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Document 2 Phase
de latence
Phase de
contraction Phase de
relâchement
Le document ci-
contre représente Une secousse Amplitude
A B C D
l’enregistrement musculaire
Document 3
1. Décrivez les résultats obtenues, puis établir la relation entre l’intensité de l’excitant et l’amplitude de la
réponse
Réponses
1
L'excitation (I1 et I2 ) ne donne pas de réponse. Cette excitation est donc
inefficace, le seuil d'excitation n'étant pas encore atteint.
A partir de l'excitation (I3) (Seuil d'excitabilité), on enregistre une réponse dont l'amplitude
augmente progressivement. Cette augmentation de l'amplitude est consécutive au recrutement d'un
nombre croissant d'unités musculaires. C'est la loi de recrutement.
Quand l'intensité d'excitation atteint une valeur maximale (I11), l'amplitude de la réponse
reste constante même si l'intensité de l'excitation continue d'augmenter, car toutes les unités
constituant le muscle se contractent.
Il y'a donc une relation entre l'intensité de l'excitation et l'amplitude de la réponse:
On obtient une réponse minimale du muscle lorsque l'intensité de l'excitant atteint le seuil
d'excitation qu'on appelle rhéobase. A partir de ce seuil, toutes les excitations sont efficaces et
l'amplitude de la réponse augmente avec l'augmentation de l'intensité de l'excitation.
2) Réponse du muscle à plusieurs excitations
Document 4
Figure 1
Document 5
Document 6
fatigue)
Conclusion
la Le muscle squelettique strié est caractérisé par les !
caractéristiques suivantes : excitable, conductible, contractile, tétanisable et
fatigable.
III- Les phénomènes accompagnantes la contraction musculaire
1) Les phénomènes Thermiques
Document 7 Il est bien connu qu'un exercice physique réchauffe ; la contraction des muscles s'accompagne donc d'une
production de chaleur. Cette production de chaleur peut être étudiée de façon précise au moyen d'aiguilles thermo-électriques,
aiguilles qui sont formées deux métaux différents (cuivre, nickel) soudés bout à bout.
Une des aiguilles étant introduite dans le muscle au repos, l'autre est maintenue à une température constante.
La différence de température à laquelle sont les deux soudures se traduit par la production d'un courant électrique enregistré
par un oscillographe et dont l'intensité est proportionnelle à la température du muscle.
Figure 1 Figure 2 Figure 2
(1= chaleur de contraction)+ (2= chaleur de relâchement) = 3 chaleur initial 4= chaleur retardée
Fig (1) Montage expérimental pour mesurer le dégagement de chaleur. 1. Analysez les deux graphiques
Fig (2) dégagement de chaleur par un muscle placé dans un milieu riche en oxygène. 2.Quel serait l’origine de la chaleur initiale et de la
Fig (3) dégagement de chaleur par un muscle placé dans un milieu pauvre en oxygène.
chaleur retardée ?
Réponses 1. Description:
fig 2 : Dans le milieu aérobie le muscle lors de son contraction libère 2 types de chaleurs :
- Chaleur initiale : échappée au cours de la secousse musculaire composée de 2 types chaleurs : chaleur de
contraction (1)et chaleur de relâchement(2).
- Chaleur retardée : libérée après la secousse musculaire.
fig 3 Dans le milieu anaérobie on constate l’absence de la chaleur retardée .
* Déduction :
Il y a deux types de réactions chimiques exothermiques responsables de cette chaleur :
Réactions anaérobies qui dégagent la chaleur initiale , Réactions aérobies qui dégagent la chaleur retardée.
Document 8
Muscle au Muscle en
repos activité
On analyse le sang a
l’entrée et a la sortie Volume de sang 12.220 l 56.325 l
traversant
d’un muscle au repos et O2 utilise 0.307 l 5.207 l
après une activité
musculaire. On obtient CO2 rejeté 0.220 l 5.950 l
1- Comparez les besoins d’un muscle en activité et au repos. Que peut–on déduire
Réponses
1. L’expérience montre que le muscle :
Bénéficie d’une augmentation du débit sanguin qui permet l’intensification des
échanges lorsqu’il est en activité
Utilise beaucoup plus de glucose et d’O2 et produit d’avantage de CO2 lorsqu’il
est en activité.
Ne consomme pas les protides et les lipides mais utilise uniquement le glucose
que ce soit en activité ou au repos.
Ces phénomènes chimiques traduisent l’oxydation du glucose qui produit
l’énergie nécessaire à la contraction musculaire.
Bilan
Bilan La
Laréponse
réponsemusculaire
musculaireààl’excitation
l’excitation:: Phénomènes thermiques::l’activité
Phénomènesthermiques l’activité
musculaire
musculaireest estaccompagnée
accompagnéed'un d'un
Myogramme enregistré
Myogramme enregistré Application
Application dededeuxdeux stimulations
stimulations efficaces
efficaces sur le sur
dégagement
dégagementde delalachaleur
chaleuren endeux
deux
muscle le muscle étapes
étapes: :
UneUne secousse
secousse musculaire La seconde
secondestimulation
stimulation est est appliquée
appliquée pendant
pendant la Chaleur
Chaleurinitiale
initialeauaucours
coursdedelala
isolée
musculaire isolée phase de latence
la phase de la première
de latence secousse secousse
de la première
musculaire musculaire
contraction
contraction
Deux secousses
Deux secousses La seconde stimulation est appliquée après
La seconde stimulation est appliquée après Chaleur
Chaleurretardée
retardéeaprès
aprèslalacontraction
contraction
musculaires isolées l’achèvement de la première secousse musculaire
musculaires
Fusion isolées
incomplète des l’achèvement
La seconde de la
stimulation estpremière
appliquée secousse
pendant la Phénomènes
Phénomèneschimiques
chimiquesetet
deux secousses musculaire
phase de relâchement de la première secousse énergétiques
énergétiques::
Fusion incomplète des musculaire
musculaires La seconde stimulation est appliquée pendant
Fusion
deuxcomplète des deux La seconde
secousses la phasestimulation est appliquée
de relâchement de la pendant
première la
La
Laconsommation
consommationde dedioxygène
dioxygène
secousses musculaires
musculaires phase de contraction de lamusculaire
secousse première secousse La
Lalibération
libérationde dedioxyde
dioxydede decarbone
carbone
musculaire
Fusion complète des La seconde stimulation est appliquée pendant La
Laconsommation
consommationdu duglucose
glucoseetetdes
des
deux secousses la phase de contraction de la première réserves
réservescellulaires
cellulairesen englycogène
glycogène
musculaires secousse musculaire
La
Lalibération
libérationde del’énergie
l’énergienécessaire
nécessaireààlala
contraction
contractionparparoxydation
oxydationdu duglucose
glucose
IV- Structure et ultrastructure du muscle squelettique strié.
Document 10
Fig1 : Schémas de la structure de la fibre musculaire Fig2 : Images numériques d’un muscle strié
Mitochondrie
Myofibrille
sarcolemme
Noyau
Réponses 1. L'observation microscopique montre que le muscle
est constitué de milliers de fibres musculaires, ce sont des cellules de
formes allongée et plurinucléées.
La fibre musculaire de diamètre de 10 à 100um et de longueur pouvant
atteindre plusieurs centimètres, est formée d'un sarcoplasme
renfermant plusieurs noyaux distribués en périphérie.
A partir de l'observation microscopique on constate que le tissu
musculaire montre des striations transversales en plus des striations
longitudinales. C'est pour ça qu'on qualifie le muscle strié de muscle
strié.
3- ultrastructure du muscle: Structure moléculaire des myofilaments.
3 2 1
bande claire est traversée au milieu par une strie Z (de l'allemand zwischen, signifiant "entre"). Chaque bandes sombre est occupée en
son milieu par une zone H (de l'allemand heller, plus pâle).
La zone séparant deux stries Z successives constitue le sarcomère qui représente l’unité structurale et fonctionnelle de la fibre
Document 12
Document 13
Document 14 Le Tableau ci-dessous résume les résultats d’expériences menées sur des extraits de
cellules musculaires in-vitro.
Expériences Conditions expérimentales Résultats
Document 16
A partir de l’analyse du document 1, montrer que le muscle régénère son contenu en ATP et dégager les voies de ce renouvellement.
Réponses
Au cours d’une course rapide, on constate une
augmentation de la concentration sanguine en acide lactique et une
diminution de la concentration de la phosphocréatine et musculaire, alors
que la quantité d’ATP reste constante.
- La constance de la concentration d’ATP au cours de la contraction
musculaire revient à sa régénérescence (renouvellement) par le muscle.
Deux voies toutes anaérobies sont mises en évidence par cette étude :
- la fermentation lactique.
- l’hydrolyse de la phosphocréatine.
2- Les voies de régénération de l’ATP dans la cellule musculaire.
Document 17
Trois expériences A, B e C sont réalisées, sur des muscles de grenouille. A chaque expérience, le muscle est
soumis a des stimulations électriques intenses, a une fréquence élevée, ce qui provoque sa contraction. La durée des excitations est
la même d'une expérience a l'autre.
(phosphocréatine: Un compose phosphore riche en énergie et présent en abondance dans le muscle)
• A: muscle n'ayant subi aucun traitement.
• B: muscle traité par une substance bloquant la glycolyse.
• C: muscle traité de façon à bloquer l'utilisation de la glycolyse et de la phosphocréatine
(phosphocréatine: Un compose phosphore riche en énergie et présent en abondance dans le muscle)
1. En analysant les données de ce tableau, dégager les voies métaboliques de la régénération de l’ATP utilise par le muscle en activité
Réponses
1. Lors d’un effort, une cellule musculaire consomme de très nombreuses molécules d’ATP. Elle régénère ces molécules grâce à
trois voies métaboliques :
Voie 1 : anaérobie Voie2 : anaérobie Voie 3 : aérobie
alactique lactique
Substance utilisée Créatine phosphate + Glucose +ADP Glucose + O2+ ADP
ADP
Produits formés Créatine +ATP Acide lactique + ATP H2O + CO2+ATP
Au cours des premiers minutes d’effort, la régénération de l’ATP met en jeu principalement les voies anaérobies.
Voies rapides anaérobies (anaérobie alactique) :
✓ La voie de la phosphocréatine permet une production rapide, car cette molécule est stockée dans le cytoplasme et peut transférer un groupement
phosphate à l’ADP selon la réaction suivante : PC + ADP→ C+ATP ( créatine kinase )
Remarque : La PC est reconstituée après l’effort avec consommation d’ATP
✓ Une autre voie de régénération rapide d’ATP en anaérobiose est permise grâce à une enzyme spécifique du muscle appelée la myokinase selon la réaction
suivante : ADP + ADP→ ATP + AMP
Voie de moyenne vitesse (anaérobie lactique)
La fermentation lactique prend le relai avec une augmentation de la concentration sanguine d’acide lactique Selon la réaction : Glucose + 2 ADP + 2 Pi → 2
acides lactiques (lactates) +2 ATP
Voie lente (la respiration cellulaire) :
Lors d’un effort prolongé la respiration intervient pour régénérer l’ATP selon la réaction suivante :
C6H12O6 (glucose) + 6 O2+ 36 ADP + 36 Pi → 6 CO2+ 6 H2O +36 ATP
Bilan
Les athlètes effectuant des efforts prolongés ont des
muscles riches en fibres de type I, au métabolisme aérobie. Or ce type de
métabolisme ne permet pas de régénérer suffisamment d' ATP pour
effectuer des efforts très intenses en peu de temps, mais assure la
régénération de I 'ATP pendant longtemps. Ce type de muscles est donc
bien adapté à des efforts prolongés.
Les athlètes d' activités intenses mais de couffe durée, ont des muscles
riches en fibres de type II, au métabolisme surtout anaérobie qui permet
de régénérer l' ATP pendant un temps court, mais devient inefficace dès
que la durée de l'effort dépasse deux minutes. Là aussi les caractéristiques
des muscles sont adaptées à la nature de l'effort réalisé par l'athlète.
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