Vous êtes sur la page 1sur 8

Série de l’’ immunité à l’ombre du COVID.

19
Exercice 1 :

1) Un individu de groupe sanguin [AB+] :


a- ne possède pas des agglutinogènes à la surface de ses hématies.
b- peut recevoir le sang d’un individu de groupe [O+].
c- possède des anticorps anti-rhésus dans son plasma.
d- peut être un donneur du sang à un individu de groupe sanguin [AB-].
2) La sérothérapie permet :
a- de protéger un individu contre un antigène spécifique.
b- de déclencher une réaction immunitaire spécifique.
c- d’activer les plasmocytes.
d- d’augmenter le taux d’anticorps donné chez un receveur.
3) Le rejet de greffe :
a- se produit lorsque le donneur et le receveur sont histocompatibles.
b- fait intervenir des cellules effectrices : les lymphocytes T cytotoxiques.
c- se produit lorsque le donneur et le receveur sont de groupes sanguins différents.
d- est une réaction immunitaire à médiation humorale.
4) L’immunodéficience due à l’infection par le VIH :
a- facilite l’apparition des maladies opportunistes.
b- est la conséquence des maladies opportunistes.
c- résulte de la diminution des LT4.
d- résulte de la diminution des LB.
5) Le complément :
a- est un système enzymatique intervenant dans le cas de la RIMH.
b- est un système enzymatique sérique, spécifique de l’antigène.
c- est activé par les LT4.
d- neutralise l’antigène libre.
6)Les hématies d'un individu de groupe sanguin [O]:
a- portent L'agglutinogène O.
b- sont agglutinées par le sang de groupe [AB].
c- sont agglutinées par le sang de groupe [O].
d- peuvent être transférées sans risque à des individus de groupe sanguin [B].

7)La greffe de peau entre souris de souches différentes a permis de montrer le résultat du
document suivant :

a- la souris A et la souris B sont histocompatibles.


b- les deux souris ont le méme CMH.
c- le rejet du greffon s’explique par la RIMC.
d- le rejet du greffon s’explique par la RIMH.
8) L'acquisition de l'immunocompétence des lymphocytes T:
a- consiste à exprimer des récepteurs spécifiques.
b- se déroule dans les organes lymphoïdes secondaires.
c- consiste en leur différenciation en cellules effectrices.
1
d- est l'expression des molécules HLA II à la surface des lymphocytes.
9)Les principales cellules cibles du VIH sont :
a- les LT4.
b- les macrophages.
c- les LB.
d- les LTc.
10)Un individu de groupe sanguin AB :

a- Est de génotype homozygote en ce qui concerne les allèles ABO.


b- Ne possède pas d’agglutinines dans son plasma.
c- Ne possède pas d’agglutinogènes à la surface de ses hématies.
d- Peut recevoir du sang d’un individu du groupe O.

11)Le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH) :

a- Correspond à des protéines fixées à la surface de toutes les cellules nucléées de


l’organisme.
b- Permet de prévoir les incompatibilités entre un greffon (organe greffé) et un receveur.
c- Joue un rôle dans les réponses immunitaires spécifiques.
d- Est formé d’un seul gène polyallélique.
12)L’histocompatibilité :
a- Correspond à la possibilité de réaliser une greffe entre deux individus.
b- Est liée aux marqueurs HLA.
c- Correspond à la lyse des cellules greffées.
d- Existe entre espèces différentes.

13)Les récepteurs des lymphocytes B :


a- Sont présents à la surface de tous les lymphocytes.
b- Sont des immunoglobulines.
c- Apparaissent au niveau du thymus.
d- Peuvent se lier à des antigènes circulants.
14)Les anticorps anti-Rhésus :
a- Existent naturellement chez tous les individus.
b- N’existent naturellement que chez les individus Rhésus négatif.
c- Apparaissent dans le sang d’un individu Rh - quand cet individu reçoit du sang Rh+.
d- Apparaissent dans le sang d’un individu Rh + quand cet individu reçoit du sang Rh-.
15)Le complément :
a- Est un système enzymatique.
b- Est produit par les lymphocytes T.
c- Neutralise l’antigène.
d- Détruit l’antigène.

2
Exercice 2 :
La diphtérie et le tétanos sont deux maladies causées respectivement par la toxine diphtérique (TD) et la toxine tétanique
(TT).
L'anatoxine tétanique (AT) est un vaccin contre le tétanos, composé de la toxine tétanique atténuée.
Pour étudier l’immunité contre ces deux maladies, on dispose de six lots de souris qui subissent différentes manipulations.
Les résultats sont indiqués par le document 3 ci-dessous.

Document 3
1- Analysez les résultats des expériences du document 3 afin de dégager :
- les propriétés des toxines utilisées, des réactions immunitaires manifestées
- le type de l’immunité mise en jeu.

2- Sérum et anatoxine sont utilisés dans deux applications médicales différentes.


Nommez ces deux applications médicales et relevez sous forme d'un tableau les caractéristiques qui les différencient.
(1,25 points)
Plusieurs expériences ont montré que l'immunité contre la TT fait intervenir des molécules appelées anticorps. Pour
étudier les conditions de production de ces anticorps, on réalise les expériences suivantes:
Expérience 1
Au temps t = 0, on réalise une injection de 108 GRM
(Globules rouges de mouton) chez 2 lots de rats:
 un lot de rats témoins,
 un lot de rats ayant subit une forte
irradiation qui détruit les cellules de la
moelle osseuse rouge.
On mesure ensuite l'évolution des taux
d'anticorps anti- GRM chez les deux lots.
Les résultats sont indiqués par le document 4 ci-
contre:

3- Analysez les deux courbes du document 4.


Quelle conclusion pouvez-vous en déduire ?
Document 4

Expérience 2
Un prélèvement de cellules dans les ganglions lymphatiques
chez les rats témoins au sixième jour après injection de GRM

3
montre la présence des cellules X et Y représentées au même grossissement par le document 5 ci-dessous. Ces
cellules sont absentes chez les rats irradiés.
D'autres expériences montrent que l’une de ces cellules provient d'une transformation de l’autre.
4- a- Identifiez les deux cellules X et Y du document 5.
Document 5
b- En vous référant au document 5, dégagez sous forme d’un tableau les caractéristiques structurales de la cellule Y
en relation avec son activité. (1 point)
c- En mettant en relation ces données et observations, déterminez le rapport entre la cellule X, la cellule Y et les
anticorps.

Expériences 3
Le tableau suivant résume les données et les résultats des expériences réalisées sur 3 lots de souris privées de thymus et
fortement irradiées. Les cellules injectées et l’organisme receveur sont compatibles.
Lot 1 Lot 2 Lot 3
Temps 1 Injection des cellules Injection des cellules Injection des cellules de
de thymus + des de la moelle osseuse + thymus + cellules de la
macrophages des macrophages moelle osseuse + des
macrophages.
Temps 2 Injection de GRM aux souris de 3 lots
Temps 3 mélange de sérums prélevés de chaque lot avec des GRM
Résultats Pas d'agglutination Légère agglutination Agglutination importante
Observations des - Présence de LT, - Absence des LT, Présence de LT, de
prélèvements de - Absence des cellules - Présence de cellules X cellules X et de
ganglions X et Y. et d'un nombre faible de nombreuses cellules Y.
cellules Y.
5- En intégrant les données fournies par l’expérience 3, vos réponses aux questions précédentes et vos connaissances,
expliquez les résultats et les observations obtenus pour ces trois lots de souris.
Exercice 3 :
L’hépatite B est une maladie due à un virus qui s’introduit dans les
cellules du foie. Les malades montrent une nécrose du foie par lyse
des cellules hépatiques.
Le document 2 ci-contre, représente le virus responsable de cette
maladie.

Pour déterminer les mécanismes intervenant dans la lutte contre le


virus de l’hépatite B, on réalise les expériences suivantes :
A) 1ère série d’expériences :

Expérience 1 : L’électrophorèse des protéines du sérum sanguin chez un individu atteint d’hépatite B et
chez un sujet sain (témoin) fournit les résultats du document 3 suivant :

4
1) a) Comparez ces résultats.
b) Identifiez le type de réponse immunitaire développé contre ce virus de l’hépatite B.
Justifiez.
c) En vous référant au document 2, représentez à l’aide de schémas simples, les effecteurs
correspondants à cette réponse immunitaire.

 Expérience 2 : Sur une lame de verre recouverte de gélose, on creuse 3 puits. Dans le puits 1,
on introduit le sérum d’un individu atteint d’hépatite B et dans les puits 2 et 3, on introduit
respectivement des particules virales HBs et HBe.

Le document 4 représente les arcs de précipitations


ou d’agglutination après diffusion des molécules.
La même expérience réalisée avec le sérum d’un
individu sain n’entraine aucun arc de précipitation.

2) Précisez ce que représentent les particules HBs et HBe.


3) Tirez des conclusions à partir des résultats obtenus.
 Expérience 3 : On prélève chez un individu malade des macrophages (M1), chez son vrai
jumeau sain des macrophages (M2), des lymphocytes B (LB) et des lymphocytes T (LT). On
réalise avec ces cellules des cultures dans lesquelles on cherche la présence de plasmocytes,
cellules sécrétrices d’immunoglobulines. Les résultats de cette expérience figurent dans le
tableau correspondant au document 5 suivant :

Document 5

Culture 1 Culture 2 Culture 3 Culture 4 Culture 5


Ajouts LB +M1 LT +M1 LB +LT LB + LT +M1 LB +LT +M2
Plasmocytes aucun aucun aucun nombreux aucun

4) A partir de l’analyse de cette 3ème expérience et en faisant appel à vos connaissances,


précisez les mécanismes mis en jeu par l’organisme dans cette première série d’expériences.
B) 2ème série d’expériences :
A partir de lymphocytes et de cellules hépatiques du malade et son jumeau, on réalise quatre
cultures cellulaires. Chaque milieu est enrichi en thymine tritiée (radioactive). Les cellules
incorporent la thymine lors de la mitose. En fin d’expérience, la multiplication cellulaire peut être
ainsi quantifiée par la mesure de la radioactivité intracellulaire.
Le tableau du document 6 donne les résultats des différentes cultures au 3ème jour et le document
7 correspond à une électronographie de cellules d’une culture réalisée dans des conditions
similaires à celles de la culture 4 (voir document 6).
Document 6

Thymine tritiée dans tous milieux

Milieu avec les lymphocytes T du Milieu avec les lymphocytes T du


jumeau malade

5
Milieu avec cellules Culture1 : Culture 2 :
hépatiques saines Radioactivité = 1% Radioactivité = 1%
du jumeau Aucune lyse des cellules hépatiques Aucune lyse des cellules hépatiques

Milieu avec cellules Culture 3 : Culture 4 :


hépatiques infectées Radioactivité = 1% Radioactivité = 90%
du malade Aucune lyse des cellules hépatiques Lyse des cellules hépatiques

5) En vous appuyant sur les informations issues de cette 2 ème série d’expériences complétées
par vos connaissances, expliquez le 2ème moyen utilisé par le système immunitaire dans la
lutte contre le virus de l’hépatite B.

6) Faites un schéma expliquant la phase effectrice de la réponse immunitaire contre le virus de


l’hépatite B.

Exercice 4 :

On se propose d’étudier certains aspects de la réponse immunitaire.

6
A- Le bacille de koch (= BK) se
multiplie dans les cellules
pulmonaires et cause la
tuberculose.

Analysez les résultats du document 3 en


vue de déduire :

- les propriétés de la réponse


immunitaire.
- le type de réaction immunitaire engagée
par l’organisme contre le BK

B- Afin d’étudier le rôle des différents


types de lymphocytes dans les réponses
immunitaires, CLAMAN a préparé des
souris dépourvues de système
immunitaire suite à l’irradiation aux
rayons X et l’ablation du thymus. Il a
ensuite injecté à ces souris, différents
types de lymphocytes puis des globules
rouges de mouton (GRM). Une semaine
après la dernière injection, le sérum des
souris est mis en contact in vitro avec
des globules rouges de mouton. Le
document 4 résume toute l’expérience.

1) En exploitant les résultats des


expériences, dégagez les conditions
nécessaires pour qu’il y a agglutination.
2) Proposez une hypothèse concernant
le rôle que Les LX peuvent jouer dans
cette réponse immunitaire.
B- Pour montrer le rôle des LX on étudie les expériences suivantes : Des lymphocytes X et
des lymphocytes B sensibilisés par contact avec un antigène soluble Z, sont placés
dans une chambre de Marbrook.

7
Les résultats des différentes cultures sont présentés dans le tableau du document 5
suivant :
Nature des Cellules
Tableau lymphocytes sécrétrices
des sensibilisés puis d’anticorps
résultats placés dans la anti-Z présents
chambre dans la
Supérieure Inférieure chambre
inférieure.
Cas 1 rien LX + LB 990 x 106
Cas 2 rien LB 72 x 106
Cas 3 LX LB 1000 x 106
Cas 4 LX LX 0
1) L’analyse comparée des résultats du document 5 confirme –t- elle l’hypothèse
précédemment émise ? Expliquez.
L’utilisation de thymine radioactive (intégré exclusivement à l’ADN) chez un animal permet de
marquer les lymphocytes B. Le tableau du document 6 suivant présente les résultats obtenus.
Document 6 T=0 Mise en contact des LB avec T=2 jours T=6 jours T=30
l’antigène Z et des nucléotides jours
radioactifs
Lymphocytes B ++ ++++++ +++ +++
Plasmocytes 0 0 +++ 0
+ = présence de la radioactivité , 0 = absence
2) En exploitant les résultats obtenu et vos connaissances, expliquez la relation quantitative
entre ces deux effecteurs.
D- On étudie la réponse immunitaire consécutive à une infection par un virus chez des mutants
de souris déficients et chez des souris normales. Des lymphocytes X pris des deux types de
souris sont mis en culture puis sensibilisés par un virus et activés.
On prélève le liquide du milieu de
culture qu’on met avec des
lymphocytes LT8 sensibilisés par
le même virus. Ces LT8
deviennent par la suite des
lymphocytes T cytotoxiques.
Le document 7 ci-contre, donne
les résultats du dosage du
nombre de lymphocytes dans la
rate des animaux.

1) En exploitant ces résultats, montrez comment l’organisme lutte contre le virus en question.
2) Après avoir identifié les lymphocytes X et leur mode d’action, établissez un schéma
correctement légendé qui montre le rôle de ces lymphocytes X dans les réactions immunitaires.

Vous aimerez peut-être aussi