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Dr.Chentli A.
2020-2021 1
Chapitre I
Introduction à la systématique
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I. Définitions
-Systématique : Science de la classification des êtres vivants. Elle étudie leur diversité biologique
et les relations qui existent entre eux. Elle comprend trois disciplines distinctes : la classification,
la nomenclature et l’identification.
- La classification (Taxonomie ou taxinomie : du grec taxis: arrangement et –nomos :lois) :
La science des lois de la classification. Elle permet de regrouper les organismes vivants en
taxons selon leur similitude et leur parenté évolutive.
-Taxon= Des ensembles d’organismes vivants, apparentés sur la base de critères suffisamment
spécifique pour leur permettre d’être à la fois reconnaissables et distincts des autres groupes.
« groupes de classification d’organismes différents mais phylogénétiquement apparentés. » »
-Phylogénie= Science de l’évolution génétique dans le temps d’une bactérie parmi toutes les
autres. Elle permet de regrouper les organismes selon leurs liens de parenté.
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II. Importance de la taxonomie
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III. Principes de taxonomie
III.1. les unités de classification
Rangs taxonomiques
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Les différents groupes de classification de tout rang sont appelé taxons
« De l’espèce au phylum, les caractères communs sont de moins en moins nombreux »
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Exemple
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III.1. les unités de classification
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-Critères d’espèce :
• Hybridation ADN/ADN à Tor
• Stabilité thermique des hybrides
• Séquençage de l’ARNr 16S
• La détermination du G + C %
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III.1. les unités de classification
Souche bactérienne
• Les souches d'une même espèce peuvent différer les unes des
autres par une différence mineure mais identifiables.
• Les souches d’une même espèce sont identifiées par l’ajout d’un
numéro au nom de l’espèce (E. coli K12).
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III. Principes de taxonomie
III.2. la nomenclature bactrienne
• Les noms des espèces sont formés d'une combinaison binaire : le premier terme est le nom
de genre et le deuxième terme (« une épithète »).
• Le genre : écrit en Italique. Avec sa première lettre en majuscule. Après sa première citation
dans le texte, le nom du genre est abrégé à sa première lettre suivis d’un point.
• L’espèce : écrite en Italique (ou souligné dans les livres et manuscrits). Avec sa première
lettre en minuscule. (Escherichia coli ou Escherichia coli)
• Les noms des sous-espèces sont formés d'une combinaison ternaire commençant par
le nom d’espèce suivi par l'abréviation « subsp. » (ou ssp.) et d’un troisième terme propre à
la sous-espèce (exemple: Pseudomonas chlororaphis subsp.aurantiaca ).
• L'appartenance d'une souche isolée à un genre, sans précision de l'espèce, est notée du
nom du genre suivi de sp. (species) tant que l'isolat n'est pas identifié à une espèce.
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III. Principes de taxonomie
III.3. les systèmes de classification
Classification artificielle
Classification naturelle
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III. Principes de taxonomie
III.3. les systèmes de classification
Classification artificielle
Basée sur la mise en évidence d’un certains nombre de caractères phénétiques (observables)
significatifs.
Classification naturelle
Arrange les organismes en groupes dont les membres ont en commun de nombreuses
caractéristiques (un max de critères).
-Reflète autant que possible la nature biologique des organismes.
La classification actuelle des bactéries et archaebactéries est naturelle (basée sur les données
phylogénétiques des bactéries et des archaebactéries par l’analyse comparative de leur ARN 16S
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III. Principes de taxonomie
III.4. Méthodes de taxonomie
• Taxonomie phénotypique
• Taxonomie numérique
• Taxonomie génotypique
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Taxonomie phénotypique
• L’identification de l’espèce repose sur la comparaison de divers caractères
phénotypiques de la souche à étudier vis à vis de ceux d’une souche de référence
C’est l’étude du phénotype: manifestation apparente du patrimoine héréditaire
• Utilisation d’un faible nombre de caractères considérés comme importants tels que :
-Aspect macroscopique des colonies ;
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Limites de la classification phénotypique
-La forme peut varier en fonction du milieu de culture et peut être parfois difficile à définir
-Caractères utilisés peu nombreux (une centaine au maximum) par rapport au nombre de gènes habituellement
présents chez les bactéries (5 000 environ).-Elle ne reflète qu’un nombre réduit d’information
-Les caractères étudiés peuvent être absents notamment chez les bactéries mutantes. Ex : existence de souches d’
E.coli lactose -.
-Les techniques phénotypiques ne sont pas adaptées au diagnostic des bactéries viables mais non cultivables
- Choix des critères subjectifs (Ex. bactéries à intérêt biomédical par rapport à celles de l’environnement)
-Expression différente des caractères phénotypiques selon la température, la composition du milieu de culture
Ex. Les bactéries Gram + âgées prennent l’aspect des G- (Bacillus subtilis)
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Taxonomie numérique
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Taxonomie numérique
Traitement des résultats
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Calcul d’un indice numérique (prog: cluster analysis)
Pour estimer la ressemblance entre 2 souches i et j:
Coefficient de Jaccard-Sneath:
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III.5.3. Taxonomie moléculaire
Le principe:
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Taxonomie moléculaire
Coefficient de G+C %
Hybridation de l’ADN
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Quelque soit l’espèce d’origine, l’ADN contient toujours autant de purine que de
pyrimidine soit :
(A+G)/ (C+T) = 1
A/T = 1 et C/G =1
A+T/C+G varie selon espèce ….C’est le coefficient de chargaff 32
Taxonomie génotypique
Dénaturation de l’ADN
• Hybridation de l’ADN
Radioactivité sur une souche (ADN hybridé avec un seul brin marqué).
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Remarques
Identification des hétéroduplex sonde –cible après capture sur un support solide
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Taxonomie génotypique
• Hybridation de l’ADN
Stabilité thermique des hybrides
La spécificité des hybrides est estimée par la mesure de la stabilité
thermique.
La stabilité des hybrides est donnée par la T°C de demi-dénaturation Tm(e)
(50% de l’hybride est dénaturé)
n.b. La stabilité thermique est directement corrélée avec le % de bases non appariées. (environ 1% de41bases
non appariées pour un ∆Tm de 1°C) .
Taxonomie génotypique
Hybridation de l’ADN
LIMITES :
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Taxonomie génotypique
3 types d’ARNr (ARNr 16S (30S), ARNr 23S (50S), ARNr 5S (50S))
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ARN 16S : marqueur taxonomique moléculaire le +utilisé:
2 espèces peuvent avoir des séquences ARNr 16S très proches et être
cependant très différentes par hybridation ADN/ADN.
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Définition d’une espèce :
phylogénétiquement (genomospecies) c’est le rassemblement de
souches ayant:
%’hybridation ADN/ADN >70% et Tm <5°C.
« pas de démarche universelle/ objectif: déterminer de manière la plus fiable une souche bactérienne ».
La démarche diagnostique: doit donc tenir compte des critères de chaque méthodologie (rapidité, spécificité, sensibilité..) et s’organiser selon la
forme de l’entonnoir en partant du plus simple et informatif au plus compliqué et précis .
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Identification des bactéries
Obtenir une culture pure de la souche à identifier .
Une démarche de comparaison: se référer à un model
Approche dichotomique
Codage API
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Identification par approche dichotomique
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Selon
« bergey’s
manual of
determinative
bacteriology »
9ème édition
1994. 58
Exemple tests d’ orientation
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Méthodes automatisées – galeries d’identification
Système API
• Même principe que les techniques biochimiques conventionnelles.
• Avantages
-Utilisation simple.
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Selon le type de galerie, l’inoculum et le milieu de suspension varie.
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Exemple : LA GALERIE API 20E
1- Présentation de la galerie
cupule
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2- Préparation de l’inoculum
1 seule colonie
Prélèvement
d’une souche
isolement pure
5 mL d’ED stérile
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3- Ensemencement de la galerie API 20 E
Tests positifs
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Les 10 derniers tests
Tests négatifs
Tests positifs
NR + 66
5- Identification de la souche
Résultats de la galerie:
- + + + +
5 2 1 5 7 7 3 5 5
Résultats reportés sur la fiche d’identification
• Une base de donnée (tableau, base de données en ligne ou incluse dans un tableu
Excel) indique, pour chaque taxon et pour chaque caractère, sa probabilité d’être
positif.
- le logiciel classe tous les résultats pour donner le ou les taxons les plus
probables
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Utilisation du codage API (profil numérique)
-test/triplets
-Résultat final= Code répertorié dans un catalogue analytique/logiciel informatique.
- Obtention du nom du taxon (espèce ou genre) le plus probable (calcul de probabilité portant sur l’ensemble
des caractères testés, « para port à la base donnée »).
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Exemple d’un extrait du catalogue de profil (galerie API 10S) 72
Limites à l’utilisation des galeries
• Le taux d’erreur des galeries varie entre 5 et 20% selon les galeries
considérées, comprenant les identifications incorrectes (1-15%) ou les
identifications non concluantes (3-5%).
• Systèmes fermés avec des bases de donnée limitée, leur mise à jour
que par le fabricant de la galerie (donc possibilité de non pris en
compte des nouvelles espèces) .
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Chapitre II
La place des bactéries et des archées
dans le monde vivant
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Microscope
électronique
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Classification Phénotypique du monde vivant
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ARNr16S
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L’arbre du vivant (Woese et Fox, 1977)
En 1990;
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Classification Phylogénétique du monde vivant
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Construction d'arbres phylogénétiques (analyse et
comparaison séquences ADN ou protéines)
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Aujourd’hui n’importe quelle bactérie est identifiable par la position de sa séquence
d’ARNr 16S au sein de l’arbre phylogénétique.
2 bactéries appartiennent à des espèces différentes si leurs ARNr 16S
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partagent moins de 97% de similitude.
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Eucaryotes et procaryotes
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1
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Les classifications actuelles
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https://www.bergeys.org/
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Depuis 2001, versions réactualisées en ligne de la classification , appelées "Taxonomic Outline of the
Prokaryotes"(www.cme.msu.edu/Bergeys/).
Depuis 2007 , le projet s’intitule " Taxonomic Outline of the Bacteria and Archaea" (TOBA): basé sur une
phylogénie à partir des séquences d’ADNr 16S des souches types des différentes espèces validées
(http://www.taxonomicoutline.org/)
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Chapitre III
Les grands phylums bactériens
(selon Bergey’s manual)
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Le domaine des Eubactéries est subdivisé en 23 phyla.
Les phyla 14, 20, 16, 13, 21, 12, et 17 regroupent les principales bactéries importantes en pathologie
humaine.
NB : la classification bactérienne présentée ici reflète les recommendations du Bergey's Manual of Systematic Bacteriology, 2nd edition.
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• Très grand groupe : 5 classes, 45 ordres , plus de 500 genres et 5000 espèces.
• La plupart sont mobiles grâce à un flagelle, mais d'autres peuvent être immobiles
ou se déplacent par glissement (Myxobacteria).
• Actuellement, elles sont classés en cinq classes sur la base de l'analyse du gène
de l'ARNr 16S : α, β, γ, δ, ε.
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Bactéries bacilliformes, coccoïdes ou pléomorphes.
Bacilles, Mobiles,
aérobies stricts (la + part)
Phytopathogènes
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Gonocoques
Méningocoques
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une très grande variété
d’adaptations et de types
métaboliques
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•Le genre Pseudomonas est le plus important de cet ordre.
•Bacilles, mobiles, Colonies souvent pigmentées.
• Chimiohétérotrophes avec un métabolisme respiratoire.
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du genre
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• Bâtonnet, mobiles.
• Anaérobies strictes.
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Les fructifications de myxobactéries
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Chapitre III
Les grands phylums des Archaea
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Phylogénie des Archaea
Euryarchaeota
Crenarchaeota (Les 2 phyla originellement proposé par Woese en 1980)
Korarchaeota
Nanoarchaeota
Thaumarchaeota
Aigarchaeota.
Crenarchaeota:
Thermophiles extrêmes (hyper, méso et psychrophiles)
-Mode de vie similaire
-« Cren » du grec «source » :due à leur éventuelle
ressemblance phénotypique avec l’ancêtre commun des archées.
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I. Les Euryarchaeota
Methanopyrales
Thermococcales
Archaeoglobales
Methanobacteriales
Thermoplasmatales
Halobacteriales
Methanomicrobiales
Methanosarcinales
Methanococcales
Methalocellales
Methanoplasmatales
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I.Les Euryarchaeota
-Habitat : quasiment dans tous les milieux.
-Extrêmophiles.
I.1. Hyperthermophiles
• Croissance à des T° ≥ 80°C
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I.Les Euryarchaeota
I.2. Mésophiles et psychrophiles
• Peuvent vivre dans des milieux extrêmement froids.
• Les organismes mésophiles (vivant entre 4 et 50°C) et psychrophiles (vivant à
des températures inferieures à 4°C).
• Des méthanogènes ont été isolés dans des eaux douces, par exemple dans de
l‘eau de mer, en Alaska .
• Mais la majeure partie de la diversité d‘Euryarchaeota vivant à basse
température est encore peu connue et non cultivée.
I.3. Halophiles
• Capacité d ‘adaptation à des milieux hypersalins, tels que la Mer Morte ou des aliments salés
(Ex. crustacé fermentés) .
• Les Halobacteriales et les Nanohaloarchaea: Ces organismes sont capables de croître à des
concentrations en sel entre 2,5 et 5,2 M de NaCl pour les plus extrêmes, et entre 0,5 et 2,5 M
pour les halophiles modérés.
-la plupart aérobies et contiennent des pigments de type caroténoïdes, (rouges),
ce qui donne à leurs colonies des couleurs vives et caractéristiques.
-Certains sont anaérobes et photohétérotrophes
- Une caractéristique génomique spécifique: la présence de plusieurs
chromosomes ou de nombreux megaplasmides pouvant contenir jusqu‘à plusieurs centaines de
gènes. 133
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I.Les Euryarchaeota
I.4. Acidophiles
• Capacité d’adaptation à des milieux extrêmement acides, particulièrement les
Thermoplasmatales,
• La plupart des Thermoplasmatales ont été mises en évidence dans des mines
acides ou dans des champs hydrothermaux volcaniques , à des pH compris
entre 1 et 2.
• Picrophilus torridus, isolé dans un sol volcanique sulfureux au Japon, est
capable de croître à un pH de 0
I.5. Méthanogènes
•Organismes capables de produire du méthane (CH4) à partir de composés
organiques ou inorganiques (CO2, méthanol ou composés méthylés), le méthane
étant le produit principal de ce métabolisme énergétique.
• Seules des archées possèdent les enzymes nécessaires à ce métabolisme
complexe.
•sept ordres de méthanogènes ont été décrits.
• vivent dans des milieux anaérobique très divers: sédiments marins, d‘eau douce,
des rizières, le rumen de bovins, les tractus gastro-intestinaux de différents
animaux (gros mammifères, insectes…), etc…, mais aussi dans des milieux plus
extrêmes, comme des sources chaudes, des hydrocarbures pétroliers ou des 135
sédiments hypersalins.
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Figure représentant un tapis microbien anoxique sous-marin, dans lequel sont
présentes des archées méthanogènes et des méthanotrophes
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II. Les Crenarchaeota
Organismes hyperthermophiles ou thermophiles répartis en cinq ordres :
les Desulfurococcales, les Sulfolobales, les Thermoproteales, ainsi que les
Acidilobales et les Fervidicoccales.
Les environnements dans lesquels on les trouve peuvent être les mêmes que
ceux dans lesquels sont présents les euryarchées hyperthermophiles
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II. Les Crenarchaeota
II.1. Les Desulfurococcales
sont les crenarchées les plus hyperthermophiles. Leurs températures de
croissance varient autour de 90°C, et peuvent monter jusqu‘à plus de 100°C.
Par exemple, Pyrolobus fumarii a une température optimale de croissance de
106°C mais est capable de croître jusqu‘à 113°C. Cette archée a été isolée dans
des fumeurs hydrothermaux des fonds sous-marins.
La majorité des Desulfurococcales sont anaérobes, stricts ou facultatifs, et
leurs métabolismes sont assez variés (sulfato-réducteurs, hétérotrophes…).
II.2. Les Sulfolobales
Des organismes thermophiles ou hyperthermophiles plus modérés que les
autres ordres, leurs températures de croissance sont plutôt comprises entre
60 et 85°C,
Vivent principalement dans des sources chaudes terrestres, comme celles de
Solfatare en Italie.
On trouve aussi plus d‘organismes aérobies dans ce groupe, alors qu‘ils sont
minoritaires dans les autres ordres de Crenarchaeota, et d‘acidophiles
extrêmes, vivant à des pH entre 2 et 5. Par exemple Sulfolobus acidocaldarius
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Fin du chapitre III
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