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UE 2 : Bioénergétique et Nutrition

CM 1 : Homéostasie et circulation
o La physiologie origine et signification
à La physiologie : science ou connaissance de la nature.
à La physiologie est la science qui étudie le fonctionnement des organismes, des tissus et organes, en particulier leur
fonction.
à La physiologie fait appel à des caractérisations de ces fonctions à différents niveaux :
- Moléculaire
- Cellulaire
- Tissulaire
- Organe
- Systèmes d’organes
- Organisme entier

o Interaction avec le milieu et échanges :


Le corps humain est un ensemble de cellules et ces cellules vont avoir différents besoins :
- Les cellules ont besoin d’énergie (ça se fait grâce à des nutriments)
- Elles vont produire des déchets et vont avoir besoin constamment d’être en échange avec l’extérieur. Pour qu’on est ces
échanges-là, il y a des trafics qui s’effectuent au niveau cellulaire.

« La fixité du milieu intérieur est la condition d’une vie libre et indépendante » : Claude Bernard.

o Les échanges :
La fonction de circulation : L’organe moteur est le cœur responsable des flux du système circulatoire composé de la
circulation sanguine et lymphatique, il permet d’assurer l’homéostasie du milieu intérieur.

La fonction de respiration : l’activité cellulaire qu’est la respiratoire entraîne une accumulation d’échanges gazeux qui sont
assurés principalement par les poumons et le système respiratoire.

La fonction d’adsorption : elle consiste en l’adsorption des nutriments essentiels au fonctionnement cellulaire, pour cela
les aliments sont transformés dans le système digestif puis adsorbés par la muqueuse intestinale.
La fonction d’excrétion : Afin d’éviter l’accumulation des déchets cellulaires dans l’organisme, le rein élimine l’excès
d’urée et le CO2 au niveau des poumons, ou encore la peau avec le système excréteur.

o Les régulateurs :
- Le système nerveux : système du corps qui collecte, traite et répond à des informations à l’aide de signaux
électriques.
- Système endocrine : système corporel qui régule les cellules et les organes en utilisant des substances chimiques
appelées hormones.
La différence est donc la méthode de communication.

I) Le système circulatoire :

Le système circulatoire : les finalités :


1. Assurer l’homogénéité du milieu intérieur :
L’organisme humain représente un volume important avec des métabolismes cellulaires qui provoque des changements
rapides. Pour réguler les déchets produits et apporter les nutriments, un système est requis.

2. Au vu du volume et de la vitesse des échanges, un système rapide doit être mis en place :
→ Les échanges locaux sont trop faibles.
Schématisation de l’appareil cardiovasculaire : (vf.feuille)

Le myocarde (muscle cardiaque) est composé de deux


parties qui vont donner naissance à la petite et la grande
circulation.
- Petite circulation : circulation pulmonaire
- Grande circulation : Circulation systémique
Il y a les cavités droites (partie entre AD et VD sur le
schéma) et les cavités gauches (partie entre AG et VG
sur le schéma).
Ces cavités sont séparées par un appareil de valvules qui
permet au sang de circuler de l’arrière vers l’avant du
cœur.
Les cavités à l’arrière du cœur sont les atriums ou
oreillettes (1 atrium droit, 1 atrium gauche), celles à
l’avant du cœur sont les ventricules (un à droite, un à
gauche).
Les atriums reçoivent du sang. Les ventricules eux
éjectent le sang en dehors du cœur.
Dans la partie droite du cœur le sang est pauvre en O2
et dans la partie gauche riche en O2.
Le ventricule gauche est hypertrophié par rapport au
ventricule droit.

La grande circulation : Circulation systémique


On a du sang qui va part du ventricule gauche via l’aorte (grosse artère) et qui va distribuer le sang dans l’ensemble de
l’organisme.

Les veines caves correspondent au système collecteur du sang pauvre en O2 à la sortie des viscères. Elles assurent le retour
veineux jusqu’à l’atrium droit. Il existe deux veines caves. La veine cave supérieure s’occupe du retour veineux au-dessus
du cœur. La veine cave inférieure du retour veineux des membres en dessous du cœur.

Ainsi :
- Ce qui part du cœur = artères
- Ce qui revient au cœur = veines

Le volume d’éjection du ventricule gauche est supérieur au volume d’éjection du ventricule droit car il alimente une très
grande partie des organes.

La petite pulmonaire : Circulation pulmonaire


Une fois que les veines caves ramènent le sang à l’atrium droit, l’atrium va transmettre le sang au ventricule droit qui va lui
même le transmettre aux poumons via l’artère pulmonaire (seule artère de l’organisme à contenir du sang veineux pauvre en
O2) pour qu’il soit réapprovisionné en O2.

Une fois le sang réapprovisionné en O2, il est ramené au cœur au niveau de l’atrium gauche par les 4 veines pulmonaires (les
seules veines de l’organisme à contenir du sang artériel riche en O2). Puis l’atrium transmet le sang au ventricule gauche qui
lui va l’éjecter pour la grande circulation via l’aorte.

Ainsi, cette circulation est active car sans muscles, sans dépense énergétique, il n’y a pas de circulation qui se fait. Ce qui la
distingue de la circulation lymphatique qui est passive.
Petite circulation : Circulation pulmonaire

Grande circulation : Circulation systémique

La circulation sanguine et la circulation lymphatique sont connectées. Si, il y a des problèmes au niveau circulation cardiaque,
on aura forcément des problèmes au niveau de la circulation lymphatique.

Quelle est la différence entre le sang et la lymphe ?

Dans le sang : on retrouve des globules rouges.


La lymphe : dépourvu de globules rouges, mais présence de globules blancs.

Du côté de la lymphe : il n’y a pas de protéines ou du moins très peu, mais il y a majoritairement des lipides car la lymphe
sert à drainer l’eau et tout ce qu’il y a entre les tissus.
Du côté du sang : il y a beaucoup plus de protéines.

Le système cardiovasculaire transporte le sang par les veines, les artères et les capillaires tandis que le système lymphatique
transporte la lymphe par les vaisseaux lymphatiques.
Le système lymphatique est un réseau de vaisseaux au même titre que le système cardiovasculaire, mais il ne possède pas de
cœur qui pompe. Le liquide qui y circule s'appelle la lymphe.

Les trois principaux rôles du système lymphatique sont :


- Faire circuler les liquides
- Absorber les graisses contenues et les vitamines liposolubles dans le système digestif
- Défendre le corps contre les infections, les virus et les bactéries.

La circulation lymphatique se fait plus lentement que la circulation sanguine.

Schématisation de l’appareil cardiovasculaire + circulation lymphatique : (vf.feuille)

Pour qu’il y est mouvement de lipides, du sang vers la lymphe, ça veut dire qu’il y a un différentiel de pression.
Dans le schéma :
Le différentiel de pression est en faveur du mouvement des lipides vers la lymphe.
Alors que là, il est en faveur du mouvement des lipides de la lymphe vers les vaisseaux sanguins.
Quand, on sera prêt du cœur, cette pression sera forte sur la paroi : c’est la pression artérielle et la pression hydrostatique
et puis quand on va s’en éloigner, cette pression sera moins forte.

On va avoir du liquide qui va s’accumuler dans la lymphe.


Ainsi, on a la pression hydrostatique qui pousse le liquide vers la lymphe.
Pression hydrostatique : cette pression est due aux forces qu'exerce un liquide sur les structures qui contiennent ce liquide.
La pression oncotique : est la force qui attire le liquide en direction des protéines. Explication : si on a bcp de protéines
d’un côté et bcp de liquide de l’autre : le liquide aura tendance à aller vers les protéines.

La pression oncotique est inférieure à la pression hydrostatique : ça c’est le niveau artériel.


La pression oncotique est supérieure à la pression hydrostatique : ça c’est le niveau veineux.

Pourquoi quand on est au niveau des nœuds, y’a moins de pression, de pompe du sang ?
La pression oncotique suffit à ramener le liquide vers les protéines. Alors que dans l’autre sens, ce n’est pas suffisant et le
liquide part vers la lymphe : d’où le sens de circulation ici.

Le système lymphatique :

- Le système lymphatique est un des premiers


systèmes circulatoires apparu avec l’évolution.
- Il draine les liquides du milieu interstitiel ou
milieu lymphatique.
- Il ramène les protéines et éléments issus du plasma
et milieu interstitiel dans la circulation sanguine.
- Il y a maturation et circulation des cellules du
système immunitaire appelé Lymphocytes.
- Les ganglions ou nœuds lymphatiques : siège de la
maturation des cellules immunitaires : Lymphocytes.

Origine de la lymphe :

On a deux paramètres sur ce schéma : la pression hydrostatique d’un côté et


la pression oncotique de l’autre côté.
On nous présente le système circulatoire sanguin et le système circulatoire
lymphatique ou interstitiel.
Il y a des différentiels de pression hydostatique et des différentiels de
pression oncotique.
Sur ce schéma, on nous donne la pression hydrostatique au niveau des
capillaires, du sang et la pression hydrostatique au niveau interstitiel, au
niveau de la lymphe.

Les 2 types de pression oncotique est qu’ils sont associés au retour de liquide
vers la zone la plus riche en protéines ou capillaires ou dans une zone un peu plus faible en protéine : le milieu interstitiel.

Puisqu’on a un système dynamique avec la circulation sanguine, la pression hydrostatique sera toujours supérieure à la
pression hydrostatique interstitielle.
Donc, le liquide passe du compartiment sanguin vers le compartiment interstitiel à travers la paroi capillaire.

Par contre, la pression sanguine hydrostatique au niveau des capillaires change en fonction des endroits :
- Si on est prêt du cœur et que la zone d’éjection, au niveau artériel, la pression hydrostatique va être forte.
- Si on est au niveau veineux, la pression hydrostatique va être faible.
La pression oncotique sera toujours en faveur des mouvements de liquide de la lymphe vers le sang mais comme au niveau
artériel la pression hydrostatique est supérieure à la pression oncotique, la plupart des liquides vont vers la lymphe au niveau
artériel.
La pression oncotique : mouvement de liquide de la lymphe vers le sang : la pression est toujours la même : c’est 26 mm
Hg.

D’après loi de STARLING, les mouvements de liquide sont :


1) Côté artériel 35 mm Hg de pression hydrostatique > 25, sortie d’eau avec une force de 10 mm HG. (Sortie d’eau
du sang vers le milieu interstitiel) = FILTRATION
2) Côté veineux 17 mm Hg de pression hydrostatique < 25, retour de l’eau dans les capillaires avec une force de
8mm HG. = REABSORPTION
- Tout ce qui est artériel est plus proche du cœur.
- Tous ce qui est veineux, c’est retour au cœur, donc pas beaucoup de pression.

Il y a échange et renouvellement permanents : filtration du côté artériel, réabsorption du côté veineux.

10 mmHG (côté artériel) et 8 mm HG (côté veineux) : environ 10 % non réabsorbés. Il y a moins de liquide qui va revenir
dans le sang et c’est ce qui va constituer le volume lymphatique courant et ça correspond à 10 % du volume de la circulation
sanguine.

La boîte à connaissance ½ :
- Lymphe présente au niveau de tous les organes.
- Volume lymphe est entre 5 à 6 litres.
- Débit lymphatique très faible : au repos : 2 à 3 litres/24 h, alors que le débit cardiaque est de 5 L/min.
- Récupération protéine plasmatique, concentration en protéine faible dans l’interstitium ou dans le milieu
interstitiel.
- Si le volume plasmatique augmente, la pression hydrostatique capillaire augmente et la filtration augmente.
- En cas d’hypervolémie (quand le volume sanguin augmente), on a aura une pression plus forte et donc + de drainage
vers la lymphe.
- En cas d’hypertension : la pression hydrostatique augmente le plus.
-

Pourquoi on a des œdèmes en hypertension ? car la pression hydrostatique finit par dominer tout le temps et donc on
a moins de recours de liquide et de drainage de la circulation lymphatique qui est moins efficace.
- En cas d’hypovolémie, la pression est faible, donc la pression oncotique va dominer et donc le liquide qui était
contenue au niveau interstitiel et au niveau de la lymphe va s’évacuer vers le sang. On va donc moins avoir de
liquide : c’est ce qu’on appelle la déshydratation.

Circulation Lymphatique : pathologie


- Si obstruction (blocage) veineuse ou lymphatique : pression hydrostatique va augmenter car il va y’avoir une
accumulation de pression vu qu’on a plus l’endroit où le sang peut s’évacuer. Cette lymphe ne va pas se drainer et
on va avoir une accumulation de lymphe au niveau du système lymphatique.
- Si insuffisance cardiaque : le cœur ne pompe pas assez de volume au départ, pas de baisse de pression puisque c’est
une insuffisance. Il a une hypertrophie et cette dernière induit une hypertension.
- Si insuffisance rénale
- Si pathologie cancéreuse

→ Problèmes de circulation lymphatique.


→ Œdème
Schéma du gros Cœur – Explication :
L’aorte est le canal principal de la circulation systémique. Le diamètre de l’aorte est de 3 cm.

Schéma – Circulation sanguine ; Les cavités

Valve : éviter le reflux.

Le cœur va être séparé́ par 2 cloisons. Il y a une grande cloison dans le plan sagittale qui suit le grand axe du cœur et qui va
séparer le cœur en une partie gauche et une partie droite (cloison inter-ventriculaire ou sillon interventriculaire et cloison
inter-atriale sur le schéma).
Le myocarde est plus épais du côté gauche que du côté droit.
Les cavités droites et gauches sont également séparées par une cloison que l’on appelle le septum du cœur.
Pathologie : Si, il n’y a pas de séparation entre les 2 ventricules, on va avoir un mélange entre le sang oxygéné et le sang
non oxygéné.

Il existe une deuxième cloison qui est la cloison frontale qui va s’organiser pour séparer le cœur en compartiment vers
l’avant et compartiment vers l’arrière (cloison atrio-ventriculaire sur le schéma)
La cloison sagittale et la cloison frontale sont perpendiculaires entre elles et vont permettre de séparer les atriums et les
ventricules. Les atriums et les ventricules d’un même côté vont communiquer par des foramens qui peuvent être fermés par
des valves.

On retrouve plusieurs types de valve :


- La valve mitrale (ouverte) / tricuspide (fermée) / valve pulmonaire
(ouverte) et valve aortique (ouverte).

La valve est riche en fibres d’élastine et contient principalement du collagène


de type III. Dès qu’il y a des défauts associés à ça, il y a des pathologies qui
vont faire que les valves ne vont pas fonctionner de la même manière.
Ces valves vont s’ouvrir vers l’avant et se fermer en fonction de la pression
du sang. Le foramen droit est le foramen tricuspide et le foramen gauche est
le foramen mitral.
La fermeture de ces valves empêche le sang de refluer du ventricule vers l’atrium .

Ainsi, quand la pression augmente lors de la systole dans le ventricule les valves des foramens atrio-ventriculaires se ferment
pour éviter que le sang ne reparte en arrière et pour qu’il puisse partir dans la circulation systémique via l’aorte ou dans la
petite circulation via le ventricule droit. Puis ces mêmes valves s’ouvrent en diastole (quand la pression diminue) pour que
les ventricules se remplissent de sang de nouveau.

Pathologie :
Quand on a des défauts au niveau protéique, il y aura un impact au niveau du cristallin, au niveau de la synthèse du tissu
cartilagineux, osseux qui va être différent. Il y aura une atteinte des valves et quand on a une atteinte de valve cardiaque, il
arrive qu’il y ait une malformation chez les individus.
Les artères coronaires qu’on retrouve à gauche ou à droite servent à
nourrir le muscle cardiaque et à être sûr que le muscle lorsqu’il est à
l’effort, il a les nutriments dont il a besoin.

Pathologie : Si on coupe l’alimentation d’un coronaire, il y aura un


infarctus du myocarde : donc y’aura des caillots, des plaques
d’athérosclérose…

Donc, on a 4 valves essentielles au fonctionnement des 4 cavités cardiaques :


- La valve tricuspide se situe entre l’oreillette droite et le
ventricule droit. Elle fait passer le sang de l’oreillette
droite dans le ventricule droit.
- La valve mitrale se situe entre l’oreillette gauche et le
ventricule gauche. La valve mitrale fait passer le sang de
l’oreillette gauche dans le ventricule gauche.
- La valve pulmonaire (sigmoïde sur le schéma) se situe
entre le ventricule droit et l’artère pulmonaire. Elle fait
donc passer le sang du ventricule droit dans l’artère
pulmonaire.
- La valve aortique entre le ventricule gauche et l’aorte.
Elle fait donc passer le sang du ventricule gauche dans l’aorte.

Sans les valves, il n’y a pas d’efficacité du muscle cardiaque. Lorsque les valves ne fonctionnent pas, on a une valvulopathie.
Il y a plusieurs qu’elles ne fonctionnent pas : infections, des malformations congénitales…

En termes de solution, il y a des valves biologiques et des valves mécaniques : même si elles permettent de rétablir un sens,
une direction, une efficacité importante, le problème est la durabilité et les effets secondaires qu’elles engendrent. Mais,
l’avantage de ces valves est qu’elles fonctionnent de manière illimitée.

Les anomalies congénitales : Pathologies


- Les communications interventriculaires : 1 sur 500 naissances. Dans certains cas, ça se referme
tout seul et dans certains cas ça ne se referment pas et c’est problématique car le cœur va pomper du
sang pour inutilement, puisque on aura une partie qui ne sera plus oxygénée comme il devrait l’être
puisqu’il s’est mélangé avec le sang non oxygéné du ventricule droit.
- La sténose aortique : 1/1500. La sténose c’est le rétrécissement de l’aorte et ça peut créer des
insuffisances, des problèmes hémodynamiques qui vont engendrer d’autres problèmes.

- Tétralogie de Fallot : 1 cas sur 2000 : c’est une malformation cardiaque congénitale caractérisée par 4 anomalies :

à Une communication interventriculaire.


à Un déplacement de l’aorte sur le ventricule droit ou l’oreillette
droite.
à Ce déplacement induit une sténose dans le rétrécissement au niveau
de l’artère pulmonaire.
à Une hypertrophie du ventricule droit.
Cœur : Les feuillets de l’enveloppe
Il y a un sac très important pour les dynamiques du cœur et c’est le péricarde.

Le péricarde : Membrane qui


enveloppe le cœur et l'origine des
gros vaisseaux.

Le péricarde fibreux (celui qui est


à l’extérieur) : Rôle de protection,
fixation du cœur. Il limite les
mouvements du cœur donc pas de
propriété flexible.

Le péricarde séreux : flexibilité dans son mouvement / facilitation des mouvements cardiaques. Il permet d’augmenter la
compliance.
On a le péricarde séreux : pour bien permettre la contraction du muscle cardiaque.
Le péricarde séreux est lui-même composé de deux feuillets : le feuillet pariétal vers l'extérieur et le feuillet viscéral vers
l'intérieur. Ces deux derniers feuillets sont séparés par une cavité péricardique contenant le fluide péricardique, cela leur
permet de glisser l'un par rapport à l'autre, ce qui facilite les mouvements du cœur.

Cœur : Le tissu musculaire, le myocarde


- L’actine va glisser sur la myosine.

Le myocarde représente l’essentiel de la masse du tissu cardiaque et il est similaire à la structure des muscles
squelettiques.

Caractéristique visuelle de la fibre musculaire :


-Dans la fibre musculaire striée squelettique : on voit pleins de fibres et elles sont toutes parallèles.

-Dans la fibre musculaire cardiaque : elle forme un syncytium : il y a une continuité entre les fibres mais
elles ne sont pas //.

On a un aspect continu avec des disques


intercalaires qui permettent de maintenir des
jonctions entre toutes les cellules cardiaques,
elles vont toutes être connectées.

C’est également ce disque qui permet de


maintenir une contraction simultanée des fibres
musculaires cardiaques. Cette contraction est
dépendante du tissu nodal.

Cœur : Le tissu nodal, moteur de la contraction


Schéma de la contraction du muscle cardiaque :

Schéma avec le Nœud sinusal, Nœud auriculo ventriculaire, Faisceau de His


et réseau de Purkinje.
Le tissu cardiaque en lui-même est conducteur donc dès qu’il y a un potentiel
d’action qui est transmis à une fibre musculaire cardiaque et comme les fibres
sont en syncytium, ça va être transmis à tout le reste, donc ça va avoir le temps
de diffuser partout même sans fibres de régulations.
Pourquoi ça va pouvoir arriver jusqu’à d’autres oreillettes ? les vitesses de conduction vont être différentes suivant les parties
du système nerveux.

Cœur : Les propriétés critiques


La boîte à connaissance :
Les quatres propriétés du tissu cardiaque sont :
- Excitabilité : Cellules myocarde et tissu nodal
- Automatisme : Tissu Nodal
- Conductibilité : Myocarde et Tissu Nodal
- Contractilité : Myocarde

Cœur : Les autres cellules


Au niveau du système cardiaque, qui est une régulation adéquate de la contraction, il va
y’avoir des volorécepteurs. Les volorécepteurs vont servir à capter les volumes de sang
pompés par le cœur.

Comment détecter le volume au niveau du cœur ?


Au niveau de l’oreillette droite, on va avoir une détection de l’étirement des
fibromusculaires par l’étirement musculaire et ça, ça va envoyer un signal nerveux qui
va être capté par différents systèmes de régulation.

Coronaires : Pathologies
- Quand on a une pathologie de type, plaque d’athérosclérose, on va
avoir une obstruction de ces artères et c’est cette obstruction qui
va causer l’infarctus avec potentiellement des arrêts cardiaques.
Mais, il y a des solutions à cette pathologie :
- Pontages veineux / artériels

La circulation du sang dans le cœur :


Le sang arrive par les oreillettes, ouvrir la valve auriculoventriculaire.
La diastole est la relaxation de la paroi des oreillettes et des ventricules. Donc, on a un remplissage des oreillettes, qui au
fur et à mesure vont permettre par augmentation de la pression d’ouvrir les valves auriculoventriculaires qui vont induire le
remplissage des ventricules donc début de la diastole ventriculaire qui est concomitante (qui a lieu en même temps) au début
de la systole auriculaire.

Une fois le remplissage complet du ventriculaire, on va avoir fermeture des valves auriculoventriculaires simultanées et
augmentation de la pression par contraction du muscle ventriculaire qui va ensuite induire l’ouverture des valves aortiques
et pulmonaires et donc éjection du sang du ventriculaire : on va avoir accumulation de pression importante au niveau de la
partie initiale de l’aorte ascendante là où se situe la valve, qui crée une fermeture des valves.

C’est donc la fin du cycle de contraction cardiaque.

Relaxation : Diastole Contraction : Systole


Il n’y a jamais la diastole auriculaire concomitante à la diastole ventriculaire.
Pour qu’il y est remplissage du ventricule jusqu’à la fin, il va falloir qu’il y est systole auriculaire c’est-à-dire la contraction
des oreillettes et une fois que les oreillettes ont été contracté, le ventricule est complètement remplie.

Le cycle cardiaque : les valves

En termes de durée :
- 100 ms (oreillettes) pour la systole auriculaire : contraction des oreillettes et remplissage des ventricules.
- 300 ms (ventricules) pour la systole ventriculaire : contraction des ventricules, le sang est chassé dans les artères.
- 400 ms pour la diastole générale : le cœur est relâché la moitié du temps.

Diastole : diminution de pression / augmentation du volume


Systole : augmentation de pression / diminution du volume

Schéma / Graph des 2 paramètres : pression et volume : permettant de suivre le travail mécanique du cœur.

Le cycle cardiaque : les valves

Remarque :

- VTD : « télédiastolique » : à la fin de la


diastole.

- VTS : « télésystolique » à la fin de la


systole.

Volume d’éjection systolique = VTD – VTS. Ce dernier va être dépendant des propriétés d’étirement du cœur. Plus, le cœur
est étiré, plus le volume d’éjection systolique va être important.

- S’il y a une accumulation ventriculaire, le cœur n’a pas le temps de s’étirer, qu’il est déjà en train de se contracter
donc on va avoir un petit volume.
- Quand on a eu un infarctus, hypertrophie : on va aussi un problème d’étirabilité et donc on aura un volume d’éjection
plus faible.
UE 2 : Bioénergétique et Nutrition
CM 2 : Homéostasie et circulation
Travail mécanique du cœur :

- Augmentation de pression sans augmentation de


volume.
- Diminution du volume sans diminution de la
pression.
Savoir Faire :
- Le moment où les valves vont se fermer ou
s’ouvrir ?
- Contraction / relaxation du muscle cardiaque.
- Associer les paramètres entre eux : pression /
volume…systole/ diastole…

La première chose qui se passe à la diastole, ça va être le remplissage des oreillettes concomitante à celui des ventricules
avec l’ouverture des valves auriculoventriculaires. Ensuite, une fois que la pression dans le ventricule augmente
suffisamment, il va y’avoir remplissage du ventricule mais surtout fermeture de la valve. Et, début de la contraction, début
de la systole ventriculaire.

Donc, la systole ventriculaire suit la systole auriculaire. Une fois, la pression commence à augmenter au niveau du ventricule,
la valve auriculoventriculaire se ferme.

Au bout d’un certain temps, la pression vient tellement forte, que la valve aortique va s’ouvrir et c’est là qu’on va avoir le
début de la perte de volume importante sans perte de pression (parce qu’on continue d’avoir une contraction importante du
ventricule).

§ Question susceptible de tomber à l’examen :


Associez les variations de pression, de volume avec la mécanique de remplissage des ventricules ou des oreillettes ? Pour la
phase de remplissage du ventricule, quelle partie du travail mécanique correspond à cette phase de remplissage de ventricule ?

(Mettre les phases où y’a augmentation du volume, augmentation de la pression…)

Remplissage = diastole

Travail mécanique du cœur : Bruits du cœur


On peut suivre l’ouverture ou la fermeture de certaines valves.
La fermeture des valves est caractéristique des bruits du cœur. Ces bruits sont caractéristiques de l’état de santé. En fonction
des bruits du cœur, on peut capter pleins d’infos :
- Le rythme cardiaque : 2 bruits : un qui va être plus sec et l’autre plus prolongé.

Le premier bruit correspond à la fermeture de la valve auriculo-ventriculaire. Il est


concomitant avec l’augmentation de la pression au niveau du ventricule (donc avec
l’augmentation de la contraction et la fermeture de la valve, le volume ne va pas bcp
varier).

Ce qui distingue le ventricule gauche du ventricule droit est la pression et le volume. Le volume un peu plus large du côté du
ventricule gauche : car on a la circulation systémique, bcp plus de sang à pomper, il faut donc un cœur bien solide. Muscle
côté gauche plus épaisse que la droite.
Du côté droit, on a que les poumons, c’est près du cœur : 4 fois moins de pression à la systole au niveau du cœur droit.

A retenir : La systole, la pression du côté du ventricule droit est de 25mm de Mercure.


2ème bruit : Une fois le sang est parti complétement du ventricule, il est totalement au niveau de l’aorte : 3cm, il va y’avoir
une pression importante qui ce sera accumulé au niveau de l’aorte en termes de volume sanguin. Cette pression va induire la
fermeture de la valve de manière passive.

Le bruit de la valve auriculo-ventriculaire est le plus long et le bruit aortique est le plus court.

Synthèse :
Le remplissage des cavités se fait pendant leur diastole.
Le fonctionnement des valvules est passif, il obéit aux pressions.
Les valvules homologues fonctionnent de manière synchrone : Toutes les valvules auriculo-ventriculaires s’ouvrent en même
temps et toutes les valvules des artères : tricuspide et pulmonaire s’ouvrent en même temps et se ferment en même temps.
Les valvules auriculo-ventriculaire et sigmoïde sont inversés (opposés) :

Les cœurs Droit et Gauche fonctionnent de manière synchrone. La pression systolique est nettement supérieure du côté
gauche [120 mm Hg] que du côté droit [25mmHg] : hypertrophie du ventricule gauche spécifique de la circulation spécifique
pour avoir de large volume et surtout à des distances importantes et avec un réseau veineux important.

Ces bruits constituent « l’expression acoustique » des différentes phases de l’activité́ cardiaque :

- La Phonocardiographie est une méthode d'exploration fonctionnelle de l'activité cardiaque, à chaque cycle, 2 bruits
se succèdent régulièrement identiques à eux-mêmes.
- Entre le 1er et le 2e bruit s’écoule un temps très court appelé : petit silence.
- Entre le 2ème et le 1er bruit de la R.C suivante s’écoule un temps plus long = Grand silence. L’enregistrement des
bruits du cœur constitue un Phonocardiogramme.

Le 1er bruit est grave, sourd et prolongé, c’est un bruit systolique, dû à la fermeture des valvules A-V + à la contraction
myocarde ventriculaire. Le 2ème bruit est bref, se produit au début de la diastole générale, dû aux vibrations provenant
de la fermeture brutale des sigmoïdes : aortique et pulmonaire.

Point important : Lorsque les valves auriculaires sont ouvertes, les valves au niveau des artères sont fermées et inversement.

Schéma pour comprendre :

Potentiel d’action rappels :

Tous les muscles : leur contraction va dépendre des potentiels d’actions.

La phase de dépolarisation des muscles striés squelettiques est assez


rapide et ça permet la contraction rapide de nos fibres musculaires.
Potentiel d’action cardiaque :

Dans la 1ère phase : ouverture des canaux sodiques, le sodium rentre à


l’intérieur des cellules et ça donne une charge positive en termes de
dépolarisation et comme il y a un excès de charge positive, il va y’avoir
fermeture des canaux sodiques et ouverture des canaux potassiques. Et
la phase de repolarisation va terminer ce potentiel d’action.
L’intensité de sortie du gradient en potassium augmente avec le temps.
Au niveau du muscle cardiaque, le potentiel d’action, y’a une période
réfractaire longue.

Potentiel d’action tissu nodal :

En fonction de la partie des tissus nerveux qui régulent le


rythme cardiaque, les potentiels d’action ne vont pas être les
mêmes.

Dans le faisceau de His : on n’aura pas les mêmes canaux


ioniques : Na+, Ca2+, K+.

Au niveau du Nœud A-V : la phase de dépolarisation et le


seuil de dépolarisation sont franchis beaucoup plus lentement.
Donc, la phase qu’il faut pour générer un potentiel d’action est
plus longue au niveau du nœud A-V.

Qu’est-ce que ça permet d’avoir cette dépolarisation lente au niveau du Nœud A-V ? (Question d’examen)
Pour que les valves s’ouvrent, il faut que les oreillettes se contractent pour que les valves A-V puissent s’ouvrir et que les
ventricules se remplissent.
Il faut laisser le temps au signal de se propager dans l’oreillette gauche avant de pouvoir déclencher la contraction du
ventricule.
Le problème est que si le Nœud A-V avait le même temps de dépolarisation que le faisceau de His ou le Nœud sinusal, on
aurait déjà contraction du ventricule avant même que les oreillettes soient contractées.

Réponse à la question : Laisser le temps à l’information utilisée ici et de retarder la contraction du ventricule gauche car on
n’aura pas encore dépolarisation et tant qu’on n’a pas de polarisation, on ne peut pas déclencher les autres potentiels d’action
et la contraction du ventricule.
Muscle cardiaque rappels :

La myosine va se fixer sur l’actine


grâce aux têtes de tropomyosine.
Et la tropomyosine se fixe sur la
myosine uniquement de manière
irréversible et ce qui va la relâcher,
c’est la présence de calcium. En
présence de calcium, on va avoir
une relaxation des fibres et
glissement des têtes de
tropomyosine sur la myosine et
c’est ça qui va permettre la
relaxation et la contraction du
muscle cardiaque.
Donc, la sortie du calcium permet de déclencher la relaxation du muscle. Et l’entrée du calcium permet la contraction du
muscle.
La période réfractaire est longue au niveau de la
cellule musculaire calcique cardiaque.

Muscle cardiaque spécificité : (Tableau à connaître)

Tissu musculaire strié Tissu musculaire lisse Tissu musculaire strié


Squelettique Tissu musculaire lisse Cardiaque
Les muscles squelettiques sont Les cellules musculaires lisses tapissent Les muscles cardiaques se trouvent dans
attachés aux os et à la peau. les parois des organes internes. (Associé le cœur.
à la respiration) (Associé à l’appareil circulatoire)

Contraction volontaire Contraction involontaire Contraction involontaire


Il ne se contracte pas de manière Auto-stimulé, il se contracte de manière Auto-stimulé, il se contracte de manière
autonome autonome autonome
Propulser les articulations, faciliter Déplacer les organes internes pour Responsable du pompage du sang dans le
les mouvements physiques faciliter leurs fonctions. corps
Noyaux : Plusieurs multinuclées Noyau : 1 mononuclée Noyau : 1 mononuclée
Il ne se contracte pas de manière Auto stimulé, il se contracte de manière Autostimulé, il se contracte de manière
autonome. autonome autonome
Ne présentent pas de contraction La contraction est rythmique La contraction est rythmique
rythmique.
Une contraction très rapide. Une contraction relativement lente. Sa contraction est proportionnelle à son
étirement. Plus on remplit le muscle
cardiaque : les ventricules, plus ils vont se
contracter : c’est ce qu’on appelle la Loi
de Starling
La force augmente avec l’étirement. Le muscle lisse présente une réponse de La force des muscles cardiaques
libération du stress. augmente avec l’étirement.
Muscle fatiguable Muscle non fatiguable Muscle non fatiguable

Muscle cardiaque et potentiel d’action :


Le fait que les muscles soient fatigables ou pas, a un lien avec la
période réfractaire.

Si on a une période réfractaire courte, on aura plusieurs


potentiels d’actions qui vont se suivre rapidement et donc une
entrée plus importante du calcium. Et donc une contraction plus
importante du muscle qui est plus durable, ce qui va entraîner le
tétanos : à force de contracter très fort le muscle strié
squelettique, on va plus pouvoir arrêter de les contracter.

Ce qui permet de prévenir le fait qu’on accumule trop de


calcium, ça va être de rallonger cette période réfractaire pour
éviter qu’on est une accumulation trop importante du signal de
calcium qui va montrer une insaturation au niveau de la cellule
et bloquer la contraction.

La boîte à connaissance 1 :
Contrairement au muscle strié squelettique, le myocarde répond dans son entier, à la loi du tout ou rien car syncytium
fonctionnel. (Seules, les fibres musculaires striées squelettiques peuvent répondre à la loi du tout ou rien, or le muscle ssq est
constitué́ d’un très grand nombre de fibres qui ne sont pas atteintes en même temps par le stimulus, contrairement aux
cardiomyocytes). Explication = On a l’impression que les fibres ssq sont continues mais elles ne sont pas connectées les unes
aux autres, donc si on ne contracte pas assez fort, l’intégralité du muscle ne va pas se contracter.
La longue période réfractaire empêche la sommation des secousses et le tétanos physiologique : le myocarde est intétanisable,
infatigable.

Automatisme et potentiel d’action :


1. L’origine de l’automatisme n’est pas nerveuse.
- Expérience Ringer 1882-1883 : cœur isolé de grenouille mis dans un milieu salin contenant des ions Ca2+⇒continue de
battre pendant plusieurs heures.
- Au cours du développement embryonnaire : le cœur commence à battre avant la mise en place de son innervation.

à Ces 2 Propriétés permettent la transplantation cardiaque.

2. Ainsi, l’origine de l’automatisme est myogénique = d’origine musculaire


- Si on détruit sélectivement (cautérisation) les cellules cardionectrices
⇒ le cœur cesse de battre.
- Si on isole le nœud sinusal et on met les cellules en culture,
⇒Les cellules battent spontanément (dépolarisation/repolarisation membranaire spontanée).

Il en est de même pour les cellules des autres nœuds mais le rythme est différent.
Automatisme et rythme cardiaque :

Il existe une hiérarchie des tissus conducteurs qu’on peut mettre en évidence par destruction sélective des cellules
cardionectrices.
• Un cœur isolé de mammifère présente un rythme de 100 à 120 bts/min. Or, au repos, la contraction au niveau des muscles
cardiaques est entre 60 à 80 bts/min. Il y a donc une régulation au niveau nerveux, elle est n’est pas autonome : système
parasympathique.

Il y a un système qui active le stress : système sympathique.


Il y a un système associé au repos / relaxation : système parasympathique.

• La destruction successive des différentes zones du tissu cardionecteur entraîne un ralentissement de ce rythme.

⇒ Ordre décroissant de fréquence : Si on coupe / enlève différents systèmes de stimulations autonome du cœur :
Nœud Sino-Auriculaire : 75 bpm
Nœud Auriculo Ventriculaire 50 bpm : un rythme encore plus lent
Faisceau de His : 30 bpm.

Le nœud sinusal est le centre rythmogène ou «pacemaker» du cœur


Entraineur du rythme/ le nœud sinusal se dépolarise spontanément 75 fois par minute lorsque le cœur est relié au système
nerveux. Le nœud sinusal est régulé par un influx nerveux.

Automatisme origines :
L’ECG (électrocardiogramme) est associé aux propriétés
nerveuses du tissu nodal avec le nœud sinusal, nœud A-V. La suite
de ces potentiels d’actions est associée à une dépolarisation. Qui dit
dépolarisation, dit courant électrique.
Le courant va correspondre à la sommation de tous les potentiels
d’actions dans le temps qui vont être générés au niveau du cœur.
Le signal de l’onde P vient du nœud sinusal et il va être associé à la
contraction de l’oreillette droite et à la dépolarisation de l’oreillette
droite.
Automatisme chronologie :

Comment le nœud A-V jouent un rôle critique dans la synchronisation du cycle du travail mécanique du cœur ? (Q° d’Exam)
- Les potentiels d’action sont différents.
- Les oreillettes se contractent totalement pour permettre l’ouverture synchronisée des valves A-V et que ça c’est
associé aussi au fait que le nœud A-V a une vitesse de propagation d’influx nerveux qui est nettement plus lente que
les oreillettes qui est essentiel pour cette synchronisation.
Signal électrique et bruit du cœur :

Onde P : Si on a dépolarisation : ça veut dire qu’on a


contraction des oreillettes qui vont chasser le sang vers le
ventricule. On a ensuite accumulation de pression dans les
ventricules, et donc fermeture des valves A-V juste avant
qu’au niveau du complexe QRS, on est contraction du
ventricule et qu’on chasse le sang de ces ventricules par
l’ouverture de l’aorte ou de la valve pulmonaire. Qui ensuite
va se fermer au moment où le ventricule va se repolariser et
se relâcher.

L’électrocardiogramme : informations
Noter le volume des ondes et leur chronologie :
– Élargissement onde P : indique une hypertrophie de l’oreillette (cas d’une sténose mitrale)
– Élargissement onde Q peut indiquer un infarctus du myocarde
– Onde R élargie : généralement hypertrophie ventriculaire
– Si l’intervalle P-Q (début onde P jusqu’au complexe QRS) augmente : le temps mis par l’excitation pour toucher les
oreillettes + le nœud AV et arriver au faisceau de His est trop long dans la cardiopathie coronarienne ou dans le RAA. L’onde
d’excitation doit contourner le tissu cicatriciel.

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Pas encore traité en cours :

Le segment S-T (fin de l’onde S au début de l’onde T) : période pendant laquelle les fibres contractiles ventriculaires sont
entièrement dépolarisées durant la phase de plateau du PA.
• Le segment ST est élevé (au dessus de la ligne de base dans le cas d’un infarctus aigue du myocarde
• ST est abaissé lorsque le myocarde ne reçoit pas suffisamment d’oxygène
– Onde T (repolarisation V) plate : le myocarde manque d’oxygène (coronaires) – Amplitude de l’Onde T plus haute :
hyperkaliémie

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