Vous êtes sur la page 1sur 55

INTRODUCTION

A LA
KINESIOLOGIE
Notions de terminologie
Définition de la
kinésiologie:
C’est l’étude de la qualité fonctionnelle des
systèmes qui engendrent les mouvements
selon leurs formes ; active et passive
Objet de la kinésiologie :
C’est l’appréciation statique et dynamique des
leviers osseux et des articulations du corps
humain en mesurant leurs possibilités de se
mouvoir et leurs amplitudes dans des plans et
par rapport à des axes. C’est donc une étude
qui doit être faite avant, pendant et à la fin de
chaque traitement pour pouvoir suivre
l’évolution du patient.
Définition de
rééducation :
Ici on trouve deux mots : éducation et ré.
C’est donc une éducation de nouveau. Dans la
rééducation, on a deux buts ; rendre au
patient les possibilités motrices perdues ou
lui apprendre à utiliser d’autres possibilités.
Définition de
récupération :
c’est l’action de retrouver ou d’acquérir une
fonction perdue ou oubliée.
Définitions selon l’OMS
(Organisation Mondiale de la Santé)
Handicapé :
Toute personne présentant un désavantage
résultant d’une infirmité ou d’une incapacité
qui l’empêche de remplir les fonctions
normales correspondant à son âge, son sexe,
sa situation sociale et culturelle.
Infirmité :
C’est l’amoindrissement ou la suppression
complète de la fonction d’un organe ou d’un
membre (défaut, imperfection).
Invalide :
Personne que l’âge, la maladie, l’état de
blessure ou d’infirmité rendrait incapable au
travail physique (contraire de valide).
Santé :
C’est un état de bien-être physique, mental et
social et ne consiste pas uniquement en
absence de maladie ou d’infirmité.
Notions de terminologie
anatomique
Face:
Désigne une région plane d’un segment qui
regarde soit en avant ; face antérieure, soit
en arrière ; face postérieure, soit vers
l’intérieur ; face interne ou médiane, soit
vers l’extérieur ; face externe ou latérale.
Apophyse
C’est une croissance de
l’os qui sert d’insertion
musculo-tendineuse,
exemple ; apophyse
épineuse.

Apophyses d’une vertèbre (4-6-8)


Tubérosité:

C’est une saillie


osseuse plus ou
moins grande,
exemple ; tubérosité
ischiatique.

Tubérosité ischiatique
Canal:

C’est une gouttière ou


coulisse, exemple;
gouttière bicipitale.

Gouttière bicipitale (3)


Epine:

C’est une petite boule


osseuse arrondie,
exemple ; épine iliaque
antéro-supérieure.

Epine iliaque antéro-supérieure


(EIAS)
Plateau:

C’est une surface


plane, exemple;
plateau tibial.

Plateau
tibial
Trochlée:

C’est une surface


osseuse en forme de
poulie, exemple;
trochlée humérale.

Trochlée humérale
(2)
Cavité:

C’est un creux,
exemple ; cavité
cotyloïde.

Cavité
cotyloïde(7)
Echancrure:
C’est un creux en arc, exemple; échancrure
sciatique.
Extrémité:
C’est un bout ou tête ou épiphyse d’un os long,
exemple; épiphyse proximale ou distale du
fémur.
Surface articulaire:
C’est la partie externe de l’os qui entre en
contact avec la partie correspondante d’un
autre os et qui est recouverte de cartilage
articulaire.
Surfaces articulaires du
genou
Notions sur les plans et les
axes
Axe:
C’est une ligne géométrique imaginaire
autour de laquelle vont s’effectuer les
mouvements. Il y en a une infinité mais
pour simplifier notre étude, on retient 3
principaux:
.

- Axe frontal
(transversal); flexion
extension
- Axe sagittal (antéro
postérieur); abduction
adduction
- Axe longitudinal
(vertical); rotations.
Axes articulaires
Plan:
C’est une surface dans laquelle se déplace un
membre ou segment de membre. Il existe 3 plans
qui correspondent aux 3 axes de l’espace :
- plan sagittal: plan de la marche, il est vertical,
antéropostérieur divisant le corps en 2 parties
identiques droite et gauche.
- Plan frontal : il est vertical et perpendiculaire au
précédent.
- Plan horizontal : perpendiculaire au 2
précédents.
L’entrecroisement des 3 plans doit passer par le
centre géométrique de l’articulation.
Plans de l’espace
Application en biométrie
sur membre supérieur
Epaule:
- Flexion/extension (antépulsion-rétropulsion) :
plan sagittal et axe transversal (frontal).
- Abduction/adduction : plan frontal et axe
sagittal.
- Rotation interne/rotation externe : plan
horizontal et axe vertical (longitudinal).
Coude:
- Flexion/extension : plan sagittal et axe
transversal.
- Pronation/supination : plan horizontal
et axe longitudinal.
Poignet:
- Flexion palmaire/flexion dorsale : plan
sagittal et axe transversal.
- Inclinaison cubitale/inclinaison radiale :
plan frontal et axe sagittal.
Application en biométrie
sur membre inférieur
Hanche:
- Flexion/extension: plan sagittal et axe
transversal (frontal).
- Abduction/adduction : plan frontal et
axe sagittal.
- Rotation interne/rotation externe : plan
horizontal et axe vertical (longitudinal).
Genou:
- Flexion/extension : plan sagittal et axe
transversal.
- Rotation interne/rotation
externe (genou fléchi): plan horizontal
et axe vertical (longitudinal).
Cheville:
Flexion dorsale/flexion plantaire : plan
sagittal et axe transversal.
Pied:
- Inversion : supination + ADD + flexion
plantaire.
- Eversion : pronation + ABD + flexion
dorsale.
Application en biométrie sur
la colonne vertébrale
Colonne vertébrale:
- Inclinaison antérieure (flexion)/
Inclinaison postérieure (extension) :
plan sagittal.
- Inclinaison latérale droite/ Inclinaison
latérale gauche : plan frontal.
- Rotation droite/rotation gauche : plan
horizontal.
Moyens utilisés par la
kinésithérapie
Mouvement actif :
C’est tout mouvement effectué
volontairement par le patient. Il existe 3
modes de mouvements actifs : actif aidé ; avec
une aide plus ou moins importante, actif pur ;
sans aucune aide, actif résisté ; contre une
résistance.
Mobilisation active du
genou
Mouvement passif :
C’est tout mouvement effectué par une force
extérieure ; pesanteur, kinésithérapeute,
patient lui-même (auto passif), dispositif
mécanique… sans participation musculaire du
segment à mobiliser.
Mobilisation passive du
pied
Les bonnes qualités d’un
kinésithérapeute
Le bon contact:
Le bon contact avec le patient est une notion
capitale pour tout professionnel de santé, en
particulier pour le kinésithérapeute d’autant plus
que c’est une relation qui va s’étendre sur plusieurs
séances.
En général, la première prise de contact détermine la
relation ultérieure entre les deux parties, d’où la
nécessité de bien accueillir le patient, bien écouter
ses récits, lui montrer de l’intérêt pour son cas et
avant tout de respecter sa dignité en tant qu’être
humain sans considération de quelque nature que ce
soit.
Suite:
Ceci permet au sujet de se livrer à son thérapeute
et de collaborer dans le processus du traitement.
Parfois, il peut divulguer certaines données vis-à-
vis desquelles il est impératif de garder le secret
professionnel.
Si la bienveillance et la compréhension doivent être
les traits fondamentaux dans notre comportement,
il ne faudrait jamais perdre le contrôle et laisser les
désirs du patient nous édicter ce que nous devons
lui faire, il faut toujours garder une relation
normale patient-thérapeute.
La bonne observation:
Pour faire une bonne observation, il faut avoir le
coup d’œil mais surtout une bonne perception du
corps humain. C’est pourquoi il est primordial de
connaître d’abord tout ce qui est physiologique
(normal), pour savoir reconnaître ce qui est
pathologique (anormal).
L’observation ne doit en aucun cas se limiter à la
partie atteinte mais elle doit s’étendre à d’autres
régions de plus en plus lointaines pour finir avec
une vue d’ensemble c'est-à-dire de tout le corps.
Bilans que devra faire un
kinésithérapeute
Bilan articulaire
C’est un examen articulaire statique et
dynamique à un moment donné, qui consiste
à mettre en évidence une désaxation, une
limitation ou un mouvement anormal. Ce
bilan doit être fait en passif et en actif au
niveau du côté atteint et au niveau du côté
sain s’il existe pour pouvoir comparer. Il doit
même être fait à distance de la lésion.
Bilan musculaire:
Consiste à tester la force d’un muscle ou
groupe musculaire selon une cotation chiffrée
qui va de 0 à 5.
Bilan fonctionnel:
C’est un inventaire des possibilités
d’accomplir tel ou tel geste de la vie
quotidienne ce qui nous permet d’évaluer
l’état d’incapacité et de dépendance. On teste
le patient en lui demandant d’exercer des
actes significatifs qui correspondent le mieux
possible à son cas.
Bilan morphologique:
C’est un bilan qui consiste à répertorier tout
ce qu’on aura constaté par un examen
morphologique, il permet donc de mettre en
évidence, au niveau d’une ou plusieurs parties
du corps, l’état trophique (hypertrophie ou
atrophie), l’état cutané ‘couleur, cicatrice…),
l’état sous cutané (nodule, abcès…), les
déformations de toute sorte…

Vous aimerez peut-être aussi