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THÈME :
ᴥ IMMUNITÉ ᴥ
Coronavirus
SAID JAMELEDDINE
■ Quand on mélange une goutte du sang d’un sujet donneur S1 avec celle d’un
sujet receveur S2, on note une agglutination du sang (l’observation microscopique
montre que les hématies sont accolées par leurs membranes).
■ Quand on mélange une goutte du sang d’un sujet donneur S1 avec celle d’un
sujet receveur S3, on note pas d’ agglutination du sang (l’observation microscopique
montre que les hématies sont isolées).
Les deux sangs de S1 et S3 sont compatibles.
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►Dans les cas de xénogreffe et d’allogreffe on note le rejet de greffe.
Agglutinogène A Agglutinogène B
Hématie
► Il existe dans le plasma des protéines appelées agglutinines, on distingue les agglutinines anti-A et les
agglutinines anti-B .
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►L’agglutination du sang se produit lorsque l’agglutinogène A rencontre l’agglutinine anti-A
et l’agglutinogène B rencontre l’agglutinine anti-B
►Dans le même sang, un agglutinogène ne peut pas coexister avec l’agglutinine correspondante.
► Il existe quatre groupes sanguins qu’on désigne par A, B, AB et O, dont les caractéristiques sont indiqués
dans le tableau suivant
► Pour réaliser une transfusion sanguine on doit appliquer la règle suivante: Les agglutinogènes du donneur
ne doivent pas rencontrer les agglutinines correspondants dans le sang de receveur, d’où les différentes
possibilités de transfusion entre les quatre groupes sanguins
NB
:
4
III- Les marqueurs tissulaires du soi
►Il s’agit des protéines membranaires situées à la surface des cellules nucléées appelées les molécules HLA.
► Les protéines HLA sont codées génétiquement par des gènes formant le Complexe Majeur
d’Histocompatibilité ou le CMH localisés sur l’autosome 6
► Si le donneur et le receveur ont les mêmes HLA (CMH), le greffon est toléré, on dit qu’ils sont
histocompatibles.
►Si le donneur et le receveur ont des HLA (CMH) différents, le greffon est rejeté, on dit qu’ils sont
histoincompatibles.
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I- Les propriétés et les types de l’immunité spécifique
1) Première série d’expériences
Expériences Résultats
Analyse Déduction
la mort de la souris A prouve qu’elle ne résiste pas contre
1 la toxine tétanique (TT), donc elle n’est pas immunisée L’immunité contre les
contre cette toxine toxines est acquise
la survie de la souris B prouve qu’elle résiste contre la
2 toxine diphtérique, donc elle est immunisée contre cette
toxine grâce à l’anatoxine tétanique.
la mort de la souris C prouve que l’anatoxine tétanique L’immunité contre les
3 n’assure pas l’immunisation contre la toxine diphtérique toxines est spécifique
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2) Deuxième série d’expériences
Immunisé contre la
toxine diphtérique
Cobayes D et E non
immunisé au préalable la
toxine diphtérique
Analyse Déduction
la survie du cobaye D prouve que le sérum
Cobaye D prélevé du cobaye B assure l’immunisation du L’immunité contre les
cobaye D contre la toxine diphtérique (TD) toxines est transférable par
la mort du cobaye E prouve que les lymphocytes
le sérum
Cobaye E prélevés du cobaye B n’assurent pas
l’immunisation du cobaye E contre la toxine
diphtérique (TD)
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Analyse Déduction
La mort de l’animal prouve que le
filtrat du sérum provenant du - Le sérum renferme des protéines plasmatiques
Cobaye C support de filtration (poudre + appelées anticorps circulants ou
anatoxine) n’assure pas Immunoglobulines ( Gamma globulines), dont le
l’immunisation contre la TT rôle est neutraliser l’antigène qui à provoqué
La survie de l’animal prouve que leur formation; D’où la formation du complexe
le filtrat du sérum provenant du immun (Ag – Ac)
Cobaye D support de filtration (poudre seule) - La réponse immunitaire spécifique qui assure
assure l’immunisation contre la TT l’élimination de l’antigène par le sérum (les
anticorps) s’appelle Réponse Immunitaire à
Médiation Humorale (RIMH)
4) Structure de l’anticorps
60 Analyse
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Déduction
- La réponse secondaire est plus rapide et plus efficace que la
réponse primaire
- La rapidité et l’efficacité de la réponse secondaire s’explique par
la mémorisation de l’antigène au cours du 1er contact, donc il
s’agit d’une mémoire immunologique
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6) Cinquième série d’expériences
Analyse Déduction
la mort du cobaye D prouve que le sérum
Cobaye D prélevé du cobaye B n’assure pas L’immunité contre bacille
l’immunisation du cobaye D contre bacille de de Koch est transférable
Koch (BK)
par les lymphocytes : c’est
la survie du cobaye E prouve que les
lymphocytes prélevés du cobaye B assurent une Réponse Immunitaire à
Cobaye E
l’immunisation du cobaye E contre bacille de Médiation Cellulaire (RIMC)
Koch (BK)
7) Conclusion générale
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II- L’étude des cellules de l’immunité spécifique
1) les phagocytes (cellules phagocytaires)
Le monocyte (macrophage) :
Le granulocyte (microphage) :
Ig
LB
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Antigène
HLA
TCR
LT
TCR
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IV- Lieu de formation et de maturation des lymphocytes
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I- Mise en évidence de la coopération cellulaire
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II- Le déroulement de la réponse immunitaire spécifique
La réponse immunitaire spécifique se déroule en trois phases :
NB: Les LB peuvent également assurer le rôle de CPAg puisqu'ils peuvent endocyter le
complexe récepteur-antigène, le dégrader en petits fragments et présenter l'élément du non soi
associé au HLAII aux LT4.
Phase d’induction
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2) La phase d’amplification (prolifération et différenciation des lymphocytes sélectionnés)
Noyau
Appareil de Golgi
REG
Vésicules en exocytose
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3) La phase effectrice (élimination de l’antigène)
A- La phase effectrice de RIMH :
-Cellule effectrice : plasmocyte
-Molécule effectrice : anticorps
-Elimination de l’antigène :
Lyse de l’antigène particulaire par
l’activation du complément :
le complément, (ensemble des
Neutralisation de l’antigène et protéines plasmatiques dont la plupart
formation du complexe immun Phagocytose du complexe immun par sont enzymatiques), est activé par le
opsonisation complexe immun, des molécules du
complément s’intègrent à la membrane
de l’antigène particulaire (bactéries –
virus……..) et y forment des pores
entrainant sa lyse (destruction) →
plage de lyse
Complément
Anticorps
Antigène
Macrophage particulaire
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III- Régulation de la réponse immunitaire spécifique (RIMH et RIMC)
1- Régulation positive:
elle est assurée par les interleukines (molécules d’activation) sécrétées par les macrophages et les lymphocytes
T4. Ces molécules constituent des messagers qui assurent l’amplification de la réponse immunitaire
spécifique (prolifération et différenciation de lymphocytes)
2- Régulation négative:
elle est assurée par les facteurs immunosuppresseurs sécrétées par les lymphocytes T suppresseur. Ces
molécules constituent des messagers qui assurent l’arrêt de la réponse immunitaire spécifique lorsque
l’antigène est éliminé
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Réaction allergique Malade en phase terminale du SIDA
I- Etude de l’allergie
1) Définition de l’allergie:
■ l’allergie est un phénomène très courant au cours duquel l’organisme réagit d’une manière exagérée
contre des antigènes pour la plupart inoffensifs: il s’agit des allergènes
■ l’allergie est réaction d’hypersensibilité qui se manifeste par des frissons et une hypotension
pouvant provoquer la mort.
■ Les allergies se caractérisent par le même principe: L’individu sensibilisé lors d’un premier contact
avec l’allergène, réagit lors d’un deuxième contact d’une façon anormale et brusque.
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3) Le mécanisme de l’allergie:
Il s’agit d’un rétrovirus qui possède deux molécules d’ARN portant chacune une transcriptase inverse
permettant d’effectuer la transcription de l’ARN en ADN
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2) Le mode de contagion par le VIH et la prévention:
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Exploitation des résultats Déduction
- augmentation de la quantité de VIH
suivie d’une diminution progressive, le système immunitaire est efficace
mais ne s’annule pas vis-à-vis le VIH par la sécrétion des
- augmentation du nombre de LT4 suivie anticorps anti-VIH, mais cette
Phase aigue et d’une diminution progressive, mais ne efficacité n’arrive pas à éliminer le
s’annule pas. VIH totalement de l’organisme; d’où le
asymptomatique
sujet est porteur du VIH: c’est un sujet
-augmentation progressive du taux des
anticorps anti-VIH qui devient maximal séropositif
- augmentation considérable de la
quantité de VIH
LT4 sont progressivement détruits et
- le nombre de LT4 diminue
ne peuvent pas stimuler les RIMH et
progressivement puis s’annule
Phase symptomatique les RIMC (absence de sécrétion de
- diminution progressive du taux des
IL2): le sujet est atteint du SIDA,
anticorps anti-VIH qui s’annule
2
CD4
3
5
4
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Etape Description
1 Fixation de VIH sur les récepteurs CD4 de LT4
2 Libération de l’ARN viral et la transcriptase inverse dans le cytoplasme de LT4
3 Transcription de l’ARN viral en ADN viral (provirus) grâce à la transcriptase inverse
4 Intégration de l’ADN viral (provirus) avec l’ADN de LT4
5 Expression de l’ADN viral et synthèse des protéines virales
6 Assemblage des structures virales et libération des VIH par bourgeonnement
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