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Chapitre : système cardio-vasculaire

Rôles du système cardio-vasculaire

D’une façon générale on dit que le système cardio


vasculaire participe au maintien de l’homéostasie du
milieu intérieur :

- Transport rapide entre les différentes parties


du corps, de nutriments, de produit de déchet,
ou de molécules hormonales (cellules
appartenant à la défense de l’organisme),
transport de gaz (O2, CO2)

- Régulation de la température corporelle = homéothermie :


échanges de chaleur par convection entre l’organisme (=milieu
intérieur) qui est un producteur de chaleur et l’enveloppe (=peau) où la chaleur est dissipée
vers l’environnement extérieur

- Transport de cellules et des globulines jouant un rôle dans la défense de l’organisme contre
les agressions microbiennes.

Les acteurs du système cardio-vasculaire

1 « fluide » = sang

1 « circuiterie » fermée = vaisseaux

1 « pompe » = cœur

2 circulations montées en série : la circulation systémique qui


irrigue l’ensemble des organes de l’organisme exceptés les poumons
et la circulation pulmonaire (fonction : hématose) relie le cœur aux poumons.

Le pompage du sang se fait en sens unique : le sang pénètre toujours par les veines et en ressort
toujours par les artères du cœur. → Le système anatomique considéré est donc le cœur, c’est le
référentiel.

Le fluide : sang

Le sang est un liquide composé d’une phase solide comprenant des éléments
figurés (érythrocytes ou globules rouges, leucocytes, plaquettes) et d’une phase
liquide = plasma composé d’une majorité d’eau (+90% du volume plasmatique).

La phase solide plus dense va s’agglomérer au fond du flacon lors d’une analyse
sanguine tandis que la phase liquide va surnager.

L’hématocrite = rapport mathématique exprimé en pourcentage du volume de


globules rouges sur le volume du sang complet x 100 → rapport qui permet d’estimer la présence de
globules rouges dans le sang par rapport au volume sanguin total.

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Chez un adulte, la normale de l’hématocrite se situe entre 40-45%.

Ce paramètre sert à estimer l’évolution de la fluidité du sang chez un patient. Si le sang devient plus
visqueux (augmentation de globules rouges dans le sang) alors V2 augmente et on obtient un
pourcentage plus élevé.

Situation qu’on peut retrouver lorsqu’on monte en altitude : situation d’hypoxie lorsque la pression
barométrique diminue ce qui fait baisser la pression partielle des gaz dans l’organisme. L’hypoxie
engendre la polyglobulie réactionnelle càd la fabrication de globules rouges. → Proportion de globules
rouges dans le sang augmente → augmentation de l’hématocrite mais la vitesse de circulation du sang
va diminuer.

On caractérise les systèmes vasculaires selon 2 grands régimes de pression :

- Régime haute pression : dans les artères de la circulation


systémique et les artérioles

- Régime basse pression : dans les capillaires, les veines systémiques


et pulmonaires, la circulation pulmonaire, la circulation
lymphatique.

Principe de base qui régit le sens unidirectionnel du déplacement du sang


dans les vaisseaux :

« Le sang circule toujours depuis le compartiment haute pression vers le


compartiment basse pression »

La pression sanguine à la sortie du cœur est d’environ 100mmHg. Lors du


retour dans le cœur via les veines, la pression sanguine diffère, on a ΔP= 100
– 0 = 100mmHg (cela ne veut pas dire que la pression de retour est nulle sinon
le sang ne circulerait pas).

Psanguine dans artères (P1) > Psanguine dans veines (P2) donc le sg passe bien de P1 à P2.

Topographie cardiaque

Le cœur est situé dans la région thoracique, entre les clavicules et le


diaphragme exactement au niveau du médiastin. De part et d’autre
du médiastin se situent les cavités pulmonaires qui comprennent les
poumons. C’est un organe musculaire creux qui pèse environ 270g.

La pointe du cœur s’appelle l’apex, localisée en regard du 5ème espace


intercostal gauche (étoile sur le schéma).

L’angle d’inclinaison du cœur est de 60° en regard de la droite tracée passant par l’apex et en
comparaison avec l’axe à 90°.

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Configuration interne du cœur

1- Ventricule gauche : contraction +


expulsion du sang dans l’aorte en passant par la
valvule précédant la crosse aortique évitant le
reflux sanguin

2- Artères de distribution → sang va


irriguer les organes, distribuer l’oxygène sauf
les poumons : production de CO2 qu’il va falloir
éliminer.

3- Sang appauvri en O2 remonte au cœur


via les veines systémiques : veine cave
supérieure et veine cave inférieur

4- Sang arrive au niveau de l’oreillette droite : la veine cave inférieure achemine le sang en
provenance du bas du corps et le sang du haut du corps arrive par la veine cave supérieure

5- Sang passe dans le ventricule droit en traversant la valvule qui sépare l’oreillette du
ventricule = valvule auriculoventriculaire = tricuspide

6- Sang se dirige vers les poumons pour se recharger en O2 ; se réoxygéner : il est donc réexpulsé
du cœur par la circulation pulmonaire via l’artère pulmonaire mais il faut préalablement que
l’orifice valvulaire de l’artère pulmonaire = valvule semilunaire s’ouvre

7- Le tronc pulmonaire se divise en 2x 2 branches : artères pulmonaires droites (2) et artères


pulmonaires gauches (2) qui remontent le sang aux poumons

8- Sang enrichi en O2 revient au cœur via les veines pulmonaires au niveau de l’oreillette gauche.

9- Sang passe ensuite de l’oreillette gauche vers le ventricule gauche par la valvule mitrale.

➔ Cycle recommence en continu

Il y a au total 4 cavités cardiaques : 2 grandes les ventricules et 2 petites les oreillettes. Chacune
séparées par des cloisons appelées septum : septum interventriculaire entre les 2 ventricules et
septum interauriculaire entre les 2 oreillettes.

Il existe 2 types de valves :

- Valve bicuspide : comprend 2 valvules

- Valve tricuspide : comprend 3 valvules

Il existe aussi un système valvulaire semi-lunaire ou dit


en « nid de pigeon » de type sigmoïde, propre aux
orifices valvulaires des artères comme le tronc artériel
par exemple.

Tous les systèmes valvulaires du cœur sont tricuspides exceptée la valve mitrale qui est bicuspide.

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Le jeu d’ouverture et de fermeture des systèmes valvulaires est passif. Il dépend du différentiel de
pression entre les 2 compartiments sus- (pression élevée) et sous- jacente (pression basse).

Le sang dans l’oreillette gauche s’accumule ce qui augmente la pression


intra-cavitaire comparé au ventricule gauche. Il va donc y avoir ouverture
de la valve mitrale pour que le sang puisse couler dans le ventricule
gauche. C’est le différentiel de pression de part et d’autre de cette valve
mitrale qui permet l’avancée du sang dans le cœur. Une fois le sang passé
dans le ventricule gauche, la valve se referme et c’est alors dans le
ventricule que la pression est la plus élevée.

Le sang est incapable de faire marche arrière sauf en cas de pathologie comme l’insuffisance mitrale.

On peut aussi avoir au niveau de cette valve des fuites

Rapport anatomo-fonctionnel : les 2 « hémi-cœurs »

Sur le plan anatomique, un être humain possède un cœur


mais sur le plan fonctionnel on considère qu’un être humain
possède 2 demi-cœurs, 2 unités cardiaques ayant chacune
une activité différente.

Il y a l’hémi-cœur gauche = ensemble des éléments


anatomiques du système cardio-vasculaire ayant pour
fonction de transporter du sang oxygéné. Il comprend
l’oreillette et le ventricule gauche, l’artère systémique et les veines pulmonaires.

L’hémi-cœur droit = ensemble des structures anatomiques du système cardio-vasculaire ayant pour
rôle d’éliminer les déchets de la respiration cellulaire. Il transporte le sang chargé en CO2. Il comprend
l’oreillette et le ventricule droit, les veines caves, le versant artérielle de la circulation pulmonaire et
systémique.

Les vaisseaux coronariens

Il existe une vascularisation propre à la nutrition cardiaque : c’est la vascularisation


coronarienne. Elle comprend des artères, des veines, des capillaires. Le trajet des veines
suit en parallèle celui des artères.

Si ces vaisseaux venaient à se boucher comme dans l’athérosclérose par exemple ce


serait dramatique car cela peut engendrer l’arrêt de la pompe cardiaque et donc la mort de l’individu.
Le premier facteur de risque est le vieillissement.

On estime que les cellules myocardiques consomment 75% de l’apport en oxygène de l’organisme
contre 20% par les cellules de l’organisme.

Le cerveau est le plus gros consommateur de glucides etc

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La paroi du cœur

Elle comprend 3 tuniques :

- Endocarde composé de cellules endothéliales

- Myocarde composé de myocytes (= cellules musculaires


striées)

- Péricarde composé de cellules fibreuses, entoure la face


externe du myocarde. Le péricarde viscéral est la paroi la + interne du péricarde et le péricarde
pariétal est la + externe : entre ces deux couches se trouve l’espace péricardique. Finalement,
on observe une ultime couche de péricarde : le péricarde fibreux, le + à l’extérieur.

Les myocytes

Le cœur est un muscle strié. Il est composé de 80% de fibres striées (fibres à haute résistance) et 20%
de fibres lisses, ces fibres sont capables de se contracter de façon spontanée et rythmique.

C’est une fibre musculaire qui n’a pas besoin de stimulation nerveuse pour déclencher la contraction.

Rapport anatomo-fonctionnelle du myocarde

Le muscle ventriculaire gauche est plus épais que


celui du ventricule droit. Cela est lié à la fonction
du myocarde, le ventricule gauche devant
expulser le sang sur de longues distances.

A chaque caractéristique anatomique correspond


une fonction particulière.

Le système de conduction électrique du cœur


permettant l’activité contractile intrinsèque est
automatique et rythmique.

En jaune sur le schéma, on a tout ce qui est à


l’origine de la genèse de l’impulsion électrique.

1) Oreillette droite composée de


cardiomyocytes qui ont été légèrement
modifiés de sorte à générer une impulsion
électrique : ils ont une activité pacemaker (système qui permet de générer une impulsion

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électrique). Les myocytes modifiés forment le tissu nodal. Au niveau du tissu nodal, on trouve
le nœud sinusal c’est à ce niveau que nait l’impulsion électrique.

2) Impulsion électrique est recueillie par le nœud auriculoventriculaire, c’est une structure qui
est située à la base de l’oreillette droite du cœur. Elle se propage ensuite à travers le faisceau
de His qui se trouve au niveau de la jonction des septums inter auriculaire et inter ventriculaire.

3) Puis se dirige vers l’apex du cœur à travers le septum inter ventriculaire en se subdivisant en
2 branches : branche gauche et branche droite du faisceau de His.

4) Au niveau de l’apex, chaque branche remonte pour aller tapisser toute la paroi interne du
myocarde de part et d’autre car 2 branches. On remarque aussi des ramifications qui sont la
zone anatomique finale du nœud sinusal = réseau de Purkinje.

En 2), le nœud auriculoventriculaire est capable de générer une impulsion électrique également. Il a
comme le nœud sinusal une activité pacemaker, on parle de pacemakers primaires.

S’il y a un dysfonctionnement du nœud sinusal, le nœud auriculoventriculaire peut prendre le relais.


En revanche si l’oreillette est touchée dans un accident, c’est le faisceau de His qui prend la relève d’où
son nom de pacemaker secondaire. → Au final on a 4 pacemakers qui peuvent prendre tour à tour le
relais si les précédents lâchent. Mais ont une fréquence de décharge elect <<< au pacemaker primaire.

La rythmicité des pacemaker secondaire et suivants est largement inférieure à celle du pacemaker
primaire. De base le pacemaker primaire a une rythmicité de 120 impulsions/minute. Le pacemaker
quaternaire quant à lui a une rythmicité de 40 battements/minute.

Toute cellule excitable répond de façon spécifique à un stimulus.

Dans le cas présent, le cœur est à la fois l’organe du stimulus et le récepteur.

L’activité électrique du cœur peut être enregistrée sous forme


de tracé électrocardiographique (ECG).

On observe une onde ECG qui va se répéter au fil du temps.

L’onde ECG = complexe P-QRS-T

La première onde observée est l’onde P, c’est le 1er événement.


Cela se passe au niveau de l’oreillette droite du cœur et du nœud
primaire. C’est une onde de dépolarisation auriculaire, la cellule
se charge moins négativement. Il y a génération d’un potentiel
d’action (PA) qui engendre une contraction auriculaire.

Ensuite il y a conduction auriculo-ventriculaire.

Puis le complexe QRS correspond à un phénomène de dépolarisation ventriculaire. Il y a contraction


du myocarde ventriculaire.

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Finalement l’onde T est une onde de repolarisation au niveau ventriculaire. Postérieurement dans le
temps, on pourrait faire apparaitre un phénomène de relaxation ventriculaire.

L’onde de repolarisation auriculaire intervient en même temps que l’onde de dépolarisation


ventriculaire ce qui explique qu’on ne l’observe pas au niveau du tracé ECG (amplitude beaucoup plus
modeste que celle du complexe QRS).

Entre 2 pics R nous donne des infos sur la fréquence cardiaque

Le potentiel d’action myocardique ventriculaire

Avant stimulation électrique, le potentiel de repos


est très négatif (-80 à -90mV) comparé au potentiel
de repos de la cellule nerveuse.

A T0, on a dépolarisation avec une phase


ascendante du potentiel membranaire. En fin de
dépolarisation, le potentiel membranaire atteint
même des phases positives. Avec une entrée de PA+

On arrive a un potentiel de +20

Ensuite la phase de repolarisation :

- Phase 1 : retour à des valeurs proches de 0mV concernant le potentiel membranaire lié à la
fermeture des canaux ioniques Na+ dépendants

- Phase 2 qui correspond à un plateau lié à l’entrée des ions calciques dans la cellule qui
maintient le potentiel membranaire à un voltage positif

- Phase 3 : phase descendante liée à l’intervention des ions K+ qui sortent de façon brutale vers
le milieu extracellulaire donc l’intérieur de la cellule sera moins chargée positivement

- Phase 4 : qui nécessite la pompe Na+/K+ ATPase, qui repompe les ions Na+ et K+ pour revenir
à la situation initiale du potentiel de repos.

Evaluation de la rythmicité cardiaque

L’ECG : peut réaliser cette mesure à partir de l’intervalle R-R


→ indique la rythmicité cardiaque grâce a la fréquence
cardiaque ( quantificateur )

Pic R = repère visuelle du sens de la rythmicité de l’activité cardiaque si ça diminue ou augmente

On cherche l’intervalle pic a pic R-R : si intervalle augmente le rythme diminue et si l’intervalle diminue
la fc augmente

Pour calculer fc cardiaque on a aussi la méthode d’Astrande

Anomalies du rythme cardiaque

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Arythmie = irrégularité du rythme sinusal qd on est au repos physique ce n’est pas forcément une
augmentation du rythme cardiaque

Tachycardie = FC supérieure à 100bpm (accélération du rythme cardiaque)

Bradycardie = FC inférieure à 60bpm

Extrasystole = émission du PA en dehors du nœud sinusal / perception d’un choc violent dans la
poitrine comme une décharge électrique

Fibrillation ventriculaire = contractions très rapides du ventricule —>il faut défibrillateur

Rythmicité intrinsèque = nœud sinusal

L’activité électrique cardiaque spontanée est


modulée par le système nerveux autonome :
contrôle extrinsèque de la rythmicité
cardiaque

Sur le plan anatomique ce système de contrôle


extrinsèque est assuré par un ensemble de
structures du système nerveux autonome.

Il y a présence de la composante
parasympathique et sympathique qui
permettent de réguler cette activité. Ils ont deux actions antagonistes :

- Système parasympathique a un rôle freinateur du rythme intrinsèque cardiaque (chronotrope


négatif) et de la force musculaire myocardique = stimulation basale (au repos : tonus vagal +
bradycardie → voie nerveuse cholinergique avec l’Ach, récepteurs muscariniques de type II (ils
sont cholinergique par def)

- Système sympathique a un rôle accélérateur du rythme intrinsèque cardiaque (chronotrope


positif). Au niveau des fibres nerveuses, c’est la noradrénaline (qui est un NT) ou l’adrénaline
(qui es une HR) qui est synthétisée pour se fixer sur des récepteurs alpha adrénergiques. →
Stimulation : tachycardie.

Au repos on a tonus vaginal et c’est grâce au parasympathique grâce au nerf vague et l’activité
sympathique est silencieuse

Si on veut accélérer la fc soit on inhib le Tonus vingual ( Levée d’inhibition vagual) et ensuite on active
le Sympathique ou alors on va bcp stimu le sympathique pour que le chronotrope position l’emporte
sur négatif

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Cycle cardiaque = révolution cardiaque

Cette contraction mécanique succède à des


contractions électriques.

FC = 70/80 pulsations/minute

Révolution cardiaque = systole + diastole

Une révolution cardiaque dure moins de 1s.

La systole ventriculaire

Un seul côté du cœur est représenté mais cela représente


les deux moitiés du cœur.

Première étape de la systole ventriculaire est une


contraction ventriculaire à volume sanguin constant (=
contraction ventriculaire isovolumétrique).

Etape suivante, il y a éjection du sang dans la grande


circulation depuis le ventricule ce qui induit l’ouverture du
système valvulaire aortique et pulmonaire. Mais le système
valvulaire auriculoventriculaire reste fermé sinon reflux
sanguin. On parle d’éjection ventriculaire.

La diastole ventriculaire se subdivise en 3 étapes successives :

- Étape 3A : protodiastole : les systèmes valvulaires sont tous en position fermé, il y a relaxation
de la cavité ventriculaire. On parle de relaxation ventriculaire isovolumétrique

- Étape 3B : mésodiastole : remplissage du ventricule par l’ouverture du système valvulaire


auriculoventriculaire (droit et gauche) ; passage du sang de l’oreillette vers le ventricule. On
parle de remplissage ventriculaire.

- Étape 3C : télédiastole : ventricule est parfaitement rempli de sang et il y a contraction de


l’oreillette. On parle de contraction atriale.

Débit cardiaque et ses déterminants (=variables)

Au cours d’une vie, le cœur pompe 400 millions de litres de


sang.

VES = volume d’éjection systolique = volume de sang éjecté au moment de la systole


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Chez l’adulte, la valeur normale au repos est de 5L/minute en ce qui concerne le débit cardiaque.

La fréquence cardiaque moyenne est de 75 battements par minute. Le volume d’éjection systolique
s’élève à 60-70mL par battement.

La valeur physiologique maximale du volume systolique est de 120mL.

Le volume sanguin total augmente de 5x la valeur de repos lors d’un exercice physique. On passe de
5L/min à 25L/min

Quels sont les mécanismes physiologiques sous-jacents qui permettent de redistribuer le volume
sanguin ? Ce sont des systèmes physiologiques qui sont capables de réguler le débit sanguin local : les
artérioles au niveau des muscles squelettiques qui modulent leur diamètre interne. Il y a un
phénomène de dilatation artériolaire au niveau de la musculature striée ce qui augmente le débit
sanguin. Ces petits vaisseaux sont doués d’une propriété de vasomotricité qui leur permet de changer
leur diamètre pour moduler le debit sg1 local. De plus, la couche musculaire lisse qui entoure ces
vaisseaux permet de moduler la propriété de vasomotricité de ces vaisseaux. S’il y a contraction de
cette couche musculaire alors il y a vasoconstriction. A l’inverse s’il y a relaxation musculaire il y a
vasodilatation.

Gérer uniquement par le sympathique et par les récepteurs alpha-adrénergique.

Qd inhibition du sympathique le tonus baisse donc vaisseaux se dilate donc débit augmente.

Qd on a stimu du sympathique le tonus augmente donc vaisseaux se contracte donc débit diminue.

La noradrénaline et l’adrénaline sont deux médiateurs qui permettent de moduler l’activité sanguine.

Intensité forte intensité 70% ou plus vo2max

Exo intensité modéré environ 50%vo2 max

Intensit faible bien en dessous 50%vo2max

Débit cardiaque augmente qd VES augmente et qd Fc augmente dans effort modeérer

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Débit cardiaque augmente encore dans un efforttrès intense grâce a l’augmentation de la Fc car on a
atteint un plateau de la VES (son max)pdt l’effort modéré.

Les volumes cardiaques

VES = VTD – VTS = 120 – 50 = 70mL/ battement

VTD = volume télédiastolique (volume max de sang ventriculaire en fin de diastole, valeur maximale
de sang que peut contenir le ventricule, valeur maximale est de 120mL)

VTS = volume télésystolique (valeur la plus basse du volume de sang dans le


ventricule, en fin de systole, sur le plan physiologique elle est de 60-70mL)

Fraction d’éjection FE = VES / VTD = 60% = par rapport au volume sanguin maximum
que contient le ventricule gauche, au repos le cœur n’éjecte que 60% de son volume
sanguin maximal. Le muscle cardiaque au repos est un muscle capable de se
préserver, de s’économiser.

Les vaisseaux

Les artères : vaisseaux qui partent du cœur. Dans la circulation systémique, les artères transportent
l’oxygène jusqu’aux cellules. Elles sont plus épaisses et élastiques que les veines.

Les veines : lorsque le sang sort des capillaires, il remonte vers le cœur par les veines. Ces dernières
possèdent des valvules (petites valves) qui empêchent le sang de redescendre aux extrémités du corps.

Les capillaires : Ce sont les plus petits vaisseaux sanguins. Ils relient les veines et les artères. Les
capillaires livrent l'oxygène et les nutriments dans les cellules et recueillent les déchets issus du
métabolisme cellulaire.

Distribution sanguine dans le réseau


vasculaire (au repos)

Les veines systémiques sont appelées


les réservoirs de la circulation
systémique. Ce sont elles qui
contiennent la plus grande quantité de
sang.

Sur le plan biomécanique, les vaisseaux systémiques sont des


vaisseaux capacitifs analogues de la conductance dans les réseaux
électriques.

La paroi vasculaire : les tuniques

Les capillaires n’ont qu’une tunique interne, l’intima.

Les vaisseaux un peu plus gros possèdent en plus la media.

Les vaisseaux de plus gros diamètre ont une tunique externe également, c’est l’adventice.
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Rapport anatomo-fonctionnel des vaisseaux artériels

La microcirculation cutanée est composée de sphincters,


de précapillaires, d’anastomoses artério-veineuses.

Pour l’aorte, la couche composée de fibres d’élastine est


la plus développée. Les gros vaisseaux sont capables de
moduler leur diamètre interne grâce aux fibres
d’élastine.

Pour les artérioles et les sphincters c’est la couche musculaire qui est la plus développée. Ils font
évoluer leur diamètre interne par la contraction et la relaxation des fibres musculaires lisses.

Propriété : vasomotricité

Les petites artères sont capables de réguler le débit sanguin en modulant leur
diamètre interne. Elles contiennent des cellules musculaires lisses au niveau
de leur media.

vasomotricité = vasoconstriction + vasodilatation

Au repos, les petits vaisseaux artériels ne sont pas en


dilatation mais dans un état intermédiaire entre le
processus de vasoconstriction et vasodilatation.

Dans la vasocontriction il y a contraction des cellules


musculaires par le biais du système nerveux
sympathique.

Artérioles de la microcirculation périphérique (cutanée)

Elles ont un tonus myogène basal c’est-à-dire qu’elles ont la particularité des cellules musculaires lisses
de se contracter de façon spontanée et indépendamment du contrôle sympathique. Elles se
contractent de façon rythmique. Par conséquent, elles ont une activité intrinsèque.

Ce tonus myogénique s’accompagne d’une décharge électrique au niveau basal des fibres nerveuses
sympathiques qui va induire une contraction basale des cellules musculaires lisses. C’est pour cela
qu’au repos les vaisseaux ne sont pas complétement relaxés.

Microvascularisation cutanée

S’il y a augmentation du débit sanguin, exemple l’été sous 30°C les


petites artères vont se vasodilater. Lorsqu’il y a augmentation du débit
sanguin il va y avoir transport du débit calorifique pour l’éliminer à
travers la peau (perte de chaleur) via les artérioles.

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Les artérioles sont les principaux
éléments dits résistifs du réseau
vasculaire. Elles définissent la
résistance périphérique (RP).

La loi de Poiseuille stipule que dans


tout tube lorsque le débit sanguin est
faible et lorsque le diamètre est petit,
il existe une relation de
proportionnalité entre les variations
de pression (ΔP) et les variations de
debit (ΔQ’) multipliées par une
constante.

La représentation graphique obtenue serait alors une droite linéaire de pente correspondant au
coefficient de proportionnalité.

Le coefficient de proportionnalité est un paramètre issu de la loi de Poiseuille correspondant à la


résistance.

Résistance = au niveau électrique c’est un élément qui s’oppose au déplacement des charges
électriques ; au niveau des vaisseaux c’est une force qui s’oppose à l’écoulement du sang dans les
vaisseaux.

R = ΔP/ΔQ’ = 8ηl/πr4
η = viscosité du sang ; plus un sang est visqueux plus la résistance va augmenter.

l = longueur du vaisseau ; plus la longueur est longue plus la résistance est importante.

r = rayon du vaisseau ; plus le rayon diminue plus il y a de résistance vasculaire car la vitesse de
circulation du sang est freinée.

Pression artérielle

C’est un signal sous la forme d’une courbe cyclique sinusoïdale avec une répétition de valeur maximale
et de valeur minimale. Le pic le plus haut concerne la pression systolique. La valeur la plus basse
correspond à la pression diastolique. Elle s’exprime en mm de mercure (mmHg) ou en cm de mercure
(cmHg) et comporte deux chiffres : P.A.M= (P.A.S + 2 x P.A.D)/3

C’est au niveau des grosses artères qu’il y a les


pressions sanguines les plus importantes.

C’est au niveau du compartiment artériel que la


pression artérielle chute de façon vertigineuse.
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Il y a un gradient de pression sanguine depuis le réseau artériel jusqu’au réseau veineux.

Le retour veineux

Lorsqu’il y a un mauvais retour veineux, il peut y avoir une anomalie dans le fonctionnement de la
pompe cardiaque. Une recommandation internationale stipule qu’il faut marcher au moins 30 minutes
par jour pour éviter l’état de sédentarité et de disconditionnement de l’état vasculaire.

Sur le plan physiologique, le retour veineux représente tous les vaisseaux qui ramènent le sang
périphérique vers le cœur c’est-à-dire le réseau veineux de la circulation systémique.

Les 4 composantes du retour veineux sont :

- réseau veineux des jambes (ex veines


fémorales) qui présente des valvules qui
assurent la remontée du sang dans les
jambes et évite le reflux du sang vers les
pieds. (A+B)

- muscles du mollet qui se contractent durant


la marche et induisent une compression des
veines qui participe à la remontée du sang
(C)

- bandelettes = anneaux de muscles lisses (D)

- dernier effecteur mécanique, moment où le talon appuie le sol au moment de la foulée, les
barorécepteurs induisent un réflexe de contraction des muscles du mollet qui aide le sang à
remonter vers le cœur.

Différence artérioveineuse = reflète extraction tissulaire d’O2

CaO2 – Cv02 = 5mL/100mL d’O2 dans sg

Ca= concentration artérielle

Cv = concentration veineux mêlée = sg contenue dans artères pulmonaires, il est donc pauvre en 02 et
riche en CO2

Concentration artériel ds sg systémique = 20% 20mL/100mL d’O2 u repos physique

Concentration sg dans sg veineux mêlé = 15mL/100mL d’O2 au repos physique

A l’effort physique l’extraction physique va augmenter donc difference artérioveine augmente ( on


creuse la diff) on a donc veineux systémique moins d’O2 donc concentration sg mêlé sera moins grande
on passe e 15 à 5mL

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