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UNIVERSITE MOHAMMED VI
DES SCIENCES DE LA SANTE
SYSTEME CARDIOVASCULAIRE
Pr. M. ZITOUNI
PLAN DU COURS
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-INTRODUCTION
II- ANATOMIE DU CŒUR
1- Description de la paroi du cœur
2- Cavités, Cloisons et Valvules
3- Gros vaisseaux
III- PHYSIOLOGIE DU CŒUR
1- Automatisme cardiaque (Système cardionecteur)
2- Muscle cardiaque
3- Révolution cardiaque
4- Fréquence cardiaque
5- Débit cardiaque
6- Electrocardiogramme
IV- REGULATION DE L’ACTIVITE CARDIAQUE
V- CONCLUSION
VI- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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OBJECTIF DU COURS
SYSTEME CARDIOVASCULAIRE
ET CIRCULATION SANGUINE
I- INTRODUCTION
Ces fonctions sont assurées grâce au sang et aux éléments qui le composent
tels que :
Le cœur est un organe musculeux creux qui repose entre les 2 poumons (d’une
masse d’environ 340g, il bat plus de 100.000 fois par jour et pompe et propulse
≈ 3.784 litres de sang par jour). Il est divisé en 2 moitiés (droite et gauche).
Chaque moitié est composée d’une oreillette et d’un ventricule (la moitié
gauche ou le cœur gauche est composée de l’oreillette gauche et du ventricule
gauche ; la moitié droite est composée de l’oreillette droite et du ventricule
droit)
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® Les 2 oreillettes sont séparés intérieurement par une cloison appelée septum
interauriculoventriculaire.
D’autres valvules sont situées entre les ventricules et les artères qui quittent le
cœur ; ce sont les valvules sigmoïdes ou semi-lunaires :
Ce sont les valvules qui permettent au sang de ne couler que dans une
direction ; des oreillettes aux ventricules et des ventricules aux artères. Leur
ouverture et leur fermeture sont déterminées par la pression qui règne de part
et d’autre des valvules.
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Il est à noter que les vaisseaux qui permettent au sang de quitter le cœur pour
aller aux autres organes sont des artères (conduisent le sang à partir du cœur),
et les vaisseaux qui ramènent le sang vers le cœur sont des veines.
L’oreillette droite reçoit également le sang d’une veine dite veine coronaire (ou
sinus coronaire) qui apporte le sang de la plus part des vaisseaux qui
alimentent le cœur.
L’oreillette droite envoie le sang vers le ventricule droit qui le propulse dans
l’artère pulmonaire. Celle-ci se divise en artère pulmonaire droite et en artère
pulmonaire gauche qui transportent le sang vers les poumons. Là, le sang est
débarrassé du CO2 et alimenté en O2 puis retourne au cœur par les veines
pulmonaires.
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-Potentiel d’action : c’est une différence de potentiel de membrane qui est due
à la différence des concentrations des ions de part et d’autre de la membrane
cellulaire des nerfs et des muscles.
C’est la pompe à Na+ qui transporte simultanément les ions Na+ vers
l’extérieur et les ions K+ vers l’intérieur de la membrane. Les anions restent à
l’intérieur.
Dépolarisation ou naissance de PA
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C’est donc le nœud sinusal qui amorce chacune des révolutions cardiaques et
détermine la fréquence cardiaque, d’où le nom d’entraineur ou de pacemaker.
Involontaire, formé de fibres lisses contenant un seul noyau central par cellule.
→ Les PA des oreillettes ne peuvent gagner les ventricules que par le nœud
auriculo-ventriculaire (N.A.T.) puisqu’il y a une séparation entre les 2 par une
lame de tissu fibreux inexcitable.
→ Le potentiel d’action dure plus longtemps (une centaine de ms) par rapport à
celui du muscle squelettique (quelques secondes) en raison de la longue durée
de la période réfractaire (période pendant laquelle le muscle n’est pas
excitable) c’est pour cela que le muscle cardiaque n’est pas tétanisable (sauf
expérimentalement).
Le fait que la période réfractaire est très longue (plusieurs 1/10 de secondes)
permet au cœur de marquer une pause (une période de repos) entre 2
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La durée d’une révolution cardiaque est peu variable (en fonction des sujets et
des différents états physiologiques). En temps normal et en moyenne, elle est
environ de l’ordre de ≈0,8 s (et détermine la donc une fréquence cardiaque de
≈75 battements/mn).
C’est maintenant que débute la phase de tension (I) pendant laquelle les
ventricules se contractent, alors que toutes les valvules sont fermées :
(contraction isovolumétrique, 1er bruit), de telle sorte la pression dans les
ventricules augmente très rapidement. Dans le ventricule gauche, elle atteint
80 mm Hg (10,7 KPa) alors que la pression dans l’aorte (ou dans l’artère
pulmonaire) chute vers 10 mm Hg si bien que les valeurs aortiques et
pulmonaire vont s’ouvrir.
C’est maintenant que commence la phase d’éjection (II) au cours de laquelle les
pressions dans le ventricule gauche et dans l’aorte vont atteindre une valeur
max. ≈ 120 mm Hg (16Kpa).
Dans cette phase précoce, la plus grande partie du sang sera expulsée
brusquement ; le flux au départ de l’aorte passe par un max. La pression
intraventriculaire va commencer à chuter (le reste du volume d’éjection sera
propulsé plus lentement) pour finalement tomber en dessous de celle de
l’aorte ou de l’artère pulmonaire de sorte que les valvules vont se fermer (2 ème
bruit). Au repos, le volume d’éjection atteint en moyenne 80ml. La fraction
d’éjection au repos (vol. d’éjection/vol. diastolique final) ≈ 0,6. Dans le
ventricule en fin de systole reste un volume résiduel qui représente environ 40
ml.
4- Fréquence cardiaque
75 battements/min (1min=60s)
5- DEBIT CARDIAQUE
C’est le volume de sang éjecté par le ventricule gauche dans l’aorte en une
minute.
Le volume d’éjection systolique (vol. systol.) ; c’est le volume de sang éjecté par
un ventricule à chaque battement (≈ 70 ml)
D = F x vol. Systol.
6- L’ELCTROCARDOGRAMME (ECG)
® Le segment S-T temps écoulé entre la fin de transmission de l’influx dans les
ventricules et repolarisation des ventricules.
Contrôle nerveux
De même, il existe un centre cardio –inhibiteur qui, une fois stimulé, envoie
des influx nerveux par le nerf vague (parasympathique) utilisant
l’acétylcholine pour inhiber (baisser l’activité) du nœud de Keith et Flack et du
nœud d’Aschoff –Tawara, et il y a diminution de la fréquence cardiaque.
↓(nerf X)
V- CONCLUSION