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LIVRET

ANATOMIE

Frédéric BONNET

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SOMMAIRE

❖ PREAMBULE : DEFINITION ET GENERALITES

❖ INTRODUCTION :
1. LES DIFFERENTES PARTIES DU CORPS HUMAIN,
2. LES PROPORTIONS,
3. LES MORPHOLOGIES

❖ LES OS

❖ LES ARTICULATIONS

❖ LES MUSCLES

❖ ARTICULATIONS ET PRINCIPAUX MUSCLES :


➢ La cheville
➢ Le genou
➢ La hanche et le bassin
➢ Le rachis
➢ L’épaule
➢ Le coude
➢ Le poignet

❖ LEXIQUE

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ANATOMIE

Définition : étude de la configuration et de la structure


chez les êtres vivants.

L’étude de l’anatomie pour comprendre le mouvement observe


principalement 3 systèmes :

- les os (système squelettique)


- les articulations (système articulaire)
- les muscles (système musculaire)

❖ Les os sont reliés entre eux par les articulations


❖ Les articulations sont mobilisées par les muscles
❖ Les muscles sont reliés aux os par les tendons.

Il est complexe de définir les mouvements, car ceux-ci peuvent se


faire dans de nombreuses directions.
De plus, un mouvement implique bien souvent plusieurs articulations
et donc plusieurs muscles.
Il paraît donc très important de s’approprier en tant qu’éducateur
sportif les connaissances nécessaires afin de bien cerner les muscles
qui sont mis en jeu par rapport aux différentes parties du corps que
l’on déplace ainsi que de comprendre les données fondamentales
biomécaniques du corps humain.

Toutes ces connaissances servent à assurer la sécurité des pratiquants


en donnant les bonnes consignes de réalisation.
L'ensemble de ces connaissances doit aussi être un moyen d'aiguiser
"l'oeil d'expert" qui doit être le notre tout au long de nos interventions.

Bonne lecture, et bon courage !

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LES DIFFERENTES PARTIES DU CORPS HUMAIN

Comme vous pouvez le constater, le corps humain est composé de 4


parties:
La tête
Le tronc
Les membres supérieurs
Les membres inférieurs

Structure % du poids total Localisation de Centre de Gravité


Tête 6,9 % Selle Turcique ou fosse sphénoïdale
Cou 1,9 % Extrémité inférieure de l'os occipital
Tronc 51,1 % Face antérieure de L1
Tête + Cou + Tronc 59,9 % Face antérieure de T11
Bras 2,7 % Partie moyenne de l'humérus
Avant-bras 1,6 % Au-dessus de la partie moyenne de l'avant-bras
Main 0,6 % Partie moyenne du 3ième métacarpien
Membre sup. 4,9%

Cuisse 9,7 % A la base du 1/3 sup du fémur (bord médial)

Jambe 4,5 % A la base du 1/3 sup du tibia (face postérieure)


Pied 1,4 % Au niveau post-inf de l'interligne C2 -C3
Membre inf. 15,6%
Corps humain 100 %

Proportion du poids des segments corporels

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LES DIFFERENTS TYPES DE MORPHOLOGIE
Un système très utile de types morphologiques a été exposé par W. H. Sheldon dans les deux
ouvrages : The Varieties of Human Physique et The Varieties of Temperament (Harper Bros. 1942).

Comme d'autres chercheurs et explorateurs, Sheldon a développé à partir de quelques découvertes


intéressantes un système complexe qui n'est pas entièrement utilisable aujourd'hui. Mais nous pouvons
emprunter quelques-unes de ses idées et certains de ses termes pour mieux comprendre comment le
type morphologique et le tempérament influencent notre expérience somatique. Nous ne sommes pas
obligés de souscrire totalement à l'opinion selon laquelle "l'anatomie est la destinée" pour accepter
qu'il y ait là un peu de bon sens commun.

Les recherches scientifiques continuent à montrer qu'une grande part de ce que nous appelons notre
personnalité est fondée sur notre patrimoine génétique et notre tempérament inné qui sont reflétés dans
notre type morphologique.
Les trois principaux termes utilisés par Sheldon sont :
1. endomorphe pour le corps le plus gros et le plus gras,
2. mésomorphe pour le type le plus musculaire et
3. ectomorphe pour le type corporel le plus délicat et mince.

Le plus souvent, on ne rencontre ces trois types non pas sous une forme pure, mais plutôt dans des
combinaisons variées. Gardez à l'esprit que quand nous parlons de ces trois types, il s'agit d'une
énorme simplification. Sheldon avait créé un système d'évaluation qui quantifiait les nombreuses
combinaisons possibles. Une bonne et courte description de son modèle est présentée dans le livre de
Robert De Ropp, The Master Game (Dell 1968). De Ropp était un scientifique et a longuement étudié
le travail de Gurdjieff. Il était intéressé par les différences entre l'essence et la personnalité et pensait
que le type corporel est un aspect fondamental de l'essence d'une personne.

Endomorphe Mésomorphe Ectomorphe


En fait, les trois types corporels de base ont été considérés depuis longtemps comme essentiels à la compréhension du développement et de l'évolution d'une personne. Les
trois types de Sheldon correspondent aux premières descriptions des trois types humains de base par Gurdjieff.

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LES ARTICULATIONS
Il existe plusieurs types d’articulations, on peut en citer 3 principales :
- Immobiles (os du crâne) : synarthrose
- Semi immobiles (entre 2 vertèbres) : amphiarthrose
- Mobiles (genou, coude) : diarthrose

L’emboîtement réciproque des surfaces est plus ou moins complet


c’est ce que l’on appelle la congruence (ex : épaule = faible
congruence, hanche = forte congruence).

Les surfaces articulaires sont recouvertes de cartilage : son rôle est de


protéger l’os situé en dessous.
Une sorte de manchon fibreux maintient les surfaces ensemble c’est la
capsule articulaire. Cette dernière est tapissée à l’intérieur d’une
membrane nommée synoviale.

Enfin, le ligament est une bande de tissus fibreux qui unit 2 os


voisins. Le plus souvent c’est un épaississement de la capsule. Il peut
être aussi à l’intérieur ou à l’extérieur de l’articulation.

LIGAMENTS DE LA CHEVILLE

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LES MUSCLES : (EN SAVOIR PLUS)

Ce chapitre est abordé dans le dossier en physiologie, cependant il est utile de


rappeler comment un muscle est constitué :

Les muscles sont formés de faisceaux de plus en plus petits de fibres


musculaires primaires, secondaires, tertiaires.
Un muscle s’attache toujours sur au moins 2 os différents (sauf
exception).
Ses points d’attache sont appelés insertions.
L’étude d’un muscle nécessite de connaître son insertion, son trajet, sa
terminaison et son action.

Il faudra impérativement repérer les points fixes (les os immobiles) et


les points mobiles pour étudier le mouvement et les différentes
interventions musculaires.

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Un muscle peut avoir plusieurs corps qu’on appelle chefs musculaires
(ex : biceps 2 chefs, triceps 3 chefs).
Un muscle peut être mono articulaire ou poly articulaire, c’est à dire
qu’il peut traverser une ou plusieurs articulations (ex : le droit
antérieur qui est un des chefs du quadriceps. Il traverse l’articulation
du genou et de la hanche.

Quand on parle d’un mouvement, le muscle moteur (qui fait le


mouvement) est dit « agoniste ». Celui qui fait le mouvement opposé
est dit « antagoniste ».

Dans l’étude anatomique du mouvement, il faut connaître les 3 plans


de l’espace dans lesquels s’effectuent tous les mouvements. Ces 3
plans (sagittal, frontal et transversal) seront étudiés dans les situations
pratiques.
Les mouvements dans l’espace sont toujours étudiés par rapport à la
« position anatomique » de base.

La position anatomique « de référence » est une personne debout vue


de face avec les pieds serrés parallèles avec les paumes de main
ouvertes (voir page 17).

Références :
- « Anatomie pour le mouvement » Blandine Calais-Germain
- « Biologie et entraînement » G. Voilhes et A. Graz

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MUSCLES OS

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exemple de genou recurvatum

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LA HANCHE
(coxo-fémorale)
Gros plan sur cette articulation à la fois très stable et très mobile. C’est une
articulation que l’on nomme « énarthrose » car elle offre 3 degrés de liberté.

L'articulation de la hanche parvient à concilier des impératifs contradictoires de


mobilité et de stabilité. Elle est sans doute chez l'homme la plus parfaite des
articulations du type "rotule" : elle est constituée d'une grosse boule (la tête
fémorale) solidement emboîtée dans une cavité sphérique (la cavité cotyloïde).

Description :

La tête fémorale est un segment de sphère pleine, elle a un volume égale aux
2/3 d'une sphère. Schéma).

La cavité cotyloïde (ou acétabulum) est un segment de sphère creuse. Sa


courbure est parfaitement adaptée à la courbure de la tête fémorale.
Cet emboîtement partiel autorise le mouvement. La surface articulaire
ressemble à un fer à cheval dont l'ouverture est située vers le bas (la partie
centrale, l'arrière fond, est isolée par la tente du ligament rond). Celle-ci est
recouverte d'une épaisse couche de cartilage hyalin (cartilage articulaire) : en
moyenne 2 mm (celui qui est abîmé en cas d'arthrose).

L’articulation de la hanche est située à l’union du tronc et des membres


inférieurs. Elle relie les os du bassin au fémur. Cette articulation comprend deux
parties dont la forme permet un emboîtement sphérique à l’origine d’une grande
liberté de mouvement et d’une grande stabilité. La tête fémorale du fémur
s’emboîte dans la cavité cotyloïdienne (ou cotyle) qui appartient au bassin. La
stabilité de la hanche normale est assurée par l’emboîtement entre la tête
fémorale et la cavité cotyloïdienne mais aussi par la capsule articulaire, les
ligaments et aussi par des muscles superficiels et profond situés autour de
l’articulation.

Les principaux muscles de la hanche sont :

* Le droit antérieur (fléchisseur de la hanche)


* Le psoas, l’iliaque (fléchisseur de la hanche)
* Les muscles fessiers (grands, moyens et petit fessier)
* Les muscles adducteurs (grand, moyen et petit adducteur)

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ARTICULATION DE LA HANCHE

Vue de dos (face postérieure) Vue de face (face antérieure)

Fonction :
L'articulation de la hanche assure la jonction tronc-membre inférieur. Elle
supporte la moitié du poids du buste, de la tête, des membres supérieurs et du
bassin en position debout et appui bi-podal (sur les deux pieds) mais supporte en
réalité des contraintes bien supérieures dès lors que le corps est en mouvement.

Mouvements :

L'articulation coxo-fémorale peut effectuer des mouvements de :

- flexion (le genou se rapproche de la poitrine) ou d’extension

- de rotation (interne et externe)

- d'adduction : l’adduction ramène dans l'axe du buste le membre écarté)

- d'abduction : (écarte le membre inférieur, mouvement opposé à l'adduction) et


peut même combiner ces différents types de mouvements élémentaires
(circumduction).

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LE BASSIN
Le bassin est une ceinture osseuse située en bas de l'abdomen et soutenant la
colonne vertébrale, à laquelle sont attachés les membres inférieurs.

Les muscles abdominaux, fessiers et lombaires sont rattachés au bassin.


Chez la femme, les articulations sacro-iliaques et la symphyse pubienne sont
imprégnées au cours de la grossesse par des hormones qui les rendent un peu
plus souples, ce qui favorise l'accouchement.

Le bassin est formé : des 2 os iliaques, du sacrum et du coccyx.

L'os coxal: ilium (iliaque) - ischium (ischion) - pubis

Le cotyle: La cavité cotyloïde est située sur la face externe de l'os iliaque,
destinée à recevoir la tête fémorale.

Branche ischio-pubienne: L'ischion et le pubis délimitent une cavité


globalement ovalaire, appelée trou ischio-pubien (ou obturateur).

L'ischion est formé de deux segments verticaux appelés branche


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MUSCLES DU BASSIN

+ Muscles moteurs du membre inférieur


Les muscles du bassin unissent la ceinture pelvienne au membre inférieur.
Trois régions peuvent être distinguées: antéro-interne (psoas-iliaque), externe
(tenseur du fascia-lata) et de la région fessière (petit, grand et moyen fessier,
jumeaux interne et externe, obturateur externe et interne, pyramidal, carré
crural).

+ Muscles périnéaux

Le périnée, encore appelé plancher pelvien chez l’homme, a pour


fonction de soutenir les organes du « petit bassin » (vessie, utérus, rectum)

Le périnée est formé de trois plans superposés, (ex un plan profond


comprenant le releveur de l’anus)

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LA COLONNE VERTEBRALE (en savoir plus)
La colonne vertébrale ou rachis, constitue un axe du corps particulièrement
complexe, parfois mal sollicité dans la pratique sportive par ignorance des
éléments anatomiques qui la compose et des risques qu'ils engendrent.
L'éducateur sportif qui doit à minima ne pas nuire s'il recherche
l'épanouissement physique et mental de ses élèves, devra être très vigilent à ce
niveau, dans les exercices de musculation en particulier.

I- Les éléments anatomiques (voir cours) :

II- Des éléments qui expliquent de nombreux dangers :

- Un grand nombre d'articulations (plus d'une centaine) : trois articulations entre


les vertèbres (cervicales, dorsales. et lombaires). Auxquelles s'ajoutent deux
articulations avec chaque côte. Ceci entraîne de nombreuses possibilités
d'entorses (distension plus ou moins grave des ligaments ou des attaches
musculaires), au cours des gestes mal contrôlés.

- Un disque intervertébral qui sert d'amortisseur entre les corps vertébraux des
vertèbres cervicales dorsales et lombaires et qui peut perdre son efficacité à la
suite de chocs répétés (chutes, courir sur des sols durs, mauvaises chaussures
etc...)

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- Port fréquent de charges lourdes ou se déplacer si on effectue des efforts sans
respecter l’alignement des vertèbres et les courbures naturelles (soulever une
charge les jambes tendues en arrondissant le dos par exemple).

- La présence, à l'intérieur du rachis, de la moelle épinière et de 31 paires de


nerfs rachidiens, véritables autoroutes de conductions nerveuses des voies
motrices et sensitives qui peuvent être pincées et irritées au passage des trous de
conjugaison (exemple du nerf sciatique) ou endommagées jusqu'à la paralysie.

- Des charnières, point de changement d'orientation des courbures (C7-D1, D12-


L1, L5-S1) qui mécaniquement subissent le plus de pression. La charnière L5-
S1 en particulier est souvent mal sollicitée chaque fois qu'on soulève une charge
sans fléchir les jambes et sans faire attention a la position de son dos.

III- Les dangers en cas de non respect des consignes :

- Lorsqu'on soulève une charge en musculation (mais aussi dans la vie


quotidienne), il faudra veiller à soulever avec ses jambes et non avec son dos, en
respectant les courbures naturelles du rachis, à soulever la charge prés du corps
en fixant le bassin et en évitant absolument la rétroversion du bassin (utiliser une
cale si nécessaire afin de ne pas soulever les talons au squat par ex.) Les
pressions au niveau des disques intervertébraux doivent être en effet
uniformément réparties.

- L'intégrité du disque sera également préservée par de bonnes techniques,


notamment un bon gainage abdos lombaires. Coté matériel, de bonnes
chaussures en course à pied, des appareils cardios de qualité ainsi qu'une bonne
hydratation sont les garants d’une bonne prévention au niveau des douleurs dans
le dos.

- Dans les exercices abdominaux, (confère cour) il est essentiel de respecter les
consignes de sécurité dans le placement du bassin notamment, ceci afin d'aider
les abdominaux dans leur rôle de maintien du bassin pour compenser l'action du
psoas-iliaque, muscle moteur de la flexion des cuisses sur le tronc qui a tendance
à tirer le bassin en antéversion, ce qui est dangereux pour la colonne lombaire.
En conclusion le soucis de sécurité de l'éducateur sportif est ici primordial s'il
veut garder son rôle d'éducateur est ne pas nuire à la santé de ces pratiquants.

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IV- Importance de l'observation de l'éducateur sportif :

L'éducateur sportif parce qu'il améliore la motricité des pratiquants, occupe une
place privilégiée pour observer la morphologie du sportif. Tout problème de
croissance qu'il décèlera devra être signalé aux parents afin de consulter un
médecin. S'il veut garder son rôle d'éducateur soucieux du développement
harmonieux physique et mental de ses élèves, il devra éviter, en particulier au
moment de l'adolescence, que des déviations de la colonne vertébrale dues à une
croissance rapide ne s'installent définitivement

1/ Dans le plan FRONTAL (de face) : on retrouve des risques au niveau :


- croissance inégale des membres. Il peut y avoir jusqu'à un ou deux cm de
différence durant une période plus ou moins longue
- une mauvaise position assise prolongée durant les heures de classes
- parfois le déséquilibre peut venir des épaules : asymétrie due au port du
cartable
- certains sports privilégient unilatéralement le développement musculaire créant
un déséquilibre de tension sur la colonne vertébrale.
= conséquences : SCOLIOSE plus ou moins importante et qui peut s’installer et
entraîner pas mal de problèmes pour le rachis.

2/ Dans le plan SAGITTAL (de profil)


le bassin peut être basculé en :
* antéversion : le haut du bassin bascule vers l'avant à causes de :
- relâchement des abdominaux, le ventre sort un peu
- certaines disciplines (gymnastique) qui favorisent la position cambrée
- le port de talons hauts qui recherche une position jugée esthétique de cambrure
du dos chez les filles
= conséquences: hyper lordose lombaire, la lordose lombaire est accentuée
(reins cambrés), ce qui peut être douloureux à la longue.

*rétroversion : le haut du bassin bascule en arrière pour différentes raisons :

- affaissement de la voûte plantaire (pieds plats) ce qui pose des problèmes


d'équilibre et amène le pratiquant à abaisser le centre de gravité et à fléchir
légèrement les jambes.

- mauvaise position assise prolongée dans une position avachie, dos arrondi
= conséquences: lordose lombaire aplatie et cyphose dorsale accentué (dos
arrondi, omoplates écartées).
La connaissance des causes et conséquences de ces déviations permettront à
l'éducateur sportif d'être vigilant et de donner des conseils utiles au meilleur
épanouissement des élèves
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3/ Dans le plan TRANSVERSAL (vue d'en haut ou en bas).

Il ne peut y avoir de déviation à proprement parler dans ce plan, c’est cependant


dans ce dernier que les mouvements de rotation ont lieu. Il faudra être
particulièrement vigilent au niveau des consignes de sécurité (gainage abdos
lombaires) car les risques de blessure sont les plus élèves dans les torsions et les
rotations au niveau du rachis dorsal et lombaire.

Les principaux muscles du dos sont :

LE GRAND DORSAL/ LE RHOMBOIDE/ LE DENTELE/ LES SPINAUX/


LE TRAPEZE/ LE LONG DORSAL…

Nous possédons 14 couches de muscles dans le dos, ce qui signifie que nous
avons des muscles posturaux (profonds) et des muscles du mouvement
(superficiels). Le manque de tonus musculaire du dos peut amener certaines
pathologies, parmi ces dernières nous retrouvons la hernie.

LA HERNIE : On parle de hernie lorsqu'un organe ou une partie d'organe sort par
un orifice de la cavité qui le contient, que cela soit naturel ou accidentel. Selon
l'organe en cause, il en existe de toutes sortes, la plus connue étant la hernie
discale. L’ hernie inguinale chez l'adulte est due à une anomalie de la paroi de
l'abdomen, au niveau des muscles. C'est une maladie fréquente, puisque 200 000
personnes sont opérées chaque année en France, et avant tout des hommes.
Nous pouvons citer d’autres maux du dos tel que :
- SPONDYLOLYSE (maladie du skieur : glissement L5-S1)
- ARTHROSE CERVICALE
- TASSEMENT DE DISQUE
- LA LOMBALGIE

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LES ABDOMINAUX
Ils forment une paroi qui ferme en avant l’abdomen et maintiennent les viscères
en place. Ils sont tous fléchisseurs du tronc et interviennent dans l’expiration
forcée mais ont une action selon l’orientation de leurs fibres.

Les 4 CHEFS DES ABDOMINAUX SONT :

- le grand droit : c’est le plus direct des fléchisseurs du buste et aussi le


plus superficiel. Ses fibres suivent un axe vertical le long de la ligne blanche et
se terminent sur le pubis.
Tous les exercices au sol jambes sur tronc font travailler les fibres inférieures
tandis que les exercices tronc sur jambes font intervenir les fibres supérieures.

- Le grand oblique : il part du coté de la cage thoracique et va jusqu au


pubis en croisant l’axe médian. Il effectue la rotation du tronc coté opposé si il
agit seul, il participe a la flexion du tronc si il agit des 2 cotés.

- Le petit oblique :il part du coté de la cage thoracique jusqu au bassin


mais sans croisé l’axe médian. Il incline latéralement le tronc si il agit seul.

- Le transverse : c’est le muscle le plus profond des abdominaux. Il


entoure comme une ceinture la colonne vertébrale et vient s’attacher sur
l’enveloppe des autres abdominaux.
Les exercices de respiration peuvent le solliciter. On sent le transverse quand on
tousse par exemple.
Dans la flexion du tronc sur les cuisses (ou inversement), qui est un grand
classique de la musculation abdominale, nous noterons que si les pieds sont
fixés au sol, les abdos ne sont pas moteurs car ils n’ont aucune attache sur le
fémur. Ils compensent l’action du psoas et / ou de l’iliaque en ramenant le bassin
en rétroversion.
Le psoas muscle lombaire dont les insertions se situent en avant des vertèbres
lombaires et l’iliaque muscle de la hanche dont les insertions se situent en haut
du bassin peuvent entraîner une antéversion du bassin pouvant nuire à l’intégrité
de la colonne vertébrale lombaire.

Des consignes sécurisantes (ex : placer les mains sous les fesses, arrondir le dos
en fin de mouvement, souffler à l’effort, ne pas tirer sur les cervicales etc.…)
devront impérativement être données, et la vérification de la bonne exécution
avec correction si besoin est seront systématiquement mises en avant aussi bien
en plateau de musculation qu’en cours collectifs.

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Les pressions intra abdominales lors d’efforts plus ou moins violents peuvent
atteindre des valeurs très importantes. Bien contracter ses abdos et gainer ses
lombaires lors de travail avec charges additionnelles aura pour effet de diminuer
la courbure lombaire, ainsi que répartir les charges sur le plancher pelvien. Le
but étant de former un caisson rigide abdominal en vue de protéger les organes
se situant dans cette zone.

LE DIAPHRAGME : PRINCIPAL MUSCLE INSPIRATEUR

Il est très important d’ajouter que les abdominaux donnent un point d’appui au
diaphragme.
Toutes les précautions devront être prises pour que les mouvements les
impliquant soient réalisés dans les meilleures conditions (qualité du mouvement,
vitesses d’exécution, consignes de respiration etc.…)
La contraction du diaphragme assure une pénétration facile dans l'expansion de
la cage thoracique et permet de créer une dépression dans les poumons
entraînant une entrée d'air, permettant ainsi l'inspiration. L'expiration est
passive, par décontraction du diaphragme.
Toutefois, certains muscles peuvent intervenir dans l’expiration forcée comme
les intercostaux par exemple.

• Le diaphragme est un muscle qui forme une coupole au dessus des


organes de l'abdomen et qui les sépare des organes situés dans le thorax.
Outre ce rôle séparateur, le diaphragme est le moteur principal de la
respiration.

• Sa forme tient à ce double rôle. Il s'attache en avant et sur les côtés sur le
bord inférieur de la dernière côte. En arrière il s'insère sur différents
points des dernières vertèbres dorsales par des piliers. À partir de ces
différentes attaches il va déployer sa masse musculaire, un peu comme le
ferait une toile de tente arrondie. En fait il forme une première coupole à
droite et une deuxième coupole à gauche. Entre ces deux coupoles se
trouvent des fibres musculo-tendineuses qui relient les deux coupoles
entre elles.

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POURQUOI SOUFFLER A L’EFFORT ET EVITER DE SORTIR LE
VENTRE EN EFFECTUANT SES ABDOS ?

Lors de l'expiration, le diaphragme se détend naturellement comme tout muscle,


et cette expiration passive n'est alors due qu'à l'élasticité de la cage thoracique.
En revanche, en cas d'expiration active ou forcée (le fait de souffler plus loin),
les muscles abdominaux vont se contracter et aider le diaphragme à remonter
pour chasser l'air hors des poumons.

Lorsque les piliers du diaphragme sont distendus, certains organes de


l’abdomen comme l’estomac peuvent remonter dans le thorax. C’est ce qu'on
appelle les hernies diaphragmatiques dont la plus connue est la hernie hiatale.
Lorsqu'il se contracte, le sommet du diaphragme descend vers l'étage abdominal,
ce qui a pour conséquence de comprimer l'étage abdominal et de dilater l'espace
thoracique. La conséquence est que le poumon suit ce mouvement du
diaphragme et que sa distension provoque un appel d'air et donc l'inspiration.

Les pressions intra abdominales notamment celles qui s’exercent sur les viscères
diminuent lorsque l’on rentre le ventre en soufflant et en contractant ses abdos.

Tout en formant une cloison complète entre la poitrine et l'abdomen, le


diaphragme laisse passer par trois orifices l’œsophage, l'aorte et la veine
cave ascendante. Le diaphragme est essentiellement un muscle inspirateur, le
plus important sans conteste, et, ainsi le diaphragme est à l'appareil respiratoire
ce que le cœur est à la circulation. L'un et l'autre font partie des appareils de la
vie de nutrition, et l'un et l'autre se composent cependant de fibres striées; ils
sont tous deux animés de mouvements rythmiques qui ne cessent qu'avec la vie.
En se contractant, le diaphragme diminue sa convexité et modifie ainsi la base
du cône pulmonaire qu'il constitue.

On a pu comparer son action à celle d'un piston dans le corps d'une pompe. Non
seulement il détermine un agrandissement du diamètre vertical de la cage
thoracique, mais par suite de son point d'appui sur les viscères abdominaux, il
agit encore en se contractant sur ses insertions mobiles des côtes et en
déterminant l'élévation de ces os. Le diaphragme amène donc par sa contraction
la dilatation de la cage thoracique suivant ses trois diamètres. Outre son action
respiratoire, le diaphragme intervient encore associé aux muscles abdominaux
dans le phénomène de l'effort, que ce dernier ait pour but d'amener la défécation
ou les vomissements.

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L’EPAULE
Les os de l'épaule :
• La clavicule
• L'omoplate
• L'humérus

La clavicule
En forme de "S" italique vue de dessus elle s'articule :
• à l'acromion (de l'omoplate) par son extrémité
externe.
• au sternum par son extrémité interne

L'omoplate
Est un os plat de forme triangulaire présentant :
- 2 faces :
• une face antérieure vers le thorax
• une face postérieure sur laquelle on trouve à la jonction 1/3 supérieur 2/3
inférieur l'épine de l'omoplate sorte d'étagère qui se prolonge en dehors et
vers le haut pour former l'acromion qui passe au
dessus de la glène. L'extrémité de l'acromion est
en contact avec la clavicule : c'est l'articulation
acromio-claviculaire.

- 3 bords :
• un bord interne vertical
• un bord supérieur sur lequel on retrouve dans sa
partie externe une saillie osseuse : l'apophyse
coracoïde en forme de doigt fléchi vers l'avant.
• un bord externe oblique.

- 3 angles :
• un angle supérieur
• un angle inférieur
• un angle externe au niveau duquel se trouve
une surface articulaire : la glène de l'omoplate
(ou cavité glénoïde) presque plate. Elle
s'articule avec la tête de l'humérus pour former
l'articulation scapulo-humérale.

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L'humérus
C'est un os long qui constitue le squelette du bras.
Il présente :
• un corps (ou diaphyse) grossièrement triangulaire.
• une extrémité supérieure où l'on retrouve :

o en dedans et en haut la tête humérale recouverte


de cartilage s'articulant avec la glène de l'omoplate
(articulation scapulo-humérale)
o en dehors nous trouvons le trochiter
o entre tête et trochiter : une petite tubérosité, le
trochin.
o entre le trochin et le trochiter : une gouttière
verticale qui se prolonge un peu vers le bas : la
coulisse bicipitale.

• une extrémité inférieure qui s'élargit et s'aplatit d'avant en arrière : c'est


la palette humérale sur laquelle on trouve les surfaces articulaires
correspondant aux deux os de l'avant bras (radius et cubitus) pour former
l'articulation du coude.

o la plus interne des surfaces articulaires s'articule avec le cubitus et à


la forme d'un diabolo. C'est la trochlée
o la plus externe s'articule avec la tête radiale. Elle a la forme d'une
portion de sphère. C'est le condyle.

o l'épicondyle est la saillie osseuse externe non articulaire de la


palette humérale (elle est douloureuse dans le tennis elbow).
l'épitrochlée est la saillie osseuse interne non articulaire.

-L'articulation scapulo-humérale
Elle met en contact la tête de l'humérus et la glène de
l'omoplate.
L'articulation acromio-claviculaire
Elle met en contact l'acromion (excroissance de
l'omoplate) et l'extrémité externe de la clavicule par
deux surfaces ovalaires.
- Un ménisque fibro-cartilagineux (élastique)
s'interpose souvent entre les deux surfaces.

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-L'articulation sterno-claviculaire :
Située à distance de l'épaule, elle participe à la ceinture scapulaire et à ses
mouvements.
- C'est une articulation en selle (le coin supéro-externe du sternum à la forme
d'une selle, l'extrémité interne de la clavicule s'emboîte dessus comme le
cavalier sur sa selle).
- La clavicule peut avancer ou reculer, s'élever ou s'abaisser (ou tourner)

-Le plan de glissement scapulo-thoracique :


La face antérieure de l'omoplate glisse sur la partie postéro-externe et
supérieure du thorax. Nous trouvons * deux plans musculaires : le sous
scapulaire et le grand dentelé.

LES PRINCIPAUX MUSCLES DE L’EPAULE SONT VUS EN COURS :


LA coiffe des rotateurs, le grand pectoral, le deltoïde, les inter scapulaires.

Tests de souplesse
1 S'incliner vers l'avant en gardant le contact mains-mur

Départ : assis, jambes tendues, dos au mur ; les bras horizontaux collés au mur
1. Dos complètement décollé du mur et contact mains-mur maintenu
2. Dos légèrement décollé du mur et contact mains-mur maintenu
3. Impossible à décoller le dos du mur

2 S'incliner vers l'avant en gardant le contact mains-mur

Départ : assis, jambes tendues, dos au mur ; les bras verticaux collés au mur
1. Buste décollé du mur
2. Contact maintenu sur toute la longueur des bras et du dos
3. Contact dos mur mais les bras ne touchent pas le mur

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LE COUDE

Anatomie du coude : os, ligaments, muscles


Situé au niveau du membre supérieur, entre l’avant-bras et le bras, le coude est
une articulation complexe qui facilite les mouvements de flexion et d’extension
du bras ainsi que la rotation de l’avant-bras et du poignet. Cette zone de liaison
entre le bras et l’avant-bras est marquée par la jonction de l’humérus, du radius
et du cubitus. L’extrémité distale de l’humérus, au niveau du bras, et les
extrémités proximales du cubitus et du radius, localisées dans l’avant-bras,
forment l’articulation du coude.
Le coude est constitué de plusieurs articulations et os reliés par des ligaments.
Des muscles, des nerfs et des artères sont également des structures importantes
du coude.

Os et articulations du coude
Le coude est une articulation synoviale constituée de trois os :
• l'humérus qui est l'os le plus grand du bras,
• le radius
• le cubitus

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Chacun de ces os, s'articule pour former 3 articulations:
L'articulation huméro-ulnaire
le mouvement entre le cubitus et l'humérus se déroule au niveau de cette
articulation qui facilite l'extension et l'extension de l'avant bras sur le bras.
L'articulation huméro-radiale
Elle permet de plier et de redresser le bras, mais, elle est également impliquée
dans les mouvements de supination (rotation latérale) et de pronation (rotation
médiale de l'avant bras).
L'articulation radio-ulnaire supérieure
Cette articulation facilite le pivotement de la tête du radius sur elle-même au
contact du cubitus. Elle permet également la prono-supination qui est le
mouvement axial de l'avant bras.

Ligaments du coude
La stabilité du coude est assurée par plusieurs ligaments. Ils permettent d'éviter
les mouvements latéraux du coude. Les principaux ligaments qui maintiennent
les os du coude sont :

• Le ligament collatéral ulnaire qui longe l'intérieur du coude. Divisé en


trois faisceaux (antérieur, moyen et postérieur), il relie le cubitus à
l'humérus.

• Le ligament collatéral radial relie le radius à l'humérus. Egalement divisé


en trois faisceaux (antérieur, moyen et postérieur), il s'étend le long de la
face interne du coude.

• Le ligament annulaire entoure la partie supérieure du radius et assure la


stabilisation de l'articulation radio-ulnaire proximale. Il relie le radius au
cubitus.

Muscles du coude
L'articulation du coude, est entourée par de nombreux muscles. Certains sont
impliqués dans le mouvement de flexion, ce sont le muscle biceps branchial, le
muscle branchial et le muscle branchio-radial. D'autres, facilitent le mouvement
d'extension ; il s'agit, en l'occurrence, du muscle triceps branchial, le muscle
anconé.
Pour le mouvement de pronation, les muscles qui interviennent sont le muscle
rond pronateur et le muscle carré pronateur. Les muscles mis en jeu pour le
mouvement de supination sont le muscle supinateur, le muscle branchio-radial et
le muscle biceps branchial.

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Particularité : le coude peut présenter des alignements ou des amplitudes
spécifiques à chacun : exemple coude valgus ou coude recurvatum

LE RECURVATUM DU COUDE est un degré d'extension


exagéré du coude qui peut amener l'avant bras jusque vers l'arrière

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LE POIGNET
Le poignet, tout le monde a une idée de ce que c’est sans vraiment savoir à quoi
cela correspond. D’un point de vue topographique, on peut dire que le poignet
englobe:

-le radius (partie inférieure)


-le cubitus (ou ulna) (partie inférieure)
- les os du carpe. Les métacarpiens, situés en dessous des os
du carpe correspondent au début de la main.

les muscles du poignet et de la main descendent sur l’avant-bras et


traversent le poignet et la main. Certains ne contrôlent que la flexion
du poignet. D’autres influencent le mouvement des doigts ou du pouce
pour effectuer des actions de motricité fine.

La plupart des petits muscles qui mobilisent le pouce s’insèrent sur les
os du carpe. Le rôle fonctionnel du pouce est primordial, il
conditionne l’opposition. Les plus petits muscles sont appelés les
muscles intrinsèques. Les muscles intrinsèques guident les
mouvements fins des doigts.

Quelques exemples de muscles du poignet:


- Rond pronateur
- Fléchisseur radial du carpe
- Long palmaire

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LEXIQUE
➢ ABDOMEN : Région inférieure du tronc séparée du thorax par le
diaphragme.
➢ ABDUCTION : Action d'écarter un membre de l'axe du corps..
➢ ADDUCTION : Action de rapprocher un membre de l'axe du corps..
➢ AGONISTE : Muscle qui produit le mouvement.
➢ AMPLITUDE : Écart, distance entre les points extrêmes d'un arc, d'une
courbe.
➢ ANTAGONISTE : Muscle effectuant le mouvement inverse du muscle
agoniste.
➢ ANTEPULSION : Mouvement qui porte une partie du corps ou un
membre en avant.
➢ ANTEVERSION : Bascule des crêtes iliaques vers l’avant (les fesses se
dirigent vers l’arrière).
➢ APONEVROSE : Membrane fibreuse qui enveloppe les muscles. Nota :
les aponévroses d'insertion sont les tendons des muscles plats.
➢ APOPHYSE : Saillie à la surface d’un os
➢ ARTICULATION : Union de 2 os entre eux.
➢ BASSIN : Ensemble osseux formé par les 2 os iliaques et le sacrum
➢ BREVILIGNE : Brièveté des membres et grande taille relative du tronc.
➢ CAPSULE ARTICULAIRE : manchon fibreux servant à maintenir les
surfaces articulaires.
➢ CARTILAGE : Tissu nacré et lisse recouvrant les surfaces osseuses des
articulations mobiles. Il ne subsiste à l’âge adulte qu’au niveau des
oreilles et du nez.
➢ CARTILAGE DE CROISSANCE : Mince couche s’interposant entre 2
os durant toute la durée de la croissance de l’os. Elle persiste tant que l’os
n’a pas terminé sa croissance finale.
➢ CENTRE DE GRAVITE : Point d’application de l’ensemble de la
pesanteur (se situe un peu en dessous du nombril)
➢ CEINTURE PELVIENNE : Segment d'union du membre inférieur au
tronc, dont le squelette est constitué par les os iliaques unis en avant par la
symphyse pubienne et en arrière par le sacrum.
➢ CEINTURE SCAPULAIRE : Segment d'union du membre supérieur
avec le thorax, dont le squelette est constitué en avant par la clavicule,
appuyée sur le manubrium sternal et en arrière par l'omoplate.
➢ CONGRUENCE : Emboîtement plus ou moins complet des surfaces
articulaires. (exemple: l'épaule a une faible congruence et peut plus
facilement se déboîter).

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➢ CYPHOSE : Courbure du rachis à convexité postérieure (Ex: dos rond)
➢ DIAPHYSE : Partie moyenne d’un os long.
➢ EPIPHYSE : Extrémité d’un os long.
➢ EXTENSION : Mouvement qui porte en arrière de la position
anatomique.
➢ FASCIA : Membrane de tissu conjonctif enveloppant des groupes de
muscles ou des organes qu'elle maintient.
➢ FIBRES MUSCULAIRES : Les muscles du squelette sont formés de
fibres musculaires, très longues, très fines et contractiles.
➢ FLEXION : Mouvement qui porte en avant de la position anatomique.
➢ HYPERTROPHIE : Augmentation de volume du muscle.
➢ INSERTION MUSCULAIRE : Emplacement ou le muscle s’attache.
➢ LIGAMENT : Un ligament est une courte bande de tissu conjonctif
fibreux composée principalement de longues molécules de collagène.
C'est une structure extrêmement solide. Les ligaments connectent les os à
d'autres os dans des articulations et font parties de ces articulations (Ils ne
relient pas les muscles aux os ; ceci est la fonction des tendons).
➢ LONGILIGNE : Se dit du morphotype caractéristique de la longueur des
membres et la brièveté du tronc.
➢ LVCP / LVCA: Ligament vertébral commun antérieur/ postérieur
➢ MENISQUE : au niveau du genou ce sont des fibro cartilages semi
lunaire qui améliorent la congruence de l’articulation.
➢ MOYEN D’UNION : au niveau des articulations, il en existe 3 types :
la capsule articulaire, le tendon et les muscles.
➢ MUSCLE : Les muscles sont une forme contractile des tissus des
animaux. Ils forment l'un des quatre types majeurs de tissus : les autres
étant le tissu épithélial, le tissu conjonctif, le tissu nerveux.
➢ MYOLOGIE : La myologie est une partie de l'anatomie qui traite des
muscles.
➢ POSITION ANATOMIQUE : position de référence pour l’étude des
mouvements. Debout, pieds joints, paumes de mains ouvertes, bras le long
du corps
➢ PRONATION : Mouvement de rotation interne du poignet, les paumes
de main sont tournées vers le bas. (pronation=prendre).
➢ PROPRIOCEPTION : Connaissance des parties du corps et de l’espace
sans que l’individu ait besoin de le vérifier avec ses yeux.
➢ RACHIS : Autre nom donné à la Colonne vertébrale.
➢ RETROPLUSION : Mouvement d’un membre ou partie du corps qui se
projette en arrière du plan anatomique.
➢ RETROVERSION : Bascule du bassin, les fesses se resserrent les crêtes
iliaques basculent en arrière.
➢ SUPINATION : Mouvement de rotation externe du poignet, les paumes
de main sont tournées vers le ciel.

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➢ SYNERGIE : Association de plusieurs organes de plusieurs muscles dans
l’accomplissement d’une même fonction.
➢ SYSTEME LOCOMOTEUR : L’acte moteur : pour effectuer un geste,
il faut un processus neuromusculaire, un ensemble d’os, d’articulations,
de muscles, de nerfs, et un apprentissage pour affiner ce geste.
➢ SYNOVIALE : Membrane mince se différenciant de la face profonde de
la capsule articulaire. Elle sécrète un liquide lubrifiant : la synovie.
➢ TENDON : Les tendons sont des cordons fixés sur les parties du squelette
offrant une prise aux muscles.
➢ VERTEBRES : Os de la colonne vertébrale (rachis) traversé en son
centre par la moelle épinière. La colonne vertébrale comprend 33 à 34
vertèbres : 7 cervicales, 12 dorsales, 5 lombaires, 5 sacrées soudées,
formant le sacrum, 4 à 5 vertèbres-coccygiennes également soudées entre
elles et formant le coccyx.

Toutes ces définitions ne sont ici présentes que pour rappeler l’importance de
la compréhension du vocabulaire que l’on emploie dans nos séances.
L’apprentissage par cœur ne saurait être un critère à lui seul de réussite si il
n’est pas mis en relation avec la pratique.
Les définitions sont là pour nous aider à mieux comprendre tout ce que nous
faisons et tout ce que nous disons.

APPRENDRE C’EST BIEN COMPRENDRE C’EST MIEUX !

Merci à tous, bonne continuation…

By F.B

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