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INSTITUT SUPERIEUR

D'INGENIERIE ET DE SANTE

ANATOMIE
PHYSIOLOGIE
ANATOMIE
INTRODUCTION

Discipline scientifique qui touche aux notions fondamentales qui nous permettent de
comprendre l’organisme humain.

L’anatomie est l’étude de la structure des parties du corps et des relations qui s’établissent entre
elle. L’aspect concret de l’anatomie lui confère un certain attrait, étant donné qu’on peut
observer les structures de l’organisme, les palper et les examiner de près sans être obligé de les
imaginer.

I.VOCABULAIRE ANATOMIQUE
Les anatomistes ont adopté une terminologie universellement acceptée pour nommer et situer
toutes les structures avec précision et de façon concise.

 Position anatomique et orientation


Pour décrire avec précision une partie du corps et sa position il faut une attitude de
référence et une direction. L’attitude de référence est une position standard appelée
position anatomique. Dans cette position, la personne est débout, les pieds presque
joints et les talons légèrement soulevés. Il est facile de s’en souvenir par ce que la
position de garde à vous mais avec les paumes des mains tournées vers l’avant et les
pouces vers l’extérieur.

POSITION ANATOMIQUE
Pour définir précisément la position d’une structure corporelle par rapport à une autre, on
emploie les termes relatifs à l’orientation. Par exemple pour décrire la relation qui existe les
oreilles et le nez, on pourrait dire : « les oreilles se trouve de chaque coté de la tête, à droite et à
gauche du nez. », En termes anatomiques, cette phrase deviendrait : « les oreilles sont latérales
par rapport au nez ». Il est évident que la terminologie anatomique est plus concise et moins
ambiguë.

La plupart de ces termes sont employés dans la vie de tous les jours, mais ils prennent un sens
très précis en anatomie.si vous êtes maintenant en mesure de déterminer la position de l’index
par rapport au pouce (latéral ou médial), c’est que vous avez bien assimilé le vocabulaire
anatomique

 Régions
Les deux principales divisions du corps humain sont ses parties axiales et
appendiculaires.la partie axiale, qui constitue l’axe principal du corps, comprend la tête,
le cou, et le tronc.
La partie appendiculaire comprend les appendices ou membres, qui sont reliés à la partie
axiale. Les termes désignant les régions spécifiques du corps à l’intérieur de ces grandes
divisions sont illustrés dans les figures

 Variabilité anatomique
Bien qu’on utilise un vocabulaire commun quand on parle de l’orientation et des régions
du corps humains nous savons pour avoir observé les visages et les tailles des personnes
autour de nous, que l’anatomie externe des êtres humains est variable.
On peut dire aussi de nos organes internes. Par exemples, chez certains individus, le
trajet d’un nerf ou d’un vaisseau sanguin (surtout les veines) peut et légèrement déplacé,
ou un petit muscle absent. Certaines variations, comme le situs in versus, sont plus rares
et plus impressionnantes : tous les organes sont complétement inversés (ce qui devrait
être à gauche est à droite et inversement) sans que cela est des conséquences sur la
santé de ces personnes.

 Plan et coupes
Pour étudier l’anatomie, il faut souvent disséquer le corps, c’est à dire effectuer une
coupe le long d’une surface ou d’un plan. Les plans les plus fréquemment utilisés sont les
plans sagittal, frontal et transverse qui se situent en angle droit les uns par rapport aux
autres. La coupe prend le nom du plan selon lequel elle est pratiquée ; ainsi, une coupe
suivant un plan sagittal s’appelle coupe sagittal.
 Un plan sagittal (sagitta : flèche) est un plan vertical qui divise le corps en parties
droite et gauche.
 Un plan frontal ou coronal (corona : couronne) est vertical, comme un plan
sagittal, mais il divise le corps en parties antérieure et postérieure.
 Un plan transverse ou horizontal est, comme sont nom l’indique, horizontal et
forme un angle droit avec l’axe du corps qu’il divise en parties supérieure et
inférieure.

Il peut être difficile de déterminer la forme d’un objet à partir d’une coupe. Ainsi la coupe
transversale d’une banane est circulaire et ne permet de savoir que la banane a la forme d’un
croissant. Par ailleurs, des coupes du corps ou d’un organe selon plusieurs plans peuvent donner
des images d’aspect totalement différent. Par exemple, une coupe du tronc selon un plan
horizontal au niveau des reins montrerait très clairement la structure, en coupe transversale de
ces derniers. Leur anatomie semblerait différente sur une coupe frontale du tronc, alors qu’ils
seraient invisibles sur une coupe sagittale médiane du tronc.
 Axe et mouvement

Axe
 Axes sagittal ou antéro-postérieur
 Intersection des plans sagittal et transversal.
 Horizontal de direction avant-arrière
 Axe frontal
 Intersection des plans frontal et transversal.
 Direction droite – gauche
 Il coupe perpendiculairement le plan sagittal.
 Axe longitudinal ou vertical
 Intersection des plans frontal et sagittal.
 Direction céphalo-caudale
 Traverse perpendiculairement le plan transversal.

Mouvements
 Flexion : rapprochement d'un segment d'un membre du corps vers un autre
 Extension : éloignement d'un segment d'un membre du corps d'un autre
Remarque:
 Flexion de l’épaule = antépulsion
 Extension de l’épaule = rétropulsion
 Flexion de la cheville vers la jambe = dorsiflexion ou flexion dorsale
 Extension de la cheville (vers le bas) = flexion plantaire.

 Antépulsion : attitude résultante d'un mouvement qui porte vers l'avant


 Rétropulsion : attitude résultante d'un mouvement qui porte vers l'arrière
 Antéversion :mouvement du bassin qui porte vers l'arrière. (pubis vers l'arrière)
 Rétroversion :mouvement du bassin qui porte vers l'avant (pubis vers l'avant)
 Inclinaison :flexion latérale
 Circumduction :mouvement de rotation décrivant un cercle
 Adduction :rapprochement d'un membre
 Abduction :éloignement d'un membre
 Pronation :main vers le bas
 Supination : main vers le haut
 Inversion :vers l'intérieur par rapport à la cheville
 Eversion :vers l'extérieur par rapport à la cheville
 Endorotation: tourne autour de l'axe vers la ligne médiane du corps (intérieur)
 Exorotation: tourne autour de l'axe vers l'extérieur
 Protraction: glissement du corps vers l'avant (tète)
 Rétraction :glissement du corps vers l'arrière (tête)
 Translation :glissement latéral
 Opposition :mouvement qui permet au pouce de croiser sur la paume pour allertoucher les
autres doigts

Cavités et membranes

Le corps contient deux grandes cavités fermées : la cavité postérieure et la cavité antérieure. La
cavité postérieure(ou dorsale) se divise en cavité crânienne et en cavité vertébrale, qui
contiennent respectivement l’encéphale et la moelle épinière ; la cavité antérieure (ou ventrale)
se divise en deux parties, d’une part une cavité supérieure appelé cavité thoracique, qui contient
le cœur et les poumons, et d’autre part une cavité inferieure appelé cavité abdominale et
pelvienne, qui contient le foie ainsi que les organes génitaux internes.

Les parois de la cavité antérieure et la surface des organes qu’elle contient sont recouvertes de
minces membranes, la séreuse pariétale et la séreuse viscérale.les séreuses sécrètent un liquide
qui réduit la friction entre les organes en fonctionnement.

On peut diviser la cavité abdominal et pelvienne au moyen de quatre plans délimitant neuf
régions (épigastrique, ombilicale, pubienne, inguinale droite et gauche, latérale droite et gauche,
hypochondriaques droite et gauche.
Autres cavités

En plus des grandes cavités fermées le corps humains compte également quelques cavités plus
petites, dont la plupart sont situées dans la tête et s’ouvrent sur l’extérieure :

 Cavité orale et digestive

La cavité orale (ou cavité buccale) , généralement appelée bouche, contient les dents et la
langue .elle se prolonge par la cavité du système digestif, dont elle fait partie et qui s’ouvre
aussi sur l’extérieur par l’anus.

 Cavité nasale

Située à l’intérieur du nez et postérieurement à lui , les cavités nasales ou fosses nasales font
partie des voies respiratoires.

 Cavités orbitaires

Les deux cavités orbitaires ou orbites contiennent chacune un œil placé en position antérieure.

 Cavités de l’oreille moyenne

Les deux cavités de l’oreille moyennes, s’étendant à l’intérieure du crâne, sont médiales par
rapport aux tympans et adjacentes à ceux-ci. Elles contiennent les osselets qui permettent la
transmission du son à la partie de l’organe de l’ouïe située dans l’oreille interne.

 Cavités synoviales

Les cavités synoviales sont situées au niveau des articulations .elles sont délimitées par des
capsules fibreuses entourant les diarthroses (articulation mobile telles que le coude et le genou).
Comme les séreuses, les membranes tapissant les cavités synoviales sécrètent un liquide
lubrifiant qui réduit la friction entre les os en mouvement.

II.LES TISSUS OSSEUX ET LES OS


CARTILAGES
Au début de la vie embryonnaire, le squelette humain se compose de cartilages et de
membranes fibreuses, mais ces premiers support sont rapidement remplacés par les
os.les quelques cartilages qui restent dans le squelette adulte sont principalement situé
dans les régions où la souplesse des tissu est essentielle.

 Structure, types et localisation des cartilages


Un cartilage du squelette se compose de l’une des trois variétés de tissus cartilagineux,
dont la forme est adaptée à sa situation dans le corps et sa fonction. Le cartilage est
constitué principalement d’eau. C’est cette haute teneur en eau qui lui confère son
élasticité, c’est à dire sa capacité à reprendre sa forme initiale après avoir été comprimé.
Dépourvu de nerfs et de vaisseaux sanguins, le cartilage est entouré d’une couche de
tissu conjonctif dense irrégulier appelé périchondre (péri : autour ;khondros :cartilage).tel
un corset ,le périchondre restreint l’expansion du cartilage lorsqu’il est comprimé.de plus,
il contient les vaisseau sanguins d’où partent les nutriments qui traversent la matrice par
diffusion et pénètrent dans les cellule du cartilage. Cette façon d’acheminer les
nutriments impose des limites à l’épaisseur du tissu cartilagineux.
Le corps comprend trois types de tissus cartilagineux :le cartilage hyalin ,le cartilage
élastique, et le cartilage fibreux.
 Cartilage hyalin
Le cartilage hyalin, qui ressemble frais à du verre givré, est un support à la fois
flexible et élastique. C’est le type de cartilage le plus répandu dans le corps
humain. Le cartilage hyalin du squelette comprend :
o Le cartilage articulaire, qui recouvre les extrémités des os dans les
articulations mobiles ;
o Le cartilage costal, qui relie les cotes au sternum ;
o Les cartilages des voies respiratoires, qui forment le squelette du larynx et
fortifient les autres voies de passage du système respiratoire ;
o Le cartilage du nez ,qui soutiennent les structures externes du nez.

 Cartilage élastique
Le cartilage élastique contient un plus grand nombre de faisceaux de fibre
élastique, ce qui lui confère une meilleure résistance aux flexions répétées. On le
trouve à quelque endroit seulement notamment dans l’oreille externe et dans
l’épiglotte ( languette mobile qui se replie pour couvrir l’orifice du larynx lors de la
déglutition.

 Cartilage fibreux
Le cartilage fibreux ou fibrocartilage, présente une grande résistance à la
compression et à l’étirement. On le trouve là où s’exercent des pressions et des
étirements par exemples dans les coussins cartilagineux du genou (ménisques),
les disques intervertébraux et aux jonctions ligaments os et tendons-muscles.

CLASSIFICATION DES OS

Les 206 os identifiés du squelette humain sont répartis en deux groupes : axial et appendiculaire.

o Le squelette axial suit l’axe longitudinal du corps humain et comprend les os de la tête, de
la colonne vertébrale et de la cage thoracique :ils ont pour fonction de protéger, de
soutenir ou de porter les autres parties du corps.
o Le squelette appendiculaire (appendicularis : accrocher sur) inclut les os des membres
supérieurs et inferieurs ,et les ceintures (os des épaules et des hanches)qui fixent les
membres au squelette axial.

Les os des membres nous permettent de nous déplacer (locomotion) et de manipuler les objets
de notre environnement.

Il existe des os de toutes les grosseurs et de toutes les formes. Chaque os présente une forme
particulière qui répond à un besoin précis. Les os sont classés selon leur forme ; c’est ainsi qu’on
trouve des os longs, des os courts, des os plats et des os irréguliers.

 Os long
Les os long sont beaucoup plus longs que large. Un os long comprend un corps et
deux extrémités qui sont souvent évasées. Tous les os des membres sont longs,
sauf ceux du poignet et de la cheville, ainsi que celui de la rotule.
REMARQUE
Cette classification des os reflète leur forme allongée et non leur taille.les trois os
qui forment chacun de vos doigts (deux dans le pouce) sont des os long même s’ils
sont petits.

 Os courts
Les os courts sont plus ou moins cubiques.les os du poignet (carpe) et de la
cheville (tarse) en sont des exemples. Les os sésamoïdes (sêsamon :
sésame ;eidos :forme) sont un type particulier d’os courts enchâssés dans un
tendon (la rotule et certains petits os du pouce et du gros orteil , par
exemple).leur nombre et leur taille varient d’un individu à l’autre.

 Os plats
Les os plats sont minces, aplatis et en général légèrement courbés. Le sternum, les
scapulas (omoplates), les côtes et la plupart des os du crâne sont des os plats.

 Os irréguliers
Les os irréguliers ont des formes compliquées qui les distinguent de toutes les
catégories précédentes. Les vertèbres et les os iliaques (os coxaux) sont des os
irréguliers. De plus, entre les os du crâne, on trouve un nombre variable de petits
os irréguliers, qu’on appel os suturaux ou (os wormiens).

FONCTION DES OS
Nos os remplissent 7 fonctions importantes :
1. Soutient,
2. Protection,
3. Mouvement,
4. Stockage des minéraux et des de croissances,
5. Formation des cellules sanguines,
6. Stockage des triglycérides (lipides)
7. Production d’hormones

STRUCURES DES OS

 Les deux types de tissus osseux :os compact et os spongieux


Chaque os du squelette comporte une couche externe dense qui parait lisse et
solide à l’œil nu. C’est l’os compact, à l’intérieur de cette couche se trouve l’os
spongieux, caractérisé par une structure en nids d’abeilles constitué de petites
pièces pointues ou plates appelées travées (trabs : poutre). Dans l’os vivant, les
cavités entre les travées de l’os spongieux contiennent la moelle osseuse rouge
ou jaune.
 Structure des os courts, irréguliers et plats
Les os courts, irréguliers et plats présentent une structure simple : ce sont tous des
plaques minces d’os spongieux recouvertes d’os compact. Ces plaques sont tapissées à
l’extérieur et à l’intérieur par des membranes de tissu conjonctif, respectivement le
périoste et l’endoste. Comme ces os ne sont pas cylindriques, ils ne possèdent ni
diaphyse ni épiphyses. Ils contiennent de la moelle osseuse entre les travées mais aucune
cavité médullaire bien définie. Aux endroits où ils forment des articulations mobiles avec
leurs voisins, leur surface est recouverte de cartilage hyalin.
Exemple : un os du crane (os plat typique du crane) : dans les os plats, la couche interne
d’os spongieux situées entre les deux couches d’os compact est appelée diploé ;le tout
ressemble à un sandwich rigide.
 Structure d’un os long typique
A quelques exceptions près, tous les os longs possèdent la même structure, qui comprend
une diaphyse ; des épiphyses et des membranes.
o Diaphyse : la diaphyse (dia : à travers, phusis : nature, formation), ou corps
osseux, est de forme tubulaire et constitue l’axe longitudinal de l’os. Elle consiste
en un cylindre d’os compact relativement épais qui renferme une cavité
médullaire centrale. chez l’adulte, cette cavité contient la moelle jaune,
principalement composée de lipides.
o Epiphyse : les épiphyses sont les extrémités de l’os (épi :sur).elles sont souvent
plus épaisses que la diaphyse .l’extérieur des épiphyses est formé d’une fine
couche d’os compact ; l’intérieur est constitué d’os spongieux.la partie osseuse de
l’épiphyse par laquelle les os s’articulent est couverte d’une mince couche de
cartilage articulaire(hyalin) qui agit comme un coussin sur l’extrémité de l’os et
amortit la pression lors des mouvements de l’articulation. A la jonction de la
diaphyse et de chaque épiphyse d’un os long adulte se trouve la ligne
épiphysaire. cette ligne représente le reliquat du cartilage épiphysaire, le disque
du cartilage hyalin où s’effectue la croissance des os pendant l’enfance.la région
évasée où la diaphyse et épiphyse se joignent, qu’il s’agisse du cartilage ou de la
ligne épiphysaire, est parfois appelée métaphyse (méta : entre).
o Membranes : sauf dans les articulations, toute la surface externe de l’os est
recouverte et protégée par une membrane double, d’un blanc brillant, le périoste
(péri : autour ;osteon :os). La couche fibreuse externe du périoste est composée
de tissu conjonctif dense irrégulier. La couche cellulaire interne est appelée
couche ostéogénique et repose sur la surface osseuse ; elle comporte surtout des
cellules souches primitive, appelées cellules ostéogènes, qui donnent naissance à
toutes les cellules osseuses, sauf les cellules qui détruisent la matière osseuse.
Le périoste est riche en neurofibres (ce qui explique les douleurs ressenties lors
d’une fracture osseuse) et en vaisseaux sanguin qui pénètrent l’os de la diaphyse
par des foramens nourricières, ou trous vasculaires .il fixé à l’os sous-jacent par
des touffes de fibres collagènes nommées fibres de sharpey , qui s’étendent de la
couche fibreuse jusqu’à l’intérieur de la matrice osseuse. Le périoste constitue
également une zone de points d’ancrage des tendons et des ligaments qui s’y
fixent par l’intermédiaire des fibres de sharpey extrêmement dense à ces points.
Les surfaces internes de l’os sont garnies d’une fine membrane de tissu conjonctif
nommée endoste (endon : en dedans).l’endoste recouvre les travées de l’os
spongieux et tapisse les canaux qui traversent l’os compact. À l’instar du périoste,
l’endoste contient des cellules ostéogènes, qui peuvent se différencier en
d’autres types cellules.

 Disposition du tissu hématopoïétique dans l’os


On nomme cavité à moelle rouge les cavités de l’os spongieux des os longs ainsi que le
diploé des os plat, cavités où se trouve en général le tissu hématopoïétique ou moelle
rouge. Chez les nouveau-nés, la moelle rouge occupe la cavité médullaire de la diaphyse
et toutes les cavités de l’os spongieux. Chez les adultes, la plupart des os longs possèdent
une cavité médullaire remplie de moelle jaune qui empiètent largement sur l’épiphyse, et
il subsiste peu de moelle rouge dans les cavités e l’os spongieux. C’est pourquoi parmi les
os longs des adultes, seule les têtes proximales du fémur et l’humérus (l’os long du bras)
produisent des cellules sanguines.
La moelle rouge située dans le diploé des os plats (comme le sternum) et dans certains os
irréguliers (comme le bassin) présent une plus forte activité hématopoïétique .c’est
habituellement à ces endroits que l’on prélève des échantillons de moelle rouge, par
ponction de la moelle osseuse, lorsqu’on soupçonne une anomalie du tissu
hématopoïétique.
la moelle jaune de la cavité médullaire peut du reste se convertir en moelle rouge en cas
d’anémie grave, lorsque l’organisme a besoin d‘une grande quantité de globules rouge.

Structure interne
Un os comporte 6 types différents de tissus :
Le périoste est une membrane fibreuse qui recouvre les os, à l’exception
des articulations.
L’os compact, très dense et uniforme, est composé d’unité élémentaires cylindriques ou
ostéons, constitués de lamelles juxtaposées comme dans un rouleau de papier.
L’os spongieux ressemble à une éponge avec ses lamelles osseuses délimitant
d’innombrables cavités.
Le cartilage articulaire ou hyalin, qui recouvre les extrémités, apparaît au microscope
comme une gelée rigide mais encore élastique.
La moelle osseuse ou moelle rouge occupe toutes les cavités de l’os spongieux,
produisant chaque jour 100 à 150 milliards de globules rouges et 1 à 30 milliards de
globules blancs.
La moelle jaune, masse graisseuse qui occupe le centre de la diaphyse des os longs chez
l’adulte.

COTES

Les parois évasées de la cage thoracique sont formées de 12 paires de cotes , fixées en arrière
aux vertèbres thoraciques et s’incurvant vers le bas en direction de la paroi antérieure du thorax
. les sept paires de cotes supérieure, appelées vrais cotes ou cotes sternales, sont jointes
chacune au sternum par des cartilages costaux (segment de cartilage hyalin) .

Les cinq autres paires de cotes sont dites fausses cotes, car leur point d’attache au sternum est
soit indirect, soit inexistant. Les huitièmes, neuvièmes et dixièmes paires de cotes s’attachent
indirectement au sternum par le cartilage costal commun ; chacune de ces cotes s’attache
d’abord au cartilage de la cote située immédiatement au-dessus .la limite inferieure de la cage
thoracique, ou rebord costal, est formé par les cartilages costaux de la septième à la dixième
paire de cotes. Les onzièmes et douzièmes paires de cotes sont dites cotes flottantes, car elles
n’ont pas de point d’ancrage antérieur sur le sternum. Le cartilage qui recouvre leur extrémité
est enfoui dans la paroi musculaire de la cavité antérieure .la douzième paires de cotes est
souvent courte et à l’aspect d’un processus transverse.

La longueur des cotes augmente progressivement de la première à la septième paire, puis


diminue de la huitième à la douzième. Mis à part la première, située sous la clavicule, les cotes
sont facilement palpables chez les personnes dont le poids est normal.
Toutes les cotes n’offre pas exactement le même aspect .ainsi la première paire de cote est
aplatie et assez large , formant une tablette horizontale qui soutient les vaisseaux sanguins sous
claviers chargés d’irriguer les membres supérieurs. Quant aux paires de cotes 1, 10 ; 11 et 12,
elles s’articulent avec un seul corps vertébral ; par ailleurs, les paires 11 et 12, ne s’articulent pas
avec des processus transverses.

Au niveau du tronc, on retrouve la cage thoracique (sternum et 12 paires de côtes) ainsi que la
colonne vertébrale (33 vertèbres).

Dans la colonne vertébrale, 24 vertèbres sont séparées par des disques intervertébraux, ce qui
les rend mobiles. Les 9 vertèbres soudées se trouvent au niveau du sacrum et du coccyx. Toutes
les vertèbres ont un trou au centre, appelé canal vertébral, où passe la moelle épinière. La
souplesse et la solidité de la colonne vertébrale permet à l'individu de maintenir son équilibre et
de se mouvoir dans son environnement.

LE SQUELLETTE APPENDICULAIRE

Les os du squelette appendiculaire les membres supérieurs et les membres inférieurs sont
suspendus à des structures qui ressemblent à des jougs, les ceintures osseuses, elles mêmes
fixées au squelette axial.ils sont donc « appendus » à l’axe longitudinal du corps , comme leur
nom l’indique.les ceintures pectorales fixent les membres supérieures au tronc , tandis que les
os des membres inférieurs sont rattachés à la ceinture pelvienne. Cette dernière est plus robuste
, car elle doit soutenir l’ensemble des structures anatomiques qui sont situées au-dessus .
Les os du squelettes appendiculaires sont adaptées au mouvements de manipulation et de
rotation caractéristique de notre mode de vie . ce sont eux qui nous permettent des gestes
simples comme monter un escalier, lancer une balle ou placer un caramel dans notre bouche.

CEINTURE PECTORALE (SCAPULAIRE)

La ceinture pectorale, aussi appelée ceinture scapulaire ou ceinture du membre supérieur, est
constituée de la clavicule en avant et de la scapula en arrière.

Les ceintures pectorales relient les membres supérieurs au squelette axial et offre des points
d’attache à plusieurs muscles squelettiques rattachés aux os du bras. Très légères elles procurent
aux membres supérieurs une mobilité unique pour des raisons suivantes :

 Puisque seule la clavicule est rattachée au squelette axial,la scapula peut se mouvoir
assez librement sur le thorax et transférer cette mobilité au bras.
 La cavité articulaire de l’épaule, appelée cavité glénoïdale de la scapula est peu profonde
et faiblement maintenue ; elle ne gène donc pas le mouvement de l’humérus (os du
bras).elle procure une bonne flexibilité mais aussi, malheureusement , une mauvaise
stabilité, responsable de la fréquence des luxations de l’épaule (déplacements de la tête
de l’humérus , le plus vers l’avant et le dedans).

CLAVICULE

Les clavicules « petites clés », sont minces et en forme de S, et on peut les palper sur toute leur
longueur, en haut du thorax. L’extrémité sternale (interne) de chaque clavicule est massive,
conique et s’articule avec le manubrium sternal tandis que l’extrémité acromiale (externe) est
aplatie et s’articule avec la scapula.

Les clavicules offrent des points d’attache à de nombreux muscles du thorax et de l’épaule, et
maintiennent les scapulas et les membres supérieurs écartés de la partie supérieure plus étroite
du thorax.

Les clavicules sont peu résistantes et peuvent se fracturer, elles deviennent remarquablement
plus grande et plus solide chez les personnes qui exercent un travail manuel ou pratiquent des
sports sollicitant les muscles des bras et des épaules.

SCAPULAS

Les scapulas, ou omoplates, sont des os minces, plats et triangulaires. Leur nom dérive d’un mot
qui signifie « bèche » ou « pelle », outil que les peuples anciens fabriquaient avec les omoplates
d’animaux .elles sont placées sur la partie dorsale du thorax entre les deuxième et septième
cotes.
Chaque scapula présente trois bord (bord supérieur, bord médial, bord latéral).Comme tous les
triangles la scapula comporte trois sommets ou angles.

MEMBRE SUPERIEUR

30 os distincts forment le squelette de chaque membre supérieur. Ils se répartissent entre le bras
, l’avant bras et la main. EN ANATOMIE le bras désigne uniquement la partie du membre
supérieur située entre l’épaule et le coude.

BRAS

L’humérus l’unique os du bras, est un os long typique, le plus long et le plus volumineux du
membre supérieur ; son épiphyse proximale s’articule avec la scapula au niveau de l’épaule ; son
épiphyse distale s’articule avec le radius et l’ulna (os de l’avant-bras) au niveau du coude.

AVANT-BRAS

Deux os longs parallèle, le radius et l’ulna constituent le squelette de l’avant-bras. On peut


facilement les palper sur toute sa longueur .leurs extrémités proximales s’articulent avec
l’humérus, leurs extrémités distale avec les os du poignet .le radius et l’ulna se joignent l’un à
l’autre en haut et en bas au niveau des petites articulations radio-ulnaires proximale et distale.

MEMBRE INFERIEUR

FEMUR

Le fémur est l'os de la cuisse. C'est l'os le plus long du squelette humain. Son extrémité
supérieure est composée d'une tête (elle a la forme de deux tiers de sphère) qui s'articule avec
l'os coxal (le bassin) dans la cavité cotyloïdienne, ainsi que d'un col qui relie le corps fémoral à la
tête.

PATELLA

La patella ou rotule est l'os du genou, qui s'attache grâce à des tendons, par-dessus l'articulation
même du genou, pour la protéger.

TIBIA

Le tibia et la fibula (ou péroné) sont les os de la jambe. Le tibia s'articule en haut via les plateaux
tibiaux à la partie inférieure du fémur (condyles fémoraux). La partie inférieure de la fibula
forme, avec la partie inférieure du tibia, le tenon de l'articulation de la cheville : la pince
bimalléolaire.

La mortaise est le talus (ou astragale), assis sur l'os calcanéum. Les sept os du tarse, les
cinq métatarsiens ainsi que quatorze phalanges forment les os du pied.
LE COEUR
Morphologie externe du cœur : oreillettes, ventricules et sillons
De l'extérieur, le cœur se décompose en deux grandes régions :

 en arrière, les oreillettes reçoivent les veines, leurs parties supérieures communiquent avec ces
poches accessoires, les auricules, qui, comme leur nom l'indique, constituent des sortes d'oreilles
ondulées à leur surface.
 en avant, les ventricules s'étendent vers la gauche et convergent vers la pointe du cœur.

Toujours en surface, les différentes cavités du cœur sont séparées par des sillons :

 les sillons interventriculaires antérieur et postérieur,


 les sillons coronaires droite et gauche séparent d'abord les auricules des ventricules puis les
oreillettes des ventricules.
 Enfin, il existe encore un sillon interauriculaire postérieur.

coupe frontale du cœur humain

Tous ces sillons se réunissent à la face postérieure du cœur (la base du cœur) sous l'oreillette
gauche, au niveau de la croix des sillons. Chacun d'entre eux abrite des vaisseaux, veines et artères,
vascularisant le muscle cardiaque.
Les artères trouvent leur source dans les artères coronaires droite et gauche qui émergent de
l'origine de l'aorte et vont cheminer dans les sillons coronaires en abandonnant des rameaux pour
l'ensemble du cœur. Les veines vont venir fusionner au niveau de la croix des sillons pour constituer
le sinus veineux qui, nous le verrons, s'abouchera dans l'oreillette droite
Anatomie externe du cœur humain. A : vue antérieure du cœur ; B: vue basale du cœur. AD :
auricule droit ; AG : auricule gauche ; Ao : aorte ; OD : oreillette droite ; VCI : veine cave
inférieure ; TP : tronc pulmonaire ; VCS : veine cave supérieure ; VD : ventricule droite ; VG :
ventricule gauche.

le cœur est marqué par la présence de gros vaisseaux. Le plus en avant, l'aorte et le tronc
pulmonaire émergent des parties supérieures des ventricules. Ainsi, le tronc pulmonaire
prolonge vers l'arrière et la gauche, le ventricule droit. Court, il se couche sur le cœur avant de se
diviser en artères pulmonaires droite et gauche. Bien qu'issue du ventricule gauche, l'aorte
apparaît à droite et en arrière du tronc pulmonaire ; elle constitue une crosse oblique elle aussi
vers l'arrière et la gauche qui s'enroule autour de l'artère pulmonaire droite naissante avant de
redescendre vers la cavité abdominale. Plus en arrière et plus à droite, les veines caves
supérieure et inférieure rejoignent le cœur au niveau de l'oreillette droite. À la jonction entre
l'abouchement de la veine cave supérieure et l'oreillette droite se place à un amas de cellules
cardiaques modifiées qui constitue le nœud sinusal dont nous reparlerons plus loin.

LE POUMON
L’être humain possède deux poumons, logés dans la cage thoracique et protégés par les côtes. Ils
reposent sur une vaste nappe musculaire, le diaphragme, qui sépare le thorax de la cavité
abdominale. Le poumon droit comprend trois lobes, le gauche deux. Les poumons sont entourés
de deux feuillets appelés plèvres.
Les poumons sont les organes responsables de la respiration. Ils transmettent l’oxygène dans le
sang et éliminent le gaz carbonique. L’air inspiré pénètre par la trachée et s’introduit dans les
bronches qui se subdivisent en bronches toujours plus petites puis en bronchioles, débouchant
dans les alvéoles.

Les alvéoles sont de petits «sacs» poreux, en forme de bulle, où se déroulent les échanges
gazeux avec le sang.

Chaque alvéole est entourée de vaisseaux très fins, appelés capillaires, dont elle est séparée par
une membrane. C’est à travers cette membrane que l’oxygène est transféré de l’air vers le sang,
et en sens inverse, le gaz carbonique éliminé. Les alvéoles ont une surface totale de
80m2 environ.

Les contractions musculaires du diaphragme et de la cage thoracique permettent aux poumons


de se gonfler et de se dégonfler, par augmentation / diminution du volume de la cage
thoracique..
LE CERVEAU

Le cerveau constitue le centre de contrôle du corps humain, il gère tout ce que nous faisons. Que
l’on soit en train de penser, de rêver, de faire du sport, ou même de dormir, le cerveau y prend
part d’une façon ou d’une autre. C’est un exemple d’ingénierie organisée en différentes parties
connectées entre elles de façon très spécifique. Chaque partie du cerveau à des tâches
particulières à réaliser, ce qui fait de lui un processeur ultime. Travaillant en tandem avec le reste
du système nerveux, le cerveau reçoit et envoie des messages, permettant une communication
ininterrompue entre le monde extérieur et le soi.

Cartographie du cerveau

 L’encéphale
L’encéphale représente la partie majeure du cerveau humain et est associé à des fonctions
supérieures comme le contrôle des comportements volontaires. Penser, percevoir, planifier, et
comprendre un langage, toutes ces fonctions sont sous le contrôle des hémisphères cérébraux.
Le télencéphale est divisé en deux hémisphères : l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche. Ces
derniers communiquent entre eux par un faisceau de fibres nerveuses appelé corps calleux.
 Le cortex cérébral
À la surface de l’encéphale se trouve une couche de tissu cérébral appelé cortex cérébral. Cette
structure est plus communément appelée matière grise en raison de sa couleur grise. L’apparence
bosselée du cerveau humain est aussi due aux caractéristiques du cortex cérébral. En effet, plus
des deux tiers du cortex est replié dans des circonvolutions, ce qui permet d’en accroître la surface
et le nombre de cellules nerveuses.
La fonction du cortex cérébral peut être analysée en divisant le cortex de façon plus ou moins
arbitraire en zones, un peu comme l’arrangement géographique en pays et continents.
Le lobe frontal est impliqué dans l’initiation et la coordination des mouvements, dans les tâches
cognitives supérieures comme la résolution de problèmes, la pensée, la planification, bien d’autres
aspects de la personnalité et de la formation des émotions.
Le lobe pariétal intervient dans les processus sensoriels, l’attention et le langage. Une lésion du
côté droit du lobe pariétal peut entraîner des troubles de l’orientation spatiale, même dans des
lieux familiers. Si le côté gauche est lésé, les capacités à comprendre le langage parlé ou écrit
peuvent être altérées.
Le lobe occipital prend part dans l’information visuelle y compris dans la reconnaissance des
formes et des couleurs.
Le lobe temporal joue un rôle dans l’encodage des informations auditives et dans l’intégration
des informations provenant des autres modalités sensorielles. Les neurobiologistes pensent
également que le lobe temporal intervient dans la mémoire à court terme grâce à l’hippocampe et
dans la mémoire des réponses
émotionnelles via l’amygdale.

 Le cerveau antérieur
Toutes ces structures forment le cerveau antérieur. Cette structure inclut également des noyaux
cérébraux profondément enfouis sous le cortex : les ganglions de la base ;
le thalamus et l’hypothalamus. Les noyaux gris centraux aident à la coordination des
mouvements et dans les comportements liés à la récompense. Le thalamus joue un rôle
de coordinateur des informations sensorielles allant au cortex ; l’hypothalamus, quant à lui, est
le centre de contrôle de l’appétit, des comportements de défense et de reproduction, du cycle
veille sommeil.

 Le mésencéphale
Le mésencéphale est constitué de deux paires de petits renflements appelés colliculi. Ces groupes
de neurones jouent un rôle prépondérant dans les réflexes visuels et auditifs et dans le transfert
de ces informations vers le thalamus. Le mésencéphale comprend également des îlots de neurones
éparpillés dans le système nerveux central jouant un rôle important dans les mécanismes de
récompense et dans l’humeur.

 Le rhombencéphale

Le rhombencéphale comprend le pons et le bulbe rachidien. Cette structure permet le contrôle du


rythme respiratoire, de l’activité cardiaque et du niveau de glucose dans le sang.
 Le cervelet

Une autre partie du rhombencéphale, nommée cervelet, contient également deux hémisphères.
Cette structure intervient dans le contrôle des mouvements et dans des processus cognitifs qui
nécessitent une coordination. Il joue un rôle important dans les apprentissages pavloviens.

 La moelle épinière
La moelle épinière est une extension du cerveau dans la colonne vertébrale. Elle reçoit des
informations sensorielles de toutes les parties du corps en dessous de la tête. Elle utilise ces
informations pour générer les réflexes, par exemple, en réponse à une douleur, et elle transmet
également les informations sensorielles au cerveau notamment dans le cortex cérébral. Par
ailleurs, la moelle épinière génère des influx nerveux dans les nerfs qui contrôlent les muscles et
les viscères au travers d’activités réflexes ou de commandes volontaires en provenance de
l’encéphale.
Système nerveux central et périphérique

Le cerveau antérieur, le mésencéphale et la moelle épinière forment le système nerveux central


(SNC). L’encéphale est protégé par la boîte crânienne tandis que la moelle épinière qui mesure
environ 43 cm de long est protégée par la colonne vertébrale. Le système nerveux périphérique
Le système nerveux central est constitué de nerfs et de petites concentrations de matière grise
appelées ganglions. Ainsi, le système nerveux représente un système biologique formé par un
réseau de zones de matière grise interconnectées par des faisceaux de matière blanche.
Le cerveau envoie des messages vers les nerfs périphériques via la moelle épinière à travers le
corps afin de contrôler les muscles et les organes internes. Le système nerveux somatique est
composé de neurones connectant le SNC avec des parties de l’organisme qui interagissent avec le
monde extérieur. Les nerfs somatiques dans la région cervicale sont associés au cou et aux bras
tandis que ceux situés dans la région thoracique sont associés au thorax et ceux situés dans les
régions lombaires et sacrées interagissent avec les jambes.

Le système nerveux autonome est formé de neurones connectant le SNC avec les organes
internes. Il est divisé en deux parties. Le système nerveux sympathique, qui mobilise l’énergie et
les ressources du corps lors d’un stress ou d’une excitation tandis que le système nerveux
parasympatique permet de conserver l’énergie et les ressources durant un état relaxé ou
pendant le sommeil.

LES REINS
Le rein est un organe pair. C’est une glande, c’est-à-dire un organe qui synthétise une substance
qui sera excrétée. Il possède 3 fonctions principales : - La production d’urine. - Le contrôle de
l’équilibre du milieu extra-cellulaire, ce qui correspond à la modulation des quantités d’eau et de
sel dans les urines. - La production d’hormones : l’érythropoïétine (EPO) qui intervient dans la
production des globules rouges, et la rénine qui influence la tension artérielle.

Situation
Le rein occupe la partie supérieure de la fosse lombaire dans l’espace rétro-péritonéal. - Le rein
droit est situé entre : . En haut : la partie basse de la 11ème côte. . En bas : la partie supérieure de
la vertèbre L3, à 4 cm de la crête iliaque. - Le rein gauche est situé entre : . En haut : le bord
supérieur de la 11ème côte. . En bas : le disque intervertébral L2-L3.
Aspect extérieur
Le rein ressemble globalement à un haricot de couleur brun-rouge. Il mesure environ 12 cm de
hauteur, 6 cm de largeur, 3 cm d’épaisseur et pèse environ 130-140 g. Il est incliné dans 2 plans : -
Son petit axe est dans le plan horizontal. Le rein est oblique ventralement et médialement. Entre
l’axe des 2 reins se trouve un angle d’environ 90°. - Son grand axe est incliné par rapport à la
verticale. Il est oblique caudalement et latéralement. Le pôle supérieur du rein droit est à 4 cm
environ de la ligne médiane et son pôle inférieur à 6 cm de la ligne médiane. On lui décrit deux
faces, deux pôles, deux bords et un hile.
1. Les deux faces
Elles sont convexes, respectivement antéro-latérale et postéro-médiale :
a. Face ventrale
Cette face est viscérale, rétro-péritonéale et en rapport avec l’appareil digestif par l’intermédiaire
des fascias et de la loge rénale. - Rapports de la face ventrale droite (de haut en bas) : . Foie . 2
ème duodénum . Côlon ascendant - Rapports de la face ventrale gauche : . Rate . Queue du
pancréas . Côlon descendant

b. Face dorsale
Cette face est pariétale, en rapport avec : - Diaphragme - Muscle carré des lombes et son fascia
thoracolombaire - Muscle transverse de l’abdomen et son fascia transversalis - Muscle psoas et
son fascia
2. Les deux pôles
- Le pôle supérieur est en rapport avec le diaphragme et la base thoracique. - Le pôle inférieur
surplombe la cavité pelvienne.
3. Les 2 bords
- Le bord latéral est convexe. - Le bord médial est lui aussi convexe à ses deux extrémités, au-
dessus et en dessous d’une échancrure concave : le hile.
4. Le hile
Le hile est une courbe fermée entourant le pédicule vasculo-nerveux à l’entrée d’un organe. Il a la
forme d’une fente ou d’un losange à grand axe vertical. Le pédicule correspond à l’ensemble des
nerfs, des lymphatiques et des vaisseaux sanguins qui vont dans un organe. Le pourtour du hile
correspond aux lèvres. Le hile rénal en possède 2 : antérieure et postérieure.
Au niveau du hile, les veines sont les plus antérieures, puis ce sont les artères, et le pelvis rénal
qui est le plus postérieur.

Configuration interne
Le parenchyme rénal est divisé en 2 parties : - La partie périphérique, ou cortex, est subdivisée en
lobules corticaux et comporte également les colonnes de Bertin qui s’insinuent entre les pyramides
de Malpighi. - La partie centrale, ou médulla, correspond aux pyramides de Malpighi. La partie
interne du rein est creuse : c’est le hile qui se prolonge par le sinus du rein. Le sinus rénal contient
dans du tissu cellulo-graisseux les vaisseaux, les nerfs, les lymphatiques, les calices et une plus ou
moins grande partie du pelvis.

1. Le cortex rénal
Il comprend 3 parties : - La zone externe ou cortex périphérique qui contient les corpuscules
rénaux et les tubules contournés. - La zone interne ou cortex juxta-médullaire qui contient les
corpuscules rénaux, les tubules contournés, les tubules collecteurs et les vaisseaux arqués. - Les
colonnes de Bertin, situées entre les pyramides de la médulla, où circulent veines et artères
interlobaires.
2. La médulla
Elle est constituée des pyramides de Malpighi, au nombre de 8 à 10, séparées entre elles par les
colonnes rénales. Les pyramides ont une base externe et un sommet interne qui correspond à la
papille rénale et fait saillie dans le sinus rénal. Les pyramides sont constituées des tubes collecteurs
des néphrons, des anses des néphrons, des conduits papillaires et des vaisseaux droits. Sur les
papilles se fixent les calices : on décrit des petits calices, ou calices mineurs, qui peuvent drainer
une ou plusieurs papilles. La confluence de 3 à 4 calices mineurs donne un calice majeur ou grand
calice. Dans un rein, il y a toujours 3 calices majeurs (supérieur, moyen et inférieur) qui se
réunissent pour former le pelvis rénal (ou bassinet, ou pyélon) correspondant à la voie excrétrice
globale. Ce dernier se prolonge par l’uretère. L’union entre les calices majeurs et le pelvis rénal
correspond à la jonction pyélo-calicielle. L’union entre le pelvis rénal et l’uretère correspond à la
jonction pyélo-urétérale.

3. Les lobes rénaux


On dénombre 5 à 10 lobes rénaux. Un lobe est défini par une pyramide rénale, 2 moitiés de
colonnes et la partie de cortex (périphérique et juxta-médullaire) associée.
Le lobe rénal correspond à une unité de fonctionnement physiologique, il n’est généralement pas
apparent extérieurement (sauf chez le jeune enfant).

Rapports
1. Les rapports du rein droit
a. La loge rénale
Le rein est rétro-péritonéal : il est situé en arrière du péritoine pariétal postérieur. Le rein est
enveloppé d’une capsule fibreuse adhérente au parenchyme située dans la loge rénale. La loge
rénale est formée par une expansion du fascia sous-péritonéal qui forme latéralement au rein une
lame fibreuse dense, le fascia péri-rénal, qui se divise en 2 feuillets : antérieur ou pré-rénal et
postérieur ou rétrorénal (encore appelé fascia de Zuckerkandl). Ces 2 feuillets sont réunis autour
du rein et adhèrent médialement au pédicule vasculaire. En haut, la loge rénale est limitée par la
lame surrénalorénale. La loge rénale est donc entièrement fermée, et comprend le rein et sa
capsule adipeuse qui le sépare du fascia périrénal.
b. La face postérieure
Ses rapports essentiels sont : - La paroi thoracique : Elle répond au tiers supérieur du rein droit.
Elle est formée de haut en bas par : . La 11ème côte . Le 11ème espace intercostal . La 12ème côte
: sa longueur est variable, elle peut dépasser le bord latéral du rein ou lui rester médial. Son bord
inférieur est longé par le 12ème pédicule vasculo-nerveux intercostal
- La plèvre
: Dans sa partie supérieure, thoracique, la face postérieure du rein répond au cul-de-sac pleural
inférieur par l’intermédiaire du diaphragme. Pour rappel, le diaphragme se fixe à ce niveau, de
dedans en dehors, sur : . Le ligament arqué médial (ou arcade du psoas) tendu entre la face
antéro-latérale de L2 et le sommet du 1er processus costiforme lombaire. . Le ligament arqué
latéral (ou arcade du carré des lombes) tendu entre le 1er processus costiforme et l’extrémité de
la 12ème côte.
. Le ligament arqué accessoire (ou 1ère arcade de Sénac) tendu entre les sommets des 11ème et
12ème côtes. Le bord inférieur du poumon reste au-dessus du rein.

- La paroi lombaire
: En dessous de la 12ème côte, la paroi lombaire est la voie d’abord habituelle du rein et du pelvis.
La paroi lombaire s’étend entre la 12ème côte et la crête iliaque, latéralement au rachis lombaire
avec les trois premiers processus costiformes qui dépassent le bord médial du rein et peuvent le
léser à l’occasion d’un traumatisme. La paroi lombaire est formée, de la superficie à la profondeur
par : . La peau et le tissu cellulo-graisseux souscutané. . Quatre plans musculo-aponévrotiques : -
1 er plan : . Médialement : muscle grand dorsal. . Latéralement : muscle oblique externe. - 2 ème
plan : . Médialement : muscle petit dentelé postéro-inférieur. . Latéralement : muscle oblique
interne de l’abdomen. - 3 ème plan : . Médialement : muscles spinaux. . Latéralement : muscle
transverse et son aponévrose. - 4 ème plan : . Médialement : muscle psoas. . Latéralement : muscle
carré des lombes. Au niveau de cette paroi lombaire se trouvent deux zones de faiblesse : le
quadrilatère de Grynfelt et le triangle lombaire inférieur de Jean-Louis-Petit. .
Repères du quadrilatère Grynfelt :
- En haut et médialement : le muscle petit dentelé postéro-inférieur. - En haut et latéralement : la
12ème côte et le ligament lomboc-ostal de Henlé (formé par 2 faisceaux qui unissent les sommets
des 2 premiers processus costiformes au bord inférieur de la 11ème ou de la 12ème côte). - Bord
latéral : muscle oblique interne de l’abdomen. - Bord médial : muscles spinaux. - Fond :
aponévroses du muscle transverse de l’abdomen. Ce quadrilatère est sur un plan profond et
permet d’aborder le pôle inférieur du rein.
Dans cet espace apparaissent des nerfs obliques en bas et latéralement qui ont traversé
l’aponévrose du transverse, de haut en bas : - Le nerf subcostal. - Le grand abdomino-génital au
niveau du pôle inférieur du rein. - Le petit abdomino-génital en dessous.

. Repères du triangle de Jean-Louis-Petit :


- Base : aile iliaque entre les insertions des muscles grand dorsal et oblique externe. - Bord latéral
: bord postérieur du muscle oblique externe. - Bord médial : muscle grand dorsal et aponévrose
sacro-lombaire. - Fond : fibres du muscle oblique interne
- La graisse de Gérota : Le muscle carré des lombes est séparé du fascia péri-rénal par la graisse
para-rénale de Gérota, dense et surtout épaisse latéralement.
c. La face antérieure
- En haut : la face viscérale du lobe droit du foie par l’intermédiaire du cul-de-sac péritonéal (poche
de Morrison). - En haut et médialement : le bloc duodénopancréatique accolé par le fascia de Treitz
et par la partie descendante du duodénum. - En bas et latéralement : l’angle colique droit accolé
par le fascia de Toldt droit et par le méso-côlon ascendant.
d. Le bord latéral
- En arrière : le diaphragme. - En avant : le lobe droit du foie.
e. Le bord médial Le bord médial du rein est divisé en 2 zones : - Zone supra-hilaire : veine cave
inférieure (VCI) et veine rénale droite (VRD). La VCI est séparée du rein par la glande surrénale (la
surrénale gauche est plus longue que la surrénale droite) - Zone infra-hilaire : voies urinaires (pelvis
rénal et uretère) qui séparent le rein de la VCI.
f. Le pôle inférieur Angle colique droit ou côlon ascendant.

Résumé

Les reins sont responsables de l’élimination urinaire des toxines urémiques et de la régulation de
plusieurs systèmes de l’organisme comme la volémie intra- et extracellulaire, l’état acido-
basique, le métabolisme phosphocalcique ou l’érythropoïèse. Ils adaptent quantitativement et
qualitativement la composition de l’urine afin de garder ces systèmes en équilibre. Le débit de
plasma filtré est de l’ordre de 120 mL/min et dépend de l’hémodynamique systémique et rénale
qui est soumise à une autorégulation. L’urine primitive va alors subir des modifications dans les
différents segments successifs du néphron. La partie proximale du néphron a pour rôle principal
la réabsorption massive de l’eau et des éléments essentiels comme le sodium, les bicarbonates,
les acides aminés et le glucose. Le néphron distal comprend le tube contourné distal, le tube
connecteur et le canal collecteur. Il a pour rôle d’adapter qualitativement la composition de
l’urine aux besoins de l’organisme.

LE FOIE
Le foie est le plus gros organe abdominal et fait partie de l'appareil digestif sécrétant la bile et
remplissant plus de 300 fonctions vitales1, notamment les trois suivantes : une fonction
d'épuration, une fonction de synthèse et une fonction de stockage. Il s'agit d'une glande
amphicrine permettant la synthèse de la bile (rôle exocrine) ainsi que celle de plusieurs glucides
et lipides (rôle endocrine). Il joue aussi un rôle important dans l'hémostase. Il s'agit d'un organe
richement vascularisé
ANATOMIE
Chez l'humain, il est impair et asymétrique. Il est logé dans l'hypocondre droit, la loge sous-
phrénique droite, la partie supérieure du creux épigastrique puis atteint l'hypochondre gauche.
C'est le plus volumineux des viscères abdominaux (2 % du poids corporel, soit une moyenne de
1 500 grammes pour une vingtaine de centimètres de long 1) et l'organe du corps humain qui
effectue le plus grand nombre de transformations chimiques. La discipline médicale qui lui est
rattachée se nomme l'hépatologie. Le foie contient près de 13 % de la quantité de sang présent
dans notre corps, avec une augmentation importante du volume la nuit, jusqu'à 40 %

Le foie est un organe intrapéritonéal : il est recouvert à sa surface de péritoine viscéral, qui le
rattache à la paroi abdominale en se réfléchissant sur le péritoine pariétal. La capsule de
péritoine viscérale qui l'entoure est appelée la capsule de Läennec. Toutefois, elle possède une
zone non péritonisée appelée l'area nuda, située en arrière et contre le diaphragme. De plus, le
foie est entièrement recouvert d'une capsule fibreuse sous-jacente au péritoine viscéral, appelée
la capsule de Glisson.
On distingue habituellement deux faces au foie :

 une face diaphragmatique, lisse et en forme de dôme qui épouse la concavité du


diaphragme,
 une face viscérale, plane et présentant de nombreux replis de péritoine et des fissures.
La face diaphragmatique est séparée de la face viscérale en avant par le bord inférieur, qui est
aigu et dit « tranchant », en regard du rebord costal inférieur, et en arrière par le bord
postérieur, qui est plus arrondi.
Le ligament falciforme, issu du mésentère ventral lors du développement embryonnaire, relie le
foie à la paroi abdominale antérieure. C'est un repli de péritoine tendu verticalement depuis
l'appendice xiphoïde et le diaphragme jusqu'à l'ombilic. Il contient entre ses deux feuillets le
ligament rond du foie, vestige de la veine ombilicale qui s'oblitère après la naissance. Ce ligament
falciforme est continu avec la capsule de Glisson qui entoure le foie : sur la face antéro-
supérieure (face diaphragmatique), il sépare le foie en deux parties gauche et droite, souvent
considérées comme des lobes droit et gauche du foie. Sur la face viscérale, le ligament falciforme
se continue par la capsule, tandis que le ligament rond qu'il contient s'insère dans la moitié
antérieure d'un sillon appelé le sillon sagittal gauche.
On distingue donc au foie deux lobes - gauche et droit - sur la face diaphragmatique du foie,
marqué par l'insertion du ligament falciforme. Cette subdivision du foie repose uniquement sur
un critère anatomique : on ne devrait pas parler de « lobe », car la lobulation d'une glande
repose sur d'autres critères structuraux, notamment la présence de septa conjonctifs qui
viennent séparer la glande en plusieurs unités fonctionnelles. Le lobe droit du foie est le plus
volumineux, tandis que le lobe gauche est petit et se termine en pointe (apex du foie).
En plus de ces deux lobes principaux, on distingue deux petits lobes à la face viscérale du foie : le
lobe caudé et le lobe carré.
La face diaphragmatique
La face diaphragmatique est lisse et convexe. Elle occupe les parties antéro-supérieure et
postéro-supérieure du foie. Elle présente dans sa partie postérieure une zone à nue, non
péritonisée, appelée l'area nuda, qui la fixe au diaphragme.

En avant, elle est séparée du diaphragme par le récessus subphrénique, une extension de la
grande cavité péritonéale. Ce récessus subphrénique est séparé en deux par l'insertion du
ligament falciforme à la paroi abdominale antérieure, sur le péritoine pariétal. Le foie est fixé en
haut par les ligaments coronaires, qui sont des replis péritonéaux en continuité avec la capsule
de Glisson, et donc en continuité avec les ligaments falciformes d'une certaine façon. On
distingue deux lames à ces ligaments coronaires par rapport à la zone dépéritonisée qu'elles
entourent : une lame antérieure, et une lame postérieure. Aux extrémités supérieures droite et
gauche du foie, les deux lames s'adossent et forment les ligaments triangulaires droit et gauche
du foie, respectivement.

La face viscérale
La face viscérale du foie occupe la partie inférieure du foie, dans le plan transversal, et regard en
arrière, en bas et à gauche. Elle présente deux fissures sagittales et une fissure transversale qui
lie ces dernières et forme un « H » :

 la fissure sagittale droite (ou sillon sagittal droit) correspond à la fosse de la vésicule biliaire
en avant, et au sillon de la veine cave inférieur en arrière,
 la fissure sagittale gauche (ou sillon sagittal gauche) est le sillon continu formé par la fissure
du ligament rond en avant, et par la fissure du ligament veineux en arrière. Le ligament rond
du foie est le reliquat fibreux de la veine ombilicale, qui transporte le sang bien oxygéné et
riche en nutriments, du placenta au fœtus. Le ligament veineux est également un vestige, du
conduit veineux, qui court-circuite la circulation hépatique et achemine ainsi les nutriments
du placenta à la circulation systémique. Lors de la naissance, ces deux veines s’oblitèrent en
tissu fibreux (ligaments),
 le sillon transversal relie en arrière les deux sillons sagittaux et forme le hile du foie (ou
porte du foie), point de passage des vaisseaux vasculaires et lymphatiques, des nerfs et des
conduits biliaires.
C'est donc par la face viscérale que rentrent et sortent des structures tels que des vaisseaux
sanguins et lymphatiques, nerfs et conduits biliaires, au niveau de la porte du foie (hile
hépatique) : la porte du foie sert de porte de rentrée pour l'artère hépatique propre, la veine
porte hépatique et les lymphonoeuds hépatiques, et de point de sortie pour les conduits biliaires
(conduit hépatique commun et cystique, formant le cholédoque à la sortie du hile).
La face viscérale présente deux petits lobes accessoires : le lobe carré et le lobe caudé.

Lobes du foie
Le foie est divisé en deux lobes séparés par le ligament falciforme (ou ligament suspenseur) , le
lobe droit (deux tiers du volume du foie) et le lobe gauche (un tiers du volume). On peut
également individualiser deux autres lobes mineurs en taille : le lobe caudé (ou lobe de Spiegel)
et le lobe carré9.
Le lobe caudé, également appelé lobe de Spiegel, est visible à la partie postérieure de la face
viscérale du foie, et est limité sur sa gauche par le sillon du ligament veineux (sillon sagittal
gauche), sur sa droite par le sillon de la veine cave inférieure (sillon sagittal droit) et finalement
en avant par le hile du foie. Il est nommé ainsi car il est muni d'un prolongement allongé en
forme de queue, le processus caudé, qui rejoint le processus papillaire (faisant également partie
du lobe caudé). Sur le plan anatomique comme fonctionnel, il est considéré comme un lobe
individuel : sur le plan anatomique, grâce aux limites citées précédemment, et sur le plan
fonctionnel, par l'apport vasculaire. Il est vascularisé par des vaisseaux afférents venant des foies
droit et gauche (veines et artères caudées gauches et droites).
Le lobe carré du foie est visible est à la partie antérieure de la face viscérale du foie. Il est limite
sur la gauche par le sillon du ligament rond (partie antérieure du sillon sagittale gauche), à droite
par le fond de la vésicule biliaire (fundus) et en avant par le hile du foie.
Cette subdivision du foie en plusieurs lobes - deux lobes principaux et deux lobes accessoires -
repose sur des critères anatomiques et ne correspondent pas aux critères de lobes d'une glande.
Cette subdivision est donc purement obsolète, et les lobes anatomiques ne sont pas séparés par
des septa conjonctifs entre deux.
Structure
Le foie est constitué de cellules hépatiques (hépatocytes) organisées en travées autour des
sinusoïdes (capillaires hautement perméables où le sang circule). L'unité fonctionnelle du foie est
le lobule hépatique. Ses échanges avec le reste du corps se font pour la plupart à travers sa
double irrigation sanguine (veine porte et artère hépatique propre), qui se termine par une
multitude de capillaires jusqu'à l'intérieur du foie. On peut rajouter que plusieurs shunts se font
entre le système porte et la veine sus-hépatique.
80% des cellules du foie sont des hépatocytes ayant la particularité d'avoir un noyau qui peut
contenir jusqu'à 8 jeux de chromosomes, ce qui facilite probablement la régénérescence du foie.
Il existe d'autres types cellulaires :

 cellules des canaux biliaires (cholangiocytes),


 cellules endothéliales,
 cellules de Küppfer (macrophages),
 cellules stellaires (anciennement cellules de Ito, aussi appelées cellules étoilées), fonction de
stockage de la vitamine A. En situation pathologique, ces cellules se transforment en
myofibroblastes, perdent leur réserve de vitamine A et se mettent à synthétiser de la matrice
extracellulaire,
 lymphocytes hépatocytaires,
 cellules ovales (cellules pluripotentes) - fonction de régénération des hépatocytes et des
cellules endothéliales.

Les cellules hépatiques sont groupées à l'intérieur du foie en formations spéciales, les lobules
hépatiques. Les lobules hépatiques sont donc des groupements de cellules hépatiques, de forme
polyédrique, dont l'agencement est déterminé par la disposition des vaisseaux et des voies
biliaires intrahépatiques. Les lobules hépatiques sont séparés les uns des autres par des travées
de tissu conjonctif, auxquelles on donne le nom d'espace-porte ou espace de Kiernan, où
cheminent des vaisseaux et des canaux biliaires intrahépatiques.

SCHEMA DU FOIE
A/VERIFIONS NOS ACQUIS
1. Qu’est-ce que la position anatomique ? pourquoi est-il important pour vous de connaitre
cette position ?
2. Les régions axillaire et deltoïdienne se trouvent dans la région de l’épaule. où chacune
d’elles est-elle plus précisément située ?
3. Quel type de coupe divise l’encéphale en une partie antérieure et en une partie
postérieure ?
4. Situer et nommer les grandes cavités du corps, leurs subdivisions et les membres qui les
entourent et énumérez les principaux organes qu’elles renferment.
5. Nommer et situer les neuf régions et les quatre quadrants de la cavité abdominale et
pelvienne et énumérer les organes qu’ils contiennent ?
6. Parmi les organes suivants, lequel se trouve dans la cavité postérieure ; utérus, intestin
grêle ; moelle épinière, cœur ?
7. Quelles structures composent le squelette axial ?
8. Comparez la fonction générale du squelette axial avec celle du squelette appendiculaire ?
9. A quelle classe d’os les cotes et les os du crane appartiennent il ?
10. Enumérer et décrire cinq fonctions importantes des os
11. Annotez la structure d’un os long l’humérus et précisez la coupe anatomique
B/VERIFIONS NOS ACQUIS
1. Indiquer les dimensions et la forme du cœur ; préciser sa situation et son orientation
dans le thorax. ?
2. Décrire l’enveloppe du cœur ?
3. Décrie la structure des trois tuniques de la paroi du cœur ?
4. Le cœur est situé dans le médiastin. Où est située cette cavité et quels autres organes
contient-elle ?
5. De l’intérieure vers l »extérieure, nommez les tuniques de la paroi du cœur et les
enveloppes du cœur et précisez leurs principales caractéristiques structurales. ?
6. Nommer et situer les quatre cavités du cœur ainsi que leur parcours général ?
7. Annotez le schéma et indique la coupe anatomique ?
C/VERIFIONS NOS ACQUIS Annotez le schéma ?
D/VERIFIONS NOS ACQUIS
:

Qu'est-ce que B indique?

Le plan médian
le plan sagittal
le plan transverse

Le quiz ci-dessus comprend les plans coronal, transverse, médian et paramédian, ainsi
que les questions suivantes:

 Le plan médian divise le corps en ...


 Un plan coronal divise le corps en lequel des éléments suivants?
 Un plan transverse divise le corps en lequel des éléments suivants?
 Dans la «position anatomique» internationalement acceptée, les pieds sont
ensemble et les paumes des mains sont tournées ...
 Une zone du corps plus proche de l\'avant (indiquée par la direction C sur
l\'image) est appelée ...
 Une zone du corps plus éloignée du plan médian (indiquée par la direction
D sur l\'image) est appelée ...
 Lequel des éléments suivants est latéral à l\'œil?
 Une zone du corps plus proche du plan médian (indiquée par la direction E
sur l\'image) est appelée ...
 Un élément plus proche des pieds (indiqué par la direction F sur l\'image)
est appelé ...
 Lequel des suivants est inférieur au coude gauche?
 Une zone du corps plus proche du dos (indiquée par la direction B sur
l\'image) est appelée ...
PHYSIOLOGIE
INTRODUCTION

Discipline scientifique qui touche aux notions fondamentales qui nous permettent de
comprendre l’organisme humain.

La physiologie est l’étude du fonctionnement du corps et de ses parties, c'est-à-dire de la façon


dont celles-ci jouent leur rôle et permettent le maintien de la vie.

SPECIALITE DE LA PHYSIOLOGIE
La physiologie englobe également un grand nombre de spécialités dont la plupart portent sur le
fonctionnement de systèmes particuliers. Ainsi la physiologie rénale étudie le fonctionnement
des reins et la production d’urine, la neurophysiologie explique celui du système nerveux, la
physiologie cardiovasculaire examine le fonctionnement du cœur et des vaisseaux sanguins, la
physiologie met en évidence la nature dynamique de l’organisme.

NIVEAU ORGANISATION STRUCTURALE

Le corps humain comporte plusieurs niveaux de complexité. Tout au bas de cette organisation
hiérarchique se trouve le niveau chimique, à ce niveau, de minuscules particules de matière, les
atomes se combinent pour former des molécules comme l’eau et les protéines leur tour, ces
molécules s’associent de manière bien spécifique pour façonner les organites, qui sont les
éléments fondamentaux de la cellule.

Les cellules sont les plus petites unités des organismes vivants. Toutes les cellules ont certaines
fonctions en commun, mais elles ont aussi des dimensions et des formes très variées qui
reflètent la diversité de leur fonction dans l’organisme. (le corps humain abriterait plus de 200
types de cellules.)

ULTRASTRUCTURE D’UNE CELLULE ANIMALE


Les organismes les plus simples ne sont constitués que d’une seule cellule, mais chez les
organismes complexes comme les êtres humains, le niveau tissulaire est le niveau d’organisation
suivant.

Les tissus sont des groupes de cellules semblables qui remplissent une même fonction. Il existe
quatre grands types de tissu chez les êtres humains : le tissu épithélial, le tissu musculaire, le
tissu conjonctif et le tissu nerveux. Chaque type de tissus joue dans l’organisme un rôle
particulier : le tissu épithélial couvre la surface du corps et tapisse ses cavités internes ; le tissu
musculaire produit le mouvement ; le tissu conjonctif soutient le corps et protège les organes ;le
tissu nerveux permet des communications internes rapides par la transmission d’influx nerveux.

Un organe est une structure distincte composée d’au moins deux types de tissu et il exerce une
fonction précise dans l’organisme. Le foie, le cerveau, les vaisseaux sanguins, les muscles
squelettiques, les os et la peau sont aussi des organes, même s’ils sont très différents de
l’estomac. On peut se représenter chaque organe comme une structure fonctionnelle spécialisée
qui exécute une activité essentielle qu’aucun autre organe ne peut accomplir à sa place.

Au niveau des organes, des processus physiologiques extrêmement complexe se déroulent. par
exemple, l’estomac est tapissé d’un épithélium qui secrète notamment le suc gastrique ; sa paroi
est essentiellement formée de tissu musculaire don le rôle est de pétrir et mélanger le contenu
gastrique(les aliments) ; cette paroi surtout musculaire et molle est renforcée par du tissu
conjonctif ; ses fibres nerveuses accélèrent la digestion en stimulant la contraction des muscles
et la sécrétion du suc gastrique.
LES 4 PRINCIPAUX DE TISSU DU CORPS HUMAIN

Le niveau d’organisation suivant est le niveau des systèmes, chaque système étant constitué
d’organes qui travaillent de concert pour accomplir une même fonction. Par exemple :le cœur et
les vaisseaux sanguins du système cardiovasculaire acheminent continuellement le sang oxygéné
contenant des nutriments à toutes les cellules de l’organisme. Outre le système
cardiovasculaire.

Le dernier niveau d’organisation est celui de l’organisme c’est à dire de l’être humain vivant. Le
niveau de l’organisme constitue l’ensemble de tous ces niveaux de complexité travaillant de
concert pour assurer le maintient de la vie.

FONCTION VITALE

Apres description de ces niveaux d’organisation structurale du corps humain ;il nous faut
comprendre le fonctionnement de cet organisme ;comme tous les animaux complexes les êtres
humains doivent maintenir leur limites ,bouger, réagir aux changements de leur
environnement, ingérer et digérer des aliments avoir une activité métabolique ,éliminer des
déchets, se reproduire et croitre .il importe de bien comprendre que toutes les cellules de
l’organismes sont interdépendantes, par ce que l’être humain est un organisme multicellulaire
et que ses fonctions vitales sont distribuées entre plusieurs systèmes différents .les systèmes
ne travaillent de façon indépendante, mais collaborent au bien être de l’organisme entier .

LES SYSTEMES DE L’ORGANISMES ET LEURS DIFFERENTES


FONCTIONS

LE SYSTEME
C’est une organisation un système, chaque système étant constitué d’organes qui travaillent de
concert pour accomplir une même fonction. Par exemple :le cœur et les vaisseaux sanguins du
système cardiovasculaire acheminent continuellement le sang oxygéné contenant des
nutriments à toutes les cellules de l’organisme. Outre le système cardiovasculaire, l’organisme
les systèmes tégumentaire, squelettique, musculaire, nerveux, endocrinien, respiratoire, digestif,
lymphatique(le système immunitaire est étroitement relié au système lymphatique), urinaire,
génital.

CHAPITRE 1 : SYSTEME TEGUMENTAIRE

Tissu biologique situé à l'interface du milieu intérieur et du milieu extérieur d'un organisme, au
niveau du revêtement externe du corps. Le système tégumentaire forme la couche externe de
l'organisme.

La peau est aussi appelé tégument (couverture) Elle recouvre entièrement le corps .chez
l’adulte moyen, sa superficie varie entre 1,2 et 2,2 m2 et pèse environ 4kg (ou 7% de la masse
corporelle totale) mais si l’on considère ces nombreuses fonctions on s’aperçoit qu’elle est bien
d’avantage qu’un sac servant à contenir le corps. A la fois souple et résistante, la peau est
capable de subir les constantes attaquent d’agent du milieu externe. En fait, si on nous enlevait
notre peau nous serions rapidement la proie des bactéries et nous péririons par suite de le
déperdition d’eau et de chaleur, comme cela survient parfois chez les grands brulés.

La peau, dont l’épaisseur varie entre 1,5 et 4 mm, voire plus dans certaines régions du corps est
formés de deux parties distinctes.

L’épiderme (épi : dessus), composé de cellules épithéliales est la principale structure protectrice
du corps ;
Le derme, sous-jacent à l’épiderme et constituant la partie la plus profonde de la peau, une
couche résistante qui a la consistance du cuir et qui se compose principalement de tissu
conjonctif dense.

Seul le derme est vascularisé ; les nutriments diffusent à partir des capillaires du derme, par le
liquide interstitiel jusqu’aux cellules de l’épiderme.

Le tissus sous cutané, qui se trouve juste sous la peau, est appelé hypoderme .L’hypoderme ne
fait pas véritablement partie de la peau, mais il est en interaction fonctionnelle avec elle
puisqu’il lui permet d’assurer certaines de ses fonctions de protections .aussi appelé fascia
superficiel par ce qu’il est superficiel par rapport à l’enveloppe de tissu conjonctif résistant
(fascia) des muscles squelettiques, il est constitué principalement de tissu adipeux.

En plus d’emmagasiner la graisse et donc de jouer un rôle de réserve d’énergie, l’hypoderme


relie la peau aux structures sous-jacentes (surtout aux muscles) tout en lui accordant
suffisamment de jeu pour quelle puisse glisser assez librement sur ces structures. Cette fluidité
de la peau nous protège de bien des coups en les faisant dévier au contact de notre corps. En
raison de sa composition graisseuse, l’hypoderme est également en mesure d’absorber les chocs
et d’isoler les tissus de l’organisme contre les pertes de chaleur. Il s’épaissit considérablement
lorsque l’on gagne en poids. Chez la femme, ce « surplus » de graisse sous cutanée se loge dans
les cuisses et les seins, tandis que chez l’homme il s’accumule d’abord dans le ventre (la
« bedaine »)

Structure de la peau

 QUELQUES MALADIES DE LA PEAU

Eczéma, dermatite de contact, furoncles, gale, vitiligo, psoriasis, mycose, couperose,


herpès
CHAPITRE 2 : SYSTEME NERVEUX
Le système nerveux est un système biologique animal responsable de la coordination des actions
avec l'environnement extérieur et de la communication rapide entre les différentes parties du
corps. Les êtres vivants dotés d'un système nerveux sont nommés eumétazoaires

Le système nerveux remplis trois fonctions étroitement liées :

 Information sensorielle.par l’intermédiaire de ses millions de récepteurs sensoriels, le


système nerveux reçoit de l’information sur les changements qui se produisent tant à
l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisme .l’information recueillie est appelé information
sensorielle.
 Intégration. Le système nerveux traite l’information sensorielle et détermine l’action à
entreprendre, s’il y a lieu, ce qui constitue le processus. d’intégration.
 Réponse motrice. Le système nerveux active des effecteurs (glandes ou muscles) qui
provoquent une réponse motrice (commande)

Le système nerveux est divisé en deux grandes parties ; le système nerveux centrale SNC
(encéphale et moelle épinière) et le système nerveux périphérique SNP est la partie située à
l’extérieure du SNC.

A) Le système nerveux centrale SNC

Le SNC se compose de l’encéphale et de la moelle épinière. Le SNC est le centre de régulation et


d’intégration du système nerveux. Il interprète l’information sensorielle qui lui parvient et
élabore des réponses motrices fondées sur l’expérience, les réflexes et les conditions ambiantes.

B) le système nerveux périphérique SNP

Le SNP est la partie du système nerveux située à l’extérieure du SNC ; il est formé principalement
des nerfs issus de l’encéphale et de la moelle épinière.

Les nerfs crâniens acheminent les influx entre les régions du corps et l’encéphale, et inversement.
Les nerfs spinaux ou rachidiens transmettent les influx entre les régions du corps et la moelle
épinière, et inversement .

Les nerfs spinaux sont de véritables lignes de communication qui relient l’organisme entier au
SNC.

Du point de vue fonctionnel, le SNP comprend deux types de voies ; la voie sensitive ou
afférente et la voie motrice ou efférente.

1. la voie sensitive ou afférente


La voie sensitive (voie afférente) constituée de neurones sensitifs somatiques et
viscéraux, et au niveau de laquelle la propagation des influx vient des récepteurs
périphériques. ... L'influx nerveux provenant du SNC est envoyé vers les muscles lisses,
le myocarde et les glandes

La voie sensitive ou afférente (afférer : aller vers), se compose de neurofibre (axone) qui
transporte vers le SNC les influx provenant des récepteurs sensoriels disséminés dans
l’organisme. On distingue :

o les neurofibres afférentes somatiques qui conduisent les influx provenant de la peau, des
organes des sens, des squelettiques et des articulations.
o Les neurofibres afférentes viscérales, qui transmet les influx provenant des viscères.
La voie sensitive renseigne constamment le SNC sur les événements qui se déroulent tant à
l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisme.

2. la voie motrice ou efférente


La voie motrice efférente qui peut être divisée en: Voie motrice somatique ou volontaire
qui transite par les nerfs crâniens lorsqu'ils sont issus du tronc cérébral et les nerfs
rachidiens (ou spinaux) lorsqu'ils sont issus de la moelle

La voie motrice ou efférente (enferré :partir de), du SNP est formée de neurofibres qui
transmettent aux organes effecteurs c’est à dires les muscles et les glandes , les influx provenant
du SNC . Ces influx nerveux provoquent la contraction des muscles et la sécrétion des glandes ;
autrement dit, ils déclenchent une réponse motrice adaptée à l’événement. La voie motrice
comprend deux parties. On distingue :

o le système nerveux somatique, composé de neurofibres motrices somatiques qui


acheminent les influx nerveux du SNC aux muscles squelettiques. On appelle souvent
système nerveux volontaire, car il nous permet de commander nos muscles
squelettiques de façon consciente ;
o le système nerveux autonome (SNA), constitué de neurofibres motrice viscérales qui
règlent l’activité des muscles lisses, du muscle cardiaque et des glandes. Le terme
« autonome » signifie littéralement « qui se régit par ses propres lois » ; nous n’avons
habituellement aucun pouvoirs sur des activités telle que les battements de notre cœur
ou les mouvements des aliments dans notre tube digestif, si bien que nous désignons
aussi le SNA par le terme système nerveux involontaire.

Le système nerveux involontaire comprend deux subdivisions fonctionnelles : le système


nerveux sympathique et le système neveux parasympathique, dont les activités les mettent
généralement en opposition l’un et l’autre. En le système sympathique stimule ce que le système
parasympathique inhibe, et vice versa.

SCHEMA ORGANISATION DU SYSTEME NERVEUX


 QUELQUES MALADIES DU SYSTEME NERVEUX

 L'accident vasculaire cérébral. ...


 L'épilepsie. ...
 La chorée de Huntington. ...
 La démence à corps de Lewy. ...
 La maladie d'Alzheimer

CHAPITRE 3 : SYSTEME ENDOCRINIEN


Le système endocrinien est composé par l'ensemble des organes qui ont la capacité de relâcher
des hormones dans le sang.

Le système endocrinien influe sur les activités métaboliques des cellules par l’intermédiaire
d’hormones( Une hormone est une substance chimique biologiquement active, synthétisée par
une cellule glandulaire et sécrétée dans le milieu intérieur où elle circule, agissant à distance et
par voie sanguine sur des récepteurs spécifiques d'une cellule cible).

Hormones hypothalamiques

 Hormone de libération de l'hormone de croissance (GHRH)


 Gonadolibérine (GnRH)
 Corticolibérine ou hormone de libération de l'hormone corticotrope (CRH)
 Hormone thyréotrope ou hormone de libération de la thyrotrophine (TRH)
 Somatostatine.
 Dopamine.
 ADH (Vasopressine)
 Ocytocine.
Les hormones sexuelles féminines sont de deux types : les estrogènes (estradiol, estrone et
estriol) et la progestérone. ... Durant le cycle, l'activité des ovaires est contrôlée par
deux hormones produites par le cerveau : l'hormone folliculostimulante (FSH) et
l'hormone lutéinisante (LH)

Quel est le nom de l'hormone du stress ?


Le stress est lié à l'action d'hormones comme l'ACTH (ou hormone corticotrope), le cortisol,
l'adrénaline, l'ocytocine et la vasopressine

Les hormones sont des messagers chimiques sécrétés par des cellules dans le liquide interstitiel
(extracellulaire). Ces messagers circulent dans le sang et influent le métabolisme d’autres cellules
de l’organisme. La liaison d’une hormone aux récepteurs cellulaires provoque des réactions qui
surviennent généralement après une période de latence de quelques secondes, voire de
quelques jours. Une fois amorcées, cependant, elles tendent à durer beaucoup plus longtemps
que les réactions induites par le système nerveux.

Les hormones ciblent la plupart des cellules de l’organisme et leurs effets sont étendus et
diversifiés. Les principaux processus qu’elles régissent et intègre :

o La reproduction ;
o La croissance et le développement ;
o Le maintien de l’équilibre des électrolytes, de l’eau et des nutriments dans le sang ;
o La régulation du métabolisme cellulaire et de l’équilibre énergétique ;
o La mobilisation des moyens de défense de l’organisme contre les facteurs de stress.

C’est dire que le système endocrinien coordonne des fonctions sur de longues périodes, voire la
vie durant. L’étude scientifique des hormones et des organes endocriniens est appelée
endocrinologie.

Les glandes endocrines (Une glande endocrine est une glande interne qui sécrète des hormones
dans la circulation sanguine directement, plutôt que via un canal comme une glande exocrine.
Ces hormones exercent alors leur action spécifique sur des organes cellules ou récepteur
distants)( Une glande exocrine est une glande qui sécrète des substances liquides qui ont le rôle
très important d'humidifier et de protéger les tissus. Les larmes protègent les yeux, la salive la
cavité buccale, la sueur protège la peau, etc…. Les glandes exocrines sont présentes sur la quasi-
totalité des tissus ). sont disséminées dans tout l’organisme, il existe deux types de glandes :

o Les glandes exocrines(les glandes exocrines délivrent leur sécrétion par l'intermédiaire
d'un canal excréteur, cela les distingue des glandes endocrines qui libèrent directement
leurs sécrétions dans la circulation sanguine au niveau des capillaires sanguins. ); elles
produisent des substances non hormonales, telles que la sueur et la salive, et sont dotées
de conduits au moyen desquels elles acheminent leurs secrétions à la surface d’une
membrane
o les glandes endocrines ; aussi appelé glande à sécrétion interne, produisent des
hormones et sont dépourvues de conduits. Elles libèrent leurs hormones dans le liquide
interstitiel environnant ( endo :en dedans ; krinein :secréter) et elles sont généralement
pourvue d’un abondant drainage vasculaire et lymphatique qui emportent leur sécrétion.
Les glandes endocrines sont l’hypophyse, la glande thyroïde, les glandes parathyroïdes,
les glandes surrénales et la glande pinéale (La glande pinéale ou épiphyse est une
petite glande endocrine de l'épithalamus du cerveau des vertébrés. À partir du
tryptophane, elle sécrète la mélatonine et joue donc, par l'intermédiaire de cette
hormone, un rôle central dans la régulation des rythmes biologiques (veille/sommeil et
saisonniers)..

 Quelques maladies du système endocrinien

Les principales affections concernées sont :

 l'hyperthyroïdie,
 l'hypothyroïdie,
 l'atteinte auto-immune thyroïdienne,
 le syndrome de Cushing,
 la maladie d'Addison,
 l'acromégalie,
 les maladies androgénodépendantes,
 l'hypopituitarisme,
 l'hypoparathyroïdie,
 la pseudo-hypoparathyroïdie
 le diabète sucré
CHAPITRE 4 : SYSTEME CARDIOVASCULAIRE

STRUCTURE ET FONCTION DES VAISSEAUX SANGUINS


Le sang est transporté par l’organisme par un réseau de vaisseaux sanguins. Les artères
expédient le sang hors du cœur et les veines l’y ramène.les capillaires apportent le sang aux
cellules et constituent des lieux d’échange.
Structure des parois vasculaires
Les artères et les veines sont constituées de trois couches :la tunique interne, la tunique
moyenne et la tunique externe . les parois des capillaires ne sont composées que de cellules
endothéliales (tunique interne)

Réseau artériel
Les artères élastiques(ou conductrices) sont les grosses artères situées près du cœur qui se
dilatent pendant la systole, agissant comme des réservoirs de pression, puis se resserrent
pendant la diastole, ce qui permet au sang de se déplacer sans interruption.les artères
musculaires (ou distributrices) apportent le sang aux divers organes ; elles sont moins extensibles
que les artères élastiques.les artérioles régissent l’écoulement du sang dans les lits capillaires.

Capillaires
Les capillaires sont des vaisseaux microscopiques aux parois très minces .leurs cellules sont
séparées par des fentes intercellulaires qui facilitent les échanges entre le sang et le liquide
interstitiel.les sinusoïdes (qui sont les conduits larges et sinueux) sont les capillaires les plus
perméables. Puis viennent les capillaires fenestrés , dont les pores sont assez perméables . Les
capillaires continus, qui sont dépourvus de pores, sont les moins perméables .une dérivation
vasculaire, formée par une métartériole et un canal de passage, relie l’artériole terminale et la
veinule postcapillaire situé de part et d’autre d’un lit capillaire. La plupart des capillaires vrais
naissent de la dérivation et s’y terminent.les sphincteurs précapillaires régulent la quantité de
sang qui s’écoule dans les capillaires vrais.

Réseaux veineux
Les veines se distinguent des artères par une lumière plus grande et par la présence de valvules
qui empêche le sang de refluer. Normalement, la plupart des veines ne sont que partiellement
remplies ; elles peuvent ainsi servir de réservoirs sanguins.
PHYSIOLOGIE DE LA CIRCULATION
Débit sanguin, pression sanguine et résistance
Le débit sanguin est le volume de sang qui s’écoule dans un vaisseau, dans un organe ou
l’ensemble du réseau vasculaire en une période donnée.la pression sanguine est la force par
unité de surface que le sang exerce sur la paroi d’un vaisseau.la résistance est la force qui
s’oppose à l’écoulement du sang ; elle dépend de la viscosité du sang, de la longueur et du
diamètre des vaisseaux.
Le débit sanguin est directement proportionnel à la pression sanguine et inversement
proportionnel à la résistance.

Parcours du sang dans l'appareil cardiovasculaire

Précisons dès maintenant que la circulation sanguine dans le réseau vasculaire ne peut s'opérer
que dans un sens grâce à la présence de valves (Les valves cardiaques, au nombre de 4, sont des
structures non musculaires situées à la jonction auriculo-ventriculaires et à la base des artères.
Elles s'ouvrent et se ferment tels des clapets en fonction des différentes de pression résidant
dans les cavités qu'elles séparent.)

La circulation pulmonaire
Prenons comme point de départ l'oreillette droite. De cette oreillette, le sang passe dans le
ventricule droit qui le propulse dans l'artère pulmonaire en direction des poumons où le sang se
charge en oxygène (par convention, le sang pauvre en oxygène est représenté en bleu et le sang
saturé en oxygène est représenté en rouge). À la sortie des poumons, le sang regagne le cœur au
niveau de l'oreillette gauche par les veines pulmonaires. L'ensemble allant du ventricule droit à
l'oreillette gauche constitue la circulation pulmonaire.
La circulation systémique
Le sang passe ensuite de l'oreillette gauche au ventricule gauche qui l'éjecte dans la plus grosse
artère de l'organisme, l'aorte. Cette artère se divise en formant des artères de plus en plus
petites pour aboutir aux réseaux capillaires où ont lieu les échanges entre sang et cellules par
l'intermédiaire du liquide interstitiel (l'appauvrissement du sang en oxygène à ce niveau est
représenté par le passage du rouge au bleu). En sortie des réseaux capillaires, le sang regagne
l'oreillette droite par les veines de plus en plus grosses.
Le sang provenant de la tête et des membres supérieurs parvient au cœur par la veine cave
supérieure, la veine cave inférieure ramenant le sang provenant des autres parties du corps.
L'ensemble allant du ventricule gauche à l'oreillette droite forme la circulation systémique .
Représentation schématique du parcours du sang dans l'appareil cardiovasculaire (illustration F.
Canon)

Les principales maladies cardiovasculaires

 Accidents vasculaires cérébraux (AVC)


 Anévrisme aorte.
 Anévrismes artériels.
 Anévrysme de l'aorte abdominale.
 Angine de poitrine.
 Artériopathies.
 Artérites inflammatoires.
 Asthme cardiaque.

CHAPITRE 5 : SYSTEME MUSCULAIRE

Le système musculaire est le système composé de l'ensemble des muscles du corps humain. Les
muscles sont fixés aux os par des tendons. Le système musculaire forme, avec le squelette et une
partie du système nerveux, l'appareil locomoteur.
Les muscles provoquent un déplacement passif des os sur lesquels ils sont solidement fixés par
des tendons. Les muscles sont également des organes contractiles et élastiques : ils se
raccourcissent ou s'allongent. Lorsqu'ils se contractent, c'est toujours pour répondre à des
messages nerveux.
Les types de muscles :
La fonction caractéristique du tissu musculaire est la contraction. Il existe trois types de
muscles : le muscle strié, le muscle lisse et le muscle cardiaque. La plupart des muscles du corps
humain sont des muscles squelettiques qui sont des muscles striés.

Le corps humain comprend plus de 650 muscles dont la taille varie suivant leur fonction. Ces
muscles constituent 40 % du poids du corps. La fonction caractéristique du tissu musculaire est
la contraction. Il existe trois types de muscles : le muscle strié, le muscle lisse et le muscle
cardiaque. La plupart des muscles du corps humain sont des muscles squelettiques qui sont des
muscles striés. On les appelle aussi muscles volontaires, car ils peuvent être contrôlés
consciemment par le système nerveux central. Les muscles lisses sont ceux des organes internes ;
ils sont appelés involontaires, car ils ne sont pas soumis au contrôle de la volonté. Le muscle
cardiaque est un muscle particulier qu'on ne rencontre que dans le cœur. Il est composé
de fibres liées les unes aux autres qui se contractent en même temps et produisent ainsi les
battements du cœur.

DIVERSITÉ DES MUSCLES SQUELETTIQUES

Selon leur morphologie et leur structure, les muscles exercent des actions différentes.

Diversité morphologique

Les muscles longs sont surtout présents dans les membres. Longilignes, ils sont aussi le plus
souvent parallèles à l’axe des membres ou du corps. Les muscles du bras (triceps, biceps…) et ceux
de la cuisse (ischio-jambiers, quadriceps…) sont des muscles longs. Les muscles courts siègent
surtout autour de la colonne vertébrale (muscles paravertébraux). Ils sont aussi situés dans des
zones où les mouvements sont de peu d’étendue, mais exigent une force importante (muscles
masticateurs ou masséters). Les muscles larges ont des formes variables, certains sont plans,
d’autres sont concaves ou convexes. Le diaphragme (muscle respiratoire principal) est un muscle
large en forme de coupole convexe vers le haut, il sépare le thorax de l’abdomen. Les muscles
mixtes sont à la fois fins et courts comme les muscles oculomoteurs ou plats et larges comme le
muscle grand droit de l’abdomen.

Diversité structurale

Tous les muscles sont composés de faisceaux de fibres musculaires, mais l’agencement de ces
derniers est variable. L’amplitude du mouvement d’un muscle et sa puissance sont fonction de
l’agencement en faisceaux. Plus les fibres musculaires sont longues et parallèles à l’axe longitudinal
du muscle, plus l’amplitude du mouvement est grande. Plus elles sont perpendiculaires, plus le
muscle est puissant. La force d’un muscle dépend aussi et surtout du nombre total de fibres qui le
constituent. Plus les fibres musculaires sont nombreuses, plus le muscle est puissant. Les muscles
pennés renferment le plus grand nombre de fibres, ils sont souvent très puissants (muscles du
mollet).
Diversité fonctionnelle

Les muscles striés squelettiques assurent la fonction de locomotion. Ils permettent, en déplaçant
des segments de membres, de marcher, courir, sauter. Ils sont capables de réagir rapidement aux
événements environnants. Par exemple, grâce à leur rapidité, il est possible de retirer sa main au
contact du feu ou de se baisser pour éviter un obstacle. Les muscles squelettiques assurent aussi
la fonction de préhension et de manipulation. Ils permettent d’attraper et de manipuler des objets,
de taper sur un clavier… L’utilisation des organes des sens dépend, en partie, des muscles striés
squelettiques. Ainsi, dans la vision, ce sont les muscles oculomoteurs qui orientent les globes
oculaires. La contraction des muscles faciaux permet d’exprimer des sentiments tels que la joie ou
la colère. Ils jouent un rôle important dans la mimique. C’est le fonctionnement des muscles
squelettiques qui détermine notre posture. Grâce à des ajustements infimes et permanents,
souvent inconscients, nous pouvons conserver une posture : rester assis ou debout, tenir notre
tête… Non seulement, les muscles squelettiques déplacent des segments de membres
(bras/avant-bras/ main…), mais ils participent aussi à la stabilisation des articulations du squelette
(épaule, genou…). La contraction musculaire produit de la force (mouvement, maintien de
posture…), mais aussi de la chaleur. Cette chaleur contribue à maintenir l’organisme à une
température adéquate. Ainsi, lorsqu’il fait froid, le frisson permet de produire de la chaleur.

PRINCIPAUX MUSCLES STRIÉS

Muscles de la tête

Ils comprennent les muscles du cuir chevelu, de la face et du cou. Les muscles du cuir chevelu
sont particuliers car ils s’insèrent dans la peau (et non pas sur l’os ou sur d’autres muscles).
Certains de ces muscles dits peauciers assurent la mobilité du visage et l’expression des
sentiments. Les muscles de la face jouent un rôle important dans la communication non verbale.
Les muscles zygomatiques sont les muscles du rire. Les muscles les plus puissants de la tête sont
les masséters qui permettent la mastication. La bouche est entourée d’un puissant muscle,
l’orbiculaire des lèvres qui en assure la fermeture. Quant aux orbiculaires des yeux, ils
permettent de fermer énergiquement les yeux et de fermer les paupières.
Muscles du cou et de la colonne vertébrale

Les mouvements de la tête sont assurés par des muscles qui prennent leur origine sur le
squelette axial. Les mouvements latéraux de la tête sont effectués notamment grâce aux muscles
sterno-cléidomastoïdiens et certains muscles plus profonds du cou. L’extension de la tête est
favorisée par les trapèzes supérieurs du dos et le muscle de la nuque. Les muscles profonds du
dos forment une colonne large et épaisse qui s’étend du sacrum jusqu’au crâne. Le long des
vertèbres se trouvent les muscles des gouttières vertébrales et les muscles intertransversaires. Ils
relient les vertèbres entre elles et à la partie postérieure des côtes. Tout cet ensemble de muscle
maintient la colonne vertébrale dans sa position (courbures physiologiques) et participe à sa
mobilité. Les muscles superficiels du dos (trapèze, grand dorsal…) sont eux responsables des
mouvements de la ceinture scapulaire (épaule) et des membres supérieurs. Les rhomboïdes sont
les muscles qui rapprochent les omoplates de la colonne vertébrale. Le milieu du dos est occupé
par les grands dorsaux. Sous ces muscles se trouvent les dentelés postérieurs. Ils relient les
vertèbres aux faces externes des côtes, qu’ils soulèvent. Ce sont des muscles inspirateurs
accessoires.

Muscles des membres supérieurs

La ceinture scapulaire (omoplates, clavicules…) unit les membres supérieurs au thorax. On parle
souvent de l’épaule pour désigner la ceinture scapulaire, mais ce terme « épaule » désigne
surtout l’articulation entre l’omoplate et l’humérus. Les muscles de la ceinture scapulaire ont
pour principale fonction de fixer les omoplates lorsque les membres supérieurs bougent. Les
trapèzes, le grand dentelé et le grand dorsal, en fixant l’omoplate, permettent d’élever le bras
tendu au-dessus de l’horizontale. L’articulation de l’épaule est la plus mobile du corps humain,
neuf muscles la croisent et vont s’insérer sur l’humérus. Parmi eux, le grand pectoral, le grand
dorsal, le deltoïde qui sont les muscles intervenant dans les mouvements du bras.
Appartenant à la fois au thorax et à l’épaule, les muscles pectoraux sont fixés d’une part sur la
clavicule, le sternum et les six premières côtes et d’autre part à la partie supérieure de
l’humérus. Ils permettent de rapprocher les bras du tronc et enroulent les épaules en avant. En
avant de l’humérus, se trouve le biceps brachial. Son nom « biceps » signifie qu’il est formé de
deux portions (ou chefs). Le biceps est le muscle fléchisseur de l’avant-bras sur le bras. En arrière
de l’humérus, se trouve le triceps brachial, qui est formé de trois portions. Ce muscle étend
l’avant-bras sur le bras et rapproche le membre supérieur du tronc. C’est le muscle antagoniste
du biceps. Au niveau de l’avant-bras, se situent notamment les muscles longs des doigts
(extenseurs et fléchisseurs) ainsi que les muscles qui permettent la mobilité du poignet. Les
muscles de la main sont tous situés du côté de la paume. Du côté du pouce, ces muscles forment
la partie charnue de la paume (éminence thénar), ils assurent les mouvements fins du pouce. Du
côté du petit doigt (loge hypothénar), se trouvent des muscles qui assurent certains mouvements
du petit doigt. Entre ces deux régions, existent les petits muscles lombricaux et interosseux qui
permettent les mouvements de rapprochement et d’écartement des doigts.

Muscles du thorax et de l’abdomen

La fonction principale des muscles profonds du thorax est d’assurer les mouvements nécessaires
à la respiration. Le diaphragme sépare la cavité thoracique de l’abdomen. C’est le muscle
principal de la respiration : il joue le rôle d’un piston agrandissant (inspiration) et rétrécissant
(expiration) alternativement le volume de la cage thoracique aux dépens de la cavité
abdominale. Les grands pectoraux et les petits pectoraux sont aussi des muscles thoraciques. Les
muscles intercostaux relient les côtes entre elles. Ce sont des muscles inspirateurs accessoires.
De nombreux organes abdominaux sont maintenus dans le ventre (cavité abdominale) par les
muscles abdominaux (en particulier le grand droit). La cavité abdominale est fermée en haut par
le diaphragme et en bas par les os du bassin. Ceuxci, en s’articulant avec les os des membres
inférieurs, constituent la ceinture pelvienne.

Muscles des membres inférieurs

La ceinture pelvienne unit les membres inférieurs au tronc. Elle soutient les viscères et la cavité
pelvienne. Les muscles de la hanche font partie de la ceinture pelvienne. En arrière, se trouvent
les trois muscles fessiers qui permettent de se redresser quand on est accroupi ou assis, de
sauter, de courir, de garder le bassin horizontal quand on marche. Les adducteurs sont des
muscles importants dans les mouvements de bascule du bassin, ils permettent de rapprocher les
genoux. Le psoas-iliaque permet la flexion de la cuisse sur le tronc lorsque le bassin est fixe. Le
tenseur du fascia-lata permet la flexion et l’écartement (abduction) de la cuisse. Il participe aussi
à la stabilisation du tronc. Au niveau de la cuisse, le quadriceps crural est le plus puissant muscle
du corps. C’est le muscle extenseur de la jambe. Lui aussi, il rend possible la station debout et
soulève le corps lorsqu’on passe de la position assise à la position debout. Dans la jambe, se
trouve le jambier antérieur qui permet de relever la pointe du pied quand on marche ou que l’on
monte les escaliers. Le triceps sural (mollet) est le principal muscle qui permet de monter sur la
pointe des pieds. Les muscles extenseurs des orteils étendent les orteils et relèvent le pied. Ces
muscles sont dits releveurs du pied. Quand ils sont atteints, le pied tombe vers le bas lorsque l’on
marche et oblige à lever haut le genou (comme pour monter une marche) pour éviter
d’accrocher la pointe du pied. C’est le steppage (du mot anglais to step : trotter).

SYSTEME MUSCULAIRE

Quelques pathologies
 Syndromes des loges musculaires
 Myopathie hypermétabolique de luft
 Paralysie périodique normokaliémique
 Myosite
 Rhabdomyolyse
 Troubles myotoniques
 Syndromes de la douleur myofasciale
 Tendinopathie
 Troubles crâniomandibulaires

CHAPITRE 6: SYSTEME RESPIRATOIRE

L'appareil respiratoire, appelé aussi système respiratoire, est l'appareil (ensemble


d'organes), qui permet la respiration, c'est-à-dire les échanges gazeux entre
l'organisme et l'environnement.

Voies respiratoire
Nez et bouche
L’entrée de l’air dans le système respiratoire s'effectue par le nez et la bouche.
Pharynx
Il se situe entre le nez et la trachée. Il travaille étroitement avec le larynx pour contrôler
l’ouverture et la fermeture du tube respiratoire (trachée) et du tube digestif (œsophage)
Larynx
Il ferme l’accès aux voies respiratoires pendant que la nourriture est envoyée dans le tube
digestif.
Trachée
La trachée est la plus grosse des bronches, elle conduit l’air depuis le larynx jusqu’aux bronches
inférieures. Elle a environ 20 mm de diamètre chez l'être humain.
Bronche
La trachée est la plus grosse bronche, elle se divise en deux plus petites bronches, qui elles-
mêmes se divisent en deux bronches plus petites, et ainsi de suite. Il y a environ une quinzaine
de bifurcations successives. Au fur et à mesure des branchements, la taille des bronches décroît
pour atteindre, au niveau des bronchioles un diamètre d'environ 0,5 mm. Toutes tailles
confondues, il y a environ 150 000 bronches dans le poumon. Cette partie du poumon ne fait que
conduire l'air vers la surface d'échange, formée par les alvéoles
Bronchiole
Ce sont les plus petites bronches, elles ont un diamètre mesurant environ 0,5 mm. Les
bronchioles conduisent l’air à la surface d'échange avec le sang. Chaque bronchiole est
connectée à un réseau d'alvéoles appelé acinus
Acinus (pluriel acini)
L'acinus correspond à un élément de la surface d'échange entre l'air et le sang. Chaque acinus est
formé d'un ensemble d'alvéoles connectées entre elles par un réseau de tubes arborescents dont
les diamètres sont d'environ 0,3 mm. L'acinus est une structure dont la taille est l'ordre de 3 mm.
Il y a environ 300 000 acini dans le poumon humain
Alvéole
Minuscules poches d’air d’environ 0,2 mm de diamètre. Les poumons d’un être humain
comportent environ 300 millions d’alvéoles. Les échanges gazeux avec le sang se font dans les
alvéoles. Le sang circule dans les capillaires pulmonaires, situés dans la paroi des alvéoles, dont
l'épaisseur est de l'ordre de la dizaine de microns

Organes associés
Poumons
Ce sont des organes thoraciques qui contiennent les bronches, les bronchioles et les alvéoles.
L’être humain a deux poumons, un gauche et un droit. Les poumons reposent sur le diaphragme
et sont protégés par la cage thoracique.
Diaphragme
Le diaphragme est un organe formé de tissus musculaires. Lorsqu'il se contracte, il provoque
l'inspiration de l'air dans le système respiratoire. Lorsqu'il se relâche, l'air est expiré.

Physiologie
Ventilation
L'air inspiré rentre par les fosses nasales (ou la bouche), passe par le pharynx, puis par le larynx,
arrive dans la trachée et suit la bronche droite et la bronche gauche. Celles-ci se ramifient à leur
tour en bronchioles qui se terminent par les alvéoles pulmonaires où se produisent les échanges
gazeux.
Echange gazeux
Les échanges gazeux se font au niveau des alvéoles. Elles relient le système respiratoire aux
capillaires du système circulatoire. Le sang qui circule dans les capillaires libère du dioxyde de
carbone (CO2) et extrait du dioxygène (O2) de l’air.

Schéma de l'appareil respiratoire de l'homme.


Exemples de maladies respiratoires
 Cancer du poumon.
 Cancer des voies aérodigestives supérieures.
 Cancer de la gorge.
 Asthme.
 Bronchite.
 Bronchiolite.
 Broncho-pneumopathie chronique obstructive.
 Étouffement

CHAPITRE 7: SYSTEME DIGESTIF

Le système gastro-intestinal (ou appareil digestif) est le système d'organes des animaux
pluricellulaires qui prend la nourriture, la digère pour en extraire de l'énergie et des nutriments,
et évacue le surplus en matière fécale..
La digestion est importante pour décomposer les aliments en nutriments, que le corps utilise
pour l'énergie, la croissance et la réparation des cellules.
Quand on mange, les aliments sont mâchés et transformés en grosses molécules. Elles sont
ensuite transformées en molécules suffisamment petites (nutriments) pour être absorbées dans
la circulation sanguine. Le reste est ensuite éliminé par le corps sous forme de déchets (selles)
Le rôle essentiel de l'appareil digestif est d'assimiler, d'absorber les nutriments dans la circulation
sanguine et lymphatique et d'éliminer les éléments non assimilables.
Cependant, l'appareil digestif possède également deux autres rôles :

 un rôle de défense de l’organisme


 un rôle endocrinien

Composants de l’appareil digestif


Chez un adulte de sexe masculin, le tube digestif mesure environ 8 m de long. Il a un diamètre
variable. Son mouvement est appelé péristaltisme. Il a quatre tuniques qui sont en partant de la
lumière vers l'extérieur : la muqueuse (rôle sécrétoire et d'absorption), la sous-muqueuse (on y
trouve tous les éléments de vascularisation et d'innervation), une tunique musculeuse et enfin
une couche externe appelée séreuse lorsqu'on se trouve dans le péritoine et adventice qu'on se
trouve en dehors du péritoine. La tunique musculeuse peut être constituée de deux ou trois
couches musculaires dont la dénomination est relative à leur orientation. Dans le cas de
l'estomac, celles-ci sont au nombre de trois :

 La couche musculaire oblique (dite inférieure) présentant des cellules musculaires


appareillées de façon oblique par rapport au tube. Elle est la couche la plus interne du tube
et par conséquent la plus externe de l'organisme par définition (L'intérieur du tube digestif
étant en contact permanent avec l'environnement).
 La couche musculaire circulaire (dite moyenne) présentant des cellules musculaires
appareillées de façon circulaire par rapport au tube et conséquemment l'entourant.
 La couche musculaire longitudinale (dite supérieure) présentant des cellules musculaires
positionnées longitudinalement, et constituant la couche de la musculeuse la plus interne du
corps (plus fragile).
La suite de l'appareil digestif (donc intestin grêle et colon) quant à lui n'est composé que de deux
couches différenciées au sein de la musculeuse qui sont pour la plus externe à l'organisme la
circulaire et pour la plus interne la longitudinale.
L'appareil digestif se compose des éléments suivants.
Elément du tube digestif
Le tube digestif comprend, de haut en bas :

 la bouche, composée des lèvres, des dents, de la langue et du palais, permettant ensemble la
préhension et la préparation du bol alimentaire, en particulier la mastication ;
 le pharynx, au croisement des voies digestives et respiratoires, siège des amygdales qui
participent au système immunitaire de l'appareil digestif ;
 l'œsophage, terminé par le cardia ;
 l'estomac, qui inclut le fundus, le corps et l'antre du pylore ;
 les intestins :
o l'intestin grêle, en trois parties : le duodénum, le jéjunum et l'iléon,
o le gros intestin, en trois parties : le cæcum (auquel est appendu l’appendice),
le côlon (lui-même composé de plusieurs segments : le côlon ascendant, le côlon
transverse, le côlon descendant et le côlon sigmoïde) et le rectum (se terminant par
l'anus).

Structure générale du tube digestif


Glandes annexes

 Glandes salivaires (sécrétant la salive)


 Foie (sécrétant la bile) et vésicule biliaire (stockant la bile)
 Pancréas (sécrétant le suc pancréatique)
Le foie a pour fonction principale de détoxifier ce que l'appareil digestif a ingéré. Il se situe dans
la cavité péritonéale et plus précisément dans l'hypocondre droit, sous le diaphragme. Sa face
inférieure repose sur les autres viscères. Sa vascularisation est double (une vascularisation pour
le nourrir, dite nourricière et une vascularisation fonctionnelle qui lui permet de remplir sa
fonction de nettoyage). Le foie est par son rôle un organe vital. Un de ses produits est la bile qu'il
sécrète dans l'intestin grêle via les canaux biliaires. La bile, lorsqu'elle arrive dans l'intestin grêle,
rejoint le duodénum. Le sang est purifié par les lobules hépatiques.
Le pancréas est un organe rétropéritonéal. Il est traversé par la terminaison de la voie biliaire. La
voie biliaire extrahépatique (à l'extérieur du foie) est constituée du cholédoque. L'accumulation
de canaux biliaires dans le pancréas peut engendrer une pancréatite. Il sécrète un liquide iso-
osmotique contenant du bicarbonate et diverses enzymes, parmi lesquelles de la trypsine, de
la chymotrypsine, de la lipase, et de l'amylase pancréatique, ainsi que des enzymes
nucléolytiques, dans l'intestin grêle.
Tous ces organes sécréteurs assistent la digestion.

Processus de la digestion et de l’excrétion


Après avoir été mastiquée, la nourriture est avalée et dirigée vers l'estomac via l'œsophage.
Grâce à l'action de brassage des muscles de l'estomac et des sucs gastriques, elle est transformée
en pâte liquide qui passe ensuite à travers l'intestin grêle, où les particules nutritives sont
rétrécies (protéines=acides aminés, lipides=acides gras + glycérol et glucides = glucose), puis sont
absorbées par l'organisme en passant dans le sang et la lymphe. Les glucides et les protéines
seront absorbées par les vaisseaux sanguins et les lipides seront absorbés par les vaisseaux
lymphatiques. Le reste chemine vers le côlon et est rejeté en tant que fèces.

Mode d’action
Le système digestif est constitué d'une suite d'organes creux, reliés entre eux pour former un
tube qui va de la bouche jusqu'à l'anus. À l'intérieur, ce tube est tapissé d'une muqueuse. Dans la
bouche, l'estomac et l'intestin grêle, cette muqueuse renferme des petites glandes qui
produisent des sucs favorisant la digestion.
Deux autres organes, le foie et le pancréas, sécrètent des sucs digestifs qui sont déversés dans
l'intestin grêle. Bien d'autres facteurs (ex.: nerfs et sang) jouent également un rôle important
dans le processus de digestion des aliments.
Importance de la digestion
Pour être absorbée par l'organisme, la nourriture doit être traitée, c'est-à-dire brisée en
petites molécules capables de passer dans la circulation sanguine pour ensuite être distribuée à
toutes les cellules du corps. La digestion est ce processus de fractionnement et d'absorption des
aliments qui serviront par la suite de nutriments et de source d'énergie à l'organisme.
Comment la nourriture est digérée
La digestion implique le brassage des aliments, leur progression à travers le système digestif et le
fractionnement des grosses molécules en plus petites. Elle débute dans la bouche, avec la
mastication et la déglutition et se termine dans l'intestin. Le procédé chimique en cause est
quelque peu différent selon le type de nourriture ingérée. Les bactéries normalement présentes
dans le système digestif sont responsables de plusieurs transformations chimiques utiles à la
digestion.
Mouvement de nourriture à travers le système digestif
Les organes creux du système digestif sont pourvus de muscles qui permettent aux parois de
faire des mouvements qui poussent la nourriture ou la brassent. Le mouvement typique de
l'œsophage, de l'estomac et de l'intestin est le péristaltisme. L'action du péristaltisme ressemble
à une vague traversant le muscle, ayant pour effet de diminuer le diamètre du tube digestif. Ces
rétrécissements se déplacent lentement d'un bout à l'autre de l'organe, toujours dans le même
sens, avec pour effet d'en pousser le contenu à travers tout le canal alimentaire.
Les premiers mouvements de ces muscles surviennent lorsque la nourriture ou un liquide est
ingurgité. Bien que le fait d'avaler soit au départ un geste volontaire, une fois commencé, il
devient involontaire et se poursuit sous le contrôle des nerfs
L'œsophage est l'organe dans lequel la nourriture (bol alimentaire) est poussée une fois déglutie.
Il connecte la gorge avec l'estomac. À sa jonction avec l'estomac, se trouve le sphincter du
cardia qui ferme le passage entre les deux organes. Toutefois, à l'approche du bol alimentaire, le
sphincter se relâche et permet à la nourriture de passer.
La nourriture pénètre dans l'estomac qui a alors trois tâches mécaniques à effectuer.
Premièrement, il doit contenir tous les aliments et liquides avalés, ce qui requiert que le
sphincter supérieur (cardia) reste relâché et accepte une grande quantité de matière.
Deuxièmement, il doit malaxer la nourriture avec les sucs gastriques qu'il produit (HCl,
enzymes...). Ceci est fait par l'action des muscles de la base de l'estomac. Finalement, il doit vider
son contenu en direction de l'intestin grêle.
Différents facteurs affectent l'évacuation du contenu de l'estomac, incluant la nature des
aliments (en particulier leur teneur en gras et protéines), ainsi que le degré d'action musculaire
nécessaire pour vider l'estomac et au niveau de l'intestin, d'en recevoir le contenu. À mesure que
la nourriture est digérée dans l'intestin et dissoute par les sucs pancréatiques, hépatiques et
intestinaux, elle est brassée et toujours poussée plus loin le long de l'intestin.
Finalement, tous les nutriments déjà digérés sont absorbés par les parois intestinales. Les
déchets de ce procédé sont constitués de fibres ou de cellules mortes. Ils sont propulsés vers le
côlon (cæcum, côlon ascendant, côlon transverse, côlon descendant, côlon sigmoïde), où le bol
alimentaire sera dépourvu de son eau. Le bol alimentaire, maintenant transformé en fèces, sera
stocké dans le rectum et éliminé par l'anus (sphincter anal).
Production de sucs digestifs
Les premières glandes qui entrent en action sont les glandes salivaires. La salive qu'elles
produisent contient une enzyme, l'amylase, qui entame la digestion de l'amidon.
Ensuite, les cellules tapissant la paroi interne de l'estomac sécrètent les sucs gastriques
composés d'acide chlorhydrique et d'enzymes peptidiques qui digèrent les protéines.
Curieusement, l'acide produit par l'estomac ne le détruit pas lui-même. Le mucus qu'il produit
réussit à le protéger et l'action de l'acide se concentre uniquement sur les aliments.
Après que l'estomac s'est vidé de son contenu dans l'intestin grêle (duodénum), en passant par
le sphincter du pylore, les sucs digestifs du pancréas et du foie sont ajoutés aux aliments afin de
poursuivre la digestion. Le pancréas produit de nombreuses enzymes capables de dégrader
les glucides, les lipides et les protéines. D'autres enzymes sont sécrétées également par les
parois de l'intestin.
Le foie produit la bile. Celle-ci est mise en réserve dans la vésicule biliaire. Au moment de la prise
d'aliments, la vésicule se contracte pour libérer la bile dans l'intestin via le cholédoque. La bile
dissout les lipides, un peu comme les détergents agissent sur la graisse d'une poêle à frire. Les
molécules ainsi obtenues sont digérées par les enzymes du pancréas et de l'intestin.
Protéines
La nourriture (comme les céréales, les légumineuses, la viande, les noix, les amandes, les
noisettes... et les œufs) contient des molécules géantes appelées protéines. Ces molécules
doivent tout d'abord être digérées par les enzymes pour ensuite être absorbées par le sang. Ces
molécules sont utilisées pour réparer les tissus cellulaires. La plus grosse part de la digestion est
située dans l'intestin grêle.
Lipides (graisses)
Les molécules de gras constituent une importante source d'énergie pour le corps. La première
étape de la digestion d'un corps gras comme le beurre par exemple, est de le dissoudre dans le
milieu aqueux de la cavité intestinale. Les acides de la bile réduisent ces grosses molécules en de
plus petites comme les acides gras et le cholestérol. Ces molécules peuvent ensuite être
absorbées par les cellules de la paroi intestinale où elles sont transformées en molécules plus
grosses qui sont déversées dans les vaisseaux lymphatiques. De là elles passent ensuite dans le
sang qui les dirige vers les réserves de graisse de l'organisme.
vitamines
D'autres éléments très importants puisés dans la nourriture sont les vitamines. Elles sont
classées en deux grands groupes selon leurs solubilité: dans l'eau (toutes les vitamines B et
la vitamine C) ou dans les lipides (vitamines A, D, E, K).
Eau et sels
La plupart du matériel absorbé par les parois de l'intestin est composé d'eau dans laquelle
des sels sont dissous. Cette eau et ces sels proviennent de la nourriture et liquides absorbés,
mais aussi des sucs gastriques sécrétés par l'organisme.
Contrôle des processus
Le système digestif produit ses propres régulateurs :
Régulateurs hormonaux

 la gastrine entraîne l'estomac à produire un acide permettant de dissoudre et digérer


certains aliments. Il est également nécessaire pour la croissance normale de la paroi de
l'estomac, l'intestin grêle et le côlon.
 la sécrétine permet au pancréas de produire un suc riche en bicarbonate. Elle stimule
l'estomac pour produire de la pepsine, une enzyme qui digère les protéines, et elle stimule
également le foie pour produire la bile.
 la cholécystokinine (CCK) permet au pancréas de croître et de produire les enzymes des sucs
pancréatiques, et elle permet à la vésicule de se vider.
Régulateurs nerveux

La digestion est en grande partie régulée par le système nerveux autonome, le système
sympathique l'inhibant, le système parasympathique la favorisant. En effet, une stimulation
sympathique (noradrénaline) entraîne : une diminution de la motricité, une contraction des
sphincters, une inhibition des sécrétions digestives, notamment pancréatiques. À l'inverse, une
stimulation parasympathique (acétylcholine) entraîne : une augmentation de la motricité, un
relâchement des sphincters, une stimulation des sécrétions digestives. Deux types de nerfs
permettent de contrôler l’action du système digestif. Des nerfs extrinsèque (para- et ortho-
sympathiques), utilisant deux neurotransmetteur, l'acetylcholine et l'adrenaline. L’acetylochine
permet aux muscles du système digestif d’écraser avec plus de force et de pousser la nourriture
et les liquides dans le tube digestif. L’acetylcholine permet également à l’estomac et au pancréas
de produire plus de sucs gastriques. L’adrénaline relâche les muscles de l’estomac et diminue le
flux de sang vers ces organes.
Plus important encore, les nerfs intrinsèque forment un réseau très dense dans les parois de
l’œsophage, de l’estomac, de l’intestin grêle et du côlon. Les nerfs intrinsèque sont amenés à agir
lorsque les parois des organes vitaux sont étirés par la nourriture. Ils libèrent de nombreuses
substances variées qui vont accélérer ou ralentir les mouvements de la nourriture et la
production de sucs par l’appareil digestif.

Appareil digestif de l'être humain

Principales maladies du système digestif.

 syndrome de plummer-vinson
 dyspepsies
 gastrites
 hernie hiatale de l'adulte
 varice œsophagienne
 la constipation
 diarrhées gastro-entérite
 oesophagites
 reflux gastro-oesophagien (rgo)

CHAPITRE 8: SYSTEME LYMPHATIQUE

Système lymphatique

Le système lymphatique constitue l’une des parties les plus importantes du système
immunitaire, car il protège le corps des maladies et des infections. C’est un système constitué de
vaisseaux, de ganglions et d’organes qui sont reliés à toutes les parties du corps porteuses de
lymphe, un liquide transparent contenant des lymphocytes. Il semble souvent mystérieux et
insaisissable, car il ne reçoit pas la même attention que les autres systèmes du corps, comme le
système cardiovasculaire ou le système digestif. Certaines personnes prennent probablement
conscience de leurs ganglions lymphatiques dans le cou lorsque ceux-ci deviennent plus
volumineux à cause d’un mal de gorge ou d’une infection.

Le système lymphatique
Le système lymphatique remplit des fonctions vitales. Le système lymphatique est un réseau
principalement constitué de :
 Ganglions lymphatiques : de petits organes en forme de haricot qu’on trouve dans tout le
corps
 Vaisseaux lymphatiques : des vaisseaux qui permettent au liquide lymphatique (qu’on
appelle aussi lymphe) de circuler dans tout le corps
Les ganglions lymphatiques agissent comme des filtres pour la lymphe et les lymphocytes : ils
écartent les bactéries, les virus et d’autres corps étrangers. On trouve des centaines de noeuds
dans presque toutes les parties du corps, dont les coudes, l’aine, le cou et les aisselles.
Si un grand nombre de bactéries sont filtrées par le biais d’un ganglion ou d’une série de
ganglions, comme c’est le cas lorsque votre gorge est infectée, ils peuvent enfler et devenir
sensibles au toucher. Dans la majorité des cas où les ganglions sont enflés, il s’agit tout
simplement de la réaction du système immunitaire à une infection et non d’un cancer.
Le cancer apparaît lorsque des cellules anormales ne peuvent pas être contrôlées et continuent
de grossir et de se multiplier.

Un ganglion lymphatique

Parmi les organes (autres que les ganglions lymphatiques) que l’on considère comme faisant
partie du système lymphatique, on trouve :
 La moelle osseuse
 Le thymus
 Les amygdales
 La rate
 Le foie
 Les accumulations lymphocytaires à l’intérieur des voies intestinales, respiratoires, génitales
et urinaires.

Les lymphocytes

Les lymphocytes sont un type de globules blancs qui aident le corps à combattre les infections; ils
constituent un élément majeur du système lymphatique. Ils se développent dans le thymus et
dans la moelle osseuse et sont transportés dans le corps grâce à la circulation sanguine et au
système lymphatique.
On trouve des lymphocytes dans le sang. Cependant, la plus grande majorité d’entre eux
circulent normalement au sein du système lymphatique. Les lymphocytes sont divisés en deux
catégories : les lymphocytes B et T (qu’on appelle aussi cellules B et T); ils s’emploient à
combattre les infections et à prévenir les maladies. Ils font partie intégrante d’un système
immunitaire en bonne santé. Des lymphocytes B qui fonctionnent normalement se transforment
en cellules ultra-spécialisées qu’on appelle plasmocytes en présence d’une infection. Les
plasmocytes fabriquent des anticorps qui s’emploient à combattre les infections et qui réagissent
aux toxines, aux bactéries et à certaines cellules cancéreuses. Le corps peut ainsi identifier et
écarter ces substances indésirables. Cependant, certains envahisseurs parviennent à échapper
aux lymphocytes B en grossissant à l’intérieur des cellules somatiques. C’est à ce moment que les
lymphocytes T entrent en jeu. Les lymphocytes T attaquent directement les envahisseurs
étrangers comme les bactéries et les virus et ils tuent les cellules cancéreuses et les éliminent du
corps.
Après la destruction de l’envahisseur, les lymphocytes B et T qui ont survécu deviennent des
cellules mémoires spécialisées qui restent aux aguets dans les ganglions lymphatiques, prêtes à
attaquer en cas de nouvelle rencontre avec un certain antigène. On peut comparer ces cellules
mémoires spéciales à des gardes, car elles sont toujours aux aguets afin d’empêcher un certain
type dénvahisseurs de prendre le contrôle du corps.

Fonctionnement du système lymphatique

Le système lymphatique a trois fonctions principales :


1. Faire circuler les liquides et réguler leur niveau dans le corps :
Tout excès de liquide qui s’échappe de la circulation sanguine est recueilli par le système
lymphatique et renvoyé. Ceci permet d’empêcher la formation d’oedème (gonflement dû à un
excès de liquide) et maintient les niveaux de liquide dans le corps et dans la circulation sanguine
à des limites normales.
2. Absorber les graisses contenues dans le système digestif :
les vaisseaux lymphatiques spéciaux, qu’on appelle chylifères, se situent à l’intérieur du tube
digestif et sont responsables d’absorber les graisses et les vitamines liposolubles des aliments.
Les graisses sont ensuite transportées vers la circulation sanguine et utilisées selon les besoins.
3. Défendre le corps contre les infections :
Les vaisseaux du système lymphatique déplacent le liquide lymphatique et les lymphocytes dans
tout le corps. Le liquide lymphatique, qui voyage à travers les vaisseaux lymphatiques, passe par
les ganglions lymphatiques, qui sont principalement constitués de lymphocytes. Les lymphocytes
servent à filtrer le liquide lymphatique de tout débris, il écarte les bactéries, les virus et tout
autre corps étranger. Le corps peut ainsi rester à l’abri des organismes envahisseurs et des
infections par le fait même.

Quelques pathologies lymphatiques

 Le lymphœdème
 la maladie de hodgkin
CHAPITRE 9: SYSTEME URINAIRE
Anatomie et fonctionnement
L'appareil urinaire se compose des reins, des uretères, de la vessie, de l'urètre et du méat
urinaire. Il se forme et commence à fonctionner avant la naissance. Quand la vessie contient 250
mL d'urine, l'envie d'uriner se fait sentir1.
Le rôle de cet appareil est de former l'urine qui sera évacuée. L'urée est excrétée par les reins qui
fabriquent l'urine ; cette urine est acheminée par l'uretère jusqu'à la vessie, une poche retenant
l'urine, ensuite rejetée à l'extérieur de l'organisme lors de la miction par l'urètre s'abouchant au
méat urinaire.

Reins
Le corps humain possède deux reins. Toutefois, un seul rein peut suffire à l'accomplissement des
fonctions d'épuration et d'élimination.
Ils ont la taille d'un poing, la forme d'un haricot et sont de couleur bordeaux. Les reins sont fixés
sous les côtes de part et d'autre de la colonne vertébrale, ils sont en liaison avec l'artère rénale,
par laquelle arrive le sang à filtrer.
Le rein possède une fonction sécrétoire (filtration du sang au niveau des glomérules) puis
excrétoire à partir du pyelon (triangle à base issue du hile rénal) origine de l'uretère. On parle de
jonction pyelo-urétérale. Chaque rein contient environ 1 million de néphrons. Sur chaque rein,
on retrouve des glandes surrénales. Elles sécrètent des hormones qui modifient la quantité des
urines produites. Le sang est épuré au niveau du néphron, dans lequel certains éléments sont
réabsorbés (ions minéraux, glucose, eau, acides aminés) et retourneront à la circulation
sanguine par la veine rénale.
Les déchets récupérés constituent une urine primitive qui sera déversée dans le bassinet, puis
dans l'uretère attenant au rein dont elle est issue.
Uretères
Ils sont le prolongement des reins. Leur rôle est de collecter l'urine au niveau du bassinet. Ils se
présentent comme des tubes dont l'extrémité supérieure prend une forme d'entonnoir,
composée de fibres musculaires lisses évitant les reflux d'urine. L'uretère se dirige vers le bas, en
avant et dedans pour rejoindre la partie postéro-supérieure de la vessie. On distingue ainsi à
l'uretère quatre parties :

 l'uretère lombaire (12 cm)


 l'uretère iliaque (3 cm)
 l'uretère pelvien (12 cm)
 l’uretère mural ou vésical (correspond à la traversée de la paroi vésicale par l’uretère).
Vessie
La vessie se présente sous la forme d'une poche dont les parois sont faites de muscles lisses (le
détrusor) et de tissu épithélial et voit s'aboucher à sa partie inférieure l'urètre : on parle de col
vésico-urétral.
Elle recueille l'urine qui lui parvient par les uretères. Sa capacité est d'environ 300 à 600 ml.
L'urine est évacuée au niveau de l'urètre lors de la miction.
Le contrôle de la miction est réalisé par un sphincter lisse à commande involontaire et par un
sphincter strié volontaire utilisé en cas de retenue forcée (ou en période post-opératoire).

Urine
Constituée en majeure partie d'eau 95 %, de sels minéraux 2 % (chlorures, phosphates, sulfates,
sels ammoniacaux) et des matières organiques 3 % (urée, créatine, acide urique, acide
hippurique).
Son nom vient d'une molécule issue de la dégradation des protéines: l'urée. Celle-ci est en partie
responsable de la couleur jaunâtre de l'urine.
En moyenne, les reins produisent 800 à 2000 mL d'urine chaque jour.
La couleur de l'urine provient de deux pigments : l'urochrome et l'urobiline. La couleur de l'urine
peut beaucoup varier sur 24 heures, car le taux d'urobiline varie énormément en fonction de la
sécrétion biliaire.

1.Appareil urinaire humain


: 2. Rein, 3. Pelvis rénal, 4. Uretère, 5. Vessie, 6. Urètre, 7. Glande surrénale,
8. Artère et veine rénales, 9. Veine cave inférieure, 10. Aorte abdominale,
11. Artère et veine iliaques communes, 12. Foie, 13. Gros intestin, 14. Pelvis

Pathologies liées à l'appareil urinaire


Inflammations
La cystite, la néphrite, la pyélonéphrite ainsi que l'urétrite sont des inflammations des organes de
l'appareil urinaire.
Glycosurie
La glycosurie représente le taux de glucose dans l'urine. Sa valeur normale est nulle.
Le glucose est en principe filtré et réabsorbé par le rein. Au-delà d'une certaine glycémie (taux de
glucose sanguin), les capacités de réabsorption du rein, qui sont d'environ 9mmol/L, sont
saturées : l'excédent est donc évacué par l'urine.
Une glycosurie peut être signe de diabète.
Rétention aiguë d'urine
La rétention aiguë d'urine est l'incapacité d'uriner malgré le remplissage de la vessie. Elle peut
avoir plusieurs origines.

CHAPITRE 10: SYSTEME GENITALE


Le système reproducteur d’un organisme, appelé aussi appareil génital ou reproducteur, est
le système biologique constitué de l'ensemble des organes anatomiques qui participent à
la reproduction. Chez les organismes sexués, on parle des organes sexuels ou des organes
génitaux chez les animaux, ou encore des caractères sexuels primaires.
Les organes du système reproducteur remplissent au minimum les fonctions de production des
cellules sexuelles nommées gamètes et de fécondation ; chez les hauts vertébrés, on y ajoute
la gestation et la parturition (naissance, mise bas ou ponte).

Appareils génitaux
Chez l’être humain, la représentation et la figuration des organes génitaux internes, de la femme
notamment, a beaucoup évolué au gré des connaissances sur la fécondation. Les organes jouant
un rôle sexuel sont nombreux, incluant le système hormonal, le cerveau et les zones érogènes,
dont le fonctionnement et les inter-relations sont encore mal compris.
La fonction génitale de l'homme est de produire les gamètes mâles spermatozoïdes et les
introduire par l'intermédiaire du pénis, dans les voies génitales de la femme où la fécondation a
lieu. La fonction génitale de la femme est de produire les gamètes femelles ovules et soutenir le
développement d'un embryon en voie de développement pendant 9 mois.

Chez la femme
L'appareil génital compte, chez la femme :

 la vulve, dont :
o le clitoris,
o les grandes lèvres,
o les petites lèvres ;
 le vagin, dont :
o le col ;
 l'utérus ;
 les trompes de Fallope ;
 les ovaires ;
 les glandes de Skene ;
 les glandes de Bartholin.
Appareil génital féminin :
1. Trompes de Fallope 2. Fimbria 3. Vessie 4. Symphyse pubienne (os pubien) 5. Glande
de Skene 6. Urètre 7. Clitoris 8. Bulbe du vestibule 9. Petite lèvre 10. Grande
lèvre 11. Ovaire 12. Colon sigmoide 13. Utérus 14. Cul-de-sac vaginal (fornix) 15. Col de
l’utérus (cervix) 16. Rectum 17. Vagin 18. Anus 19. Glande de Bartholin

Chez l'homme
L'appareil génital compte, chez l’homme :

 la verge dont :
o le prépuce,
o le gland ;
 les testicules (dans le scrotum, vulgairement appelé "bourses") ;
 la prostate ;
 les vésicules séminales ;
 les glandes de Cowper.
 le canal déférent
 l'épididyme
 le rete testis
 les tubes séminifères


Appareil génital masculin :
1. Vessie 2. Symphyse pubienne (os pubien) 3. Pénis 4. Corps
caverneux 5. Gland 6. Prépuce 7. Méat urétral 8. Côlon sigmoïde 9. Rectum 10. Vésicule
séminale 11. Canal éjaculateur 12. Prostate 13. Glande de Cowper 14. Anus 15. Canal
déférent 16. Épididyme 17. Testicule 18. Scrotum

Mécanisme de la reproduction humaine

La reproduction dans l’espèce humaine est sexuée, c'est-à-dire qu’elle repose sur la formation
d’une cellule-œuf résultant de la fécondation, c'est-à-dire de la fusion d’une cellule reproductrice
femelle, l’ovule, avec une cellule reproductrice mâle, le spermatozoïde. La principale
caractéristique de la reproduction sexuée est de donner naissance à des descendants
génétiquement différents entre eux et différents de leurs parents. Seuls les vrais jumeaux
(jumeaux monozygotes) font exception et sont semblables entre eux sur le plan génétique car ils
résultent de la séparation précoce de l’embryon endeux parties identiques.

Fonctionnement de l’appareil génital

Contrairement à l’homme dont la production de spermatozoïdes est continue, chez la femme,


l’appareil reproducteur a une activité cyclique. Tous les 28 jours, durée moyenne d’un cycle
menstruel, une cellule reproductrice femelle est émise par l’ovaire. C’est l’ovulation. Au cours du
cycle, sous l’action des hormones sexuelles féminines, l’utérus est préparé à recevoir un embryon,
notamment par l’épaississement de sa paroi interne dans laquelle de nombreux vaisseaux
sanguins se développent. En l’absence de fécondation, ces vaisseaux sont éliminés, ce qui se
traduit par l’hémorragie menstruelle (règles).
On appelle couramment ovule la cellule reproductrice femelle, mais le terme scientifique exact est
celui d’ovocyte. La différence entre ovocyte et ovule tient à une différence de maturation. Lorsqu’il
est émis par l’ovaire, l’ovocyte n’a pas terminé sa maturation et ne peut pas encore être fécondé.
Il est alors recueilli par la partie terminale des voies génitales, appelée pavillon qui s’ouvre à
proximité de l’ovaire. Il est ensuite transporté à l’intérieur de la trompe, un conduit creux reliant
le pavillon à l’utérus, tout en poursuivant sa maturation. La maturation de l’ovocyte ne pourra se
terminer que s’il est fécondé. C’est dans une partie élargie de la trompe, appelée ampoule, que se
produit la fécondation si des spermatozoïdes y sont présents.

Accouplement et fécondation

Dans l’espèce humaine, la fécondation est interne, c'est-à-dire qu’elle se produit à l’intérieur des
voies génitales de la femme. Elle nécessite donc un accouplement, si on ne considère pas les
techniques de procréation médicalement assistée (insémination artificielle, fécondation in vitro,
etc.). Au cours du coït, l’éjaculation libéré dans le vagin, environ 3 millilitres de sperme, mélange
de spermatozoïdes et de sécrétions des glandes annexes.
Le sperme contient en moyenne 100 millions de spermatozoïdes par millilitre. À la suite de
l’éjaculation, les spermatozoïdes, qui sont des cellules mobiles, remontent les voies génitales de
la femme : ils traversent d’abord le col de l’utérus qui sépare ce dernier de la cavité vaginale, puis
gagnent les trompes. Sur les quelque 300 millions de spermatozoïdes émis, quelques centaines
seulement parviennent à l’ampoule, partie élargie de la trompe où peut se produire la fécondation
si un ovocyte y est présent. Même si un seul spermatozoïde pénètre dans l’ovocyte, la présence
de quelques centaines d’entre eux est indispensable à la fécondation car leurs sécrétions sont
nécessaires pour fragiliser les enveloppes de l’ovocyte. Dès que l’un d’entre eux a pénétré, aucun
autre ne peut plus le faire car il se forme immédiatement une membrane infranchissable.
La durée de vie des spermatozoïdes, comme celle de l’ovocyte, étant limitée à quelque 48 h, la
rencontre de l’ovocyte avec les spermatozoïdes n’est possible que pendant une brève période
féconde de quelques jours autour du moment de l’ovulation.
NOM ET PRENOMS :
FILIERE :

TD PHYSIOLOGIE

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