
- Aspect des colonies sur milieux sélectifs : colonies lactose –
avec un centre noir (H2S +)
- Coloration de Gram : BGN
- Identification biochimique : galerie classique, galerie API
- Identification antigénique :
- Par test d’agglutination sur lame à l'aide d'immuns sérums.
- Sur des colonies isolées, on recherche d'abord l'antigène O de
groupe puis à l'aide du tableau de Kauffmann White, on étudie
les spécificités H
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• lire la galerie,
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II- Diagnostic bactériologique indirect
Le sérodiagnostic d'une fièvre typhoïde ou sérodiagnostic de
Félix
- Consiste à rechercher les anticorps du malade en présence de
suspensions antigéniques O et H de S. Typhi, Para A, B et C.
- Les anticorps anti O apparaissent les premiers vers le 8ème j
de la maladie et disparaissent plus rapidement au bout de
7 semaines
- les anticorps anti H apparaissent vers le 11ème j de la
maladie et persistent plus longtemps.
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Cinétique des anticorps O et H au cours
de la fièvre typhoïde
typhoïde
Traitement
Typhoïde, paratyphoïdes
Antibiotique ayant une bonne diffusion dans les ganglions
lymphatiques
Ampicilline (bonne élimination biliaire, concentration dans les
ganglions moyenne)
Ceftriaxone
Fluoroquinolones
Recommander une posologie progressive pour éviter une lyse
bactérienne massive et un sepsis
Entérites et intoxications alimentaires
Antibiotiques pour les nourrissons et les personnes âgées.
sinon un traitement symptomatique car risque de sélection de
souches résistantes. Guérison spontanée en quelques jours
Prévention
Règles d’hygiène:
Individuelles
Personnels des cuisines, des industries alimentaires
Maladies à déclaration obligatoire
Vaccination
Structure antigénique:
Ag O somatique
Ag K d’enveloppe
Caractères biochimiques: peu nombreux
Lactose (-)
Epidémiologie
- Le seul réservoir: le tube digestif de l’homme
Mais ne font pas partie de la flore normale
Il existe des porteurs sains
- Potentialités épidémiques
Pouvoir pathogène
Agents de syndromes dysentériques
Il existe de grandes variations dans la gravité des
infections
La forme la plus sévère est la dysenterie
bacillaire de Shiga
Incubation de 24h
Début brutal : nausées, vomissement de bile,
crampes abdominales, fièvre à 39°C, diarrhées
sanglantes, mucopurulentes et douleurs
abdominales, selles fréquentes: 20 à 30 /j
Déshydratation,
Complications: péritonites, paralysie des
membres
Diagnostic bactériologique
Direct:
Aspect des selles ; un frottis montrera la présence de
nombreux polynucléaires
Coprocultures : ensemencement des selles sur
milieu sélectif
Gélose salmonelle-shigelle: colonies incolores
Identification biochimique +typage
Indirect
Sans intérêt
Traitement et Prévention
Traitement symptomatique
Pallier la perte hydrominérale par voie orale ou par
perfusion
Antibiothérapie: shigelles très sensibles aux
antibiotiques; peu de souches résistantes
Localement par VO: polymyxines, néomycine non
absorbés par muqueuse intestinale
Aminopénicilline, céphalosporines, fluoroquinolones VO
Par voie générale: gentamicine IM ou IV
Traitement d’une dizaine de jours
Prophylaxie: mesure d’hygiène, contrôle des eaux
d’alimentation.
Essai de mise au point d’un vaccin
Le groupe (KES) comprend trois genres
d’entérobactéries: Klebsiella, Enterobacter, Serratia.
Ils ont en commun :
Lactose (+)
ONPG (+) « Béta-galactosidase »
VP (+)
Pathogènes opportunistes isolées d’infections
urinaires et pulmonaires, de pus, de septicémies…avec
une fréquence croissante en milieu hospitalier.
L’emploi intensif des antibiotiques a conduit à la
sélection de souches multirésistantes de KES.
VIII Principales entérobactéries
PROTEUS ET PROVIDENCIA