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COMMENT UTILISER CE CAHIER
Les intentions qui ont guidé la conception de ce nouveau programme sont aussi les
objectifs principaux que nous nous sommes fixés tout au long de l’élaboration de ce cahier.
Il ne s’agit pas en réalité d’un manuel, il a été rédigé uniquement pour soumettre
aux candidats bacheliers des résumés de cours, des exercices et des devoirs résolus qui leurs
permettent de vérifier leurs connaissances et de bien les familiariser avec le style et l’esprit
des sujets proposés au Baccalauréat actuel.
Le texte de ces exercices et de ces devoirs est souvent extrait de sujets de
Baccalauréat et de sujets proposés par de nombreux enseignants que nous tenons à
remercier.
Chaque thème comporte plusieurs rubriques :
■ Résumé : est un rappel des connaissances comportant les points forts à
connaître parfaitement pour bien aborder le thème.
■ Testez vos connaissances : c’est une rubrique qui rassemble des définitions et
des exercices courts pour vérifier que vous avez bien compris le cours. Elle vous aide à
maîtriser le vocabulaire et les principales notions.
‘ ■ Mobilisations des connaissances : c’est une rubrique qui rassemble des
exercices permettant de vous entraîner à mobiliser les connaissances essentielles en vue de
résoudre un problème ou une situation biologique.
Chaque exercice cherche à évaluer votre capacité à résoudre un problème
scientifique précis, en utilisant vos connaissances et en exploitant le(s) document(s).
Les informations apportées vous permettent d’argumenter afin de proposer une explication à
un problème préalablement posé par l’exercice.
A la fin de ce cahier vous trouverez :
■ Des devoirs : c’est un regroupement de sujets corrigés composés de deux
exemples de devoir de synthèse N°2, de deux exemples de devoir de contrôle N°3 et de
deux exemples de devoir de synthèse N°3.
Ces devoirs vous aident à réussir vos examens le long de l’année scolaire.
■ Des QCM : ce sont des exercices qui couvrent l’ensemble des thèmes abordés.
Les QCM sont des évaluations conçues pour vous assurer la maîtrise de vos connaissances.
• Comment utiliser les corrigés.
Une correction détaillée des exercices et des devoirs figure après chaque proposition.
Commencez par essayer de faire l’exercice ou le devoir sans regarder le
corrigé tout en respectant la durée de l’épreuve.
Par la suite, comparez vos réponses à celles du corrigé.
Revenez enfin soigneusement sur les points où vous avez commis des erreurs
et identifiez les éventuelles lacunes dans les connaissances.
Pour les QCM, répondez directement au crayon, en entourant les réponses
justes. Comparez ensuite vos réponses avec le corrigé. Lorsque vous vous êtes
trompé dans une réponse.
Consultez la définition correspondante dans le résumé ou dans la rubrique « Testez
vos connaissances ».
SOMMAIRE
CHAPITRE 1 : NEUROPHYSIOLOGIE
I Le tissu nerveux 5 12 34
II Le reflexe myotatique 7
III Fonctionnement du muscle 59 62 69
squelettique
IV Régulation de la pression 82 84 93
artérielle
V Hygiène du système 105 107 111
nerveux
CHAPITRE 2 : IMMUNITE
VI Le soi et le non soi 118
VII Les deux modalités et les 120
acteurs de l’immunité
spécifique 125 146
VIII Déroulement de la réponse 122
immunitaire spécifique
IX Dysfonctionnement du 123
système immunitaire
DEVOIRES
Devoir de synthèse 2 (I) 177 202
Devoir de synthèse 2 (II) 181 206
Devoir de contrôle 3 (I) 187 211
Devoir de contrôle 3 (II) 190 214
Devoir de synthèse 3 (I) 193 217
Devoir de synthèse 3(11) 197 221
Le tissu nerveux_________________________________________ Résumé du cours
Thème 1
LE TISSU NERVEUX
I. Organisation générale du système cérébro-spinal (chez les
mammifères)
5
Le tissu nerveux Résumé du cours
6
Le réflexe myotatique Résumé du cours
Thème 2
LE REFLEXE MYOTATIQUE
I. Définition
- Le réflexe myotatique est une contraction involontaire du muscle suite à son
étirement.
- Exemples de réflexes myotatiques : réflexe rotulien, réflexe achilléen.
7
Le réflexe myotatique Résumé du cours
8
Le réflexe myotatique___________________________________ Résumé du cours
9
Le réflexe myotatique Résumé du cours
10
Le réflexe myotatique Résumé du cours
Ç) synapse inhibitrice
racine dorsale
nerf
rachidien
voie centripète
sensitive: fibre
récepteur sensitive là racine
sensoriel
ventrale
(fuseau intemeurone
neuromusculaire) inhibiteur
centrifuge
Stimulus •.excité
excitatrice: fibre motrice excitée
voie
centrifuge inhibitrice: fibre motrice inhibée
muscle extenseur du pied: contracté] muscles
muscle fléchisseur du pied: relâché J antagonistes
11
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
ENONCES
I. Testez vos connaissances
12
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
Accolez ensemble, deux à deux, les termes de chacune des deux listes
suivantes qui vous paraissent le mieux en relation.
A. a- Fibre sensitive 1 - Récepteur
b- Fibre motrice 2- Coordination
c- Centre nerveux 3- Afférent
d- Réflexe 4- Involontaire
e- Fuseau neuromusculaire 5- Efférent
B. a- Neurone en T 1- Transduction
b- Fuseau neuromusculaire 2- Message afférent
c- Intemeurone 3- Message efférent
d- Motoneurone 4- Coordination
e- Synapse 5- Transmission au muscle
C. a- Dendrite 1- Génération
b- Cône d’émergence 2- Réception
c- Myéline 3- Message efférent
d- Nœud de Ranvier 4- Conduction saltatoire
e- Axone 5- Isolement
13
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ Enoncés
w
V Parmi les caractéristiques ci-dessous indiquez celles qui s’appliquent :
- au potentiel d’action.
- au potentiel postsynaptique excitateur.
- au potentiel postsynaptique inhibiteur.
a- nécessite l’intervention des canaux voltages-dépendants.
b- se propage sur de longues distances en conservant le même caractère,
c- traduit une dépolarisation de la membrane du neurone.
d- nécessite que le neurone soit dépolarisé jusqu’au seuil pour avoir lieu,
e- est provoqué par une entrée d’ions Na+ dans le neurone.
f- est provoquée par une augmentation de la perméabilité membranaire
aux ions cl' ou K+.
g- résulte de l’action d’un neurotransmetteur.
h- est le signal d’un message codé en fréquence.
w
V La figure suivante représente un potentiel d’action. Les différents
événements qui le caractérisent sont numérotés de 1 à 9
Inscrire le (ou les) chiffre (s) qui correspond (ent) aux événements suivants :
a- dépolarisation de la membrane.
b- repolarisation de la membrane.
c- hyperpolarisation de la membrane.
d- phase réfractaire.
e- potentiel de repos.
f- seuil critique de dépolarisation.
g- perméabilité à K+plus grande qu’au repos.
h- fonctionnement de la pompe Na+-K+.
i- accumulation massive de K+ à l’intérieur.
j- entrées dans la cellule de Na+ plus grandes que les sorties.
k- égalité entre les entrées et les sorties de cations.
14
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
\7
v Identifiez les affirmations qui sont exactes ; apportez une correction à
celles qui sont inexactes.
* Le réflexe myotatique :
a- est aussi appelé réflexe d’étirement.
b- a pour origine une stimulation de récepteurs cutanés.
c- met en jeu un circuit neuronique polysynaptique.
d- correspond à une contraction musculaire indépendante des centres nerveux.
e- ne concerne que les muscles qui provoquent une extension,
f- intervient rarement dans la vie courante.
g- est un mécanisme qui évite une contraction excessive d’un muscle.
h- permet le maintien du tonus musculaire.
0. NEURONE A 0. NEURONES
-7< -71
temps temps
Figure 2 Figure 3
15
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
16
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
17
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
w
V Les ganglions nerveux annexés au système sympathique sont des
renflements vascularisés essentiellement formés de matière grise sur le trajet de
certains nerfs. On peut réaliser certaines expériences à leur niveau.
On se propose de déterminer la nature des relations nerveuses entre le centre
nerveux et l’organe.
Expérience : Les sections simultanées du nerf en M et N ont entraîné une
dégénérescence totale des zones hachurées (voir document 1).
A partir de l’analyse des résultats de cette expérience, montrez quelles sont les
relations histologiques les plus probables entre le centre nerveux et l’organe ?
w
V On enregistre sur l’écran d’un oscilloscope, la différence de potentiel
transmembranaire d’un axone géant de calmar au repos. On obtient le tracé
suivant.
ddp
A Axone
mv
o
C. B
-70 -------------------------------------------------------
temps(ms)
18
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
Document I Si S2
Anode Cathode
Montage exprimental yv
Q
Fibre
nerveuse
ci— Electrode de
Micro-électrode
référence à
réceptrice Mi
potentiel fixe \À
Mlcro-éléctrode\
réceptrice Ma
-
* Oscilloscope Oscilloscope
cathodique cathodique
potentiel
membranaire
en mV '50
-70
enregistrement en O2
Document II : Electroneurogramme
1) Identifiez les tracés a, b et c
19
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
0'
20
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
A, B, C, D : position successives de Ri
distance par rapport à St2 :A : 2 mm, e ; 5 mm
C:10mm. D;15mm
Document 1
21
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
Documents Document 4
22
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
OAl oscillographes
06
cathodiques
20
appartenant à des neurones présynaptiques différents reliés à un motoneurone
23
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
Sa : stimulation de A
Sa-.$timulationde8
Sc: stimulation de C
So -. stimulation de D
Peu ++ ++
i=Æ
Très peu +++ +++
24
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ Enoncés
0,5 pm
Des expériences étaient faites au niveau de l’espace 4 (voir document) :
*Expérience 1 : on a injecté une substance X dans cet espace, on a trouvé au
niveau du motoneurone M la même réponse que la stimulation SA.
*Expérience 2 : On a injecté une substance Y dans cet espace puis on a porté la
stimulation SA, le potentiel de membrane ne se modifie pas au niveau du
motoneurone M.
a- Comment peut-on quantifier la substance X et quelles hypothèses peut-on
envisager à propos du mode d’action de la substance Y.
b- On a rendu la substance Y radioactive puis on l’a injecté dans l’espace 4.
On a constaté la radioactivité en certains points de la membrane 5 (voir doc).
Quelle hypothèse est elle confirmée ?
25
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
Document 1
En vous basant uniquement sur l’étude comparative des enregistrements en Oi et
O2 du document 1, vous montrerez quel est l’effet de l’acétylcholine et dans
quelle condition naît le potentiel d’action au niveau du neurone N2
postsynaptique.
2) Expérience2 :
a-Le document 2 représente les phénomènes électriques enregistrés au
niveau de la membrane postsynaptique d’un neurone N2 et au niveau de la
membrane de son axone à la suite de l’arrivée de trois messages nerveux (a, b, c)
à l’extrémité d’un neurone Ni présynaptique.
26
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
Vésicules
a"l.... :
b+r..
---- ---- fi
X
X
c-«— y ♦
*
*
to (msr m (ms)'
1
to=début delà stimulation présynaptique
Document 2
b-Des observations au microscope électronique de la zone synaptique Ni N2
ont permis d’obtenir les photographies du document3.
t'O
27
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
Document la Document lb
a- Identifiez l’organe sensoriel et la fibre issue de cet organe.
b- A partir de l’analyse de cet enregistrement (document lb), dégagez le
rôle de cet organe sensoriel et les caractéristiques du message transmis
par la fibre sensoriel et son rôle.
2) Chez un chat spinal dont la moelle épinière a été sectionnée au niveau
lombaire on place une électrode réceptrice sur la racine dorsale prés de la
moelle en position A du document 2.
28
On étire le muscle par son tendon : on obtient sur l’écran de l’oscilloscope
l’enregistrement 1. On recommence l’expérience en plaçant, cette fois-ci une
électrode réceptrice sur une fibre nerveuse de la racine ventrale en position B.
On obtient l’enregistrement @
a-Sachant que le délai synaptique est d’environ 0,5 ms, proposez une
interprétation concernant la différence de latence entre les enregistrements 1 et 2.
b- Représentez par un schéma le circuit nerveux expliquant la réponse du
muscle à l’étirement.
29
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique Enoncés
Document 1
30
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ Enoncés
Expérience 2 :
L’électrode réceptrice étant toujours en place, on sectionne le tendon du muscle
extenseur de la jambe comme le montre le schéma du document 2. Sur
l’oscilloscope Oi, on observe l’enregistrement représenté par le tracé ©
Du document 2.
+30
-70
(
LLLU : luui : mu.
123456789 1011 temps(ms) 1 >12^4^6)89 1011 temps(ms) C 123456789 1011temps(ms)
Etirement par une masse de 10g Etirement par une masse de 20g Etirement par une masse de 30g
Document 3
3) Comparez les enregistrements © , ©et ©
4) Quelle propriété du message nerveux pouvez-vous en déduire ?
Expérience 4 :
On utilise le dispositif expérimental présenté par le document 4 :
* Dans un premier temps, on applique à l’aide de deux électrodes
stimulatrices, une stimulation électrique efficace sur la fibre sensitive (la)
issue du muscle extenseur. On enregistre, au niveau des oscilloscopes O2 et
O3, l’activité électrique des fibres des motoneurones N] et N2 dirigées vers le
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Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ Enoncés
+ddp(mV) ,ddp(mV)
moeffe épinière électrodes stimulatrices +30 +30
enregistrement enregistrement
fibre sensitive au niveau de 02 au niveau de 03
(la)
-70 —
1 2 3 4teiips(ms) 2 3 4terÀps(ms)
"T
enregistrements©)
musde extenseur.
'ddp(mV) ,ddp(mV)
I
+30 +30
II enregi
enregistrement enregistrement
II au niveau
nivc___de
LC01 au niveau de 03
Document 4
5) En exploitant les données de l’expérience 4 et en utilisant vos
connaissances :
a- Expliquez comment les phénomènes électriques qui se produisent au
niveau des corps cellulaires des motoneurones Ni et N2 sont à l’origine
des enregistrements ©et © du document 4.
b- Réalisez un schéma de synthèse légendé représentant tous les éléments
anatomiques et le circuit nerveux mis enjeu dans le réflexe myotatique.
32
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ Enoncés
33
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatiaue solutions
CORRIGÉS
34
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
4) A. a à3 , b à5 , c à 2 , d à 4, eàl
B. aà2,bàl,cà4,dà3,eà5
C. a à 3,bàl,cà5,dà4,eà3
5) Caractéristiques s’appliquant :
* au potentiel d’action : a, b, c, d, e, h
* au potentiel postsynaptique excitateur : c, e, g
* au potentiel postsynaptique inhibiteur : f, g
6) Correspondances
a=2à5 e = 1 et 9 i = 6-7 et 8
b=6 f=3 j=3à5
c = 7 et 8 g = 6-7 et 8 k = 1 et 9
d = 4à9 h = 1 à 9
7) a- * Affirmations exactes : a, g, h
* correction des affirmations inexactes
b- a pour origine une stimulation de récepteurs musculaires,
c- met en jeu un circuit neuronique monosynaptique.
d- correspond à une contraction musculaire dépendante des centres
nerveux.
e- concerne les muscles extenseurs et fléchisseurs.
f- intervient fréquemment dans la vie courante.
8) 1) En A : potentiel postsynaptique excitateur (PPSE)
En B : potentiel postsynaptique inhibiteur (PPSI)
Synapse N-A : excitatrice
Synapse N-B : inhibitrice
2) Au niveau du corps cellulaires de c : PPSE
Au niveau de l’axone de c : potentiel (s) d’action
21
P.P.S.E P.A P.P.S.I
Naissance à partir d’une Potentiel de repos Potentiel seuil ^Potentiel de repos
valeur d.d.p appelée -70 mv -50 mv environ -70 mv
Né par ouverture des Na+ chimio- Na+ voltage- EC+ ou / et cl'
canaux dépendant dépendant chimio-dépendant
Sens du Entrée de Na+ dans Entrée de Na+ dans l’axone Entrée de cl’ dans
mouvement d’ions " l’élément post l’élément post
synaptique synaptique ou/et
sortie de K+ dans
l’espace synaptique
Propriétés Potentiel local non à amplitude Potentiel local non
propageable et qui constante au propageable et qui
s’additionnent dans niveau de la fibre s’additionnent dans
le cône axonique -obéit à la loi du tout ou rien le cône axonique
Apparition au L’élément post A partir du cône axonique L’élément post
niveau de synaptique du neurone postsynaptique synaptique
et de la fibre nerveuse
35
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ solutions
10)
Etat (fermé ou ouvert) Rôle
Types
Localisation Condition de Sens de mouvements
de canaux
fonctionnement d’ions et importance
Au niveau de
Canaux Entrée passive de Na+
toute la membrane Toujours
de fuite participe à l’établissement
plasmique du ouverts
àNa+ du potentiel de repos
neurone
Canaux Au niveau de toute Sortie passive de K+
Toujours
de fuite membrane plasmique de participe à l’établissement
ouverts
àK+ neurone du potentiel de repos
- Fermés
Au niveau du cône axonique -S’ouvrent
Canaux Entrée passive de Na+
du neurone postsynaptique lorsque le potentiel
Na+ voltage dépolarisation de la
Au niveau de la fibre membranaire
dépendants membrane
nerveuse (nœud de Ranvier) atteint le seuil :
-50 mv
-Au niveau du cône - Fermés
Canaux K+ axonique du neurone post -S’ouvrent Sortie passive de K+
Voltages synaptique lorsque le potentiel repolarisation de la
dépendants -Au niveau de la fibre membranaire membrane
nerveuse (noeud deRanvier) atteint le seuil : +30 mv
Entrée de Ca++ dans la
Canaux - Fermés
Ca2+
Ca terminaison axonique pour
- S’ouvrent lors de
Terminaison axonique permettre l’exocytose du
Voltages l’arrivée de potentiel
neurotransmetteur dans la
dépendants d’action
fente synaptique.
- Fermés
- Entrée de Na+ dans
- S’ouvrent à la
Canaux Na+ Membrane postsynaptique l’élément post synaptique
suite de la fixation
chimio- (au niveau de la - Naissance de P.P.S.E
du neurotransmetteur
dépendants Synapse excitatrice) (dépolarisation de la
excitateur sur
membrane).
de sites spécifiques
-Fermés Sortie de K+ dans
-S’ouvrent à la suite l’élément postsynaptique.
Canaux K+ Membrane postsynaptique
de la fixation du Naissance de PPSI
chimio- (au niveau de la
Neurotransmetteur (hyperpolarisation de la
dépendants synapse inhibitrice)
inhibiteur sur membrane
de sites spécifiques postsynaptique).
-Fermés Entrée de cl' dans
-S’ouvrent à la suite l’élément postsynaptique.
Canaux cl" Membrane postsynaptique
de la fixation du Naissance de PPSI
chimio- (au niveau de la
neurotransmetteur (hyperpolarisation de la
dépendants synapse inhibitrice)
inhibiteur sur membrane
des sites spécifiques postsynaptique).
36
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ solutions
11)1. Légende :
1 : Fibre motrice a
2 : Fibre sensitive la
3 : Fuseau neuromusculaire
5 : Fibre intrafusale
4 : Fibre musculaire banale
■ rôle des fibres Fi : Fibres motrices banales se contractent lors de l’arrivée du
message nerveuse efférent
■ Rôle des structures renfermant les fibres F2 : transduction sensorielle :
naissance d’un message nerveux codé en fréquence de potentiels d’action en
réponse à l’étirement musculaire.
IL
1) L’étirement du biceps provoque la contraction réflexe de ce même muscle
et par suite, il résulte la flexion de l’avant bras
2) L’étirement du biceps provoque la contraction réflexe de ce muscle
(réflexe myotatique) et le relâchement du muscle antagoniste du triceps par
innervation réciproque
3)
®=synapse excitatrice
37
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
site récepteur
38
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
PPSI Àf?
Un PPS global est enregistré qui peut être à l’origine d’un message nerveux si
cette somme globale est un PPSE > seuil
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Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ solutions
40
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
Conclusion : les fibres du nerf entre le centre nerveux et le ganglion sont les
prolongements cytoplasmiques des corps cellulaire localisés dans le centre
nerveux.
- La section du nerf en position N entraîne la dégénérescence des fibres
seulement dans la portion périphérique (en relation avec l’organe).
Conclusion : les fibres nerveuses de la portion du nerf qui relie le ganglion et
l’organe, sont donc les prolongements cytoplasmiques des corps cellulaires
localisés dans le ganglion.
Le circuit neuronique entre le centre nerveux et l’organe est donc formé
probablement de deux neurones connectés au niveau du ganglion.
/ organe
ganglion
centre nerveux
—C
k
zone synaptique
V
1) a- Le phénomène enregistré : potentiel de repos (ou transmembranaire)
Caractéristiques : - négatif (: -70mv)
- constant
b-Au repos la membrane de l’axone est polarisée négativement à l’intérieur
par rapport à l’extérieur.
c-
2) Analyse du tableau :
On constate une répartition inégale des ions Na+ , K+ de la part et d’autre de la
membrane : c’est une répartition contre les lois physiques.
[Na+]e > [Na+]; [K+]i>[K+]e
- Analyse des expériences:
Expérience a: la présence de Na+ radioactif dans l’axoplasme montre qu’il y a
entrée de Na+ selon leur gradient de concentration : diffusion passive de Na+.
41
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ solutions
42
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ solutions
43
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
(15-10)10-3 ___5__2q -i
VX=V2=V3= 20ms-1
44
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
axone ou cylindraxe
Une fibre myélinisée est entourée d’un manchon de myéline, la myéline est
fabriquée par les cellules de Schwann. Au niveau d’un nœud de Ranvier la
myéline s’interrompt, la fibre est à nue.
2) D’après la courbe, on constate qu’au niveau des nœuds de Ranvier,
l’excitabilité de la fibre est la plus grande : intensité minimale d’excitation
efficace : 3pA.
Par contre, entre les nœuds de Ranvier l’excitabilité de la fibre est la plus faible :
intensité minimale d’excitation efficace est d’environ 20pA.
Ainsi dans les fibres myélinisées, les seuls points entre lesquels puisse se
produire une différence de potentiel sont les nœuds de Ranvier, zones sans
myéline, donc sans manchon isolant. C’est également au niveau des ces zones
que l’excitabilité de la fibre est la plus grande.
Le long d’une fibre myélinisée, l’ordre de dépolarisation « saute » en quelque
sorte d’un nœud de Ranvier au suivant. On dit que la conduction est saltatoire.
V
V Schéma fonctionnel d’une synapse neuro-neuronique
terminaison
nerveuse
vésicule synaptique
membrane
présynaptique
site spécifique
*- membrane postsynoptique
■
canal chimio-dépendant
45
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
* Etapes 4 :
Une seule stimulation de la terminaison nerveuse D permet d’enregistrer au
niveau du neurone postsynaptique (M) une hyperpolarisation qui fait éloigner le
potentiel de la valeur seuil, il s’agit d’un PPSI non enregistré au niveau de R2.
Conclusions :
-Les terminaisons nerveuses A, B, C sont donc excitatrices et les synapses AM,
BM et CM sont donc excitatrices.
-La terminaison nerveuse D est donc inhibitrice et la synapse CM est donc
inhibitrice.
-Le PPSE et PPSI enregistrés au niveau du cône axonique sont non propageables
au niveau de l’axone.
46
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
* Etape 5 :
-Deux stimulations rapprochées de la terminaison nerveuse A engendre un PPSE
global qui se rapproche de la valeur seuil qui résulte d’une sommation
temporelle de deux PPSE. Il n’y a pas donc naissance d’un potentiel d’action
postsynaptique.
* Etape 6 :
Trois stimulations rapprochées appliquées sur la terminaison nerveuse A
engendre au niveau du cône axonique du neurone postsynaptique M un PPSE
global qui atteint -50mv par sommation temporelle et qui déclenche la naissance
d’un potentiel d’action postsynaptique qui se propage le long de l’axone du
neurone M.
* Etape 7 :
La stimulation simultanée des terminaisons A, B et C engendre un PPSE qui
atteint le seuil -50mv par sommation spatiale de 3 PPSE et qui déclenche la
naissance d’un potentiel d’action postsynaptique qui se propage au niveau de
l’axone du neurone M.
* Etape 8 :
La stimulation simultanée des terminaisons nerveuses A, B et D engendre un
PPSE qui n’atteint pas le seuil -50mv et qui résulte d’une sommation spatiale et
algébrique de 2 PPSE et un PPSI et il n’y a pas naissance d’un potentiel d’action
postsynaptique propageable.
Conclusion :
Le neurone postsynaptique (M) reçoit plusieurs afférences, les unes sont
excitatrices (A, B, C) les autres inhibitrices (comme D). Ce neurone fait la
somme algébrique des PPSE et des PPSI. Le neurone postsynaptique réalise
l’intégration des informations afférentes.
-Si la somme des PPS et un PPSE qui atteint le seuil, un potentiel d’action
postsynaptique prend naissance au niveau du cône axonique et se propage.
-Si la somme des PPS et un PPSE qui n’atteint le seuil, il n’y a pas naissance
d’un PA postsynaptique : le neurone postsynaptique a donc un rôle intégrateur
et élabore un-
*
message afférent original (qui ne ressemble pas au message
afférent).
2) a- Le tableau proposé donne 3 états différents du fonctionnement
synaptique :
-1ère état : les vésicules synaptiques présentes dans l’élément présynatique sont
nombreuses, le flux de Ca2+ qui pénètre dans l’élément présynatique est faible,
de même pour le flux de Na+ qui pénètre dans l’élément postsynaptique. On
enregistre dans ce cas un PPSE de très faible amplitude.
-2éme état : Il y a peu de vésicules synaptiques, le flux de Ca2+ est plus
important, de même pour le flux de Na+ qui pénètre dans l’élément
47
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
vésicule synaptique
molécule de neurotransmetteur
excitateur = acetycholine
membrane
"présynaptique
site spécifique
membrane postsynaptique
canal chimio-dépendant
48
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ solutions
49
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
qui résulte d’une sommation spatiale des PPSE au niveau du cône axonique
du neurone C.
À ddp(mV)
+30 mv-
enregistrement
au niveau de 03
enregistrement
0-
au niveau de 05
■70 mv-
temps(en ms)
3) Analyse du tracé O3 :
* ab : phase de dépolarisation suivie d’une inversion de potentiel membranaire,
l’intérieur de la fibre devenant chargé positivement par rapport à l’extérieur.
* bc : phase de répolarisation au cours de laquelle le potentiel membranaire
retrouve sa valeur initiale=-70mv.
* cd : phase d’hyperpolarisation au cours de laquelle la négativité interne
augmente temporairement.
W
V 1) La comparaison des enregistrements Oi et O3 (document 1) montrent
que les injections A et B d’acétylcholine produisent au niveau du corps cellulaire
de N2 un PPSE dont l’amplitude augmente avec l’augmentation de la quantité
d’acétylcholine injectée dans la fente synaptique.
* Ces PPSE ne sont pas enregistrés au niveau de O2; ils sont donc non
propageables.
* Lorsque la quantité d’acétylcholine injectée dans la fente est suffisante
(quantité C), on constate l’apparition d’un potentiel d’action propageable
(enregistrée au niveau de O2)
Conclusion : Ces PPSE sont donc une réponse à la libération d’une substance
(l’acéthylcholine) qui provoque la dépolarisation de la membrane
postsynaptique. Les enregistrements en O] montrent que l’amplitude du PPSE
est déterminée par la quantité d’acétylcholine injectée dans l’espace synaptique
et que l’apparition d’un potentiel d’action dépend du seuil de concentration
atteint par l’acétylcholine dans cet espace.
50
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ solutions
2) a- analyse de l’expérience 2 :
- l’arrivée d’un seul potentiel d’action présynaptique (neurone Ni) engendre
au niveau du corps cellulaire de N2 un PPSE qui n’atteint pas le seuil -50mv
pour déclencher la naissance d’un potentiel d’action.
- L’arrivée de deux potentiels d’action rapprochés (la deuxième stimulation
atteint l’axone avant que le PPSE déclenché par le premier potentiel d’action
ait disparu). Ceci provoque une accentuation de la dépolarisation, enregistrée
au niveau de O3. Ce PPSE résulte d’une sommation temporelle.
• En C : l’arrivée de plusieurs PA présynaptiques permet au PPSE global
d’atteindre le seuil par sommation temporelle qui déclenche la naissance d’un
PA postsynaptique enregistré en O3 et O4.
b - Analyse des observations (document 3) :
• Zone synaptique au repos (aspect a) : on constate la présence des vésicules
synaptiques dans la terminaison présynaptique et que la fente synaptique est
réduite.
• Zone synaptique en activité (aspect b) : on constate que le nombre des
vésicules diminue et que certaines vésicules sont accolées sur la membrane
présynaptique (phénomène d’exocytose). La fente s’élargit.
• Si on enlève les ions Ca++, la zone synaptique garde d’aspect de repos (a)
même après l’arrivée d’un PA présynaptique.
Conclusion : l’arrivée d’un PA présynaptique déclenche l’exocytose du
neurotransmetteur dans la fente par les vésicules.
- L’exocytose du neurotransmetteur nécessite la présence des ions Ca4L
- Les informations tirées des situations expérimentales précédentes mettent en
évidence la nécessite d’un neurotransmetteur (acétylcholine) pour assurer le
passage du message nerveux d’un neurone présynaptique à un neurone
postsynaptique. Ce neurotransmetteur est libéré dans la fente synaptique par les
vésicules à la suite de l’entrée des ions Ca++ dans la terminaison présynaptique.
La naissance d’un PA postsynaptique est tribitaire à la quantité du
neurotransmetteur libérée dans la fente. Cette contrainte quantitative implique de
la part du neurone présynaptique la mise en œuvre de deux fonctions
essentielles : la sécrétion et le stockage de l’acétylcholine, puis sa libération.
—► Ainsi et d’après les expériences 1 et 2 ; les évènements qui permettent
l’apparition d’un PA postsynaptique sont :
- Arrivée de plusieurs PA présynaptiques.
- Ouverture des CVD Ca++ et entrée des ions Ca++ dans la terminaison
présynaptique.
- Exocytose du neurotransmetteur dans la fente synaptique.
- Fixation du neurotransmetteur sur des sites spécifiques de la membrane
postsynaptique.
- Ouverture de CCDNa+ et entrée de Na+ dans l’élément postsynaptique et
naissance de PPSE.
51
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
52
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ solutions
53
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
Si et S2 : électrode stimulatrices
E : électrode réceptrice
54
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ solutions
55
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique solutions
VF 1)
V Interprétation des électroneurogrammes (document la)
*Expérience 1 et 2 :
La stimulation des fibres 1 avec des courants d’intensité A ou B permet
d’enregistrer au niveau du corps cellulaire du motoneurone une léger
dépolarisation. Il s’agit d’un PPSE dont l’amplitude augmente avec
l’augmentation de l’intensité de la stimulation. Ce PPSE (enregistré soit dans
l’expérience 1 ou l’expérience 2) n’a pas atteint le seuil -50mv pour déclencher
la naissance d’un potentiel d’action postsynaptique.
*Expérience3 :
La stimulation d’intensité C, la plus forte durant cette expérience donne
naissance à un PPSE qui atteint le seuil -50mv et qui déclenche la naissance d’un
potentiel d’action.
Interprétation :
Une stimulation électrique d’intensité suffisante (expériences 1 et 2) fait naître
un potentiel d’action sur quelques fibres sensitives et la somme des PPSE
élémentaire : PPSE global obtenu par sommation spatiale au niveau du cône
axonique du motoneurone n’atteint pas le seuil de naissance d’un PA.
56
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ solutions
57
Le tissu nerveux - Le réflexe myotatique_________________________ solutions
synapse inhibitrice
58
Le fonctionnement du muscle squelettique___________________ Résumé du cours
Thème 3
LE FONCTIONNEMENT DU MUSCLE
SQUELETTIQUE
Les muscles squelettiques sont attachés aux os du squelette par leurs tendons. Ils
ont la propriété de se contracter pour assurer les mouvements du corps.
1) Structure du muscle squelettique
* Le muscle strié squelettique est constitué de cellules plurinucléés et géantes :
les fibres musculaires.
* Chaque fibre musculaire contient dans son hyaloplasme, de nombreuses
myofibrilles, constituées de la répétition d’unités fonctionnelles toutes
semblables : les sarcomères.
Chaque sarcomère correspond à un assemblage de deux types de filaments
régulièrement disposés : filaments épais de myosine entourés de filaments fins
d’actine.
Le sarcoplasme situé entre les myofibrilles est riche en mitochondries et contient
des inclusions de glycogène.
La membrane plasmique ou sarcolemme de la fibre musculaire présente des
replis appelés tabules transverses, pénétrant à l’intérieur de la fibre et entrant en
contact avec le réticulum endoplasmique développé formant autour des
myofibrilles des citermes riches en ion Ca2+.
2) Structure et fonctionnement de la synapse neuromusculaire
* Au niveau du muscle, chaque terminaison axonique d’un motoneurone entre
en contact avec une fibre musculaire par une synapse neuromusculaire ou plaque
motrice.
* On appelle unité motrice, l’ensemble d’un motoneurone et des fibres
musculaires qu’il commande.
* La synapse neuromusculaire est un ensemble constitué par :
• la terminaison de l’axone d’un motoneurone riche en vésicules qui
renferment le neurotransmetteur qui est l’acétylcholine.
• la membrane de la fibre musculaire qui est fortement plissée constituant
l’appareil sous neural.
• un espace synaptique qui sépare la membrane présynaptique de la
membrane postsynaptique.
* La transmission neuromusculaire est comparable à la transmission
neuroneuronique.
Remarques : la présence des canaux chimio-dépendants Na+ et des canaux
voltages-dépendants Na + au niveau de la membrane postsynaptique permet
toujours la naissance d’un potentiel d’action postsynaptique à ce niveau.
59
Le fonctionnement du muscle squelettique Résumé du cours
contraction
Dans la fibre musculaire comme dans toute cellule, la concentration en ATP est
faible. La contraction musculaire consomme beaucoup d’ATP, des voies
métaboliques diversifiées assurent sa régénération.
* Régénération rapide de l’ATP :
• ADP + PC —- >ATP + C + chaleur initiale de relâchement
PC : phosphocréatine : composé phosphoré riche en energie
C : créatine
• ADP + ADP - -my°-fa^g-^ATP + AMP
* Régénération lente de l’ATP :
- Cette régénération implique une consommation de glucose - P (à partir du
stock de glycogène et du glucose sanguin).
- Au niveau du hyaloplasme le glucose P donne deux molécules d’acide
pyruvique avec production de deux molécules d’ATP.
Glucose-P >2 acides pyruviques + 2ATP
Deux cas se présentent :
- Lorsque le dioxygène est suffisant, l’acide pyruvique est oxydé complètement
dans les mitochondries pour former beaucoup d’ATP : respiration cellulaire.
acide pyruvique + O 2 > H2O + CO2 + ATP + chaleur retardée
60
Le fonctionnement du muscle squelettique_____ ______________ Résumé du cours
61
Le fonctionnement du muscle squelettique Énoncés
ENONCES
I. Testez vos connaissances :
V/ . .
V Définissez les mots ou expressions ci-apres :
-Myofibrille -Sarcomère -Chaleur retardée
-Myofilaments -Glycolyse -Créatine phosphate
-Myosine -Myokinase -Fibre musculaire striée
-Unité motrice -Chaleur initiale -Fermentation lactique
w
V Relevez parmi ces affirmations celles qui sont exactes et corrigez celles
qui sont fausses :
a- La contraction du sarcomère se réalise grâce au raccourcissement des
filaments de myosine et d’actine constituant la myofibrille.
b- Un muscle est incapable de se contracter s’il est placé en atmosphère
d’azote (donc en absence d’oxygène).
c- La cellule musculaire peut dégrader le glucose soit par fermentation
anéorobie, soit par respiration. Cette dégradation permet de régénérer des
réserves énergétiques de la cellule.
d- La glycolyse représente les premières étapes de la dégradation du glucose
et se déroule dans la mitochondrie.
e- L’actine possède une activité enzymatique (ATP ase )
f- La plaque motrice peut être excitatrice ou inhibitrice
g- La formation du complexe Actomyosine nécessite la présence des ions
Ca2+ dans le hyaloplasme.
h- La présence des canaux voltages-dépendants Na+ dans la membrane
postsynaptique est à l’origine de la naissance de potentiel de plaque
musculaire.
62
Le fonctionnement du muscle squelettique Énoncés
63
Le fonctionnement du muscle squelettique Énoncés
64
Le fonctionnement du muscle squelettique Énoncés
65
Le fonctionnement du muscle squelettique Énoncés
Documentl
En prenant en compte le document 1, quelles conclusions pouvez-vous tirer
quant à la nature des phénomènes produisant les deux types de chaleur.
B- On cherche à déterminer les sources d’énergie musculaire. Pour cela
on réalise les expériences suivantes.
Expériencel : En utilisant un colorant spécifique de l’ATP, on peut suivre la
variation de sa concentration sur des coupes transversales de muscle. Le
document 2 montre l’aspect de coupe au niveau de muscle au repos et après
excitations répétées d’une seule fibre motrice.
Quelles informations tirez-vous de l’analyse de ce document ?
au repos après excitation d'une fibre motrice
g&Ægg^g^^-^fibre musculaire
BÇ /jvsr) fibres musculaires
jgQjajly décôToreés
Document 2
lllr a b
66
Le fonctionnement du muscle squelettique Énoncés
67
Le fonctionnement du muscle squelettique__________________________ Énoncés
68
Le fonctionnement du muscle squelettique Solutions
CORRIGES
69
Le fonctionnement du muscle squelettique________________________ Solutions
70
Le fonctionnement du muscle squelettique Solutions
d-
71
Le fonctionnement du muscle squelettique Solutions
réponse mécanique
courbe de chaleur
72
Le fonctionnement du muscle squelettique________________________ Solutions
73
Le fonctionnement du muscle squelettique Solutions
Striez ...-JAWAc
Bande I
«a Myofilament fins
^■Plan découpé
[px Myofilament épais
Bande A
Myofilament fins
Bande I <
StrieZ •*:
repos contraction
(Aspect Ai) (Aspect A2)
74
Le fonctionnement du muscle squelettique Solutions
3)
stte de fixation
contraction
W
V 1) A : axone d’un motoneurone
B : terminaison axonique (bouton terminal au axoplasme)
C : membrane présynaptique
D : fente synaptique
E : appareil sous neural (sarcolemme)
F : fibre musculaire
G : gaine de myéline
H : vésicules remplies d’acétylcholine
I : sarcoplasme
Titre : Ultrastructure de la plaque motrice :
2) a- Analyse des résultats d’expériences
Expériencel : le liquide prélevé de la fente synaptique D après l’excitation de
l’axone présynaptique a une influence excitatrice qui dépolarise la membrane
postsynaptique. Le potentiel de plaque atteint le seuil donnant naissance au
potentiel d’action musculaire qui provoque le phénomène mécanique de contraction.
L’élément présynaptique activé a modifié la composition du liquide de la fente.
Expérience2 : le liquide prélevé de la fente D après l’excitation de l’élément
postsynaptique >qui est la fibre musculaire est sans influence sur la fibre
musculaire. L’élément postsynaptique excité ne modifie pas la composition du
liquide de la fente.
Expérience 3: La substance S est donc le neurotransmetteur exocyté par la
terminaison axonique présynaptique et qui est excitateur : C’est l’acétylcholine.
Expérience4 : La substance X a bloqué la transmission synaptique : Elle a donc
inhibé la naissance de potentiel d’action musculaire et par la suite la contraction
musculaire.
b-Hypothèsel : la substance X agit sur la fibre nerveuse
présynaptique en empêchement l’exocytose de l’acétylcholine dans la fente (en
bloquant l’ouverture des CVD Ca2+).
75
Le fonctionnement du muscle squelettique________________________ Solutions
76
Le fonctionnement du muscle squelettique________________________ Solutions
77
Le fonctionnement du muscle squelettique________________________ Solutions
On déduit donc que cette chaleur libérée par la fibre musculaire à partir des
réactions chimiques qui consomment l’oxygène (respiration cellulaire) et qui
permet à la fibre de récupérer l’énergie potentielle perdue au cours de la contraction.
B- Expériencel :
-Analyse du document 2
- Au repos (document 2a), toutes les fibres contiennent de l’ATP
-Après excitations répétées d’une fibre nerveuse (document 2b), on constate que
quatre fibres musculaires ne possèdent pas d’ATP (elles sont décolorées)
* Informations tirées de cette expérience
-L’ATP est la source immédiate d’énergie utilisée par la fibre musculaire au
cours_de la contraction. C’est l’énergie libérée par l’hydrolyse de l’ATP qui
assure le glissement des filaments d’actine entre les filaments de myosine. Une
partie de cette énergie est dissipée sous forme de chaleur initiale (document 1)
-La disparition de l’ATP dans les quatre fibres musculaires indiquent qu’elles
ont consommé toute leur réserve et donc qu’elles se sont contractées
longuement. Ces quatre fibres musculaires qui ont répondu de la même façon
aux excitations répétées de la même fibre nerveuse. Elles sont donc innervées
par cette fibre et elles font partie de la même unité motrice.
Expérience2 ;
-Analyse des expériences :
Expérience A : La contraction musculaire a entraîné la diminution du glycogène
(de 1,08 à 0,8 /kg du muscle frais) et l’augmentation de l’acide lactique (de 1 à
l,3g/kg de muscle frais). Par contre les quantités d’ATP et de phosphocrèatine
sont les mêmes avant et après la contraction.
Expérience B : Les quantités de glycogène d’ATP et d’acide lactique ne
changent pas. Par contre la quantité de phosphocrèatine diminue (de 15-17 à 3-
4mm de/kg) de muscle.
Expérience C : Les quantités de glycogène d’acide lactique et de
Phosphocrèatine ne changent pas. Par contre l’ATP est complètement
consommée dans ces conditions.
L’épuisement de l’ATP au cours de cette expérience montre que le stock d’ATP
est réduit.
Interprétation des expériences
* La contraction du muscle nécessite de l’énergie qui provient de l’hydrolyse de
l’ATP. Cette énergie est convertie en énergie mécanique de contraction et en
chaleur initiale (Expérience C).
* Les expériences B et C montrent que la phosphocrèatine permet de régénérer
l’ATP.
* L’expérience B révèle que la phosphocrèatine dégradée ne peut être régénéré
en absence de glycolyse contrairement à l’expérience A :
La glycolyse fournit l’ATP nécessaire à régénérer la phosphocrèatine.
2) L’enchaînement des réactions qui ont lieu au cours de la contraction
musculaire :
78
Le fonctionnement du muscle squelettique Solutions
79
Le fonctionnement du muscle squelettique____________ _ ___________ Solutions
80
Le fonctionnement du muscle squelettique Solutions
81
Régulation de la pression artérielle________________________ Résumé du cours
Thème 4
REGULATION DE LA PRESSION ARTERIELLE
I.
La pression artérielle et ses variations
La
II. régulation de la pression artérielle
82
Régulation de la pression artérielle________________________ Résumé du cours
83
Régulation de la pression artérielle Enoncés
ENONCES
84
Régulation de la pression artérielle Enoncés
w
V Répondez par 1 si les deux propositions sont vraies et si elles ont une
relation de cause à effet. Répondez par 2 si l’une des deux seulement est fausse.
Répondez par 3 si les deux sont fausses.
4.1- L’adrénaline et la noradrénaline tendent à élever la pression artérielle
car
leurs effets s’excercent sur l’activité cardiaque et les résistances vasculaires.
4.2 Une déshydratation conduit à la sécrétion d’hormone antidiurétique
car
l’hormone antidiurétique limite les pertes d’eau.
4.3- Une hémorragie provoque une augmentation de l’activité cardiaque
car
Une baisse de pression artérielle conduit à une augmentation de l’activité des
neurones parasympathiques.
4.4- L’activité des nerfs orthosympathiques tend à augmenter la pression artérielle
car
ils stimulent l’activité cardiaque et sont vasoconstricteurs.
4.5- Une augmentation de la volémie conduit à la sécrétion d’aldostérone
car
l’aldostérone est une hormone qui limite directement les pertes d’eau.
w
V Repérez et corrigez les affirmations inexactes
A- Tout facteur qui augmente la volémie élève la pression artérielle.
B- Tout facteur qui augmente le diamètre des artères élève la pression artérielle.
C- Les nerfs de Héring méritent le nom de nerfs « dépresseurs ».
D- L’hormone antidiurétique est synthétisée par une glande endocrine.
E- Dans la régulation de la pression artérielle, le système nerveux végétatif agit
uniquement sur le coeur.
F- Lorsque les nerfs pneumogastriques sont sectionnés, la fréquence cardiaque diminue,
w
V Le document ci-dessous montre un schéma incomplet de l’innervation
cardiaque et vasculaire chez les mammifères.
a- Complétez le schéma.
b- Complétez l*annotation du document.
85
Régulation de la pression artérielle Enoncés
86
Régulation de la pression artérielle Enoncés
Moment de Hnjection
87
Régulation de la pression artérielle Enoncés
©Coupe d'artériole avant (g) Coupe d’artériole après ©Coupe d'artériole après
excitation du centre bulbaire excitation du centre bulbaire stimulation du bout central
ou ou du nerf de Héring ou de Cyon
avant stimulation du nerf après stimulation du nerf
orthosympatique orthosympatique
88
Régulation de la pression artérielle Enoncés
90 • ; ________________
70- —11 j
temps(mn)
J” î 2 3 --------- >
pression artérielle (cmHg)
12
temps(mn)
i t 5 T
Document 2 pose des liÿtures
•Deuxième expérience :
On enregistre l’activité électrique (les potentiels d’action) du nerf de Héring et du nerf
orthosympathique cardiaque avant et après la pose des deux ligatures Li et L2 (comme
indiqué sur le document 2). Les résultats sont représentés sur le documenté.
89
Régulation de la pression artérielle Enoncés
Document 1 Document 2
1) En analysant les résultats des deux expériences, expliquer les modifications
du rythme cardiaque du pilote avant le décollage {période A}et pendant la
descente {période B} .
Déduire la nature de la substance X et indiquer son origine.
90
Régulation de la pression artérielle Enoncés
Conditions a b
Message
nerveux au < 1/10 s y < 1/10 s >
niveau du nerf
JJJUJülL- -A— —4^
k—
de Héring
Message
nerveux au
niveau du nerf
pneumogastrique
jJJJlLU- L
Message
nerveux au
niveau du nerf
sympathique
cardiaque
uwui UlUIÜlB
Rythme
90 battements/min 175 battements/min
cardiaque
B/ On réalise une anastomose sanguine (mise en communication de deux
vaisseaux) entre la veine médullosurrénale (veine conduisant le sang de la
médullosurrénale vers la circulation générale) d’un chien A et la veine jugulaire
d’un chien B dont on détruit ses médullosurrénales : le sang quittant les
médullosurrénales du chien A passe directement dans la circulation du chien B.
Le document 2 suivant représente la variation de la pression artérielle chez les
deux chiens.
91
Régulation de la pression artérielle Enoncés
Variation de la pression
artérielle en CmHq
ToTi
To : Début de l'éxpérience et avant l'établissement de
_ l'anastomose
Tl établissement de I anastomose
T2 suppression de l'anastomose
1) Expliquez la différence initiale de la pression artérielle à To chez les deux
chiens sachant qu’avant toute intervention de l’expérimentateur, les deux
chiens avaient une pression artérielle normale et semblable.
2) Sachant que la très faible quantité de sang passant de A vers B ne modifie
pas de façon notable le volume sanguin de B, expliquez la variation de la
pression artérielle chez le chien B.
C/ Toute variation de la pression artérielle consécutive à un changement de
volémie (volume sanguin) met enjeu divers mécanismes régulateurs.
On mesure chez un chien, la concentration plasmatique de l’ADH pour
différentes valeurs du volume sanguin dont les résultats sont présentés par le
document 3 ci-après.
On mesure la diurèse (volume d’urine émis par unité de temps) chez un chien
auquel on a injecté de l’ADH par voie intraveineuse.
Le document 4 ci-après représente les résultats expérimentaux et la flèche
92
Régulation de la pression artérielle Solutions
CORRIGES
I. Testez vos connaissances
\7
V -Pression artérielle systolique : c’est la valeur maximale de la pression
exercée par le sang sur la paroi des artères obtenue en fin de contraction des
ventricules.
-Vasoconstriction : c’est la possibilité que possède les artères de
diminuer leur diamètre suite à la contraction des fibres musculaires de leurs
parois.
- Barorécepteur : ce sont des récepteurs situés au niveau de la crosse
aortique et des sinus carotidiens qui enregistrent des variations de la pression
artérielle et codent ces informations sous forme d’un message nerveux codé en
modulation de fréquence de potentiels d’action
- Vasopressine : c’est une neurohormone hypothalamique antidiurétique
(ADH) qui, en augmentant la réabsorption de l’eau au niveau des reins, accroît la
pression artérielle par l’intermédiaire de la volémie.
93
Régulation de la pression artérielle Solutions
neurone centre y
bulbaire nerf de Héring
centre 1
vasomoteur
nerf de
bulbe
5 carotide
rachidien
crosse
aortique
ganglion
centre oreillettes
médullaire ] 3
moelle
épinière" entricules
chaîne
ganglionnaire vaisseau
sanguin
fibres sympathiques fibres sympathiques
vasculaires cardiaques
C-
94
Régulation de la pression artérielle Solutions
'substànces^--^.
Nature Origine Effet
Baisse du rythme
Terminaisons des
Acétylcholine Neurotransmetteur cardiaque et de la
fibres des nerfs X
pression artérielle.
• Transformation de
1 ’ angiotensinogène
Rénine Enzyme Reins
en angiotensine
• Hypertension
• Vasoconstriction
• Stimule la
sécrétion
Angiotensine Hormone Foie d’aldostérone par
les
corticosurrénales
• Hypertension
• Augmentation de
la réabsorption de
Na+ au niveau des
Aldostérone Hormone Corticosurrénales reins
• Volémie
augmente
• Hypertension
• Augmentation de
la réabsorption de
Hypothalamus
l’eau au niveau des
puis libérée au
ADH Neurohormone reins
niveau de la
• Volémie
posthypophyse.
augmente
• Hypertension
IL Mobilisation des connaissances
95
Régulation de la pression artérielle_______________________________ Solutions
96
Régulation de la pression artérielle Solutions
97
Régulation de la pression artérielle_______________________________ Solutions
1)
• -Lorsque les nerfs parasympathiques (pneumogastriques) et
orthosympathiques sont présents, la fréquence est de 80 battements à la
minute. Alors que lorsque les nerfs parasympathiques sont les seuls qui sont
sectionnés ; la fréquence passe à 135.
—►Les nerfs pneumogastriques sont cardiomodérateurs.
- Lorsqu’on sectionne de plus les nerfs orthosympathiques, la fréquence ne
monte qu’à 120 au lieu de 135.
—►Les nerfs orthosympathiques sont cardioaccélèrateurs.
-Lorsque les nerfs parasympathiques et orthosympathiques sont présents, la
fréquence est de 80 battements à la minute. Alors que lorsque les deux types de
nerfs sont sectionnés, la fréquence passe à 120.
—►Dans les conditions normales, l’effet cardiomodérateur des nerfs
parasympathiques (nerfs X) prédomine l’effet cardioaccélèrateur des nerfs
orthosympathiques.
Remarque : Après la section des nerfs X et orthosympathiques, le cœur continue
à battre.
—►Le cœur est doué d’automatisme.
• - L’accélération du cœur suite à la section des nerfs de Cyon et des nerfs de
Héring montre qu’il s’agit de nerfs cardiomodérateurs.
- L’excitation de leur bout périphérique après section reste sans effet : il ne s’agit
pas de voies centrifuges (ou efférentes).
- L’excitation de leur bout central après section entraîne un ralentissement du
cœur : il s’agit de voies cardiomodératrices centripètes (ou afférentes).
- L’effet cardiomodérateur des nerfs de Cyon et de Héring est supprimé si les
nerfs X sont sectionnés : les nerfs X sont en relation avec les nerfs Cyon et de
Héring avec des synapses excitatrices. Ainsi l’effet cardiomodérateur des nerfs
de Cyon et de Héring s’exerce par l’intermédiaire des nerfs X.
• Lorsque la pression intra-sinusale augmente progressivement de 50 à
250mm de mercure ; la fréquence de potentiels d’action dans la fibre du nerf
de Héring croît de 50 à 275 potentiels d’action par seconde.
—►Dans le sinus carotidien, il existe des barorécepteurs.
—►Le nerf afférent de Héring transmet des influx codés en modulation de
fréquence du sinus carotidien vers les centres nerveux : il s’agit d’un nerf
sensitif.
• Mêmes conclusions pour la crosse aortique et pour le nerf afférent de Cyon.
• Si on excite le centre bulbaire où naissent les pneumogastriques. On obtient
un ralentissement du cœur comme dans le cas de la stimulation du bout
central des nerfs de Cyon et des nerfs de Héring sectionnés.
—►Le centre bulbaire excité est cardiomodérateur et il correspond aux noyaux
des nerfs X.
98
Régulation de la pression artérielle________________________________Solutions
—►Ces noyaux des. nerfs X sont en relation avec les fibres des nerfs de Héring
et de Cyon par des synapses excitatrices.
2) Le mécanisme nerveux de la régulation du rythme cardiaque fait suite
à une stimulation (pression artérielle) et fait intervenir les éléments anatomiques
suivants : des barorécepteurs- des voies afférentes- des centres nerveux - des
voies efférentes (modératrices et accélératrices) et un effecteur (cœur).
—►C’est un mécanisme nerveux de type réflexe.
B/l)
• En comparant l’aspect des artérioles avant (a) et après (b) stimulation du
nerf orthosympathique vasculaire, on constate que dans le second cas, la
paroi de l’artériole devient plus épaisse et les fibres musculaires de cette
paroi changent d’aspect et deviennent plus contractées d’où la diminution du
diamètre de l’artériole : c’est la vasoconstriction.
—►Les nerfs orthosympathiques vasculaires ont une action vasoconstrictrice sur
les artères.
• La stimulation d’un autre centre bulbaire également en relation avec les
nerfs de Héring et de Cyon aboutit aussi à une vasoconstriction.
►Ce deuxième centre bulbaire (excité) est un centre vasoconstricteur donc
activateurs des nerfs orthosympathiques aboutissant aux artères.
2) La stimulation du bout central des nerfs de Héring et de Cyon
sectionnés entraîne l’amincissement de la paroi de l’artériole, le relâchement des
fibres musculaires de cette paroi d’où l’augmentation du diamètre de l’artériole :
c’est la vasodilatation.
—►Le centre vasoconstricteur est inhibé par l’activation des nerfs de Héring et
de Cyon.
—►Les nerfs de Héring et de Cyon ont une action inhibitrice sur le centre
bulbaire vasoconstricteur.
C/ En cas d’hémorragie, il y a baisse de la volémie donc de la pression
artérielle générale qui est détectée par les barorécepteurs du sinus carotidien et
de la crosse aortique et qui entraîne une diminution de la fréquence des
potentiels d’action dans les nerfs de Héring et de Cyon. Le centre sensitif
bulbaire est moins sollicité et active alors faiblement le centre cardio-modérateur
bulbaire d’où la diminution de la fréquence des potentiels d’action des nerfs
*
parasympathiques
cardiaque : le para freine moins le cœur.
Au même temps le centre bulbaire sensitif inhibe moins le centre vasomoteur
bulbaire donc les nerfs orthosympathiques cardiaques et vasculaires assurent
respectivement :
une accélération du rythme cardiaque ;
une vasoconstriction.
Conclusion : deux mécanismes réflexes compensateurs entre en jeu et provoque
l’augmentation de la pression artérielle et la correction de l’hypotension.
Remarque : On peut répondre sous forme schématique.
99
Régulation de la pression artérielle Solutions
Pression artérielle
Hémorragie -> Volume sanguin Stimulation
en baisse
T
(barorécepteurs) sinus carotidien et crosse aortique
-
nerfs sensitifs de Héring et de Cyon
- 4-
centre vasomateur bulbaire <——centre sensitif bulbaire
11
■fie
nerfs moteurs nerfs moteurs centre des noyaux de X
orthosympathiques orthosympathiques - 4-
artérielles cardiaques nerfs moteurs X
'l' ;
vasoconstriction rythme cardiaque rythme cardiaque
augmente diminue Correction
[Augmentation de la pression artérielle|
- : diminution du fonctionnement : de la fréquence des potentiels d’action
+ : augmentation du fonctionnement : de la fréquence des potentiels d’action
ii : intemeurones inhibiteurs
ie : intemeurones excitateurs
V7
V 1) -Avant l’hémorragie, le cardiogramme montre une certaine fréquence
de révolution cardiaque. La pression artérielle est constante à 10 cm de Hg.
- Au cours de l’hémorragie qui dure une minute, on note une baisse de la
pression artérielle de 10 à 4 cm de Hg suivie par une augmentation progressive
de la fréquence et de l’amplitude des révolutions cardiaques.
- Après l’hémorragie, la fréquence et l’amplitude des révolutions cardiaques se
maintiennent élevées et parallèlement on remarque un retour progressif et en
trois minutes à la pression artérielle initiale.
—►L’hypotension déclenche l’accélération cardiaque.
—►L’accélération cardiaque influence et corrige l’hypotension.
Déduction : il existe un mécanisme régulateur de l’hypotension.
Première expérience :
2) a- *
- Avant la pose de Li et L2 la fréquence cardiaque est constante à 70 battements
par minute. De même la pression artérielle est constante à 10 cm de Hg.
- Après la pose de Li et L2, on constate qu’en 0,5 mn, une diminution de la
pression artérielle dans le sinus carotidien de 10 à 8,5 cm de Hg, suivie
immédiatement d’une augmentation de la fréquence cardiaque de 70 à 80
battements par minute.
100
Régulation de la pression artérielle Solutions
101
Régulation de la pression artérielle Solutions
102
Régulation de la pression artérielle Solutions
bulbe
rachidien
aortique
ganglion
centre
médullaire 1
oreillettes
=3>dimînution du rythme cardiaque
moelle
épînièrf"T i ntricules
i aisseau
sanguin
les signes + et-kxSquent
respectivement ime augmentation
et une dUnimMon du fbncUmnement
des neurones dans le cas cfune
augmentation de la pression artérielle
médulosurrfnale
w
V A/ Dans les deux conditions, on constate que les trois nerfs véhiculent un
message nerveux caractérisé par une certaine fréquence de potentiels d’action.
Cependant suite à une baisse de la pression artérielle (condition b), l’activité du
nerf de Héring baisse et en parallèle, on constate une diminution de la fréquence
des potentiels d’actions du nerf pneumogastrique traduisant son inhibition et
inversement pour le nerf sympathique cardiaque traduisant son activation.
Une baisse de la pression artérielle se traduit par une activation des nerfs
sympathiques cardiaques responsables de l’augmentation du rythme cardiaque et
par suite de l’augmentation de la pression artérielle constatée.
Il y a donc correction de cette hypotension.
On peut alors dégager les renseignements suivants : le mécanisme régulateur de
la pression artérielle, fait suite à une stimulation et fait intervenir des nerfs
véhiculant des messages nerveux codés en modulation de fréquences ; il s’agit
d’un mécanisme nerveux de type réflexe.
B/ 1) A To, la pression artérielle chez le chien A est nettement plus
importante que celle du chien B, alors qu’avant toute intervention de
l’expérimentateur, les deux chiens avaient une pression artérielle normale et
semblable.
Cette différence correspond probablement à une situation de stress faisant
intervenir les médullosurrénales qui sont absentes chez le chien B.
103
Régulation de la pression artérielle_______________________________ Solutions
104
Hygiène du système nerveux Résumés du cours
Thème 5
HYGIENE DU SYSTEME NERVEUX
I. Les drogues et leurs effets
1) Quelques définitions
• La drogue est une substance naturelle ou synthétique qui modifie l’activité
nerveuse, en perturbant la transmission de l’influx nerveux.
• La toxicomanie est un état qui résulte de l’intoxication par la drogue
conduisant à la tolérance et à la dépendance.
• La tolérance (ou accoutumance) est la baisse progressive du plaisir recherché
d’où l’obligation d’augmenter les doses pour obtenir le même effet.
• La dépendance c’est un état qui se traduit, au moment de l’arrêt dans la prise
par l’apparition de manifestations de détresses physiques et psychiques et que le
sujet ne peut plus se passer de consommer.
2) Effets des drogues
• Effets immédiats : euphorie, plaisir, force physique.
• Effets tardifs (nocifs) : complications variables :
- Somatiques (touchant le corps) et principalement altération de la membrane
de la cellule nerveuse.
- Pshychiatriques
- Sociales
3) Mécanisme d’action des drogues sur le cerveau : cas de la cocaïne
La cocaïne agit sur les synapses par inhibition du recaptage de la dopamine :
neurotransmetteur qui donne la sensation de plaisir. Ainsi, la dopamine persiste
dans la fente synaptique et son effet euphorisant dure plus longtemps.
II. Le stress
1) Définition
Le stress est l’ensemble de réactions d’un organisme soumis à des pressions
physiques ou psychologiques.
2) Les causes du stress
• Les agressions physiques : brûlure, hémorragie, bruit, maladies...
• Les agressions émotionnelles : peur, colère, trac, divorce, perte d’un
emploi...
3) Effets (manifestations) du stress
On peut distinguer trois phases dans l’évolution du stress
• La réaction d’alerte (alarme) rapide (quelques secondes à quelques minutes).
Elle prépare l’organisme à résister au facteur stressant :
Augmentation du rythme cardiaque et respiratoire, de la glycémie,...).
L’adrénaline et la noradrénaline provoquent cette réaction.
105
Hygiène du système nerveux______________________________ Résumés du cours
106
Hygiène du système nerveux Enoncés
ENONCES
___ I. Testez vos connaissances
V7V Définissez les mots ou expressions ci-après :
Dopamine - Cortisol Thyroxine
Cocaïne - Catécholamines
w
V Expliquez schéma à l’appui comment une drogue telle que la cocaïne
dorme la sensation de plaisir et d’euphorie ?
w
V Reperez et corrigez les affirmations inexactes
a- Une réaction à un stress ne nécessite pas obligatoirement la mise en jeu de
récepteurs sensoriels.
b- La réaction habituelle au stress comporte obligatoirement trois phases.
c- La sécrétion des hormones de stress est commandée par le système nerveux.
d- Pendant la phase d’épuisement, le stress affaiblit le système immunitaire.
e- Les seuls médiateurs chimiques du stress sont des hormones.
\*7
V Eliminer l’intrus :
4.1- 4.2-
A. cortisol A. Insomnie
B. Noradrénaline B. Sueur
C. Thyroxine C. Euphorie
D. ACTH D. Diarrhées
E. GnRH E. Anxiété
F. TSH F. Agitation
w
V Accoler ensemble, deux à deux, les termes de chacune des deux
Listes suivantes qui vous paraissent le mieux en relation :
5.1-
A. Corticosurrénale 1. Thyroxine
B. Médullosurrénale 2. CRH
C. Hypophyse 3. Cortisol
D. Thyroïde 4. TSH
E. Hypothalamus 5. Adrénaline
5.2-
A. Adrénaline 1. Néoglycogenèse
B. Cortisol 2. Production d’ATP
C. Thyroxine 3. Accélération du rythme cardiaque
4. Glycogenèse
107
Hygiène du système nerveux Enoncés
V7 Pourquoi
V les activités immunitaires s’affaiblissent, si le stress persiste
trop longtemps ?
v7 Quelles sont
V les différentes parties du système nerveux intervenant au
cours du stress ?
w
V Rappeler en quelques phrases les différentes étapes de la réponse
d’adaptation.
w
V Quelles sont les conséquences d’une décharge d’adrénaline ?
w
V Quelles différences existe-t-il entre adrénaline et noradrénaline ? (tenir
compte uniquement de la nature des deux substances)
w
V Quel est le rapport existant entre CRH, ACTH et cortisol ?
w
V Pourquoi peut-on dire que le stress est à la fois indispensable et
catastrophique ?
108
Hygiène du système nerveux Enoncés
Document 1
B. Pour préciser les conditions de sécrétion du cortisol, on réalise des
expériences chez des moutons comme est indiqué dans le tableau ci-joint :
109
Hygiène du système nerveux Enoncés
Ces expériences, que vous analyserez les unes après les autres, vous permettront
de mettre en évidence un des mécanismes du stress. Lequel ?
2) Analysons maintenant le fonctionnement de la surrénale. Cette glande
comporte deux parties :
- Une partie centrale, la médullosurrénale qui synthétise les catécholamines
(noradrénaline et adrénaline) ;
- Une partie périphérique, la corticosurrénale qui synthétise les corticoïdes
(hormones stéroïdes).
La synthèse des catécholamines à partir d’un acide aminé, tyrosine, se fait en
plusieurs étapes nécessitant l’intervention de quatre enzymes. Nous ne
retiendrons que les trois enzymes qui sont spécifiques. Nous avons donc, en
simplifiant, le schéma de synthèse suivant :
Tyrosine —c—> Dopa —P—> Noradrénaline —p—> Adrénaline
110
Hygiène du système nerveux Solutions
CORRIGES
I. Testez vos connaissances
V
V - Dopamine : c’est un neurotransmetteur sécrété par des neurones
appartenant au système limbique et qui donne la sensation de plaisir.
- Cocaïne : c’est une drogue qui appartient au groupe des excitants majeurs et
qui a pour origine les feuilles de coca. Elle agit sur les synapses
dopaminergiques en inhibant le recaptage de la dopamine et augmente alors la
sensation de plaisir.
- Cortisol : C’est une hormone sécrétée par les corticosurrénales, qui active la
synthèse du glucose par néoglucogenèse puis sa transformation en glycogène et
rétablit ainsi les réserves de l’organisme en glycogène épuisé.
- Catécholamines : ce sont des hormones (adrénaline te noradrénaline) libérées
par les médullosurrénales en réponse à des influx nerveux orthosympathiques
pour activer les organes cibles provoquant les phénomènes immédiats de la
phase d’alarme : libération du glucose (glycogénolyse), accélération du rythme
cardiaque, élévation de la pression artérielle, l’érection des poils...
- Thyroxine : c’est une hormone sécrétée par la thyroïde sous le contrôle de l’axe
hypothalamo-hypophysaire. Elle stimule l’activité du cœur et des muscles et le
métabolisme énergétique produisant l’ATP au cours de la phase d’adaptation,
w
V Certaines drogues comme la cocaïne agissent sur les synapses par
inhibition du recaptage des neurotransmetteurs. Ainsi le neurotransmetteur qui
donne une sensation de plaisir, comme la dopamine, reste dans la fente
synaptique et son effet euphorisant dure plus longtemps.
Neurone
émetteur
1- libération de la dopamine
2- fixation de la dopamine sur les récepteurs de la membrane postsynaptique
3- dépolarisation de la membrane postsynaptique
4- recapture de la dopamine par des transporteurs
5- fixation de la cocaïne ( même configuration spatiale que la dopamine), sur les
transporteurs de la dopamine ce qui empêche la recapture de cette dernière.
6- réactions biochimiques augmentant la sensation de plaisir
111
Hygiène du système nerveux Solutions
V
V 5.1: A-3; B- 5; C-4; D-l; E-2
5.2: A- 3; B-l; B- 4; C-2
w V Les stimuli (agressions) susceptibles de générer un stress peuvent être
psychologiques (émotions, peur, examen, échec...) ou physique (chaleur, bruit,
froid...)
V7
V Si le stress persiste trop longtemps, il se produit une sécrétion prolongée
de cortisol qui peut entraîner l’atrophie des organes immunitaires et une baisse
des synthèses protéiques, en particulier les anticorps, ce qui cause la baisse des
défenses immunitaires.
112
Hygiène du système nerveux Solutions
113
Hygiène du système nerveux Solutions
114
Hygiène du système nerveux Solutions
115
Hygiène du système nerveux Solutions
116
Hygiène du système nerveux Solutions
117
Immunité Résumé du cours
Thème 6
LE SOI ET LE NON SOI
L’organisme doit constamment réagir contre des agents agressifs.
L’ensemble de ces réactions constitue la réponse immunitaire.
Si les défenses naturelles (non spécifiques) s’avèrent insuffisantes d’autres
moyens plus lents mais dirigés se mettant en œuvre : c’est l’immunité
spécifique.
1) Notion d’antigène :
On appelle antigène tout corps étranger qui se caractérise par :
son antigénicité : propriété d’être reconnu par le système immunitaire.
son immunogénicité : propriété de déclencher une réponse immunitaire
spécifique.
En fait quelque soit l’antigène (particulaire ou soluble), les deux dernières
propriétés sont liées à des parties bien définies et réduites que l’on appelle
déterminants antigéniques.
118
Immunité________________________________________________ Résumé du cours
119
Immunité Résumé du cours
Thème 7
LES DEUX MODALITÉS ET LES ACTEURS DE
L IMMUNITÉ SPÉCIFIQUE
120
Immunité______ .________________________________________ Résumé du cours
121
Immunité Résumé du cours
Thème 8
DÉROULEMENT DE LA RÉPONSE
IMMUNITAIRE SPÉCIFIQUE
Quelque soit le type de réponse humorale ou cellulaire, le déroulement comporte
trois phases successives.
1) Phase d’induction :
* Au niveau des organes lymphoïdes secondaires, la phase d’induction débute
par l’identification de l’antigène : elle fait intervenir une C.P.Ag (principalement
macrophage) qui décape l’antigène et présente les déterminants antigéniques aux
LT4 et aux LT8 (en cas d’une RIMC). Les TCR des différentes LT assurent une
double reconnaissance (HLA du soi-épitope).
Les LB peuvent reconnaître l’antigène présenté par une C.P.A ou non présenté
grâce à leur Igs qui assure toujours une simple reconnaissance de l’épitope.
La reconnaissance assure la sélection des clones de lymphocytes spécifiques :
c’est le 1èr signal d’activation.
* L’induction s’achève par un 2ème signal d’activation assuré par des médiateurs
solubles :
- I Li libéré par le macrophage pour assurer la mise en place de récepteurs à
IL2 au niveau des LT.
-1 L2 libéré par LT4 (et LTh) pour activer tous les lymphocytes sélectionnés.
2) Phase d’amplification et de différenciation :
Les lymphocytes B et T sélectionnés et activés se multiplient pour donner des
clones de lymphocytes spécifiques. Une partie de chaque clone se différencie en
cellules effectrices (LB en plasmocytes et LT8 en LTc) et les LT et les LB
restants se transforment en LT et LB mémoire pour des réponses secondaires
plus efficaces.
3) Phase effectrice :
Cette phase assure la destruction et l’élimination de l’antigène.
* En cas de RIMH, les plasmocytes libèrent des anticorps qui neutralisent
l’antigène et la réponse est complétée par l’action du complément (lyse) et par la
phagocytose des complexes immuns.
* En cas de RIMC, les LT cytotoxiques détruisent les cellules étrangères ou
infectées et la réponse est complétée par le macrophage (phagocytose des
débrits).
Les réactions immunitaires s’arrêtent sous l’action des LTs lorsque l’antigène est
éliminé.
122
Immunité Résumé du cours
Thème 9 :
DYSFONCTIONNEMENT DU SYSTÈME
IMMUNITAIRE
1) Les allergies :
* L’allergie est une réaction exagérée (hypersensibilité) vis-à-vis de certains
antigènes appelés allergènes (pollen-aliment-médicament...) dont la plupart sont
inoffensifs.
* Caractères des réactions allergiques.
- Entraînent des réponses désagréables (rougeur, grattage, frissons...)
- Réactions contraire à la protection (anaphylaxie)
* Mécanisme d’une réaction allergique
- La sensibilisation : un premier contact avec l’allergène entraîne une
activation des LB et une production en excès d’anticorps Ig E qui se
fixent sur des mastocytes et le sujet est ainsi sensibilisé.
- La réaction : dans un second contact, l’allergène se lie aux Ig E fixés
sur les mastocytes, provoquant leur dégranulation et la libération de
médiateurs de l’allergie et principalement l’histamine, provoquant des
manifestations allergiques.
Voir schémas du manuel scolaire P°334.
2) Le SIDA:
* Le SIDA est un cas de déficits immunitaires acquis causé par un
virus VIH (virus de l’immuno déficience humaine).
Le VIH est un rétrovirus :(virus à ARN).
* La transmission peut se faire par voie sexuelle, par voie sanguine et
par voie placentaire d’une mère contaminée à son fœtus.
* La prévention consiste à éviter les pratiques sexuelles multiples, à
utiliser des seringues stérilisées, à éviter l’échange des objets d’hygiène et
à contrôler le sang à transfuser.
* Mode d’action : Le VIH infecte sa cellule cible (cellules nerveuses,
cellules intestinales et principalement LT4 et macrophages) qui possède
des récepteurs membranaires CD4.
Le VIH introduit son ARN dans le cytoplasme et grâce à sa transcriptase
inverse, il y a synthèse de l’ADNc simple brin. Puis une autre enzyme
assure la formation de l’ADN double brin (: provirus) qui s’intégre dans
l’ADN de la cellule cible.
123
Immunité_____________________________________________ Résumé du cours
1ère cas : Le virus reste à l’état latent pour plusieurs années sans
présenter de symptômes : le sujet est porteur asymptomatique mais il
présente des anticorps anti VIH (: séropositif).
2éme cas : Le virus se multiplie : la transcription et la traduction de
l’ADN intégré permet la production de nouveaux virus qui bourgeonnent
et les LT4 sont progressivement détruits : le sujet est atteint de SIDA.
Voir schéma du manuel scolaire p° 335.
124
Immunité Enoncés
ENONCES
I. Testez vos connaissances :
v .
V Définissez les mots ou expressions ci-après :
antigène complément
agglutinogène anticorps
agglutinine allergène
système HLA histamine
organe lymphoïde secondaire - IgE
thymus sujet séropositif
macrophage rétrovirus
w
V Accolez ensemble, deux à deux, les termes de chacune des deux listes
qui vous paraissent le mieux en relation :
2.1:
A- Groupe sanguin A 1- Antigènes HLA
B- Groupe sanguin O 2- Agglutinine anti-A
C- Marqueurs d’histocompatibilité 3- Agglutinogène A
D- Groupe sanguin B 4- Agglutinines anti-A et anti-B
E- Groupe sanguin Rh+ 5- Antigène D
2.2:
A- Lymphocye T cytotoxique 1- Production d’anticorps
B- Macrophage 2- Immunité cellulaire
C- Plasmocyte 3- Lyse activée par les anticorps
D- Complément 4- Immunité cellulaire et humorale
E- Lymphocyte T auxiliaire 5- Présentation des antigènes
2.3:
A- Interleukine 1- Agglutination
B- Lymphocyte T4 2- Lymphocyte T
C- Anticoips 3- Communication
D- Récepteur T^R 4- Auxiliaire
E-HLA 5- Soi
W
V Eliminer l’intrus
3.1:
A- Rate
B- Ganglions lymphatiques du cou
C- Amygdales
D- Thymus
E- Ganglions lymphatiques de l’aisselle
125
Immunité Enoncés
3.2:
A- Anticorps
B- Plasmocytes
C- Lymphocytes T auxiliaires
D- Complément
E- Lymphocytes T cytotoxiques
3.3:
A- Anticorps
B- Lymphocyte
C- Interleukine
D- Complément
E- Perforine
w
V Répondez par 1 si les deux propositions sont vraies et si elles ont une
relation de cause à effet. Répondez par 2 si elles sont vraies mais n’ont pas de
relation de cause à effet. Répondez par 3 si l’une des deux seulement est fausse.
Répondez par 4 si les deux sont fausses.
4.1: Au cours de la phase effectrice d’une RIMC, la phagocytose est une
réaction spécifique.
Elle permet la destruction de complexes immuns.
4.2: Les agglutinogènes des hématies peuvent être reconnus par des anticorps
spécifiques.
Les agglutinogènes sont des antigènes.
4.3:Des bactéries A mises en présence d’anticorps anti-A ne sont pas
détruites.
Le complément est nécessaire à la lyse des bactéries.
4.4: Une souris « nude » naissant sans thymus tolère des xénogreffes.
Les cellules productrices d’anticorps se forment dans le thymus.
4.5: Les lymphocytes T sont spécialisés dans la surveillance des populations
cellulaires.
Ils détectent le soi modifié à la surface d’autres cellules.
126
Immunité Enoncés
127
Immunité Enoncés
Titre:
128
Immunité Enoncés
2 + + + + +
3 + + + + +
les globules
4 + + + + + + + +
5
6 + + + + + +
7 + + + + +
8
9 + + + + + +
10
Tab eau
chambre
milieu de — supérieure
culture avec
chambre
antigène A inférieure
+
macrophage membrane perméable aux
molécules et imperméable
aux cellules
129
Immunité Enoncés
to ti précipité
1) Qu’appelle-t-on anatoxine ?
2) Que contient le sérum du lapin A à l’instant ti ? En déduire la nature de la
réaction.
3) Illustrez par un schéma ce que l’on pourrait observer dans le précipité.
4) Quelle serait la réaction du lapin à l’instant tj , lors d’une injection de toxine
tétanique.
2éme série d’expériences :
Dans un deuxième temps, on réalise les expériences du document 2.
Document 2
liquide physiologique sérum du lapin A au temps ti sérum du lapin A au temps ti
▼
mort survie mort
130
Immunité Enoncés
131
Immunité_______________________________________________________ Enoncés
w
V Le virus de la grippe infecte des cellules de l’appareil respiratoire dans
lesquelles il se multiplie.
Le système immunitaire peut réagir à cette infection en organisant la destruction
des cellules infectées. Ceci permet d’éliminer le virus infectieux et d’immuniser
l’organisme pendant quelque temps. Mais, contrairement à d’autres maladies
virales telles que la rougeole qui ne récidive pas, la grippe peut affecter les
mêmes personnes pendant des années successives. C’est pourquoi, on conseille
de se vacciner chaque année.
1) a-Précisez ce qu’est un vaccin.
b-Expliquez brièvement comment le vaccin agit sur le système immunitaire
de la personne vaccinée.
2) Lorsqu’on vaccine contre la grippe une population de personnes avec un
vaccin convenablement préparé, en utilisant une souche virale bien
conservée depuis quelques années, le résultat est inefficace : les individus
vaccinés peuvent attraper la grippe. Quelle hypothèse proposez-vous pour
expliquer ce résultat ?
3) On prélève des lymphocytes à partir du sang d’un individu A vacciné contre
la grippe depuis un mois. Ces lymphocytes sont mis en présence de cellules
humaines préalablement infectées par le même type de virus. Les cellules
infectées proviennent de trois individus :
l’individu A, déjà cité.
un individu B.
- un individu C qui est un vrai jumeau de A.___________________________
Expériences Résultats
1. Lymphocytes de A + cellules Les cellules infectées sont détruites
infectées de A
2. Lymphocytes de A + cellules Les cellules infectées ne sont pas
infectées de B détruites
3. Lymphocytes de A + cellules Les cellules infectées sont détruites
infectées de C
a- Indiquez, en justifiant votre réponse, le type de réaction immunitaire mis
enjeu dans ces expériences.
b- Expliquez pourquoi il y a destruction des cellules infectées dans les
expériences 1 et 3 et absence de destruction dans l’expérience 2.
132
Immunité Enoncés
Ag3
h
JA”
IL IL
< '
A (* b (•
h
culturel culture 2 culture 3
133
Immunité Enoncés
III. Expérience3 :
On filtre le milieu de culture n°l. Au filtrat on ajoute une solution contenant
l’antigène Ag,. On observe un précipité dont l’observation au microscope
électronique montre les figures suivantes.
1) Identifiez les structures observables et
faites un schéma d’interprétation annoté.
2) Expliquez les étapes qui ont abouti à ces
structures en partant des lymphocytes mis
en culture dans le milieu n°l.
w
V L’hépatite B est une maladie due à un
Particule HBs
virus qui s’introduit dans les cellules du foie. Les —Couche lipidique
malades montrent une nécrose du foie par lyse des
cellules hépatiques.
ADN viral
Le document 1 représente le virus responsable
de cette maladie.
Particule HBe
Pour déterminer les mécanismes intervenant
Dans la lutte contre le virus de l’hypatite B, Virus de l'hépatite B
Document 2
134
Immunité_______________________________________________________ Enoncés
135
Immunité Enoncés
Document 6
Ipm
136
Immunité Enoncés
137
Immunité Enoncés
138
Immunité Enoncés
Lyn^jhocytes Lyn^hocytes
Temps 1
Antigène de Salmonelle
;
oo
Temps 2
v*
0
139
Immunité Enoncés
Pour le document II, les expériences étaient réalisées sur trois lots de souris :
Les souris du lot 1 sont normales.
Les souris du lot 2 sont thymectomisées.
Les souris du lot 3 sont thymectomisées dés la naissance puis irradiées et
ensuite on leur a transplanté le thymus d’une autre souris de la même
souche.
On injecte à toutes les souris des bactéries B atténuées (normalement mobiles).
Le document ci-dessous résume des expériences réalisées 10 jours après
l’injection ainsi que les résultats obtenus.
Documents II :
Sérum du lot Sérum du lot 2 Sérum du Lymphocytes Lymphocytes
1 ajouté à une ajouté à une lot 3 ajouté de la rate du de la rate du
culture de culture de à une lot 1 ajouté à lot 2 ou du lot
bactéries B bactéries B culture de une culture de 3 ajouté à une
virulentes virulentes bactéries B cellules du lot culture de
virulentes 1 infectées cellules du lot
par des 2 ou 3
bactéries B infectées par
virulentes des bactéries B
virulentes
Bactéries B Bactéries B Bactéries B Cellules Cellules
immobilisées restées mobiles restées infectées infectées
mobiles lysées restées intactes
(détruites)
N.B : Les souris des trois lots appartiennent à des souches différentes.
1) Analyser les résultats des expériences du document I et déduisez le type de
réponse immunitaire et la spécificité de reconnaissance vis-à-vis d’un de ces
antigènes (les mécanismes de coopération cellulaires ne sont pas exigés).
2) Analysez les résultats des expériences du Document II en vue de dégager
les mécanismes des réponses intervenant contre la bactérie B.
w V On se propose d’étudier quelques modalités de la réponse immunitaire
spécifique dont l’intervention d’une double spécificité pour certains
lymphocytes.
On réalise les séries d’expériences présentées dans les documents 1-2 et 3.
I. lere série d’expériences :
140
Immunité Enoncés
Document 1:
Souris de lignée A
I
Après une semaine
Injection du virus prélèvement dans la rate de lymphocytes
delachorioméningite et isolement de lymphocytes T Injection du virus
de la chorioménlnglte
4
Prélèvement de fibroblastes Prélèvement de fibroblastes Prélèvement de fibroblastes Prélèvement de fibroblastes
(cellules du tissu conjonctif) non Infectés infectés par le virus Infectés par le virus
Infectés par le virus
Mise en^ulture:
Mise en culture: Mise en culture: Mise en culture:
LymphocyteT
' Fibroblastes
Résultat :
4
Résultat:
4
Résultat:
4
Résultat:
Lyse des fibroblastes Pas de lyse des fibroblastes Pas de lyse des fibroblastes Pas de lyse des fibroblastes
Casn“1 Casn"2 Casn“3 Casn*4
141
Immunité Enoncés
•x Cellule - Cible
tic
Etape 1 : reconnaissance
4“ perforine o x A
(Bac 1992)
1) Afin d’étudier les mécanismes de la réponse immunitaire, on a réalisé la
série d’expériences suivantes :
Sur des souris mutantes sans thymus caractérisées par l’absence de poils (dites
nudes), la greffe d’un tissu ou d’un organe (la peau par exemple) provenant
d’une autre espèce n’est suivie d’aucune réaction de rejet, alors que chez une
souris normale (pourvue de son thymus), cette greffe s’accompagne d’une
réaction de rejet.
Question : Analysez ces expériences en précisant le rôle attribué au thymus
dans cette réponse immunitaire.
2) On dispose de deux lots de souris ; les souris du premier lot servent de
témoins ; celles du deuxième lot subissent une irradiation aux rayons X (qui
détruisent les cellules à multiplication rapide et en particulier les cellules de la
moelle osseuse) et une ablation du thymus.
Les traitements ultérieurs sur ce deuxième lot sont indiqués dans le document 1.
142
Immunité________________________________________ _ _____________ Enoncés
Lot 1 : pas de
Lot 2 irradiations et ablation du thymus
traitement
Lot 2 a Lot 2 b Lot 2 c
i f /
MX. ~ \
Injection de Injection Cellules Injection de
cellules de cellules + de moelle cellules de moelle
de thymus de thymus osseuse osseuse
Document 1
Après ces traitements, on injecte à toutes les souris du lot 2 un antigène GRM
(globules rouges de mouton par exemple) et on procède à la recherche de
production d’anticorps anti GRM chez toutes ces souris. Les résultats sont
indiqués dans le document 2,________ ________________________________
Lot de 1 2a 2b 2c
souris
Production Normale Nulle Normale Nulle
d’anticorps
anti GRM
Document 2
Question : Quelle(s) hypothèse(s) peut-on formuler, pour expliquer les résultats
du document 2 et en particulier le cas 2 b.
3) Pour mieux préciser l’origine des cellules de la réponse immunitaire, on
réalise des expériences complémentaires sur une autre souris comme
indiquée dans le document 3.
Souris Traitement effectué Conséquences
Irradiation+greffe de moelle Production de lymphocytes
Lot A
osseuse B et T
Ablation du Production de lymphocytes
Lot B thymus+irradiation+greffe de B
moelle osseuse seulement
Ablation du
Pas de production de
Lot C thymus+irradiation+greffe de
lymphocytes B et T
thymus
Document 3
Questions :
a- Interprétez chacune de ces expériences.
b- Quelles informations complémentaires apportent-elles pour confirmer ou
infirmer vos hypothèses de la question 2?
c- En utilisant ces résultats et vos connaissances, représentez un schéma de
synthèse résumant le mécanisme de la réponse immunitaire étudiée.
143
Immunité_______________________________________________________ Enoncés
()L J y1 J JJ1.1 J 1
2 3 4 5
J 7
1.18
,1 1
9
1 n -,
10 année
t
M : moment de la pénétration du virus dans l'organisme
Document 1
1) Quelles relations peut-on établir entre l’évolution conjointe de la quantité de
VIH et de la production d’anticorps anti-VIH au cours des trois premières
années de l’infection.
2) Comparez cette évolution conjointe au cours de trois premières années à
celle des années suivantes.
3) Exprimez en une phrase le problème posé par cette comparaison.
4) Justifiez l’appellation acquise pour cette immunodéficience.
B. Le taux de lymphocytes T4 et de lymphocytes T8 ont été suivi dans le sang
d’un jeune homme dont la maladie a évolué de façon caractéristique.
Les résultats obtenus sont donnés dans le document 2.
Document 2
144
Immunité Enoncés
I : Infection aigue.
II : Gonflement des ganglions lymphatiques.
III, IV : Mauvais fonctionnement du système immunitaire sans signes cliniques.
V, VI : Apparition puis aggravation des signes cliniques du SIDA : maladies
opportunistes et cancers responsables de la mort du malade.
1) Analysez et expliquez l’évolution des deux paramètres étudiés chez ce jeune
homme et précisez la cible du VIH.
2) Après avoir rappelé le rôle joué par les lymphocytes T4 dans l’organisme,
vous expliquez avec précision les résultats concernant les manifestations
cliniques constatées précédemment suite à l’infection par VIH.
C. Le document 3 ci-joint permet d’estimer le mode d’action du VIH.
145
Immunité Solutions
CORRIGES
V
V 3-1 : D ; 3-2 : E ; 3-3 :E
146
Immunité Solutions
5-1 Le complément :
a- La présence du complément est permanente.
5-2 Les macrophages :
b- Sont munis de récepteurs non spécifiques aux épitopes,
c- Interviennent au début et à la fin des réactions immunitaires.
d- Les macrophages sont dissémines dans de nombreux tissus ou
organes (peau, poumons, organes lymphoïdes secondaires).
5-3 Les lymphocytes B :
a- Achèvent leur maturation dans la moelle osseuse.
d- Chacun d’entre eux possède des récepteurs spécifiques
uniquement à un déterminant antigénique.
5-4 La CMH :
b- Est constitué par un ensemble de gènes liés à un même
chromosome 6 donc non soumis à un brassage
interchromosomique.
5-5 L’histocompatibilité :
c- Existe entre vrais jumeaux et entre personnes apparentées et
principalement frère et sœur.
d- Est causée par des protéines fixées à la membrane de toutes les
cellules nucléées.
Vv
V Autogreffe : c’est la greffe d’un sujet à lui-même.
Toutes les cellules nucléées d’un organisme présentent sur leur membrane des
molécules HLA caractéristiques. La plupart des cellules du système immunitaire
possèdent des récepteurs susceptibles de reconnaître ces molécules HLA. Ces
dernières sont donc des antigènes du soi ou antigènes d’histocompatibilité.
En cas d’autogreffe l’organisme tolère le HLA du « soi » et le distingue du HLA
du « non soi » ( : cible des cellules immunitaires).
147
Immunité Solutions
148
Immunité Solutions
149
Immunité_____________________________________________________ Solutions
La fixation des anticorps sur les antigènes qui leur correspondent grâce à leurs
sites antigéniques assure la formation des complexes immuns et aboutit à la
neutralisation de l’antigène mais non à sa destruction.
* Les anticorps (Ig) facilitent la destruction des antigènes.
- Les Ig liés à leurs antigènes spécifiques activent le complément —►Lysent
des antigènes.
- De même, les Ig liés à leurs antigènes spécifiques peuvent se fixer par leur
partie basale constante sur des récepteurs non spécifiques situés à la surface des
macrophages —► Phagocytose du complexe immun.
150
Immunité Solutions
^Macrophage ou polynucléaire
151
Immunité Solutions
Groupe sanguins A B AB 0
Antigène Antigène Antigène A Ni Antigène A
Antigènes (hématies)
A B et Antigène B Ni Antigène B
Propriétés du sérum Aucune agglutinine : Anti A+
AntiB Anti A
(agglutinines) ni Anti-A ni Anti-B AntiB
4) Pour réa iser une transfusion sanguine on doit app iquer la règle
suivante : les agglutinogènes du donneur ne doivent pas rencontrer les
agglutinines correspondantes dans le sang du receveur.
v7 * Comparaison
V des protocoles expérimentaux 1 et 2.
Les deux protocoles ne diffèrent que par la présence de lymphocyte T dans la
chambre inférieure. Le nombre de plasmocytes sécréteurs d’anticorps anti-A est
nettement supérieur dans le protocole 2 (960 » 72).
—►Les lymphocytes T stimulent considérablement la production de
plasmocytes à partir des lymphocytes B qui ont reconnu l’antigène A.
* Comparaison des protocoles expérimentaux 2 et 3.
La différence tient dans le fait que, dans le protocole 2, les lymphocytes T sont
mis dans la chambre inférieure, alors qu’ils sont, dans la chambre supérieure,
séparés physiquement des lymphocytes B (par une membrane perméable
uniquement aux molécules), dans le protocole 3.
Pourtant la production de plasmocyte est presque la même dans les deux cas.
—►Les lymphocytes T peuvent donc stimuler les lymphocytes B à se multiplier
et se différencier en plasmocytes même lorsqu’ils ne sont pas en contact direct
avec eux ; ils agissent donc sur les lymphocytes B par des messagers chimiques
qu’ils sécrètent et qui diffusent.
Ces messages chimiques sont les interleukines.
152
Immunité_________________________________________________ Solutions
V
V A. 1) Anatoxine : toxine atténuée ou affaiblie sous l’action de la chaleur
et du formol, elle perd son effet toxique et garde son pouvoir antigénique.
2) Le sérum du lapin A contient à l’instant fi des anticorps anti
toxine tétanique.
—►!! s’agit d’une réaction immunitaire à médiation humorale (RIMH).
153
Immunité Solutions
154
Immunité Solutions
155
Immunité Solutions
156
Immunité Solutions
Les effecteurs de cette RIMH sont des molécules protidiques sériques de type y
globulines (Ig G).
2) Les particules HBs et HBe sont des antigènes.
Chaque arc de précipitation (ou l’agglutination) se traduit par la rencontre et la
reconnaissance entre des molécules du sérum et les particules virales HBS et HBe
après diffusion des molécules dans la gélose.
—►Les deux arcs de précipitation permettent de conclure qu’il y a deux types
d’anticorps dans le sérum de l’individu atteint dirigés contre les deux types
d’antigène HBs et HBe.
Si le sérum utilisé provient d’un individu sain, on n’obtient aucun arc de
précipitation.
—►C’est la présence des antigènes HBS et HBe qui déclenche la formation des
anticorps anti HBS et anti HBe.
3) * En comparant les cultures (4,1) ; (4,2) et (4,3), on constate que
la production des plasmocytes nécessite la présence à la fois des LB, des LT et
des macrophages.
* En comparant les cultures (4,5), on constate que la production des plasmocytes
nécessite obligatoirement des macrophages prélevés d’un individu infecté, alors
que les LB et les LT peuvent être prélevés d’un vrai jumeau sain
—Ml y a donc nécessairement une coopération entre ces cellules.
* Nous savons que la RIMH est une réponse immunitaire spécifique qui fait
intervenir comme effecteurs des anticorps sécrétés par des plasmocytes issus de
la différenciation des LB qui doivent être activés par l’antigène.
Comment peut-on alors expliquer que des LB prélevés d’un vrai jumeau sain
évoluent en plasmocytes ?
* Nous savons d’autres part que :
* Les macrophages : cellules présentatrices de l’antigène (CPAg) et sécrétrice
d’IL! (une première interleukine). Certains macrophages phagocytent l’antigène
et exposent les épitopes (non soi) sur leurs membranes pour les présenter aux
lymphocytes. Les LB identifient dans ce cas les épitopes exposés grâce à leurs
Igs et expriment alors des récepteurs membranaires à IL2.
Les LT4 identifient les épitopes exposés et associés au HLAB des macrophages
de Mi (et non M2 qui n’ont pas reconnu le virus de l’hépatite) grâce à leur
récepteur TCR
*
Lors de la présentation de l’antigène, le macrophage de Mi sécrète l’ILi qui
active les LT4 pour faire exprimer de récepteurs membranaires à IL2.
* Les LT4 activés libèrent l’IL2 qui assure l’activation des LT4 eux mêmes
(spécifiques de l’antigène) et les LB (également spécifiques de l’antigène) : les
LT4 subissent alors une prolifération qui aboutit à un clone de LT4 dont une
partie se différencie en LTa ou LTh ; les LB subissent aussi une prolifération qui
aboutit à un clone de LB dont une partie se différencie en plasmocytes.
La différenciation des différents lymphocytes est en réalité activée par IL2.
157
Immunité Solutions
158
Immunité Solutions
159
Immunité Solutions
Antigène
(GRM)
Phase d ’induction
macrophage
=CPAg
1
Phase d ’amplification
Plasmocyte
Production d'anticorps
spécifiques : anti GRM
Phase effectrice
Complément
160
Immunité Solutions
161
Immunité Solutions
162
Immunité Solutions
—>La première réponse contre les bactéries B est une réponse immunitaire à
médiation humorale (RIMH).
—►Le thymus est indispensable mais non suffisant pour cette RIMH (d’après
les résultats du lot 2 et du lot 3 par rapport à ceux du lot 1).
* Nous savons d’autre part que ce sont les anticorps sériques qui assurent
l’immobilisation des bactéries. Ils sont sécrétés par des plasmocytes résultant de
la différenciation de lymphocytes B (LB).
Que le thymus est le lieu de maturation des lymphocytes T dont les LT4 qui
activent la multiplication et la différenciation des LB spécifiques de l’antigène.
Les LT4 agissent par l’intermédiaire d’interleukine 2.
Conclusion : La sécrétion d’anticorps nécessite une coopération cellulaire entre
Lb et LT4.
* Les lymphocytes de la rate du lot 1 permettent la lyse des cellules infectées du
même lot, contrairement aux lymphocytes de la rate du lot 2 ou du lot 3.
—kUne deuxième réponse est dirigée contre les bactéries : réponse
immunitaires à médiation cellulaire (RIMC).
—kLe thymus est indispensable pour cette RIMC ce sont les LT qui sont les
effecteurs de la RIMC.
* Nous savons d’autre part que ce sont les lymphocytes T cytotoxiques (LTC)
résultant de la différenciation des LT8 qui assurent cette RIMC (lyse des cellules
infectées). Que le thymus est le lieu de maturation des lymphocytes T dont les
LT4 et les LT8. Les LT4 activent par l’intermédiaire de IL2 la multiplication et la
différenciation des LTg spécifique de l’antigène.
I. * Le cas n°2 et le cas n°l montrent que les lymphocytes T (LT) d’une
souris de lignée A immunisée contre le virus de la chorioméningite (LCM)
provoquent la lyse des fibroblastes d’une souris de même lignée A infectées par
le même virus et reste sans aucun effet sur les fibroblastes d’une souris de même
lignée A mais non infectées.
La réponse immunologique contre le virus LCM est une RIMC faisant intervenir
des LT (LT cytotoxique = LTC) comme effecteur cellulaire.
* Le cas n°3 et le cas n°2 montrent que les LTC d’une souris de lignée A
immunisée contre le virus de la chorioméningite : LCM ne provoquent la lyse
des fibroblastes d’une souris de même lignée que lorsque ces cellules sont
infectées par le même virus. C’est pour cette raison que les fibroblastes infectés
par le virus de la vaccine ne sont pas détruits.
—>La RIMC (ou la LTC) est spécifique de l’antigène.
* Le cas n°4 et le cas n°2 montrent que les LTC d’une souris de lignée A
immunisée contre le virus LCM ne provoquent la lyse des fibroblastes infectés
par le même virus que si les deux types de cellules (LTC et fîbroblastes) sont
prélevées de souris de même lignée. C’est pour cette raison que les fîbroblastes
de la souris de lignée B ne sont pas détruits par les LTc bien qu’ils sont infectés
par le même virus.
163
Immunité Solutions
164
Immunité Solutions
165
Immunité Solutions
* L’absence de réaction de rejet chez la souris nude montre que le thymus est
nécessaire à cette réaction immunitaire de rejet ; au niveau du thymus, il y a une
maturation des lymphocytes T, qui deviennent immunocomplétents (avec des
récepteurs TCR).
* Cette réaction immunitaire de rejet de greffe qui fait intervenir des
lymphocytes T est à médiation cellulaire.
2) * Les souris du lot 1 ont produit des anticorps contre les globules
rouges de mouton (anticorps anti GRM).
—Ml s’agit d’une réaction immunitaire à médiation humorale contre les GRM
(RIMH).
* Les souris du lot 2a irradiées et thymectomisées mais ayant subi une injection
de cellules de thymus ne développent pas une RIMH contre les antigènes GRM
contrairement aux souris témoin (lot 1).
—►Les cellules de la moelle osseuse sont indispensables pour cette RIMH.
* Les souris du lot 2c irradiées et thymectomisées mais ayant subi une injection
de cellules de moelle osseuse ne développent pas également une RIMH contre
les antigènes GRM contrairement aux souris témoin (lot 1).
—►Les cellules de thymus sont également indispensables pour cette RIMH.
* Les souris du lot 2b irradiées et thymectomisées mais ayant subi une injection
de cellule de thymus et de moelle osseuse, développent une RIMH contre les
antigènes GRM comme les souris témoin (lot 1) et contrairement aux souris du
lot 2a et du lot 2c.
—►Une RIMH contre les GRM, nécessite à la fois la présence de cellules de
thymus et de cellules de la moelle osseuse.
Hypothèses :
1- Une coopération cellulaire entre les cellules de la moelle osseuse et les
cellules du thymus est nécessaire à la réaction immunitaire à
médiation humorale contre les GRM.
2- Au niveau de la moelle osseuse, il y a une maturation des lymphocytes
B qui deviennent immunocompétents.
3- Au niveau du thymus, il y a une maturation des lymphocytes T qui
deviennent immunocompétents.
3) a- * Lot A : l’irradiation des souris détruit les cellules souches de la
moelle osseuse. La greffe de moelle osseuse après cette irradiation permet de
reconstituer les cellules souches qui se multiplient et sont à l’origine des
lymphocytes B et T.
* Lot B : avant d’irradier les souris, on a fait l’ablation du thymus. Par la suite la
greffe de la moelle osseuse, rétablit seulement la production de lymphocytes B.
—►La formation et la maturation des lymphocytes B se font au niveau de la
moelle osseuse. La moelle osseuse produit des prés LB qui se maturent dans la
moelle osseuse.
* Lot C : après ablation du thymus, irradiation et greffe de thymus seulement, il
n’y a pas production de lymphocytes B et de lymphocytes T.
166
Immunité Solutions
167
Immunité Solutions
168
Questions à choix multiples Enoncés
QCM
1) Le PPM est :
a- excitateur.
b- excitateur ou inhibiteur.
c- à l’origine d’une ouverture de canaux ionique chimio-dépendants à Na+.
d- à l’origine d’une ouverture de canaux ionique voltage-dépendants à ca4”1".
2) La régénération rapide de l’ATP au cours de la contraction musculaire
dépend :
a- de la combinaison de deux molécules d’ADP.
b- de la dégradation du glucose.
c- de la combinaison d’une molécule d’AMP avec une molécule de la
phosphocréatine.
d- de la combinaison de deux molécules d’AMP.
3) la chaleur retardée est :
a- produite lors de la dégradation aérobie de l’acide pyruvique.
b- plus durable que la chaleur initiale.
c- produite lors de l’hydrolyse de l’ATP.
d- maintenue en absence de dioxygène.
4) La pression artérielle dépend :
a- des résistances de la paroi des artères.
b- de la fréquence cardiaque.
c- des variations de calibre des veines.
d- du volume d’éjection systolique.
5) La régulation de la pression artérielle :
a- dépend uniquement de mécanismes nerveux.
b- dépend uniquement de mécanismes humoraux.
c- dépend de mécanismes neuro-humoraux.
d- peut impliquer l’hypothalamus.
6) La réaction habituelle au stress :
a- débute toujours par la mise enjeu de récepteurs sensoriels.
b- comporte trois phases.
c- met enjeu une sécrétion d’hormones commandée par le système nerveux.
d- comporte une deuxième phase d’épuisement.
7) La dégradation anaérobie d’une mole de glucose permet la synthèse de :
a- 2 moles d’ATP.
b- 1 mole d’ATP.
c- 4 moles d’ATP.
d- 36 moles d’ATP.
169
Questions à choix multiples_____________________________________ Enoncés
170
Questions à choix multiples_______________________________ Enoncés
16) La cocaïne est une drogue qui agit au niveau de certaines synapses
neuroneuroniques en :
a- inhibant la libération de la dopamine par le neurone présynaptique.
b- inhibant la fixation de la dopamine sur la membrane du neurone
postsynaptique.
c- empêchant la réception de la dopamine par le neurone présynaptique.
d- donnant une sensation de plaisir.
17) Parmi les substances suivantes, celle(s) qui a (ont) pour effet une
diminution de la pression artérielle est (sont) :
a- la noradrénaline. c- l’ADH (hormone antidiurétique),
b- l’aldostérone. d- l’acétylcholine.
18) Parmi les organes lymphoïdes périphériques ou secondaires, on peut
citer :
a- le thymus.
b- la moelle osseuse.
c- la rate.
d- les ganglions lymphatiques.
19) Les lymphocytes T acquièrent leur immunocompétence au niveau :
a- de la rate.
b- des ganglions lymphatiques.
c- de la moelle osseuse.
d- du thymus.
171
Questions à choix multiples____________________________________ Enoncés
172
Questions à choix multiples .Enoncé
28) Le VIH:
a- est un virus extracellulaire.
b- injecte son ADN dans la cellule cible.
c- est un rétrovirus.
d- disparaît totalement sous l’action des anticorps.
29) Les groupes sanguins sont déterminés par :
a- des marqueurs membranaires du CMH.
b- des marqueurs membranaires autres que ceux du CMH.
c- les agglutinogènes des cellules nucléés.
d- certains types d’antigènes.
30) Parmi les facteurs suivants, quels sont ceux ayant une influence
hypertensive ?
a- ACH (acétylcholine).
b- ADR (adrénaline).
c- Aldostérone.
d- Angiotensine.
31) Un anticorps soluble est :
a- formé de quatre chaînes polypeptidiques.
b- à l’origine de la formation d’un complexe immun.
c- synthétisé en réponse à la présence d’un antigène spécifique.
d- capable de se lier à des antigènes différents.
32) Le réflexe myotatique :
a- est une réaction d’un muscle squelettique à son propre étirement.
b- a pour rôle le maintien de la posture.
c- a des récepteurs dans la peau.
d- a son centre nerveux dans le bulbe rachidien.
33) Le rejet de greffe se produit lorsque le receveur de greffon et le
donneur sont :
a- histocompatible.
b- de CMH différent.
c- de groupe sanguin différent.
d- des vrais jumeaux.
34) Les lymphocytes T cytotoxiques :
a- existent avant toute pénétration d’un antigène.
b- agissent en phagocytant les cellules infectées.
c- diminue la charge virale en limitant la reproduction du virus.
d- sont incapable de sécréter des protéines.
35) Parmi les propositions suivantes concernant le potentiel post
synaptique excitateur (PPSE), lesquelles sont exactes ?
a- Le PPSE est potentiel d’action propagée.
b- Le PPSE est une variation non propagée du potentiel de repos.
c- Le PPSE est une augmentation de l’amplitude du potentiel de repos.
d- L’amplitude de PPSE est constante.
173
Questions à choix multiples_____________________________________ Enoncés
174
Questions à choix multiples_____________________________________ Enoncés
175
Questions à choix multiples Enoncés
ex.
14) a, d 39) a,
(x
15) a, d 40) c,
16) c, d 41) a,
17) d 42) b
18) c, d 43) b
ex.
19) d 44) b,
20) a, b 45) d
21) b, d 46) a
22) b, d 47) a,
cr p. p o
23) b, c, d 48) a,
24) a, d 49) a,
25) a 50) a,
176
Devoir de synthèse N° 2 (I) Enoncés
Document 1
-a- -b-
178
Devoir de synthèse N° 2 (I) Enoncés
20mVl 20mVl
WmV
1 0
-70mV
-70mV
Stimulation 1
2
-70
0----------------------
Stimulation 2 -70
3 0---------------------
Temps de séparation Réponses enregistrées
des deux stimulations •70
surroscUloscope A Stimulation 3
successives
.—i_....... —j.......
Sms 1 2 IQmvI J A
>—i
4
-70
................... t........
1 2 Stimulation 4
— » i_________
1 2 A A
5 •70
J
Stimulations
................... -74mv
1 2
Document 3
Document 4
179
Devoir de synthèse N° 2 (I) Enoncés
180
Devoir de synthèse N° 2 (II) Enoncés
181
Devoir de synthèse N° 2 (II)_______________________________________ Enoncés
2) L’élément 2 est :
a-Un muscle fléchisseur.
b-Un muscle extenseur.
c-Un muscle qui permet l’extension de la jambe.
d-Un muscle qui permet le fléchissement de la jambe.
3) L’élément 6 est :
a-Une fibre nerveuse sensitive.
b-Une fibre nerveuse motrice.
c-Une voie centrifuge.
d-Une voie centripète.
4) Le corps cellulaires de l’élément 5’ se situe dans :
a-La racine postérieure de la moelle épinière.
b-La racine antérieure de la moelle épinière.
c-Le ganglion spinal.
d-Le bulbe rachidien.
5) L’élément 5 est :
a-Une dendrite.
b-Un axone.
c-Une voie centrifuge.
d-Une voie centripète.
6) Le document ci-contre représente l’activité électrique d’un neurone post
synaptique, il s’agit d’un :
a-Potentiel de repos.
b-Potentiel d’action.
c-Potentiel postsynaptique inhibiteur (PPSI).
d-Potentiel postsynaptique excitateur (PPSE).
7) Dans le muscle squelettique, le fuseau neuromusculaire est un récepteur
sensoriel qui renvoie un message par la fibre sensitive la :
a-à l’état de repos du muscle,
b-au cas de contraction musculaire,
c-après la contraction musculaire,
d-au cas d’étirement musculaire.
8) Pour la réalisation du potentiel de repos, la pompe ionique assure le
passage, à travers la membrane de l’axone, des ions :
a-Ca++ et CF selon leur gradient de concentration.
b-Na+ et K+ selon leur gradient de concentration.
c-Na+ et CF contre leur gradient de concentration.
d-Na+ et K+ contre leur gradient de concentration.
9) Dans des synapses neuro-neuroniques :
a- Les P.P.S.I apparaissent à des niveaux postsynaptiques et s’additionnent
au niveau de la terminaison axonique du neurone postsynaptique.
b- Les P.P.S.E s’additionnent avec les P.P.S.I de façon algébrique au
niveau de la terminaison axonique.
182
Devoir de synthèse N° 2 Cil)_______________________________________ Enoncés
Substances injectées XI X2 X3
Synapses
Si Dépolarisation de Aucun effet sur NI Aucun effet sur NI
NI
Sii Dépolarisation de Aucun effet sur N3 Aucun effet sur N3
N3
Siii Aucun effet sur Hyperpolarisation Aucun effet sur N4
N4 de N4
SlV Aucun effet sur Aucun effet sur N4 Dépolarisation de
N4 N4
183
Devoir de synthèse N° 2 (II)_______________________________________ Enoncés
184
Devoir de synthèse N° 2 (II) Enoncés
ANNEXES
185
Devoir de synthèse N° 2 (II)_______________________________________ Enoncés
Oi 02 03 04 Os
Stl
:!■ 1 1 1 Document 3
186
Devoir de contrôle N° 3 (I)______________________________________ Enoncés
187
Devoir de contrôle N° 3 (I)_______________________________________ Enoncés
188
Devoir de contrôle N° 3 (I) Enoncés
II- On étudie les effets des excitations de certaines structures nerveuses sur la
pression artérielle générale du corps.
- Excitation du ganglion étoilé d’un centre nerveux bulbaire ou même d’un
centre nerveux médullaire (document 1)
- Excitation du nerf splanchnique innervant le médullosurrénale ou même
l’injection de l’adrénaline (document 2).
- Quelles conclusions peut-on tirer de l’analyse de ces expériences.
Document 1 Document 2
Pression artérielle en cm de Hg Pression artérielle en cm de Hg
80 —- 80 —
Expérience) Expérience 2
~U
i
de l’angiotensine et de l’aldostérone pour lesquelles on ne représente pas de
variations, évoluent de façon analogue.
Taux de rénlnelng/mn)
k Document
400-
300.
1
200- Témoins
100- 1
n II
Pression , 1S 30 4 5 60
artérielle
Hémorragie
maximale
L
123 84 82 78
189
Devoir de contrôle N° 3 (II) Enoncés
190
Devoir de contrôle N° 3 (II) ____________________________________ Enoncés
191
Devoir de contrôle N° 3 Cil) Enoncés
192
Devoir de synthèse N° 3 (I) Enoncés
DEVOIR DE SYNTHESE N° 3
(I)
Première partie : (8 points)
A/ La régulation de la pression artérielle fait intervenir deux types de
communication entre les organes :
-la communication nerveuse
-la communication hormonale.
1) Comparez ceux deux types de communication en complétant le tableau suivant.
Communication Communication
nerveuse hormonale
Nature du message
Cellule émettrice
Support de transmission
Codage du message
Lecture et décodage du message
Durée de latence entre l’émission du
message et la réponse des cellules cibles
Persistance du message après son émission
2) Faites un schéma de synthèse pour chaque type de communication en
précisant les acteurs et le mode de communication.
193
Devoir de synthèse N° 3 (I) Enoncés
194
Devoir de synthèse N° 3 (I) Enoncés
Document 4
195
Devoir de synthèse N° 3 (I) Enoncés
Légende :
® lymphocyte
0 cellule infectée par le virus x
® cellule infectée par le virus y
Expérience 2. D’autres souris C ont reçu le virus X et le même jour elles
reçoivent le sérum de la souris A infectée par X. Les virus cessent de se
multiplier mais ils ne disparaissent pas.
Expérience 3. D’autres souris D ont reçu le virus X et le même jour le sérum
d’une souris sans thymus et qui est infectée par le virus X. Les virus se
multiplient chez D.
Remarque : les souris A, B, C et D appartiennent à la même souche.
En utilisant vos connaissances sur les réactions immunitaires, expliquez ces
résultats expérimentaux.
196
Devoir de synthèse N° 3 (II) Enoncés
DEVOIR DE SYNTHESE N° 3
(II)
Première partie : (8 points)
A- Pour chacun des items suivants, il peut y avoir une ou plusieurs réponses
exactes. Sur votre copie reportez le numéro de chaque item et indiquez dans
chaque cas la (ou les) lettre(s) correspondant à la (ou aux) réponses exacte(s).
1) Les sinus carotidiens :
a- sont des petites poches extensibles situées sur les carotides
b- sont innervés par le système parasympathique moteur
c- possèdent des barorécepteurs sensibles à la dilatation de leur paroi
d- sont reliés à des fibres nerveuses présentant une activité électrique
modulable selon la pression artérielle perçue.
2) La régulation de la pression artérielle :
a- ne s’effectue qu’au niveau de l’activité cardiaque
b- s’effectue au cours d’une hémorragie
c- ne s’effectue qu’au cours d’un changement de la position du corps
d- s’effectue au cours de l’activité physique.
3) La vaccination :
a- assure une protection contre les agressions
b- fait appel à la propriété de mémoire immunitaire
c- est une méthode curative
d- entraîne une immunité passive.
4) Dans la régulation de la pression artérielle :
a- la fréquence des PA au niveau des nerfs de Héring diminue en cas de
baisse de la pression artérielle dans le sinus carotidien
b- la fréquence des PA au niveau des nerfs orthosympathiques augmente en
cas de baisse de la pression artérielle dans le sinus carotidien
c- la fréquence des PA au niveau des nerfs orthosympathiques augmente en
cas de section expérimentale des nerfs X
d- l’augmentation de la fréquence des PA dans les nerfs de Héring fait
diminuer l’inhibition sur le centre vasomoteur.
5) La réponse immunitaire spécifique fait intervenir :
a- les lymphocytes Te comme cellule effectrice dans la RIMH
b- les molécules d’anticorps comme effecteur moléculaire dans la RIMH
c- les lymphocytes Th pour amplifier les réponses immunitaires
d- des interleukines pour amplifier les réponses immunitaires
6) La sérothérapie :
a- permet la formation de lymphocyte à mémoire
b- est un moyen préventif
c- entraîne une immunité passive
d- est une application à la RIMC.
197
Devoir de synthèse N° 3 (II)______________________________________ Enoncés
198
Devoir de synthèse N° 3 (II) Enoncés
Document 1
Taux d'anticorps (en unités arbitraires)
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 joursaprés
| l’injection des
injection hématies de
d’hématies mouton
de mouton
> Expérience 2 :
Chez des Rats Ri irradiés 2 heures auparavant, on injecte dans une veine une
suspension de 2, 4.108 petites lymphocytes vivants, prélevés chez un autre Rat
R2 de même souche que Rb mais non immunisé contre les hématies de mouton.
Deux jours plus tard (à t0), on injecte, dans la circulation veineuse des Rats Ri,
108 hématies de mouton, et on suit dans le sérum de ces Rats, l’évolution du taux
d’anticorps anti-hématies de mouton. Les résultats sont consignés dans le
document 1 courbe 3.
Quelles informations apporte l’étude des résultats de cette première série
d’expérience ?
B- DEUXIEME SERIE D’EXPERIENCES :
Dans la circulation veineuse des Rats Ri, irradiés depuis 24 heures, on injecte simultanément :
-une dose unique de toxine tétanique ;
-2, 4. 108 petits lymphocytes purifiés vivants, prélevés chez des Rats R2 de
même souche que Rb et ayant reçu, 3 mois avant le prélèvement de
lymphocytes, une dose unique de toxine tétanique.
La production d’anticorps contre la toxine tétanique, observée chez les Rats Rb
présente alors toutes les caractéristiques d’une réponse obtenue lors d’une
deuxième injection d’un antigène donné.
Par quelle propriété des petits lymphocytes ces résultats expérimentaux peuvent-
ils s’expliquer T
C- TROISIEME SERIE D’EXPERIENCE :
On utilise deux souches de souris Si et S2 compatibles histologiquement.
Les souris S2 possèdent une caractéristique chromosomique « T6 », facilement
repérable dans les cellules en mitose, absente chez les souris Sj.
Dans la circulation veineuse de souris Si, préalablement irradiées, on réalise les
injections suivantes :
à to, une suspension de petits lymphocytes vivants prélevés chez des souris S2. Le
volume cellulaire de chaque petit lymphocyte injecté est inférieur à 163 p3 ;
-24 heures plus tard, une dose d’antigène étranger.
199
Devoir de synthèse N° 3 (II)______________________________________ Enoncés
Six jours plus tard, les souris Si sont sacrifiées après avoir reçu une dose de
colchicine qui bloque les cellules en métaphase. On met en évidence, au niveau
des organes lymphoïdes des souris Sb les cellules productrices d’anticorps
contre l’antigène injecté. On fait alors les observations suivantes :
- Les cellules détectées sont des grandes cellules dont le volume cellulaire
est très supérieur à 163g3. L’ultrastructure de ces cellules montre une richesse en
organites cellulaires ;
-Certaines de ces cellules productrices d’anticorps sont bloquées en
métaphase, ce qui permet une observation des chromosomes. Sur 86 cellules
observées au cours de ces expériences, toutes étaient porteuses de la
caractéristique chromosomique « T6 ».
1) Quelle information, en ce qui concerne l’origine des cellules productrices
d’anticorps, apporte l’étude des résultats de cette troisième série d’expériences ?
2) Utilisez les résultats de ces expériences pour préciser le rôle des lymphocytes.
D- BILAN :
Utilisez vos connaissances et les résultats obtenus pour présenter sous forme
d’un schéma bilan convenablement annoté le déroulement des différentes phases
des réponses immunitaires développées par la souris contre les hématies de
mouton.
Exercice 2 ;
On cherche à déterminer quelques mécanismes de la régulation hormonale de la
pression artérielle.
A- Des seuls informations apportées par les documents 1 et 2, précisez le
détermisme de la sécrétion d’ADH et son rôle dans la régulation de la
pression artérielle.
> document 1 :
Chez les grands brûlés, on observe la formation d’œdèmes dus à l’accumulation
de plasma dans les espaces intercellulaires. Lorsque la perte de plasma atteint
8% du volume plasmatique total, on note l’augmentation de la concentration
sanguine d’une substance la vasopressine (ADH) libérée par l’hypophyse. Des
mesures permettent d’obtenir les résultats consignés dans le tableau ci-joint.
200
Devoir de synthèse N° 3 (II) Enoncés
Effets d'une perfusion de liquide physiologique sur le débit urinaire et la pression
artérielle
, débit urinaire
4-
rX
2
0-
pression artérielle
(mmHg)
150
100-
perfusion
50 P
3 30 6Q 90 temps (mini
B- la rénine est une enzyme produite par le rein, libérée lors d’une baisse de la
pression artérielle. Elle permet la transformation d’une protéine d’origine hépatique
l’angiotensinogène en angiotensine, qui est un très puissant vasoconstricteur.
Les graphes du document 3, indiquent quelques autres effets obtenus après
l’injection d’angiotensine chez un sujet normal.
140-
120- T T ** T T
-O-
Document 3 200^
150-
w <v
S 3 100- —
E -3
.g v>
TO C UJ
S -S -B
50-
Q- TL^-r
v
c
E « -c.
XV 'D 3
tçn
0 5 5ô IS
jours
201
Correction devoir de synthèse N° 2 (I) Solutions
Le sarcomère:
unité structurale et fonctionnelle
de la fibre musculaire
2)
a) 1 : myogramme d’une secousse musculaire isolée
2 : signal de stimulation
3 : électromyogramme (potentiel d’action musculaire)
4 : courbe thermique (de chaleur)
Pendant la phase I :
b) *
La stimulation efficace engendre un potentiel d’action musculaire tracé 1 qui se
propage le long du sarcolemme puis sur les tubules transverses. Il y a alors
libération de Ca2+ dans le sarcoplasme à partir des citernes du réticulum
endoplasmique.
Le Ca2+ démasque les sites de fixation de la tête de myosine sur l’actine et
assure alors la formation d’un complexe ATP-myosine-Actine d’où
l’augmentation de l’activité ATP asique de la myosine.
ATPase
ATP + H2O ______ ^DP+ P + énergie
- Une partie de cette énergie est dissipée sous forme de chaleur initiale de contraction
(première variation du tracé 4).
202
Correction devoir de synthèse N° 2 (I) Solutions
203
Correction devoir de synthèse N° 2 (I)___________________________ Solutions
204
Correction devoir de synthèse N° 2 (I)___________________________ Solutions
205
Correction devoir de synthèse N° 2 (II) Solutions
J
axone ou (dendrite)
2) Les enregistrements :
Les enregistrements
206
Correction devoir de synthèse N° 2 (II) Solutions
Détermination
4) de la vitesse de propagation du PA.
Calcul de la vitesse de
propagation :
y Ad(m)
m At(s)
Ad = lcm=10~2m
At = 0.2m.s = 0.2 x 10”3 s
= 50m / s
0.2x1 (P
5)
207
Correction devoir de synthèse N° 2 (II)___________________________ Solutions
208
Correction devoir de synthèse N° 2 (II)___________________________ Solutions
-en Oi : un potentiel de repos car les PA ne franchissent pas les synapses dans le
sens corps cellulaire postsynaptique vers le bouton terminal du neurone
présynaptique: la synapse est unidirectionnelle (elle est polarisée).
-en O3 et O4 une série de PA, car O3 et O4 sont placés sur le neurone stimulé. Le
PA se propage dans les 2 sens à partir du point stimulé.
-en O5 : Sffl, étant une synapse inhibitrice, O5 affichera une hyperpolarisation,
son amplitude sera la résultante de tous les PPSI enregistrés au niveau du corps
cellulaire du neurone N4 (sommation temporelle de plusieurs PPSI).
4) Expérience 3 :
-Xi a provoqué une dépolarisation en Ni et N3. Cette substance a donc activé les
synapses Si et Sn.
__ ►Xi est un neurotransmetteur excitateur spécifique des synapses Si et Su
- X2 a provoqué une hyperpolarisation de N4. Cette substance a donc activé la
synapse Sm.
—kX2 est un neurotransmetteur inhibiteur spécifique de la synapse Sni.
- X3 a provoqué une dépolarisation de N4. Cette substance a donc activé la
synapse Siv.
—>X3 est un neurotransmetteur excitateur spécifique de la synapse Siv.
II. Légende du document 4 :
1 : mitochondrie 2 : vésicule synaptique 3 : membrane présynaptique 4 :
fente synaptique 5 : membrane postsynaptique
1) Expérience 5 :
La substance Y a empêché la dépolarisation de la membrane postsynaptique
(neurone Ni). Elle a donc bloqué la transmission synaptique (Si).
Hypothèse 1 : Elle a inhibé l’exocytose de la substance Xi par la terminaison
axonique de N2.
Hypothèse 2 : Elle a dégradé la substance Xj libérée dans la fente ou bien elle a
formé un complexe inactif avec Xi
Hypothèse 3 : Elle a occupé les sites spécifiques de Xi présents au niveau de la
membrane postsynaptique de Ni mais en bloquant l’ouverture des CCD Na+.
2) La radioactivité est présente en certains points de la membrane post
synaptique de Ni —► l’hypothèse 3 est donc confirmée .
3) Schéma fonctionnel de la synapse excitatrice (voir 2-b p 49 - 50).
III.
1) Réflexe myotatique est une contraction automatique du muscle en
réponse à son étirement
2) Interprétation des deux séries d’expériences
-La section Si a entraîné la disparition du réflexe d’étirement.
Conclusion : les fibres de la racine postérieure sont donc des voies nerveuses
intervenant dans le réflexe myotatique.
-Stimulation du bout périphérique (BPi) n’a aucun effet.
Conclusion : Les fibres de la racine postérieure ne sont pas des voies afférentes.
209
Correction devoir de synthèse N° 2 (II) Solutions
210
Correction devoir de contrôle N° 3 (I)___________________________ Solutions
a production d’une énergie dont la plus grande partie est convertie par les
myofîbrilles en énergie mécanique qui assure la contraction.
* Conditions d’utilisation de l’ATP :
- Naissance d’un potentiel d’action musculaire assurant la libération de Ca2+
des citernes du réticulum endoplasmiques vers le sarcoplasme et permettant la
formation d’un complexe ATP-Myosine-Actine (ATP-M-A).
- La myosine est l’enzyme ATPasique.
- Le complexe ATP-M-A accentue l’activité ATPasique de Myosine.
4) Les différences entre les deux voies d’utilisation du glucose sont
remarquables après la glycolyse c'est-à-dire dés la formation de l’acide
pyruvique. On peut résumer ces différences dans le tableau suivant :
51
■»Voie aérobie Voie anaérobie
- Dans les mitochondries. - Dans le cytoplasme.
- La présence d’oxygène est Indispensable. - Ne nécessite pas l’oxygène.
- Se déroule quelque soit le type d’activité. - Ne se déroule que lors des activités
physiques intenses.
- Le bilan énergétique est très important : 36 - Le bilan énergétique est très faible : 2
ATP/1 glucose. ATP/1 glucose.
- Elle aboutit à une dégradation totale du - Elle aboutit à une dégradation partielle du
glucose (CO2 + H2O) n’induisant donc pas glucose (Acide lactique) et induit alors la
de fatigue. fatigue musculaire.
- Pas d’accumulation des produits des - Accumulation des produits des réactions :
réactions. acide lactique.
Correction devoir de contrôle N° 3 (I)___________________________ Solutions
2éme Partie :
I. * Les deux premières expériences montrent que la ligature en aval du sinus
carotidien qui se traduit par une augmentation de la pression artérielle au niveau
du sinus carotidien entraîne une augmentation de la fréquence de potentiel
d’action à travers les nerfs de Héring, une diminution du rythme cardiaque et
une hypotension générale.
Inversement si la ligature est pratiquée en amont du sinus carotidien et qui se
traduit par une diminution de la pression artérielle au niveau du sinus carotidien.
Conclusions .--Il existe dans le sinus carotidien des récepteurs sensibles à la
variation de la pression artérielle : ce sont des barorécepteurs.
- Les nerfs de Héring sont cardiomodérateurs et dépresseurs.
- Le message nerveux à travers le nerf de Héring est codé en modulation de
fréquence de potentiel d’action.
- En cas d’hémorragie traduisant une dépression, la correction de cette
diminution de la pression artérielle entraîne une diminution de l’activité des
nerfs de Héring afin de limiter la cardiomodération et la dépression.
* La troisième expérience montre que la section des nerfs de Héring entraîne la mise
au repos de l’activité électrique de chacun de ces nerfs, une accélération du rythme
cardiaque et une hypertension générale du corps de l’animal et seule l’excitation du
bout central qui provoque le ralentissement du rythme cardiaque et l’hypertension.
Conclusions : Confirmation du rôle cardiomodérateur et dépresseur des nerfs de Héring.
- Les nerfs de Héring sont des voies sensitives afférentes.
II. * L’expérience 1 montre que l’excitation du ganglion étoilé ou d’un centre
nerveux bulbaire ou même d’un centre nerveux médullaire entraîne une
augmentation rapide de la pression artérielle de 120 à 160 cm de Hg durant
environ 50 secondes.
Conclusion : Les centres nerveux excités (bulbaire, médullaire et ganglion
étoilé) sont des centres hypertenseurs qui interviennent dans la régulation
nerveuse réflexe de l’hypertension.
*L’expérience 2 montre que l’excitation du nerf splanchnique ou même
l’injection de l’adrénaline donne le même résultat que l’expérience 1 mais après
un certain retard.
Conclusion : Les nerfs splanchniques activent les médullosurrénales pour libérer
l’adrénaline comme hormone hypertensive (mécanisme hormonal plus lent).
III. Le document 3, montre qu’une hémorragie caractérisée par une chute de la
pression artérielle de 123 à 68 mm de Hg, entraîne une augmentation du taux de
rénine de 100 ng/mm environ à 400 ng/ml. Il est de même pour l’angiotensine et
l’aldostérone.
Sachant que la rénine est une enzyme rénale qui assure la transformation de
l’angiotensinogène (hépatique) inactive en hormone active (angiotensine) et
sachant que l’angiotensine stimule les corticosurrénales pour produire une autre
hormone (l’aldostérone).
212
Correction devoir de contrôle N° 3 (I) Solutions
(^Centre vasomoteur------
(Levée d’inhibition
noyaux moteurs du___ Nerf de Cyon
(3) Barecepteur du sinus
nerfXffaiblement
activé) (5) et de la crosse faiblement
activé
sinus carotidien
centre médullaire
orthosympathique otide primitive
activé.
crosse aontique
oreillettes
©et@ indiquent
ventricule
deRA @1 Chaîne
Ganglionnaire
«
s+= synapse excitatrice
Noradrénaline
rénine
Angiotensinogèn^ ngiotensine
hépatique (Hormone active
f
Nadu sang
(2)Regulation DoncHÎO
du sang
Hormonale
213
Correction devoir de contrôle N° 3 (II)___________________________ Solutions
lère partie
c-
1) a - b ; 2) a - c ; 3) a - b - d ; 4) d ; 5) b ; 6) a - b ;7) b - c ;8) a - b - c ;
D-
1) Les deux systèmes hormonaux commandés par l’hypothalamus.
-L’hypothamus active les neurones du système synapthique médullaire. Les
neurones atteignant les médullosurrénales sont stimulés : il y a décharge
d’adrénaline.
-L’hypothalamus stimule l’hypophyse par l’intermédiaire d’une neurohormone
(corticolibèrine).
L’hypophyse sécrète alors deux hormones :
ACTH : elle agit sur les corticosurrénales pour sécréter le cortisol.
TSH : elle agit sur la thyroïde pour sécréter la thyroxine
2) Comment interviennent ces 2 systèmes lors de la réaction de l’organisme à
chacune des étapes d’un stress ?
- Pendant la phase d’alarme il y a sécrétion brusque et de courte durée de
l’adrénaline et même de la noradrénaline par les médullosurrénales. Ces
hormones préparent l’organisme a « faire face » pour la lutte ou pour la fuite.
Remarque : ces hormones renforcent et prolongent les effets de la noradrénaline
libérée par les terminaisons nerveuses du système sympathique.
- Pendant la phase d’adaptation qui suit la réaction d’alarme, il y a sécrétion
tardive, lente continue de cortisol et de thyroxine. Ces hormones permettent à
l’organisme de résister à l’agression et se recharger en énergie.
3)
214
Correction devoir de contrôle N° 3 (II)___________________________ Solutions
215
Correction devoir de contrôle N° 3 (II) Solutions
b/ -Les deux grandes types des substances qui ont agit sur les cellules cardiaques :
-La noradrénaline : neurotransmetteur libéré par les terminaisons nerveuses des
fibres sympathiques.
-L’adrénaline : hormone libérée par la médullosurrénale stimulées par les fibres
splanchniques.___________________________ _______________________________
Noradrénaline Adrénaline
Analogies -Substance chimique
-Effet cardioaccélérateur
-Agit sur les cellules cibles en se fixant sur des récepteurs spécifiques
-Libérée par les terminaisons -Libérée par les cellules endocrines
nerveuses du système de la médullosurrénale
sympathique. -Passage dans le sang et action
Différences -Action localisée au niveau de généralisée sur les organes cibles.
la zone synaptique. -Action lente mais de durée plus
-Action rapide et de courte longue (dégradation lente).
durée (dégradation rapide)
216
Correction devoir de synthèse N° 3 (I) Solutions
217
Correction devoir de synthèse N° 3 (I) Solutions
B/
Type de Cellules à action Cellule à Récepteur Effecteur
réaction non spécifique action
développée spécifique
Réaction - macrophage -LT4 -TCR - plasmocyte
immunitaire à -anticorps **
médiation - polynucléaire -LB -Igs *
-compléments
hormonale (RIMH)
Réaction à - macrophage -LT4 -TCR -LTC
médiation - polynucléaire - 8 lt
-TCR -perforines *
cellulaire (RIMC)
** Effecteur moléculaire à action spécifique.
* Effecteur moléculaire à action non spécifique.
Deuxième partie :
AJ 1) Le document 1 montre que la fréquence cardiaque est en moyenne de 54
battements par minute lorsque le sujet est en position horizontale. Lorsque le sujet est
basculé à +60°, on constate une augmentation de la fréquence cardiaque qui passe
environ à 75 battements par minute. Inversement un basculement à -60° induit une
baisse de la fréquence cardiaque à environ 40 b/mn.
Conclusions : Les variations de la fréquence cardiaque semblent être liée aux variations
de pression artérielle dans le sinus carotidien provoquées par les changements de position :
- lorsque la pression artérielle augmente (position -60°), la fréquence cardiaque
diminue pour corriger cette hypertension.
- lorsque la pression artérielle diminue (position +60°), la fréquence cardiaque
augmente pour corriger cette hypotension.
2) a- légende
1 : nerf de Héring 2 : sinus carotidien 3 : artère carotide
4 : nerf pneumogastrique (X) 5 : bulbe rachidien 6 : moelle épinière
b- *Expérience 1 : le document 3 montre que la fréquence des potentiels
d’action afférents transmis par le nerf de Héring augmente avec la pression intra-
sinusale. De 50/s lorsque la pression est égale à 50 mm de mercure, la fréquence des
potentiels d’action atteint environ 280/s pour une pression 250 mm de mercure.
Conclusions :
- Il y a donc au niveau du sinus carotidien des récepteurs qui captent les variations de
la pression artérielle et qui réalisent la transduction sensorielle : conversion de l’énergie
mécanique en énergie électrique (ce sont des barorécepteurs).
- Le message nerveux émis par le barorécepteur est codé en modulation de fréquence
des potentiels d’action.
- Ces messages informent donc les centres nerveux bulbaires de la pression dans la
carotide.
- Le nerf de Héring est sensitif.
*Expérience 2. (Document 4)
- Avant l’excitation du nerf de Héring, on constate que la pression artérielle se maintient constante
entre deux valeurs : valeur minimale 100 mm de Hg et valeur maximale 130 mm de Hg.
- Lorsqu’on excite électriquement le nerf de Héring, on constate une baisse rapide de la
pression artérielle (hypotension) jusqu’à 50 mm de Hg, mais on constate que cette
218
Correction devoir de synthèse N° 3 (I)___________________________ Solutions
pression revient rapidement à sa valeur initiale (au bout de 10 mn) malgré que les
excitations se poursuivent.
Conclusions :
- Le nerf de Héring est donc dépresseur.
- Il y a présence d’un mécanisme réflexe qui corrige rapidement l’hypotension créée
par l’excitation du nerf de Héring.
Expérience 3. (document 5)
La section des nerfs pneumogastriques provoque une augmentation de la pression artérielle.
La stimulation du bout périphérique entraîne une diminution de la pression artérielle
alors que la stimulation du bout centrale n’a aucun effet.
Conclusion :
Les nerfs pneumogastriques sont donc efférents et dépresseurs.
3) Bilan
Une boucle réflexe nerveuse permet d’amortir les variations brusques de la pression
artérielle induites par les brusques changements de position de la tête.
* Une augmentation de la pression au niveau des sinus carotidiens (tête basculée vers le
bas : -60°) donne naissance à des messages nerveux qui parcourent les nerfs de Héring
et dont les potentiels ont une fréquence d’autant plus grande que la pression est élevée.
Ces messages provoquent une baisse de la pression artérielle d’autant plus importante
que la pression est forte. Cette baisse est due à la stimulation de plus en plus forte des
fibres des nerfs pneumogastriques et une inhibition de plus en plus forte des fibres
orthosympathiques cardiaques et vasculaires. Il en résulte une diminution de la fréquence
cardiaque et une vasodilatation d’où la baisse de la pression artérielle.
* Une diminution de la pression artérielle au niveau des sinus carotidiens (tête basculée
vers le haut : +60°) est détectée par les barorécepteur qui entraîne une diminution de la
fréquence des potentiels d’action des messages nerveux qui parcourent les nerfs de Héring.
Ces messages provoquent une augmentation de la pression artérielle résultant de
l’inhibition des nerfs pneumogastriques et la stimulation des fibres orthosympathique
cardiaques et vasculaires. Il en résulte une augmentation de la fréquence des battements
cardiaques et une vasoconstriction d’où l’augmentation de la pression artérielle.
Ainsi l’autorégulation est le mécanisme prépondérant qui permet de maintenir la pression artérielle
constante au niveau du cerveau et par suite d’adapter la circulation cérébrale à ses besoins.
pression artérielle ^pres ' artérielle
barc >teurs
bi
nerfs ring
voies afférer léring
cen , ilbaire
- X 4r +
centre ▼ noyau’moteurs de x
centre cardiovasculaire noyau moteurs de x cardiovasculaire
(levée de l’inhibition I - (inhibition)!
+ f |
fibres sympathiques parasympathiques
fibres parasympathiques ’▼
fibres sympathiques
+
fibres parasympathiques
Vasocc e cardiaque
Vasodi ation Fréquence cardiaque
ion artérielle
+ : augmentation de la fréquence de potentiels d’action
- : diminution de la fréquence de potentiels d’action
augmentation ^diminution
219
Correction devoir de synthèse N° 3 CI)___________________________ Solutions
B/ Expérience 1 :
Les expériences étant effectuées en prélevant des lymphocytes dans la rate (organe
lymphoïde) des souris de même souche (A et B) et en étudiant leurs effets sur les
cellules infectées soit par les virus X soit le virus Y.
On constate qu’il y a lyse des cellules dans les milieux a et d, on peut donc déduire que
la réaction immunitaire développée contre le virus X et Y est de type cellulaire RIMC.
Les cellules effectrices dans cette réaction sont des LT cytotoxiques apparus chez les
souris A et B après injection respective du virus X et du virus Y
Milieu a et b les lymphocytes de la souris A spécifiques au virus X reconnaissent les cellules
infectées par le virus X et ne reconnaissent pas les cellules infectées par le virus Y.
Milieu c et d les lymphocytes de la souris B spécifiques au virus Y reconnaissent les cellules
infectées par le virus Y et ne reconnaissent pas les cellules infectées par les virus X.
Conclusions :
Les lymphocytes prélevés respectivement chez les souris A et B reconnaissent les
cellules du soi infectées par un virus mais sont incapables de détruire les cellules du soi
infectées par un autre virus (autre que le virus qui a déclenché la réponse immunitaire) :
les LTC prélevés de A ne détruisent pas les cellules du soi infectées par le virus Y et les
LTC prélevés de B ne détruisent pas les cellules du soi infectées par le virus X. Les LTC
prélevés sont donc spécifiques aux cellules du soi contaminées par le virus qui a induit
leur apparition.
Nous savons d’autre part que les LTC reconnaissent les cellules du soi par les protéines
de CMHi de surface associées au déterminant antigénique (du virus) : il ya donc une
double reconnaissance : reconnaissance de soi et du non soi. Les LTC libèrent des
perforines qui provoquent la lyse des cellules infectées.
Expérience 2 :
Le sérum de la souris A injecté au souris c infectée par le virus X (même virus qui a
infecté la souris A) permet l’arrêt de multiplication des ces virus. On déduit que le sérum
de la souris de A contient des anticorps spécifiques à ce virus. Ces anticorps neutralisent
ces virus en formant un complexe immun mais sans les faire disparaître.
L’apparition des anticorps dans le sérum de la souris A indique que le virus X déclenche
une réponse à médiation hormonale : RIMH
Expérience 3 :
Si on injecte à une souris infectée par un virus X, le sérum d’une autre souris sans
thymus et infectée par le même virus X,on constate qu’il n’y a pas arrêt de multiplication
de ce virus .
Le sérum ne contient pas donc des anticorps spécifiques à ce virus et par la suite il n’y a
pas de réponse immunitaire contre le virus X chez la souris sans thymus.
Conclusion :
- La sécrétion d’anticorps nécessite la présence des cellules de thymus : LT
- La RIMH nécessite une coopération entre les LB et LT (LT4).
Bilan : Le virus X induit donc deux types de réponse immunitaire :
- La RIMC dont les effecteurs sont les LTC qui réalisent une double reconnaissance
grâce à leur récepteur TCR : reconnaissance du déterminant antigénique de non soi avec
les CMHI du soi. Les LTC provoquent la lyse des cellules infectées.
- La RIMH dont les effecteurs sont des anticorps secrétés par les plasmocytes (qui
dérivent de LB stimulés par les LT4). Ces anticorps neutralisent ces virus en formant un
complexe immun mais sans les faire disparaître.
220
Correction devoir de synthèse N° 3 (II) Solutions
lère partie
E-
2) a - c -d ; 2) b - d ; 3) a - b; 4) a - b ; 5) b - c - d ; 6) c ;7) b ;
8)b-c ;9)b-d
F- *Phagocytose et déclenchement des réactions immunitaires:
Dans les organes lymphoïdes secondaires, le macrophage capte l’antigène
(particule étrangère) par des récepteurs membranaires non spécifiques puis
l’englobe par déformation de sa membrane dans une vésicule de phagocytose
tout en préservant les épitopes qu’il expose associés aux protéines membranaires
du HLA : c’est la phase d’induction de cette RIMC.
Les lymphocytes T possèdent des récepteurs spécifiques (TCR) aptes à
reconnaître des déterminants antigéniques précis s’ils sont associés aux protéines
HLA du soi(soi modifié). Les LT8 identifient HLAl + épitose alors que les LT4
identifient HLAn + épitope.
Cette double reconnaissance conduit à la sélection de LT8 et LT4 spécifiques des
déterminants antigéniques (c’est un premier signal d’activation) : c’est la
coopération par contact.
Le macrophage secrète par la suite IL1 (2éme signal d’activation) pour LT8 et
LT4 déjà activés par la double reconnaissance. IL1 permet alors la mise en place
de récepteurs à IL2 par les LT8 et LT4.
Récepteur à IL3
221
Correction devoir de synthèse N° 3 (II) Solutions
2éme Partie :
Exercice 1 :
A- **Chez les rats témoins (2), l’injection de GRM (globules rouges de moutons :
hématies de moutons) entraîne à partir du 2éme jour qui suit l’injection, une
augmentation progressive du taux d’anticorps de 5 unités à 2560 unités en 4 jours.
On note ensuite une diminution progressive du taux d’anticorps à partir du 6™“ jour.
-►lère information: les GRM sont des antigènes et la réponse immunitaire
contre les GRM est une RIMH.
*Chez les rats 1 (irradiés) de façon à détruire les cellules de la moelle osseuse,
l’injection de GRM, ne modifie pas le taux d’anticorps qui reste constant et très
faible à 5 unités traduisant l’assence de production d’anticorps anti GRM.
-►2ème, information : la moelle osseuse est indispensable pour la RIMH.
*Chez les rats irradiés, qui reçoivent une injection de 2,4xl08 petits lymphocytes
vivants provenant d’un autre rat non immunisé, la sécrétion d’anticorps
(courbe3) suite à l’injection des GRM est presque analogue aux rats normaux
témoins (courbe 2).
-*3ème information : les lymphocytes vivants issus de la moelle osseuse sont
responsable (directement au indirectement) de la production des anticorps.
-►4®“° information: les lymphocytes sont immunocompétents avant l’immunisation
(avant la rencontre avec l’antigène).
B- Chez les rats irradiés qui reçoivent une injection de 2,4x108 petits
lymphocytes provenant d’un autre rat immunisé contre la toxine tétanique, la
production d’anticorps a les caractéristiques d’une réponse secondaire.
-►Parmi les petits lymphocytes injectés, il ya présence des lymphocytes mémoires.
Cette propriété est due à la sensibilisation par l’injection de la toxine tétanique, 3
mois avant le prélèvement des lymphocytes.
Les lymphocytes mémoires se transforment très rapidement en plasmocytes sécréteurs
d’anticorps.
C- 1/Les souris Si ont été irradiées, elles n’ont plus de lymphocytes. Elles
reçoivent une injection de petits lymphocytes de souris S2 et d’un antigène
étranger. Il y a naissance de cellules productrices d’anticorps contre l’antigène
injecté : cellules de grand volume et riches en organites cellulaire porteuses de la
caractéristique chromosomique T6 et S2.
-►L’information qu’on peut dégager à propos de l’origine des cellules
productrices d’anticorps : différenciation de petits lymphocytes (Lb) en cellules
volumineuses (plasmocytes) productrices d’anticorps suite à la sensibilisation
222
Correction devoir de synthèse N° 3 (II)___________________________ Solutions
par l’antigène. En effet les souris Si qui ont perdu leurs lymphocytes
(irradiation), sont capables de faire la différenciation des Lb reçues des souris S2 en
plasmocytes porteuses de la caractéristique T6 (caractéristique propre aux souris S2).
2/ Certains lymphocytes sont des lymphocytes mémoires (LBm). D’autres
lymphocytes effectrices (des LB se transforment en cellules sécrétrices
d’anticorps : les plasmocytes).
D- Voir bilan de la RIMH : (corrigé de l’exercice 6 p 163)
Exercice 2 :
A- Document 1 :
*La perte de plasma chez les brûlés se traduit par une diminution de la volémie
donc diminution de la pression artérielle.
Cette hypertension provoque une augmentation de la sécrétion d’ADH.
La diminution du volume sanguin (hypotension) stimule la sécrétion d’ADH.
-*
*Le tableau montre que lorsque le taux d’ADM est élevé, le volume d’urine
émise en 24h est faible ce qui se traduit par une forte réabsorption d’eau c'est-à-
dire une augmentation du volume sanguin et par conséquent une hypertension.
Inversement lorsque le taux d’ADH est faible.
Conclusion : En cas d’une hypotension, la libération d’ADH par l’hypophyse est
stimulée pour assurer l’augmentation de la volémie et l’hypertension (c'est-à-
dire correction de l’hypotension).
Document 2 :
Chez les animaux dont la régulation nerveuse de la pression artérielle est
bloquée, la perfusion par un liquide physiologique traduisant l’hypertension,
s’accompagne durant 15 mn par une augmentation brutale de la pression
artérielle de 90 à 200 mm de Hg et d’une augmentation du débit urinaire de 1 à 3
ml.miri1 après un léger décalage traduisant une diminution de la réabsorption de
l’eau c'est-à-dire une diminution du volume sanguin (hypotension).
Dans un deuxième temps, on remarque un retour progressif à la pression
artérielle initiale avec une diminution progressive du débit urinaire.
Parallèlement aux données du document 1, on peut déduire :
-En cas d’hypertension, la libération d’ADH par l’hypophyse est freiné, ce qui
inhibe la réabsorption de l’eau (augmentation du débit urinaire) d’où la
diminution de la volémie et par suite la correction de cette hypertension.
-En cas d’hypotension la libération d’ADH par l’hypophyse est stimulé, ce qui
favorise la réabsorption de l’eau (diminution du débit urinaire) d’où
l’augmentation de la volémie et par suite la correction de cette l’hypotension.
B- Le document 3, montre que l’injection d’angiotensine à 0,5 pg/mn entre le
3éme et le 5éme jour, puis à des doses inférieurs les jours suivants, est
accompagnée d’une augmentation de la sécrétion d’aldostérone, d’une
diminution de l’excrétion urinaire de Na+ (augmentation de sa réabsorption) et
d’une élévation de la pression sanguine.
223
Correction devoir de synthèse N° 3 (II) Solutions
-►En cas d’une baisse de la pression artérielle, le rein produit une enzyme qui est
la rénine responsable de la transformation de l’angiotensinogène hépatique en
angiotensine.
L’angiotensine assure d’une part la vasoconstriction, d’autre part l’augmentation
de la sécrétion d’aldostérone et par conséquent l’augmentation de la réabsorption
de Na+ d’où l’augmentation de la réabsorption de l’eau et par suite
l’augmentation du volume sanguin.
La vasoconstriction et l’augmentation du volume sanguin participent dans
224
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