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Principe du test :
En cas d'infection bactérienne, l'écouvillon sera porteur de
bactéries Streptocoques qui seront donc transférées dans le
réactif. Ensuite, le réactif chargé de bactéries, migrera par
capillarité sur la bandelette.
Ainsi, dans le cas d'un test positif, donc en présence de streptocoques, la bande A sera colorée car les AC A retiennent les
streptocoques, retenant eux-mêmes des AC M colorés et la bande B sera colorée car les AC B retiennent directement des AC M
colorés.
Exercice 2 : Raisonner à partir d’une observation
a. Chez le patient 1, les microbilles de latex bleues sont dispersées dans la boîte de Pétri à la différence de celle du patient 2
dans laquelle nous pouvons observer des agglutinations de billes. Les billes de latex portant des AG du tréponème, leur
agglutination s’explique par la présence d’AC spécifiques de l’AG du tréponème chez le patient 2. Ce dernier a donc été porteur
ou est encore porteur de l’agent pathogène. Au contraire, l’absence d’agglutination de billes de latex chez le patient 1 traduit
l’absence d’AC anti-tréponème chez ce patient qui n’a donc jamais été en contact avec l’agent pathogène.
https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0198885918302088?via%3Dihub
4b : Virus de l’herpès, synthèse et présentation des protéines HLA-G sur la membrane de la cellule
trophoblastique.
Document 3
Je vois/constate/apprends que
1. les cellules NK possèdent un récepteur KIR qui peut interagir avec le marqueur HLA-G de la cellule cible, bloquant alors
la libération de la perforine contenue dans des granules et donc la destruction de la cellule cible.
2. en absence de marqueurs HLA-G sur la cellule cible, les récepteurs KIR ne sont pas mobilisés. Dans ce cas, les granules
libèrent de la perforine qui va entraîner la destruction de la cellule cible par entrée d’eau.
A partir des informations des documents 1, 2 et 3, j’en déduis que ce sont bien les marqueurs HLA-G des cellules du
trophoblaste qui doivent les protéger de l’action du système immunitaire maternel en interagissant avec les récepteurs
KIR des cellules immunitaires, provoquant l’inhibition de l’exocytose des granules de perforine. Dans cette situation, les
cellules du trophoblaste se maintiennent en vie et le fœtus est protégé de l’action du système immunitaire. En absence
de marqueurs HLA-G, les cellules du trophoblaste sont détruites ce qui représente un danger pour la survie du fœtus.
Peut-on expliquer certains avortements spontanés par un déficit de protection du fœtus normalement assurée par les
cellules du trophoblaste ?
Document 4
Je vois/constate/apprends que
1. une infection de cellules par le virus de l’herpès provoque une réduction de la quantité d’ARNm codant pour la
protéine HLA-G (document 4a).
2. le virus de l’herpès bloque également le transfert des protéines HLA-G depuis le cytoplasme jusqu’à la membrane des
cellules du trophoblaste.
J’en déduis donc que le virus de l’herpès, en réduisant la transcription du gène HLA-G et la mise en place des
marqueurs HLA-G sur la membrane des cellules du trophoblaste, réduit fortement le nombre de marqueurs HLA-G sur
ces cellules.
Conclusion générale
Dans les conditions normales, les cellules du trophoblaste portent des marqueurs membranaires HLA-G qui inhibent
l’action des cellules immunitaires maternelles ce qui protège le fœtus entouré par le trophoblaste (document 1).
Or, en présence du virus de l’herpès, les cellules du trophoblaste produisent moins de marqueurs HLA-G et la mise en
place de ces marqueurs sur la membrane plasmique est également inhibée (document 4). Ainsi, les cellules du
trophoblaste peuvent se retrouver dépourvues de ce marqueur HLA-G. Cela peut provoquer leur destruction par des
cellules immunitaires, comme les cellules NK (documents 2 et 3). Les cellules fœtales, également dépourvues de
marqueurs HLA-G, sont alors accessibles aux cellules immunitaires maternelles qui peuvent les détruire (document 1),
conduisant à un avortement spontané.