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MASTER 2 PALEOANTHROPOLOGIE
DR. ASSI
Les caractères utilisés pour la détermination de l'âge dépendent des différentes phases de la
croissance (enfants, adolescents, adultes). Il faut en tout cas vérifier en premier lieu la
variabilité, avec l'âge, des caractères sur des individus dont l'âge est connu. N'entrent donc
pratiquement en considération que des populations récentes. Il existe des différences
ethniques et diachroniques dans le rythme de l'évolution ontogénétique. En particulier,
l'accélération de la croissance, ces derniers temps, sous l'effet de l'amélioration de
l'alimentation et de celle d'autres conditions de la vie, joue un rôle. Il est donc recommandé
de choisir, dans la mesure du possible, non des populations de référence étudiées ces
dernières années, mais des populations plus anciennes qui l'ont été ou devront l'être de façon
méthodique et satisfaisante.
Ce que nous diagnostiquons sur des squelettes à partir d'études sur des populations récentes,
ce sont les stades correspondants de l'âge biologique (âge du développement). Mais nous
mettons, en fait, au même niveau, les étapes correspondantes de l'âge chronologique
(nombre d'années). Jusqu'à présent, il n'a pas été possible d'établir et de corriger les
décalages entre les deux. On ne peut donc pas prendre en considération les différences qui
existent entre les différentes populations dans les processus de maturation et de
vieillissement. Il existe une forte variabilité individuelle des transformations dues à l'âge sur
le squelette. Des individus dont le potentiel somatique a permis une plus grande longévité ne
présentent pas nécessairement un squelette « âgé ». Alors qu’un individu décédé jeune peut
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avoir un squelette usé, et un individu mort à un âge avancé, un squelette qui paraît jeune, ce
qui constitue un paradoxe ostéologique.
Pour cette raison, il ne sera jamais possible de déterminer l'âge du décès d'après le squelette
aussi sûrement que peut le faire la démographie récente d'après des documents écrits.
Un diagnostic de l'âge devra donc toujours être indiqué pour chaque individu avec des
marges d'erreur qui pourront même être, dans certains cas, dépassées.
Moyennant des erreurs systématiques ayant plus ou moins de poids, la population totale
peut paraître plus jeune ou plus âgée qu'elle ne l'est réellement. On travaille actuellement à
l'élimination de telles sources d'erreurs.
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Ainsi relèvera-t-on le stade d'évolution suivant : il y a tout d'abord formation de la couronne
dentaire, commençant par la surface de mastication future, ensuite celle du collet, puis de la
racine ; les racines croissent jusqu'à leur forme définitive, puis l'apex se ferme. Ceci
s'applique aussi bien aux dents de lait qu'aux dents définitives.
La détermination de l'âge d'après les dents se fait de façon plus sûre et plus différenciée pour
les jeunes enfants que pour les enfants plus âgés. Pour un diagnostic plus sûr de l'âge, il est
recommandé, pour les enfants à partir de 12 ans environ, de faire entrer en ligne de compte
des critères d'ossification.
Pour établir le degré d'évolution de toutes les dents en place dans les maxillaires, il est
nécessaire d'avoir recours à la radiographie.
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Figure 35 : Stades d’éruptions dentaires (Denture temporaire à droite / Denture permanente à gauche)
Celle-ci varie cependant très fortement, l'éruption des dents se faisant aujourd'hui dans un
ordre différent de celui existant à l'époque préhistorique et au début du Moyen Age.
Tableau 1 : Formation des dents temporaires et permanentes et temps d’éruption (Logan et Kronfeld
légèrement modifié par Mc Call et Shour, dans Woelfel et Scheid, 2007)
S'il n'y a ni maxillaires, ni dents, on essaiera d'obtenir des indices sur l'âge des enfants par le
biais de l'ossification du crâne et du squelette post-crânien. Les diagnostics d'âge ne seront
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alors pas aussi précis qu'à partir des dents et l'on devra se contenter d'une classification plus
grossière. On tiendra compte avant tout des critères suivants :
— Au cours des trois premiers mois de la vie, il y a fermeture de la fontanelle lambdatique
et des fontanelles ptériques ;
— avant le 9e mois, il y a en règle générale soudure de (grande aile du shénoïde ??) ;
— au cours de la 1ère année, il y a fermeture de la fontanelle astérisque et soudure des deux
moitiés de la mandibule ;
— au cours des deux premières années, il y a fermeture de la fontanelle bregmatique et de la
suture frontale (suture métopique) (dans des cas exceptionnels, elle reste ouverte même à
l'âge adulte sous forme de métopisme), et il y a soudure des deux moitiés des arcs
vertébraux ;
— avant la fin de la 3e année, il y a en règle générale soudure entre les partes latérales et la
pars basalis de l'os occipital ;
1- Suture métopique ;
2- Suture sagittale ;
3 et 6- Suture lambdoïde ;
4 Suture mendosale ;
5 Suture occipitale-mastoïdienne ;
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— au cours de la 4e année, il y a soudure des arcs vertébraux avec le corps vertébral ;
— avant la fin de la 6e année, il y a fermeture de la suture entre l'écaille et les parties
latérales de l'os occipital ; il y a également soudure des branches du pubis et de l'ischion de
l'os iliaque.
La longueur et le degré de développement des os du squelette post crânien donnent
également des renseignements sur l'âge. Mais dans ce cas, il faut renoncer à une
détermination exacte de l'âge et ne travailler qu'à partir d'une division grossière par tranche
de 5 ans. On recommandera alors de tenir compte, avant tout, de la longueur des os longs
des membres supérieurs et inférieurs.
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Tableau 2 : Synostoses des épiphyses et diaphyses des os longs
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Le relief des facettes symphysaires
La surface doit être bien conservée. En raison des changements de la facette à la suite de
naissances, ce caractère ne devra être utilisé que pour les hommes. Il n'en sera tenu compte
chez les femmes que pour les sujets jeunes.
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Tableau 3 : Photographies de la surface articulaire symphysaire pubienne gauche permettant l’estimation de
l’âge au décès d’un individu (d’après Suchey et Brooks, 1990)
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Tableau 5 : Aspect et modification de l’os trabéculaire de l’extrémité supérieure du fémur par phases et par
tranches d’âge, d’après Ascadi et Nemeskeri (Ascadi et Nemeskeri, 1970). Les âges moyens et les déviations
standards sont exprimés en années. Les intervalles d’âges correspondent avec + ou -3 fois la valeur de la
déviation standard. NE, non évalué.
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- 3ème Stade : La raréfaction du tissu osseux se poursuit dans la cavité médullaire qui atteint
presque la ligne de suture métaphyso-épiphysaire. Des fragments de travées osseuses
persistent le long des corticales de la diaphyse. Une cavité s’est formée dans la grosse
tubérosité.
- 4ème Stade : La cavité médullaire atteint le sommet de la ligne métaphyso-épiphysaire. La
cavité présente dans la grosse tubérosité n’est plus séparée du canal médullaire de la
diaphyse que par la ligne de suture épiphysaire qui est bien visible. Dans la tête articulaire le
réseau spongieux est lâche.
- 5ème Stade : Les travées sont rares dans la grosse tubérosité, plus nombreuses que lâche
dans la tête articulaire. Le canal médullaire s’étend largement dans la métaphyse jusqu’à la
ligne de suture métaphyso-épiphysaire. Les corticales sont amincies.
- 6ème Stade : L’extrémité proximale de l’humérus est pratiquement vide. On observe les
restes de la ligne de suture métaphyso-épiphysaire, ainsi que quelques travées d’os
spongieux dans la tête articulaire proprement dite. Les corticales sont très minces.
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A- Division des sutures principales du crâne (H. Vallois, 1937)
B- Les stades de fermeture des sutures d’après P. Broca
On établit un coefficient de fermeture des sutures, de la façon suivante : pour l'ensemble des
16 sections des sutures coronale, sagittale et lambdoïde, on détermine le degré de fermeture
de la suture suivant le schéma de Broca et l'on calcule ensuite la valeur moyenne à partir des
différentes valeurs observées.
[(Ʃ C1…C3 d) + (Ʃ C1…C3 g) + (Ʃ S1…S4) + (Ʃ L1…L3 d) + (Ʃ L1…L3 g)]
Index (Ascadi et nemeskeri) =
16
Si le crâne est conservé dans son entier, on éclairera les différentes sections des sutures à
l'aide d'une petite lampe introduite dans le trou occipital.
L'oblitération moyenne correspond aux phases suivantes :
Tableau 6 : Phases et valeurs moyennes d’oblitération suturale
Phases Valeurs moyennes Description suturale
I 0 - 1,5 Suture ouverte
Il reste un petit espace entre les berges osseuses
II 1,6 - 2,5 Suture fermée
Mais clairement visible comme une ligne continue, souvent en zigzag
III 2,6 - 2,9 La ligne suturale devient plus mince avec moins de zigzag et parfois
interrompue par une parcelle d’oblitération complète
IV 3,0 - 3,9 Seules quelques lignes indiquent l’endroit de la suture
V 4 Suture complètement disparue sa localisation n’est plus reconnue
Lorsque les stades de développement des différents caractères ont été déterminés, on peut
établir l'âge en utilisant les tableaux de Sjôvold 1975 (Voir document annexe). Ils tiennent
compte de toutes les combinaisons de caractères et de stades, de la variabilité liée aux
changements d'âge et des indications pratiques de calcul données par Nemeskéri. Pour les
sujets pris individuellement, il faut ajouter les marges d'erreur indiquées dans les tableaux.
Pour des analyses paléo-démographiques, la division en classes d'âge par tranche de 5 ans
est recommandée. Pour pouvoir établir les coefficients de synostose des sutures suivant
Nemeskéri, il faut que les sutures coronale, sagittale et lambdoïde soient très largement
conservées.
En complément, mais avec prudence, on peut encore recourir à d'autres indices pour un
diagnostic de l'âge, en tenant compte de toute une série de phénomènes de dégradation et de
maladies en rapport avec l'âge.
Pour les jeunes adultes, l'ossification peut donner des indications complémentaires. Par
exemple, l'épiphyse sternale de la clavicule se soude relativement tard avec le corps (Bass,
1970 ; Szilvassy, 1978) ; il en est de même pour l'épiphyse distale du radius et de l'ulna et
pour l'épiphyse marginale de l'os ilium. L'ossification des plaques cartilagineuses du larynx
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(à vrai dire, rarement conservées), s'effectue jusqu'à un âge avancé (Leopold et von Jagow,
1960 ; Schott, 1961 ; à n'utiliser que pour les hommes).
Degré d'usure des dents, en particulier des molaires. Il faut s'attendre à une très grande
variabilité tenant par exemple au mode d'alimentation et à la constitution individuelle des
dents. Pour les séries importantes, on recommande d'estimer, à partir de l'échantillon, la
corrélation avec l'âge de l'abrasion des dents et d'en tirer une diagnose de l'âge (S. Maples,
1977).
Modification de la spondylose de la colonne vertébrale. Stloukal, Vyhnànek et Rôsing
(1970) ont divisé les modifications spondylosiques en 4 classes et donnent les valeurs
moyennes pour une série de populations du Moyen Age, par classe d'âge et par sexe.
Modifications arthrosiques des articulations des membres (la classification, la répartition
par fréquence et les valeurs moyennes des classes sont données par Stloukal et Vyhnanek,
1975 pour une population slave ancienne).
On trouvera une méthode pour déterminer avec plus de précision l'âge des adolescents et
des adultes à partir des dents dans Gustafson (1966 ; modification de la méthode en vue de
son utilisation pour du matériel dentaire préhistorique par Vlček et Myklas, 1975 ; v. aussi
Johannson, 1971). Mais celle-ci exige, entre autre, la confection de coupes dentaires, ce qui
prend du temps. Elle n'est pas utilisable pour des recherches sur des séries, mais elle l'est
pour des diagnostics d'âge ou l'identification d'individus pris isolément et, par exemple,
importants sur le plan historique.
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II- METHODES OSTEOLOGIQUES DE DETERMINATION DU SEXE
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2-1- Le bassin (os coxae)
Les caractères morphologiques du bassin, à eux seuls, apportent des renseignements
suffisants.
2-1-1- Caractères morphologiques
Chez le sujet masculin
Différentes particularités morphologiques caractérisent le bassin masculin :
- Il est plus haut ;
- le grand bassin (pelvis major) est moins évasé ;
- la crête iliaque (crista iliaca) est plus contournée en « S » ;
- la fosse iliaque (fossa iliaca) est plus haute, moins étalée;
- le trou obturé (foramen obturatum) est ovalaire ;
- l'arcade pubienne (arcus pubis) est étroite ;
- la grande échancrure sciatique (incisura ischiadica major) est plus étroite ;
- la hauteur de la grande échancrure sciatique est plus petite
- l'ischion (os ischii) plus étroit
- la surface quadrilatère (corpus ossis ischii) est plus large
- l'épine sciatique (spina ischiadica) plus aplatie
- la coupe de la branche horizontale du pubis, prismatique (rámus superior ossis pubis)
Le bassin masculin ne possède pas de sillon préauriculaire (sulcus praeauricularis) ni de
cavité rétro-symphysaire et l'arc composé forme une courbe unique.
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Figure 41 : Caractères morphologiques de l’os coxae, pour la détermination du sexe.
A et C : Os masculin ; B et D : Os féminin / (A et B) En haut : Crête iliaque (crista ilica) ; Au-dessous (face
interne) / C et D : Vue antérieure.
Selon Novotný (1972), le sulcus praeauricularis permet d'estimer correctement le sexe dans
80 % des cas, la forme de l’incisura ischiadicu major dans 70 %, la margo inferior ossis
coxal (bord inférieur de l'os coxal) dans 62 %, l'arc composé dans 60 %.
En s'inspirant de la technique proposée par Acsàdi et Nemeskéri (1970), on peut distinguer 5
catégories pour chaque caractère : hypermasculin (+ 2), masculin (+1), intermédiaire (0),
féminin (-1), hyperféminin (- 2).
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Caractère Poids Hyperféminin Féminin Intermédiaire Masculin Hypermasculin
-2 -1 0 +1 +2
Sulcus prae- 3 profond plus plat indiqué présent Absent
auricularis bien délimité moins bien seulement
délimité sous forme
de traces
Incisura 3 très vaste vaste intermédiaire en forme de très étroite
ischiadica major en forme de U en forme de U V en forme de V
Angulus pubis 2 angle fortement obtus tendant sensiblement faiblement Fortement
obtus et arrondi vers angle droit à angle aigu, en aigu, en
droit forme de A forme de A
Arc composé 2 Double Courbure
courbure unique
Os coxae 2 bas, large, avec caractères Forme caractères haut, étroit,
ala ossis ilii féminins intermédiaire masculins relief
élargie et un un peu moins moins musculaire
relief musculaire marqués marqués marqué
peu / marqué
Foramen 2 triangulaire Triangulaire Forme pas ovalaire ovalaire
Obturatum avec des classifiable bord arrondi
bords aigus
Corpus ossis 2 très étroite étroite moyenne large très large
Ischii avec peu avec un tuber
d'empreinte du ischiadicum
tuber fortement
ischiadicum développé
Crista iliaca 1 en forme de en forme de S intermédiaire S net S accusé
S très plat aplati
Fossa i1iaca 1 très basse, Basse large moyennement Haut étroite très haute
large haute et large étroite
Pelvis major 1 très large large moyen étroit très étroit
Pelvis minor 1 très large large moyen étroit très étroit
Dans ce rapport, ƩW représente la somme des « poids » affectés à chaque caractère (voir
tableau I) et ƩWx la somme de ces poids multipliée par la valeur (de -2, à + 2) attribuée au
caractère pour un squelette donné. Le tableau 8 indique les principaux caractères du bassin
et l'importance de chacun pour la détermination du sexe.
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- Largeur cotylo-sciatique (margo acetabulum) : C'est la distance en ligne droite et en
position, entre le bord postérieur de l'acetabulum et le milieu du bord antérieur de l’incisura
ischiadica major. Il est plus petit chez la femme (fig. 34 D et E).
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Figure 43 : A) les mesures de V. Novotný pour calculer l'indice ischio-pubien (voir le texte). B) forme du
foramen obturatum chez l'homme. C) forme du foramen obturatum chez la femme. D et E) variations du
corpus ossis ischium et de la spina ischiadica (flèche) (voir le texte)
Sur un échantillon comprenant 109 bassins masculins et 115 féminins provenant des
Instituts d'Anatomie de Prague et de Brno, l'indice long, du pubis X 100 long, de l'ischion a
permis de bien classer 86 % des sujets.
Acsàdi et Nemeskéri proposent la classification provisoire suivante : hyperféminin 115-106,
féminin 105-96, indifférent 95-90, masculin 89-80, hypermasculin 79-70.
Selon la technique de Schultz (1930) et de Washburn (1948), le point A se trouve près de la
trace de la synostose du cartilage de croissance, là où le bord inférieur de la faciès lunata
(paroi supéro-latérale de la cavité acétabulaire) croise une ligne qui prolonge vers le bas la
partie inférieure du bord acétabulaire de l'ischion. Avec cette technique, 90 % des os ont été
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bien classés, les bassins féminins ayant une valeur supérieure à 93 (71 avec la technique
Novotný), les os masculins, inférieure à 90 (68 avec la technique de Novotný).
Pour déterminer le sexe d'un os, il suffit de remplacer chaque mesure indiquée dans la
formule de la fonction par la valeur correspondante relevée sur le spécimen, de faire les
opérations indiquées et de comparer la valeur finale obtenue aux limites données. Par
exemple, pour la première fonction, une valeur inférieure à 40,0 correspondra à un os
féminin. D'autres fonctions discriminantes ont été établies par Day (1975), Howells (1964),
etc.
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2-2- Le crâne
2-2-1- Caractères morphologiques
Figure 41 : Diagnose sexuelle au niveau du crâne (Ferembach et al. 1980 et Buikstra et al. 1994)
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traits principaux permettant la diagnose sexuelle. On appliquera le même procédé que pour
le bassin pour déterminer le degré de féminité ou de masculinité du crâne considéré.
Tableau 10 : Les caractères morphologiques du crâne, pour la détermination du sexe.
Caractère Poids Hyperféminin Féminin Intermédiaire Masculin Hypermasculin
-2 -1 0 +1 +2
CRANIUM
Glabella (fig. ) 3 très faible légèrement moyenne marquée très forte (4-5)
(0) marquée (1) (2) (3-4)
Proc.mastoideus 3 très petit petit moyen grand très grand
pointu arrondi
Relief du planum 3 lisse ligne nuch. sup. 1igne nuch. grande Arrondi très
nuchale faiblement sup.crête occ. fortement fort
indiquée faiblement formée
formée
Processus 3 très bas grêle Bas moyennement intermédiaire Haut fort très haut fort
zygomaticum grêle
Arcus superci- 2 très faible légèrement moyen marqué très fort
1iaris arqué
Tubera frontalia 2 marquées moyennement intermé faibles absentes
et parietalia marquées diaires
Protuberantia 2 très faible (0) Faible (1) Moyenne (2) Forte (3) très forte (4-5)
occipitalis
e x t e r na
(schéma Broca)
Inclinatio 1 vertical Presque vertical Peu incliné légèrement Fortement
frontale fuyant fuyant
Os zygomaticum 2 très bas 1isse Bas 1isse moyennement élevé, surface très élevé
haut , surface irrégulière surface
irriégulière irrégulière
Margo supra 1 bord très Aigu circulaire Intermédiare légèrement bord fortement
Orbitale forma aigu arrondi arrondi, carré
orbitae circulaire légèrement
carré
MANDIBULA 3 gracile moyennement moyenne forte très forte
aspect gracile
Mentum 2 petit petit moyen proéminent fort,
arrondi fort, vu de protubérance
face anguleux bilatérale
Angulus 1 lisse légère sail1ies saillies fortes sail1ies
mandibulae saillie marquées marquées et et rétroversion
légère
rétroversion
Margo inferior 1 mince mince moyen épais épais
Quelques caractères de moindre importance peuvent aussi être signalés. Nous citerons la
direction de l'apex de la mastoïde, verticale chez l'homme, dirigée médialement chez la
femme (Hoshi, 1962), la forme de l'arcade dentaire plus arrondie chez les hommes, plus
elliptique chez les femmes (E. Vlček, 1971) ; la branche verticale de la mandibule plus large
sur les pièces masculines, chez qui le corps mandibulaire est aussi plus épais.
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2-2-2- Caractères métriques
Les mesures retenues pour les fonctions discriminantes et celles sélectionnées par les
analyses factorielles (Clément et al. 1974), sont à l'origine de cette liste.
Les mesures elles-mêmes étant plus discriminantes que les indices, il ne sera tenu compte,
ci-dessous, que des premières. Un ordre décroissant d'importance a été adopté.
Crâne cérébral.
- Longueur et largeur maximales, longueur nasion-basion, hauteur basion-bregma, largeurs
frontales minimale et maximale, dimensions de la mastoïde.
- Capacité crânienne.
Crâne facial.
- Largeur bijugale, hauteur malaire, largeur maxillo-alvéolaire.
- Largeur bizygomatique, hauteurs faciales totale et supérieure, longueur basion-prosthion.
Mandibule.
- Hauteur de la symphyse, épaisseur réelle du corps mandibulaire entre M1 et M2 (Piquet,
1956).
- Largeur bigoniaque, longueur de la mandibule, longueur de la branche montante.
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Moyenne des hommes : 302,25 ; moyenne des femmes : 272,60 ; valeur discriminante
287,43.
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II est bien évident que l'on ne peut donner une limite, entre os masculins et os féminins,
valable pour toutes les séries. Ainsi, le diamètre maximum de la tête du fémur est en
moyenne de 46,05 ± 0,19 sur les os portugais masculins et 39,92 ± 0,17 chez les os féminins
(Tamagnini et al. 1949) alors que chez les noirs nord-américains (selon Thieme et Schull,
1957, voir aussi Genoves 1962) ces mêmes moyennes sont respectivement 57,17 et 41,52.
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III- METHODES OSTEOLOGIQUES DE DETERMINATION DE L’ORIGINE
ETHNIQUE
Tableau 11 : Répartition des sous-groupes ethniques selon les continents. D’après Vallois
Europe Afrique Asie Océanie Amérique
Australoïde Vedda Australienne
Mélanoderme Ethiopie Mélano-Idienne Negrito-
Mélano- Philippine
Africaine Mélanésienne
Négrille
Khoisan
Leucoderme Nordique Méditerranéenne Aïnou
Est-Européenne Annatolienne
Dinarique Touranienne
Alpine Sud-orientale
Méditerranéenne Indo-Afghane
3-1- La craniologie
Cette méthode est un procédé radio-tomographique. Elle permet de définir des coordonnées
situant un point dans les 3 plans de l’espace.
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Pour que chaque point puisse évoluer librement, il faut trouver un plan ou ligne indépendant
de la paroi crânienne. On a constaté que la paroi vestibulaire est un élément fixe chez les
différents vertébrés, c’est pourquoi on va utiliser comme plan de référence horizontal, le
plan du canal semi-circulaire horizontal. La direction vertico-frontale est celle d’un plan
perpendiculaire au précédent et au plan sagittal passant par le vestibion. Le plan sagittal
médian est quand à lui perpendiculaire aux deux autres. Les axes étant orientés vers
l’arrière, vers le haut et vers la gauche du crâne. C’est l’orientation vestibulaire.
Les études comparatives de la morphologie cranio-faciale, conformément à ces différents
plans définis, permet de fournir des éléments importants :
- La morphologie crânio-faciale des Européens est éloignée de celle des Japonais et des
Aïnous (ou Utari, situés au nord du japon). Ces derniers montrent notamment un
aplatissement au niveau de la région faciale supérieure, un neurocrâne postérieur plus
développé et un prognathisme plus marqué.
- De grandes similitudes rapprochent les Aïnous et les Japonais : il y a beaucoup plus de
ressemblance générale entre ces deux populations qu’entre les Européens et les Aïnous. La
morphologie crânio-faciale des Aïnous, en orientation vestibulaire, tend à confirmer leur
appartenance au groupe mongoloïde.
- Les mélanodermes Africains et Mélanésiens diffèrent surtout par la position du
splanchnocrâne [os de la face (os lacrymaux, nasaux, maxillaire et mandibulaire,
zygomatiques, palatins, cornets nasaux inférieurs, vomer, hyoïde) et les osselets de
l’oreille moyenne], davantage que par la forme de celui-ci. En effet, les Mélanésiens
présentent une rotation antéro-postérieure de la face associée à une avancée du
splanchnocrâne.
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- Entre les Australiens et les Mélanésiens, les différences sont également liées en grande
partie à une rotation faciale globale chez les mélanésiens. De plus, les éléments faciaux
sont positionnés plus bas par rapport aux axes chez les Australiens.
- Les mélanodermes Africains et les Australiens présentent un fort prognathisme par rapport
aux Européens. Ce phénomène est en partie lié au recul de la zone faciale supérieure et de
la région symphysaire.
- Chez les Australiens, le splanchnocrâne et le neurocrâne antérieur sont abaissés dans les
deux axes.
3-2- La craniométrie
La craniométrie est d’une grande utilité dans l’étude des populations. C’est une méthode
systématique et élective de mesure en fonction de points osseux précis.
Les mesures effectuées sur le crâne n’auront de valeur que si l’on définit un plan de
référence. Le crâne sera donc orienté selon un plan spécifique, le plan de Frankfort à l’aide
d’un craniphore. On pourra donc étudier le crâne sous différentes faces ou norma : Facialis,
latéralis, axialis, occipitalis, verticalis et basilis.
Br
Eu
Gl
Gl Op
Na Dac Dac
Na Dac La
Or Zy
Or In
Zy
Sn
Pro Sn
Pro
Pog Pog Go
Gn Gn
Figure : Les différents points craniométriques en norma latéralis et verticalis
- Glabelle (Gl) : Point le plus antérieur du plan sagittal inter-sourcilier
- Nasion (Na) : Intersection du plan sagittal et de la suture fronto-nasale
- Dacryon : Intersection entre l’os frontal, l’os unguis (os lacrymal) et l’apophyse montante
du maxillaire
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- Euryon (Eu) : Point du pariétal le plus éloigné du plan sagittal
- Bregma (Br) : Intersection des sutures coronale et sagittales
- Lambda : Intersection des sutures sagittales et lambdoïde
- Opisthocranion : Point médian le plus reculé du crâne en partant de la glabelle
- Basion : Point le plus antérieur du bord du trou occipital
- Opisthion (Opis) : Point le plus éloigné de la glabelle dans le plan sagittal
- Inion : Sommet de la protubérance occipitale externe
- Point orbital (Or) : Point le plus inférieur de l’orbite
- Point sous-nasal (Sn) : Point situé au-dessus de l’épine nasale antérieure
- Prosthion (Pr) : Point le plus inférieur de la portion alvéolaire du maxillaire entre les
incisives centrales supérieures
- Zygion (Zy) : Point le plus externe de la face externe de l’arcade zygomatique
- Pogonion (Pog) : Point médian le plus inférieur de l’éminence mentonnière
- Gnathion (Gn) : Point le plus inférieur et médian du rebord inférieur de la symphyse
- Gonion (Go) : Point le plus saillant latéralement de l’angle mandibulaire
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- Largeur nasale : La plus grande distance horizontale entre les deux bords latéraux de
l’échancrure piriforme
Mensurations de la cavité orbitaire
- Largeur orbitaire : Le plus grand axe transversal oblique de haut en bas partant du
dacryon
- Hauteur orbitaire : Distance maximale entre le bord inférieur et supérieur perpendiculaire
à la largeur orbitaire
- Diamètre inter-orbitaire : Entre les 2 dacryons
Mensurations de la mandibule
- Hauteur de la branche mandibulaire : Distance entre 2 plans, l’un passant par la base de la
mandibule et l’autre par le sommet du condyle
- Longueur totale de la mandibule : Distance entre deux plans verticaux, l’un tangent au
pogonion et l’autre tangent à la face postérieure du condyle
- Largeur minimum de la branche montante : Largeur minimum entre les bords antérieurs
et postérieurs
- Hauteur symphysaire : Distance entre 2 plans horizontaux l’un passant par le gnathion
l’autre par le point osseux inter-incisif le plus élevé
- Hauteur de l’échancrure coronoïde : perpendiculaire abaissée du plan tangent au bord
supérieur du condyle et du bord supérieur de l’apophyse coronoïde, jusqu’au fond de
l’échancrure
- Hauteur du corps mandibulaire : Prise au niveau du trou nourricier – Diamètre entre le
rebord alvéolaire- rebord basilaire
- Epaisseur du corps mandibulaire : Prise au même niveau que la hauteur
- Largeur bicondylienne : Diamètre entre les 2 bords externes des condyles
- Largeur bigoniaque : Diamètre maximum entre les faces externes des angles goniaques
Mensurations mentonnières
Angle mentonnier : Angle formé par la ligne tangente à la branche horizontale et la ligne
pogonion-rebords incisifs inférieurs
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- Crâne étroit ou allongé : Dolichocéphale ≤ 74,9 = Négroïde
- Crâne mésocrâne de 75 à 79,9 = Khoisanoïde
- Crâne large : Brachycrâne ≥ 80 = Caucasoïde, mongoloïde
Indices crâniens verticaux (ICV) :
- ICV1 : Permet d’apprécier le développement en hauteur du crâne par rapport à la
longueur. ICV1 = Diamètre basilo bregmatique X 100 / Diamètre antéro-postérieur
Chamaecrâne (rampant à terre) : Jusqu’à 69,9 = Khoisanoïde
Orthocrâne : 92 à 97,7 = Négroïde
Hypsicrâne (hauteur): ≥ à 75 = Caucasoïde, mongoloïde
- ICV2 : Permet d’apprécier le développement en hauteur du crâne par rapport à la largeur.
ICV2 = Diamètre basilo bregmatique X 100 / Diamètre transverse maximum
Tapéinocrâne (peu élevé): Jusqu’à 91,9
Métriocrâne : 92 à 97,9 = Négroïde, Khoisanoïde, Caucasoïde femelles
Acrocrâne (haut) : ≥ à 98 = Négroïde, Caucasoïde mâles
Indice fronto-pariétal (IFP): Diamètre frontal minimum X 100 / diamètre frontal
maximum
- Sténométopes (fronts étroits): Jusqu’à 65,9
- Métrio-métopes (fronts moyens) : 66 à 68,9 = Khoisanoïde
- Eury-métopes (fronts larges) : ≥ à 80 = Négroïde, Caucasoïde, mongoloïde
Crâne facial
Indice facial supérieur (IFS): Hauteur face supérieure X 100 / diamètre bizygomatique
- Hypereuryène : Jusqu’à 44,9
- Euryène : 45 à 49,9 = Khoisanoïde
- Mésène : 50 à 54,9 = Négroïde
- Leptène : 55 à 59,9 = Caucasoïde
- Hyperleptène : ≥ à 60
NB : Les chiffres les plus petits correspondent aux faces les plus larges
Indice facial total (IFT) : Hauteur totale de la face X 100 / Diamètre bizygomatique
- Hypereuryprosope (face très large) : Jusqu’à 79,9
- Euryprosope (face large) : 80 à 84,9 =
- Mésoprosope (face moyenne) : 85 à 89,9 =
- Leptoprosope (face étroite) : 90 à 94,9 =
- Hyperleptoprosope (face très étroite) : ≥ à 95
Indice Orbitaire (IO) : Hauteur orbitaire X 100 / diamètre orbitaire
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- Chamaeconque (orbite bas, ramassé): Jusqu’à 75,9 = Khoisanoïde
- Mésoconque (orbite moyen) : 76 à 84,9
- Hypsiconque (orbite haut) : ≥ à 85 : Négroïde, Caucasoïde, mongoloïde
Indice nasal (IN) : Largeur du nez X 100 / hauteur du nez
- Leptorhyniens : Jusqu’à 46,9 = Caucasoïde
- mésorhyniens : 47 à 50,9 = Caucasoïde
- Platyrhyniens : 51 à 57,9 = Négroïde, Khoisanoïde
- Hyperplatyrhyniens : ≥ à 58
Indice mandibulaire (IM) : Il décrit le cadre dans lequel s’inscrit la mandibule et il
détermine sa longueur relative
IM = Longueur totale de la mandibule X 100 / Largeur bicondylienne
- Brachygnathe : ≤ à 85 = Caucasoïde, Mongoloïde
- mésognathe : 85 à 89 = Khoisanoïde
- Dolichognathe: ≥ 90 = Négroïde
Indice palatal (IP) : Largeur du palais X 100 / longueur du palais
- Leptostaphyline : ≥ 79,9 = Négroïde, Caucasoïde
- Mésostaphyline : 80 à 84,9 = Caucasoïde
- Brachystaphyline: ≤ à 85 = Khoisanoïde
La craniométrie nous permet de conclure sur des caractères généraux des différentes
populations. Mais chacune des populations différentielles dans ces sous-groupes.
Tableau 12 : Caractères généraux du groupe mélanoderme
Crâne Dolichocéphale
Face - Front fuyant de faible diamètre avec bosse frontale unique et médiane dans les 2 sens
- Arcades sourcilières de moyennes à très forte
- Orbites hautes et rondes
- Forte à très forte platyrhinie
- Gouttière sous-nasale arrondie
- Dépression sous-glabellaire moyenne très forte
Prognathisme Fort prognathisme, le massif facial est en avant
Arcades dentaires En forme de parabole
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Tableau 13: Caractères généraux du groupe xanthoderme
Crâne Indice céphalique variable
Face - Face très large (Euryprosope)
- Pommettes rejetées vers l’avant et dilatées verticalement et transversalement
- Ouverture nasale étroite, pas de platyrhinie
- Pas de visière sus-orbitaire
- Orbites hautes et rondes
- Gonions marqués
Arcades dentaires Semi-circulaire avec élargissement et raccourcissement d’avant en arrière
CONCLUSION
L’anatomie, en tant que discipline scientifique dotée de méthodes et d’un langage propre,
permet, grâce aux longues recherches fructueuses de ses précurseurs, de procéder à une
meilleure exploration de l’organisme des êtres vivants, mais également de l’architecture
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squelettique après la mort. Lesquels éléments ostéologiques dont l’analyse observationnelle
et morphométrique témoigne d’une grande variabilité constitutionnelle, ont largement
inspiré divers auteurs qui ont pu, selon des approches spécifiques, déterminer des méthodes
d’estimation de l’âge, du sexe et de l’origine ethnique. Ces méthodes d’ostéologie humaine
qui présentent toutefois des marges d’erreurs encore non négligeables sont toujours en cours
de perfectionnement ou d’affinement. Cependant, elles demeurent jusque-là, des références
incontournables en anthropologie médico-légale pour l’identification des restes osseux des
victimes de catastrophes et d’éventuels faussaires à démasquer. Elles revêtent également un
caractère important en paléoanthropologie pour identifier et caractériser la variabilité
morphologique ainsi que les caractéristiques évolutives des populations passées et actuelles.
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