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CM 1 : Homéostasie et circulation
o La physiologie origine et signification
à La physiologie : science ou connaissance de la nature.
à La physiologie est la science qui étudie le fonctionnement des organismes, des tissus et organes, en particulier leur
fonction.
à La physiologie fait appel à des caractérisations de ces fonctions à différents niveaux :
- Moléculaire
- Cellulaire
- Tissulaire
- Organe
- Systèmes d’organes
- Organisme entier
« La fixité du milieu intérieur est la condition d’une vie libre et indépendante » : Claude Bernard.
o Les échanges :
La fonction de circulation : L’organe moteur est le cœur responsable des flux du système circulatoire composé de la
circulation sanguine et lymphatique, il permet d’assurer l’homéostasie du milieu intérieur.
La fonction de respiration : l’activité cellulaire qu’est la respiratoire entraîne une accumulation d’échanges gazeux qui sont
assurés principalement par les poumons et le système respiratoire.
La fonction d’adsorption : elle consiste en l’adsorption des nutriments essentiels au fonctionnement cellulaire, pour cela
les aliments sont transformés dans le système digestif puis adsorbés par la muqueuse intestinale.
La fonction d’excrétion : Afin d’éviter l’accumulation des déchets cellulaires dans l’organisme, le rein élimine l’excès
d’urée et le CO2 au niveau des poumons, ou encore la peau avec le système excréteur.
o Les régulateurs :
- Le système nerveux : système du corps qui collecte, traite et répond à des informations à l’aide de signaux
électriques.
- Système endocrine : système corporel qui régule les cellules et les organes en utilisant des substances chimiques
appelées hormones.
La différence est donc la méthode de communication.
I) Le système circulatoire :
2. Au vu du volume et de la vitesse des échanges, un système rapide doit être mis en place :
→ Les échanges locaux sont trop faibles.
Schématisation de l’appareil cardiovasculaire : (vf.feuille)
Les veines caves correspondent au système collecteur du sang pauvre en O2 à la sortie des viscères. Elles assurent le retour
veineux jusqu’à l’atrium droit. Il existe deux veines caves. La veine cave supérieure s’occupe du retour veineux au-dessus
du cœur. La veine cave inférieure du retour veineux des membres en dessous du cœur.
Ainsi :
- Ce qui part du cœur = artères
- Ce qui revient au cœur = veines
Le volume d’éjection du ventricule gauche est supérieur au volume d’éjection du ventricule droit car il alimente une très
grande partie des organes.
Une fois le sang réapprovisionné en O2, il est ramené au cœur au niveau de l’atrium gauche par les 4 veines pulmonaires (les
seules veines de l’organisme à contenir du sang artériel riche en O2). Puis l’atrium transmet le sang au ventricule gauche qui
lui va l’éjecter pour la grande circulation via l’aorte.
Ainsi, cette circulation est active car sans muscles, sans dépense énergétique, il n’y a pas de circulation qui se fait. Ce qui la
distingue de la circulation lymphatique qui est passive.
Petite circulation : Circulation pulmonaire
La circulation sanguine et la circulation lymphatique sont connectées. Si, il y a des problèmes au niveau circulation cardiaque,
on aura forcément des problèmes au niveau de la circulation lymphatique.
Du côté de la lymphe : il n’y a pas de protéines ou du moins très peu, mais il y a majoritairement des lipides car la lymphe
sert à drainer l’eau et tout ce qu’il y a entre les tissus.
Du côté du sang : il y a beaucoup plus de protéines.
Le système cardiovasculaire transporte le sang par les veines, les artères et les capillaires tandis que le système lymphatique
transporte la lymphe par les vaisseaux lymphatiques.
Le système lymphatique est un réseau de vaisseaux au même titre que le système cardiovasculaire, mais il ne possède pas de
cœur qui pompe. Le liquide qui y circule s'appelle la lymphe.
Pour qu’il y est mouvement de lipides, du sang vers la lymphe, ça veut dire qu’il y a un différentiel de pression.
Dans le schéma :
Le différentiel de pression est en faveur du mouvement des lipides vers la lymphe.
Alors que là, il est en faveur du mouvement des lipides de la lymphe vers les vaisseaux sanguins.
Quand, on sera prêt du cœur, cette pression sera forte sur la paroi : c’est la pression artérielle et la pression hydrostatique
et puis quand on va s’en éloigner, cette pression sera moins forte.
Pourquoi quand on est au niveau des nœuds, y’a moins de pression, de pompe du sang ?
La pression oncotique suffit à ramener le liquide vers les protéines. Alors que dans l’autre sens, ce n’est pas suffisant et le
liquide part vers la lymphe : d’où le sens de circulation ici.
Le système lymphatique :
Origine de la lymphe :
Les 2 types de pression oncotique est qu’ils sont associés au retour de liquide
vers la zone la plus riche en protéines ou capillaires ou dans une zone un peu plus faible en protéine : le milieu interstitiel.
Puisqu’on a un système dynamique avec la circulation sanguine, la pression hydrostatique sera toujours supérieure à la
pression hydrostatique interstitielle.
Donc, le liquide passe du compartiment sanguin vers le compartiment interstitiel à travers la paroi capillaire.
Par contre, la pression sanguine hydrostatique au niveau des capillaires change en fonction des endroits :
- Si on est prêt du cœur et que la zone d’éjection, au niveau artériel, la pression hydrostatique va être forte.
- Si on est au niveau veineux, la pression hydrostatique va être faible.
La pression oncotique sera toujours en faveur des mouvements de liquide de la lymphe vers le sang mais comme au niveau
artériel la pression hydrostatique est supérieure à la pression oncotique, la plupart des liquides vont vers la lymphe au niveau
artériel.
La pression oncotique : mouvement de liquide de la lymphe vers le sang : la pression est toujours la même : c’est 26 mm
Hg.
10 mmHG (côté artériel) et 8 mm HG (côté veineux) : environ 10 % non réabsorbés. Il y a moins de liquide qui va revenir
dans le sang et c’est ce qui va constituer le volume lymphatique courant et ça correspond à 10 % du volume de la circulation
sanguine.
La boîte à connaissance ½ :
- Lymphe présente au niveau de tous les organes.
- Volume lymphe est entre 5 à 6 litres.
- Débit lymphatique très faible : au repos : 2 à 3 litres/24 h, alors que le débit cardiaque est de 5 L/min.
- Récupération protéine plasmatique, concentration en protéine faible dans l’interstitium ou dans le milieu
interstitiel.
- Si le volume plasmatique augmente, la pression hydrostatique capillaire augmente et la filtration augmente.
- En cas d’hypervolémie (quand le volume sanguin augmente), on a aura une pression plus forte et donc + de drainage
vers la lymphe.
- En cas d’hypertension : la pression hydrostatique augmente le plus.
-
Pourquoi on a des œdèmes en hypertension ? car la pression hydrostatique finit par dominer tout le temps et donc on
a moins de recours de liquide et de drainage de la circulation lymphatique qui est moins efficace.
- En cas d’hypovolémie, la pression est faible, donc la pression oncotique va dominer et donc le liquide qui était
contenue au niveau interstitiel et au niveau de la lymphe va s’évacuer vers le sang. On va donc moins avoir de
liquide : c’est ce qu’on appelle la déshydratation.
Le cœur va être séparé́ par 2 cloisons. Il y a une grande cloison dans le plan sagittale qui suit le grand axe du cœur et qui va
séparer le cœur en une partie gauche et une partie droite (cloison inter-ventriculaire ou sillon interventriculaire et cloison
inter-atriale sur le schéma).
Le myocarde est plus épais du côté gauche que du côté droit.
Les cavités droites et gauches sont également séparées par une cloison que l’on appelle le septum du cœur.
Pathologie : Si, il n’y a pas de séparation entre les 2 ventricules, on va avoir un mélange entre le sang oxygéné et le sang
non oxygéné.
Il existe une deuxième cloison qui est la cloison frontale qui va s’organiser pour séparer le cœur en compartiment vers
l’avant et compartiment vers l’arrière (cloison atrio-ventriculaire sur le schéma)
La cloison sagittale et la cloison frontale sont perpendiculaires entre elles et vont permettre de séparer les atriums et les
ventricules. Les atriums et les ventricules d’un même côté vont communiquer par des foramens qui peuvent être fermés par
des valves.
Ainsi, quand la pression augmente lors de la systole dans le ventricule les valves des foramens atrio-ventriculaires se ferment
pour éviter que le sang ne reparte en arrière et pour qu’il puisse partir dans la circulation systémique via l’aorte ou dans la
petite circulation via le ventricule droit. Puis ces mêmes valves s’ouvrent en diastole (quand la pression diminue) pour que
les ventricules se remplissent de sang de nouveau.
Pathologie :
Quand on a des défauts au niveau protéique, il y aura un impact au niveau du cristallin, au niveau de la synthèse du tissu
cartilagineux, osseux qui va être différent. Il y aura une atteinte des valves et quand on a une atteinte de valve cardiaque, il
arrive qu’il y ait une malformation chez les individus.
Les artères coronaires qu’on retrouve à gauche ou à droite servent à
nourrir le muscle cardiaque et à être sûr que le muscle lorsqu’il est à
l’effort, il a les nutriments dont il a besoin.
Sans les valves, il n’y a pas d’efficacité du muscle cardiaque. Lorsque les valves ne fonctionnent pas, on a une valvulopathie.
Il y a plusieurs qu’elles ne fonctionnent pas : infections, des malformations congénitales…
En termes de solution, il y a des valves biologiques et des valves mécaniques : même si elles permettent de rétablir un sens,
une direction, une efficacité importante, le problème est la durabilité et les effets secondaires qu’elles engendrent. Mais,
l’avantage de ces valves est qu’elles fonctionnent de manière illimitée.
- Tétralogie de Fallot : 1 cas sur 2000 : c’est une malformation cardiaque congénitale caractérisée par 4 anomalies :
Le péricarde séreux : flexibilité dans son mouvement / facilitation des mouvements cardiaques. Il permet d’augmenter la
compliance.
On a le péricarde séreux : pour bien permettre la contraction du muscle cardiaque.
Le péricarde séreux est lui-même composé de deux feuillets : le feuillet pariétal vers l'extérieur et le feuillet viscéral vers
l'intérieur. Ces deux derniers feuillets sont séparés par une cavité péricardique contenant le fluide péricardique, cela leur
permet de glisser l'un par rapport à l'autre, ce qui facilite les mouvements du cœur.
Le myocarde représente l’essentiel de la masse du tissu cardiaque et il est similaire à la structure des muscles
squelettiques.
-Dans la fibre musculaire cardiaque : elle forme un syncytium : il y a une continuité entre les fibres mais
elles ne sont pas //.
Coronaires : Pathologies
- Quand on a une pathologie de type, plaque d’athérosclérose, on va
avoir une obstruction de ces artères et c’est cette obstruction qui
va causer l’infarctus avec potentiellement des arrêts cardiaques.
Mais, il y a des solutions à cette pathologie :
- Pontages veineux / artériels
Une fois le remplissage complet du ventriculaire, on va avoir fermeture des valves auriculoventriculaires simultanées et
augmentation de la pression par contraction du muscle ventriculaire qui va ensuite induire l’ouverture des valves aortiques
et pulmonaires et donc éjection du sang du ventriculaire : on va avoir accumulation de pression importante au niveau de la
partie initiale de l’aorte ascendante là où se situe la valve, qui crée une fermeture des valves.
En termes de durée :
- 100 ms (oreillettes) pour la systole auriculaire : contraction des oreillettes et remplissage des ventricules.
- 300 ms (ventricules) pour la systole ventriculaire : contraction des ventricules, le sang est chassé dans les artères.
- 400 ms pour la diastole générale : le cœur est relâché la moitié du temps.
Schéma / Graph des 2 paramètres : pression et volume : permettant de suivre le travail mécanique du cœur.
Remarque :
Volume d’éjection systolique = VTD – VTS. Ce dernier va être dépendant des propriétés d’étirement du cœur. Plus, le cœur
est étiré, plus le volume d’éjection systolique va être important.
- S’il y a une accumulation ventriculaire, le cœur n’a pas le temps de s’étirer, qu’il est déjà en train de se contracter
donc on va avoir un petit volume.
- Quand on a eu un infarctus, hypertrophie : on va aussi un problème d’étirabilité et donc on aura un volume d’éjection
plus faible.
UE 2 : Bioénergétique et Nutrition
CM 2 : Homéostasie et circulation
Travail mécanique du cœur :
La première chose qui se passe à la diastole, ça va être le remplissage des oreillettes concomitante à celui des ventricules
avec l’ouverture des valves auriculoventriculaires. Ensuite, une fois que la pression dans le ventricule augmente
suffisamment, il va y’avoir remplissage du ventricule mais surtout fermeture de la valve. Et, début de la contraction, début
de la systole ventriculaire.
Donc, la systole ventriculaire suit la systole auriculaire. Une fois, la pression commence à augmenter au niveau du ventricule,
la valve auriculoventriculaire se ferme.
Au bout d’un certain temps, la pression vient tellement forte, que la valve aortique va s’ouvrir et c’est là qu’on va avoir le
début de la perte de volume importante sans perte de pression (parce qu’on continue d’avoir une contraction importante du
ventricule).
Remplissage = diastole
Ce qui distingue le ventricule gauche du ventricule droit est la pression et le volume. Le volume un peu plus large du côté du
ventricule gauche : car on a la circulation systémique, bcp plus de sang à pomper, il faut donc un cœur bien solide. Muscle
côté gauche plus épaisse que la droite.
Du côté droit, on a que les poumons, c’est près du cœur : 4 fois moins de pression à la systole au niveau du cœur droit.
Le bruit de la valve auriculo-ventriculaire est le plus long et le bruit aortique est le plus court.
Synthèse :
Le remplissage des cavités se fait pendant leur diastole.
Le fonctionnement des valvules est passif, il obéit aux pressions.
Les valvules homologues fonctionnent de manière synchrone : Toutes les valvules auriculo-ventriculaires s’ouvrent en même
temps et toutes les valvules des artères : tricuspide et pulmonaire s’ouvrent en même temps et se ferment en même temps.
Les valvules auriculo-ventriculaire et sigmoïde sont inversés (opposés) :
Les cœurs Droit et Gauche fonctionnent de manière synchrone. La pression systolique est nettement supérieure du côté
gauche [120 mm Hg] que du côté droit [25mmHg] : hypertrophie du ventricule gauche spécifique de la circulation spécifique
pour avoir de large volume et surtout à des distances importantes et avec un réseau veineux important.
Ces bruits constituent « l’expression acoustique » des différentes phases de l’activité́ cardiaque :
- La Phonocardiographie est une méthode d'exploration fonctionnelle de l'activité cardiaque, à chaque cycle, 2 bruits
se succèdent régulièrement identiques à eux-mêmes.
- Entre le 1er et le 2e bruit s’écoule un temps très court appelé : petit silence.
- Entre le 2ème et le 1er bruit de la R.C suivante s’écoule un temps plus long = Grand silence. L’enregistrement des
bruits du cœur constitue un Phonocardiogramme.
Le 1er bruit est grave, sourd et prolongé, c’est un bruit systolique, dû à la fermeture des valvules A-V + à la contraction
myocarde ventriculaire. Le 2ème bruit est bref, se produit au début de la diastole générale, dû aux vibrations provenant
de la fermeture brutale des sigmoïdes : aortique et pulmonaire.
Point important : Lorsque les valves auriculaires sont ouvertes, les valves au niveau des artères sont fermées et inversement.
Qu’est-ce que ça permet d’avoir cette dépolarisation lente au niveau du Nœud A-V ? (Question d’examen)
Pour que les valves s’ouvrent, il faut que les oreillettes se contractent pour que les valves A-V puissent s’ouvrir et que les
ventricules se remplissent.
Il faut laisser le temps au signal de se propager dans l’oreillette gauche avant de pouvoir déclencher la contraction du
ventricule.
Le problème est que si le Nœud A-V avait le même temps de dépolarisation que le faisceau de His ou le Nœud sinusal, on
aurait déjà contraction du ventricule avant même que les oreillettes soient contractées.
Réponse à la question : Laisser le temps à l’information utilisée ici et de retarder la contraction du ventricule gauche car on
n’aura pas encore dépolarisation et tant qu’on n’a pas de polarisation, on ne peut pas déclencher les autres potentiels d’action
et la contraction du ventricule.
Muscle cardiaque rappels :
La boîte à connaissance 1 :
Contrairement au muscle strié squelettique, le myocarde répond dans son entier, à la loi du tout ou rien car syncytium
fonctionnel. (Seules, les fibres musculaires striées squelettiques peuvent répondre à la loi du tout ou rien, or le muscle ssq est
constitué́ d’un très grand nombre de fibres qui ne sont pas atteintes en même temps par le stimulus, contrairement aux
cardiomyocytes). Explication = On a l’impression que les fibres ssq sont continues mais elles ne sont pas connectées les unes
aux autres, donc si on ne contracte pas assez fort, l’intégralité du muscle ne va pas se contracter.
La longue période réfractaire empêche la sommation des secousses et le tétanos physiologique : le myocarde est intétanisable,
infatigable.
Il en est de même pour les cellules des autres nœuds mais le rythme est différent.
Automatisme et rythme cardiaque :
Il existe une hiérarchie des tissus conducteurs qu’on peut mettre en évidence par destruction sélective des cellules
cardionectrices.
• Un cœur isolé de mammifère présente un rythme de 100 à 120 bts/min. Or, au repos, la contraction au niveau des muscles
cardiaques est entre 60 à 80 bts/min. Il y a donc une régulation au niveau nerveux, elle est n’est pas autonome : système
parasympathique.
• La destruction successive des différentes zones du tissu cardionecteur entraîne un ralentissement de ce rythme.
⇒ Ordre décroissant de fréquence : Si on coupe / enlève différents systèmes de stimulations autonome du cœur :
Nœud Sino-Auriculaire : 75 bpm
Nœud Auriculo Ventriculaire 50 bpm : un rythme encore plus lent
Faisceau de His : 30 bpm.
Automatisme origines :
L’ECG (électrocardiogramme) est associé aux propriétés
nerveuses du tissu nodal avec le nœud sinusal, nœud A-V. La suite
de ces potentiels d’actions est associée à une dépolarisation. Qui dit
dépolarisation, dit courant électrique.
Le courant va correspondre à la sommation de tous les potentiels
d’actions dans le temps qui vont être générés au niveau du cœur.
Le signal de l’onde P vient du nœud sinusal et il va être associé à la
contraction de l’oreillette droite et à la dépolarisation de l’oreillette
droite.
Automatisme chronologie :
Comment le nœud A-V jouent un rôle critique dans la synchronisation du cycle du travail mécanique du cœur ? (Q° d’Exam)
- Les potentiels d’action sont différents.
- Les oreillettes se contractent totalement pour permettre l’ouverture synchronisée des valves A-V et que ça c’est
associé aussi au fait que le nœud A-V a une vitesse de propagation d’influx nerveux qui est nettement plus lente que
les oreillettes qui est essentiel pour cette synchronisation.
Signal électrique et bruit du cœur :
L’électrocardiogramme : informations
Noter le volume des ondes et leur chronologie :
– Élargissement onde P : indique une hypertrophie de l’oreillette (cas d’une sténose mitrale)
– Élargissement onde Q peut indiquer un infarctus du myocarde
– Onde R élargie : généralement hypertrophie ventriculaire
– Si l’intervalle P-Q (début onde P jusqu’au complexe QRS) augmente : le temps mis par l’excitation pour toucher les
oreillettes + le nœud AV et arriver au faisceau de His est trop long dans la cardiopathie coronarienne ou dans le RAA. L’onde
d’excitation doit contourner le tissu cicatriciel.
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Le segment S-T (fin de l’onde S au début de l’onde T) : période pendant laquelle les fibres contractiles ventriculaires sont
entièrement dépolarisées durant la phase de plateau du PA.
• Le segment ST est élevé (au dessus de la ligne de base dans le cas d’un infarctus aigue du myocarde
• ST est abaissé lorsque le myocarde ne reçoit pas suffisamment d’oxygène
– Onde T (repolarisation V) plate : le myocarde manque d’oxygène (coronaires) – Amplitude de l’Onde T plus haute :
hyperkaliémie